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 à couteaux tirés

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Adam Redfield
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MessageSujet: à couteaux tirés   à couteaux tirés EmptySam 2 Fév - 22:21

Ryan Adam
« à couteaux tirés »

fin janvier + Adam n’est pas vraiment fier de la décision qui a été prise d’un commun accord avec Elsie, mais ce n’est pas pour autant que cela l’empêche de dormir la nuit. Ni qu’il culpabilise du sort qui a été réservé à Amalia par la suite, et dont il n’a aucune connaissance (il lui apparaît d’ailleurs bien clairement qu’il vaut mieux pour lui qu’il n’en sache rien, car l’inverse signifierait probablement une rencontre pour laquelle il n’a absolument aucun désir). De toute manière, l’ancienne chef de zone est sûrement capable de tirer son épingle du jeu toute seule, contrairement à eux. Est-ce qu’elle le comprend en revanche ? Il l’ignore, il sait étalement que se contenter de prétendre qu’ils « n’avaient pas le choix » ne constitue pas en soi une excuse suffisante.
Quand bien même, ils l’ont quand même fait, et l’olympien sait sans l’ombre d’un doute qu’il le referait de la même manière si on lui donnait le choix de revenir en arrière et décider autrement.
Et puis, récemment, il y a eu autre chose pour pousser Ortiz loin de ses pensées et définitivement cesser de se pencher sur ces événements du début du mois. Des nouvelles autrement plus sombres, venues du ranch comme pour leur rappeler qu’il vaudrait mieux qu’ils n’oublient pas trop que le destin les attends toujours à un coude du chemin pour leur balancer quelques mauvaises surprises.

On a enfin un début de réponse quant au sort qui attend les survivants infectés par le virus Lazarus.

Adam a eu l’impression de se prendre une douche froide, une mandale en pleine gueule ou quelque chose dans le genre. On dit toujours que l’ignorance est pire que tout mais, dans le cas présent et vu ce qui attend au bout du compte, l’olympien est raisonnablement convaincu qu’il aurait préféré n’en rien savoir.
Ce qui est sûr en tout cas, c’est que l’ignorance aurait pu le garder dans les rails de sa bonne résolution consistant à se tenir un peu à l’égard de l’Angélus.
Il ne sait pas trop comment vivre avec cette nouvelle, cette idée de ce qu’il pourrait bien devenir si l’antiviral cesse un jour son efficacité. Il ne sait pas davantage comment réagir face à la manière dont certaines personnes le regardent désormais – lui et les autres, il n’est pas le seul dans cette situation, mais cela ne le rassure pas pour autant. Parfois, afficher cette prétention de bonne humeur et de nonchalance face à ses camarades lui devient trop difficile et l’amertume perce à travers le jeu, le cynisme aussi alors, dans ces moments-là, il retombe dans ces travers lorsqu’il se retrouve tranquille dans sa piaule au soir. L’appréhension est repartie comme elle est venue après la première fois depuis plus d’un mois : l’angoisse du bad trip ne s’étant pas concrétisée, il a repris de plus belle après ça. Il se demande s’il est le seul à se laisser autant bouffer par cette connerie, ou si les autres sont juste tout aussi bons comédiens que lui. Ryan pourrait peut-être apporter une réponse à cette question, mais son colocataire est souvent en vadrouille ces derniers temps alors entre ça et la fâcheuse tendance d’Adam à s’isoler pour ses petites affaires, l’occasion ne s’est pas vraiment présentée.

Ce soir, des bruits dans la cuisine quand il passe le seuil de la porte lui indiquent que Ryan est enfin revenu après plusieurs jours d’absence et il sent un tout petit peu de tension s’enlever de ses épaules : chaque sortie hors les murs étant une nouvelle occasion pour ne pas revenir, une partie de lui est soulagée de savoir son ami toujours vivant après avoir disparu il ne sait trop où. Ce n’est pas quelque chose qu’il lui dira, parce que ce n’est pas quelque chose qui se discute, mais cela améliore quelque peu son humeur.
« Salut », il lâche très sobrement tout en s’incrustant dans la cuisine à la recherche d’un morceau à manger. Il pourrait lui demander ce que diable est-il allé foutre tout ce temps sans lui en toucher mot, mais satisfaire son estomac lui apparaît être la priorité numéro une dans sa to do list. Pourtant, à peine se détourne-t-il de l’autre olympien qu’il sent quelque chose peser sur ses épaules. Un regard vissé dans son dos et le silence indiquant que Ryan a cessé toute occupation depuis qu’Adam est là. Quelques secondes passent, longues et lourdes, et puis il interrompt à son tour ses gestes pour se retourner et faire face au revenant. Ses sourcils se froncent devant l’expression de son vis-à-vis, et c’est à cet instant seulement qu’il commence à comprendre que quelque chose cloche.
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Ryan Havener
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MessageSujet: Re: à couteaux tirés   à couteaux tirés EmptySam 9 Fév - 21:25


