Chaque pas était plus difficile que le précédent. Chaque irrégularité du sol, un calvaire. Pieds nus, avec comme seul vêtement un pantalon maculé de sang séché, Leon vivait un enfer. Une course ; pour sa vie. Il a pu s’échapper de cet enfer ; un enfer où pourtant, il avait retrouvé sa place. Toutes ses convictions avaient été ébranlées par cette expérience, et, une seule chose était sûre pour lui : il allait en sortir plus fort, ou il allait en mourir. Il arriva devant une grille métallique, faisant se tourner au passage quelques rôdeurs qui semblaient zoner de cet endroit qui devait être autrefois un parc pour enfant. Sans trop de problème malgré ses nombreuses blessures, que la fraîcheur du vent ne manquait pas de lui rappeler à chaque bourrasque, il passa l’obstacle et se retrouva dans un terrain vague. Il reprit sa progression, sans savoir où il allait véritablement.
En courant, il tourna la tête pour s’assurer qu’il n’était pas suivi ; ce n’était apparemment pas le cas. Sa vision périphérique, cependant, lui permit d’éviter une mort stupide. Il fonçait droit sur un rôdeur ; d’un appui rendu maladroit pas la fatigue, il se projeta sur le côté, roula dans le mélange de sable et de caillou pour éviter d’être agrippé. Il se releva dans la continuité de son mouvement, mais un autre rôdeur se pointa ; le coinçant presque. il n’avait pas survécu à tout ça pour finir ainsi. Un coup d’oeil à droite, puis à gauche. Une demi-seconde lui suffit pour trouver une arme ; un tuyau, intégralement recouvert par la rouille. Il agrippa l’objet, et en le relevant, portant un coup au premier rôdeur. Il ne suffit pas à lui exploser le crâne, mais suffit pour le déstabiliser et le faire basculer en arrière. C’est in extremis que Leon bloqua la morsure de l’autre, en interposant son arme de fortune entre sa gorge et les dents du mort. Par réflexe, un coup de genou part. il aurait plié en deux un être humain, mais les cadavres n’ont que faire de la douleur. ALors, il change de tactique, enchaîne de accoups de plus en plus violent, jusqu’à pouvoir dégager l’arme. Dans le mouvement, il fracassait le crâne de l’autre qui venait de se relever pour essayer de le saisir. Puis, d’un coup de pied, il termina de déséquilibrer celui qui avait encore une prise sur lui. Le rôdeur se retrouva au sol, il saisit l’arme à deux mains pour porter un premier coup, puis un deuxième, puis un troisième sur le crâne de ce qui devait être une femme. Ce dernier s’enfonçait de plus en plus, pour finalement éclater, laissant un mélange dégueulasse de morceaux de crâne, de cerveau et de sang à moitié coagulé sur le sol.
Il jeta son arme sur le côté, poussa un hurlement alors qu’il levait son doigt pour insulter les rôdeurs de derrière la grille en espagnol. Au moment où il s’apprêtait à pousser un deuxième hurlement entre la joie et la douleur, une détonation retentit. Il vit un éclat lumineux, pas si loin que lui, puis entendit la balle claquer. Putain de merde. Il se jeta derrière un arbre, se plaqua contre celui-ci ; pour finalement se laisser tomber. Le souffle court, il reprit sa respiration, avant d’être envahi par la colère. Il poussa un autre hurlement, avant de commencer en anglais : “Vous en avez pas fini, bordel ? Bande de chiens” et de conclure en espagnol par cette juste comparaison entre des "chacals" et le meilleur ami de l'homme. Il laissa tomber ses mains, regardant à gauche, puis à droite. Courir ne servait à rien ; le terrain était trop ouvert. Il était coincé, fait comme un rat ; et se disait qu’il était probablement mort.
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Sujet: Re: life is a bitch | erin Dim 23 Sep - 16:32
Février 2017 + Minutieusement, Erin terminait de régler son piège à loup avant de finalement se relever pour balayer la zone du regard. Même si elle était certaine d’être seule dans la zone, elle préférait s’en assurée régulièrement afin de ne pas se faire prendre par surprise par un des jackals occupant le mall. Ses parties de chasse se déroulaient toujours dans un périmètre bien défini qui lui permettait à la fois de coincer les brebies égarées, mais aussi d’éviter de se faire rattraper par le troupeau. En effet, si son désir de vengeance la poussait à agir de manière risquée, elle restait parfaitement consciente de son incapacité à faire face à toute une bande de jackals, si bien qu’elle misait plutôt sur la patiente et la sournoiserie. Telle une lionne en partie de chasse, elle attendait silencieusement dans la broussaille qu’un élément se détache malencontreusement de son groupe, afin de pouvoir le sauter à la gorge. Depuis les premières sorties de ce genre, Erin avait déjà descendu une bonne quinzaine de jackal tout s’assurant de pas en toucher un mot à ses comparses crimsons, ou du moins à sa mère. Cependant, malgré sa volonté de garder tout cela secret, bon nombre d’entre eux devenaient assez aisément quelle genre d’activités elle pouvait avoir en dehors du ranch et bien que certains s’inquiétait pour cette gamine en perdition, la plupart préféraient fermer les yeux.
Les raisons qui poussaient Erin à agir ainsi étaient multiples et à défaut de trouver une quelconque paix intérieur, elle possédait au moins le sentiment de se battre pour quelque chose. Une compensation bien dérisoire pour celle qui, quelques années auparavant, avait traîné le corps de son père sur des kilomètres sans jamais avoir de réponses sur les motivations qui avaient entrées ce geste cruel. Au delà de ses désirs de vengeance Erin cherchait aussi des réponses et si pour le moment, il semblait presque porté disparu, elle espérait bien recroiser un jour la route d’Angus pour enfin savoir s’il avait ou non joué un rôle dans la mort de leur père. En attendant, elle continuait sa vendetta dans l’ombre, devenant peu à peu une véritable menace pour les jackals et plus particulièrement pour les moins malins.
Une fois son piège marqué sur sa carte, elle replaça son sac sur son dos, avant de reprendre sa marche jusqu’à un autre piège. Puis, alors qu’elle arpentait doucement les sous bois, des cris lointains se firent entendre. Naturellement, elle s’engagea en direction des bruits curieuse de savoir ce qu’il pouvait bien se passer au mall. Une sale histoire là bas pourrait être bénéfique pour elle, alors inutile de perdre du temps à trop réfléchir. Dans sa course en forêt Erin croisa quelques rôdeurs visiblement attiré par le bruit et visiblement ils étaient plutôt nombreux. Une meute de rôdeurs pourrait effectivement être à l’origine de tout ce bordel, une véritable aubaine pour elle, mais aussi pour tous les groupes qui cherchaient à les faire disparaître.
Alors qu’elle courait à vitesse modérée, Erin aperçu au loin d’un homme en train de se battre avec des rôdeurs. Visiblement amoché par ce qu’il venait de vivre, l’inconnu représentait indéniablement une proie facile et il n’en fallait pas plus pour attirer la blonde. Prudente, elle analysait sagement la situation, tout agrippant son fusil pour le mettre en joue. Encore caché par les feuillages, la plus jeune restait parfaitement à couvert en attendant son moment. Quand le rôdeur fut éliminer, elle appuya sans prévenir sur la gâchette pour effrayer le gibier. Sans surprise, ce qu’elle prenait pour jackal s’empressa de se cacher derrière un arbre, tandis qu’elle contournait déjà les ruines du parc pour enfants. Depuis sa position, Erin pouvait facilement lire l’angoisse dans le regard du brun et presque amusé par la situation, elle tira un deuxième coup juste au dessus de lui. « On s’est égaré ? » Précédée par sa voix, la crimson entra finalement dans le champ de vision de l’homme tout en le tenant en joue. « Tu peux crier, personne ne viendra ! Tes copains sont trop occupés en ce moment. » Mesquine et surtout bien décidée à éliminer un jackals de plus, Erin gardait néanmoins ses distances pour ne pas se faire surprendre par un regain d'énergie de la part de l'inconnu. « On fait moins le malin quand on est tout seul bizarrement. » Du haut de ses vingt et un ans, Erin arborait une stature de guerrière, qui à défaut de plaire à ses proches, inquiétait l’ennemi.
