+ Assise sur un baril bancal, Erin ralluma pour la troisième fois sa cigarette négociée avec l’un de ses voisins. Pas vraiment fumeuse, la chasseuse essayait simplement de se vider un peu la tête, comme beaucoup d’habitants de la carrière. En plus des derniers événements et des rumeurs peu rassurantes qui se faisaient entendre un peu partout, la blonde repensait de plus en plus aux dernières paroles que lui avaient prononcé Andrea. Dure et intransigeante, son ancienne meilleure amie avait refusé d’écouter ses explications, sûrement déjà trop déçue par son comportement. Une réaction compréhensive que l’ancienne crimson ne pouvait pas blâmée, consciente qu’elle ferait sûrement pareil à sa place. Au final, les quelques paroles de la brune lui rappelait seulement à quel point elle était une mauvaise personne et à quel point elle avait pu se perdre en cherchant sa vengeance. Si elle le pouvait, Erin remonterait sans aucune hésitation le temps pour réparer ses erreurs, mais malheureusement ce pouvoir appartenait à l’imaginaire et elle ne pouvait qu’assumer ses actes.
Seulement, comme beaucoup de belles paroles, c’était plus simple à dire qu’à faire. Et après presque un mois, la blonde ne savait pas vraiment quoi faire de plus ou de moins. Consciente qu’un retour au ranch restait inenvisageable, la chasseuse se voyait mal essayer de renouer contact avec les quelques membres importants sans être capable de leur donner de véritables réponses. Même si elle allait mieux que lors de son départ du ranch, ou que lors de son arrivée à la carrière, Erin ne se sentait pas encore capable de revenir, incertaine de qui elle était désormais. Avant de retrouver les autres, elle devait se retrouver elle-même pour arrêter de faire souffrir les autres. Un chemin long et fastidieux qui paraissait, certains matins, insurmontable, mais qu’elle s’efforçait de suivre, au moins par respect pour ceux qui l’aiment.
Depuis cette rencontre, Erin sentait plus que jamais un vide en elle et même si elle pouvait toujours compter sur Whilelmina ou quelques autres personnes, elle savait qu’ils ne remplaceront jamais son ancienne famille. Des personnes qu’elle avait quitté du jour au lendemain, sans même un adieu, profitant d’une situation confuse pour se faire passer pour morte. Même si elle estimait avoir des raisons, Erin se sentait extrêment lâche d’avoir agit ainsi et l’entendre de la part de Idyl, de Malini ou encore d’Andrea n’avait rien arrangé à tout cela. Le coeur lourd, elle essayait de se vider un peu l’esprit et ainsi de se reprendre pour continuer d’aller de l’avant. Seulement, après l’explosion sur la place du marché et le retour de Lazarus, les doutes revenaient et le sommeil se faisait de plus en plus rare.
Des insomnies qu’elle soignait parfois par quelques verres d’alcools et quelques cigarettes, tout en sachant pertinemment que cela ne marcherait qu’un temps. De plus, à négliger son hygiène de vie, elle allait finir par perdre de sa condition physique et de son endurance, ce qui pourrait bien lui jouer des tours. D’ailleurs, avec la fatigue constante, Erin rêvassait un peu trop souvent, comme à cet instant ou elle crut reconnaître un visage familier parmis les quelques habitants de la carrière. Derrière cette barbe et ces traits, elle reconnut rapidement le visage de Wyatt, sans être capable de savoir si elle son esprit lui jouait un tour ou non. Perplexe, elle se frotta rapidement le visage, avant de plisser légèrement les yeux pour suivre du regard la silhouette. Seulement, plus l’homme s’approchait, plus il semblait réel, autant ainsi doucement les doutes qu’elle pouvait avoir. « Wyatt ? Qu’est-ce que... » Bien qu’elle devrait commencé à s’habituer aux retrouvailles avec des visages familiers, la chasseuse restait statique, prise d’une subite paralysie.
