Every reunion is a hint of the resurrection (ft Wyatt)
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Vladimir Stanković
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Sujet: Every reunion is a hint of the resurrection (ft Wyatt) Mar 22 Aoû - 23:07
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Wyatt E. Wooding
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Sujet: Re: Every reunion is a hint of the resurrection (ft Wyatt) Ven 25 Aoû - 15:21
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Juillet 2017 Clic, clic, clic. Son pouce ripe contre le capuchon du zippo métallique, chauffé par son existence passée dans sa poche poitrine. Cela ne fonctionne pas, et l'exaspération ( et malaise ) de Wyatt augmente de façon exponentielle au fur et à mesure qu'il n'a pas de feu. Il retourne le briquet dans sa paume avec un soupire, et contemple un instant les deux lettres qu'il y porte gravées - contrairement aux idées reçues, ce n'est pas que le zippo est usé, qu'il manque une patte au W : le V. ne compte pas du tout pour Wooding. Sa cleptomanie ne se réveillait que envers les personnes à qui il les tenait, faiblesse irréductible pour tenter de se les approprier à petit feu, s'incruster dans leurs vies et dans leurs canapés. Mais le zippo qu'il avait volé pour avoir un souvenir de l'homme qu'il aimait se révélait souvent d'une frustration révélatrice - un peu comme son propriétaire initial quoi. A l'observer en silence et pourtant le comprendre et lui ouvrir les bras, à être capable de percevoir à quel point les phrases de séduction toutes prêtes rappelaient qu'il était foutu pour de bon. C'était un zippo de qualité, option psychologue et souvenir cuisant de ce qui aurait pu être ( des bras dans lesquels dormir, des pizzas entamées dans le friggo, un chien allongé sur quatre jambes à la fois. Possession et famille. Oh, and mind-blowing sex. ). Il avait beau en prendre soin, qu'il ne soit que poli par l'usure de ses doigts dessus, sans une égratinure, économiser chacune de ses flammes et récupérer l'essence dont il avait besoin, cette foutue chose n'acceptait pas de fonctionner une fois sur deux. Il ne parvenait à faire naître la flamme que lorsque ses doigts ne glissaient pas d'agacement envers lui-même.
Il n'avait aucune raison de se sentir mal - Ryan était un sale type, et même au milieu des sales types de l'époque, Wyatt l'avait eu dans le nez. La certitude qu'il n'était que des mauvaises nouvelles, et il en avait eu la confirmation. Mais l'impression d'être sur ses nerfs et à côté de ses pompes ne disparaissait pas alors que Wyatt crevait pour une misérable cigarette.
Le chef de la sécurité du ranch se tenait pour la première fois au beau milieu d'Olympia, et la porte s'était refermée derrière lui - il descendait des marches, sans que ses pas aient une direction. S'enquérir de la santé du boss - fait. Conclure un deal sordide avec un homme surgit de son passé - fait. Tout ça pour retrouver un traître. Il n'avait pas menti à Ryan - sa nana n'était pas morte aux mains de la mafia. Mais ce qui lui était arrivé depuis n'était pas du ressort de Wyatt, bien que son job le rapproche trop souvent d'un baby-sitter ( si les bébés en question étaient une bande d'adultes sur-armés à dos de poneys qui ne pouvaient pas s'empêcher de créer des ennuis là où il n'y en avait pas encore, des bébés qui s'enfuyaient sans cesse de leur parc ). Ce qui le dérangeait surtout c'était la pensée insidieuse "et si..." . Et si quelqu'un lui assurait que Vladimir était en vie, et qu'il n'avait qu'à faire deux jours de cheval en pleine apocalypse, pour tomber sur sa planque ? Deux jours à se nourrir de l'espoir de pouvoir serrer le blond dans ses bras, les poings crispés sur son t-shirt, tout ça pour tomber face à une ruine rempli de merdes de pigeons, déserte, aux fenêtres mal clouées – il exploserait l’informateur contre une brique si ça arrivait. Après avoir encaissé le choc, les genoux qui cèdent, la bile dans la gorge, la désillusion ( idiot, idiot ) et la solitude qui terrassait. Il avait oublié l’odeur du serbe – c’est une des réalisations qui lui nouaient l’estomac et lui faisaient fermer trop fort les paupières, une fois recroquevillé dans sa caravane, avec la truffe de Bullet contre sa joue sa poitrine oppressée.
