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 the war in you is the war in me (nour)

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MessageSujet: the war in you is the war in me (nour)   the war in you is the war in me  (nour) EmptyDim 25 Mar - 19:38

the war in you is the war in me
Les petits imprévus et soucis du quotidien sont devenus un refuge quand on tient compte de ce qui se passe en dehors des frontières de la carrière. Qu'ici le monde soit un capharnaüm de caravanes et de tentes aux allures de vieux camp de gitan ne la tourmente plus du tout. Tout est mieux que l'immensité des plaines texanes à la vue du premier rôdeur ou du premier survivant mal intentionné. Ici au moins, rien ne bride sa créativité. La peur de mourir derrière chaque branche d'arbre n'est plus là pour l'obliger à être alerte tout le temps, et il n'y a plus non plus de colonel bougon qui lui impose un treillis militaire hideux et ne lui accorde pas plus que quelques malheureux mètres carrés pour faire pousser ce qu'elle veut. A la carrière, tout le terrain est son aire de jeu, et elle passe d'une plante à l'autre dans ce dédale, à soigner aussi bien ses rosiers que ses plants de tabac. La survie est rude, mais ici il y a de la vie, de la vie qui chante autour d'un feu, crie, éclate de rire ou se bagarre gentimentq. Un univers beaucoup plus propice à sa manière de s'épanouir. Qui l'eût cru. Il a fallu qu'un virus décime l'humanité pour que l'humanité se révèle vraiment.
L'ancien monde était aseptique.

Avec minutie, elle découpe ses feuilles de maïs à mettre à sécher afin de créer le substitut parfait pour le papier à cigarette. Les rayons d'un soleil radieux cognent dans son dos en ce début de printemps, mais ni la chaleur, ni la fumée du feu qui prend près d'elle ne pourraient la sortir de sa concentration. Une fois qu'elle a une tâche entre les mains, Rayna y met toute sa personne. Surtout qu'elle doit rationner son papier si elle veut pouvoir rouler le plus de cigarettes possibles. Depuis que les relations avec le ranch sont tendues, se procurer des feuilles de maïs est devenu moins évident. Il n'y en a pas assez dans le champ de la carrière pour qu'elle puisse répondre à toutes ses commandes. Mais cela veut aussi dire que son produit devient rare et que sa valeur augmente. Les échanges allaient être de plus en plus intéressants.
Si elle pouvait être sur tous les fronts, elle le ferait Rayna. Mais en ce moment, ce qui devient encore plus rare, c'est le temps. Maintenant qu'elle s'est attelée à confectionner de l'angélus et que l'idée de lancer son propre marché germe dans son esprit, elle n'a plus le loisir de se lancer dans ses préparations annexes, ses crèmes, huiles et onguents qui étaient autrefois sa spécialité. Et ce ne sont pas les produits qui lui manquent, surtout depuis que le marché de Stonebriar facilite les échanges.
Frustration. Voilà qui perturbe son découpage et son cutter vire un peu trop à gauche, gachant ainsi deux feuilles. De colère, elle serre les malheureux ratés dans sa main et les jette au feu avant de s'arrêter et de souffler un bon coup. Et encore une fois cette même réflexion, cette pensée qu'elle avait toujours repoussé dans un autre coin de sa tête : il faut qu'elle délègue. Il faut qu'elle forme quelqu'un à l'aider. Pas forcément pour le traffic, mais au moins pour les cigarettes, pour l'entretien de ses plantes, pour ses préparations cosmétiques.

