Sujet: frying pans...who knew, right? - Jenna Dim 13 Jan - 18:17
Lucan Marten «Frying pan...who knew, right? »
not so long ago + Les nuits au Texas étaient sombres, assez pour sembler à Lucan vomir des ténèbres par les yeux. D'une certaine façon, ça l'effrayait. Sortir seul, obéir ,n'avoir personne dans son dos, le simple bruit de son souffle et de son coeur, que tout à côté ne soit que dangers et menaces. Parce que pourquoi l'enverrait-on regarder s'il n'y avait pas de danger? Il devait voir, il devait rapporter ainsi que le lui demandait Abel. Ne pas se demander s'il l'envoyait ainsi pour ne pas que Lucan revienne... Et la peur ne venait pas alors qu'il était seul au milieu de ce qui semblait un rien absolu, fait de rôdeurs ou de pillards, la peur venait là maintenant, quand il rentrait. Comme un uppercut dans l'estomac, une envie de vomir qui ne passait pas. Pour des choses qui n'étaient pas arrivées, du moins pas ce soir. Son rapport devait attendre le matin, à moins d'urgence absolue. Mission de nuit pour lui, parce qu'il était un larbin, mais pas de nuit au point cependant de déranger Rhodes dans son Beauty Sleep. Fallait pas exagérer...
Le ranch, le campement, des ombres au milieu d'ombres avec la peur qui lui martelait le ventre comme ça, à retardement. C'est fini, voulait-il se dire, c'est fini. J'ai fait ma mission, je suis en sécurité maintenant. Chacun fait son boulot, j'ai fait le mien et....
VAOOOOOOOOOOOON
Ca, c'était le bruit d'une poêle fendant l'air nocturne avec aérodynamisme et élégance. En clair : oh putain de merde. Lucan eut juste ce qu'il fallait de réflexes pour se décaler un peu, mais juste ce qu'il fallait de fatigue pour que çe ne soit pas assez et que la poêle tape quand même.
”Non mais.... PREND TON ARC ET BOUFFE-LE! ESPECE DE DEGENERE SANGUINAIRE !”
Pourquoi imaginait-il la poêle être lancée à l'arc? Parce que il était crevé et que les choses qui se lançaient, pour lui, c'était à l'arc. Voilà.
”oh, bonsoir Miss Rhodes...vous ferez gaffe, il y a de l'électroménager qui vole...”
S'excusa-t-il, la gueule en sang. Non pas qu'il craignait un lave-vaisselle en furie ou une gazinière enragée, mais si les poêles se déplaçaient en meute, ça pouvait vite faire du genre très mal. Et Lucan avait déjà plus qu'assez d'un gnon dans la figure, merci bien. En attendant, il esquissa malgré tout un petit salut du bout de la tête pour la jeune femme. La nuit noire n'était pas une excuse pour oublier les bonnes manières, les coups d'ustensiles de cuisine, non plus. Ou peut-être que si? Mystère...
Jenna Rhodes
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Sujet: Re: frying pans...who knew, right? - Jenna Sam 19 Jan - 20:42
JUIN 2018. Jenna a le sentiment que sa propre cervelle est sur le point d’imploser. Peut-être parce que Lou et Chloe ont tout simplement décidé de lui faire vivre un enfer. Quand ce n’est pas une qui pleure toutes les larmes de son corps, c’est l’autre qui s’y met. Et, avouons-le, quand Caden dort, il dort, point barre. Même les hurlements de Chloe ne sont pas capables de le faire décoller de son lit douillet. Alors, forcément, c’est Jenna qui se coltine la succession de nuits blanches. Génial. Parfois - souvent -, elle a la furieuse envie d’étrangler son frère mais en même temps, il n’est guère encore habitué à son rôle de père. Peut-être ne le sera-t-il jamais, elle n’en sait trop rien. Elle ne peut pas réellement lui en vouloir. En fait, si, elle le pourrait. Mais, elle préfère éviter de s’enliser dans ce genre de conflit stérile. Elle essaye tant bien que mal de se comporter en adulte responsable depuis la naissance de Lou. D’accord, ça ne fonctionne pas toujours, mais personne ne peut nier le fait qu’elle ait sacrément grandi au cours de cette dernière année. Maintenant, elle sait qu’elle doit laisser le temps à Caden de prendre également en maturité. Même si ça commence à faire long. Elle espère que cela ne va pas prendre encore des plombes sous peine qu’elle devienne complètement cinglée.
