Mini intrigue (olympia) ; la fête des voisins

survit depuis le : 15/04/2016

Mini intrigue :

la fête des voisins

« let's eat cake and dance like crazy people ! »

fin avril 2018 ✻ La bonne humeur et la folie douce de Willa Yates frappait à nouveau la quiétude de la ville. Ce matin d'avril, toute la ville grouillait de sa bonne humeur habituelle. Dans l'air flottait différents parfums de gâteaux et autres pâtisseries. Devant certaines maisons, voisins et amis aménageaient des tables et des chaises pour se réunir. Willa avait insisté pour que cette journée soit placée sous le signe de la bonne humeur et de l'entente générale. La ville avait grand besoin d'un instant hors du temps pour se recentrer et sourire. Et, au cœur de ce jour, le partage était à l'honneur. Une belle occasion pour retrouver ses proches mais surtout pour apprendre à connaître ses voisins et les habitants arrivés plus récemment.

explications et déroulement de l'intrigue ✻ Vous serez d'accord pour dire qu'Olympia a eu son lot de drama et qu'un peu de douceur dans ce monde de brutes ne fait pas de mal. Alors voilà, aujourd'hui encore, les olympiens plongent dans le monde des bisounours et profitent d'une belle journée ensoleillée pour aimer son prochain ! Chacun est libre de proposer à ses voisins de la nourriture, des boissons ou même du troc d'objets (et pourquoi pas des activités marrantes). Bref, ce sujet est fait pour respirer un bon coup ! Enfin, vous savez que le MJ n'est jamais loin...

Pour rappel, afin de favoriser une avancée dynamique dans l'intrigue, merci de ne pas dépasser les 400 mots par rp. Chaque rp compte comme un véritable post dans votre activité mensuelle. Et si vous mentionnez un personnage, joué ou non joué, inscrivez son pseudo entre les balises correspondante :

Citation :

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qui peut participer ? ✻ Tous les olympiens sans exception, ainsi que les quelques rares riders ayant une raison valable de se trouver en ville et dont la présence ne dérange personne. Vous pouvez participer avec plusieurs comptes sur une intrigue et à plusieurs intrigues en simultané du moment qu'elles ne se déroulent pas en même temps (logique).

survit depuis le : 14/10/2016

Il a du mal à détacher ses yeux du nouveau-né, de le quitter une seule seconde du regard, mais ses yeux rougis lui font un mal de chien à force de ne pas cligner des yeux. Mais il commence à entendre la joie au-dehors des murs, pépiement d’oiseaux, c’est le printemps, rires et sourires, c’est la résilience des olympiens. Bass ne détourne pas les yeux du petit endormi, à peine deux semaines, à peine tiré d’affaires. Contrairement à d’autres, adultes comme enfants. Malgré sa fatigue et sa peine, il sourit en coin, aussi émerveillé que lorsque Jamie était né, mais la peur au ventre. Il avait eu aussi peur, quand ses frères et sœurs étaient nés, mais pas autant. Il ne pensait pas pouvoir avoir aussi peur pour quelqu’un après tout ça, que rien ne serait pire que le massacre d’un certain automne – mais la vie est une pute, et les gamins des proies faciles.
Bass finit pourtant par relever la tête, la nuque engourdie, les fourmis plein les jambes de son immobilisme prêt du berceau ; Il vérifie à nouveau la présence de son couteau à sa ceinture, parce qu’il est hanté de souvenirs et de morts-nés ces derniers jours. Après avoir passé les mains sur son visage fatigué, ses yeux rougis, il se hisse hors de sa chaise pour sortir. Il ne va pas bien loin ; il reste sur le seuil de la maison, les bras croisés, appuyé contre le mur et observant ceux qui commencent à se regrouper sur la place, ceux qui discutent comme si tout allait bien et aucun signe de vie ne vient animé son visage, étranger à la joie de vivre. A une époque Olympia lui avait apporté ça, l’espoir ? Il devrait se mettre en branle, les rejoindre, les laisser le domestiquer à nouveau, mais pourtant l’instant il reste à l’écart, à nouveau marginal en attendant d’avoir le courage.

survit depuis le : 28/09/2016

DEMEURE FERGUSON & Stanković (extérieur) ✻

Willa Yates, probablement la seule personne capable de redonner le sourire à Peyton, de la pousser dans ses retranchements, de l’obliger à arrêter de se terrer et de se renfermer sur soi-même. Peyton n’est pas certaine d’être prête pour cet évènement. La joie, la bonne humeur, est-elle capable de se confronter à nouveau à ce type d’émotion ? Une petite voix lui crie qu’il est trop tôt, c’est totalement vrai. C’est pour sa sœur cadette et les survivants qui la soutiennent, qu’elle a accepté la mise en place de la fête des voisins. Elle a donné quelques instructions, mais n’a guère participé à l’organisation de cette journée. Elle a trop de choses en tête. Entre la douleur, la perte, l’absence d’Abel et les soupçons qui planent sur elle depuis la mort du prisonnier, elle a le sentiment de se noyer. Elle pensait sincèrement avoir touché le fond, mais il semblerait que non. Des Olympiens tombent malades, intoxication alimentaire. Et, surtout, Iris est morte. Elle réprime un sanglot, mord l’intérieur de sa joue. Tu ne peux pas pleurer, Peyton, s’intime-t-elle durement. Le monde est injuste, le monde est cruel.

Lorsqu’elle s’extirpe de sa propre demeure, elle joue parfaitement la comédie, un faux sourire commercial rivé aux lèvres, mais elle ne trompe pas vraiment ses proches. Elle a le regard triste, les cernes qui traduisent son manque de sommeil, les nuits passées à pleurer et la douleur vive qui l’anime. « Je vois que tu as vu les choses en grand. » En effet, la table dressée devant leur demeure familiale regorge de pâtisseries façon Will, sans parler de la limonade maison et du jus fraîchement pressé. Elle y met du cœur, c’est sûr et certain. « Nous avons vu les choses en grand, c’est notre table garnie après tout. » Will lui adresse un clin d’œil, Peyton fronce les sourcils. Sa cadette ferait n’importe quoi pour la garder dans les petits papiers des Olympiens, y compris l’impliquer dans cette fête qui n’est autre qu’une vaste supercherie aux yeux de la leader des lieux. Tout le monde se voile la face, tout le monde fait semblant, alors que tout va mal. Elle secoue légèrement la tête, il faut qu’elle soit positive, qu’il fasse semblant du moins. C’est un véritable supplice. Heureusement, elle entraperçoit Bass, tout aussi dépassé qu’elle, chacun meurtri à leur façon. Elle s’avance vers lui, elle peut faire tomber son masque à ses côtés. « Est-ce qu’il va bien ? » Peyton se sent intimement impliquée dans la vie de ce petit être, l'enfant d’Iris. Non, elle ne projette pas. Ce n’est pas son enfant, ce n’est pas Isaac. Il n’en reste pas moins l’enfant de sa protégée, de sa sœur de substitution. Elle a l’intention de compter pour lui. « Tu sais qu’il faudrait lui trouver un prénom. Iris m'en avait fait part de quelques uns mais elle n'était pas vraiment fixée. » Elle esquisse un léger sourire teintée d’une tristesse on ne peut plus palpable. Isaac lui manque, Abel lui manque. Elle est si seule.