La Mexicaine se penche en arrière, son dos rencontre le dossier d'une chaise réparée maintes et maintes fois et qui grince un peu à chaque mouvement – encore un des innombrables "charmes" de l'endroit – et ses yeux balaient l'effervescence d'Auspex, à la recherche d'une révélation. Y a-t-il seulement quelqu'un à qui elle pourrait confier autant de tâches délicates ? La plupart des gens ici ont un côté brut de décoffrage, une nécessité de la survie justement. Mais son métier à elle demande une certaine douceur quand même, de l'attention et de la dextérité. Pas de place pour la gaucherie de certains paresseux qui traînent ci et là, gravitent autour de ses affaires en attendant leur dose de tabac.
Et soudain, l'épiphanie. L'élégante silhouette de Nour entre dans son champ de vision, comme un deus ex machina venue pour la délivrer de sa réflexion. La grâcieuse a certainement tout ce qu'il faut, si ce n'est peut-être la volonté. Mais nul doute que Rayna pourrait peut-être motiver la jeune fille en lui apprenant à faire ses propres savons et sa propre crème. La propreté était un luxe à la carrière, et il ne restait pas beaucoup de survivants dans le coin à y attacher de l'importance. La danseuse en faisait partie, précieuse malgré elle, rémanence d'une ancienne vie à être chouchoutée. C'est peut-être la candidate parfaite. Alors Rayna se pare d'un immense sourire quand elle apostrophe sa protégée. "Nour, mija !"

La madone se lève, range ses feuilles et son cutter dans une boîte et fait un peu de place sur sa table de préparation. "J'ai besoin d'un avis pour une préparation que je tente, et je pense que seule toi pourras m'aider." Elle disparaît quelques secondes et revient avec deux pots contenant une texture crémeuse, transparente d'un côté et dorée dans l'autre. "Crème hydratante et cicatrisante. Verveine et aloe vera ici. Et miel dans ce pot là. Qu'est-ce que tu penses de la texture ? Et de l'odeur ? "
‹c› Vanka
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MessageSujet: Re: the war in you is the war in me (nour)   the war in you is the war in me  (nour) EmptySam 7 Avr - 4:23

Dans l'art de faire comme si de rien n'était, Nour est plutôt douée là-dedans. Tant et aussi longtemps qu'elle ne sort pas de sa haute tente tout du moins. Au moins, les pans de tissus la cache des autres de la réalité et elle peut presque s'imaginer que tout est comme avant. Enfouie dans son sac de couchage, sous son oreiller, elle peut penser ce qu'elle veut sans que personne ne dise quoi que ce soit. Tout du moins jusqu'à ce que le niveau sonore devienne trop élevé et qu'elle ne puisse plus arriver à l'ignorer. Les autres se lèvent peu à peu, parlent, font des activités qui amènent du bruit.
Il est vrai qu'à force de faire cela, on pense souvent d'elle qu'en plus de ne pas savoir survivre ni de faire grand-chose de ses dix doigts, elle est paresseuse pour se lever aussi tard aussi souvent. Il n'en est rien. Elle a du mal à dormir la plupart du temps, ce qu'elle déteste car c'est pas bon pour la peau de ne pas dormir assez, elle profite donc pour se laver, lorsque la majorité des Carrières dorment. Souvent, cela l'aide à dormir ensuite. À moins que de se laver ait amené une habitude dont elle ne peut plus se passer dans sa routine du sommeil. Peu importe, pendant que les autres dort, elle se met propre comme elle peut, va chercher de l'eau même si on pense qu'elle exagère. C'est juste que cela la dégoûte sinon. Et elle ne voudrait pas se dégoûter.
Elle en profite aussi pour pratiquer des mouvements de danse sans se sentir regarder comme elle peut le faire à chaque fois qu'elle se réveille (enfin, qu'elle ouvre les pans de sa tente) pour partir la journée du bon pied et où tout le monde peut la regarder. Ce qu'elle fait, volontairement. Lorsqu'elle le fait tard, c'est avec ceux qu'elle a plus de mal, ayant perdu l'habitude de les faire malgré toute sa bonne volonté pour rester à niveau. Elle préfère éviter de montrer qu'elle peut avoir des faiblesses sur ce qui est sa plus grande force... qui n'en est pas vraiment une aujourd'hui.
C'est deux habitudes, bonnes ou mauvaises, l'amènent à moins dormir et à vouloir le faire plus le matin en plus des rêvasseries qu'elle a. Elle reste souvent bien longtemps, trop longtemps, sans ne voir les autres, mais peu lui importe. Parfois, elle n'a pas le courage (ce qui n'est pas très surprenant) de sortir les affronter aussi longuement qu'à l'habitude.
Bref, une fois sortie de sous son oreiller, elle se change, ouvre son abri et danse. Ensuite, elle mange un peu et décide de se promener voir si quelqu'un n'aurait pas besoin d'un coup de main, même si le sien n'est pas toujours des plus utiles. Au moins, elle apprend. Le seul problème est qu'elle n'a jamais su quoi faire de ses mains à part les positionner de façon fluides et gracieuses.
Quelques minutes plus tard, elle entend son prénom suivit d'un mija, cela ne peut qu'appartenir qu'à une seule personne. Elle va vers l'abri de Rayna, contente que cette dernière lui ait dit de s'approcher. Elle est une vraie bouffée de printemps dans cet univers si cruel pour elle. Bien que Rayna se débrouille mieux qu'elle, c'est la perception qu'elle en a, elle la comprend aussi. Ce qui n'est pas donné à tout le monde. Elle a encore du mal à digérer le choc d'entre sa vie d'avant et celle d'aujourd'hui. Elle s'est améliorée sur des points, elle a changé, mais elle ne le fait pas assez rapidement.
« Salut. » lui dit-elle, lui souriant. Elle la regarde ensuite bouger, et elle hoche la tête ravie de pouvoir lui donner son avis. « Avec plaisir. » Le contraire aurait été étonnant, elle ne pense pas avoir besoin de se salir les mains avec une des préparation que fait Rayna. Elle en prend sur le bout de ses doigts, les sent et les fait pénétrer. « Je pense que la texture est très bien et que j'en mangerais tellement ça sent bon. » Le verdict tombe et il n'est pas très sévère. C'est tout le contraire. « Je fais encore rien d'aussi compliqué. » Son ton est découragé. Elle pensait bien se débrouiller, mais cela vient de la faire changer d'avis.
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MessageSujet: Re: the war in you is the war in me (nour)   the war in you is the war in me  (nour) EmptyJeu 12 Avr - 15:32