Adam Redfield Ryan Havener
« à couteaux tirés »

Il n’était pas été difficile pour Ryan de se renseigner sur les balances olympiennes qui avaient vendu Amalia. Il avait suffi d’aller voir quelques gardes en manque de clopes, un petit ravitaillement et les langues se déliaient. De toute façon, ce n’est pas comme si la chose devait désormais rester très secrète, pour ceux qui étaient au courant. En revanche, ce qui le surprit, c’était les noms en question : Adam et Elsie. Son colocataire et sa… Ryan ne savait pas trop ce qu’elle était pour lui, si ce n’est qu’ils étaient tout le temps fourrés ensembles. C’était donc eux qui avaient scellé le sort de la mexicaine. Ce qui le surprit le plus, c’est qu’il ne s’était pas rendu compte de l’implication de son colocataire. Il avait déjà vu Adam un peu défoncé, et il savait que la drogue avait infiltré la ville, mais il ne savait qu’il était le point de contact de la désormais ex-Carrière. Forcément, il était énervé, car il se disait qu’une d’une manière ou d’une autre, il aurait pu éviter cette situation tout comme ses conséquences. Dissuader Adam de continuer, donner une autre tête que celle d’Amalia dans l’autre cas. Bref, désamorcer cette situation explosive. Il erra à la Carrière et y passa la nuit. Il avait besoin d’être seul après avoir retrouvé Amalia lors d’un échange houleux dans les Fulton Plains. La Carrière n’était pas exactement l’endroit le plus calme du monde, mais au moins il était loin d’Olympia et personne ne lui posa de questions. Il rentra le lendemain matin avant le déjeuner chez lui. Il prit une douche dans le logis désert, et décida de se faire quelque chose de chaud à manger après ses quelques jours nomades. Adam rentra trente minutes plus tard, lorsqu’il avait fini de déjeuner et nettoyait ses couverts et son plat. Son colocataire le salua et Ryan ne répondit rien, cherchant les mots pour ne simplement pas déverser sa rage sur son ami. Ce dernier passe près de lui pour se sustenter et Ryan finit par poser l’assiette lavée et rester là, mains appuyées sur l’évier, à foudroyer du regard le dos d’Adam. L’homme finit par sentir la tension qui traîne dans l’air et se retourne vers Ryan, silencieux mais attendant une explication. « Pourquoi t’as décidé de nous mettre en danger comme ça ? » Son ton est calme même si les mains agrippées au rebord de l’évier suggère son agacement et sa retenue. L’expression d’Adam ne change pas face à l’annonce de cette phrase énigmatique. « De la drogue Adam ? Vraiment ? Tu t’es jamais dit que cela allait finir par nous retomber dessus, par ME retomber dessus par ricochet ? » Le sort d’Amalia était un volet plus personnel de l’histoire, que Ryan taisait pour l’instant. L’ex-jackal, qui a toujours été dans une position plus ou moins précaire dans la ville, voulait savoir ce que son colocataire avait déjà répondre sur ce trafic qui les mettait en péril.
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MessageSujet: Re: à couteaux tirés   à couteaux tirés EmptyDim 10 Fév - 22:23

Ryan Adam
« à couteaux tirés »

D’abord, il y a un petit duel de regards silencieux entre les deux hommes. Cela dure bien quelques secondes, longues et lourdes. En fait, c’est peut-être même plus bref que ça mais Adam a l’impression qu’une éternité passe parce qu’il est dans cette phase assez désagréable où il comprend bien qu’il y a un problème mais ignore parfaitement ce dont il s’agit. Il s’apprête même à ouvrir la bouche pour poser la question de son propre chef, mais finalement Ryan lui coupe l’herbe sous le pied.
Et le voilà qui se retrouve encore plus paumé qu’auparavant.  
L’olympien opte encore une fois pour le mutisme, un sourcil haussé dénonçant son incompréhension, mais il n’a cette fois pas à attendre bien longtemps avant que son vis-à-vis ne finisse par cracher le morceau, de manière beaucoup plus claire cette fois-ci.
Et merde.