Tu as fait bien pire que de faire croire à un mec que sa nana était en vie. Et il le mérite. C’était pas vraiment un réconfort. "- Pas vrai, Bullet ?... Bullet !" Il avait l'air idiot, à parler dans le vide et à soudainement s'immobiliser, le souffle coupé parce que le chien qui n'avait pas quitté son genou ces six dernières années avait soudainement disparu. Wyatt ne cherchait jamais Bullet, sans laisse, sans muselière, à peine un vieux bandana autour du coup, puisque celui-ci ne le quittait littéralement pas d'une semelle. Il avait beau être à la retraitre de la brigade canine, il l'avait toujours dressé comme un maître-chien - Bullet ne ferait pas un bruit, n'aboierait pas si un rôdeur était dans les parages, il l'avait déjà chargé sur son cheval avec lui et jamais, jamais le chien rôdaillerait hors de son champ de vision. Jamais. Il gueule comme un sourd en plein milieu d’Olympia, se ruant dans la rue trop civilisée, quatre à quatre. La paniqué au creux de l’estomac alors qu’il gueule, sans réponse. "-Bullett !". Encore et encore, tournant sur lui-même à la recherche de son chien.
« - Qu’est-ce que … » C’est son nom qui résonne dans l’allée principale et perplexe, Wyatt suit le son. Le pitbull est à l’autre bout de la rue, et il ne peut pas s’empêcher d’être pris par un vertige, soulagé, sa vie qui défile dans l’autre sens. Il siffle machinalement, son sec et autoritaire qui fait dresser une oreille au pitbull. Wyatt tapote sa cuisse, s’attendant à recevoir les 25 kg de muscle en pleine poitrine comme d’habitude, mais n’est accueilli que par un frétillement de queue extatique, parce que, apparemment, son meilleur ami depuis douze ans refuse de quitter les jambes contre lequel il est niché, et ça, c’est pire qu’un adultère, la trahison lui brise le cœur. Jusqu’au moment où le type qui crie son nom depuis dix minutes croise son regard « - Wy… ». s’éteint sur les lèvres de l’un, le sifflement s’étrangle dans la gorge de l’autre. Pas vraiment comme dans les films, la course éperdue (la seule partie opérante de son cerveau se plaint que ses lèvres sont sèches comme du papier mâché, que cela fait des années qu’il ne l’a plus embrassé, qu’il n’aurait jamais du, qu’il… Comment qu’on fait encore ? ). A la place, Wyatt sent ses jambes avancer seules et remonter la rue vers deux de ses êtres préférés au monde. Il se frotte les yeux, enfonce ses paumes, sur ses yeux et lorsqu’il les rouvre, Vladimir est toujours là, entouré des phosphènes qui donnent le vertige.
Wyatt tourne la paume de sa main vers lui, vers eux, pour recevoir la truffe de Bullet dans le creux de sa chair, celui-ci faisant des allers-retours entre les deux hommes, comme un chien. Puisqu’ils ne sont plus séparés que de deux mètres, sa queue ne cesse d’heurter leurs jambes, mais Wyatt est plus occupé à reconnaître la personne en face. Encore et encore. « Waouh.. » Oh-mon-dieu. Wyatt se passe une main sur le visage, fermant son poing au niveau de ses lèvres avant de réussir à lâcher : « I’ve never thought you would be a screamer. »Bien sûr ce genre de réplique serait beaucoup plus fun si elle était dite d’un ton séducteur avec un clin d’œil, pas prononcé comme on s’accroche à une bouée de sauvetage ou fait demi-tour précipitamment face à une grave erreur. Pas la gorgée nouée d’émotions mal contenue, les yeux brillants et l’impression d’avoir une épiphanie face à une œuvre d’art.