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Sujet: Re: life is a bitch | erin Dim 23 Sep - 19:07
Leon Erin « life is a bitch »
Ces fils de pute avaient pris sa croix, et il allait probablement mourir sans. Dommage. Il ferma ses yeux, prit une grande inspiration. Il vivait peut-être ses derniers instants ; autant les vivre avec dignité. Il pensait qu’il allait se faire flinguer directement. Mais non. Une voix, qui entendit mais écouta à peine ; puis, une détonation qui lui vrilla les tympans. Une balle siffla alors et claqua au dessus de sa tête. Il ne sursauta pas et garda les yeux ouverts. Il était prêt ; prêt à ses retrouver aux côtés du Seigneur. Ou plutôt en enfer. Mais au fond de lui, il espérait qu’il avait racheté son âme, même si ça semblait impossible. Il n’avait pas eu le temps de le faire, ne l’aurait jamais. Mais au moins, il aurait essayé. Au moins, il avait trouvé un sens à sa vie. Être bon, et faire ce qui est juste. Même si cela l’avait amené là, il ne regrettait pas. Il se savait condamné, mais en même temps savait qu’Il est miséricordieux.
Sans un mot, sans un geste si ce n’est sa tête qu’il laissa basculer, il plongea son regard dans celui de son bourreau. Sa vision était troublée par ce mélange explosif d’adrénaline et de fatigue ; un cocktail qui permettait de ne se concentrer que sur l’essentiel. Et l’essentiel, actuellement, était les prunelles de la blonde ; au fond de son regard, il vit qu’elle en était capable. Qu’elle allait le tuer. Il esquissa un triste sourire, l’écoutant à peine. Il laissa son menton piquer, sa tête s’abaisser dans une sinistre résignation. Il poussa un soupir, décida de relever la tête pour demander sa dernière requête. Il annonça simplement : “Laisse moi le temps d’une prière”, bien décidé à ne pas écouter sa réponse pour le faire quand même.
Sa main, instinctivement, se porta à l’endroit où devait être sa croix. Mais elle n’y était pas. Ce n’était pas grave. Il ferma les yeux, et commença à réciter à voix basse : “Padre nuestro, que estàs en el cielo, Santificado sea tu Nombre ; venga a nosotros tu reino...” un coup de feu retentit. Nullement impressionné, mais sentant qu'il était pressé par le peu de temps qu'il lui restait à vivre, il ouvrit les yeux. Il était encore indemne et en vie. Il chercha le regard de l’autre, fit un geste de la main à l’autre pour l’inciter à tirer, en annonçant simplement le reste de la prière qui l’intéressait : “Perdona nuestras ofensas, amen. On se retrouve en enfer, jackal” il ne la lâcha pas des yeux, lui lança un regard terriblement froid. Le regard d'un tueur. Celui d'un homme sans âme. Il était dans l’attente de son jugement. Sous peu, il allait devoir répondre à ses péchés. Il n’avait pas hâte, encore une fois ; parce qu’il savait au fond de lui où il allait terminer. Où il appartenait. Mais il regrettait simplement.
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Sujet: Re: life is a bitch | erin Mar 25 Sep - 11:46
Février 2017 + A peine apeuré par les deux balles qui venaient de claquer dans l’air, l’inconnu se contentait de serrer ses mains pour prier le seigneur. Une réaction aussi surprenante que dérisoire, quand son savait le genre de crimes que pouvaient commettre les jackals. Murmurer de suaves paroles au tout puissant n’arrangeait aucunement son sort, et s’il s’attendait à entrevoir un brin de miséricorde en la jeune crimson, il se mettait le doigt l’oeil. Uniquement motivée par la colère, la haine et le désir de vengeance, Erin sombrait chaque jour un peu plus dans le côté obscur de la force, tournant ainsi doucement le dos à celle qu’elle était autrefois. Plus elle s’égarait, plus elle remettait la faute sur les jackals, persuadée qu’ils étaient les seuls coupables de sa perdition et que temps qu’ils subsisteraient, elle ne pourrait retrouver un équilibre. Une vision clairement biaisée de la réalité, que plusieurs de ses proches essayaient en vain d’éclaircir, conscients que la blonde courait à sa perte en agissant ainsi.
Face à l’ignorance de sa proie, Erin s’impatienta rapidement, décidément pas encline à l’écouter baragouiner de l’espagnol pendant des heures. « Ta gueule ! » Ferme et autoritaire, la crimson venait de nouveau perturber l’individu dans son moment divin, accompagnant au passage l’ordre par une pression sur son arme. Dans un bruit sourd, la balle se logea non loin du plus âgé qui retrouva soudainement son anglais. Dans une haine tout aussi partagé, il marmonna une sentence qui stoppa un instant la plus jeune, incertaine d’avoir réellement compris le sens. D’après ses dires, l’homme la prenait pour une jackal, ce qui sous-entendait plus ou moins qu’ils étaient du même côté. Une erreur qui pourrait expliquer son accoutrement, tout comme sa face ravagée par la fatigue.
Si l’idée d’un piège émis par l’individu lui sauta de suite à l’esprit, Erin restait légèrement sceptique face à ce jeu des plus parfait. En effet, dans son regard elle ressentait une haine réelle et pas seulement l’envie de survivre comme elle l’avait déjà croiser dans le regard de d’autres hommes et femmes. Seulement, si l’individu n’était pas un jackal, qui était-il ? Et que faisait-il au mall ? Des questions qui permettraient indéniablement de mieux comprendre la situation. Indécise entre l’envie de lui coller directement une balle entre les deux yeux et l’envie de dialoguer un peu plus longuement pour savoir si elle faisait fausse route ou non, la boxeuse resta un moment immobile avant de finalement avancer d’un pas, tout en le gardant en ligne de mire. « Qui es-tu ? » Si sa voix semblait plus posée et moins agressive qu’auparavant, elle n’en était pas moins autoritaire, invitant ainsi l’homme à être le plus succinct et clair dans ses prochaines paroles.
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Sujet: Re: life is a bitch | erin Mar 25 Sep - 14:13
Leon Erin « life is a bitch »
Alors qu’il était prêt à rencontrer son créateur, il vit l’autre faire un pas en avant. Il laissa tomber sa tête, laissa échapper un rire clairement malsain. Au bout de sa vie, il avait beau essayer, il ne pouvait pas être Leon. Il allait mourir comme celui qu’il a toujours été. Personne. Cette question, on lui avait souvent posé. Il n’était pas du genre à trop jouer avec ses cibles quand il leur tombait dessus. Il aimait donner la mort, prendre la vie ; pas spécialement ce qu’il y avait autour. Et la plupart du temps, alors qu’ils étaient en train de mourir, les gens parlaient s’ils le pouvaient encore. Soit cette question. Soit pourquoi. Soit des insultes. à la première, il répondait très simplement : la mort. Pour flatter son ego démesuré de l’époque, où il pensait être au dessus de toute. à la deuxième, il ne répondait pas. Mais c’était la dernière option qu’il préférait en tant que tueur, lui. Alors, il comptait bien honorer son bourreau.