Bien sûr, il aurait été illusoire que d’espérer que son colocataire n’apprenne jamais rien de ses petits trafics mais, quand bien même, se voir mis à jour de la sorte le prend au dépourvu, il ne cherche pas à s’en cacher. Pas plus qu’il ne cherche à se cacher de la vérité de l’accusation, de nier son implication dans le trafic de drogue courant les rues d’Olympia depuis déjà quelques mois. A quoi bon, de toute manière ? Ryan ne balancerait pas le sujet sur le tapis sans être au préalable bien renseigné… Pour autant, la façon dont il a de présenter les faits suscite chez l’accusé un début d’agacement. « Ça ne te regarde pas, non ? L’impression d’être agressé rend la réplique sèche, plus que ce qu’il avait initialement prévu. A quel moment t’es concerné ? On t’a jamais impliqué là-dedans alors relax, pète un coup, tu risques rien. » Par expérience, il sait que perdre son calme face à quelqu’un qui ne l’est pas vraiment est tout sauf la meilleure manière d’agir mais il n’est pas vraiment dans ses bons jours en ce moment. Déjà de mauvaise humeur initialement, il n’a même pas essayé d’aborder la situation d’une manière un peu plus pacifique. C'est un tort, sûrement. Mais c'est trop tard pour faire marche arrière maintenant de toute façon. « Tu crois que je les ai pas envisagés, les risques ? Je suis pas si con quand même, merde ! Je sais très bien ce que je fais. » Presque. Le puff, ça a été une belle connerie, et ils ont failli le payer cher Elsie et lui. Il regrette cette partie-là, il le regrette sincèrement : quelqu’un est mort après tout.

Pourtant, il comprend parfaitement l’inquiétude de Ryan : c’est lui l’ancien chacal, le loup blanc d’Olympia. C’est lui qu’on risque de regarder de travers pour le moindre pas hors des sentiers battus, même cela commence à faire un bout de temps qu’ils sont tous les deux installés ici à présent. Les gens sont prompts à pointer du doigt, chercher un coupable à accuser et, avec l’overdose de Logan, c’est encore pire. Si les regards se tournent vers leur maison, on pensera à Ryan avant de penser à lui, même si Adam se dénonce. Il le sait très bien, tout ça. Mais ça l’énerve tout de même d’avoir l’impression que, concrètement, le seul problème que son interlocuteur semble avoir avec cette histoire de trafic d’Angélus est qu’il risque, lui, d’avoir des problèmes. Putain d'égoïsme à la con.
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Ryan Havener
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MessageSujet: Re: à couteaux tirés   à couteaux tirés EmptyMer 13 Fév - 22:01


Adam Redfield Ryan Havener
« à couteaux tirés »