survit depuis le : 27/05/2017

Ryan était content de cette petite fête des voisins. Déjà, ça lui permettait de mettre en avant les plusieurs babioles trouvées lors de ces raids, car oui à force, il était devenu collectionneur, se disant que ça ferait peut-être plaisir à quelqu’un ici. Olympia l’avait-il rendu altruiste ? Non, il était juste à court d’idées sur comment se faire apprécier par ses compères. Il avait donc installé une table devant chez Adam et lui avec des objets plutôt rares pour l’époque et en bon état : bougies parfumées, flacons d’huiles essentielles, un petit tableau d’art japonais et bien d’autres conneries dont il ne se rappelait même plus de la provenance. Il avait aussi installé quelques cookies fait-maison (enfin faits par Willa qui lui avait donné) ainsi qu’une bouteille de soda qui traînait dans ses stocks. Il avait en main un polaroid qu’il avait trouvé il y a quelques jours. Il avait été abîmé mais Ryan l’avait testé avec Adam et les photos, une fois séchées, restaient assez visibles et correctes. Il se disait qu’avoir ça en main était une bonne occasion de faire un petit tour, il avait à peine de quoi faire une dizaine de photos avec la boîte qu’il avait trouvée avec l’appareil, mais au moins cela ferait des souvenirs. Il aperçut au loin Peyton et Bass avec l’enfant dont la feu Iris avait accouché. S’il y avait bien une photo pour la postérité, c’était celle avec un enfant. Il s’approcha alors d’eux, sourire aux lèvres. « Bonjour à vous deux, vous allez bien ? J’ai trouvé ça il y a quelques jours et il fonctionne, vous voulez prendre une photo tous les trois ? » La situation était certes un peu triste, entre le décès d’Iris et le mort-né de Peyton, mais cela resterait une belle photo pour commencer l’événement.

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DEMEURE YATES & BARNES (extérieur)

Mais sérieusement, qu’est-ce qu’il lui a pris de dire oui ? Plantée devant son miroir depuis dix bonnes minutes, Avalon se tourne et se retourne, les yeux rivés sur l’immonde torchon jaune qu’elle a enfilé. Une robe. Elle avait arrêté d’en porter déjà bien avant l’apocalypse et ne pensait pas se retrouver un jour avec de nouveau les jambes à l’air et rien à l’entrejambe. Elle se sent vulnérable habillée comme ça, même à l’intérieur d’Olympia. Elle a la désagréable impression d’être une cible facile qui, en cas de problèmes, serait bien incapable de courir sans son habituel jean détendu. Mis à part ça, le vêtement n’est pas si moche. Un peu vieillot peut-être et ternit par les années, mais on avait vu pire. En fait, c’est exactement le genre de robe qu’Avalon portait lorsqu’elle vivait encore avec le reste du clan Barnes. La simple vue du tissu fait remonter en elle un sentiment d’amertume et de rancœur mêlées. A croire qu’elle n’avait toujours pas cessée de leur en vouloir, même morts.

Elle finit par se détacher du miroir avec un soupir dépité. Ce qui est fait est fait. Willa et Peyton sont déjà dehors lorsqu’elle descend dans le salon. « Ela ! T’es prête ? » Tout repose sur sa cadette, alors hors de question qu’elle se défile au dernier moment ! Quoique. Elle n’est pas contre l’idée, si ça peut lui permettre de se défiler discrètement. Mais elle ne revient jamais sur une promesse, en particulier celles faites à sa sœur. Elle lui a promis un spectacle et elle compte bien le lui offrir, tant pis si sa fierté en prend un coup.

Elle met un pied dehors en l’attendant, se laisse imprégner par l’atmosphère surréel d’Olympia. Beaucoup d’habitants sont déjà dans les rues à discuter tranquillement. Quelques éclats de rires fusent même plus loin, dans la bonne ambiance et la gaieté générale. Mais il y a ceux dont une simple petite fête de voisinage ne peut pas redonner le sourire. Avalon tente un geste de la main vers Peyton et Bass au moment où Ryan s’approche d’eux. Elle n’a pas parlé au recruteur depuis des jours et n’échange rien d’autre que des banalités avec Peyton depuis sa fausse-couche. Réconforter les gens a toujours été le domaine d’Elanor, pas le sien. Alors plutôt que d'être involontairement blessante, elle préfère se taire. Ce n’est pas l’envie d’aider qui manque pourtant.

Invité

Mina avait passé un peu plus de deux semaines en dehors d'Olympia et n'était rentrée à la maison que la veille au soir. Elle avait été tirée du lit par les éclats de rire qui provenaient de la rue. Se lever n'avait pas été une mince affaire. Chaque mouvement avait été accompagné de grognement de mécontentement. Ce n'était qu'après avoir pris une douche pour se réveiller complétement et s'être habillée en mode osef (genre, un jean, des boots et un débardeur, la base quoi) que la jeune femme avait posé les pieds hors de la maison pour découvrir la source de tout ce remue-ménage. Elle avait rapidement capté les mots "fêtes de voisins" et s'était alors maudite d'avoir cédé à la curiosité. Elle allait devoir se sociabiliser aujourd'hui. Chiotte. Son frère n'étant apparemment pas à la maison, elle ne trouva pas d'autre idée que de déambuler dans la ville. Elle n'avait pas eu le temps de voir Bass pour lui faire son rapport. Elle n'avait pas eu le temps de voir Peyton pour obtenir les dernières nouvelles. Ça tombait bien, elle les voyait un peu plus loin, sur le chemin. Mina rejoignit rapidement le petit groupe qui s'était formé. « Salut vous tous. Salut Chef. », dit-elle avec un signe de tête respectueux envers Peyton. « C'est l'idée à la con de qui tout ce foutoir ? Je parie sur Willa ou Iris. D'ailleurs, elles sont où ? Faut que je montre un truc à Iris. » Mina, c'est un peu le cheveux sur la soupe d'Olympia. La meuf qui pose direct les pieds dans le plat. Mais c'est pas sa faute, après tout. Si elle avait des dons de voyance, elle aurait mieux réussi sa vie, quand même. Elle aperçoit alors les visages graves des personnes qui l'entourent. Elle sent son ventre se nouer. « Pourquoi vous faites la gueule ? »

Invité

Il y a des jours avec et des jours sans. Aujourd'hui est un jour avec. Elle est au pas de sa porte, un panier en osier dans le coin du coude. Elle hume l'air, soudainement chaud et parfumé. Le printemps, cette fête des voisins précipitée... Ça lui colle un sourire sur les lèvres, en dépit des symptômes, en dépit des mauvaises nouvelles. Tilda et Livia préparent la table, y déposent un vase de fleurs sauvages glanées aux bordures des clôtures, quelques pâtisseries aux noix de pécan, et un pichet de limonade aux fraises tandis que Dagni part à la rencontre des autres habitants.