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Sujet: Re: resonances + wyatt Dim 20 Jan - 12:40
+ Dire qu’il n’avait pas envie d’être là ressemblait un peu à dire que le ranch est une démocratie, que lorsqu’on le tient par la partie sporadique, ou boulière, le fenouil est un objet redondant ou que les texans sont peu tolérants envers les étrangers et les homosexuels. Dire que c’est un euphémisme serait redondant et à côté de la plaque. La dernière fois qu’il était venu à la Carrière, des fantômes qu’il avait enfermé dans un placard avaient ressurgit pour lui mettre son poing dans la gueule. Il avait réussi à oublier Lake, avec tout ce qui va avec. Tout ce qui lui resterait en travers de la gorge même avec un brossage de dent qui souffre de troubles obsessionnels. Il avait fait des choses impardonnables. Que ce soit quelqu’un d’encore plus merdique qui lui qui le luit rappelle, qu’Amalia elle-même en soit consciente… ça piquait dans ce qui lui restait d’honneur et de dignité plus que les quelques ecchymoses que la furie lui avait collé dans le nez. Wyatt avait repoussé le moment fatidique le plus longtemps possible, et il repousse du pied un détritus à moitié cramé. Il a les mains coincées dans les poches les passants de son jean, jetant un regard dubitatif sur l’état de la carrière. Par pur esprit de contradiction, l’endroit semblait pire à chaque fois qu’il y venait. Le clan avait atteint un stade où cela devait être considéré comme son point fort. Wyatt siffle doucement, presque admiratif des nouvelles barricades qu’on avait mis en place, son regard se promenant. Presque. Il devrait organiser des stages, entre clans. Prendre de la graine mutuellement. Comment faire une clôture efficace pour garder les gens à l’intérieur et les morts à l’extérieur. Comment garder patience lorsqu’on vous a coltiner une bande d’abrutis en guise de garde ?
Il avait une certaine fierté à comparer les infrastructures de la carrière, à celles du ranch. A comparer la sécurité de la carrière à celle du ranch. C’était facile ici, certes, mais honnêtement, si c’était pour ce genre de plaisir qu’il se levait le matin, il prenait. Et s’assurer que la Carrière était bien aussi boueuse que prévu était aussi rassurant. Wyatt savait qu’Aaren n’avait pas clamsé, il espérait qu’il n’était rien arrivé aux chiens du chenil. La dernière fois qu’il était venu ici, il s’était pris un poing dans la gueule, sous les yeux d’un connard. Regarder droit devant lui n’a jamais été son truc, pas utile non plus ici et son regard scanne les environs tandis qu’il progresse. Puis, il y avait la brebis égarée qu’il repère, installée sur un baril. L’envie d’y foutre un coup de pied le démange.
« - Je ne te dérange pas dans la glandouille ? » Le cavalier l’aborde, sans gêne, ni questions. Il s’appuie contre la tôle près d’elle et prend sa cigarette sans sommation, l’allume pour de bon avec son propre zippo. Chaque étincelle lui fait un arrêt du cœur, lui rappelle qu’il doit trouver de quoi alimenter l’objet volé à Vladimir. Le boîté de métal usé regagne sa poche arrière, et il ôte la cigarette de ses lèvres, la tenant entre deux doigts. Il expire la nicotine artisanale dans l’air frais de l’hiver. Il garde une main dans sa poche, tandis qu’il lance un regard amusé à la cavalière en exil, qui le regarde comme si elle venait de voir un fantôme, ou qu’il allait lui foutre un coup de pied au cul pour l’état du camp. Elle n’est plus ses oignons. Il la désigne pourtant de la cigarette, laissant les volutes de fumée virevolter entre ses lèvres presque fermées. « - Où est ta mère, jeune fille ? »
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Sujet: Re: resonances + wyatt Mar 22 Jan - 11:31
+ Si l’attitude de Wyatt pouvait être compréhensive, elle ne manquait pas de blesser quelque peu la plus jeune. En effet, même si ça commençait déjà à dater, Erin se souvenait sans la moindre difficulté de l’époque où cet homme appartenait quasiment à sa famille, comme un parrain de coeur. Aujourd’hui, le plus âgé ne semblait plus la porter dans son coeur comme avant, sûrement persuadé qu’elle n’était qu’une gamine égoïste et lâche. Malgré un pincement au coeur certain, l’ancienne crimson ne pouvait pas le blâmer pour son comportement et tenta comme elle pouvait de faire bonne figure. Pas du genre à chouiner pour rien, la blonde se redressa légèrement sur son baril tout en soufflant la fumée qu’elle venait inspirer. Le nuage de nicotine lui offrit un moment de répit, histoire de se remettre un peu de cette retrouvaille surprise qui l’intriguait quelque peu. En effet, même si elle ne connaissait toujours pas la raison de la présence du chef de la garde des Rhodes à la carrière, Erin savait qu’il la cherchait tout particulièrement et visiblement pour parler de sa mère.