Adam ne devait pas bien comprendre à quoi rimait le cirque de Ryan. Peut-être pensait-il que ce dernier était au courant de son business, qui durait depuis quelques temps déjà selon les informations de Ryan. Il aurait pu s’en douter, mais il avait toujours cru qu’Adam était le genre de mec tranquille qui ne veut pas faire de remous, pas le genre de gars à chercher la merde justement. Il faut croire qu’il avait eu une mauvaise appréciation de son colocataire. Il continuait à rester une main agrippée sur l’évier, l’autre formée en poing près de sa cuisse. Il n’allait pas se battre et en venir en main avec l’olympien, mais pourtant ça le démangeait. Parce que maintenant Amalia était à la rue, qu’elle devait vivre loin de son gosse, que d’une façon ou d’une autre, elle avait encore trouvé le moyen de se défouler sur lui et qu’il l’avait sûrement perdue. Adam n’aida pas sa cause en répondant d’un ton agressif, comme agacé par la colère de Ryan. « Comment ça, ça me regarde pas ? T’es sérieux ? Si des drogués en manque se pointent chez nous pour se réapprovisionner parce qu’ils ont appris que t’étais le dealos du coin, ça en fait MON problème aussi. » Olympia était suffisamment petit et fermé comme communauté pour que les ragots circulent et que bientôt, des regards désapprobateurs traînent sur Ryan et Adam, enfin surtout Ryan. Ce dernier était plus ou moins bien intégré à la ville désormais, on reconnaissait ses talents de raider, il avait toujours été là dans les moments difficiles traversés par le clan, certains membres historiques en venaient même à l’apprécier et lui pardonner son passé. Mais il n’était pas dupe et il savait qu’au premier doute, qu’au premier écart, il aurait encore tout à refaire. Il serait le premier regardé, le premier accusé. Les gens peuvent pardonner, mais ils n’oublient jamais, et l’ex-jackal savait qu’il serait toujours perçu comme le premier à abandonner en cas de crise majeure. Ca lui passait au-dessus, il n’avait pas besoin de leur reconnaissance, il avait Willa qui comptait pour lui, il profitait du confort et de la sécurité de la ville, ça lui suffisait. Et si Adam comptait également pour lui, il ne souhaitait certainement pas que ce dernier signe leur arrêt de mort. Pas après tout ce qu’il avait fait pour être accepté dans la ville. Il émit un faux soupir interloqué lorsque son interlocuteur évoqua l’absence de risques. « Encore une fois, arrête de te foutre de moi, pourquoi t’as balancé une chef de zone de la Carrière ? Si ton business était une affaire qui roule et que y’a pas de risques, que je dois péter un coup comme tu dis, t’aurais pas balancé ta fournisseuse dans la fosse aux lions. Tu sais qu’elle s’est faite exclure quand même ? Par le Roi en personne ? De là où je suis, ça me semble plutôt sérieux. » Il ne mentionna pas le nom d’Amalia directement, il avait peur qu’Adam pense son jugement biaisé s’il venait à comprendre le lien personnel qui l’unissait à la Carrière. Ses mains viennent se poser contre son torse, tentant de percer le mystère qui entoure l’attitude de son ami. « Qu’est-ce qui se passe au juste ici Adam ? Comment tu peux m’assurer que des Carrières envoyés mener l’enquête par Diggs vont pas débarquer ici et commencer à poser des questions ? » Ryan avait entendu la position très anti-drogues du dirigeant de la Carrière, et avec l’alliance entre les deux clans, l’enquête potentielle pouvait aller jusqu’à accuser les fautifs de nuire à cette alliance, de la saboter. Ryan était peut-être parano, mais pour avoir traîner dans le milieu avant l’Influenza, il savait comment ça marchait : une fois le coupable trouvé, il était accusé de tous les maux.

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MessageSujet: Re: à couteaux tirés   à couteaux tirés EmptyJeu 21 Fév - 19:59

Ryan Adam
« à couteaux tirés »

Ryan a l’air d’être sacrément bien renseigné et cela ne manque pas d’intriguer son interlocuteur. En fait… peut-être même encore plus renseigné que lui : l’exclusion d’Amalia n’était jusqu’à présent pas encore parvenue jusqu’à ses oreilles. A cette mention d’ailleurs, la surprise passe assez clairement sur son visage, lui épargnant d’avoir à répondre aux questions de l’autre olympien : non, il l’ignorait.  Néanmoins ce n’est pas tant la sentence qui l’étonne, que le fait qu’il l’apprenne de la bouche de Ryan. Il aurait bien une question à lui poser sur ce sujet, mais il lui apparaît assez clairement que l’interrogatoire ne fonctionne qu’à sens unique pour l’instant.
« J’ai jamais dit qu’il n’y avait pas de risque, il finit par répondre. J’ai juste dit que je les avais considérés. C’est elle qui a voulu introduire le puff ici, c’est elle qui nous a tous foutu dans la merde. » Et oui, Elsie et lui auraient pu refuser, et ils ne l’ont pas fait, et ils peuvent bien s’en mordre les doigts tout ce qu’ils veulent que ça ne leur ramènera pas Logan. « Elle savait autant que nous ce qu’elle avait à y perdre, elle est responsable de sa propre exclusion. » Lui aussi, pour la délation, mais est-ce qu’il regrette ?
Non.
Et si c’était à refaire, il choisirait encore de balancer sa tête.