Mais le fait qu’elle s’avance, c’était un mauvais signe pour elle. Il voulut s’exprimer, mais se contenta de tousser d’abord. Puis, il leva à nouveau la tête, et les mains en même temps ; mettant en évidence des avant-bras marqués et contusionnés par ce qui avait été des liens trop serrés. Il lui annonça, très simplement : “Est-ce que ça importe ? Fais ce que t’as à faire, ou ramène moi dans vos putains de cage, sombre merde. J’aurais pas hésité, à ta place” il lui lança encore une fois, ce regard noir en la jaugeant. Elle soutenait son regard ; elle avait de la trempe, la gamine. Il essaya de l’observer un peu mieux, mais elle était à contre-jour, et, ce qui lui semblait être un brouillard de chaleur était en fait l’altération de ses sens à cause de l’épuisement. Il n’y voyait plus clair, ne sentait plus grand chose. Il ne lui restait que deux choses ; la haine, et l’instinct de survie. Un mélange contradictoire, parfois explosif ; qui restait de péter si elle faisait un pas de plus.
Il était épuisé, et serait probablement plus lent que d’habitude ; mais ça allait peut-être suffire. Il ne se posa pas plus de questions que ça, trop épuisé pour ce faire. Il allait écouter son corps, écouter ses réflexes ; qu’importait où ça allait le mener. Il n’avait pas peur de la mort. Il était la mort. Mais, à cette pensée, la part de lui qu’était Leon pensa qu’il n’était pas la mort, mais qu’il la méritait.
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Sujet: Re: life is a bitch | erin Jeu 27 Sep - 17:14
Février 2017 + Malgré le canon en pleine ligne de mire, l’homme ne semblait toujours pas enclin à une quelconque collaboration dans cet échange laborieux. Visiblement aussi fougueux l’un que l’autre, ils peinaient à faire avancer le dialogue et rapidement la blonde s’impatienta, hésitant même à conclure la discussion de manière anticipé. Malheureusement, très à cheval sur ses principes et sur ce que certains nommeraient code d’honneur, Erin se voyait mal abattre cet homme maintenant qu’un doute sur son appartenance subsistait. S’il n’était pas un membre des jackals, alors cela signifiait qu’il n’était pas l’ennemi et par conséquent qu’elle lui laisserait la vie sauve. Seulement, avant de baisser son arme, Erin voulait s’assurer qu’elle ne faisait pas fausse route et que dans un élan de justice, elle ne laisserait pas s’échapper un de ces cafards.
En répétant lentement les paroles du brun dans sa tête, la crimson releva une information essentielle qu’elle avait dans un premier temps ignoré. « Une cage... » A force de s'intéresser au mode de vie des jackals, Erin avait sans surprise eu vent des combats qu’ils organisaient et surtout de tous ses hommes et femmes qui vivaient pieds et poings liés dans les entrailles du mall, forcés à combattre comme de vulgaire chien. Le genre d’enfer qu’elle ne préférait même pas imaginer et qui soudainement donnait un peu de logique à l’homme qui se tenait devant elle. Physiquement imposant, il pouvait très largement offrir de jolis spectacles pour les amateurs de boucheries et ainsi en retour gagner de quoi subvenir à ses besoins naturels.
Une hypothèse qui ne demandait qu’à être que confirmer, sans quoi elle sera obliger d’appuyer sur la détente. « Tu étais un prisonnier ? » Peu de prisonniers revenaient du mall et si l’homme avait réussi à s’échapper, cela sous-entendait forcément qu’un évènement important était en train de s’y dérouler. S’il acceptait de se montrer plus loquace, l’homme pourrait non seulement se sauver la vie, mais aussi s’assurer que leurs ennemis communs passerait une très mauvais nuit. S’infiltrer au mall serait clairement le meilleur des scénarios pour la blonde, et ce malgré les moultes recommandations de ses proches à rester tranquillement au ranch. Seulement avant d’envisager quoi que ce soit, il fallait que l’inconnu accepte de répondre à ses questions, plutôt que de prier un dieu porté disparu.
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Sujet: Re: life is a bitch | erin Ven 28 Sep - 1:32
Leon Erin « life is a bitch »
Une cage, oui. C’est bien ce qu’il venait de dire, putain de pimbêche. Leon continua de la fixer, le regard méprisant et dédaigneux, l’arrière du crâne appuyé sur l’arbre. L’adrénaline tomba, son niveau de conscience chutait alors que la douleur qu’il ressentait augmentait. Sa course folle lui avait valu pas mal d’écorchures, son torse avait été rougi par le sang étalé des différentes petites plaies qui y étaient, alors que ses pieds étaient véritablement en sang.Un mauvais pas, dans la mare de sang d’un rôdeur, et il était probablement mort. Mais il était au bout de sa vie, de toute façon.
Sa question suivante le fit ricaner d’un rire malsain ; d’abord, assez sec et peu audible. Puis, il se laissa entraîner dans un court mais intense fou rire. Mais, il devint silencieux d’un coup, et en recroisant le regard de l’autre, il lui annonça : “Est-ce que j’ai l’air d’être un de leurs invités ?” il poussa un soupir, laissa tomber sa tête alors que ses mains passaient de ses cuisses au sol. Il ferma les yeux, essaya de regrouper le peu de forces qu’il lui restait, avant d’essayer, en vain, de pousser sur ses bras pour se relever. Bordel. Une pulsion de rage le traversa, et il redonna une impulsion. Ses muscles se tendirent, tremblèrent ; mais n’avaient plus la force de rien. Il venait de vivre probablement la période la plus difficile et intense de sa vie ; des mois de combats quotidiens, puis, une évasion sans chaussures et sans armes d’un des endroits les plus dangereux du Texas. Il abandonna, leva son regard vers l’autre et lui annonça : “Je peux continuer mon évasion, si tu le permets, maintenant ?” il se tut un instant, essaya d'hausser les épaules avant de rajouter : “Je vais pas aller bien plus loin, de toute façon” il déglutit péniblement, la soif lui ayant irrité la gorge. Chienne de vie, putain. Douloureuse, en plus d’être injuste.
La potentielle réaction de l’autre allait être décisive ; il était plus ou moins baisé, là ; ou au contraire, plus ou moins sauvé. à bout de force, au milieu de ce terrain vague, au soleil. Il était à la merci d’une parfaite inconnue qui allait peut-être se transformer en sa sauveteuse. Chose qu’il avait du mal à concevoir. Le Tommy qu’il avait été n’avait jamais eu besoin d’être secouru ; c’est pour ça qu’il avait eu ce surnom. Parce qu’il s’était battu bec et ongles, jusqu’à littéralement arracher ces derniers, pour rester en vie. A croire que Leon était un être plus fragile.
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Sujet: Re: life is a bitch | erin Dim 30 Sep - 0:03
Février 2017 + Immobile et impassible devant l’homme qui se dessinait peu à peu comme un survivant des jackals, Erin gardait la tête froide, soucieuse de se faire duper. Seulement, en promenant un peu son regard sur le torse dévêtu de l’homme, elle constata les nombreuses cicatrices qui venait appuyer la théorie d’un prisonnier en cavale. Si cela s’avérait véridique, il devait être réellement à bout de souffle après la petite trotte déjà parcourue depuis le mall et en bien en peine pour répondre à ses questions. Soudainement inquiète à l’idée de faire tourner en bourrique un innocent, Erin glissa doucement sa main droit de son arme à une poche costale de son sac à dos afin d’attraper sa petite gourde encore pleine. « Tiens. » Vulgairement, elle lança la précieuse en direction du plus âgé, sans pour autant garder sa garde. S’il n’était pas un jackal, cela ne sous-entendait pas pour autant qu’il ne representait pas une menace pour elle -après tout, passer son temps à combattre dans un arène ne devait pas aider à garder une bonne santé mentale.