Vladimir Stanković
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Sujet: Re: Every reunion is a hint of the resurrection (ft Wyatt) Sam 2 Sep - 15:03
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Sujet: Re: Every reunion is a hint of the resurrection (ft Wyatt) Dim 1 Oct - 12:21
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Juillet 2017 Bien sûr que c’était forcé que quelque chose de stupide sorte de sa bouche. Parce que lorsque l’on revoit l’un de ses plus vieux amis, un collègue, et accessoirement l’homme qui fait battre votre cœur comme un idiot de collégien depuis près de dix ans, il est forcé de mettre les pieds à côté du plat, rater la marche et foirer l’intégralité des chances qu’on aurait pu avoir – autrefois au passé. Wyatt n’est pas embarrassé, aucune rougeur ne vient grimper sous la barbe de quelques jours qu’il porte. Il attend, bras ballant, tentant de ne pas chanceler sous la fête d’un pitbull à ses pieds et accessoirement dix ans qui lui reviennent en plein dans le visage et font luire ses yeux un peu trop fort – couleur de larmes et d’émotions, de souvenirs. Il ne l’imagine, n’est-ce pas ? Il rêve assez de lui pour ça – avec le temps son visage a perdu de la fixité de ses traits, il confond ? Non. Bullet est un chien, il ne se tromperait pas, il n’est pas un abruti qui observe en coin chaque silhouette qui lui rappelle un ancien amour, il ne sursaute pas à chaque fois qu’un accent d’Europe de l’est fait son chemin jusqu’au fond du Texas.
Il n’attend pas longtemps et se raccroche à Vladimir pour ne pas tomber, dans ses bras et tout court. Ses doigts se referment sur son t-shirt et il s’agrippe à lui, fort. Ce n’est pas lui qui allait se conduire comme un adulte décent et couper court à leur étreinte. Plutôt crever. Il doit sentir le crottin, le chien mouillé, le passage dans la cellule de Ryan et une bonne journée de cheval pour venir. Mais Vladimir n’a pas changé contre lui, et il est là, chaud, familier, le coton de son haut et la force de ses bras dans son dos. Réel. Il rit, un éclat de rire qui vient de sa gorge, y chasse le nœud qui s’y trouve, et détend tout son corps contre Vladimir. « - J’ai oublié, ça fait trop longtemps tête de pioche. » C’est une surprise de le voir vivant, ici – Wyatt refusait d’imaginer Vladimir, vivant ou mort. Mais une bonne surprise. Alors Wyatt se niche contre lui comme il l’a toujours fait, en voleur, voleur de sa chaleur, de son attention, de son affection – faire semblant que c’était naturel, que ce n’était pas parce qu’il était amoureux comme un idiot d’un homme qui creuse un trou dans son cœur sans que rien ne soit dit.
Il secoue la tête à entendre Vladimir, c’est-à-dire qu’il frotte sa joue contre son épaule. Idiot. Le slave est un idiot, il ne pouvait rien savoir, qu’ils soient vivants, tous les deux… C’est improbable. Wyatt soupire lourdement, vidant la tension de sa poitrine, et resserre un peu ses bras autour de Vladimir, frottant son dos doucement, avec tendresse, de haut en bas, avant de machinalement dégringoler le long de la chute de ses reins, effleurant son jean. Il s’arrête presque dans un tremblement et ses doigts se ferment dans un poing contre la colonne de Vladimir, s’empêchant d’aller plus loin. Cela fait sept ans. Sept ans qu’il croyait mourir sur le terrain et qu’il a embrassé Vladimir pour la première et dernière fois. Même à l’époque, il ne croyait pas à la douceur de ses lèvres contre les siennes, de pouvoir le regarder en face sans être rejeté. Il n’avait osé faire le premier pas et briser tout ce qu’il y avait d’important entre eux que parce qu’il était égoïste et que cela n’aurait plus d’importance après son départ – il était jeune et con, incapable de savoir à quel point il chérirait le souvenir d’un baiser pendant sept années d’apocalypse.