L’idée que des fouineurs commencent à fourrer leur nez dans tous les recoins d’Olympia n’est certes pas des plus agréables, bien qu’Adam soit raisonnablement persuadé que Diggs n’a rien à fiche ici et que cette enquête ne devrait concerner que les olympiens.
Il accepte toutefois pouvoir se tromper là-dessus, admettant en lui-même qu’il n’y entend rien aux subtilités de l’alliance entre la ville et la carrière et que le scénario proposé par Ryan pourrait, de ce fait, tout à fait se réaliser demain. Forcément, ça ne le rend pas bien serein mais il ne serait pas arrivé jusque-là sans avoir réfléchi à ce genre d’éventualité, non ? « Parce que j’ai pris des mesures pour ça, il rétorque alors après avoir laissé planer quelques secondes de silence. Parce qu’on s’est assuré, Elsie et moi, d’avoir une certaine sécurité. » Il n’est pas sûr de pouvoir réellement penser au shérif Salazar en tant que protecteur de leur commerce, et à plus forte raison parce que c’est lui qui a exigé d’eux l’identité d’Amalia, mais il sait tout de même que l’homme leur a facilité la tâche sur bien des points en tenant à exercer un contrôle sur leur trafic et il ne voit pas pourquoi il les compromettrait maintenant alors qu’il a gardé le silence quand l’autre imbécile d’olympien est mort.
Et puis, il a un autre atout dans sa manche, un que même Elsie ignore, et dans lequel il place un peu plus de confiance quant à l’aide que cela pourrait leur apporter dans le cas d’une enquête. « Comment t’expliques qu’on se soit pas encore fait balancer sinon, hein ? On a réfléchi à toutes les conséquences possibles, et on s’est organisé en conséquence. Oh et rassure-toi, personne va venir ramener sa fraise ici, parce qu’on a aussi pensé à ça figure-toi. » Les mots frappent avec une certitude qui se veut inébranlable – elle ne l’est pas, bien évidemment, parce qu’on ne peut jamais vraiment être sûr de rien – et un agacement très palpable. « Ce qui s’est passé avec Amalia, c’était une putain d’erreur mais on avait tous notre part dedans. Et elle au moins, elle a une chance d’y survivre. » Parce qu’elle, elle n’est pas infectée de cette connerie de virus, n’a de ce fait pas une cible toute tracée dans le dos. Adam, ou sa camarade, n’auraient pas eu droit à la clémence d’une exclusion, non, plus maintenant qu’on sait ce qui les attend si on leur supprime le traitement
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MessageSujet: Re: à couteaux tirés   à couteaux tirés EmptyJeu 28 Fév - 23:49


Adam Redfield Ryan Havener
« à couteaux tirés »