Si la question de Wyatt semblait avoir du sens à ses yeux, la boxeuse elle resta un moment perplexe, comme si elle s’attendait à l’entendre rire. Comme rien ne semblait justifier une blague, elle arqua un sourcil pour essayer de lire entre les lignes, avant de finalement reprendre sur le même ton que le plus âgé. « Ma mère ? Bah, tu devrais mieux le savoir que moi non ? » Aux dernières nouvelles, du moins celles qu’Andrea lui avait apporté, Aileen vivait encore au ranch, même si les échos de sa fille vivante lui avait chatouillé les oreilles. D’ailleurs, depuis qu’elle avait croisé Malini à la carrière, Erin craignait de voir rappliquer sa mère dans la jungle, effrayée par ce que cette dernière pourrait lui dire.
Bien que les reproches étaient clairement justifiés, la plus jeune savait qu’ils seraient difficile à entendre, tout comme ceux d’Andrea, Malini ou même ceux du boxeur qui se trouvait toujours en face d’elle. Appuyé contre la taule bancale d’un abri, Wyatt l’observait en silence, comme-si quelque chose n’allait pas dans sa version des faits. Un manque de réaction qui l’inquiétait subitement, consciente que si ni lui, ni elle ne savait où se trouvait Aileen, ça devenait un problème de la plus haute importance. « Parle. » Erin voulait en savoir plus et ce le plus rapidement possible. Apprendre que sa mère pouvait avoir un problème lui serrait le ventre, comme si toute sa culpabilité tentait de ressortir d’un coup.
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Sujet: Re: resonances + wyatt Mer 6 Mar - 19:49
+ Plus de baby doll, de sugar, de chérie, plus de surnoms affectueux - si Wyatt réussissait sa grande gueule tendre close, en tous cas. Avant, il était le parrain, l’ami de la famille qui squatte tous les week-ends, l’oncle aux histoires abracadabrantes, racontées en se tenant que sur deux pieds des quatre de la chaise, celui qui fait des clins d’oeil quand il surprend les gamins à faire les cons. Maintenant, Erin était partie et s’ils se voyaient à nouvel an, ils seraient contents, et des étrangers. Qu’était-il censé faire ? Guérir de l’impression de trahison, du sentiment d’abandon, de l’amertume du départ. Il n’allait pas venir lui faire un câlin tous les deux jours à la mine, ni lui tapoter le dos en passant. Il ne devrait même pas être là - mais Wyatt aime autant qu’il s’accroche, il est allergique aux adieux. Il ne peut que dire au revoir.
Le silence s’installe entre eux, avec les conséquences des actes de la blonde. Wyatt fixe Erin, longuement, le visage impassible, qui se défait imperceptiblement. Comme lors d’un interrogatoire, à attendre que le suspect se défile, de savoir s’il ment, s’il va comprendre où tu veux en venir avec tes preuves accablantes et ton café dégueulasse. Il parle, oh il parle : le timbre calme, qui ne prend même pas la peine d’être accusateur, tellement ça lui tombe sous le sens : “- Tu croyais vraiment que Aileen allait te pleurer pour toujours au ranch ? Tu attendais quoi, qu’elle se suicide peut-être, en te croyant morte ? Tu es en vie, ta mère est envie, et le sait, tu pensais qu’il allait se passer quoi ? Elle est partie te voir.” Et putain tu as la chance de ta vie d’en avoir une de mère, en vie, capable de traverser cette apocalypse désolée pour te voir et tu t’amuses à lui faire du mal, à ne pas profiter d’elle tant qu’un rôdeur ne lui arrache pas les boyaux. Les yeux de Wyatt étincellent du non-dit avant qu’il détourne la tête - plutôt, il la secoue de droite à gauche, regardant la carrière dévastée.
Surprise, les actes avaient des conséquences sur autrui. Aileen lui manque soudain. Il l’appréciait. Il l’appréciait. Comme il avait apprécié son époux, comme il avait adoré leur gamine avant qu’elle ne décide de voler de ses propres ailes là où Wyatt ne pourrait définitivement pas la protéger. Tout le monde avait besoin de protection maintenant, tout le monde, et il y avait la mémoire du père qui restait en tête, mélodie incessante. Aileen. L’inquiétude l’oppresse, et Wyatt se redresse. Ce n’est pas parce qu’elle est encore une cavalière - c’est parce qu’il veut qu’elle soit saine et sauve ( si possible réunie avec sa fille, mais ce n’était plus la priorité ). La cigarette qu’il fiche entre ses lèvres, nerveusement, s’imbibe du sang qu’il a en bouche à se défoncer l’intérieur de la joue, à coups de mordillements. Il laisse tombe à voix basse, sans la regarder, tout doucement. “- Ca fait des semaines qu’elle est partie, babe.”