Maintenant que le voile commençait doucement à se lever, d’autres interrogations germaient dans la cervelle de la blonde. En effet, si l’homme avait réussi à s’échapper, cela venait forcément d’une faille dans le système des Jackals et à en croire les cris emportés par le vent, il fallait croire qu’ils en payaient encore les conséquences. « Il se passe quoi au mall ? » Les savoirs en danger lui procurait indéniablement du plaisir et pour dire vrai, elle aimerait beaucoup s’inviter à la petite fête pour semer le trouble. Depuis la mort de son père, Erin continuait d’alimenter chaque jour un peu plus sa haine envers les jackals et plus d’une fois, elle avait rêvé qu’elle les tuait, mais elle ne faisait pas que les tuer, elle les découpait en petits morceaux. Le genre de monstruosités qu’elle se gardait bien de mentionner autour d’un verre, persuadé qu’on s’inquiéterait pour sa santé mentale, alors que tout cela n’avait rien à voir -du moins c’était ce qu’elle pensait.
Seulement, avant d’éventuellement foncer dans le tas, Erin devait avant tout gérer cet étrange individu dont elle ignorait encore tout. « Tu vas où ? » Courir vers nul part dans son état le mènerait sûrement à sa perte imminente, ce qui pour le coup serait un peu dommage après avoir échappé à l’enfer. Même si elle aimerait bien pouvoir simplement passer sa route, Erin se sentait un minimum responsable de ce qui allait advenir de lui. Plus généreuse et soucieuse des autres qu’elle ne pouvait le laisser paraître, la crimson lui offrait officieusement son aide, persuadée qu’entre ennemis des jackals ils pouvaient trouver un terrain d’entente. Néanmoins, avant de baisser son arme, elle voulait s’assurer qu’ils étaient tous les deux sur la même longueur d’onde.
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Sujet: Re: life is a bitch | erin Dim 30 Sep - 17:53
[quote="Leon Salazar"]
Leon Erin « life is a bitch »
S’il avait encore du mal à admettre qu’il passait d’être exécuté à être secouru, il ne cracha pas sur la gourde que l’autre venait de lui balancer. Le bras tremblant, il dût s’y prendre à plusieurs fois avant de saisir l’objet et de pouvoir le mettre à son niveau. Là, l’effort d’ouvrir le contenant lui parut presque surhumain à faire, mais, il y parvint finalement. Il put enfin porter l’eau à ses lèvres. Il n’avait pas bu depuis… Longtemps. Trop longtemps. C’était divin comme sensation ; la douleur de sa gorge enflammée s’atténuant au passage de l’eau pourtant tiède. Mais, son bras prit de micro-spasmes, il ne manqua pas d’en renverser la moitié qui coula sur son torse ; lavant vaguement la crasse et le sang. Si ses cicatrices plus anciennes devinrent moins visible sans la poussière qui mettaient en valeur leurs reliefs, ses blessures ouvertures furent nettoyées du sang qui commençait à y coaguler ; et n’en devinrent que plus visible à cause du sang frais qui se remettait à en couler. Le contact de l’eau raviva les douleurs, au passage. Tant mieux. La douleur était… stimulante, pour Leon, à ce moment là. Désaltéré et ayant retrouvé un peu de conscience grâce à ce petit coup de fouet nerveux, il put relever la tête pour croiser le regard de l’autre au moment où elle lui posait la question.
Il pouffa, incapable encore une fois de laisser Leon parler. Sérieusement, elle lui demandait ça ? Mais il changea net d’expression, se forçant à redevenir lui-même en serrant très fort sa mâchoire. Après un instant, il lâcha à l’autre : “Une horde, des rôdeurs. Partout” il fut très avare en mot. L’eau, si elle lui avait fait du bien à la gorge dans un premier temps, avait attisé le feu en elle. Chaque articulation en était devenue pénible ; comme s’il avait du verre à l’intérieur de cette dernière. Il grinça des dents, alors qu’elle continuer son interrogatoire. Il annonça simplement : “Chez moi. Olympia” il garda la bouche ouverte, comme pour rajouter quelque chose, mais se tut. C’était surréel. Après… Tout ce temps ? Il était à nouveau libre. Il laissa tomber sa tête en arrière, regarda le ciel et prit une inspiration de cet air sec et âcre qu’était celui du texas. Un plaisir, bordel. Il le réalisait enfin ; qu’il était libre. Pas encore en sécurité. Mais libre. Il y voyait plus clair ; le visage de l’autre lui disait quelque chose, mais il ne l’avait jamais vu au Mall. Alors qu’avant et après chaque combat, il prenait le temps de dévisager chacun des fils de pute qui l’observaient et croyaient qu’il était une putain de distraction. à l’époque, il se rêvait de se voir évisérer ces fils de pute en leur gueulant ça. Maintenant, il voulait juste les tuer. Et il allait pouvoir le faire. Il commença donc vaguement à glousser, avant de reprendre la parole pour rajouter à l’autre : “Cavalière ? Miner ? Quarry ?” il leva faiblement le bras, en rajoutant : “Peu m’importe. Leon Salazar, US Marshal” précision inutile en apparence, nécessaire pour lui pour se remettre dans la peau de son personnage. Il continua, sincère : ”Vraiment ravi de te rencontrer” avant d’essayer de lui tendre la main en signe d’apaisement, toujours le cul par terre.
Erin Mortensen
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Sujet: Re: life is a bitch | erin Lun 1 Oct - 21:00
Février 2017 + Maintenant que le voile était plus ou moins levé sur l’appartenance et opinions chacun, la conversation pouvait enfin prendre une tournure plus diplomatique et raisonnée. En lui offrant gracieusement son eau, Erin venait très certainement de lui éviter une perte de connaissance imminente et rien que pour cela, il lui était désormais plus ou moins redevable. Encore incertaine de savoir ce qu’il pourrait lui offrir en retour, la crimson préférait rester la plus évasive possible, histoire de mieux visualiser son utilité et surtout sa fiabilité. Si elle se montrait trop curieuse sur un détail, elle pourrait alors à son insue se dévoiler un peu trop et ainsi donner les clefs de ses propres faiblesses à un parfait inconnu. Un inconnu qui se dévoilait doucement à elle, comme un gage de bonne foi dans cette relation naissante qui pourrait peut-être bien posséder un avenir -à condition bien sûr, qu’il survive à ses multiples blessures.
Loin d’être une infirmière de qualité, Erin ne lui proposa malheureusement pas son aide pour une quelconque aide médicale, ce qui ne devrait pas être si pénalisant étant donné l’endroit où il se rendait. Tout le monde savait qu’Olympia possédait les meilleures ressources médicales et que par conséquent, en regagnant son clan il pourrait profiter de soins de qualités. Néanmoins, la route jusqu’à son groupe était encore longue et semée d’embûches qui pourraient bien lui coûter la vie. « Ce n’est pas la porte à côté. » Même si elle ne remettait pas une seule seconde son appartenance à cette communauté, Erin était forcée de constater que l’homme se trouvait désormais bien loin du tableau habituel du parfait Olympien. Sale sur lui et complètement paumé, il ressemblait finalement presque à un rôdeur, ce qui laissait largement imaginer les conditions de vie qu’il avait pu connaître au mall. Une douleur que la blonde préféra ne pas abordée, consciente de ne posséder aucune légitimité à lui réclamer des confessions et des aveux.