Enfin, Lou respire calmement, apaisée par les bercements de sa mère. Avec précaution, Jenna repose le bambin dans son lit, priant afin que cette dernière ne se réveille pas dans la foulée. Sans tarder, sur la pointe des pieds, elle s’éclipse, quittant les lieux et soupire profondément une fois la chambre quittée. Elle a besoin d’air, un grand bol d’air même, de l’espace. Rapidement, elle enfile ses bottines et quitte la demeure familiale, tant pis si les deux monstres se réveillent, Caden ou Abel n’auront cas s’en charger, un des deux finira bien par ouvrir l’oeil, surement que ce sera Abel d’ailleurs. Le campement est sérieusement en bordel et elle en vient à se demander si une petite sauterie n’a pas eu lieu. Jenna ne se mêle plus beaucoup aux survivants du Ranch pour l’instant. En même temps, elle passe le plus clair de son temps à s’occuper des marmots. Elle avoue, elle commence légèrement à en avoir marre, à se sentir oppressée. Mais bon, c’est comme ça. Enfin, en réalité, elle commence tout doucement à ressortir de plus en plus souvent en mission et franchement, ça lui fait du bien. Elle n’est pas faite pour le rôle de femme au foyer, surement pas ! « Putain. » Qu’elle jure, Jenna, tandis qu’elle manque de vaciller et de rencontrer le sol. Elle jure encore, entre ses dents, et observe l’objet de son presque malheur : une vieille poêle traînant au sol. Elle plisse les yeux et s’empare de cette dernière, la faisant tournoyer telle Raiponce. Elle sourit à l’évocation de ce souvenir. Il s’agit du dernier Disney qu’elle ait vu au cinéma avant que le monde ne parte complètement en vrille. Elle est cependant bien vite tirée de cette douce nostalgie tandis que quelques bruissements de pas se font entendre. Instinctivement, elle se dissimule entre deux cabanes. Il est fort tard et l'entièreté du campement semble endormi, c’est louche. Ou, alors, elle est juste paranoïaque tout comme son aîné. Machinalement, elle serre la poêle, prête à agir. La silhouette s’avance et elle n’hésite pas une seule seconde. Avec force, elle lève sa nouvelle arme et la balance sans ménagement dans la tronche de l’intrus. Trop tard elle prend conscience que ce n’est autre que… Lucan, larbin de son frère. Oups. « Putain Lucan, t’es con ou quoi ? Tu m’as foutu la frousse de ma vie ! » Bon, d’accord, elle a connu pire, comme son petit séjour chez les chacals ou lors de la découverte de sa grossesse, l’angoisse était bien pire. « Tu tiens franchement pas à ton minois ! » Elle observe le Cavalier, la gueule légèrement ensanglantée par sa faute. « Bon, viens, je te raccompagne jusqu’à ta piaule, histoire que tu te fasses pas agresser par un aspirateur. T’as une trousse de secours ? » Elle s’en veut un peu, bien sûr, ce n’est pas pour autant qu’elle s’excuse. Encore quelque chose qu’elle a en commun avec Abel.
”J'suis pas con, je suis Indien. A moitié.”, une phrase de Lucan qui a du sens, d'accord, mais juste en langage Lucan. A part ça... L'homme essaya de reprendre ses esprits, il y réussit assez pour rire alors que Jenna parlait de son “minois”. La nuit commençait (continuait) à devenir absurde.
”Sérieusement, niveau visage il y a mieux, alors autant l'amocher, non?”
Lucan et l'amour inimitable qu'il se portait à lui-même (non.). L'homme acquiesça : oui il avait dans sa cabane de quoi désinfecter la plaie. L'idée que Jenna Rhodes le raccompagne à l'abri comme on le ferait pour un jeune enfant avait quelque chose d'absurde, néanmoins, avec un oeil fermé en raison du sang coulant de la plaie, Lucan pouvait donner l'impression d'avoir besoin d'aide.
”Vous dormiez pas?”
Il pouvait pas s'empêcher de questionner. La jeune femme n'avait aucun compte à lui rendre, néanmoins avec le ranch plongé dans la nuit, tout ce qu'il avait pu ressentir lors de sa mission, la présence de Jenna debout devant lui ne lui semblait que comme une chose irréelle de plus. Lucan ouvrit la cabane, invitant la jeune femme à entrer. Pas beaucoup d'espace, néanmoins contrairement à d'autres endroits où Lucan semblait porter sa silhouette comme un fardeau. Ici, même blessé, l'homme semblait à l'aise, à sa place. Chez lui. Des piles de livres ça et là, d'autres objets rangés avec soin. Une couverture indienne, posée sur la couchette. Pas un héritage familial comme certains le pensaient, juste un truc synthétique trouvé dans les ruines d'un Walmart. Une chemise aussi, à lui, posée sur le dossier d'une chaise, avec un matériel de couture non loin et un accro pas encore réparé. Presque pas de place, mais toute une vie organisée malgré tout.
”Désolé, pas le luxe.”
Et lui, jusqu'où devait-il s'expliquer? Jenna était la soeur d'Abel, l'homme dont il prenait les ordres. De fait, elle aussi possédait un pouvoir sur la vie de Lucan, les ordres à respecter. De son seul oeil ouvert, alors qu'il sortait une trousse de secours presque vide, l'homme considérait son invitée. Elle ressemblait à Abel un peu, des attitudes, quelque chose dans l'expression ou le regard peut-être, comme il était commun chez un frère et une soeur.
”Merci pour la protection contre les aspirateurs. J'vais tenter de réparer mon minois alors...”