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Sujet: Re: resonances + wyatt Mar 12 Mar - 14:25
+ L’amertume dans la voix de l’homme lui serrait le coeur, tout autant que les blâmes lui serraient les poings. Mitigée entre colère et peur, la blonde restait totalement silencieuse, consciente quelque part de mériter ces reproches. Elle aimerait lui dire qu’elle comptait revenir un jour, mais au fond elle savait que cette déclaration ne changerait en rien la désillusion de Wyatt à son égard. Une fois de plus, la blonde avait déçue un proche, à croire qu’elle n’était finalement bonne qu’à ça. Tout en serrant légèrement sa mâchoire pour rester stoïque, Erin écoutait l’homme parler, avant de finalement entrouvrir ses lippes en l’entendant parler du départ de sa mère. Comme il fallait s’en douter, Aileen s’était finalement lancée à la recherche de sa fille, bravant le danger pour venir frapper à la porte de la carrière. Seulement, comme elle était forcée de le constater, sa mère ne s’y trouvait pas, ce qui n’annonçait définitivement rien de bon. La boule au ventre, elle attendait la conclusion du chef de la sécurité, avant de se mordre nerveusement la lèvre pour empêcher les larmes de monter. « Des semaines... » Incapable de retenir son mal-être, la blonde porta sa main à son visage, comme pour se cacher, avant de finalement venir replier ses genoux contre elle.
Les chances de retrouver une personne en vie après autant de temps sans nouvelle se faisaient maigre, et même si elle se refusait de l’enterrer avant l’heure, une colère l’envihissait doucement. Jamais elle n’aurait dû partir du ranch, jamais elle n’aurait dû ignorer le désappointement de ses anciens alliés, ceux qui composaient autrefois une véritable famille pour elle. Wyatt, plus que les autres connaissait son attachement d’avant pour le ranch et devait-être le premier à ne pas comprendre ses choix. Le souffle court, Erin ne parvenait pas à reprendre le contrôle de ses émotions et alors que ses joues s’humidifiaient, elle redressa finalement la tête. « Tu l’as laissé partir toute seule ?! » Même si au fond elle se savait parfaitement en tort pour la disparition de sa mère, Erin n’était pas capable de supporter l’idée d’être la cause de la mort du dernier membre de sa vraie famille. Depuis quelques temps, les choses semblaient s’être amélioré pour elle, et comme une malédiction, un nouveau fléau se dessinait.
Hors d’elle et surtout morte de peur, Erin se laissa tomber de son baril afin de s’avancer vers le cavalier. « Pourquoi tu es pas venu avant !? » De ses yeux clairs, elle le fusillait du regard comme s’il était réellement coupable de ce qui venait de se passer. Dans une élan de colère, elle lui colla son poing dans l’abdomen, avant de finalement lui faire un calin en larmes. Du haut de ses vingt-trois ans, elle restait une gamine, à qui on avait arraché sa jeunesse et surtout sa famille. Maintenant qu’elle apprenait sa mère disparue, elle donnerait tout pour la revoir, consciente d’avoir perdu un être cher.
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Sujet: Re: resonances + wyatt Dim 21 Avr - 10:03
+ Le mouvement d’Erin à la périphérie de son champ de vision attire son attention et Wyatt lui jette un coup d’œil en coin, furtivement. Sans relever la tête. Sans regarder en face les larmes qui commencent à naître dans les yeux de la jeune fille. Il fait passer sa cigarette d’un côté à l’autre de sa bouche, remâchant la sale sensation dans sa poitrine. Il a un fourmillement jusqu’au bout des doigts, qui lui transit tout le bras d’une raideur nerveuse. Il a envie de lui essuyer ses larmes, de la réconforter, mais il la laisse seule avec les conséquences de ses actes. Wyatt n’est pas vraiment doué pour la froideur et il détourne les yeux, jouant avec la gadoue entre ses boots. Il enfouit ses mains dans ses poches, triturant sa cigarette entre ses lèvres pour s’empêcher de dire quoi que ce soit, de faire quoi que ce soit.
