nice to meet you. again

La journée était fraîche mais belle. Il était donc agréable de fureter dans les bois pour chasser et trouver de quoi manger pour un maximum de jour… Ou du moins pour ce soir. La route fut impactée par des rôdeurs vagabonds, ces petits indépendants qui divaguaient en solo, en duo ou en petit groupe. La routine. Le quotidien de la survie… Cela faisait maintenant près de 7 ans… Aux dernières nouvelles, selon les membres des récents groupes itinérants qu’elle aura intégrés. Il était déroutant de repenser à ce qu’elle avait vécu à partir de 2012… C’était flou, évasif. Lori ne voulait pas y penser. Non, elle préférait oublier. La brune vivait pourtant avec dans sa solitude. Cette tourmente incessante, celle qui torture, celle qui brouille le peu de sommeil que vous vous accorder.

Epuisée… Lori était épuisée. Elle pensait à ce lit de fortune qui l’attendait dans cette petite cabane délabrée. Un point de chute décent pour se reposer. Cette trouvaille l’avait soulagée, comme une pause, un havre de paix dans tout ce merdier. A midi, elle fit une pause, grignotant la viande séchée qu’elle avait eu le miracle de trouver dans la sacoche d’un mort. Cela se comptait sur les doigts de la main. Deux pour être précis. Ce serait suffisant pour tenir 4h. Elle gardait sa chasse pour le soir. Il n’était pas évident de tenir, mais c’était devenu une habitude, une sorte d’emploi du temps de son estomac qu’elle avait su s’inculquer. Une raison. Être raisonnable. Le calme régnait pour une fois, pas un rôdeur en vue à cette heure. Dans le creux d’un ensemble d’arbre, un cocon, comme un nid, la tête levée un instant pour contempler le ciel, Lori souffla puis fermait un instant les yeux. Elle crut s’être endormie alors qu’un claquement de dent et un râle bestial vinrent la réveiller.

Ses yeux ahuris, la solitaire se maudissait et jurait tout ce qu’elle pouvait. Avec un geste nonchalant, assuré, mené par une main délicate et d’un calme olympien, la lame aiguisée de son couteau vint se loger dans le crâne abîmé du rôdeur. Les derniers nerfs vinrent à céder et laissèrent la tête se relâcher là entre les branches.  Fisher se relevait, prenait son sac, son petit gibier et reprit son chemin. Le soleil se couchait, il était temps de rentrer, de se cacher… Le chemin du retour lui paraissait long. A croire que la brune en avait marre. La vagabonde voulait se poser et ne pas rempiler avant le lendemain voir le jour d’après. Elle ne le ferait pas… Non, elle ne pouvait pas rester inactive… Il fallait qu’elle soit dans le mouvement, instable, intenable. Insaisissable…

Un bruit, un martellement… Puis deux, puis plus rien. Cela venait de la cabane où la femme avait élu domicile. Une grimace, un grognement, un visage défiguré par la colère, la frustration de devoir encore se prendre la tête pour récupérer ce qu’elle avait clamé sien. Elle n’était franchement pas d’humeur pour recevoir qui que ce soit… Enfin de surprendre qui que ce soit dans son abri de fortune… Elle se sentait délogée… et avait encore ce soupçon qu’on avait pénétré son territoire, sa maison… Comme après un cambriolage… Visitée… Cette angoisse de retrouver son chez-soi sans dessus-dessous, de ne plus se sentir chez soi…. Tout simplement. Elle voulait éviter d’y aller, seulement, il lui restait quelques affaires qui lui tenaient à cœur… Et merde… C’était son abri… Son nid... Elle avait le droit de s’imposer.