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Douce enfant… Rayna, elle fait ce que tous les adultes d’expérience commencent à faire quand ils décident de prendre quelqu’un sous leur aile : elle fait des parallèles avec sa propre jeunesse. Pourtant, son adolescence à elle est bien loin de ressembler à celle plutôt dorée de Nour. Mais ce n’est pas ça qui attire le regard de la Mexicaine. C’est plutôt la candeur de la jeune femme qui lui rappelle l’ancien monde. Toutes deux, elles partagent un trait important : elles n’ont jamais été faites pour un monde brutal. Rayna s’est toujours épanouie dans le confort et le luxe, quelque chose dont elle ne jouit absolument pas ici pourtant. Et si la douceur des draps en coton égyptien et la saveur du bon champagne lui manquent atrocement parfois, rien ne vaut la satisfaction d’avoir réussi à tenir presque huit ans dans on monde qui ne t’appartient pas. C’est une fierté qu’elle a vu grandir en elle au fil de son temps de survie, et elle aimerait que Nour la ressente aussi, se développe sans perdre son essence, sans devenir une réplique insipide d’elle-même. Encourager les gens qui n’ont pas toutes les cartes de leur côté, ça a toujours été l’existence de Rayna. Elle a dû supporter son propre poids tellement longtemps qu’elle est maintenant sûre d’avoir les épaules solides pour soutenir les autres.