Elle remarque rapidement le petit attroupement autour de Bass et Peyton. Elle viendra les voir aussi, mais plus tard. C'est pratiquement la cohue, là-bas... Elle ne voudrait pas être celle qui dise ce qu'il ne faut pas dans ce moment délicat et douloureux. Elle priera pour eux, plutôt, en silence. Alors timidement, la rouquine détourne les yeux et se met sur un autre chemin. Elle croise celui d'Aaghen et lui sourit chaleureusement. « Tiens, pour toi, ou pour qui tu veux, du moment que ça peut apporter un peu de vie dans une maison ça ira très bien,» elle annonce avec son air joyeux quand elle lui tend un petit bouquet de fleurs bleues et jaunes. Elle veut être là, en face de lui, mais son oreille traîne à la discussion qui se passe à quelques mètres d'eux. Le regard de Dagni s'agrandit.

survit depuis le : 14/10/2016

Bass n'a pas envie de leur gâcher la journée, mais la fatigue et la lassitude sont trop fortes pour se forcer à s'intégrer. Son regard s'éclaire un peu lorsque Peyton le rejoint, et il acquiesce vivement. Il partage son sentiment de manière presque fusionnelle. « - Il va bien. Il dort. » Il aimerait que ça reste comme ça, malgré les rires qu'il entend. Bass grimace alors que Peyton lui rappelle ce que son esprit nie avec fermement – presque terreur. « - C'est pas ma place.. Il faudra qu'on voit, ensembles. » murmure-t-il seulement audible de la rousse, incertain. Nommer l'enfant lui-même, eux-mêmes, c'est reconnaître qu'Iris est morte et il est mal à l'aise. Il a besoin de Peyton, et peut-être qu'ils ont besoin autant de l'enfant que lui d'eux, et de la communauté, des amis d'Iris. Bass est très éloigné des inquiétudes de transfert, de savoir si Peyton s'implique trop pour un enfant qui n'est pas le sien. Il est orphelin et il a besoin de Peyton – comme Bass a besoin de l'assurance de leur leader, et de la présence de son amie.

Le recruteur se tend imperceptiblement en voyant Ryan approcher. Avant l'enfant qu'il garde endormi dans le creux de son bras, mettant ses muscles à bon usage, il acceptait Ryan de mieux en mieux. Une histoire de secondes chances et d'efforts mutuels. Mais quand un nouveau-né est dans ses bras, il a en mémoire les gamins qui se vident de leur sang sous l’assaut jackal et il semble prêt à protéger le minot de son corps. Mais la proposition fait mouche et Bass esquisse un vrai sourire. Il n’a plus de photos de sa mère, de sa fratrie et il n’aura pas de photos d’Iris à montrer au gamin. Bass lance un regard interrogateur à Peyton ”- Ce serait bien. Pour lui.” Juste au cas où la moitié des gens présents meurent avant son adolescence, quoi.

Une étincelle joueuse passe dans les yeux de Bass à entendre Mina. Il a une certaine affection pour la nouvelle recruteuse, elle fait du bien dans l’air. Puis ça disparaît. Iris. Elle lui aurait mis un coup de boule que son visage ne se serait pas fermé plus vite.Ce n’est pas la faute de Mina. Il se le répète et c’est la seule chose qui l’empêche d’hurler, de faire demi-tour, et de claquer la porte. Sa voix est sèche lorsqu’il déchire le silence qui s’est installé. Abrupte. « - Iris est morte. » Il retourne à l’intérieur sans un mot pour déposer l’enfant, avant qu’il ne se réveille. Avant qu'il ne perde ses nerfs.

Spoiler:

survit depuis le : 04/11/2016

DEMEURE YATES & BARNES (extérieur)

Quand elle croit pouvoir respirer, reprendre le cours d'une vie presque normale, le destin, Dieu ou toute autre entité supérieure, frappe et déverse son lot de malheurs sur les survivants. La maladie n'en n'avait pas finie avec eux. Comme le plus vicieux des poisons, elle s'infiltre, tue sans distinction. Elanor avait eu une semaine chargée. Loin de s'en plaindre, surveiller les malades lui avait permis de ne pas penser à ses propres problèmes bien dérisoires face aux malheurs des autres. Elle s'était concentrée sur ses proches, faisant tout pour rester proche de Peyton qui, plus que jamais, avait besoin de se sentir entourée. Alors quand Willa mis son idée de fête au point, Elanor avait été l'une des premières à accepter de concocter quelque chose. Armée de sa voix et de sa guitare, la petite infirmière était bien décidée à répandre un peu de joie dans les rues d'Olympia.

Une robe fleurie tombant sur ses genoux, Elanor termine de tresser une partie de ses cheveux, laissant la plupart de sa masse capillaire à l'air libre. Sourire aux lèvres, elle descend en entendant son aînée s'impatienter. « J'arrive ! » Elle a l'impression de revenir des années en arrière, quand sa famille était au complet et qu'Avalon rechignait à se joindre à eux pour des pique nique improvisés. Elle referme la porte derrière elle, appréciant le contact chaleureux du soleil sur sa peau. Son regard tombe devant elle et elle se mord les lèvres en voyant la tenue de sa sœur. « Tu es très jolie. » Elle tire une chaise vers elle, son regard s'attardant d'abord sur les pâtisseries concoctées par Willa avant de regarder en direction de Bass, Peyton, Vladimir, Ryan et Mina. Son sourire se teint de tristesse mais très vite Elanor se reprend. Enfin assise, elle fini d'accorder son instrument. « Rose garden ? » demande-t-elle à son aînée. Et quand l'approbation vient enfin, Elanor entame sans tarder les premières notes de cette chanson si enjouée, espérant apporter un peu de joie autour d'eux.

survit depuis le : 02/11/2016

Demeure Ferguson & Stanković

L’envie de montrer ta gueule n’est pas très présente en ce jour de fête. L’idée insufflée par Willa n’était pas si terrible que ça en vérité. Mais plus Olympia vivait de drame, plus il y avait ce genre de fête, d’événements pour se sentir proche les uns des autres. Iris avait été la seconde personne qu’il avait rencontrée après son arrivée à Olympia, qui avait soigné la petite qui était alors malade. Non, Vladimir n’avait pas le cœur à sourire ni à montrer une bonne humeur factice. C’est pour ça qu’il n’était pas descendu avec Bass tout de suite ; préférant se cacher dans les ombres de la maison pour ne rencontrer personne. Il voyait parfois Jézabel entrer et sortir à son gré, ayant certainement trouvé une quelconque occupation avec d’autres enfants de la ville. De l’eau au creux des mains, il s’en passait un peu sur le visage en voyant de l’agitation à l’extérieur. Avant de voir Bass rentrer à l’intérieur, passant dans son dos pour aller déposer le nouveau-né dans ce qui lui servait de landau. Le visage grave de Bass lui laissait entendre que quelque chose n’allait pas, mais il préférait laisser l'autre blond se calmer tout seul pour l’instant.

Avec une certaine surprise, il découvre pas mal de monde sur le porche de la maison, Mina, Peyton, et même Ryan. Il se détend en voyant des visages familiers. Ces gens-là appréciaient Iris et s’inquiétaient certainement pour le petit. Pourtant, il y a une drôle d’ambiance, une sorte de silence pesant pendant quelques instants avant qu’il ne se décide à ouvrir la bouche. « Ça fait plaisir de vous voir, tous les trois. » Salutation sincère, accompagnée d’un sourire. Peut-être qu’Olympia et ses habitants l’ont adouci depuis les mois qui ont passé. Il faisait rouler un peu son épaule, là où Wyatt lui avait replacé après se l’être déboîté. S’appuyant enfin contre le mur, avant de lancer un petit coup de tête vers l’appareil que tenait Ryan entre ses doigts. « Ça faisait longtemps que je n’en avais pas vu un… Tu t’improvises photographe de la journée ? » Comme s’ils étaient à une fête normale et qu’on avait engagé un photographe professionnel pour l’occasion. Pourtant, son regard est capté par les premières notes de musique dans l’air, reconnaissant les instruments et voix des sœurs Barnes.

