Voilà plusieurs semaines que Kyle avait retrouvé Andy. Andy, vestige du passé, un passé qu’il pensait révolu, oublié, lointain. Et pourtant, après tout ce temps, après toute la merde qu’ils avaient traversée, ils s’étaient retrouvés. Depuis, ils passaient pas mal de temps ensemble, histoire de rattraper toutes ces années perdues et de simplement passer de bons moments ensemble. Il fallait bien se changer les idées, se détendre après une rude journée. Kyle sortait moins depuis qu’il travaillait comme gardien de la paix au sein d’Olympia, mais il lui arrivait tout de même de se rendre à l’extérieur, notamment quand des expéditions étaient organisées ou autres. Et puis, il ne voulait pas se ramollir ou perdre la main. Il devait continuer à s’entraîner, travailler ses réflexes autant contre les morts que les vivants. Les vivants étaient souvent bien pires, d’ailleurs. Car eux, agissaient en toute connaissance de cause. Et même si la plupart ne cherchaient sans doute qu’à survivre, il y avait aussi ceux qui voulaient juste faire du mal aux autres, qui se complaisaient dans la souffrance d’autrui. Eux, c’était les plus dangereux, les plus vicieux et ceux que Kyle détestait le plus. Et c’était justement sur quelqu’un comme ça qu’il était tombé en quittant l’enceinte d’Olympia. Il avait juste prévu de faire un petit tour du périmètre pour vérifier que tout allait bien et éventuellement tuer quelques rôdeurs sur son passage, tout en regardant s’il n’y avait rien d’utile dans les parages. Juste ça. Et il s’était fait attaquer par un mec qu’il n’avait jamais vu par ici. Un membre d’un autre clan ou un solitaire ? Peu importe. Il semblait en avoir après les affaires de Kyle et l’avait attaqué sans chercher à engager le dialogue. Kyle s’était défendu, mais le bougre était fort. Sérieux, c’était quoi, ce colosse ? Il avait bien tenté de raisonner avec lui les premières secondes avant de se rendre compte que ça ne servait à rien.
Ils commencèrent donc à se battre et même si Kyle avait une arme à feu, il refusait de s’en servir contre un humain. La vie humaine était bien trop précieuse, merde ! Même celle de cet enfoiré. Il se prit des coups, il en rendit autant jusqu’à ce que le type lui frappe la tête contre le sol. Kyle vit des étoiles devant les yeux. Il était sonné, mais il ne semblait pas saigner. Le type en profita pour le traîner un peu plus loin, sans doute dans le but de l’attacher quelque part ou il ne savait quoi. Mais un rôdeur l’interrompit. Le type lui tira une balle en pleine tête et ce fut là que Kyle réalisa qu’il lui avait pris son arme tout à l’heure. Merde ! Il se tourna ensuite vers Kyle et pointa l’arme dans sa direction. Le jeune homme leva les mains et tenta de le calmer, de le raisonner, mais rien n’y fit. Alors, dans un geste un peu désespéré, il se mit à crier comme s’il y avait quelqu’un ou quelque chose derrière le mec. Et cet idiot marcha. Il se retourna et cela suffit à Kyle pour se relever et le désarmer avant de le clouer au sol. Sauf que le rôdeur de tout à l’heure devait avoir des copains car, soudain, un groupe d’au moins une dizaine d’entre eux se dirigea vers les deux hommes. L’assaillant de Kyle décida simplement de prendre la poudre d’escampette dans l’autre direction. Kyle jura tandis que les rôdeurs se rapprochaient. En plus, ils se trouvaient un peu entre Olympia et lui. Il prit une profonde inspiration et tenta de les contourner, mais ils étaient déjà trop proches. Il commença alors à se frayer un chemin, abattant ceux qui menaçaient de l’attaquer directement.
A bout de souffle, épuisé et couvert de boyaux et autres joyeusetés, Kyle arriva devant Olympia il ne savait combien de temps plus tard. Il avait bien cru qu’il y resterait cette fois. Il ne savait pas comment il avait fait pour s’en sortir. L’adrénaline, sans doute. Toujours était-il qu’il était à bout. Il commença par aller se laver, puis inspecta ses blessures avant de se changer. Il avait mal au crâne et aurait sans doute une belle bosse, sans parler des ecchymoses sur son visage et presque tout son corps. Mais rien de sérieux, finalement. Il soupira, se disant qu’il devrait peut-être quand même passer à l’infirmerie avant de renoncer à cette idée. Il n’avait pas envie de voir de médecin. Il voulait voir Andy. Lorsqu’il s’était retrouvé parmi ces rôdeurs, il avait un peu vu sa vie défiler devant ses yeux. Et il n’avait pu s’empêcher de penser au blondinet, de se dire qu’il aurait dû lui confier ce qu’il avait sur le cœur. Depuis sans doute le jour où ils s’étaient retrouvés. Il tenait à Andy, bien plus qu’il ne l’avait admis au départ. La vie était bien trop courte pour hésiter trop longtemps. Alors, il se rendit chez Andy avec sa sale tête qui montrait clairement qu’il s’était battu. « Andy ! Ouvre ! C’est moi ! » Pourvu qu’il soit là, dans son sous-sol. Il n’eut pas à attendre très longtemps avant de voir la tête blonde qu’il connaissait si bien maintenant. Un sourire se dessina sur ses lèvres alors qu’il forçait presque le passage pour entrer. « Faut que je te parle. » Il ne lui laissa pas le temps de réagir et le prit dans ses bras sans prévenir. Allait-il vraiment lui avouer qu’il éprouvait plus que de l’amitié pour Andy ? Son cœur d’affola à cette pensée. Mais merde ! La vie était trop courte pour se poser cinquante mille questions !