La louve chargea son arme, et installait le silencieux. Elle pénétrait dans l’abri… Il était dos à elle sur le lit. Tendant son arme dans sa direction, la froide, la solitaire, la coquille presque vide vint à se prononcer « J’espère que vous avez une sacrée bonne raison d’envahir et de retourner le peu qui reste de cet abri… Le mien… » Les gouttelettes de sang sur le visage de la brune trahissaient sa tenue noire immaculée. Elle n’avait plus peur, elle défendait sa bulle… son petit univers. Certes ce n’était pas marqué Lori dessus, mais elle tenait à ce coin vierge d’une quelconque invasion. « Je veux juste être tranquille… Retournez d’où vous venez… » Honnêtement, elle était trop fatiguée ce jour pour se battre… Mais si elle le devait, elle le ferait… Et cela même si la masse qui envahissait son lit de fortune venait à se dresser face à elle.

Il ne lui était pas plus désagréable que de surprendre quelqu’un retourner son abri de fortune. Surtout un homme. Elle avait appris à ne plus faire confiance aux hommes… en fait à bien réfléchir… à l’humanité entière. Les gens avaient changé, comme muté. L’animal en eux avait su se faire une place. Lori l’avait appris, elle avait cette louve qui couvait, prête à bondir, à fuir, à tuer… Elle se protégerait quoi qu’il arrive. Depuis des années, elle évoluait comme elle pouvait et pire pendant les dernières… C’était compliqué. La brune semblait à bout. Les tempêtes, les contraintes météorologiques… Les cernes avaient élus domiciles sous ses yeux sombres. Sombres de tout. Elle ne laisserait plus de place au doute, aux monstres. Son arme chargée, prête à tirer, elle attendit que l’homme… cette masse qui squattait son lit, s’annonce, se défende, parle…

La vagabonde avait déjà vu telle masse. Un tel dos… Oui une connaissance d’un passé qui lui semblait si lointain. Cela la perturbait, mais elle n’était pas prête à chavirer devant la présence masculine, menaçante de cette montagne. Elle ne ploierait pas. Ce n’était pas du tout son genre. Jusqu’au moment où il lui répondit. Cette voix la fit frissonner. Un fantôme ? un timbre de voix similaire… ? Etait ce possible ? Lori était persuadée qu’elle était dans l’erreur… Que sa solitude lui faisait entendre des choses… lui faire croire que… La situation devint déstabilisante, alors que le dos et les muscles de l’homme vinrent à se contracter. Il voulait juste de quoi rebatir son propre abri…. Il pivota lentement en parlant … Il ne voulait pas l’emmerder… La femme qui était en position de force était presque prête à se raviser et pour cause… « Merde… Thomas… » Sa respiration se relâchait. Il était tellement improbable de se recroiser avec tant d’années.

Se retrouver le regard dans le sien était lourd… pesant… Ses pupilles lui avaient semblé insaisissables. Lori baissait son arme en même temps qui lui posait cette question… Si ça allait… Il enchainait sur le fait qu’elle était toujours séduisante et que sa tenue lui allait bien. S’il savait… S’il savait ce qu’elle avait vécu… Lori pensait au plus profondément d’elle… Qu’il en serait dégouté… Dégouté de ce qu’elle représentait à présent… la souillée, l’abusée, la sauvage… La louve détruite… La brune remettait le cran de sécurité pour éviter un accident fâcheux. Posant son regard au sol, pensive, elle contrôlait son arme avant de la ranger. « Je survie. Un peu comme le reste de l’humanité… Enfin si on peut encore parler d’humanité… Car on ne peut pas en faire une généralité. Et toi ? » dit elle avec un soubresaut. Un rire ? léger peut être ? Elle était amère face aux survivants. La méfiance guettait… elle doutait encore un peu sur Thomas… elle ne pouvait lui accorder la confiance qu’elle avait pu avoir pour lui avant tout ce merdier.