La phrase était maladroite, le remerciement sincère. Il n'osait pas s'asseoir, pas encore, tant que Jenna était là, restait debout. Un respect de la hiérarchie, un respect tout court.
”Je...hum si vous voulez rester, j'ai de quoi grignoter. Et un tabouret. Ou la chaise, j'vais juste enlever la chemise, pardon.”
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Sujet: Re: frying pans...who knew, right? - Jenna Mar 22 Jan - 22:27
JUIN 2018. Jenna hausse les épaules suite aux propos de Lucan. Y’a mieux, certes. Y’a pire aussi. Le seul point positif de l’apocalypse étant que la définition même de la beauté et du charme n’est plus forcément la même qu’autrefois. Disons que certains critères ont dû être revu à la baisse, c’est valable pour tout le monde, lui, elle. « Non, j’ai fui la demeure familiale et les pleurs incessants des marmots Rhodes. » Qu’elle répond simplement tout en se faufilant entre les cabanes et caravanes des nombreux survivants. Elle se rend compte au final qu’elle ne connaît pas le campement aussi bien qu’elle le pensait. En même temps, elle dispose du luxe de vivre au sein de la demeure familiale Rhodes. Luxe qui lui revient de droit tout de même. Les seuls fois où elle a délogé, c’était pour passer la nuit dans les bras d’Adam. Depuis, elle n’a foulé le sol d’aucun autre abri. On pourrait penser que Jenna Rhodes ne se mêle pas au commun des mortels. En réalité, c’est surtout qu’elle joue à la femme au foyer depuis la naissance de Lou et la mort de Cirilla, mère de Chloe. Alors, entre ça, les disputes familiales, les pétages de plombs d’Abel, les crises existentielles de Caden et l’organisation des raids, elle ne dispose plus vraiment de temps pour flâner. Finalement, elle pénètre dans la demeure du Cavalier. Elle y jette un regard circulaire et analyse les différents éléments personnels trônant ci et là. Parait que l'habitat d'une personne en dit long sur cette dernière. « C’est cosy. » Qu’elle rétorque du tac au tac. Certes, ce n’est pas le luxe, en même temps c’est l’apocalypse, alors fatalement… Elle ne sait pas pourquoi Lucan parle autant. Elle se demande s’il en fait de même avec Abel. En tout cas, ça lui arrache un léger sourire moqueur. Elle ne l’imaginait pas comme ça à vrai dire. Aussi… Maladroit. Est-elle réellement si intimidante que ça ? Pourtant, c’est lui qui fait presque vingt centimètres de plus qu’elle et non l’inverse. Elle devrait être intimidée. Bon, en réalité, Jenna est rarement intimidée, enfin si, mais elle ne le laisse jamais paraître en tout cas. « Déjà, est-ce que tu veux bien arrêter de me vouvoyer, bon sang ? J’ai l’impression d’avoir soixante ans tout à coup. » Bientôt, il va l'appeler Madame Rhodes. Il semble beaucoup trop à cheval sur les mœurs si vous voulez son avis. Ce n’est pas parce qu’elle est la sœur d’Abel qu’elle est érigée au rang de princesse de la Crimson Valley. « Ensuite, je vais m’occuper de ton faciès. Alors, file-moi la trousse de premiers soins maintenant et détends-toi parce que tu me stresses. » Elle va finir aussi tendue que lui si ça continue ainsi. Finalement, elle s’assied sur la couchette, dans l’attente qu’il s’exécute et la rejoigne. Elle ne sait pas vraiment pourquoi elle s’obstine à vouloir rester, à vouloir le soigner. Surement parce que sa tronche est dans un sale état à cause d’elle. Et, aussi, parce qu’elle ne veut pas rentrer tout de suite. Un peu de conversation, en dehors de ses discussions avec ses frères et des gazouillis de Lou, lui fera le plus grand bien. Il est vraiment primordial qu’elle sorte beaucoup plus souvent, sinon à cette allure elle sera bientôt bonne à enfermer. Par chance, les asiles psychiatriques ne sont plus, à moins qu’Abel l’enferme à la cave…
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Sujet: Re: frying pans...who knew, right? - Jenna Jeu 24 Jan - 23:43
Lucan Jenna «Frying pan...who knew, right? »
not so long ago +
”Comment ça, t'as pas soixante ans?”
L'un des nombreux problèmes de Lucan était qu'il ne possédait pas de juste milieu. Il prit place à côté de la jeune femme sur le lit, les mains sagement posées sur les genoux, la boîte de premiers secours entre eux. Même ainsi, Lucan était plus qu'en elle, faisant attention de manière mécanique à présent, instinctive, à ne pas envoyer le moindre signaux de menace. Avoir à justifier seconde après seconde de sa propre existence sans attaquer les autres, sans faire peur, pourquoi ce genre de quotidien étrange et malsain semblait inscrit dans chacun de ses muscles, voir même jusqu'à son ADN propre? Les yeux noirs s'accrochèrent à ceux de Jenna. Elle avait parlé des enfants un peu avant, cachant par la phrase de longues, si longues fatigues. Abel la faisait donc pouponner en plus d'autres responsabilités n'étant pas du ressort de Lucan. Que ressentait-elle, qu'avait-elle envie d'exprimer? Elle donnait aux enfants, quelqu'un lui donnait-il alors quelque chose en retour ou bien se fichait-on de voir Jenna ainsi vidée de tout? L'indien lui prit la main avec douceur, la tenant entre ses deux paumes à lui comme pour la réconforter d'un fardeau. Compassion, non pitié, respect également, reconnaissance.