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Sujet: Re: Life is short ft. Andy Ven 6 Sep - 11:55
Life is short ft. Andy
Bordel. T’es crevé. T’as des courbatures à des endroits où tu ne pensais pas pouvoir en avoir. Pourtant, c’est pas la première fois que t’aide Adam à Olympia. C’est pas la première fois que tu te lances dans les constructions, dans les gros travaux à ses côtés. Mais c’est la première fois que tu te donnes autant, que t’essaies de te prouver quelque chose. Ta petite peur d’être inutile, putain de boulet, s’est transformée en une phobie en quelques mois à peine et tu fais tout pour te bouger, pour te prouver à toi-même que t’en es capable. T’en peux plus de te dire que tu sers à rien, que t’es là que pour draguer le peu de mecs intéressés encore vivants, que ta vie se résume à ta weed, parfois un mec dans ton pieu, et ta guitare. T’es pas sûr de valoir mieux que ça mais t’as envie d’essayer, t’as envie d’y croire. Parce que quand tu lâcheras l’affaire, quand tu baisseras les bras, ça voudra dire que t’as rien à foutre là, que t’aurais pas mérité de survivre aussi longtemps.
Si t’es encore là, c’est grâce à ta lâcheté. C’est parce que t’es pas capable de sortir et d’aller protéger les autres. C’est parce que tu restes tranquillement dans l’enceinte d’Olympia comme un bon à rien, à consommer une nourriture que tu ne mérites pas. T’es pas encore prêt à accepter tout ça. Et tu sais que tu serais pas capable de vivre avec une acceptation pareille. Alors tu te bouges, tu te débats. Tout pour ne pas avoir à en finir une bonne fois pour toute et ne plus tirer les tiens vers le bas.
Tout ça, ça commence par aider Adam, aider les cultivateurs. La seconde chose, tu la fais depuis pas mal de temps mais elle ne t’aide pas, elle ne parvient pas à te filer ce sentiment que tu recherches. Alors t’aides Adam, de plus en plus souvent, de plus en plus fort ; jusqu’à en finir dans ton pieu, la tronche la première dans ton matelas maintenant défoncé, à grogner de douleur. Putain de courbatures de merde. Putain de douleur lancinante quand tu décides de bouger. C’est pas malin tout ça, parce que quand t’es dans cet état, t’as bien du mal à te rendre utile. Putain de cercle vicieux.
« Andy ! Ouvre ! C’est moi ! » T’entends la voix de Kyle dans le silence et tu arques un sourcil. Il t’a pas prévenu qu’il passerait te voir. C’est bien ta veine, toi et tes courbatures. Parce que quand tu te lèves pour monter les escaliers qui mènent jusqu’à la porte de la barraque, tu jures sans interruption jusqu’à pousser enfin la poignée. Oh douleur. Oh grosse douleur. Et quand t’ouvres la porte, quand tu tombes nez à nez avec Kyle dans un état lamentable, t’en oublies totalement que tu souffres le martyr - un jour, tu vas écrire un bouquin sur comment exagérer les choses comme la drama queen que tu es. « Faut que je te parle. » Euh ouais. Clairement. Parce que tu vois sa belle tronche toute sale, les cheveux en bataille, l’adrénaline encore dans son regard et tu veux une explication. « Tu vas bien ? » que tu lâches, paniqué. Ya ton coeur qui s’accélère, flippé à l’idée qu’un truc se soit passé, que Kyle soit venu lui dire adieu parce qu’il s’est fait mordre ou un truc du genre. Tu commences à flipper, paranoïa qui grandit. Et quand il te prend dans ses bras, tu le serres contre toi sans tarder, plus réflexe qu’envie au début. « Keskispasse ? » Tu sépares même plus les mots, paniqué.