Invité

Ça te va comme ça, demandai-je à ma compagne quarantenaire, semi-officielle, Christie, quelques vis coincées entre mes lippes. Elle m'avait appelé à l'aide, totalement paniquée, lorsqu'elle avait découvert sa table en bois échouée sur le sol de sa maison, logement qu'elle partageait avec une autre famille. Elle avait souhaité que le meuble soit installé dans la rue d'Olympia afin qu'elle puisse rafraîchir les habitants et ravir leurs papilles de quelques délices qu'elle aimait préparer pour la tribu. En tout cas, elle tient de nouveau la route, la testai-je en posant une main à plat dessus, la secouant de droite à gauche. Le pied qui avait décidé de faillir avait retrouvé sa planche, même si la réparation était loin d'être achevée. Faut pas la martyriser, le temps que j'puisse travailler dessus demain, proposai-je à Christie de la choyer comme un bébé jusqu'à mon prochain passage. Parfait, sourit-elle, le plateau de gâteaux sur les paumes. Rangeant mes outils, dont certains avaient pris la couleur de la rouille, mes yeux se levèrent sur le petit groupe qui s'était formé devant la maison des Ferguson et Stankovic. Je n'allais pas facilement me mêler à la fête, surtout que le regroupement me rappela à quel point il devait être difficile pour quelques habitants d'avoir un esprit festif. J'étais déjà solitaire, de base. Et puis, il ne me fallut que quelques sons de cordes pour me concentrer sur la joie qui résonnait malgré tout, provenant d'une maison d'en face. Mes oreilles attentives se tournèrent facilement vers les deux soeurs Barnes qui s'étaient liées pour un duo. Plié en deux, le corps plongé sur la table que je venais de réparer, les avant-bras tenant mon tronc, le rythme de la chanson donna l'envie à l'un de mes pieds de l'accompagner. Ma chaussure claqua sur le sol après quelques dizaines de secondes d'écoute et Christie se mit à chantonner à mes côtés, balançant ses hanches de gauche à droite en effectuant quelques pas de danse, laissant sa robe voleter, moment heureux qui me fût très vite partagé, si bien qu'une esquisse en coin prit possession de mes croissants de chair.

Invité

Tu dors pas beaucoup. Certainement que le bruit des rires et des conversations t'empêche aussi de bien dormir outre tes cauchemars à répétition. Ton crâne fume même quand tu te repose, même si c'pas réellement du repos. Un rapide regard par la fenêtre de ta chambre pour confirmer que la fête des voisins avait bien lieu aujourd'hui, t'as oublié, une chose de plus qui t'as échappé. C'pas ton truc mais tu devais essayer au moins, faire un p'tit tour pour voir les visages que tu connais. Peyton sera certainement de la partie, tu n'sais pas trop comment elle s'en sort et sincèrement tu t'fais du soucis pour elle. Au fond, vous étiez proches à une époque. Aujourd'hui c'est différent, t'sais pas trop au final. Après une douche, tu daignes enfin à sortir ta carcasse de ta baraque, sur le pas de la porte tu allumes ta première clope, le soleil qui t'éblouis alors que tu descends les marches de ton perron pour t'approcher du rassemblement, des pas lents alors que tu profites de la fraîcheur du printemps. La légèreté après la tempête, t'essayes de rester serein mais ça reste difficile du moins pour toi. Lorsque tu croises la route de Dagni, cette jeune femme qui garde un sourire constant et une bonne humeur sans faille. Au fond, t'voudrais connaître son secret. T'essayes de ne pas être trop bourru mais son bouquet de fleurs qu'elle t'offre te surprend, tu aurais du être le dernier à qui elle devrait proposé ce genre de chose et pourtant poliment tu acceptes, un léger sourire à son encontre. - Euh.. merci. dis-tu en regard les fleurs bleu et jaune, très belles. Une idée te traverse un instant l'esprit alors que tu coupes une fleur pour réduire la tige, t'approchant de la jeune femme pour glisser la fleur entre son oreille et ses cheveux.- Elle est bien mieux là. ajoutes-tu en lui faisant un petit clin d'oeil alors qu'elle t'a laissé libre choix de l'offrir à ton tour.

survit depuis le : 28/09/2016

DEMEURE FERGUSON & Stanković (intérieur) ✻

Ce n’est pas sa place, ni la sienne, c’est celle d’Iris. Mais, Iris est morte, cet enfant n’a plus qu’eux et cette communauté. Alors, ils devront s’y faire, parce qu’en réalité, c’est bel et bien leur place. Son cœur se serre. Elle a peur de flancher. « On fera cela ensemble. » à deux. Ils doivent trouver le courage, pour cet enfant, pour Iris qui n’est plus de ce monde. Bass, elle, ils représentaient ses deux premiers piliers au sein d’Olympia. Ils doivent honorer sa mémoire.
Ryan s’approche, appareil photo à la main et elle se sent soudainement envahie par une vague de nostalgie mêlée à la tristesse. L’enfant ne disposera jamais d'une photo de sa mère. Et, elle, elle n’aura jamais une photo d’Isaac. Elle hoche la tête, se rapprochant de Bass. Oui, ce sera bien pour lui. Elle esquisse un sourire, pas le plus radieux du monde, mais il est sincère et authentique. Le moment est désormais gravé. Puis, Mina, le silence, la douleur. Les mots restent coincés dans le creux de sa gorge tandis que Bass se charge de révéler la vérité à la demoiselle avant de s’éloigner. Peyton ne sait quoi faire, sincèrement elle a l’impression qu’elle dénote dans le paysage. Heureusement, Vladimir apparaît, elle lui en est reconnaissante, elle n’a pas besoin de briser le mutisme et l’horreur du moment, de la révélation. Ultime soulagement. « Je vais aller voir Bass. » Elle ne peut pas l’abandonner. « Mina, je t’attends demain pour ton rapport. » Elle fait abstraction de l’atmosphère étrange, s'imprègne de son rôle de leader afin d'oublier la peine, prend sur elle encore quelques secondes avant de se détourner. Elle a juste le temps de récupérer la photo que Ryan lui tend et pénètre au sein de la maison. « Merci. » qu’elle lâche à l’intention de l’ex jackal tout en se volatilisant.

Rapidement, elle rejoint Bass au sein de la chambre pour enfant improvisée. Elle pose une main bienveillante dans son dos tout en observant le petit paisiblement endormi et manifestement doté d’un sommeil de plomb. « Il faut qu’on tienne le coup, pour lui en partie. » La phrase résonne étrangement. Elle n’en reste pas moins véridique. « Tu sais qu’elle avait songé à l’appeler Elias. Elle t’aimait sincèrement, elle voulait honorer ton frère. » Iris, la personne la plus bienveillante qu’elle connaisse en dehors d’Elanor. Enfin, connaissait. Elle essuie une larme d’un revers de main. Elle s’est promis de ne pas pleurer. Merde.

survit depuis le : 15/04/2016

Mini intrigue :

la fête des voisins

« who wants some cake ? »

fin avril 2018 ✻ Les festivités commencent à peine et déjà des sourires naissent sur les visages des olympiens, heureux de pouvoir se retrouver pour un moment de partage. Le pari de Willa Yates est gagné et la jeune femme ne peut qu'être félicitée pour son idée.