”Non tu n'as pas soixante ans, t'es loin, très loin de les avoir. “
Brièvement, il lui serra les doigts, et puis la lâcha, ne sachant trop que faire de plus, quoi dire. Et...Et putain, il avait oublié que le désinfectant piquait autant.
”Aïe.”
D'ailleurs, ça ne sentait pas trop le désinfectant, plutôt...
”On dirait de la gnôle. Parfait, je vais pouvoir rêver d'une femme dans mon lit avec les vapeurs d'alcool”
Encore et toujours cette histoire de juste milieux. Et puis soudain, Lucan redevint sérieux, attrapant un silence pour finalement parler. Pas de plaisanteries, pas de maladresse. Il parla de la nuit là dehors, de cette foutue mission de reconnaissance en solo parce que Abel semblait le croire capable de voir dans le noir, la peur d'un pas de trop, d'une mort sans bruit ou au contraire trop bruyante. D'un mauvais esprit, simplement, avec le coeur serré et quelque chose de glacé en vous, autour de vous. Il parla de tout cela, et puis il s'excusa aussi.
”Je craignais les mauvais esprits et je suis rentré au ranch presque en en devenant un puisque je t'ai effrayé. Bravo encore pour le lancer, ça a pas l'air évident comme arme...”
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Sujet: Re: frying pans...who knew, right? - Jenna Jeu 31 Jan - 20:47
JUIN 2018. Jenna plisse les yeux alors qu’elle intercepte le compliment, du moins ce qu’elle pense être un compliment. Il enserre légèrement ses doigts et elle sourit discrètement avant de s’emparer d’un vieux linge et du désinfectant ou plutôt de ce qui lui sert de désinfectant. Un léger cri de douleur s’échappe des lèvres du Cavalier et elle roule des yeux. « Je ne te pensais pas aussi douillet, Lucan. » Elle se moque ouvertement, elle admet. Elle ne peut s’en empêcher c’est plus fort qu’elle. Elle reprend sa tâche, retraçant le contour de la pommette meurtrie. Elle ne l’a vraiment pas loupé. Elle cligne légèrement des yeux, l’alcool piquant ces derniers. Qu’est-ce que ça arrache ce truc, songe-t-elle soudainement. D’ailleurs, Lucan semble partager cet avis. Jenna laisse échapper un léger rire face à sa remarque. Elle se demande si il se comporte ainsi avec son frère, probablement pas, non. « Ouais, les vapeurs d’alcool, sans oublier le choc du coup, je te souhaite d’avance un beau rêve érotique. » Qu’elle rétorque du tac au tac, l’air cependant concentré sur sa tâche actuelle. Il a peut-être la pommette fracturée, elle n’en sait trop rien. Peut-être qu’il lui faudrait de la glace, mais elle n’a guère l’envie de retourner en chercher au sein de la demeure familiale à vrai dire. Peut-être qu’elle est de mauvaise foi et flemmarde de surcroît, ouais c’est plus que probable.
Lucan semble expert dans l’art de passer d’un sujet à un autre, passer du coq à l’âne. Il redevient tout à coup plus sérieux. Elle l’écoute, silencieuse, sans l’interrompre. Les mauvais esprits, ce qui nous hantent, Jenna connait un minimum le concept. Disons qu’elle n’a guère été épargnée par la fin des temps et qu’elle dispose de ses propres démons personnels. Plusieurs fois, la jeune femme aurait pu devenir l’ombre d’elle-même, à l’exception près qu’elle ne s’est jamais laissée abattre. « Le maniement de la poêle est un art méconnu. » Elle esquisse un léger rictus moqueur. Heureusement qu’elle n’était guère munie d’un couteau, l’issue de cette rencontre aurait été bien différente dans ce cas-là. « En même temps, quand une silhouette me surplombant de vingt centimètres apparaît dans mon champs de vision, je dégaine les vieux réflexes et la première chose qui me passe sous la main. » Jenna dépose finalement le tissu imbibé d’alcool et observe Lucan sous toutes les coutures. Elle ne sait plus faire grand-chose pour l’aider, elle doit l’avouer. « Bon, ça risque encore d’enfler…» Elle pince ses lèvres et admet intérieurement qu’elle s’en veut peut-être un petit peu, un tout petit peu. « Et aussi, probablement de prendre une jolie couleur violacée. » Oui, il aura la gueule amochée pendant quelques temps. Il se souviendra d’elle, c’est sûr et certain. Mais, ça aurait pu être bien pire, autant voir le côté positif des choses. « Au moins, tu ne passeras pas inaperçu, peut-être même que tu vas lancer une mode avec cette tronche. » Elle hausse les épaules, la mine désinvolte et affiche un sourire désolé. Heureusement, Lucan n’a pas du tout l’air en colère contre elle, ni même l’air de lui en vouloir. C’est déjà ça de pris. Elle retient tout de même de contrôler ses réflexes à l’intérieur du camp. Ce serait con qu’elle se retrouve avec un Cavalier commotionné sur les bras. Abel ne serait pas franchement heureux. Enfin, une partie de lui se marrerait bien, elle en est convaincue.