Jusqu’à il éclate, abasourdi « - Waow, waow, depuis quand c’est ma faute maintenant ? Tu te fous de moi ?! Tu es partie ! » Il la fixe, et il y a de la détresse dans les yeux clairs, qui le rajeunissent d’un coup, au milieu de la barbe, des rides, des cicatrices. De la colère sourde, palpitante comme une blessure à vif. Ce n’était pas juste. Wyatt n’avait jamais toléré l’injustice. L’injustice qui fait qu’on bouscule les petits à la cantine, qu’on vole les peluches des dortoirs de l’orphelinat, que des gamines se prostituent et que des chiens sont balancés dans des cercles de combat. Il déteste ça. C’est une réaction épidermique. C’était d’autant plus blessant qu’il est doublement puni. Erin est parti. Aileen est parti. Tout le monde finit toujours par partir. Elle n’était qu’une gamine, et lui l’adulte. Mais il n’avait jamais appris à grandir pour ces choses-là. Il avait toujours huit ans pour ces conneries à vif. Elle n’était qu’une gamine qui avait perdu sa mère et son père et lui l’orphelin était censé prendre sur lui et la réconforter. Il est censé savoir qu’elle reporte la faute sur lui parce qu’elle a peur, parce qu’elle veut sa maman. Que ce n’est pas vraiment sa faute à lui. N’empêche, le coup dans l’estomac fait moins mal que les mots. La grimace est mi-figue, mi-raisin, et il la rattrape contre lui sans un mot. Ses lèvres sont trop pressées l’une contre l’autre, la gorge bloquée, pour dire un mot.
A la place il l’entoure de ses bras et l’attire contre son torse, refermant ses bras autour de ses épaules. Cocoon qui l’abrite des regards et des bruits de la carrière. Il la serre contre lui, et Wyatt caresse ses cheveux d’une main douce, la berçant lentement, l’autre bras passé autour de ses épaules avec force. Comme si elle allait disparaître encore. « - Sssh…Ssssh… » Comme s’ils n’étaient pas au milieu du dépotoir de la fin du monde. Il avait eu autre chose à faire. La vérité d’autant plus cruelle que c’était vrai. Ils avaient eu de sacrées emmerdes au ranch. Il n’avait pas oublié Aileen – il essayait toujours de savoir où était n’importe quel cavalier. Et son départ… après le reste, après son histoire, leur histoire et Winona, c’était une plaie qui refusait de se refermer. C’était pas une autoroute avec aires de pique-nique dotées du wifi et d’un starbucks, mais on allait de la carrière au ranch sans souci. Ce n’était pas le Canada. Il se répète qu’il n’aurait pas pu deviner quand il la berce contre lui et la laisser pleurer, ses lèvres sèches qui sentent la nicotine pressant des baisers contre ses cheveux sans y penser. « - Je suis venu dès que j’ai pu… Il murmure, un peu amer. « - T'es pas toute seule toute seule doll… Elle est forte ta mère, on va la retrouver. » Morte, vivante, entre les deux. Il frotte son dos vigoureusement, le regard lointain et ironise, les sentiments, les blessures, on les tient à distance avec une batte de base-ball enduite d’humour de merde. « - Tu me prend pour qui, hm ? Je suis pas là pour vendre du muguet, hon’. C’’est de famille de jouer à cache, avec vos conneries.»
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Sujet: Re: resonances + wyatt Mar 7 Mai - 21:22
+ Blottie dans les bras de l’homme, Erin cherchait un peu de chaleur, un peu de réconfort et surtout beaucoup de soutien. Perdre un nouveau membre de sa famille apparaissait comme une fatalité, à croire que l’histoire ne pouvait que se répéter. Presque maudite, la blonde ne savait tout bonnement plus quoi faire, consciente qu’elle était pour l’heure la seule personne à blâmer. Wyatt ne lui en voulait pas pour le coup de poing, il savait qu’elle tenait de ses parents, et simple fait qu’il ne fasse pas de remarque lui rappelait à quel point il faisait parti de la famille. Depuis leur arrivée au ranch, le quarantenaire s’était toujours montré bienveillant à leur égard, réel ami de la famille et sûrement le meilleur pilier pour sa mère après la mort de son père. Erin n’osait même pas imaginer la douleur ressentie par sa mère au lendemain de cette guerre avec les jackals et pourtant, sans avoir à demander, elle savait que le chef de la Wooding avait été présent, tout comme il l’était pour elle à ce moment précis. Coupable de tout, la chasseuse ne s’estimait par méritante de cette étreinte, si bien que dans une soupire profond, elle s’écarta légèrement, incapable pour autant de sécher ses larmes. « C’est ma faute… Tout, depuis le début. » Avec plus de courage, elle aurait peut-être pu aider son père, avec plus de raison, elle aurait pu aider son frère et avec plus de sagesse, elle aurait pu éviter le pire à sa mère. Au lieu de ça, elle se retrouvait parfaitement bien au dépourvu, accablée par les regrets.