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Sujet: Re: Life is short ft. Andy Sam 28 Sep - 5:39
Life is short ft. Andy
C’était étrange comment certains événements pouvaient changer toute une vision qu’on avait du monde. En l’occurrence, cet incident avait eu l’effet d’un petit électrochoc sur Kyle. Il n’aurait jamais cru que ça arriverait un jour et pourtant… Il avait cru qu’il y resterait et il n’avait pas pu s’empêcher de penser à tout un tas de choses, d’avoir des regrets quant à d’autres choses qu’il n’avait pas faites. Comme avouer ses sentiments à Andy. Il y avait pourtant songé bien trop souvent récemment, mais il n’était jamais facile d’admettre un truc pareil. Il y avait toujours cette peur débile de gâcher l’amitié qu’il y avait entre eux et de perdre la personne à laquelle il tenait le plus, actuellement. En-dehors de sa sœur, évidemment. Car il était toujours convaincu qu’elle était en vie, quelque part. Il continuerait à y croire jusqu’à preuve du contraire. Mais là, il n’était pas question d’elle. Il ne voulait plus hésiter, la vie était bien trop courte pour ça, surtout par les temps qui couraient. Ça pouvait s’arrêter d’une seconde à l’autre et la survie était souvent juste une question de chance. Alors le voilà, devant chez Andy. Était-ce vraiment une bonne idée ? Il n’en savait rien et, honnêtement, il n’en avait plus grand-chose à faire. Si son ami le repoussait, eh bien, au moins, il serait fixé. Il fut soulagé lorsque le blondinet lui ouvrit, même si ce dernier avait l’air inquiet. C’était sans doute normal, vu l’état de Kyle et l’agitation dont il faisait preuve. Sans parler de ce câlin qu’il lui fit d’emblée.
Il ignorait combien de temps il était resté là, serrant Andy contre lui, mais il finit par se détacher de lui, se rendant compte qu’il avait dû bien le faire flipper. « Désolé. Je me suis emporté… » Il esquissa un petit sourire un peu gêné et se passa une main dans la nuque. Il avait été si sûr de lui en venant…et à présent, il ne savait pas vraiment quoi dire ni par quoi commencer. Il ne pouvait pas simplement lui balancer ses sentiments à la tronche comme ça. « J’ai passé une très mauvaise journée… et je suppose que c’est un euphémisme. » Il lâcha un petit rire sans joie. Autant commencer par là. Ça lui permettrait d’arriver progressivement à ce qu’il voulait vraiment dire à son ami. « J’étais dehors…je me suis fait attaquer par un enfoiré et je suppose que ça a attiré des rôdeurs par dizaines. L’enfoiré s’est enfui et je me suis retrouvé pris au piège. » Il poussa un énorme soupir et alla s’asseoir sur le canapé d’Andy. Il se sentait soudain extrêmement fébrile. Le contrecoup, l’adrénaline qui retombait. « J’ai cru que j’allais y rester. Je me suis battu avec tout ce que j’avais. Je ne sais toujours pas comment j’ai fait pour m’en sortir. » Il se prit le visage entre les mains. C’était sans doute l’un des moments les plus effrayants de sa vie, à quelques exceptions près. « Et du coup…j’ai pris conscience de certaines choses. Des choses que je ne veux plus repousser. » Il releva les yeux vers son ami et prit une profonde inspiration. « La vie est trop courte pour se prendre la tête, tu ne crois pas ? » Pourtant, il se prenait bien la tête depuis tout à l’heure. Et peut-être depuis plus longtemps déjà, même s’il avait toujours tout fait pour enfuir ses sentiments au fond de lui et les ignorer.
Son cœur battait la chamade, il ne s’était pas senti aussi stressé depuis un sacré bail. C’était ridicule. C’était Andy, merde ! Andy ! Il décida finalement de n’écouter que son cœur et son envie du moment. Un geste valait souvent plus que toutes les paroles du monde, non ? Ou un truc comme ça… Alors, il se rapprocha du blond et l’embrassa, tout simplement. Un petit bisou chaste au départ qui se transforma bien vite en vrai baiser qu’il espérait ne resterait pas sans réponse. Son cœur battait toujours à tout rompre et il sentit une certaine chaleur au niveau de son bas-ventre. Il ne se souvenait même plus de la dernière fois où il avait ressenti ça. Il avait été bien trop occupé à survivre pour penser à ce genre de choses. Il mit fin au baiser au bout de quelques secondes et plongea son regard dans celui d’Andy. « Je tiens beaucoup à toi, Andy. Je l’ai vraiment réalisé tout à l’heure… quand j’ai cru mourir, l’un de mes plus grands regrets était de…ne pas t’avoir embrassé. De ne pas t’avoir dit ce que je ressentais. » C’était gênant et il se faisait violence pour ne pas détourner le regard. Il avait souvent l’air si sûr de lui, mais là, il n’était plus sûr de rien du tout. Il adressa un petit sourire à Andy. « Si tu me sors la phrase typique comme quoi tu veux juste rester amis… je ne le prendrai pas mal. Promis. » Il tenait bien trop à Andy pour le perdre, même dans l’éventualité de ne jamais pouvoir être avec lui comme il en avait envie en ce moment.