Il glisse ses doigts dans les passants à l’arrière du jean de Vladimir, comme un ancrage, pour l’empêcher de partir, de fuir comme il l’a fait et s’écarte un peu de lui, sortant de ses bras. « - Woh, oh. Laisse-moi te regarder, sweetie. » Maintenant qu’il a repris son souffle, et qu’il parvient à lui sourire sans que les coins de ses lèvres tremblent devant son miracle. « - Tu es en vie. Tu es là. Qu’est-ce que tu fais là ? » Il pose sa main libre à plat sur le torse du slave sans y penser, à l’emplacement de son coeur, perplexe presque, alors qu’il le considère avec attention, lentement, lèvres entrouvertes et regard autant absent que dévorant. Deux images se superposent dans son esprit, l’homme qu’il a connu, celui en face de lui. Il finit par secouer la tête, étrangler un sanglot d’angoisse dans un rire qui pose la question en ayant l’air de fuir. « - Je t’ai manqué ? Tu as un canapé où cracher ? » Y a-t-il une place encore pour moi dans ce nouvel univers ?
Vladimir Stanković
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Sujet: Re: Every reunion is a hint of the resurrection (ft Wyatt) Mer 18 Oct - 18:44
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Језабел, Малена, дођи овамо : Jézabel, baby girl, viens par ici.
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Sujet: Re: Every reunion is a hint of the resurrection (ft Wyatt) Ven 20 Oct - 16:28
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Wyatt a une moue d’évidence : oui, il a pris un coup de vieux. Ils ont vieilli tous les deux, et pas seulement parce qu’il est aussi courbaturé après sa journée de boulot que lorsqu’il venait d’arriver au ranch et reprenait le rythme de la vie an grand air et de l’exercice physique. Ils avaient vieillis tous les deux, et ils n’avaient pas vieillis ensembles. Est-ce que c’était si grave ? Pas à la façon dont Wyatt contemplait Vladimir, sa main accrochée à sa ceinture. Emerveillé. Il n’avait strictement aucun souci de sa réputation, ne l’aurait pas eu même au ranch. Il se foutait de tout à l’instant, il voulait juste savourer la sculpture d’homme qu’il tenait juste au bout de ses doigts. Vieillir allait bien à Vladmir, transformant le jeune homme qu’il connaissait en une beauté slave aux traits plus fatigués plus durs, mais toujours aussi charmant, même avec un début de patte d’oie au coin des yeux – qui soulignaient au contraire ses yeux. « - Un peu. Mais ça te va bien. » Wyatt lui fait un clin d’œil, sans pouvoir s’empêcher de sourire comme un idiot, malgré son ton de lover. Son sourire lui allait bien. Ses cheveux un peu trop longs qui revenaient se coller à ses tempes, à cause de la sueur et de la panique de l’instant précédent lui allaient bien, bien qu’ils donnent certaines idées à l’ancien flic.
Il était là au soleil, à sentir la peau brûlante de Vladimir sous ses doigts, à simplement le fixer, éberlué de l’apparition, lorsqu’il est ramené à la réalité, en douceur. La petite ? Wyatt manque quelques répliques, se perd un instant dans le visage de Vladimir, que le soleil d’été rend difficile à fixer sans être trop ébloui. Il plisse les yeux, mais pas à cause de l’astre – la petite ? Quelle… petite ? Vladimir en parle avec naturel, mais cela ne réveille aucun souvenir chez Wyatt – aussi loin qu’il le connait, il l’a connu célibataire, possiblement hétérosexuel, sans petite à l’horizon. Il ne relève pas pourtant, enregistrant les données, rejetant tout ce qui pourrait briser son déni et sa joie. Comme avant lorsqu’il venait l’enlacer en déposant une pizza sur leurs genoux serrés l’un contre l’autre. « - Hey, ma mère m’a bien élevé ! » Il proteste pour la forme, parce que s’il connait (lui) le mot consentement, il n’a jamais vraiment demandé la permission. Mais il est constamment inquiet de ne pas être désiré, que les grimaces de Vladimir trahissent une véritable envie de le voir partir. Etait. Il y a tellement d’années – maintenant, c’est pire, parce que du temps a passé que c’est compliqué de retrouver leur équilibre d’avant. Sept ans. Tout aurait pu changer et un baiser volé, c’est tellement rien, dans deux vies d’hommes adultes presque quarantenaires. Mais la bourrade de Vladimir, ses doigts qui ne savent pas quoi faire d’eux même, tout cela infuse un bien-être inouï dans Wyatt. Qui en profite pour s’appuyer au passage contre l’épaule de Vladimir.