D’ailleurs, quand ce dernier déclara son prénom sans aucun détour, elle fut quelque peu étonnée. Peu habitué à se présenter de cette manière au premier venu, elle resta un instant silencieuse, avant de finalement bafouiller une réponse. « Erin, je viens du ranch. » Concise et précise, elle évitait de trop en dire, afin de garder un semblant de mystère et surtout de protéger ses proches. Après tout, même si l’homme se comportait amicalement, elle était loin de pouvoir lui faire parfaitement confiance. Néanmoins, face à cette attitude honnête et dénuée de complexité, Erin accepta finalement de baisser son arme, tout en restant plus ou moins à distance. « Ca fait combien de temps que tu es là bas ? » Si l’homme si trouvait depuis suffisamment longtemps, alors il possédait indéniablement des informations sur ce groupes de sanguinaires et pourquoi pas même sur Angus, ce frère trop absent avec qui elle aimerait sincèrement pouvoir discuter en face à face.
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Sujet: Re: life is a bitch | erin Mar 2 Oct - 10:45
Leon Erin « life is a bitch »
Merci pour ta perspicacité, connasse, aurait aimé lâcher l’ombre qu’était Leon. Mais certes. Ce n’était pas la porte d’à côté. Le chemin allait être encore long, et pénible ; surtout sans putains de chaussures. m’enfin. Il en était au stade où ses sens étaient saturés, et où seul sa volonté allait être ce qui allait déterminer sa réussite ou son échec. Et la volonté, c’était ce qui définissait l’ancien sicario. Il aurait pu faire de grandes choses, s’il était né dans un milieu plus aisé. Il aurait probablement été différent. Il aurait pu faire de grandes choses plutôt donc, s’il avait fait des meilleurs choix. S’il avait tourné le dos à son cartel pour s’engager dans l’armée, par exemple. Mais il savait très bien que ce n’était pas possible. Blood in, blood out. On versait le sang pour entrer, on mourrait pour en sortir. C’était aussi simple que ça. C’est peut-être ce qui a fait toute la force de Leon ; toute sa vie, il pensait savoir comment il allait finir. Dans une mare de son propre sang. La mort ne lui faisait donc plus peur ; contrairement à la majorité des survivants.
Restant silencieux, il l’écouta ensuite se présenter. Il acquiesça, la regarda baisser son arme ; puis, baissa lui même sa main, réalisant qu’elle venait de lui mettre un vent. Lorsqu’il entendit son nom, cependant, ses sourcils s’agitèrent. Ce nom, ce visage maintenant qu’il le decernait un peu mieux ; ça lui disait quelque chose, mais son cerveau était trop fatigué et concentré en même temps pour se permettre de faire des connexions aussi annexes. La question suivante le désempara. Putain, mais elle était curieuse. Il poussa un grognement, avant de simplement lui répondre en haussant les épaules et les mains : “Trop longtemps” franchement, fallait qu’elle fasse un tour en prison cette nana, sans possibilité de voir ni l’heure, ni le jour. Elle comprendrait et arrêterait les questions débiles. Le seul moment où il pouvait se situer, c’était dans l’arène, et il était trop occupé à survivre pour se préoccuper de la position du soleil dans le ciel, à travers les vitres crasseuses du mall. Réalisant qu’il n’obtiendrait probablement pas d’aide de cette cavalière, il posa ses paumes une nouvelle fois sur le sol, prit une inspiration avant d’esquisser le mouvement de se lever. Très péniblement, il y parvint. Le contact de ses pieds nus sur le sol chaud et irrégulier ne le fit même pas tiquer, tellement il était au bout de sa vie. Il jaugea l’autre, n’étant pas vraiment au courant qu’à cet instant, elle était théoriquement son alliée. Il n’avait eut vent que de l’arrivée des troupes de la Mine et du Ranch, qui ont sauvé les siens. Il la dévisagea un instant, en s’appuyant d’une main sur l’arbre, avant de lui annoncer : “J’suis pas vraiment en l’état de subir un interrogatoire, gamine. Mais merci pour l’eau, Dieu te le rendra. Moi aussi, si j’en ai l’occasion. Maintenant, si t’as la direction d’Olympia, je suis preneur” il attendit sa réponse pour se lancer et rentrer comme ça.
Erin Mortensen
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Sujet: Re: life is a bitch | erin Sam 6 Oct - 0:09
Février 2017 + Visiblement pas partant pour répondre à ses questions, le brun annonça finalement son départ, tout en la remerciant pour son maigre renfort. Consciente de ne pas se montrer très avenante, Erin croisa un peu les bras en observant le plus âgé partir, avant de finalement lever les yeux au ciel. « L’orientation, c’est pas ton fort visiblement. » Usé et désorienté, Léon faisait fausse route et s’il continuait dans cette direction, il allait finir aux abords de la mine, à condition bien sûr de ne pas périr en chemin. Ses chances de survies assez maigre ne lui faisait visiblement pas peur et face à une témérité pareille, Erin se voyait mal fermer les yeux. Peu motivée à marcher jusqu’à Olympia, la blonde hésita un instant à s’avancer vers lui, avant d’entendre dans son fort intérieur la voix de son feu père, qui lui rappelait qu’aider les autres c’était s’aider soi-même. Des paroles bien philosophiques qu’elle n’était plus vraiment certaine de comprendre aujourd’hui, mais qu’elle accepta tout de même de suivre par respect pour celui qui lui manquait chaque jour un peu plus.
Une fois son arme rangée, elle emboita le pas à l’olympien avant de passer son bras autour d’elle pour le soutenir. Une aide qui valait indéniablement son pesant d’or et qui ironiquement lui coûtait beaucoup d'énergie. Ramener le colosse jusqu’à chez-lui n’allait clairement pas être une partie de plaisir, d’autant plus que cela lui rappelait le funeste jour où elle avait dû traîner sur des kilomètres le corps de son père pour le ramener au ranch. « Je te ramène. » Sans lui laisser la moindre seconde pour refuser, Erin commença déjà à marcher dans la bonne direction, balayant du regard les arbres et buissons qui les entouraient. Maintenant qu’ils avançaient dans la même direction, Erin visualisait soudainement les bienfaits d’une relation avec un ancien prisonnier des Jackals. En effet, en plus de connaître le groupe de l’intérieur, il possédait sans aucun doute la même rancoeur qu’elle envers eux, ce qui pourrait à l’avenir se trouver bien utile pour sa vendetta. Des alliés, c’était ce qui lui manquait pour faire un carnage, et à en croire sa carrure, l’homme avait tout du candidat idéal.
Néanmoins, pas du genre à mettre la charrue devant les boeufs, la blonde optait pour la patience et surtout pour la prudence. « En échange, tu réponds à mes questions. » Dure en affaire, elle le coinçait sans une once de pitié pour son état de santé, persuadée qu’il était assez solide pour ça. De toute manière, cela faisait bien longtemps que la blonde n’avait pas ressentie la moindre empathie pour un autre humain, à se demander si elle était encore capable de vivre de véritable sentiment, autre la haine et la colère.