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Sujet: Re: Life is short ft. Andy Dim 29 Sep - 21:27
Life is short ft. Andy
Il finit par se détacher de toi, par s’éloigner un peu et ton regard scrute son visage à la recherche d’un indice, de quelque chose qui pourrait expliquer son attitude pour le moins… bizarre. T’as jamais vu Kyle comme ça, jamais. T’as pour habitude de le voir souriant, souffle d’air frais dans ta vie, dose de bonne humeur et de confiance en toi qu’il te donne sans même chercher à le faire. T’as l’habitude de le comparer à ta lumière à la fin du tunnel, à ce truc promis, à cet espoir, à ce que l’on cherche à atteindre sans jamais y parvenir mais qui a le mérite d’être là pour nous avancer. C’est Kyle ça, pour toi. Celui qui sera toujours là, celui qui donnera un sens à ta vie, celui que t’auras jamais. Et ça te nique quand tu le vois comme ça. Ça te nique quand tu lis la peur dans ses yeux, quand tu la devines au beau milieu de cette adrénaline qui les éclaire encore. « Désolé. Je me suis emporté… » Petit sourire gêné et main sur sa nuque, il semble particulièrement mal à l’aise, ce qui ne t’aide absolument pas dans ton analyse de la situation. Néanmoins, tu fermes ta grande gueule pour lui laisser la place, l’occasion de parler, de te dire ce qu’il est venu te dire. T’as pas envie de le couper par inadvertance, bien loin de là. « J’ai passé une très mauvaise journée… et je suppose que c’est un euphémisme. » Vu son état, ouais. Tu supposes même pas - t’en es certain. « J’étais dehors…je me suis fait attaquer par un enfoiré et je suppose que ça a attiré des rôdeurs par dizaines. L’enfoiré s’est enfui et je me suis retrouvé pris au piège. »
T’as jamais senti ton ventre se serrer comme ça. T’as jamais senti ce sentiment de peur qui te prend aux tripes, qui nique tout sur son passage. Ça te filerait presque envie de vomir de sentir ton bide faire ça, manquer de se renverser par la peur qui te traverse tout entier, qui balance un frisson le long de ta colonne vertébrale. Il a été pris au piège là, dehors. Il a été à deux doigts de crever et t’en savais rien. Tu te plaignais de tes courbatures, sans doute, pendant que lui se battait pour rester envie. Putain. T’es obligé de te forcer à bouger, de te forcer à le suivre jusqu’à ton entre dans la cave, jusqu’à te planter devant lui, droit comme un piquet alors qu’il prend place sur le canapé.
« J’ai cru que j’allais y rester. Je me suis battu avec tout ce que j’avais. Je ne sais toujours pas comment j’ai fait pour m’en sortir. » Ya ton coeur qui bat à tout rompre. T’es même persuadé que t’as les larmes aux yeux, que t’es à deux doigts de fondre en larmes à l’idée de le perdre, à l’idée de découvrir qu’il est mort, à l’idée d’entendre la voix d’Adam devoir te l’annoncer parce qu’il l’aurait sans doute su avant toi.
T’imagines pas. T’imagines pas ta vie sans lui dedans.
« Et du coup…j’ai pris conscience de certaines choses. Des choses que je ne veux plus repousser. » Tu réagis en arquant un sourcil, pas trop certain de voir de quoi il parle. De toute manière, ta capacité de réflexion n’est pas élevée et elle l’est encore moins maintenant que t’as paniqué, maintenant que tu ne sais plus quoi penser et que tu flippes sur place alors qu’il est là, devant toi, bel et bien vivant. « La vie est trop courte pour se prendre la tête, tu ne crois pas ? » Tu hoches la tête sans réfléchir. C’est un peu l’histoire de ta vie, ça. T’as toujours agi sans réfléchir, à vivre au jour le jour sans te soucier du lendemain. C’est pour cela que t’es comme tu es. « Ben ouais. » Tu hausses les épaules sans trop savoir où il veut en venir avec tout ça.
Il se lève du canapé et quand tu le vois s’approcher peu à peu tu sens l’espoir naître dans ta poitrine. Tu te surprends à te demander si l’un de tes rêves les plus dingues ne seraient pas en train de se réaliser. Mais non. C’est pas possible. Tu peux pas croire en des trucs trop beaux pour être vrais. Sauf que ça l’est.