Pourtant, en flânant ici et là, on se rend vite compte que tout le monde ne partage pas la joie de vivre qui se dégage de certains habitants. Des mines boudeuses interpellent, des bras se croisent et quelques insultes fusent, d'abord murmurées avant d'être assumées. Deux hommes semblent bien décidés à ne pas faire parti de la petite fête. Au beau milieu de la rue, la conversation gagne en puissance et même la douce musique des sœurs Barnes ne parvient pas à couvrir la dispute.

« Bah quoi ? Vous avez assez de couilles pour vous en prendre à des femmes enceintes mais pas à des hommes de votre taille ? » Si personne ne comprend de quoi il s'agit, il est évident que Lance fait référence à Peyton Yates. L'agriculteur, Lance Petterson est connu en ville pour être un membre à part entière de la team Yates. Face à lui, Ian Porter, un homme qui a toujours été trop proche d'Elijah Weiss. Le ton monte entre les deux hommes et bientôt ils sont chacun rejoins par plusieurs de leurs alliés respectifs. La bagarre semble désormais inévitable.

explications et déroulement de l'intrigue ✻ Vous y avez cru à l'intrigue sympa toute douce ? Sérieux ? Vous êtes trop nazes Mini intrigue (olympia) ; la fête des voisins 3327330511

Mini intrigue (olympia) ; la fête des voisins 3327330511

et ben non, Olympia ne sera pas épargné. Au milieu de la rue, Pro-Yates et pro-Weiss se disputent. Il est question de l'empoisonnement de Peyton et de la mort prématuré de son bébé. Le ton monte et il est plus que probable que les deux hommes vont en venir aux mains... A vous de choisir d'intervenir ou non, de calmer le jeu ou d'envenimer les choses. Ou de jouer au hippie et d'ignorer la situation.

Pour rappel, afin de favoriser une avancée dynamique dans l'intrigue, merci de ne pas dépasser les 400 mots par rp. Chaque rp compte comme un véritable post dans votre activité mensuelle. Et si vous mentionnez un personnage, joué ou non joué, inscrivez son pseudo entre les balises correspondante :

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qui peut participer ? ✻ Tous les olympiens sans exception, ainsi que les quelques rares riders ayant une raison valable de se trouver en ville et dont la présence ne dérange personne. Vous pouvez participer avec plusieurs comptes sur une intrigue et à plusieurs intrigues en simultané du moment qu'elles ne se déroulent pas en même temps (logique).

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Assez de couilles pour vous en prendre à des femmes enceintes mais pas à des hommes de votre taille. Le discret sourire qui s'était accroché à mes lèvres disparut lentement aux mots qui traversèrent la bouche de Lance, l'agriculteur que j'eus connu par le biais de Christie, présente à mes côtés, et qui eût très vite arrêté ses balancements de hanche pour tourner la tête vers la dispute qui semblait éclater en plein milieu de la rue, alors que nous n'avions pas encore eu le temps d'installer toutes les friandises concoctées. Même la musique chantée par Avalon et Elanor ne put cacher les intonations violentes des deux hommes. Mon corps se redressa alors, laissant de côté la table précédemment remise sur pied, pour capter toutes ses ondes négatives au mieux afin d'agir si la conversation houleuse prenait de l'ampleur. Rapidement, d'autres pro-yates et pro-weiss se soudèrent pour donner un coup de main à leurs alliés, et ce ne fût plus deux hommes qui s'échangèrent des propos désagréables, mais plusieurs qui se pointèrent du doigt, accusant certains de complot contre Peyton tandis que l'autre partie les blâmait de n'être que des menteurs. Mes lèvres se resserrèrent face à ce désenchantement. Si je n'avais pas eu envie d'être présent à la fête, ma présence ayant été poussée par ma compagne, j'étais désolé pour ceux qui pensaient pouvoir souffler un peu des différentes situations catastrophiques par lesquelles Olympia était passée, desquelles Olympia devait toujours faire face, plutôt. N'y vas pas, me supplia Christie qui posa un regard méfiant sur le regroupement. Regroupement qui commençait à compter bien des habitants. Elle me connaissait comme volontaire à calmer les ardeurs, à relativiser les "on dit", à prendre part au groupe pacifiste qui tentait de faire redescendre la pression et elle en avait probablement ras-le-bol d'entendre quelques critiques non-fondées envers ma personne. Mes pupilles minérales s'arrêtèrent sur le duo de chanteuses avant de demander l'avis des autres qui se trouvaient devant la maison des Ferguson et Stankovic : on fait quoi, demandèrent-ils en silence.

survit depuis le : 14/10/2016

Il s’en veut d’être parti, d’être en colère. Ce n’était pas la faute de Mina, pas plus que ce n’était den l’enfant sans noms ni sans parents, non plus des voisins qui continuaient à vivre sous le soleil de printemps comme si l’apocalypse n’avait pas eu lieu. Bass ignore Vladimir lorsqu’il le croise, le regard aveugle à tout ce qu’il entoure à l’exception d’un nouveau-né en particulier. Ce n’est pas juste, mais il a besoin de temps et la question innocente l’a pris par surprise comme un poing dans l’estomac suivi de coups dans la gueule. Il jette un coup d’oeil à Peyton tandis qu’il couvre avec soin l’enfant. Elle a raison, mais ça sonne creux. ”- Elle m’avait dit. Je… j’étais pas contre à l’époque.” acquiesce douloureusement Bass. C’était beau, dans un sens, et il aurait aimé voir un petit Elias courir dans Olympia, après la douleur de le perdre, un souvenir pour rappeler qu’Elias Ferguson avait existé. Mais il n’aurait été qu’un ami de la famille, un oncle, un parrain. Maintenant, il risquait d’avoir une place plus importante dans la vie du petit, l’appeler Elias bien plus souvent, quelque soit la façon dont Peyton, Elanor, lui et les autres réussiraient à l’élever. Cela semblait insurmontable. ”- Maintenant ça fait… mal.” Il pensait à étrange, mais opte pour la sincérité au dernier moment, murmure retenu entre ses dents.
Il se redresse et s’écarte un peu du berceau, la laissant un instant essuyer ses larmes. Le recruteur presse l’épaule de Peyton doucement, présence réconfortante près d’elle ( ou au moins : présence sur laquelle compter ) lorsque des bruits commencent à s'élever du dehors. Bass refermer les paupières, fortement sans dire un mot d’abord avant de demander : ”- Tu veux rester ?” Elle serait bien plus efficace que quiconque pour ramener le calme, mais il peut y aller à sa place ou au moins refermer la porte sur elle sans que personne à Olympia puisse la harceler et lui demander des comptes. Si elle préfère un moment, si elle préfère rester seule avec le petit, si elle préfère ne pas affronter ces conneries tout de suite.

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DEMEURE YATES & BARNES (extérieur)

L’arrivée d’Elanor sort Avalon de ses pensées noires. Elle découvre sa cadette dans une robe presque semblable à la sienne, une tresse sur le côté, l’innocence peinte sur le visage. Même s’il est impossible de manquer leur lien de parenté, l’effet est complètement différent. Le compliment la fait sourire. « Merci, mais profite, t’es pas prête de me revoir comme ça !» Elle lui lance un clin d’œil avant de la suivre et de s’asseoir à côté d’elle devant la maison. Rose Garden. Malgré les années, elle connaît encore la chanson par cœur. Impossible d’effacer le souvenir d’Elanor grattant les cordes de sa guitare, entourée de la famille Barnes lors du pique-nique dominical. Le son de l’instrument s’élève, bientôt suivi par les voix des deux sœurs. Plusieurs habitants s’approchent, le sourire aux lèvres et se laissent bercer par le rythme enjoué de la musique, sous les yeux satisfaits d’Avalon qui les observe battre du pied sur le bitume. Elle a peut-être bien fait de dire oui finalement. Le bonheur sur les visages des olympiens est une récompense bien suffisante à l’effort qu’elle fait d’être là.