«Ma chérie, ça fait vingt ans que j’en fais, on ne peut pas vraiment comparer. Ne te laisse pas diminuer comme ça, moi je trouve que tu te débrouilles très bien ! » La Mexicaine espère que la chaleur dans sa voix est bien transmise à sa cadette. Il y a beaucoup de potentielle chez la demoiselle et c’est ce qui fait d’elle le candidat le plus prometteur pour la soulager dans ses affaires. «Avec les efforts que tu mets là-dedans, bientôt c’est moi qui devrais m’inquiéter. » Le sourire qui étire ses lèvres pleines se veut encourageant, affectueux. Il cache les ambitions plus grandes de la madone, ses envies d’empire à ériger qui pourraient effrayer ceux qui ne connaissent que sa facette d’herboriste excentrique et maternelle. Il est là pourtant, un monstre grondant et prêt à tout, même au pire. Il suffit de le titiller un peu et il est prêt à sortir, à pousser la Mexicaine à prendre la tangente. Les habitudes des cartels ont décidément la vie dure. « Où est-ce que tu en es ? Qu’est-ce que tu as préparé dernièrement ? » La question paraît innocente, mais l’idée de l’évaluer est bien là. Il lui manque juste un coup de pouce, lui donner du mordant. « Tu as besoin d’aide pour quelque chose ? » Rayna marque une pause, hésite avant de lancer sa dernière phrase. « Parce que moi je ne refuserai pas un peu d’aide, et ce ne sont pas ces gros doigts et ces branleurs qui vont m’aider. » Elle balaie d’un geste Auspex qui s’étend autour d’elle.
‹c› Vanka
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MessageSujet: Re: the war in you is the war in me (nour)   the war in you is the war in me  (nour) EmptyVen 20 Avr - 19:54

Nour sait très bien que de ne pas être capable de s'adapter après tout ce temps est dangereux, mais elle est toujours là. Il est vrai que c'est grâce à sa sœur. Toute seule, elle serait morte depuis longtemps, elle le sait. Ici, sa sœur est à la Mine, mais elle est entourée, plus au moins protégée et elle ne l'oblige pas à faire quoi que ce soit. Pas vraiment tout du moins. Ce n'est pas autant structuré que dans d'autres groupes de ce qu'elle a pu comprendre et c'est donc parfait pour elle et son incapacité à changer comme il le faut. Car elle a changé, si on la trouve superficielle et égoiste aujourd'hui, ce n'est rien face à ce qu'elle était avant que tout cela commence. Mais personne ne la connait d'avant, sauf son ainée, et personne ne peut vraiment constater son évolution à ce sujet. Donc les rares fois où elle dit qu'elle est mieux qu'avant, on a du mal à la croire... elle a de plus en plus peur de tout, ce n'est pas pratique, mais elle est moins princesse peu importe ce qu'on peut en penser.
Détail qui ne gêne pas Rayna, heureusement, elle a vraiment de la chance qu'elle soit à la Carrière, elle se sent un peu moins seule dans ses envies de luxe. « Merci... » Elle se sent rassurée parce qu'elle vient d'entendre, elle n'avait pas pensé à cela. Cela fait pas encore un an qu'elle s'est lancée dans le savon, crème et autres produits naturels. Elle a le temps de s'ajuster. Ou pas. Peut-être que d'ici quelques années tout va redevenir un peu plus normal. On ne sait jamais. À présent que tout le monde semble être plus habitué à cette époque (sauf elle), peut-être qu'ils vont refaire de l'électricité, refaire marcher des usines et que le tout va repartir plus au moins comme avant. Elle a bien le droit de rêver. « Tu crois ?» lui demande-t-elle, avec une note d'espoir dans la voix. Elle ne pensait pas être rendue là.
« Je fais des tests de recettes pour des savons. Ils lavent bien, mais ils sont toujours trop gras après. » Ce qui n'est pas très pratique. Il faut se relaver ensuite pour tout enlever. La peau est super douce après par contre. Ce n'est pas une première fois qu'elle a un résultat hasardeux comme ça. D'autre fois elle a de la chance et tout fonctionne parfaitement. Ceux-là, elle en met de côté pour les échanger au centre-commercial ou bien pour obtenir quelque chose d'un autre Carrière.
« T'aider ? » lui demande-t-elle, intéressée. L'aider elle c'est bien mieux que d'aider n'importe qui. Elle en est sûre. « Si je suis capable. » qu'elle rajoute. Tant que ce n'est pas trop compliqué à faire, elle devrait y arriver. De toute façon, Rayna doit commencer à s'être habituée au fait qu'elle ne soit pas toujours très brillante et qu'elle a certaines limites qu'elle atteint facilement au niveau intellectuel.
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MessageSujet: Re: the war in you is the war in me (nour)   the war in you is the war in me  (nour) EmptyMer 9 Mai - 20:10

