#20 (12/18) mini intrigue

4 DÉCEMBRE ✻ En l’espace d’une journée, Olympia a su prouver qu’elle n’est plus la ville qui, il y a de cela deux ans, s’est écrasée face à un clan hostile. Aujourd’hui, et devant les hommes de Lazare, Olympia n’a pas failli : ses portes sont restées closes, ses défenses en place, et ses citoyens protégés. Aidés des cavaliers du ranch, les survivants d’Olympia ont mis en déroute les assaillants au terme d’une bataille rangée au pied des murs de la cité. La traque qui s’ensuit permet de ramener à la ville quelques prisonniers.

+ Au total, ce sont huit sbires de Lazare, blessés ou non, qui se retrouvent derrière les barreaux des geôles, chacun isolé des autres afin d’être certains qu’aucun contact ou plan ne puisse être établi entre eux. Prisonniers, otages, potentielle monnaie d’échange… malgré le mécontentement de certains qui auraient souhaité les voir tous morts, ces hommes et femmes possèdent une utilité certaine aux yeux de Peyton Yates. Et même si aucun d’entre eux n’a, pour l’instant, dévoilé d’information intéressante au sujet de leur clan, les travaux forcés qu’on leur impose tous les jours assurent leur rentabilité au sein de la ville en attendant qu’une décision soit prise à leur égard sur le long terme.

+ Éliminer les rôdeurs est peut-être ce qui prend le plus de temps aux hommes restés sur place, en ce qu’il continue d’en affluer malgré la fin des combats. Cependant la tâche, tout aussi ardue soit-elle, n’en est pas moins menée avec brio avant que le soleil ne se couche. Olympia récupère ses morts, ainsi que les Cavaliers ; les autres sont tous incinérés dans une fosse commune un peu à l’écart.
Quant à la horde qui inquiétait tant les survivants, il s’avère qu’elle ne s’ajoutera pas à cette journée épuisante. On prend tout de même la résolution d’organiser immédiatement une diversion sonore au large des campements : on ne saurait être trop prudent au vu du nombre des infectés rôdant dans les parages.

+ Sous quelques conditions strictes, Peyton Yates autorise Abel Rhodes et ses cavaliers à passer la nuit dans l’enceinte de la ville : après l’aide apportée aujourd’hui, rentrer au soir avec des hommes et des chevaux épuisés serait suicidaire. Elle fournit également les premiers soins aux blessés du ranch.

+ Malgré la victoire claire et sans appel d’Olympia sur ses assaillants, personne n’a vraiment le cœur de se réjouir au soir : les sbires de Lazare, même vaincus, inquiètent et suscitent de nombreuses interrogations. Combien sont-ils, et où ? Après le virus qu’ils ont très largement répandu, et maintenant ce premier contact franchement hostile, ce qu’ils pourraient prévoir d’autre par la suite laisse difficilement qui que ce soit indifférent. D’autant plus que personne n’a la moindre idée de leurs motivations…