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Sujet: Re: life is a bitch | erin Jeu 18 Oct - 22:58
Leon Erin « life is a bitch »
Il s’arrêta net à l’injonction de l’autre, tituba pour faire volte-face et la regarder. Il oscilla un peu, alors qu’il levait les épaules en guise de réponse. L’orientation, c’était pas son fort non ; surtout quand il venait de passer plusieurs putains de mois à se faire brimer, qu’il avait couru comme un putain de dératé parce qu’il avait une bande de dégénérés aux fesses, et qu’il sortait d’un combat qui aurait pu être son dernier. Lorsque la blonde s’approcha pour lui prêter main forte, son cerveau n’eut même pas le temps de traiter l’information qu’il se retrouvait soutenu par cette dernière. Il ne tarda pas à transférer une partie de son poids, même s’il ne se lâchait pas complètement. Non pas qu’il voulait ménager l’autre, mais surtout, que son ego en prenait un coup. Quelqu’un était en train de l’aider à survivre. Il allait devoir être redevable. Alors qu’ils s’avançaient, néanmoins, Leon s’efforçait d’essayer de retrouver l’homme qu’il était en train de devenir. Et cet homme n’aurait pas dû être gêné à l’idée d’accepter une main tendue ; même si, putain, il en avait chié pour l’obtenir. Le résultat de cette réflexion se concrétisa assez vite, par un transfert de plus en plus important de son poids vers l’autre.
Alors qu’il boitait au mieux, avec l’aide de sa “sauveuse”, cette dernière lui proposa ou plutôt imposa un marché. Sans s’arrêter, il essaya de tourner la tête vers elle, la dévisagea en essayant de capter son regard. Il ne tarda pas à lui répondre : “Oui, oui” il n’avait aucune raison de ne pas le faire, de toute façon. Il n’avait pas besoin d’en dire plus, alors qu’ils s’avançaient encore et encore au rythme irrégulier de l’ancien prisonnier.
La curiosité de Leon finit par l’emporter, alors qu’il commençait à sortir de cette petite ville. Il porta son regard sur elle, une nouvelle fois, détailla ses traits, tenta de plonger dans ses yeux pour voir ce qu’il s’y cachait. Il avait l’impression d’y voir quelque chose qu’il connaissait. une froideur, une colère ; dans lesquelles il se complaisait autrefois. Un triste souvenir, qui avait fait resurgir encore plus le sicario durant leur interaction réalisa-t-il à cet instant. Il aurait pu faire les connexions lui même, mais était trop fatigué pour le faire alors, il se contenta de lui demander en essayant d’intensifier un peu son rythme : “Qu’est-ce que tu cherches ?” en temps normal, il aurait réfléchi à poser volontairement une question vague pour que son interlocutrice fixe le cap de la conversation. Mais là, il était juste cramé et incapable de formuler quelque chose de plus complexe
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Sujet: Re: life is a bitch | erin Dim 21 Oct - 22:36
Février 2017 + Bras dessus, bras dessus, les inconnus prenait la route du ranch, laissant derrière eux, de manière provisoire du moins, les jackals à leur sort. Même si elle aurait aimé pouvoir semer un peu plus le trouble chez l’ennemi, Erin se satisfaisait déjà de leur malheur actuel, persuadée que dans cette histoire le karma n’y était pas pour rien. Doucement, ils avançaient dans la forêt, essayant tant bien que mal de ne pas faire de trop de bruits. Par chance, les quelques cris lointains attiraient sûrement tous les rôdeurs du coin, laissant ainsi l’horizon un temps tranquille. Sa hache dans la main libre, la crimson assurait la sécurité du rescapé tout autant que la sienne, bien décidée à le ramener en vie aux portes d’Olympia. Si sauver un vivant pouvait être pour beaucoup un argument amplement suffisant pour justifier une telle énergie, Erin y voyait surtout l’occasion d’en apprendre un peu plus sur son ennemi et ce malgré les risques évidents. Son désir de vengeance lui montait chaque jour un peu plus à la tête, si bien que rien ne semblait pouvoir la raisonner -pas même un homme à moitié mort autour du cou. Périr ne lui faisait pas peur, persuadée, à tort, qu’elle ne pourrait pas plus souffrir que le fameux jour où son père s’était pris une balle en pleine.
D’ailleurs, quand le plus âgé lui demanda ce qu’elle souhaitait en échange de cette aide si gentiment proposé, elle s’autorisa un vague sourire, qui de toute évidence n’avait rien à faire sur le visage d’une jeune femme de vingt et un ans. « Idéalement ma vengeance, mais je me contenterais de quelques informations sur les jackals et sur certains membres ? » Par certains membres, elle entendait surtout Angus, ce frère qu’on lui avait volé et arraché, causant ainsi la perte de sa famille parfaite. « Histoire de mieux les appréhender ? » Plus elle parlait, plus Erin réalisait à quel point elle manquait d’humanité face à cet homme à bout de souffle, si bien qu’elle se passa de formuler ses questions. Si l’envie d’en savoir plus importait plus que de sauver cet homme à ses yeux, alors elle ne valait pas mieux que ceux qu’elle chassait et malgré ce que certains prétendaient dans son dos, la blonde n’avait pas encore perdu son âme.
Après un rapide regard en direction du visage marqué du rescapé, la blonde tenta une approche moins distante, sans pour autant opter pour une pitié mal placée. « Enfin ça peut attendre, je préfère que tu perdes pas connaissances, parce que honnêtement, tu pèses ton poids. » Clairement pas du genre à conforter les gens dans leurs malheurs ou même d’avoir envie de les réconforter, Erin préférait distraire l’esprit, dans l’espoir de peut-être redonner un peu d’énergie à celui qui s’appuyait de plus en plus sur son épaule. Si l’homme montrait trop de signes de faiblesses, ils seront certainement obligés de faire une pause ce qui pour le coup les rendrait automatiquement que plus vulnérables, surtout si la nuit venait à pointer le bout de son nez.
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Sujet: Re: life is a bitch | erin Mer 24 Oct - 9:27
Leon Erin « life is a bitch »
En s’engageant dans ce bois, Leon venait de signer pour quelques heures de plaisir en plus. Les pieds toujours nus, chacun de ses pas devenaient un putain de calvaire. S’il n’avait plus à supporter l’asphalte rendue brûlante par le soleil pourtant hivernal, c’était maintenant l’heure d’éviter les brindilles, les branches et les cailloux. Chose très difficile quand son niveau de conscience était relativement bas. Mais au moins, avait il des moments de répit, pouvant marcher sur de la mousse ou de l’herbe plus épaisse, lui rafraîchissant un peu les petons. Il l’écouta du mieux qu’il pouvait, alors qu’elle lui expliquait une part infime de son histoire. Mais une part nécessaire à Leon pour comprendre un peu mieux sa sauveuse.
Maintenant qu’ils étaient lancés, et malgré son état, il était disposé à discuter un petit peu. Le temps qu’il n’arrive à avoir l’esprit assez clair pour parler, elle reprenait déjà. Il se contenta alors en guise de réponse d’un simple grognement. Puis, il s’humecta ses lèvres déséchées, et prit enfin la parole en demandant : “Certains membres ?” il n’était pas devenu potes avec ses geôliers, quand même. Il connaissait quelques noms, et les grandes têtes de ce réseau de fils de pute mais c’est tout. Il serra alors les dents, venant de marcher sur une branche qui lui érafla un peu plus le pieds. Quelle putain de pénible histoire.
En temps normal, la discussion aurait été complètement différente ; il aurait essayer de comprendre la blonde, pas spécialement pour la convaincre d’arrêter ce qui avait l’air d’être une triste vendetta. Par simple curiosité pour la nature humaine. Il ne l’aurait pas spécialement empêché ensuite de la continuer, car même si elle était sa sauveuse, il se fichait un peu d’elle. Elle avait été là au bon moment, et puis c’est tout. à la limite, il se tenait disposé à lui sauver la vie une fois également ; mais ils n’avaient clairement pas besoin d’aller plus loin. Alors qu’elle allait probablement commencer à répondre, il glissa sur son propre sang et trébucha légèrement, manquant de faire perdre son équilibre à l’autre. Ils parvinrent à rester debout. Il lâcha alors : “Je risque pas de perdre connaissance en parlant. Parle, je réponds au mieux” mais il risquait juste de continuer de se casser la gueule, trop concentré sur la discussion pour se permettre de trop regarder où il mettait les pieds. Il jeta à nouveau un coup d’oeil à la blonde, lui signifiant dans son regard qu’il attendait toujours la réponse à sa question précédente pour être plus spécifique.