Douillet, il se permettait de l'être car les gestes de Jenna n'avaient aucune menace. Elle le soignait, du moins tentait un peu, et pour une fois ne pas avoir à le faire seul, sentir des mains amies sur vous simplement, ça donnait envie d'abuser, d'être fouillait. Alors il abusait, il profitait même si cela n'était que quelques secondes. Quelques secondes, ça représentait tout un luxe au fond... Il eut envie de lui demander ce qu'elle imaginait de lui, la fière soeur d'Abel, mais ça aussi ça avait peu d'importances. Lucan jouait avec lui-même de la même manière qu'il se jouait des autres, offrant un visage qui n'était pas forcément le sien. Et alors? Être blessé au visage le dérangeait cependant plus que n'importe quelle autre blessure. Cela lui demanda de la force, une force absurde que de sourire, d'en plaisanter un peu comme si ça n'avait aucune importance, parce que ça en avait.” Je vais directement me mettre un sac sur la tête, ce sera plus simple. Avec deux trous pour les yeux.” Lucan détourna le regard, les mains légèrement crispées sur ses genoux. Le sourire de Jenna est un sourire d'excuse, il sait qu'elle a eu raison de se défendre ainsi, ne lui en veut pas. De la force encore, au moins un peu. ” Si j'explique à ton frère que je me suis simplement blessé pendant la mission, tu cracheras pas le morceau?”, essaye-t-il de plaisanter. Il n'y avait pas que de la tristesse en lui pourtant. Que Jenna ait pris le temps de l'écouter, de ne pas rire de ses mots, encore moins de ses démons, cela le touchait. Lucan respectait beaucoup de choses de la jeune femme, au delà de son nom simple, malgré tout l'ombre d'Abel n'était jamais loin d'elle. Pour quelques minutes, celle-ci semblait s'éloigner un peu pourtant, et Jenna n'était que Jenna. Pendant quelques instants, Lucan avait eu quelqu'un pour prendre soin de lui, un sentiment qui faisait du bien. Avec toute la simplicité du monde sur les épaules, l'homme se pencha un peu, embrassa la jeune femme sur la joue. Un simple baiser,, un geste de remerciement sincère, qui n'attendait aucune réponse. Une affection brut retournée à la douceur des mains de la jeune femme sur son visage et sa blessure, et aussitôt Lucan se redressa, détourna le visage encore. Un geste qu'il faisait beaucoup trop. ”Va falloir que je me rappelle comment ça marche, les rêves érotiques. Ca fait longtemps...” Il essayait de plaisanter bien sûr, par la fenêtre de la cabane il n'y avait que la nuit. ”J'me demande ce que je ferai, moi, avec une silhouette qui me surplombe d'une vingtaine de centimètres. Pas le genre de situation qui m'arrive, les manitous m'en gardent.” L'Indien plaisantait toujours, essayait, les yeux fixant le plancher de la cabane. Il y avait passé le balai le matin même, ses yeux n'accrochaient à rien : ni poussière, ni histoire. Et l'une de ses mains était désormais proche de celle de Jenna. Proche et bien plus grande, tellement plus grande...
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Sujet: Re: frying pans...who knew, right? - Jenna Mer 6 Mar - 0:36
JUIN 2018. Lucan est pour le moins étrange. C’est le premier mot auquel Jenna pense lorsqu’elle songe au Cavalier. Étrange mais dans le bon sens du terme. Pour le peu qu’elle le connaît, elle l’apprécie assez. Disons qu’il n’est pas dédaigneux avec elle, ni même distant. La maladresse du géant lui arrache même quelques sourires bienveillants. Dans cette cabane étriquée, il ressemble à un éléphant dans un magasin de porcelaine. Heureusement, l’habitacle n’est guère envahi d’objets fragiles, dans le cas contraire ce serait la catastrophe. Bref, elle ne sait pas l’expliquer, mais il dégage quelque chose de sécurisant, de drôle et d’attachant. « Je te promets de garder les détails de cette nuit pour moi seule. Le grand manitou de la Crimson Valley n’en saura jamais rien. Motus et bouche cousue. » C’est sûr que la finalité de cette soirée aurait le don de décrédibiliser quelque peu l’indien auprès du chef des lieux. Même si ce dernier ne serait pas vraiment surpris. Lui aussi, il a déjà - souvent - fait les frais de la colère et parfois de la violence de Jenna Rhodes. Mais, il le méritait toujours. Quand on se comporte comme un con avec elle, frère ou pas, elle sort les crocs. Hors de question qu’elle se laisse marcher sur les pieds, ce n'est pas vraiment dans sa nature, pas du tout d’ailleurs.