Un bonheur de courte durée. Au-delà de la musique, Avalon croit entendre les voix en colère de quelques olympiens là où il n’y avait que rires et bonne humeur il y a quelques minutes. Elle se tait soudain et pose sa main sur celle d’Elanor pour l'arrêter. « Attend. » Ses yeux se glissent immédiatement vers Peyton, mais la leader a disparu, tout comme Bass. « J’y vais, il faut les calmer. » Elle s’excuse auprès de sa cadette, mais elle ne peut définitivement pas rester là les bras croisés à attendre que ça se calme. Les olympiens se rassemblent autour des deux hommes et les insultes commencent déjà à fuser d’un peu partout lorsqu’elle arrive à leur hauteur. Elle comprend rapidement le sujet de la dispute, connait également son camp dans toute cette histoire. Elle n’est pas la seule à essayer d’intervenir et c’est une bonne chose. Si elle entend un seul mot de travers sur Peyton, il se pourrait bien que ce soit elle qu’il faille calmer.

survit depuis le : 27/05/2017

Ryan prend la photo avec des sourires probablement sincère malgré la situation avant de la tendre à Peyton. « Laisse-la reposer dans un endroit sec et on verra ce que ça donne. » dit-il simplement avant de s'éloigner, sentant bien que sa présence gêne, et laisse le fardeau d'annoncer la mort d'Iris face à la question de Mina à l'un d'entre eux. Pas sa place du tout. Il flâne aux différentes demeures, attrapant quelques confiseries et prenant divers olympiens en photo. Il arrive à la demeure des Barnes où la musique et les petits pas de danse discrets sont de mesure. Il prend les soeurs Barnes en photo qui lui sourient entre deux couplets. Mais rapidement, le son de la guitare et de leurs voix angéliques et bien harmonisées ne couvre pas le brouhaha un peu plus loin. Deux hommes. Ryan ne connaît qu'Ian, qu'il apprécie vaguement malgré sa réputation. Les mots sont durs, et ne devraient certainement pas être dits aujourd'hui en place publique. Ryan sait que le ton risque de monter et il ne se voit pas rester sur le banc de touche lorsqu’Avalon quitte sa demeure pour se rendre sur les lieux du conflit. Il rattrape Avalon à quelques mètres. « Je connais Ian, je peux le calmer et aller l’isoler. » dit-il à Avalon. Après tout, ils sont un peu pareils les deux, tous les deux dans des camps qui sont désormais méprisés ou jugés négativement. Si Ryan est pro-Yates simplement pour la raison que c’est grâce à elle et Willa qu’il est ici aujourd’hui, il peut au moins calmer Ian. Il ne connaît pas vraiment Lance, mais vu ses opinions tranchées, il se doute que Lance ne doit pas porter Ryan dans son coeur non plus. Il ignore Lance, ne souhaitant pas entrer en conflit ouvert avec lui, et s’avance vers Ian. « Je pense que tu ferais mieux d’aller faire un tour ailleurs. Pas la peine de répliquer, si tu veux t’expliquer avec lui, fais-le un autre jour et dans vos piaules. » Son ton est limpide et clair, pas besoin de rameuter plus de monde que cela, ça pouvait aisément se finir ainsi pour le moment. Après, s’ils souhaitaient s’entretuer plus tard, pas de problèmes, tant que cela était dans des portes closes.

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« - Iris est morte. » Les mots lui arrivent dans la gueule comme un tsunami. Dévastateur, noyant tout sur son passage. Elle sent son cœur rater quelques battements avant d’être réduit en morceau par la tristesse. Alors, elle le voit enfin, ce si petit être qui était planqué dans les gros bras de Bass. Elle n’a pas le temps de réaliser, de l’admirer que le grand barbu (non pas le Père Noël) tourne les talons et se réfugie dans la maison. Mina ne peut le quitter du regard, bouche-bée. C’est la voix de Peyton qui la distrait de son chagrin. « Mina, je t’attends demain pour ton rapport. » La jeune femme hoche doucement la tête, incapable de parler, un nœud douloureux dans la gorge. Elle regarde les personnes autour d’elle. Ces personnes auxquelles elle s’est involontairement attachée. Lasse et au bord des larmes, elle ressent la soudaine envie de s’éloigner, de s’isoler. Elle ne veut pas de détails. Elle lance un « désolé » étranglé avant de s’éloigner en titubant. Elle ne veut pas rentrer à la maison. Mais elle ne sait pas où aller d’autre. Bientôt, ce sont les cris de colère qui attirent son attention et la guide, tel un robot, vers une rue où semble s’affronter deux camps. Elle ne comprend pas ce qui se dit. Et si autrefois, elle aurait volontiers participé à une bagarre, aujourd’hui, elle est bien trop fatiguée pour ça. Sauf que bon, y a quand même le prénom de Peyton qui retentit ici et là. Et ça ne semble pas dire que des gentillesses. Alors à un moment ou à un autre, faudra bien qu’elle mette quelques coups de pieds dans les couilles des grandes gueules un peu trop irrespectueuses. Histoire de calmer tout ça.

survit depuis le : 04/11/2016

DEMEURE YATES & BARNES (extérieur)
PUIS RUE PRINCIPALE

C'est comme retrouver un bout de leur passé, se replonger des années en arrière quand le soleil brillait au-dessus de leurs petites têtes blondes, que leurs frères riaient aux éclats et que leurs parents claquaient des mains en rythme. Bientôt, les regards se tournent vers elles, quelques habitants dodelinent de la tête, osent improviser quelques pas de danse. Cette vision suffit à lui réchauffer le cœur. Sa sœur à ses côtés, Elanor respire enfin. Simplement heureuse, sourire accroché sur ses lèvres rose, sa voix s'élève, pleine d'espoir. Si tout n'est pas parfait, que la vie leur réserve encore des coups durs, elle peut prétendre, l'espace de quelques instants, que la vie est belle. Des instants trop courts qui s'envolent, éclatent quand la main d'Avalon se pose sur la sienne. La guitare s'arrête, sa voix meurt dans un murmure. Tout ça était trop beau. Elle appelle sa sœur, en vain, incapable de la retenir. Assise bêtement sur sa chaise, sa guitare sur les genoux, Elanor regarde sa bulle de bonheur éclater, impuissante. Ryan lui adresse un sourire de circonstance avant de s'éloigner aussi. Elle voudrait pouvoir ignorer la dispute, ne pas entendre les cris de haine qui envahissent toute la ville. L'atmosphère se transforme, devient pesante, électrique. Il n'y a plus rien de joyeux dans tout ça. La petite infirmière se tourne vers Willa et, d'un même élan, les deux femmes prennent la décision de se mêler de la situation. Elanor abandonne sa guitare derrière elle, sa joie aussi. Elle assiste, impuissante, au triste spectacle qui se joue. Elle voudrait leur crier d'arrêter, que tout ça est stupide, que cette journée devait être parfaite. Mais elle n'y arrive pas. Elle reste bêtement debout, en retrait, les bras ballants. Elle inspire profondément, cherche de la force en son for intérieur et finalement le cri sort, brutalement évacué par ses petits poumons. « Arrêtez !!! » Elle se surprend elle-même, en a des frissons. Peine perdue. Personne ne l'écoute. Bientôt, ceux ne sont plus des mots qui volent dans les airs mais bien des poings.