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Les yeux de la madone scrutent et analysent les réactions, les émotions qui passent dans le regard de la plus jeune et ses yeux s’attardent sur les doigts de la jeune fille, sur sa posture de danse qui attend juste qu’on insuffle un peu de confiance en elle pour qu’elle s’épanouisse totalement. Il y a une guerre en elle, la même qui gronde au cœur de Rayna, la même guerre de tous les marginaux qui doivent se démener deux fois plus pour prouver qu’ils méritent leur survie également. On ne lui donne pas sa chance au premier abord à la Mexicaine, quand on la voit arriver avec ses grandes jupes de bohémiennes, ses tenues colorées et ses bijoux qu’elle conserve comme la prunelle de ses yeux malgré la perte en valeur de ces objets. Et puis elle étale ses cigarettes, ses soins, ses herbes et ses cosmétiques et on commencer à s’intéresser un peu… Et enfin, comme pour les achever, elle sort sa collection de poisons et alors on fait un pas en arrière. Dans un monde où la plupart des affrontements se fait avec un pistolet ou une lame, on a vite fait d’oublier que la mort peut être plus mesquine. Rayna, elle tape dans le dos et c’est finalement là où ça fait le plus mal.

« On regardera ce que tu fais ensemble si tu veux, j’ai quelques ingrédients qui permettent d’empêcher que ça graisse trop justement. » La quadragénaire, toujours avec un air bienveillant sur le visage, observe la plus jeune sautiller autour de la proposition. Le doute s’exprime aussi bien sur son visage que dans sa voix et l’herboriste a un sourire sincère. Elle, elle a toujours été sûre d’elle, mais principalement parce que le regard des hommes lui servait de miroir. Dans ce nouveau monde, la confiance ne se construit plus de la même manière, les accomplissements priment sur le physique et si parfois c’est frustrant pour la Mexicaine, elle n’en ressort qu’avec plus de conscience de sa valeur. Elle aimerait que Nour traverse la même chose, le même processus d’épanouissement, du cocon au déploiement d’ailes. « Mi querida, bien sûr que tu en es capable. Et puis je t’apprendrai ce qu’il te manque. Mais en ce moment je manque surtout de temps pour faire le tri dans mes plantes, pour fabriquer des crèmes et des onguents et c’est à peine si j’ai pu poser les pieds au marché du centre commercial depuis qu’il a ouvert. » Rien de bien tragique, mais elle devait s’afférer tout particulièrement à fabriquer son tabac après les pertes subies lors de l’ouragan. « Tu veux bien être mon assistante ? » Elle papillonne des yeux et de toute façon, elle n’acceptera pas de réponse négative. Avant même que la plus jeune ne réponde, Rayna lui attrape le bras pour l’embarquer dans son petit cabanon.
Des fleurs à perte de vue, du sol aux murs et une odeur fraîche embaume immédiatement le nez quand on entre dans la vétuste demeure, un studio comme elle le dit avec légèreté. Au fond de la pièce, un petit lit rembourré de tout ce qu’elle a pu obtenir au fil des ans, un tas de draps et de plaid pour survivre l’hiver, une malle au fond qui contient tous ses vêtements et sur lequel trône sa fameuse boite à bijou. Contre un mur s’empilent des pots pleins d’herbes, de crèmes, de produits divers qui tiennent dans un équilibre précaire sur un meuble improvisé par des livres. Et tout le reste de la pièce est mangé par son plan de travail, un capharnaüm de pots, de plantes fraîchement coupées, d’outils, de bols dans lesquels ses préparations attendent. « Ne fais pas gaffe, c’est toujours le bordel ici. Alors voyons voir…» Elle fouille un peu parmi les objets posés sur sa table pour trouver ses carnets, ses biens les plus précieux dans lesquels sont notées toutes ses recettes et ses connaissances. « Tiens regarde, c’est ma bible. C’est vingt ans de travail. Si tu veux t’en sortir dans ce que tu fais, je te conseille de laisser une trace de ce que tu fais. Comme ça, dès que tu trouves les doses qui fonctionnent, tu peux les conserver et les exploiter. Maintenant dis-moi, qu’est-ce qui te plairait de faire ?»
‹c› Vanka
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MessageSujet: Re: the war in you is the war in me (nour)   the war in you is the war in me  (nour) EmptyMer 30 Mai - 4:19

