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 where did you sleep last night

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MessageSujet: where did you sleep last night   where did you sleep last night EmptySam 14 Oct - 14:05



Elsie x Thomas

« where did you sleep last night »


L’ouragan avait tout dévasté. Il avait eu le pouvoir de rendre le bidonville… encore plus bordélique qu’il ne l’avait été. Rien n’avait survécu ou pas grand-chose et depuis, Thomas vivait dans une petite pièce dans le bar ou il bossait. C’était mieux que rien, il était au moins au chaud et ça lui permettait de se démerder pour se préparer un nouveau chez lui. Il avait eu le temps de récupérer ses affaires avant que tout ne soit soufflé, mais pas plus. Son super poster de Linkin Park, envolé, son fait-tout, écrasé quelque part. Son petit coin de paradis, rien de bien grand venait de foutre le camp avec cet ouragan, mais une chose en entrainant une chose, ça permettait en un sens de tout reprendre à zéro. Récupérant des planches en bois d’anciennes cabanes, certains avaient décidés de le faire chier pour quelques affaires, mais rapidement on le laissa faire. Il proposa même son aide à certains plus démunie, mais au final, il se démerdait surtout pour se faire une nouvelle maison le plus vite possible et le plus proche possible du bar histoire de pouvoir y filer pour travailler.

Il n’était pas un grand ingénieur, ni même un constructeur, mais il avait vu faire et se démerda plutôt pas mal. Il faut dire qu’avec ses voisins, ils décidèrent de se « fixer » ensemble afin de rendre le tout plus rigide. Ils avaient creusé des trous pour les fondations sommaires, les poteaux qui allaient tout porter avant de se mettre à l’installation des murs. Le premier jour, ils arrivèrent à fixer et installer les principaux. Ils tirèrent des bâches en guise de toit pour la nuit. Le lendemain, ils terminèrent par placer des planches au-dessus d’eux. Rien de bien isolant, mais pour le moment, ça ferait l’affaire, pour le moment. Il n’avait pas non plus énormément de temps pour s’occuper de ça, enfin, ça lui en avait pris, mais il s’inquiétait aussi pour Elsie qui avait disparue de la circulation. Il lui avait pourtant proposé de rester dormir avec lui au Caveau le temps qu’ils se reconstruisent un abri, mais non, elle préférait dormir à la belle étoile et la pouf ! Mademoiselle je pèse vingt kilos toute mouille disparait comme un nain sous la montagne !

La petite emmerdeuse était aux abonnées absentes et personne ne pouvait lui dire ou elle était. Personne ne savait surtout et il n’allait pas se faire avoir par les beaux discours d’Archibald qui lui promettait des infos contre des verres gratuits. Il en avait vu se faire avoir, pas lui. Il patienta alors, continuant sa vie sans vraiment avoir le choix. Il consolida son nouveau logement avec une porte et un verrou, chose très utile contre les voleurs et pour avoir un semblant d’intimité. Il troqua même une lame à énergie solaire ! Il ne serait plus dans le noir la nuit, c’était déjà ça. Quelques coussins pas trop amochés, un futon et le voilà équipé pour dormir. Il lui restait surtout à isoler tout ce bordel, mais ça, ce n’était pas donné et plutôt rare comme affaire. Alors qu’il était dans le bar, alors qu’il n’y avait pas grand monde, voilà qu’une petite tête sort de son trou, toute fraiche, toute souriante. « Je croyais que les Irlandais étaient venus récupérer leur lépreuchaun. » Encore un tacle sur la petite taille de la jeune femme, mais depuis le temps, c’est un concours. Il lui lance un regard noir, mais au fond de lui, il est bien heureux de la voir ici et surtout en forme. Du moins, il semblait. « Ou que les dernières rafales t’avaient soufflée jusqu’à l’autre bout du monde… » Il lui en voulait ! A croire qu’elle faisait le plus de choses possibles pour lui taper le système celle-là.