Il voyait bien qu’Adam essayait de le baratiner, qu’il l’avait mis au pied du mur. Il commençait à connaître suffisamment bien son colocataire pour percevoir quand son agacement était surtout dû à la terrible sensation d’humiliation qui venait du fait d’avoir été démasqué. Il avait presque envie de sourire, se sentant assez puissant tout à coup dans cet échange, même si la chose ne lui faisait pas plaisir et qu’il aurait largement préféré avoir tort, et qu’Adam n’ait rien à voir avec cette malheureuse histoire. Lorsqu’il reprit la parole et évoqua le désir d’Amalia d’introduire sa came à Olympia, il ne put se retenir d’évoquer le fait qu’il connaissait déjà la brune. « Je sais ça Adam. Tu sais que c’est d’abord à moi qu’elle a proposé d’être le point de contact ? J’ai déjà bossé avec elle, je sais comment elle est. J’ai refusé car je savais aussi que cela allait partir en sucette, que cela n’avait aucun intérêt puisque ça ne nous rapporte même pas d’argent ! Que c’était trop dangereux à la fois pour moi comme pour toi. Et oh magie, j’ai eu raison. » Il s’était d’ailleurs vraiment mordu l’intérieur de la joue pour ne pas aller parader et jouer le mesquin lorsqu’il parvint à retrouver Amalia quelques jours plus tôt, mais devant Adam, il n’allait pas se gêner. « Amalia était une ancienne trafiquante, elle voulait retrouver cette vieille sensation d’adrénaline et d’illégalité, c’était idiot mais je peux le comprendre. Toi, qu’est-ce que t’avais à y gagner au juste ? Quelques défonces gratuites ? » Il avait du mal à comprendre, il vivait dans le confort à Olympia et ne manquait de rien, il avait l’anti-viral gratuitement ici aussi, il n’avait absolument aucune nécessité de vendre de la drogue et de se mettre en danger. Peut-être était-ce en rapport avec Elsie, il n’en savait trop rien. Ryan se tut lorsqu’Adam énonça qu’Amalia ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même, il lui avait déjà dit qu’elle allait s’en mordre les doigts tôt ou tard, et si Adam l’avait balancé, cela aurait pu être lui comme un autre. « Tu as peut-être raison, mais ce que je veux savoir, c’est pourquoi tu l’as balancée, t’aurais pas eu de raison de le faire si t’étais pas dans le merde, qu’est-ce qui s’est passé ? T’as été découvert ? » La dernière chose dont Ryan avait besoin, c’était qu’on se mette à l’interroger et qu’il ne sache pas quoi dire aux personnes d’Olympia ou de la Carrière qui viendrait lui parler de cela. Il souhaitait protéger Adam bien sûr, mais pour cela, il devait connaître le degré de gravité de la situation. Adam avait beau essayer de lui dire qu’ils avaient des sécurités avec sa Elsie chérie qui comme il l’avait prédit, était dans le coup aussi,  lui dire qu’ils s’étaient pas encore fait balancé et que c’était du coup un bon signe, Ryan manquait d’éléments concrets pour être vraiment rassuré, et il avait surtout l’impression que son propos était bien brumeux. « Excuse-moi de pas te croire sur parole quand en prenant le temps de me renseigner quelques heures, je découvre ton opération, c’est pas ce que j’appelle avoir des filets de sécurité importants. Et d’ailleurs, j’ai pas l’impression que y’ait beaucoup d’anciens junkies ici ou même des gens qui aient déjà pris de la drogue dans leur vie, je vois pas comment certains vont supporter les effets secondaires, et ça m’étonnerait pas si tu finis par en faire clamser quelques-uns avec ta merde, ça aussi tu y as pensé avec Elsie ? » Son ton était un peu ironique, se moquant un peu de son attitude je-sais-tout et j’ai-pensé-à-tout. Une overdose à Olympia, ça manquerait pas de faire jaser vu comme ils se la jouaient tous un peu angéliques et coincés du cul, et alors là bonne chance pour gérer ce merdier. Il finit par s’allumer une cigarette, espérant que ça le détende ou que ça rende les paroles inquiétantes de son colocataire plus supportables. Il arqua un sourcil lorsqu’Adam parla de chance pour Amalia. Déjà c’était faux, il avait encore un toit et elle devait désormais vivre à la belle étoile. De deux, qu’est-ce qu’il entend par là ? « Comment ça chance ? Tu préférerais être à la place d’Amalia peut-être ? » Si c’était le cas, il avait vraiment touché le fond.

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MessageSujet: Re: à couteaux tirés   à couteaux tirés EmptyJeu 21 Mar - 21:32

Ryan Adam
« à couteaux tirés »

Ryan connaît Amalia, l’évidence est frappante tandis qu’il commence à lui causer de l’ancienne chef de zone, et Adam commence à saisir un peu mieux quelques fils de l’histoire. Savoir qu’ils n’ont pas été les premiers à qui elle a proposé ce trafic ne l’étonne pas vraiment, ou moins en tout cas que le fait que ce soit son colocataire qui ait été envisagé avant. On a beau se dire que le monde est petit – et à plus forte raison depuis quelques années –, les coïncidences ont la vie belle tout de même…
Qu’importe : le sujet ne l’intéresse pas vraiment et il n’y a de toute façon rien à retirer de ces événements passés. L’autre olympien continue de faire pleuvoir les questions et il n’a pas vraiment le temps d’y répondre qu’il se retrouve déjà à devoir faire face à une autre pleine poignée de ces invectives. « Tu crois vraiment que je serai ici si j’avais été découvert ? », il parvient tout de même à persifler entre deux. Comme si Yates, comme si n’importe qui un minimum bien placé à Olympia l’aurait laissé rentrer tranquillement chez lui, vaquer à ses petites affaires sans l’inquiéter outre mesure… Alors certes, il y a bien quelques personnes susceptibles de lui nuire qui sont parfaitement au courant de ce business mais il ne considère pas qu’elles entrent en ligne de mire puisqu’il s’agit là de ce fameux filet de sécurité. « Les gens te causent à toi parce qu’ils savent qu’on est potes et que tu vas pas aller me balancer. Remarque, ils se plantent peut-être pour ce que j’en sais, mais c’est pas parce qu’ils se sont pas méfiés de toi qu’ils vont aller jaser à n’importe quel pécore du Conseil ou affilié. » Celui qui a donné leurs noms à Ryan est un crétin fini en revanche ça, il ne risque pas de l’oublier, pas plus qu’il ne va laisser passer l’ânerie.  