Ses lèvres se posent sur les tiennes et tu restes planté là, interdit, sans trop savoir quoi faire. Baiser chaste qu’il te donne au début et qui finit par se transformer en véritable baiser quand tu piges, quand tu te laisses entraîner sans trop réfléchir. Ton coeur bat la chamade, frappe dans ta poitrine et s’accélère au fur et à mesure des secondes qui passent. Kyle est en train de t’embrasser. Tu n’aurais jamais crû pouvoir te dire cela un jour, pouvoir le penser ne serait-ce qu’une petite seconde. Ça te semble impossible, totalement irréel. Tu viens glisser une main dans son cou pour l’attirer vers toi, main qui attrape son tee-shirt pour t’y accrocher comme à une véritable bouée de sauvetage, comme si t’allais te noyer, crever s’il venait à s’éloigner.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin et tu dois revenir à la réalité de la chose, aux implications, à tout ce que cela veut bien dire. Il se recule, son regard plongé dans le tiens et tu finis par le lâcher, par reprendre ton souffle. « Je tiens beaucoup à toi, Andy. Je l’ai vraiment réalisé tout à l’heure… quand j’ai cru mourir, l’un de mes plus grands regrets était de…ne pas t’avoir embrassé. De ne pas t’avoir dit ce que je ressentais. » Tu fermes les yeux quelques secondes, grimace au bord des lèvres. Tu devrais être heureux. Tu devrais te sentir tellement accompli à l’idée de voir tes sentiments retournés, à l’idée de pouvoir enfin être avec la seule personne qui ait jamais réussi à faire battre ton coeur comme ça.
Sauf que tu ne le mérites pas.
« Si tu me sors la phrase typique comme quoi tu veux juste rester amis… je ne le prendrai pas mal. Promis. » Un rire nerveux t’échappe quand tu ouvres à nouveau les yeux, quand tu secoues doucement ton visage de gauche à droite. « C’est pas ça. » que tu souffles. « Pourquoi… Ya… Ya tellement mieux que moi. » Tu marques une longue pause, yeux rivés sur le sol. « Ya tellement plus… digne. De toi. »
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Kyle Davis
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Sujet: Re: Life is short ft. Andy Jeu 3 Oct - 23:31
Life is short ft. Andy
Les événements de cette journée avaient clairement ouvert les yeux à Kyle. Il avait réalisé qu’il avait bien trop attendu, qu’il réfléchissait beaucoup trop dans certaines situations. Or, comme il l’avait dit, la vie était bien trop courte pour ça. Toutes ces années à se battre le lui avaient pourtant déjà appris. Mais il n’avait pas rencontré de personne avec qui il avait envie d’être, il n’avait même pas songé à ces choses-là jusqu’à maintenant. Il avait longtemps été trop occupé à survivre, à se déplacer d’un camp à l’autre, se retrouvant même seul, par moments. A présent, c’était différent. Il avait un vrai toit au-dessus de sa tête, il vivait dans une vraie communauté, une communauté sûre où, parfois, la vie paraissait presque paisible. Ce n’était qu’une illusion, il le savait…mais parfois, il aimait se laisser aller à croire en cette illusion. Il en avait besoin après toutes les épreuves qu’il avait traversées. Il lui arrivait même de se demander comment il avait fait pour ne pas craquer, pour ne pas s’effondrer, pour ne pas laisser ce monde le briser. La réponse était pourtant toute simple : l’espoir de retrouver sa sœur et maintenant…Andy. Kyle avait toujours eu cette capacité à positiver, à voir le bon côté des choses et, surtout, à ne jamais perdre espoir. C’était sans doute ce qui faisait la différence, aujourd’hui. Quoiqu’il en soit, il avait commencé par raconter à son ami ce qui s’était passé, presque surpris qu’il ne dise rien. Peut-être voulait-il juste le laisser finir avant d’intervenir. Ou alors, il était si choqué que les mots lui faisaient défaut. Peu importe. Kyle comptait bien aller au bout, il ne reculerait pas, ne se dégonflerait pas. Ses lèvres finirent par se poser sur celles d’Andy et il l’embrassa. Il l’embrassa comme il en avait toujours eu envie et rêvé. Il sentit son cœur battre la chamade lorsqu’il réalisa que le blond ne le repoussait pas, qu’il répondait même au baiser.