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MessageSujet: Re: where did you sleep last night   where did you sleep last night EmptyMar 17 Oct - 19:16



home (n) home it's where you feel at home. home is not a place, it's a feeling, it's you.
+++

Olympia, la définition même du coin de paradis. Elle a l’impression de sortir tout droit d’une cure thermale. Logée, bichonnée, soignée, réconfortée. Elle n’a manqué de rien cette dernière semaine. Excepté peut-être d’Elias. La gorge qui se noue, les yeux qui s’embuent de larmes. Reprends-toi, Elsie. Elle n’était certes pas proche de son frère, ça ne l’empêche pas d’éprouver un profond manque. Mort, il est mort. Elle a du mal à l’encaisser. Déjà, avant que les morts ne prennent la relève, il était devenu un parfait inconnu. Même lorsque sa leucémie s’est déclarée, il n’a pas donné signe de vie, pris de ses nouvelles. Elle lui en a toujours voulu, pour son absence, pour cet abandon. Maintenant, elle se trouve puérile. Elle aurait dû tenter de recoller les morceaux, lorsqu’ils se sont recroisés par pur hasard, il y a de cela plusieurs mois. Elle était trop aveuglée par sa rancune. Lui, il ne semblait pas s’en encombrer, pas même intéressé par son sort. Alors, oui, elle est triste. Non, elle n’arrive pas à digérer son absence. Pour autant, elle n’est pas dévastée, parce qu’ils étaient devenus de simples inconnus, rien de plus, dure réalité. La vie reprend son cours, parce qu’il le faut. Au moins pense-t-elle désormais à se remettre en question, à éventuellement accorder une seconde chance à Bass et Jamie, il lui faut encore un temps de réflexion. Mais, en tout cas, cette perte, elle lui a ouvert les yeux.

Une bise à Elanor, un signe de main à Bass et, elle est partie. Ce n’était pas du goût de certain, ce n’était du goût du personne en réalité. Mais, Olympia, ce n’est pas chez elle, ce n’est pas elle. Elle a sa vie bien rôdée à la carrière, ses repères, sa petite échoppe de voyance. D’accord, tout est à reconstruire, d’accord, elle a su apprécier cette pause quelque peu hors du temps, mais à présent, elle doit faire face, elle doit rentrer. Seulement, la prise de conscience est imminente. Lorsque ses pieds foulent le sol encore boueux de la carrière, elle se rend compte à quel point la zone est sinistrée. Certes, elle a déjà repris de l’allure, des couleurs, mais ce n’est en rien comparable à Olympia, il y a un gouffre entre ces deux campements. Elle en avait presque oublié qu’elle n’avait plus de toit, plus de tente, rien. Elle déglutit difficilement. Elle a besoin d’aide, elle n’aime pas en demander, elle préfère se démerder mais, force est de constater qu’elle n’a pas de quoi passer la nuit. Instinctivement, ses pas empruntent un escalier escarpé s’enfonçant un peu plus sous la terre, la menant directement au Caveau, bar improvisé, et à Thomas par la même occasion. Un soupire et, déjà, elle est repérée. Les yeux du barman la transpercent de part en part, malgré son humour et ses remarques douteuses, elle sent qu’il n’est pas ravi. Surement qu’elle n’aurait pas dû partir comme une voleuse, elle l’admet. « Si par les irlandais tu entends mon frère, alors oui, il était venu récupérer sa naine de petite sœur. » Elle hausse les épaules, mauvaise idée, grimace immédiatement. Son épaule se montre encore capricieuse, douloureuse. « Et si, par l’autre bout du monde tu entends Olympia… » Elsie ne s’excuse pas, jamais, pas son truc, mais elle se sent coupable tout de même, alors elle tente en vain de se justifier. « Bon, écoute Musclor, je sais que j’aurais dû te prévenir mais… je n’en ai pas eu l’occasion vois-tu. » Elle a le sentiment de s’enfoncer un peu plus, au fur et à mesure que les mots s’échappent de ses lèvres. « Je peux peut-être me faire pardonner en partageant ta couche tout à l’heure ? » Elle papillonne des yeux, aucunement honteuse de cette fausse proposition indécente. C’est surtout qu’elle veut profiter de son toit, de ses couvertures, de sa chaleur corporelle accessoirement… Et puis, elle n’a personne d’autre que lui et, elle n’a pas franchement besoin de quelqu’un d’autre.

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MessageSujet: Re: where did you sleep last night   where did you sleep last night EmptyMar 17 Oct - 20:59



Elsie x Thomas

« where did you sleep last night »


Oh, il connaissait ce petit bout de femme pour avoir traversé l’enfer avec elle. Elle savait y faire pour rendre Thomas totalement dingue, lui faire du sang d’encre et tout un tas d’histoire. Fallait dire qu’elle avait un tempérament de feu aussi et qu’elle n’avait pas la langue dans sa poche. Cette petite arnaqueuse et voyante qui faisait ce qu’elle avait à faire pour s’en sortir. Il ne pouvait le blâme, elle savait y faire pour duper son monde, mais pas Thomas, il la connaissait que trop bien à présent. Elle semblait en forme en tout cas, à revenir toute fraiche, toute propre, comme si rien ne c’était passé depuis l’Ouragan qui avait pratiquement tout foutu en l’air. Il avait failli y passer, mais ça, c’était la même chose pour beaucoup de gens, il y avait eu des morts, des disparus, de nombreuses pertes. Personne n’avait véritablement vu venir le bordel. Il était néanmoins heureux de la revoir ici, ou qu’elle puisse être allée entre-temps. Il remarqua néanmoins la simili grimace qu’elle fit quand elle haussa les épaules.