Adam a vraiment l’impression d’être pris pour un demeuré, et le sentiment ne va pas en s’arrangeant au fil de la conversation. En parallèle, il ne tarde pas à réaliser que Ryan semble ignorer un point clef important de l’histoire. Non pas que cela pourrait l’amener à se montrer plus compréhensif – il ne pense pas que cela risque d’arriver au vu de la prise de position claire et nette de son camarade – mais, puisqu’on en est à jouer cartes sur table…
La pseudo-suggestion de son vis-à-vis lui fait lever les yeux au ciel. Il est con ou il fait juste semblant ? « Carrément, ouais. C’est pour ça qu’on s’est accordé pour donner son nom d’ailleurs. Parce que je crève d’envie d’être à sa place. » Il se passe une main sur le visage, dégage de son front quelques mèches de cheveux un peu trop longues. « Putain Ryan, tu penses sérieusement que ça m’amuse de jouer les balances ? Que je l’aurais fait si j’avais eu un autre choix ? C’était elle ou nous et oui, elle a une chance, celle de pas être malade et d’en crever sans traitement une fois lâchée dans la nature. Elle a une chance de pouvoir se faire accueillir ailleurs. Tu veux que je te dise combien de groupe nous accepteraient, Elsie ou moi, sachant qu’on va canner dans le mois qui suit si on a plus d’antiviral : le calcul est simple, y en a aucun. » Pendant un instant, une pensée lui effleure l’esprit : Ryan est à ce point remonté contre lui à cause de cette histoire de drogues, ou bien du fait du statut désormais très précaire d’Amalia ? Si la question lui effleure les lèvres, c’est toutefois tout autre chose qui s’exprime sans guère laisser le temps à son interlocuteur de lui donner la réplique. « J’suis désolé si tu penses que c’est pas juste ce qui lui arrive mais si, c’était mérité. » Et puis merde, au moins sa foutue adrénaline, elle risque pas d’en manquer comme ça… « Tu l’a vue ? Depuis son exclusion je veux dire. Elle t’a dit pourquoi c’était arrivé, pourquoi on lui a claqué la porte au pif ? » Il connait déjà la réponse, bien sûr, parce beaucoup des questions de Ryan n’auraient pas fait sens s’il était au courant de tout. Peut-être, cependant, qu’elle a raconté autre chose, qu’elle a menti en les faisant passer, Elsie et lui, pour les seuls salauds de l’histoire. Or si Adam est prêt à assumer sa part de responsabilité dans tout ce qui s’est passé au cours des derniers jours, il refuse pour autant d’être le seul désigné coupable.
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MessageSujet: Re: à couteaux tirés   à couteaux tirés EmptyJeu 28 Mar - 22:29


Adam Redfield Ryan Havener
« à couteaux tirés »