Il mit cependant fin à l’échange quelques instants après, enchaînant sur ce qu’il ressentait. Il était soulagé, content d’avoir enfin pu lui avouer ça. Vu le baiser, il s’attendait évidemment à une réaction similaire de la part d’Andy ou…de voir son sourire débile illuminer son visage. Au lieu de ça, le jeune homme avait l’air de ne pas savoir où se mettre, il ne le regardait même pas et fixait le sol. Kyle garda toutefois le silence, laissant le temps nécessaire à son ami de formuler ce qu’il avait sur le cœur. Il n’envisageait pas trop un râteau vu le baiser qu’ils avaient échangé, mais la réaction étrange d’Andy l’inquiéta. Il s’était sans doute attendu à tout, sauf à ça. Il lui demandait pourquoi ? Enchaînant sur le fait qu’il y avait mieux que lui, plus… digne de lui ? Kyle fronça les sourcils. Il n’était pas certain de saisir le sens de tout ça. Qu’est-ce qu’il racontait ? « Tu serais pas en train de te prendre la tête inutilement, là ? On avait pas dit que la vie était trop courte pour ça ? » Il posa ses mains sur les épaules de son interlocuteur, cherchant son regard des yeux. « Andy, regarde-moi. » Il lui en demandait peut-être beaucoup, mais il voulait qu’il puisse voir la sincérité dans son regard. « Ce sont des choses qui ne s’expliquent pas, tu sais. Y a mieux que toi ? Plus digne de moi ? Andy… je comprends même pas ce que tu veux dire par là. » Vraiment pas. Il ne se voyait pas comme Andy le voyait ou comme d’autres le voyaient sans doute. Comme un héros, limite comme l’homme parfait. Il faisait simplement ce qu’il estimait être juste, rien de plus.
Il prit doucement le menton du jeune homme entre ses doigts pour l’inciter à lever la tête. « J’ai pas envie de trouver quelqu’un d’autre. » Il lâcha son menton pour prendre l’une de ses mains et la poser contre son torse, à l’emplacement de son cœur qui battait encore la chamade. « C’est pour toi que mon cœur bat comme ça. Pour personne d’autre. Alors je t’interdis de dire des conneries pareilles. Laisse-moi donc juger de qui est digne et qui l’est pas. » Il lui adressa un doux sourire avant de déposer un petit baiser sur ses lèvres. « C’est toi que je veux. C’est avec toi que j’ai envie de faire un bout de chemin. » Il ne se rendait même pas compte de ce qu’il venait de dire, de comment ses mots pouvaient être interprétés. Mais au fond…c’était vrai, non ? C’était lui qu’il voulait. Dans tous les sens du terme.
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Sujet: Re: Life is short ft. Andy Dim 27 Oct - 16:55
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T’arrives pas à t’en remettre. T’arrives pas à te dire qu’il est là, devant toi, à t’avouer ce que tu avais attendu qu’il t’avoue toute ta vie - ou presque. Sauf que c’est toi qui bloque, c’est toi qui bat en retraite, c’est toi qui met fin à la chose avant même de pouvoir la tenter. Tu peux pas. Tu peux pas accepter un truc pareil alors que t’es pas digne, alors que t’es qu’un poids mort. T’as pas envie de lui claquer entre les doigts à un moment parce que tu sais pas te défendre. T’as pas envie qu’il subisse cette perte là s’il s’attache un peu trop. T’es pas digne. T’es pas bon. Il mérite bien mieux - quelqu’un qui survivra. « Tu serais pas en train de te prendre la tête inutilement, là ? On avait pas dit que la vie était trop courte pour ça ? » Ses mains se posent sur tes épaules après qu’il t’ait balancé tes propres mots à la figure, claque que tu te prends devant le fait qu’il ait totalement raison et qu’il soit parvenu à retourner tes propres mots contre toi. Fuck. « Andy, regarde-moi. » T’en chies. T’en chies pour relever ton regard du sol et pour le poser dans le tiens. T’en chies pour ne pas pleurer de honte pour te sentir comme ça, pour avoir cette envie de fuir alors que c’est ce que tu veux vraiment, ce que tu as toujours voulu. « Ce sont des choses qui ne s’expliquent pas, tu sais. Y a mieux que toi ? Plus digne de moi ? Andy… je comprends même pas ce que tu veux dire par là. »
Tu ne sais pas quoi répondre, pas quoi répliquer. T’es coincé dans ta propre tête qui te répète en boucle que t’as pas le droit. T’as pas le droit de connaître ce bonheur là. Peut-être qu’à force de te répéter que Kyle t’aimerait jamais, t’as fini par te persuader que ça ne pourrait pas être réel. Peut-être que te dire que tu n’étais pas digne de lui était le moyen de ne pas trop briser ton coeur en te disant que tu ne l’aurais jamais. Mais maintenant qu’il est là, maintenant qu’il est réel… T’es paumé. T’aurais jamais cru à cette éventualité. Tu l’aurais jamais vue venir. Bordel, mais t’es censé faire quoi ?