« - Où veux-tu qu’elle soit ? » Wyatt sans Eli, c’était comme Wyatt sans Bullet, il ne venait que par trio. Il avait été chanceux d’avoir sa petite sœur à ses côtés durant ses sept ans, sans risquer de la perdre, de la vouloir mourir, de la croire morte – chanceux, ou rigoureux, ce en quoi Wyatt croyait bien plus qu’en la chance. La suite c’est de se confier, confesser comme un fou qu’il est revenu pour elle, comme il est revenu pour Vladimir – mais que le slave, il ne l’a pas trouvé. « - Elle est au ranch persuadée d’être la sous-chef. » Il roule un peu des yeux, malgré sa tendresse – Eli était extrêmement efficace avec un fusil à pompe et oui, il était fier d’elle. Mais non, elle n’était pas officiellement sous-chef de la sécurité ( même s’il s’appuyait beaucoup sur elle, vu les incapables qu’étaient parfois les gardes ). La main de Wyatt s’éloigne inconsciemment de son torse, pour se fourrer dans la poche (trouée) de son jean. Il s’arrête en même temps que Vladimir, le cœur battant la chamade, violent, dans sa poitrine. Bass ?! Il tique en entendant le nom masculin dans la bouche de Vladimir, cet homme qui avait apparemment la capacité si oui ou non, Wyatt pourrait se lover contre Vladimir sur le canapé. Lui étranger, lui canapé, et Bass… Bass, chez Vladimir ? Il se racle un peu la gorge, cherchant à garder contenance : « - … Tu disais ? » mais l’effort est vain parce que son estomac fait des loopings et son imagination part en vrille. Il s’arrête en même temps que Vladimir, mais n’ose pas tourner la tête, la nuque inclinée dans une autre direction. Jusqu’à entendre la langue étrangère – il ne comprends pas bien, mais perçoit bien le prénom et tourne la tête curieux ( en espérant que non, Vladimir ne lui ait pas pondu une famille de nulle part). Une gamine d’une dizaine d’années, qui signe, visiblement surexcitée. Qui signe. C’est déjà pas mal à prendre en compte, et les yeux du cavalier s’écarquillent.
Avant de comprendre. Waow. Cela faisait un sacré retour en arrière, et là, Wyatt sentait soudainement le poids des années. Jézabel. La petite. Lentement, Wyatt connecte les points – Vladimir s’occupait d’une petite, vraiment petite à l’époque, muette, et avec un sacré bagage malgré son âge, comme tous ceux dont le slave s’était occupé. Wyatt n’y avait pas prêté grande attention à l’époque – elle était muette et ça avait renvoyé pas mal de souvenirs dans son esprit, mais pas grand-chose d’autre. Le blond en parlait avec beaucoup de tendresse et d’attention, mais… Wyatt avait grandi dans des maisons d’accueil, et son ami était un chargé de s’occuper de dizaines de cas à la fois. C’était un savoir doux-amer, de savoir que lorsque Jézabel irait mieux, qu’elle aurait une nouvelle famille, ou l’assistance publique, Vladimir finirait par perdre son intérêt particulier pour elle. Et c’était mieux pour lui. Sauf que, apparemment, l’apocalypse avait d’autres idées. Wyatt lance un regard en coin à Vladimir, ne prononce pas ce à quoi il pense : elle est en vie ? C’était… bien. Mais…surprenant. Et un peu terrifiant. Il lâche Vladimir le temps de signer : « Tu es LA Jézabel ? », écho de la propre question de la petite – qui en amène d’autres. Comment ça le Wyatt ? Comment Vladimir avait parlé de lui ? En bien ? En mal ? Il a les doigts qui tremblotent un peu et un moment de courage inconscient tandis qu’il demande, l’air de rien à son ancien collègue : « - Qui est Bass ? » Il voulait son canapé. Bullet voulait son canapé, puisqu’il est actuellement occupé à très doucement lécher Jézabel.