La jeune femme esquisse un sourire indéchiffrable et clôt machinalement les paupières tandis que l’indien dépose un léger baiser sur sa joue. La contact est chaste et pour le moins éphémère. Elle ne sait pas vraiment de quelle façon l’interpréter. Disons qu’elle n’a plus vraiment l’habitude de recevoir de l’affection ni même de l’attention de la gent masculine. Elle l’avoue, elle est un peu paumée. Il se redresse et elle l’imite presque instantanément, levant les yeux vers lui. Elle n’est pas intimidée, pas du tout, elle se sent bien même. « Oh tu sais, il suffit d’un peu d’imagination ! Avec un peu de chance, peut-être que Pamela Anderson viendra te rendre visite au beau milieu d’un rêve. La Pamela Anderson d’alerte à Malibu, pas celle qui ressemble à un monstre de botox. » La précision est vitale. Elle rit légèrement, tentant par la même occasion de capter le regard de Lucan, mais ce dernier semble vissé au sol. Entre eux, elle se demande au final qui est le plus intimidé. « C’est plutôt impressionnant au premier abord. Mais, il m’en faut plus pour me faire peur, je ne suis pas facile à intimider. Même si j’admets que c’est plutôt déroutant, j’ai le sentiment d’être une naine. » Pourtant, elle n’est pas vraiment petite, Jenna. Et puis, la grandeur ne l’a jamais empêchée de tenir tête à quiconque, même pas à Adam dont la taille est non-négligeable. Ce n’est pas aujourd’hui que cela risque de changer. Leurs mains se frôlent et finalement, elle entrelace leurs doigts dans un geste tendre. Elle ne sait pas vraiment ce qu’elle fait, elle l’avoue. Elle ne veut tout simplement pas rentrer. « Si, tu n’as pas vraiment envie de te contenter d’un simple rêve, peut-être qu’on pourrait… » La phrase est laissée en suspens tandis qu’elle se hisse sur la pointe des pieds, la main libre se logeant contre la nuque du Cavalier. Sans vraiment chercher à comprendre le pourquoi du comment, elle emprisonne doucement les lèvres du géant au cœur d’une étreinte timide, ne souhaitant pas brusquer l’instant, le brusquer lui.
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Sujet: Re: frying pans...who knew, right? - Jenna Mer 6 Mar - 18:02
Lucan Jenna «Frying pan...who knew, right? »
not so long ago +
Il ouvre la main et comme par miracle, les doigts de la jeune femme viennent aussitôt s'y glisser. Le contact est léger, cela aurait pu être un battement d'aile d'oiseau, rien de plus. Les mots de Jenna ont le bruit de vêtements tombant au sol, eux. Lucan la laisse lui attraper la nuque et se hisser jusqu'à lui pour l'embrasser. La jeune femme colle ses lèvres aux siennes, un instant il se demande si elle a peur, si elle regrette, si... L'homme recule le visage, envoyant au diable tous leurs rêves à tous les deux : Brad Pitt pour Jenna peut-être, Pamela pour lui. Il la regarde, elle, ses yeux de colère, son corps d'Apocalypse, pense à nouveau au bruit que fait un vêtement glissant à terre. Et puis il l'embrasse, se penchant jusqu'à elle, courbant sa silhouette gigantesque, une main en coupe autour du visage de la jeune femme, l'autre lui tenant la main toujours. Pas la plus sensuelle des postures, pas la plus esthétique non plus, mais l'idée de lâcher les longs doigts fin l'effraie presque. Et peut-être qu'il rêve après tout, non? Qu'il s'est assoupi, épuisé de sa mission, de sa blessure au crâne... Que la porte de la cabane a grincé en se refermant derrière Jenna et qu'il n'y a rien d'autre que la solitude, là, entre ses bras. Il l'embrasse, emprisonnant ses lèvres dans les siennes jusqu'à ce que la jeune femme ouvre la bouche un peu plus, et là seulement le baiser devient autre chose. Quand enfin il la libère, c'est pour chuchoter à son oreille du mieux qu'il le peut, avec toute la tendresse qu'il a encore en lui, celle dont il ne sait plus quoi faire depuis trop longtemps, celle qui sert à rien mais part pas quand même. ”Je crois bien que pour ce soir, tu n'as pas choisi le meilleur des amants” souffle l'homme, inquiet. (Il se souvient encore un peu trop bien du désastre Idyl...)
Le lit est proche, d'un seul geste Lucan pourrait y étendre la jeune femme. Inconsciemment, il repense aux quelques fois où il a pu l'apercevoir, l'arc à la main, les muscles de ses bras bandés, prêts à tirer. Quelque chose en Jenna semble appeler à la violence, lui s'en sent incapable néanmoins. ”Tu es bien mieux que n'importe quel rêve, Pamela ou pas” dit l'homme, avant de la réembrasser. Il a envie de la comprendre, de ne surtout pas la blesser par des gestes, des mots. Avant même de penser coucher ensemble (par tous les putains de manitous de la terre, il allait se taper Jenna Rhodes pour de vrai?!), la brune et l'Indien avaient partagé quelque chose, un instant d'une intimité autre, une amitié aussi. Quelques secondes suffisent pour cela. Le reste du temps sert alors à d'autres gestes, d'autres ébats.