Elle en avait envie… C’était une des rares personnes dont le visage lui était familier… Cela lui fit du bien… Comme un soulagement, un point de repère où s’ancrer. La brune reposait un regard sur l’ancien pompier avec un sourire fatigué. « Si je suis séduisante c’est que l’apocalypse me va bien au teint » ironisait elle. « Mais merci. » Brisée, fatiguée. La tension se relâchait tellement qu’elle pouvait toucher le sommeil du bout des cils. « Je vois que tu n’as pas perdu en carrure. Tu restes aussi impressionnant. » ajoutait elle avec un sourire discret alors que, baissant sa garde et relâchant un peu de tension, Lori se dirigeait vers la chambre passant à côté de Thomas… Si lui avait visité l’abri, qui avait pu y passer entre temps… Un plancher bien replacé, elle l’enlevait et reprenait son fusil à pompes et s’assurait que dans son sachet de munition se trouvait la fléchette… Elle la sortait comme pour s’assurer qu’elle était bien là et la remettait dans le petit sac de munitions en bordel… Elle avait lâché les boites en carton depuis longtemps. C’était trop encombrant… Les sachets en tissus pouvaient s’attacher à la ceinture. Elle se redressait et posait le tout non loin du lit. L’heure avançait et comme une routine encore, elle préparait le lieu à toutes les défenses possibles et préventives. « T’imagines bien que je t’aurai offert un verre. Mais c’est pas le plus répandu dans le coin. » une petite blague discrète qui se voulait fuyarde peut être, mal à l’aise. Ne pouvant rester en place, elle allait chercher ses proies de chasse dehors et revint. « Hum Désolée pour l’accueil… » lui accordait elle avec un voix presque plate… sans émotion. Elle regrettait pourtant d’avoir agis ainsi. Elle ne pouvait pas savoir… Pour elle, il était mort comme toute sa famille… Ses amis, ses collègues. Il lui était étrange de rencontrer de nouveau ne serait-ce qu’une connaissance qui avait changé son nouvel univers à Chicago. Lori passait une main lourde sur son visage fatigué et tâché du sang du rôdeur qu’elle avait tué plus tôt dans la forêt pendant sa chasse. Un bain dans le plan d’eau et elle effacerait les traces de tout acte de rédemption sur les morts vivants. La fraîcheur de l’eau pourrait la requinquer et la réveiller.

Lori posait un regard pensif sur ses affaires alors que Thomas prit le temps de lui répondre. Il avait un job… ? Chose qui semblait tellement irréel aux yeux et aux oreilles de la brune. Cette femme brisée par la monstruosité…. Car il ne s’agissait plus ici d’humanité, ne pouvait croire en un monde réorganisé… En paix… Non pour elle, ce temps était révolu. S’il y avait des groupes, la sauvageonne donnait que peu de répit à tout ce petit monde. Une horde, un groupe malveillant et ce pouvait être terminé des campements sédentaires. Lori espérait que cela n’arriverait pas à présent qu’elle savait que Thomas était parmi ce genre de groupe et évoluait apparemment très bien parmi eux. La surprise de ces retrouvailles ne semblaient qu’être futilités alors qu’ils se parlaient comme si les quelques six années ne s’étaient révélées être qu’une seule. Oui… Comme dans le temps… Combien de fois s’était-elle servie de ces bons souvenirs pour s’évader loin de torture de l’homme, des hommes… des monstres. Ô combien ces souvenirs l’avaient sauvés de ces envies, pensées suicidaires. Elle s’était forgé cet havre, blindé de moments en famille.