Wyatt avait beau lui répéter qu’elle n’était pas seule dans cette galère, la jeune femme ne parvenait malheureusement pas à faire la part des choses. Si elle le pouvait, la quarrie rembobinerait bien le fil du temps, afin d’éviter ce massacre familiale. Les Mortensens n’étaient plus, et ce malgré les belles âmes qui avaient pu composer cette famille parfois enviée. Un sentiment d’échec emplissait son coeur, tout autant que cette soudaine sensation de vide qu’elle ne pourra jamais combler. Certes, en venant à la carrière, elle avait réussi à reconstruire un semblant de vie sociale, mais rien de semblable à la chaleur qu’une véritable famille pouvait apporter au jour le jour. L’époque où ils vivaient encore tous ensemble lui manquait, tout comme celle où elle aimait embêter le chef de la sécurité du ranch qui par bien des aspects prenait des airs d’oncle un peu patibulaire. « Même quand j’essaye de bien faire, ça marche pas. » Forcée de constater que ses choix ne la menaient pas forcément vers le meilleur, Erin s’en remettait finalement à une force plus sage qui avec l’expérience pourrait peut-être la conseiller.
Pour elle, il était évident de se lancer dans des recherches accrues, surtout avec les sbires de Lazare qui trainaient dans les parages. Plus le temps passait, moins les chances de retrouver sa mère subsistaient, du moins en vie. L’idée de la retrouver transformée ou tout simplement jaillissante à même le sol la terrorisait au point qu’elle ne sentait même plus ses jambes. Chancelante, elle s’appuya sur son baril, guettant la foule du regard et serrant les points. « Je la retrouverais. » Avec la même rage que celle qu’elle avait éprouvé pour les jackals, la blonde se préparait à une nouvelle bataille qui elle l’espérait, ne finirait pas dans un bain de sang.
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Sujet: Re: resonances + wyatt Sam 15 Juin - 19:34
+ Même quand j’essaie de bien faire, ça ne marche pas. Combien d’agents sociaux l’avaient entendu cette rengaine ?Les yeux couleurs de chiot mouillé devenant plus violacés, plus secs et minéraux tandis que l’adolescent prenait de l’âge et les bleus au coeur. Il n’y aura plus jamais de Wooding - littéralement, entre les parents et les péchés du fils. Mais il y avait encore des Mortensen, deux, et l’ombre du père, l’ombre du combattant que Wyatt avait respecté. Mais les amis tombaient comme des mouches ces dernières années. Il y avait beaucoup de vide autour du chef de la sécurité alors qu’il ne peut pas passer une demi-heure sans tomber sur un péquenot qui a quelque chose à lui dire. Même quand on essaie de bien faire, ça ne marche pas. Les intentions, ça fait une belle jambe et cela ne tient guère chaud la nuit. “- Et comment foutre le camp dans une décharge qualifie comme “bien faire” dis moi ?” Il a un vague geste de bras vers la poubelle à ciel ouvert qu’est devenue la carrière, béance dans la roche qui a perdu figure humaine, avec l’ouragan, puis avec les attaques, puis avec tout le reste. Peut-être qu’il élève un peu trop la voix, de guerre lasse, mais qu’est-ce qu’il en a à foutre ? Il sait déjà fait molester ici, il peut encaisser plus que ça. Il a encaissé plus que ça à la recherche d’une prétendue famille.
“- Et ? “ Il croise les bras sur sa poitrine, il coince ses mains sous ses aisselles pour s’empêcher de tirailler les médaillons saints qui glandouillent sur sa poitrine. Il y a déjà trop de marques de dents et d’espoirs déchus pour des petites plaquettes de métal ouvragé. Il fixe Erin, comme s’il attendait le plan merveilleusement échafaudé de la jeune fille - femme. Elle est une femme, et elle a ses propres décisions. Comme lui est trop vieux pour avoir l’impression de se faire écarteler vivant à l’idée de se faire abandonner par elle. “- Comment tu comptes faire ça, et ne me dis pas que tu vas faire ça toute seule, en marchant droit vers l’horizon.” Sa voix déraille, s’enraille. Dans tous les Etats-Unis, des feuilles A4 et la photo des personnes portées disparues jaunissent aux murs des postes de police, et les numéros indiqués sonnent dans le vide jusqu’à l’infini trois fois. Qu’est-ce qui est pire que jouer la taupe dans des trafics de drogue et de corps ? Affirmer à quelqu’un qu’on fait tout son possible pour retrouver son proche. Et Erin lui avait fait dire ce mensonge à une amie. “- Si elle le peut, elle viendra te trouver ici. Qu’est-ce qui va se passer si tu n’es pas là quand elle arrive, love ?” Il hausse les épaules, et se retient difficilement de frapper dans le bidon près d’eux. A la place Wyatt fait craquer sa nuque, ses dents serrées sous sa barbe, étouffant la bile dans sa gorge. Il déteste les au-revoirs. Il déteste contempler l’injustice et ne pas pouvoir lui éclater la mâchoire.