Erin Mortensen
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Sujet: Re: life is a bitch | erin Jeu 8 Nov - 0:04
Février 2017 + Marcher avec un homme aussi imposant n’était en rien une tâche facile, si bien que malgré sa condition physique plutôt bonne, la blonde commençait déjà à sentir son épaule brûler. Néanmoins, pas du genre à balancer des paroles en l’air, elle comptait bien l’amener jusqu’à bon port et ainsi ne pas avoir totalement perdu sa journée. Sauver un innocent comptait tout de même encore un peu à ses yeux, surtout si ce dernier pouvait se rendre dans un avenir plus ou moins proche un minimum utile. Soucieuse de ne pas s’essouffler pour rien, Erin économisait ses paroles et sa salive, tout en guettant de temps en temps l’homme en nage qui s’affaissait chaque minute un peu plus. A bout de souffle, l’inconnu acceptait néanmoins de collaborer dans ce marché officieux qui au final aurait pu largement attendre un peu plus longtemps, du moins jusqu’à ce qu’il soit hors de danger.
Néanmoins, plus que désireuse de pouvoir obtenir des informations directes sur les jackals, la crimson ne se fit pas prier plus longtemps pour relancer la conversation et ainsi débuter sa petite enquête de fortune. « Je cherche ceux qui ont tué mon père. » Même si en tant que prisonnier l’homme n’avait sûrement pas été tenu au courant des faits et gestes de ses ravisseurs, il avait parfaitement pu saisir quelques bribes d’informations à droite à gauche. De toute manière, c’était ce qu’elle avait de mieux actuellement sous la mains pour en connaître un peu plus sur les hommes et les femmes qui avaient tué sans frémir son père. Un acte qu’elle refusait d’accepter, d’autant plus qu’un doute subsistait et la rongeait ; à savoir si son frère avait oui ou non joué un rôle dans ce meurtre.
Si la réponse lui faisait terriblement peur, la blonde estimait que son père méritait au moins qu’on se donne la peine de savoir qui l’avait abattu à bout portant et surtout qui se cachait derrière un acte aussi gratuit ? Si les jackals étaient connus pour leur manque de compassion, Erin avait tout de même besoin d’un coupable, persuadé qu’une fois ce dernier éliminé elle pourra dormir sur ses deux oreilles. Prête à tout pour obtenir des réponses et pour rétablir la justice, la boxeuse traquait les brebis égarées du groupe pour les faire parler, n’hésitant pas à les faire saigner et souffrir pour obtenir son du. Malheureusement, malgré le nombre croissant de victime au compteur, la blonde n’obtenait toujours pas de réponses à ses questions, à croire que personne ne connaissait le fin mot de cette embrouille.
Consciente que sa requête était assez large, la raideuse précisa un peu plus sa demande, tout en guettant discrètement le blessé et ses réactions. « Et mon stupide de grand frère. » Avoir un frère chez les jackals n’était clairement pas une fierté pour la blonde et rien qu’à sa manière d’en parler, on comprenait un mépris évident. La déception qu’elle éprouvait à l’égard de son frère était infinie et surtout proportionnel à l’amour et l’admiration qu’elle lui avait pu lui porter avant que l’humanité ne se meurt.
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Sujet: Re: life is a bitch | erin Lun 19 Nov - 10:40
Leon Erin « life is a bitch »
Continuant d’essayer de garder le cap, malgré l’épuisement, malgré la douleur, Leon écouta la réponse de la blonde. Il lui fallut un peu de temps pour assimiler les informations qu’elle venait de lui donner. Un peu de temps pour formuler une réponse, qu’il eut un peu de mal à trouver. Il n’avait pas du tout fait le lien entre Angus, et cette blonde qui venait de lui sauver ; cette blonde qu’il connaissait au final. Son frère s’était servi de lui en tant que confident ; lui avait avoué le pire, comme certaines scènes anodines et innocentes. Il passait de la description d’un meurtre odieux, d’un parricide indirect dont il masquait péniblement la culpabilité, à des anecdotes d’une enfance plus ou moins heureuse ; ou du moins du point de vue de Leon. Avoir une famille aimante, la chance de prendre soin et de jouer avec une petite soeur, c’était beaucoup. Il l’avait presque envié, sur le moment, s’il n’avait pas eut autant l’envie de l’éventrer comme le chien qu’il le considérait alors. Au final, c’était pour le mieux qu’il ne fasse pas le lien. Il n’était plus vraiment Leon, à cet instant ; mais un bâtard entre deux entités bien distinctes. L’homme qu’il était avant ; l’homme qu’il voulait être. Il aurait probablement joué de ses connaissances, et utilisé la vérité non pas comme un remède, mais comme une arme malsaine et vicieuse. Le genre d’outil qui laisse des blessures qui ne pourront jamais complètement se refermer. La vérité était toujours à double tranchant, et son utilisation par Leon était passée d’un extrême à l’autre.
En attendant, il essaya de fournir une réponse à l’autre ; son esprit confus réussit finalement à bredouiller une phrase qui n’était même pas de lui : « Un nom ? Tue les tous, sinon. Dieu reconnaîtra les siens » sages paroles d’un archevêque, qui s’appliquait particulièrement bien avec ces crevures qu’étaient les jackals. Si les cathares n’avaient eut que leur hérésie comme péché, ces bandits avaient bien plus à se reprocher qu’une déviance religieuse. Mais, après un instant, un léger spasme, Leon reprit un peu le dessus ; sa récente humanité prévalant sur la froideur qui le caractérisait avant. Il lui annonça, un peu difficilement : « Et si tu penses que ça ne t’apporte rien, dis toi que t’as rendu ce monde meilleur » il était difficile de trouver du réconfort dans le meurtre. C’était mutilé sa propre humanité pour des gens qui ne le mérite pas ; et la blonde allait peut-être sans vouloir. Leon ne la jugeait pas, se fichait au final de son devenir. Mais, peut-être que la petite brique qu’était son conseil allait trouver sa place dans la reconstruction de la jeune femme.
Erin Mortensen
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Sujet: Re: life is a bitch | erin Mer 21 Nov - 19:19
Février 2017 + Un pas devant l’autre, la route restait encore longue et périlleuse, mais la patience payait toujours. Lentement, mais sûrement, les deux compagnons de route se rapprochaient d’Olympia sans pour autant savoir s’ils arriveront tous deux en vie bon port. L’état de l’homme ne présageait rien de bon et si l’adrénaline le tenait encore debout, l’épuisement pourrait bien avoir raison de lui. Heureusement, il était tombé sur quelqu’un de parole, qui malgré la difficulté l’aménera jusqu’aux siens, au moins pour qu’ils puissent l’enterrer. Une situation qui lui rappelait légèrement celle de son père et qui par conséquent, n’augmentait que plus encore la haine qu’elle éprouvait à l’égard des jackals. Une colère qu’elle partageait sans aucun doute avec le rescapé et à en croire ses belles paroles, sa vengeance risquait d’être tout aussi sanglante que celle de la blonde. Un point commun qui créait entre ces deux inconnus une sorte de lien insaisissable, tout aussi éphémère que potentiellement durable.