Kyle prend ton menton entre ses doigts pour lever ton visage, pour t’inciter à le regarder et tu déglutis péniblement. « J’ai pas envie de trouver quelqu’un d’autre. » Et c’est ton coeur qui bat encore un peu plus vite, encore un peu plus fort. Comment t’es censé pouvoir continuer de le repousser après ça ? Comment t’es censé pouvoir chercher à le fuir ? Il finit par prendre l’une de tes mains pour la poser sur son coeur pour que tu puisses en sentir les battements. Et tu blémis, gémissement d’impuissance au bord des lèvres parce que tu peux pas le nier, parce que tu pourrais pas avoir à lui faire du mal en lui refusant ce qu’il veut - même si c’est toi, même si tu le mérites pas. « C’est pour toi que mon cœur bat comme ça. Pour personne d’autre. Alors je t’interdis de dire des conneries pareilles. Laisse-moi donc juger de qui est digne et qui l’est pas. » T’as envie de chialer. C’est probablement ce qui est en train d’arriver. Ta vision devient floue et ouais, t’es en train de pleurer comme un gosse devant ce putain de rêve qui se réalise sans que tu n’y ais cru une seconde.
T’approches la main qui n’est pas sur son torse et tu viens pincer ton poignet. Ça tranche avec le ton de la scène, ça tranche avec tout, mais tout juste besoin de vérifier que tu rêves pas.
Et faut qu’il en rajoute, comme si t’allais pas déjà crever sur place. « C’est toi que je veux. C’est avec toi que j’ai envie de faire un bout de chemin. »
Tu crois bien que c’est le plus beau jour de ta vie.
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Sujet: Re: Life is short ft. Andy Sam 9 Nov - 19:30
Life is short ft. Andy
Kyle n’aurait jamais cru que sa déclaration aurait un tel effet sur Andy. Ils s’étaient connus, avant, mais ils ne s’étaient jamais vus en vrai et ils ignoraient sans doute encore tant de choses l’un de l’autre. Kyle le découvrait en direct. Il avait toujours su que le blondinet était sensible, mais il n’aurait jamais imaginé à ce point. Il n’aurait jamais imaginé qu’il se mettrait dans de tels états. Jamais. Qu’avait-il imaginé, au juste ? Qu’Andy se jetterait dans ses bras pour l’embrasser langoureusement et qu’il lui dirait que ses sentiments étaient réciproques ? C’était le scénario idéal. Hélas, les choses se passaient rarement de façon idéale, comme dans les films à l’eau de rose. Ah, Kyle. Il était et restait un éternel romantique dans ce genre de situations. Il ne savait pas quoi penser, mais il était certain d’une chose : il n’aimait pas du tout la façon dont Andy se rabaissait ni le fait qu’il pensait ne pas mériter le brun. C’était quoi, ça ? Dans sa tête, tout était très clair. Si on avait envie d’être avec quelqu’un, on n’avait qu’à l’être et ne pas se mettre soi-même des bâtons dans les roues. Surtout par les temps qui couraient, surtout après avoir réalisé à quel point la vie était courte et fragile. Elle pouvait s’éteindre à tout moment, telle une bougie sur laquelle on soufflait pour en éteindre la flamme. Cette flamme brûlait actuellement à l’intérieur de Kyle, une flamme vive, une flamme qui ne demandait qu’à être transmise à Andy. Il tenta de lui faire comprendre ce qu’il ressentait, de lui faire comprendre qu’il n’avait aucunement besoin de se punir de la sorte. Car oui, ça ressemblait bien à une punition, même s’il ignorait pourquoi Andy en ressentirait le besoin. Et cette question de mérite était ridicule. Voilà tout. Bien sûr, Kyle ne pouvait pas réellement comprendre le ressenti de son ami car il avait toujours eu confiance en lui, il avait toujours assumé ses décisions et ses actes.
Le silence du blond l’inquiétait toutefois. Il ne savait pas quoi faire, quoi dire de plus pour le convaincre, pour le rassurer. Néanmoins, lorsqu’il le vit commencer à pleurer en silence, il sentit son cœur se serrer. Ce qu’il détestait ça. Il détestait voir les gens pleurer et encore plus quand c’était quelqu’un à qui il tenait comme il tenait à Andy. Il se mordit la lèvre inférieure, puis attira simplement le jeune homme contre lui pour le prendre doucement dans ses bras. En silence. De toute façon, il n’y avait pas besoin de mots, là, tout de suite. Il resta simplement là, Andy dans les bras, les yeux fermés, humant son odeur. Son cœur avait recommencé à battre la chamade à cause de cette proximité. Il en était sûr. Il ressentait bel et bien quelque chose de fort pour son ami. S’il y avait bien une certitude au milieu de toute cette merde, c’était celle-ci. Il ignorait combien de temps ils étaient restés comme ça. Le temps semblait s’être arrêté. Mais finalement, Kyle mit fin à l’étreinte, reposant son regard sur Andy tout en essuyant délicatement ses larmes à l’aide de son pouce. « Je n’aime pas te voir pleurer. Je suis désolé si j’en suis responsable…je voulais juste te dire ce que je ressentais. » C’était bien Kyle, ça. S’excuser alors qu’il n’avait à priori aucune raison de le faire. « Je ne veux pas que ça change quoique ce soit entre nous. Même si tu ne veux pas de moi, ne crois pas que tu te débarrasseras de moi comme ça ! » Il tentait de plaisanter, mais au fond de lui, il était tout de même un peu perdu. Il avait le cœur lourd, il ne savait pas quoi dire de plus et il ignorait quelle tournure allaient prendre les choses.