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Sujet: Re: resonances + wyatt Mer 3 Juil - 22:37
+ Trop fiable et trop solide sur ses deux jambes, Wyatt ne pouvait tout bonnement pas comprendre sa décision et pour dire vrai, elle ne comptait même pas essayer de lui faire changer d’avis. Néanmoins dans cette histoire, un détail la chagrinait quelque peu, à savoir l’idée que ses anciens partenaires puissent s’imaginer qu’elle les avait quitté pour un autre groupe. « Je suis pas venue ici à la base, je voulais juste m’éloigner des gens, parce que tout ceux que j’aime finissent par mourir. » Jamais en choisissant l’exil elle aurait imaginé retourner vivre dans une communauté et encore moins une voisine à son ancienne. Son départ s’expliquait par une volonté de se punir pour ses actes irréparables et surtout pour stopper une bonne fois pour toute ce bilan macabre. Malheureusement pour elle, la réalité la rattrapait doucement et alors qu’elle hésitait à reprendre contact avec sa tendre mère, voilà qu’elle apprenait sa disparition. Maudite, Erin en voulait soudainement au monde entier et face aux paroles du plus âgé, elle ne savait même plus comment réagir.
En effet, bien plus sage qu’elle, le crimson lui rappelait la difficulté évidente que representait la recherche d’un être humain dans ce monde, surtout sans indice fiable. Cependant, la manière dont-il lui supposait de rien faire l’agaçait grandement et après un long soupire, elle lui présenta finalement sa manière de voir les choses. « Je peux pas ne rien faire, bien sûr que je vais la chercher. Tous les jours même, jusqu’à ce que je la retrouve. Je rattraperais mes erreurs. » Le chemin de la rédemption était encore long, la jeune femme le savait parfaitement et même si elle devait y laisser la vie, elle n’hésitera pas une seule seconde à venir en aide à sa chère mère. La famille avait beaucoup de valeur chez les Mortensen et après avoir enterré son père, puis son frère, elle comptait bien faire de son mieux pour épargner les dernières gouttes de son sang.
Des recherches, elle allait en faire, avec ou sans Wyatt et cela commençait dès maintenant. Avant de foncer tête baissée dans la nature, la chasseuse comptait bien se poser un instant pour réfléchir aux différentes options qui s’offraient à elle et surtout pour établir des zones à explorer dans les prochains jours. L’esprit déjà bien engagé sur le sujet, elle ne put s’empêcher de penser aux événements récents qui s’étaient déroulés à la carrière et ainsi de trouver des coupables parfaits. « Je suis certaine que les Lazares sont mêlés à tout ça. » Tout comme avec les Jackals, Erin venait de trouver un bouc émissaire parfait, sauf que cette fois, elle se promettait de faire les choses plus proprement qu’à l’époque et ainsi s’empêcher de devenir un monstre sanguinaire.
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Sujet: Re: resonances + wyatt Jeu 25 Juil - 9:15
+ Inspiration. Cinq mots proprement détachés dans l’atmosphère, percutants : « - Yeah ?! You. Shit. Me. Not. » Le ras le bol sonne sans doute un peu plus agressif que voulu, éructé dans sa barbe. Il n’est pas… en colère. Déçu. Submergé par une lassitude qui le ferait bien tomber à genoux en demandant pourquoi, s’il n’avait pas pour principe de se mettre à genoux que dans une circonstance précise. L’homme baisse les yeux sur la tête de bourrique. Ses yeux lui brûlent, chargés d’une tristesse indicible, qui lui fait des pattes d’oies au coin des yeux, rigoles pour des larmes qui vont être versées, un jour ou l’autre. « - Descend de tes chevaux, babydoll. Tout ceux qu’on aime meurent. » Sa voix vibre un instant, au diapason d’un ténor un peu plus grave, rocailleux (démuni) que d’habitude – il avait perdu sa mère, son père, il était un orphelin. Définitif. Il y en avait eu des insomnies d’orphelinat, à mordre son oreiller de culpabilité. « - C’est le cas pour tout le monde. Le seul foutu moyen de les protéger et d’accepter de les voir mourir devant nos yeux et de les rendre heureux tant qu’on peut. Être absent n’a jamais sauvé personne. » Le poids saillant entre ses côtes, là où il porte les années perdues, à crever en silence le deuil de son amant. De son père. De sa mère. Ils ont pris les visages des saints de ses médaillons à force.