L'art de faire du savon, du shampoing et autres produits de beauté n'est pas une activité très populaire. Ce qui peut se comprendre. Quand il faut survivre et non vivre, cela semble être très superficiel comme manière de passer le temps ou d'essayer de gagner sa vie. Sauf que cela peut aussi être vu comme un signe d'évolution, de changement, d'un léger retour à avant. Que la situation n'est pas idéale, mais qu'elle n'est plus aussi désespérée qu'avant. Tout du moins, c'est de cette façon que Nour voit la situation. Le fait qu'elle soit dans un endroit fixe depuis quelques mois aide beaucoup aussi. Ce n'est pas sur les routes qu'elle aurait pris le temps de faire cela. Ici, elle a le temps. Ici, avec la promiscuité de tous, c'est même nécessaire de faire attention à son hygiène. Mais cela aussi, elle est l'une des rare à le penser. On n'en voit pas encore l'intérêt. Surtout ceux qui aiment bien ce retour à la vie sauvage.
Bref, en plus de ne pas être capable de faire quoi que ce soit avec ses dix doigts, le peu qu'elle les utilise, n'est pas utile pour bien des personnes. La présence de Rayna est donc toujours très agréable pour elle. Un rayon de soleil dans ce monde devenu beaucoup trop sombre à son goût.  Encore plus lorsque cette dernière lui offre de l'aider, surtout dans quelque chose qui doit être très simple à régler pour elle. « Ça serait génial. » qu'elle répond, souriant à la brune, très contente d'avoir de l'aide. À force de tâtonner elle serait bien arrivée à obtenir une solution à son problème, mais un coup de main c'est toujours pratique. Cela fait même très plaisir puisque ça provient de Rayna.
Ce n'est rien face à ce qu'elle ressent suite à la proposition que lui fait la femme. Elle doute, mais ses doutes ne durent pas très longtemps. Elle est réconfortée assez vite et a bien trop envie de donner un coup de main pour les laisser la dominer bien longtemps. « J'adorerais ! » qu'elle accepte donc, avec enthousiasme.
Il va y avoir quelques problèmes, elle le sent, provenant d'elle. Pas de Rayna, elle est parfaite (presque autant qu'elle...) « J'apprends pas très vite, ma mémoire n'est pas très bonne. » Elle l'avertit, mais elle a dû s'en apercevoir par elle-même au fil du temps. Elle se dit qu'elle doit vraiment être désespérée pour la prendre elle comme assistante. Ce n'est pas grave, elle veut au moins essayer et l'assister du mieux qu'elle le peu, même si cela ne dure pas.
Elle se laisse attraper et la suit sans problème. Elles arrivent chez elle. Elle regarde autour d'elle sans se gêner, curieuse. C'est le bordel effectivement, mais ça ne lui dérange pas. Sûrement parce qu'il y a des fleurs et que cela sent bon. La maitresse des lieux fouille pour en sortir un gros carnet. Noter ce qu'elle a fait... elle n'a jamais pensé à faire cela. Son orthographe n'a jamais été très bon, après toutes ses années sans écrire, il doit être désastreux. Tout comme sa grammaire... et tout ce qui entoure l'écriture, sauf la calligraphie. Toutes ses règles à se souvenir, cela a toujours été trop pour elle. Il est donc normal pour elle de ne pas écrire. Cela réglerait bien des détails par contre.  « Tout. » Il faut bien commencer quelque part, non ? Tout est un début comme un autre. Elle n'a pas vraiment de préférences à ce niveau.
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