« Me demander ma main ? Trop d’honneur que tu me fais là, Thomas. » répondait elle avec un sourire faussement dessiné sur son visage. Ironie, tout n’était qu’ironie. Qui voudrait d’elle pendant cette apocalypse ? Elle se décontractait aussi vite qu’elle s’était tendue. C’était Thomas. Ce n’était pas un des monstres, rebus de l’humanité qu’elle avait pu croiser. Non. C’était le pompier qu’elle avait rencontré fut un temps et dont elle avait été séparée. Maintenant que la brune le voyait en vie. Le regard qu’il pouvait avoir sur elle, la mettait mal à l’aise, à présent. Il y a six ans, elle avait pu en jouer, la joueuse, la charmeuse. Mais là, c’était différent. Elle sentait qu’on ne pouvait la désirer, la vouloir. C’était le jouet cassé… Non. Le miroir brisé. Le cygne aux ailes brisées. « S’entretenir c’est bien. Il faut pas donner du burger king à nos amis les rôdeurs. » blaguait elle. « C’est rassurant de voir une personne proche qui n’aura pas laissé l’apocalypse la changer en bête. » dit-elle pensive. « Quoi que… Vu ta carrure… t’en es une. » ajoutait-elle pour détendre l’atmosphère. Elle souriait. Oui elle s’arracha un sourire.

Accrochant ses prises contre le mur plus loin, Lori écoutait l’homme, la montagne, lui dire comment il aurait accueilli un petit voleur qui se serait introduit dans sa caverne. « Faut se méfier de tout le monde je pense. On ne sait pas qui se présente à nous… Jamais. Jamais… » marmonnait elle, de retour dans sa bulle de contracture, de tension. La fatigue la reprenait, elle étirait son cou puis passait ses mains sur son visage avant de se redresser et de se retourner vers Thomas qui lui montrait un bocal fort intéressant. Ça arrachait ? tant mieux. Elle tomberait sûrement dans un lourd sommeil par la suite, alors oui, valait mieux bloquer la porte. « Volontiers. » dit elle, baissant sa garde, se permettant de bloquer la sortie en présence d’un homme. Elle se répétait que c’était Thomas, qu’elle ne risquait rien. Oui il ne lui ferait pas de mal… Elle relâchait son attention.

Elle s’asseyait dans ce qui restait d’un fauteuil après avoir sortie des tasses en inox cabossées, abimées par le temps. « Te voilà doté d’un sacré matériel digne d’un barman, Thomas. J’espère que tu ne t’es pas improvisé apprenti chimiste et que ça va être tellement explosif qu’on va tous crever dans cette charmante cabane au fond des bois. » Le sourire malicieux qui se dressait sur le visage de Lori était vrai cette fois-ci. Cela la surprenait un instant, un bref instant alors que la brune s’enfonçait un peu plus dans son fauteuil. Avec cette sensation de détente… de relachement.

Des sensations étranges papillonnaient soudainement dans le corps de Lori. Elle laissait la tension retomber. D'habitude, elle se focalisait sur le bruit, le silence...car ils pouvaient tous deux représenter une menace. Relâcher sa garde, elle ne l'avait jamais fait... Et ce depuis bien longtemps... Depuis que les monstres avaient détruit une partie d'elle. Il lui était tellement étrange de s'autoriser ce genre de confort, qu'elle eut subitement un doute sur la véracité de la situation. Ses mains se crispèrent sur les accoudoirs du fauteuil. La louve, la féline se redressait sur son fauteuil, se mettant droite, du moins comme elle pouvait. Son regard se fit légèrement sombre et sondeur. Tentant de transpercer une quelconque couche de fausseté.

S'était elle endormie dans le bois ? Etait elle en train de rêver qu'elle revoyait l'homme qui lui avait fait autrefois tourner la tête ? Etait elle tombée dans l'inconscience ? Etait elle bien dans cette cabane, en manque d'un quelconque encas ou hydratation et souffrait d'hallucination ? C'était trop bien... trop incroyable. La brune gigota légèrement, la sauvage... Une écharde vint cependant la rappeler à l'ordre en se plantant dans sa main droite. Haussant un sourcil, elle sortait de ses pensées sombres posant un regard intrigué à sa paume puis posait ses yeux sur l'homme. La montagne.