Il regarda Andy droit dans les yeux avant de reprendre la parole. « Je vais te poser une question. Une seule. Et j’aimerais que tu y répondes sincèrement. » Il était très sérieux et ça se voyait. « Est-ce que tu veux être avec moi ? » La réponse était simple. C’était soit oui, soit non. Il avait besoin d’une réponse, quelle qu’elle soit.
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Andy Hepburn
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Sujet: Re: Life is short ft. Andy Dim 10 Nov - 17:31
Life is short ft. Andy
Tu t’écroules, faute de mieux, faute de savoir quoi dire, quoi faire. T’en as perdu ta langue, t’en as perdu la capacité de former des phrases alors que, pourtant, c’est là que se trouve ton super pouvoir. Andy, trop bavard, incapable de fermer sa gueule ne serait-ce qu’une petite seconde, incapable de ne pas donner son avis sur tout et n’importe quoi. Te voilà réduit au silence, ne trouvant pas les mots, ne les cherchant même pas.
Tu finis dans ses bras, quand il t’entoure pour t’amener contre lui, quand tu peux sentir son coeur s’emballer dans sa poitrine. Ça résonne dans tes oreilles, ce battement qui s’intensifie, ses coups qui se rapprochent au fur à mesure que lui se rapproche. T’essaies de te concentrer là dessus pour ne plus penser à autre chose, pour te convaincre. Il a des sentiments pour toi. Des vrais. Il ne fait pas que de le dire pour te faire plaisir, pas pour monter ton égo. Tu connais assez Kyle pour ne pas l’insulter en allant penser ces choses là. Les preuves sont là, dans son coeur - littéralement. « Je n’aime pas te voir pleurer. Je suis désolé si j’en suis responsable…je voulais juste te dire ce que je ressentais. » Tu lâches un grognement entre tes larmes. Le voilà qui s’excuse encore, comme le putain d’être exceptionnel qu’il est, capable de s’excuser pour tout le monde alors qu’il n’a absolument rien fait. Tu le mérites pas. Putain. Le monde ne le mérite pas. « Tais-toi. » que tu lâches après un long silence. « T’es responsable de rien. T’es la meilleure personne que j’connaisse. » tu préférerais crever plutôt qu’il se sente coupable d’un truc dont tu es le seul responsable. « Je ne veux pas que ça change quoique ce soit entre nous. Même si tu ne veux pas de moi, ne crois pas que tu te débarrasseras de moi comme ça ! » Ya un sourire, un rire qui s’échappe de tes lèvres. « J’ai pas prévu d’te laisser partir. »
Tu reprends un peu de ta contenance, recule de quelques pas pour quitter ses bras, pour te reprendre. T’as un peu honte -ya une première à tout- de réagir comme ça alors qu’il est en train de se passer quelque chose dont tu as toujours rêvé depuis des années. T’as honte de pourrir toi-même ce moment tellement attendu. « Je vais te poser une question. Une seule. Et j’aimerais que tu y répondes sincèrement. » Tu viens sécher tes larmes d’un revers de main puis hoche positivement la tête. « Est-ce que tu veux être avec moi ? » Ca sort tout seul, ça s’échappe de tes lèvres avant que t’es eu le temps de comprendre, de t’en rendre compte, te mesurer l'ampleur de tes propos. « Fuck yes. »
Tu rougis. Rapidement, vivement. Tu te transformes en une tomate qui aurait passé un sacré bout de temps au soleil. Gêné, tu passes une main sur ta nuque en fixant le sol. « Enfin euh… Ouais. Ouais. Clairement. » Tu secoues doucement ton visage. « C’pas comme si j’avais attendu ce moment depuis des années. » Tu te parles plus à toi qu’à lui, pas trop conscient de tout balancer à voix haute, jusqu’à ce que ça tilte, jusqu’à ce que ton regard croise à nouveau le sien. « J’vais… J’vais arrêter de parler là, tout de suite. » Tu hoches la tête, venant mordre ta lèvre inférieure pour t’empêcher d’en ajouter d’avantage. Tu parles quand t’es nerveux. Et vu la vitesse à laquelle ton coeur bat, tu l’as jamais autant été.