Ryan a vraiment envie de faire confiance à Adam. Vraiment, il a envie. Et il sait bien que s’ils sont encore dans le confort douillet de leur appartement, c’est qu’Adam n’avait pas encore été découvert. Mais il était au moins menacé, compromis. Et Ryan n’aimait pas vivre avec le risque. Etrange à penser, car il avait  baigné dans l’illégalité avant l’Influenza, avait même dirigé un groupe de brigands sans foi ni loi au début de l’Influenza, ce qui constituait un vivier d’incertitudes et de dangers assez important. Mais, chaque fois qu’il avait justement flirté avec le risque, il avait été à un cheveu d’y laisser sa peau. Il avait pris une balle des cartels, avait fini attaché à un arbre en pleine nature apocalyptique, et avait manqué de finir pendu pour son passé d’ex-jackal après la prise de Stonebriar. Il en avait donc terminé avec le risque. « Désolé, mais j’ai pas envie de prendre des risques inutiles avec des péquénos qui le disent au premier abruti. Si tu comptes sur leur jugement et la chance pour continuer ton petit manège, tu avoueras qu’on est quand même mal barrés. » Il parlait désormais de “on” car oui, il estimait qu’Adam l’entraînerait dans sa chute si elle venait à arriver. Quand bien même seul le nom de Redfield sortirait, il connaissait suffisamment bien la ville pour savoir que les rumeurs le pointeraient comme complice, car après tout, qui ne se rendrait pas compte des activités supposément secrètes de son propre colocataire dans un espace aussi fermé qu’Olympia ? Ryan se sentait lui-même très con de ne pas l’avoir su ou même de s’en être douté auparavant. Il faut croire qu’après avoir refusé la proposition d’Amalia, il ne s’attendait pas à ce qu’elle trouve un point de contact aussi proche de lui, mais elle n’en savait sûrement rien. Le propos de son colocataire se fait plus personnel lorsqu’il évoque le fait que personne ne voudra d’eux, des infectés du virus dont il faut s’occuper comme des boulets quotidiens, sous peine désormais qu’ils évoluent dans des nouvelles créatures étranges en cas de mauvaise prise de l’anti-viral. Ryan ne savait trop quoi penser de ces dernières révélations d’ailleurs, il se sentait de toute façon condamné depuis un moment. D’un autre côté, s’il l’était vraiment, condamné, il n’y avait aucun intérêt à ce qu’il tienne à garder sa place à Olympia. Peut-être s’accrochait-il à un espoir, sans vraiment se l’avouer, de trouver une solution viable, comme un cancéreux ou quelqu’un infecté par le SIDA espère que le remède définitif sera découvert avant qu’il ne succombe.  « Donc c’est à ça que ça rime ta connerie ? Te mettre encore plus en danger qu’on ne l’est déjà à cause de notre condition ? T’es comme un mec aux tendances suicidaires qui flirte avec la mort, attendant le jour où ça va te tomber dessus ? Vraiment éclaire-moi car je ne comprends pas ce que tu as pu tirer de ce trafic, puisque ce n’est évidemment pas de l’argent. » Ils avaient tout à Olympia, un confort, de la bonne bouffe, un toit, des armes… Que pouvait-il bien obtenir de si nécessaire ? La réponse était sûrement psychologique, comme c’était le cas pour Amalia, et c’est pour cela que Ryan ne comprenait pas, lui qui avait toujours reçu et attendu des preuves concrètes de son succès en tant que trafiquant : argent, alcool, grosses fêtes, belles maisons… Il tiqua lorsque son interlocuteur sembla percevoir les dessins de sa relation plus personnelle avec Amalia, détournant son regard quelques instants pour finalement aller se servir un verre d’un fond de whisky qui traînait en-dessous de l’évier. « J’ai pas dit que c’était pas juste pour elle. Ça lui pendait au nez, elle le savait et je lui avais dit. Evidemment, quand je l’ai revue, elle n’était pas contente, elle ne savait pas que c’était toi et Elsie, mais elle savait que c’était des olympiens. Se faire balancer n’est jamais agréable, surtout pour une ancienne trafiquante qui a cette culture dans le sang, je ne sais pas ce qu’elle compte faire, si elle va rester dans le coin ou pas. Mais si elle revient, je ne peux pas assurer qu’elle ne voudra pas les noms et les têtes des balances. » Des rats, comme elle les appellaient, et Ryan pouvait difficilement être en désaccord avec elle, ayant baigné dans ce milieu aussi. C’était comme ça. Les rats et les infiltrés étaient les pires espèces, même pires que les flics, ils vivaient avec les criminels pour trahir tout code d’honneur par la suite. Mais ce n’était pas la bataille de Ryan, et il ne pouvait donc pas en tenir rigueur à Adam. « Qu’est-ce que tu comptes faire du coup maintenant ? Attendre que ça se tasse miraculeusement ? » Il ne pouvait qu’accepter la situation désormais, mais s’il pouvait au moins connaître les potentiels problèmes à venir, il pourrait déjà anticiper et éviter les potentiels écueils de ce merdier.


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