Alors qu’elle expliquait un peu mieux ce qu’elle cherchait, l’homme lui suggéra plutôt de balancer directement des noms, sûrement afin de savoir s’il pouvait l’aider. « Je ne connais pas le nom de ceux qui ont tué mon père, mais j’ai espoir que Angus me les donne. » Malheureusement pour elle, la blonde n’avait même pas aperçu le visage de leurs assaillants. Un manque de réponse qui lui ôtait non seulement beaucoup trop d’heures de sommeil, mais aussi et surtout une bonne dose de raison. Lancée à pleine balle dans sa vendetta personnelle, Erin manquait parfois de temps et de patience pour les autres, qui à travers ses yeux clairs sentaient la perdition.
Tous les tuer s’avérait pas si désagréable que cela à son oreille, même si elle doutait de pouvoir réellement le faire, persuadée que plus elle en tuera, plus de nouveaux entrerons dans la danse. « Il me faut encore pas mal de temps avant de tous les tuer. » Malgré un léger sourire, Erin gardait son air sombre et sa motivation à tout épreuve, laissant ainsi un peu plus de côté la jeune femme qu’elle devrait-être à son âge. Un comportement que sa mère ne percevait pas d’un bon oeil, demandant ainsi chaque jour à sa fille de revenir chez les chasseurs. Un retour en arrière impossible pour la jeune femme, qui avait parfois l’impression d’être la seule à chercher une justice pour ce père admirable parti trop tôt.
Les jugements et les critiques, Erin les envoyaient valser du revers de la main, convaincue de naviguer dans la bonne direction. En effet, même si beaucoup se plaisaient à lui dire le contraire, la crimson restait persuadée que seule la mort de coupable pourra apaiser sa douleur. Si pour gagner cette paix intérieur elle devait éliminer une centaine de jackals, elle le fera sans la moindre hésitation, peu importe ce que les autres en penseront. De toute manière, ce n’était pas Abel qui allait la reprendre sur ce genre d’action, si bien que sa place ou celle de sa mère dans le groupe ne se voyait pas menacée.
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Sujet: Re: life is a bitch | erin Lun 26 Nov - 14:12
Leon Erin « life is a bitch »
Son esprit se focalisa sur le début de sa phrase. Dans l’état où il était, chacune de ses pensées lui demandaient un effort, du début à la fin. Il se perdit donc dans celles-ci, se disant qu’elle allait définitivement devoir tous les buter. D’un coup, ce fut l’ébulition ; il se dit qu’il allait même l’aider. Qu’il allait tous les buter, ces petits fils de pute. Une frisson de colère traversa son échine, l’agitant d’un spasme que sa sauveuse ressenti probablement. Trop focalisé, trop fatigué, il ne tiqua même pas à l’évocation du nom d’un des geoliers qui avait été au coeur de l’évolution de sa captivité. Angus. Elle. L’information était prise, mais elle ne percuta pas ; elle commença lentement à faire les différents liens de cette histoire dans son esprit. Beaucoup de choses étaient liées, au final ; et le scénario était complexe. Il ne le réalisera que quelques jours plus tard.
Pour l’heure, son regard bascula à nouveau vers l’autre. Il était tellement au bout de sa vie qu’il avait du mal à synchroniser ses yeux avec les basculements de sa tête, et son regard se promenait donc alors qu’il essayait de le garder rivé dans le sien. Il lui répondit alors, toujours aussi péniblement : « Du temps. T’as que ça…» il s’apprêtait à reprendre, prenant une inspiration. Mais, malgré la période hivernale, l’air lui sembla trop âcre et sec et il manqua de s’étouffer, transformant ses paroles une toux grasse. Il força du coup l’arrêt quelques instants, le temps de se reprendre, alors que la blonde semblait s’égarer un peu dans ses pensées. Mais il ne tarda pas à reprendre : « On a que ça, si tu veux. Je te dois… bien… ça » il se remit à tousser, d’une toux qui forçait sur sa gorge à un tel point qu’il avait l’impression qu’on était en train de lui faire avaler du verre pilé.
Néanmoins, il regretta presque immédiatement son offre. Leon était en train de revenir aux commandes, chassant le sicario et ses envies d’ultra-violence. Ce n’était pas la solution, ou plutôt, sa solution. Il voulait devenir quelqu’un de bon. Il n’en était pas au point où il souhaitait ne surtout pas tuer, c’était absurde voir même suicidaire. Mais il ne pouvait pas s’autoriser à massacrer gratuitement des gens, sous le prétexte même s’il était justifié, qu’ils s’agissaient de déchets humains. Chose qui ne posait pas de cas de conscience à la petite blonde. Et que grand bien lui fasse, pensa-t-il. Elle fera son propre chemin, trouvera ses propres conclusions. Continuant de la dévisager, il s’apprêtait à reprendre la parole. Mais, à ce moment, peut-être à la vue d’un mouvement de son visage qui lui rappela trop ceux d’Angus, il réalisa. Il resta donc la bouche bée, et fini par baisser la tête et reprendre la route en se taisant, ignorant le fait qu’elle avait peut-être vu sa tentative de prendre la parole et qu’elle allait se poser des questions.
Erin Mortensen
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Sujet: Re: life is a bitch | erin Mer 28 Nov - 14:10
Février 2017 + Si elle partageait une haine certaine envers les jackals avec l’homme qu’elle venait de sauver, Erin ne comptait pas pour autant construire un binôme d’attaque. De nature solitaire, la blonde préférait attaquer seule, consciente que dans le feu d’action il était trop simple de perdre un proche. Mourir lui convenait, mais certainement pas entraîner d’autres gens dans sa chute et encore moins un homme qui venait de s’échapper de l’enfer. Sa colère et ses motivations possédaient des limites, qui quelque part lui donnait l’impression d’être encore humaine. Se faire justice prendrait sûrement encore un bon nombre d’années, mais comme le disait si bien Léon, du temps ce n’était pas ce dont-elle manquait. « Du temps ouais… Certains en auraient mérité plus. » Forcée de rester debout sur cette terre en feu, la crimson ne pouvait s’empêcher de penser à ceux qui étaient partis trop tôt, comme son très cher père. Que cela soit demain ou dans dix ans, Erin se le promettait, les assaillants payeront de leurs vies cet acte barbare.
Bien que la proposition du brun s’avérait admirable, la blonde secoua légèrement la tête pour refuser avant de le redresser pour reprendre la route. « Tu vas déjà te faire soigner, là suite je m’en fiche. » Même si en le sauvant Erin avait espéré récolter quelques informations, elle n’en restait pas moins une personne suffisamment humaine pour simplement avoir envie de le voir survivre, sans rien demandé en retour. De toute manière, il ne semblait pas vraiment disposer d’information au sujet des meurtriers de son père ou même de son frère, ce qui n’était pas surprenant pour un prisonnier. Forcé à combattre, il devait être tenu à l’écart de la vie du groupe, afin justement d’éviter le pire en cas d’évasion -comme quoi, les jackals n’étaient pas si stupides que cela.
Usé par son évasion, le brun ne relança pas immédiatement la conversation, ce qui lui convenait plutôt bien. Silencieusement, ils gagnaient enfin une route moins inconfortable pour marcher et après une bonne heure et demi de marche, Olympia se dessinait enfin à l’horizon. « Voilà, tu es bientôt chez toi. » Quand les médecins le prendront en charge, elle pourra retourner vaquer à ses occupations, et ainsi retourner semer le trouble chez l’ennemi, dans l’espoir que le chaos y règne encore.