Wyatt roule un peu des yeux, et passe ses doigts à la commissures de ses lèvres (sèches), cherchant les mots, le poids de son corps campé sur une jambe. « - Je t’aime bien Erin. Alors je vais être franc. Ce ne sont pas les Lazares qui lui ont fait quitter le camp, le camp sûr à ta mère. Les Lazares ne l’ont pas enlevé ne pleine nuit dans son lit sous ma supervision. Et ce n’était plus comme avant – avant, à part quelques accidents de voiture, on n’avait à se méfier que du trafic d’êtres humains et des vans blancs. Maintenant – il y a des cadavres dans chaque buisson, et des tueurs eh bien… où qu’on pose le regard. « - Beaucoup de choses ont pu lui arriver. Peut-être qu’elle te cherche juste. Son cœur bat un peu trop vite, tandis que Wyatt rive son regard au sien – si seulement il parvenait à la convaincre de juste ne pas être stupide. De rester en place. De laisser l’étrange oncle que son père avait introduit auprès de la famille jouer son rôle. Jouer à la famille. Jouer à prendre soin l’un de l’autre. « -Bien sûr qu’on va la chercher. On va la retrouver. Jésus, je suis flic, c’est ce que je fais. Mais ne me laisse pas sur la touche et … » Il s’humecte la lèvre, détournant son regard vers le ciel, - réfléchis avant d’agir ne suffit pas, elle croit savoir. Comme elle a cru avoir réfléchi. Ne meurs pas. Ne me laisse pas. Ne sois pas stupide – mourir ne fera que tuer ta mère.
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Erin Mortensen
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Sujet: Re: resonances + wyatt Jeu 22 Aoû - 14:02
+ Accablée par la culpabilité, Erin fixait sans mot dire le sol poussiéreux de la carrière, acceptant ainsi les blâmes du plus âgé. Incapable de le contredire, elle se contentait simplement d’écouter en hochant la tête, consciente que sa responsabilité dans cette affaire était totale. Peu importe qui aurait pu s’attaquer à sa pauvre mère, l'élément déclencheur de ce drame restait son départ, sa lâcheté et sa connerie. Wyatt ne l’épargnait pas, bien décidé à lui faire comprendre ses erreurs une bonne fois pour toute. Heureusement pour lui, la gamine se montrait assez mature pour acquiescer d’un mouvement de tête, déjà dévasté par la nouvelle. « Je sais que j’ai fauté. » Son regard clair se plongea naturellement dans celui du crimson, attestant ainsi de sa sincérité et surtout de son désespoir face à ce qu’elle venait d’apprendre. « C’est ma faute, et je le sais très bien. » Loin d’être une gamine écervelée, Erin faisait non seulement preuve de maturité, mais aussi de contrôle. En effet, même si la nouvelle lui brisait le coeur, elle retenait ses larmes et sa colère pour plus tard, afin de terminer cette conversation avec toute sa raison.
Même si les chances de retrouver Aileen Mortensen en vie se faisait chaque jour de plus en plus maigres, la quarrie se refusait tout bonnement de l’enterrer sans la chercher. Tout comme Wyatt le prétendait, ils allaient lancer des recherches sérieuses à son égard, afin de de la ramener à la maison dans les plus brefs délais. Dans le cas où ils ne la retrouveraient pas, la jeune femme espérait au moins en apprendre un peu plus sur cette disparition soudaine, au moins pour faire face une bonne fois pour toute aux conséquences de ses actes. Si elle devait endosser la mort de sa mère, elle le fera sans aucun doute, tout comme celles de son frère et de son père. En attendant, la blonde acceptait de faire plus ou moins équipe avec le plus âgé, consciente qu’elle lui devait au moins ça, histoire de l’aider à accepter la perte ‘une amie proche. « En équipe. » Comme pour souligner ses paroles, Erin tapota le bras de l’homme, avant de finalement reculer pour de bon.
Maintenant que la conversation était plus ou moins close, la blonde décida qu’il était temps de se retirer un peu, histoire de faire un peu le point avec elle-même. « J’ai un truc à faire, mais si tu veux on peut se retrouver la cascade demain... » Un lieu de rendez-vous simple qui leur permetterait de se séparer les zones à ratisser, afin de mettre toutes les chances de leur côté. Avant de partir, la chasseuse s’arrêta un instant, portant ainsi un dernier regard à son allié. « Ne disparais pas non plus. » Perdre Wyatt serait un comble dans cette histoire, surtout si c’était pour retrouver sa mère, l’égarée partie à la recherche de son idiote de fille.
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Sujet: Re: resonances + wyatt
resonances + wyatt
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