Invité

N'y va pas, répèta Christie d'une voix bien plus faiblarde que la première fois, tout en même temps que mes yeux suivirent les pas d'Avalon, suivie de très près par Ryan et Elanor. Les trois protagonistes s'approchèrent de la bataille qui faisait rage en plein milieu de la rue principale et qui gâchait la fête des voisins. Mon cerveau me torturait. Si ma compagne me demandait de rester auprès d'elle et de ne pas me mêler de ces affaires qui ne me regardaient point, mes pulsions olympiennes me suppliaient de m'être à terme ce fléau, comme si la ville n'avait pas été assez touchée par son lot de catastrophe. Mes pas commencèrent à mouver en direction de la foule, mais le plateau de pâtisseries que Christie tenait en équilibre sur ses paumes émit un son aigu lorsqu'il toucha l'asphalte. Bruit qui me valut un sursaut avant que ma tête ne se tourne dans sa direction, m'obligeant à stopper nette mon avancée vers le regroupement. Elle était appuyée sur la table déjà brinquebalante, le visage en sueur et pâle. Mon corps s'immobilisa, moment où Elanor leur demanda d'arrêter et mon regard ébène fixa le faciès extrêmement fatigué, d'un coup, de la quarantenaire. Les gâteaux sur le macadam attirèrent mon attention subitement, car nul doute que les ingrédients qu'elle avait utilisé, et qui venaient de Stonebriar, avaient été contaminés de telle sorte à ce que la digestion soit compliquée, à moins que... Je te ramène chez toi, fis-je en l'encerclant de mes bras après avoir piétiné sans scrupule les entremets sucrés qui se tenaient sur mon passage, probablement empoisonnés. J'avais donc décidé de laisser les autres se charger de la dispute qui faisait rage et de m'évaporer de la fête organisée, pour un instant, ou jusqu'à demain.

survit depuis le : 15/04/2016

Mini intrigue :

la fête des voisins

« shit is real ! »

fin avril 2018 ✻ Il y a désormais très peu d'espoir de voir cette journée se finir avec un beau soleil, des sourires et quelques câlins amicaux. La situation s'envenime, bien que personne ne semble vraiment vouloir la stopper. Il n'y a guère que Ryan Havener qui tente de raisonner Ian Porter. Si l'intention est bonne, et toute à son honneur, l'ex Jackal risque bien de se mettre à dos une partie non négligeable de la population d'Olympia. Très vite, la querelle ne se limite plus aux deux hommes mais prend de l'ampleur, chacun campant sur ses positions : pro-Yates et pro-Weiss se défient du regard, se lancent des piques, chacun défendant son territoire et surtout son leader. Aucun des deux camps n'arrêtera, personne ne souhaitant reculer et passer pour un pleutre. « Putain, Joseph a avoué, il vous faut quoi de plus ? On n'y est pour rien nous ! » Un seul coupable ne faisait clairement pas l'affaire et les Olympiens se rangeant du côté de Peyton Yates étaient en quête de justice. « Weiss a jamais digéré sa défaite, il supporte pas d'être sur la touche ! Peut-être bien que vous vous êtes dit que ce serait le moment idéal pour diminuer Peyton ! » Si Lance est clairement agressif dans ses propos, c'est cependant Ian qui est le premier à lancer les hostilités. Échauffé par les propos de son adversaire, ayant visiblement relégué au placard la tentative de Ryan pour apaiser l'affaire, il réagit au quart de tour lorsque l'un des gardes à côté de lui acquiesce aux propos de Lance et surenchérit par dessus ; brusquement, la situation dégénère et une empoignade s'ensuit. Dans le processus, Chaï Home et Christie sont violemment bousculés, pris à partie bien malgré eux. Ils sont la cible de Ian qui, désormais armé du pistolet du garde récupéré à l'insu de ce dernier, les met en joug. « Elle est où votre précieuse chef hein ? Elle se planque encore ? Putain vous voyez pas dans quel bordel elle nous met ? C'est bien beau de baiser le chef des Riders mais ça nous apporte quoi à nous ? » Personne ne bronche, tous les regards passant du pistolet au visage cramoisi de Ian qui s'énerve, s'agite. « Exactement. Rien !! On doit se serrer la ceinture, fermer nos gueules quand ces ramasses merde viennent tranquillement se servir dans nos réserves ! On est même pu chez nous ! Je fais pas cinq mètres sans tomber sur un dresseur de cheval qui remonte sa braguette après avoir tiré son coup. Depuis quand Olympia rime avec maison close ? » Beaucoup acquiescent, d'accord avec les propos. D'autres, comme Lance, s'opposent, bien décidés à défendre leur leader actuel. « Parce que Weiss aurait fait mieux peut-être ? Putain, Ian, réveille toi ! Tout ce que Peyton fait c'est pour le bien de cette ville. On manque de rien, on a tous un toit sur nos têtes, de quoi manger ! On est à l'abri ici ! Allez, arrête tes conneries et pose ce flingue... » S'opposer aussi directement à un homme qui n'a clairement plus toute sa tête, était une très mauvaise idée. Pourtant, il ne réagit pas immédiatement et c'est finalement Willa Yates qui est plus rapide. Armée d'une tarte fraîchement sortie du four, elle force le passage jusqu'à arriver devant Ian, lui lançant sa tarte en pleine figure. Momentanément déstabilisé, Willa profite de son inattention pour lui dérober l'arme, évitant ainsi un drame inutile. « On t'a assez entendu Ian. »

explications et déroulement de l'intrigue ✻ Voilà, les rues d'Olympia se transforment en arène géante. Merci Ian Mini intrigue (olympia) ; la fête des voisins 1795348289

Mini intrigue (olympia) ; la fête des voisins 1795348289

Pro-Yates et pro-Weiss se disputent violemment, en viennent presque aux poings. Au-delà de la triste mort du nouveau né de Peyton Yates, c'est aussi une véritable lutte de pouvoir qui se joue. On écoute avec attention et on se forge son propre avis. Faut bien avouer que Ian a pas tout à fait tord. Mais bon, Lance aussi dit des choses justes ! Finalement, heureusement que Super Willa veille au grain et confectionne de belles tartes ! Maintenant, c'est à vous de choisir d'intervenir ou non, de calmer le jeu ou d'envenimer les choses, de vous battre aussi...