”Ca aussi, je dois penser à ne pas le mettre dans mon rapport.” Ca, ce sont les mains de plus en plus baladeuses de l'homme. De plus en plus...
JUIN 2018. Le chaste baiser laisse finalement place à une étreinte plus affirmée, le visage pris en coupe entre les mains de Lucan, elle ferme les yeux, profitant de cette nouvelle proximité pour le moins inattendue. Jenna ne sait pas vraiment où cela est supposé les mener mais, actuellement, elle s’en contrefiche pas mal, elle se sent vivre pour une fois. Elle a besoin de songer à autre chose qu’à ses frères, qu’aux enfants, qu’au Ranch, qu’à Adam ou qu’à Aaren. Tout devient soudainement simple et tout ce qu’elle souhaite, ce n’est autre que saisir le moment, peu importe qu’il soit éphémère. De toute façon, la benjamine des Rhodes n’éprouve aucune attente, aucun engagement particulier, si ce n’est profiter d’une simple pause, d’un instant d’évasion. Il semble que Lucan soit la parfaite issue lui permettant de fuir ses problèmes actuels. Lorsqu’il la libère un peu trop tôt à son humble avis, elle tire la moue, avant d’esquisser un léger sourire face aux chuchotements du Cavalier. Elle ne sait pas exactement si c’est de l'inquiétude ou un manque de confiance en soi qu’elle perçoit dans son timbre de voix, mais elle esquisse instinctivement un sourire tendre, rassurant. Elle ne s’attendait pas à cela de la part du géant maladroit. « Moi, je pense que tu réfléchis beaucoup trop pour ce soir. » Qu’elle rétorque simplement.
La référence à Pamela Anderson lui arrache un large sourire. C’est plaisant de se sentir désirée, d’être perçue comme une femme et non simplement comme une mère ou comme la sœur Rhodes. Les étiquettes ne sont pas toujours évidentes à porter. Il s’empare de ses lèvres une nouvelle fois et le feu embrase son corps, éveillant ses propres pulsions. Elle lâche finalement sa main, glissant ses paumes sous le t-shirt de l’homme, souhaitant sentir la peau glisser contre la sienne. Il se détache d’elle, laissant échapper une dernière remarque, tandis qu’elle en profite sans aucune hésitation pour le départir de son haut, vulgaire bout de tissu entravant ses envies. « Ce serait préférable, en effet. » Il ne vaut mieux guère qu’Abel soit au courant de sa vie intime, de cette parenthèse entre sa sœur et l’indien. Elle préfère garder son jardin secret pour elle, uniquement pour elle. Finalement, au plus grand régal de la jeune femme, les mains de Lucan flânent ci et là, se montrant de plus en plus aventureuses, explorant ses courbes sous toutes les coutures. Machinalement, elle l’incite à rejoindre la couchette, s’y invitant elle aussi, à califourchon sur le géant, se montrant entreprenante. Elle se sent enivrée, les sens saturés. Les lèvres s’entrechoquent à nouveau avant de se quitter encore une fois pour mieux découvrir le torse de son amant, sa peau, tout. Sans aucune hésitation, elle s’attarde sur la boucle de ceinture du Cavalier, souhaitant lui accorder du plaisir et… Plus rien, le néant. Jenna fronce les sourcils, pour le moins surprise et disons le… Désemparée. Peut-être qu’elle se sent également un peu agacée et pour le moins gênée. Il y a de quoi étant donné la situation, étant donné le fait que ce qui est supposé se dresser comme un pic semble plutôt rester de marbre suite à ses avances. « Je ne sais pas vraiment comment le prendre à vrai dire. » C’est la première fois qu’elle vit cela, qu’elle ressent cela et elle aurait sincèrement préféré éviter. « Mais, c’est pour le moins imprévu et sacrément humiliant. » Elle ne sait pas si il doit se sentir nul ou elle ou les deux. Mais pour le coup, elle a surtout le sentiment de se prendre une claque dans la gueule. Pamela Anderson, mon cul.
Il bougeait les mains, pas assez vite cependant. Une ombre de migraine menaçait de s'abattre sur lui, ses tempes, ses yeux, alors qu'aucune respiration de plus en plus profonde ne semblait la chasser. Presque pas de sommeil, le stress d'une mission en pleine nuit, la peur de quelque chose d'informe et d'immense au delà du ranch (le monde extérieur, simplement le monde extérieur mais cela était déjà trop...), tout cela lui pesait sur le coeur d'une façon ou d'une autre. Il voulut embrasser Jenna encore, geste simple, geste mécanique presque, mais Jenna souhaitait autre chose. Si Lucan ferma les yeux, ce fut sans en avoir conscience, éveillé mais pourtant ailleurs comme si en revenant au ranch, il avait cependant laissé son ombre derrière lui. La jeune femme s'énerva un peu, elle pourtant capable de sourires tendres à sa manière. Repoussant un éclair blanc de migraine (non, pas maintenant, pitié, pas maintenant), l'homme lui releva le menton de la main, caressant les lèvres rouges au passage, souriant doucement.