Son côté romantique. Elle eut un sourire ponctué d'un rire. Elle n'en doutait pas, elle avait succombé à beaucoup de chose chez lui. S'était souvent prise à rêvasser sur cet homme en rentrant après une mission compliquée. Lori avait beaucoup apprécié les moments partagés, si cette apocalypse n'avait pas frappé, peut être auraient été ils mobilisés sur une autre intervention qui leur aurait valu de ce revoir encore un jour de plus puis un autre sûrement, peut être. "Je m'en serais voulu de devoir te tuer pour avoir été un connard sans humanité." annonçait elle avec un sourire qui pouvait trahir une certaine nervosité. Elle n'avertissait plus la brune... Elle tuait. Les hommes agressaient une femme, des femmes, Lori les tuait. Elle ne perdait plus de temps avec des futilités comme présenter son identité, sa profession comme fut un temps. Les monstres de l'apocalypse y passeraient que ce soit par sa main ou sa stratégie de les voir mourir au milieu d'une horde. Peut être que cela faisait d'elle un monstre sans coeur... Et pourtant, elle se sentait justicière... il y avait bien assez de prédateurs morts/vivants pour se préoccuper de monstres ayant atteint un sommet d'animalité malsaine...

"J'espère que le cannibalisme n'est pas ton truc car premièrement je n'ai rien à t'offrir. Deuxièmement, tu te nourriras pas des masses avec moi." dit elle avec un sourire léger doux alors qu'elle se renfonçait sagement dans son fauteuil sans plus une once de méfiance.

Posant un regard avec un certain intérêt sur le breuvage que lui versait Thomas, Lori écoutait son récit. " Et bien, on en apprend tous les jours et tout apprentissage est bon dans cette situation." le félicitait elle en quelque sorte. " tu me parles d'où tu vis... C'est la communauté pas loin d'ici ou une autre ?" le questionna t'elle... Elle n'était pas très à l'aise à l'idée qu'on vienne l'embêter. Thomas, ça passait, d'autres... C'était pas dit... Le claquement des tasses se fit franc et elle tendait sa tasse à l'attention de Thomas avant de répondre à son toast "A nos retrouvailles..."

L'alcool lui brûlait la gorge.. NOM DE D... Elle eut une grimace qui trahissait le fait qu'elle n'avait pas bu de l'alcool depuis bien deux ans. Le calendrier était vague puisqu'elle avait décidé d'en oublier une partie. "Il décape méchant... ton... truc" toussotait-elle avec une voix qui devint rauque sous l'appui du degré d'alcool. C'est un rire engouffré, interne mais sincère, le premier depuis des années qui vint à sortir de sa gorge. Il semblait bafouiller, ne pas savoir vraiment comme s'y prendre avec elle. Lori était aussi contente de le revoir. Il voulait faire beaucoup, et peut être qu'il se rendait compte qu'il allait trop vite. Il se sentait envahisseur, incruste. Elle haussait un sourcil, un air de malice trônait sur son visage. "Thomas.Tu es la meilleure rencontre/retrouvaille que j'ai eu jusque là. Alors je t'en prie, montre moi ces talents que je n'ai pu apprécier avant." Ses paroles s'éteignirent après un sourire et une gorgée du breuvage qui la fit de nouveau grimacer. ça faisait du bien mais c'était fort pour une reprise d'alcool. Elle n'était plus habituée et ça risquait de lui monter vite au cerveau. Ainsi, elle posa sa tasse au pied de son fauteuil. La femme n'était pas prête à trop baisser sa garde avec une cuite. "Je t'en prie, impressionne moi les papilles autant que ma gorge avec ton alcool." Lori s'aida des accoudoirs pour se relever avec une fluidité animale, attrapant sa tasse au passage. Les habitudes revenant au galop, la brune s'avançait vers une fenêtre précairement barricadée pour regarder à l'extérieur avec cet instinct... Cet instinct de chasseuse ou ce simple instinct de maîtriser sa sécurité, leur sécurité, à présent. Ce paysage boisé la rendait parfois nostalgique, rêveuse. C'était peut être ce qui l'animait en cet instant... Qui sait ?