Pour rappel, afin de favoriser une avancée dynamique dans l'intrigue, merci de ne pas dépasser les 400 mots par rp. Chaque rp compte comme un véritable post dans votre activité mensuelle. Et si vous mentionnez un personnage, joué ou non joué, inscrivez son pseudo entre les balises correspondantes :

Citation :

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qui peut participer ? ✻ Tous les olympiens sans exception, ainsi que les quelques rares riders ayant une raison valable de se trouver en ville et dont la présence ne dérange personne. Vous pouvez participer avec plusieurs comptes sur une intrigue et à plusieurs intrigues en simultané du moment qu'elles ne se déroulent pas en même temps (logique).

survit depuis le : 28/09/2016

RUE PRINCIPALE ✻

« Je comprends. » Ils ont perdu trop de choses, trop de proches, ce n’est pas à cet enfant à les leur rappeler, à honorer leurs morts. Maintenant plus que jamais elle a besoin d’espoir, c’est ce que ce petit bout d’homme représente. Un espoir, l’avenir. « On trouvera autre chose, quelque chose qui tâchera de ne pas raviver nos peines. » Elle observe le bébé, paisiblement endormi, c’est probablement le seul qui puisse lui voler ne serait-ce qu’une esquisse de sourire ces derniers temps. Le moment, le semblant d’apaisement, est bien vite rompu, bousculé par les bruits extérieurs. Des bruits de voix, le ton qui monte, des plaintes. Elle savait que cette journée n’était rien d’autre qu’une mauvaise idée. Elle n’aurait pas dû autoriser cet événement. Tout le monde est sur le nerfs, elle la première. « J’aimerais, mais il faut que je descende. Autant ne pas retarder l’inévitable. » Elle soupire, épuisée et tout simplement à bout. D’un pas las elle contourne le recruteur, jetant un dernier regard au poupon loin de s’imaginer la cruauté du monde qui l’entoure.

Une fois le centre d’agitation regagné, Peyton doit bien avouer se montrer plutôt perplexe, outre l’énervement bien sûr. Elle jette un regard circulaire à l’attroupement d’Olympiens, Willa haussant les épaules tandis que ses prunelles s’accrochent aux siennes. Elle aurait pu se payer la tête de Ian face au grotesque de la situation mais s’abstient. Malheureusement, si ce n'est la tarte, rien ne prête à rire. Elle ne pose pas de question, il ne vaut mieux pas, elle se contente de tirer ses propres conclusions de la scène. « Nous sommes une communauté, oui ou non ? » Qu’elle lâche finalement. Question amplement pertinente. « Si vous n’êtes pas d’accord avec le régime actuel, si vous ne vous sentez pas à votre place ici, si vous avez un quelconque problème à régler, prenez vos affaires et tirez-vous ou comportez-vous de manière civilisée et demandez la réunion d’un conseil. » Ce n’est pas comme ça que ça fonctionne à Olympia, ce n’est pas la violence qui prime, ni l’anarchie, ce n’est pas l’essence de leur communauté. Ou, peut-être que si. Personne ne rétorque, personne n’en n’a vraiment le temps alors que le poing serré de Ian manque sa joue de justesse, d'à peine quelques centimètres. Il empeste l’alcool à des kilomètres, ceci explique donc cela. Intérieurement, elle remercie Aaghen et ses cours d’auto-défense ayant eu le don d’aiguiser ses réflexes. Elle n'a pas réellement l'occasion d'ordonner aux gardes de jeter Ian en cellule qu'il s’attelle déjà à revenir à la charge.

Invité

Nos têtes en joug, sans que nous ne voulions prendre part au carnage, mon faciès se redressa, mes yeux ténébreux plantés sur le visage de l'homme armé. Je tenais Christie tout en même temps, la maintenant pour qu'elle ne s'écrase sur l'escalier. Il ne me connaissait probablement pas assez pour savoir que je n'étais un "pro" de personne, et que le simple fait de me trouver une arme pointée en ma direction ne me faisait point peur. La mort, tout ça, j'avais appris à vivre avec. Et puis, l'intervention de Willa, que je n'eus pas le temps de voir débarquer, me permis de reprendre le chemin vers l'intérieur de la maison pour y déposer ma compagne dans une assise. J'reviens, lui soufflai-je en plantant mes pupilles dans les siennes plus claires et bien plus émotives. Je fis marche-arrière, sortant de la bâtisse, pour rejoindre la grande rue à pas pressés jusqu'à ce que les mots de Peyton ne m'empêchent d'avancer. Si la cheftaine avait été une grande amie à mon arrivée, nul doute que notre relation avait été distancée par sa prise de fonction et son goût très prononcé pour Rhodes, le suprême cavalier rouge. Mon regard se perdit dans la tentative de discussion que Peyton eut engagé. En vain, l'homme ne semblait pas être d'humeur à converser, et c'est ainsi qu'il décida de lever une première main sur elle. Mes billes noires s'écarquillèrent face à ce geste loin d'être anodin et qui pouvait avoir des conséquences lourdes pour lui, lui et ses camarades. Heureusement, la maman endeuillée esquiva le coup et mes pieds décidèrent de s'aventurer dans la foule au même moment, me risquant à bousculer des personnages indociles. Ça suffit, agrippai-je son poignet lorsqu'il fit envoler à nouveau son bras vers le ciel, tu n'es pas en mesure de juger l'importance de tes actes, Ian, retins-je son envie de s'échapper de mon emprise avant de le pousser à faire quelques pas en arrière, à plusieurs reprises, malgré mes côtes encore fêlées. Il vint alors chercher au fond de sa gorge un mollard dirigé vers Peyton, jeté de manière mesquine et sans crainte. Action qui eût le don de chauffer la foule, aussi bien du côté pro-weiss que pro-yates.

EDIT PEYTON Je refuse catégoriquement que ce mollard m'atteigne merci de ne pas décréter dans vos rp qu'on me crache dessus. Mini intrigue (olympia) ; la fête des voisins 1172157446

Mini intrigue (olympia) ; la fête des voisins 1172157446

survit depuis le : 14/10/2016

Il retarde l’inéluctable. Il laisse à contre-cœur Peyton s’éloigner, et il ne peut pas s’empêcher d’entendre les cris au dehors. La paix qu’il ressent en regardant le gamin dormir à poings fermés s’évapore rapidement pour laisser place à l’agacement. L’énervement qui fait trembler son poing serré, fermé depuis que l’épaule de Peyton s’est échappée à sa griffe, l’énerve qui fait blanchir ses phalanges crispées sur le rebord du berceau ;
Ce n’est pas difficile d’imaginer pourquoi on s’engueule. Weiss vs Yates. Bass a fait partie de ses hommes qui considéraient l’ancien leader comme un dieu vivant, comme un messie. C’est humiliant de les voir continuer à batailler pour le rétablir au conseil. Il a fauté, il ne les a pas protégés tandis que Peyton a pris les décisions qui s’imposaient. Ils étaient en sécurité – eux. Eux qui n’avaient pas perdu de bébés ou d’amis depuis des mois.
Bass pourtant ne ressort pas de son habitation, il continue de couver le bébé du regard et surtout : inspirer, expirer. Contrôler la fureur qui l’habite à entendre sa communauté, sa famille d’adoption, l’endroit qu’il a décidé de défendre jusqu’au bout et d’aimer de tout son âme se prendre le bec pour des conneries. Un bébé était mort dans le ventre de sa mère ce n’était pas suffisant ? Il se demandait si Elijah avait réalisé à quel point ses partisans faisaient le contraire de ce qu’il croyait juste – ou ce que Bass avait cru que Weiss pensait juste. Les lignes se mélangeaient avec le temps. Il devait garder son calme – son regard est devenu fixe, vide et fou. S’il sortait, ce serait difficile de le retenir de tuer quelqu’un. Ce n’était pas ce en quoi il croyait. Après un long moment, Bass tourne les talons pour ouvrir la fenêtre qui donne sur la rue, réparée depuis l’ouragan, et au-delà de la rue, la place où on s’engueule. Le colosse barbu ouvre en grand la fenêtre, se penchant au-dehors, et sa voix grave tonne : « - Vous allez la fermer oui ? Y a un bébé qui dort ! »