”A ton tour de trop réfléchir, Jenna” Il disait cela tout en la ramenant contre lui, une de ses grandes mains au creux des reins de la jeune femme. ”Ca...n'a jamais marché avec moi, les fellations.” avoua finalement Lucan. Qu'allait penser Jenna, qu'il n'était qu'un bouffon, pas un véritable homme? Il essaya de l'attirer un peu plus à lui encore, prêt à arrêter au moindre signe de refus cependant. ”C'est même pire avec les Rôdeurs et...l'idée de morsure en fait. J'suis sûr qu'un abruti dans le monde a déjà été mordu ici par une de ces bêtes...” Et tandis que l'homme parlait, ses mains reprenaient leurs caresses. L'un comme l'autre, ils ne se proposaient qu'une nuit, rien de plus, chacun conscient des limites qu'ils possédaient. La douleur étrange dans les yeux de Lucan, dans le coeur de Lucan, le rendait encore inapte à aimer vraiment, l'homme incapable de défier ses peurs...mais peur de quoi, au fond? Cela n'empêchait pas son corps de réagir, à présent la Brune pouvait le sentir contre elle, décider de partir malgré tout, d'être vexée. Son choix, son choix à elle, et Lucan ne le lui enlevait pas. A présent, la douleur lui battait les tempes, l'arrière du crâne aussi. Cela faisait mal, se prendre un ustensile de cuisine ainsi, cela faisait vraiment mal... ”Par contre la prochaine fois, frappe moi à l'entrejambe si tu as une poêle : ma tête est assez grosse comme ça, pas la peine de lui ajouter du volume. Le service trois pièces par contre, ça peut marcher...”
JUIN 2018. Certes, peut-être qu’elle réfléchit trop, mais pour le coup c’est légitime, non ? Elle essaye de ne guère se montrer blessée mais elle doit bien admettre que son ego est quelque peu piétiné. Quoi de plus normal en même temps ? Elle ne peut s’empêcher de penser que le problème n’est autre qu’elle, ni plus ni moins. C’est plutôt une sensation désagréable et pour le moins inattendue. Peut-être aurait-elle dû éviter de prendre ce fameux bol d’air frais et se contenter de rester tranquillement au sein de la demeure familiale. Trop tard pour inverser le temps, c’est impossible. Maintenant, il ne reste plus qu’à enterrer l’embarras qu’elle ressent et qu’elle préférerait oublier. Cette nuit restera marquée dans sa caboche et pas de la meilleure des façons qu’il soit. Lucan l’attire finalement tout contre lui et elle se laisse guider par les mains du Cavalier, posant sa joue contre le torse de ce dernier. La scène est pour le moins étrange et empreinte d’une tendresse inattendue. Il se confesse et elle ne peut s’empêcher de se sentir gênée. Pas spécialement par les propos du géant, mais principalement par ce qu’il vient de se produire. Elle n’aime pas vraiment se sentir indésirable, elle reste butée sur cette idée alors qu’il tente en vain de la rassurer. Il faut cependant reconnaître que les mots de sont plus ou moins amant lui arrache une esquisse de sourire. Elle ne préfère pas imaginer la scène qu’il lui décrit, enfin… C’est trop tard pour cela, son esprit s’en est déjà chargé en réalité. Il faut bien avouer qu’elle peut comprendre son point de vue. Elle ferme les yeux, bercée par les caresses de Lucan. Elle en vient même à frissonner face à ses gestes tendres. Peut-être qu’ils ne doivent pas franchir ce pas en fin de compte, peut-être que ce n’est rien d’autre qu’une erreur. Jenna aurait pu facilement se perdre l’espace d’une nuit dans les bras du Cavalier mais finalement, ce n’est peut-être pas l’idée la plus judicieuse du siècle. Elle n’en sait trop rien. Il ouvre la bouche, l'autodérision omniprésente, l’extirpant par la même occasion de ses propres réflexions. « J’y songerai, mais ce serait flatter ton ego. » Elle se redresse légèrement, vrillant de ses prunelles émeraude le regard de l’indien. « Il ne vaut peut-être mieux pas qu’une prochaine fois se produise, je risquerais de te tuer avec une louche. » Finalement, elle quitte ses bras et entreprend de se rhabiller à la hâte. Autant ne pas s’éterniser, peut-être que Chloe et Lou sont réveillées, que Caden est débordé et qu'Abel tire la tronche. « Je vais te laisser te reposer, c’est mieux, t’as reçu un sacré choc. Bonne soirée, Lucan. » Jenna s’éclipse sans s’attarder plus que de raison, accordant un dernier sourire au Cavalier. Les choses sont mieux ainsi.
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Sujet: Re: frying pans...who knew, right? - Jenna
frying pans...who knew, right? - Jenna
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