Vladimir Stanković
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Sujet: Re: Every reunion is a hint of the resurrection (ft Wyatt) Mar 24 Oct - 21:21
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Sujet: Re: Every reunion is a hint of the resurrection (ft Wyatt) Jeu 26 Oct - 16:26
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Juillet 2017
T’avais pas du tout l’impression d’être à nouveau un flic sous couverture, à devoir composer avec les informations qui te foncent dessus un peu comme un ballon de volley ball impromptu et prétendre que tu gères tout en même temps. Vaciller, esquiver et garder une certaine contenance, faire semblant que tout va bien. Revoir Vladimir, c’était déjà quelque chose dont Wyatt aurait bien voulu avoir le temps de se remettre, merci bien. Prendre le temps de vérifier que son ancien collègue et ami avait réchappé en une seule pièce de cet enfer, que ses fossettes étaient toujours aussi charmantes, son accent slave aussi vif. Prendre le temps de palper, respirer, réaliser. Alors une fille, un type avec lequel il vivait, une fille muette, c’était… un peu une avalanche en pleine tête, et Wyatt devait se cramponner à la simple joie que Vladimir était vivant et vivait pas très loin de lui, en sécurité. C’était déjà assez. Alors pourquoi est-ce qu’il avait l’impression d’avoir des vertiges, le tournis et comment savoir sourire correctement ? « - Il y a quelques mois c’est ça ? Tu as erré tout ce temps, avec la petite ? » Wyatt lève la main et écarte une poussière sur la joue de Vladimir. Il ne peut pas s’empêcher de le regarder, férocement, d’effacer l’ancien souvenir du slave pour la réalité, mettre à jour ses pensées. Toujours aussi pâle, malgré le soleil du Texas, tss, tss. « - Je ne vais pas partir. » Il est abasourdi, prêt à se battre. Comme sorti d’un mauvais rêve. Quoi ? Non. Pourquoi ? Comment ? Quoi ? Co… Il ne part pas, jamais, il est là et son cœur frappe dans sa poitrine. Les yeux plissés, il cherche à comprendre comment il a pu donner cette impression. La dernière fois qu’ils se sont vus, ils se sont embrassés, bon sang. Et ils sont, d’un point de vue extérieur, quasiment enlacés. Wyatt secoue la tête, et se pince brièvement le nez, dans le déni. « - Non, non, je reste. Je veux…je vais devoir rentrer évidemment. » Il était parti seul, signalant son absence à Eli uniquement, sans rien demander à personne pour régler un compte personnel à Olympia. Il ne pourrait pas rester absent une semaine – mais pour l’instant, Abel Rhodes en furie et Jenna Rhodes enceinte et en furie ne suffiraient pas à le décoller de Vladimir. Glué, voilà. Pour ne faire qu’un à défaut de le faire sien. « - Je reste, je… tu as un canapé ? Je peux repartir demain. Je veux te parler. Cela... fait si longtemps. » Sourire un peu instant, maladroit. Il tient toujours autant à Vladimir, mais il ne sait pas trop se comporter, passer la spontanéité de leur première étreinte, la joie de leurs sourires. Il acquiesce, légèrement, reprenant contenance en se raclant la gorge. « - Si ton …ami, cela ne le dérange pas. Donuts sounds good. » Des donuts ? Les olympiens étaient semblable à leur réputation de glandeurs idéalistes donc – Wyatt avait plutôt l’habitude de se forcer à manger avant de s’écrouler dans son lit jusqu’au lever du soleil, Bullet comme couverture chauffante étalée sur lui. Mais cela lui réchauffait l’estomac, comme recroiser les yeux de Vladimir et sentir sa main dans son dos alors que le slave le pousse à l’intérieur, Bullet chahutant avec l’enfant. Nah. Il ne partirait pas à moins d'être éjecté avec violence par la fenêtre. Il ne croyait pas à sa chance.
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Sujet: Re: Every reunion is a hint of the resurrection (ft Wyatt) Jeu 26 Oct - 22:31
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Sujet: Re: Every reunion is a hint of the resurrection (ft Wyatt)
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