Son frère était donc venu la chercher pour la ramener à Olympia, un autre groupe, une autre façon de voir le monde. C’était agréable à vivre dans le coin d’après ce qu’il savait, mais il n’y avait encore jamais mis les pieds dedans. Il fallait bien de tout dans ce monde et des personnes civilisées dans un coin de la région. Il préférait néanmoins rester ici, c’était son petit coin de paradis, des mètres sous terre.  « Je vois. Tu aurais pu envoyer un texto ! » Il ricana tout en continuant à astiquer son verre qui était propre depuis plusieurs minutes à présent. Il aimait toujours autant à discuter comme si le monde n’avait pas terminé de tourner, comme s’il avait toujours un iPhone dans la poche de son pantalon. M’enfin, même s’il n’appréciait pas le fait de ne pas avoir été prévenu, il comprit rapidement qu’elle n’avait pas eu le temps de le prévenir avant qu’on ne la traine au loin pour s’occuper d’elle et qu’elle puisse se reposer.

Avec ses petits yeux tout mignons, elle voulait l’amadouer, mais ça n’allait pas marcher ! Elle voulait partager sa couche pour se faire pardonner ? Ça fait sourire le barman qui se penche un peu au-dessus de son comptoir pour la regarder de tout son haut.  « Tu sais que mon lit a été propulsé dans les airs en même temps que ma petite cabane ? Ça risque d’être compliqué comme affaire… » Et oui, il avait vécu un petit moment ici, mais à présent il avait de nouveau un petit chez soi.  « Et puis je te trouve assez présomptueuse de croire que tu pourrais te faire pardonner rien qu’avec ça. » Il appuya sur le dernier moment, faisant référence à ce qu’elle lui proposait. Elle attrapa une bouteille de verre remplie d’eau et lui en servit un verre. Elle devait avoir soif après la marche qu’elle avait dû faire.  « Mais si tu ne sais pas où dormir, tu peux toujours venir squatter dans ma nouvelle cabane high-tech post-ouragan-cataclysmique. » Oui il lui en voulait, mais il ne pouvait pas rester bien longtemps fâché contre elle.

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MessageSujet: Re: where did you sleep last night   where did you sleep last night EmptyJeu 19 Oct - 18:46



home (n) home it's where you feel at home. home is not a place, it's a feeling, it's you.
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L’évocation du texto la déride un peu plus, elle sourit, roule des yeux. Le monde était plus facile autrefois. Enfin, tout dépend des angles et des points de vue. Elle, elle est toujours nostalgique, nostalgique de ce monde perdu et maintenant presque oublié. Elle aimait la vie, les petits plaisirs simples. Un bon chocolat chaud. Un vieux film d’épouvante. Une pizza quatre fromages. Une séance shopping. Une soirée entre amis, en famille. Elle profitait de chaque instant, même avant qu’on ne lui détecte une leucémie, elle a toujours eu ce don consistant à simplement profiter de l’instant présent, ni plus ni moins. Maintenant, il est surtout question de survie, n’est-ce-pas ? Il ne suffit plus de vivre, non, il faut se battre, lutter, chaque jour, heure après heure. C’en est éreintant, fatiguant, décourageant aussi. Mais, avec Thomas, elle a souvent le sentiment que tout est comme avant, que rien n’a changé, ça lui procure un bien fou, d’oublier l’espace de quelques brefs instants que les morts sont à leurs trousses.

Peut-être a-t-elle perdu tout talent pour amadouer Musclor, peut-être est-ce l’effet Olympia, ou peut-être n’est-il tout simplement pas dupe. Il la connait bien, trop bien. Il sait qu’elle attend quelque chose de sa part, qu’elle a besoin de son aide, mais qu’elle ne lui demandera pas, pas de manière explicite. Ce serait trop simple sinon. « Compliqué mais pas impossible, n’est-ce-pas ? » Elle s’applique à afficher son plus bel air de chien battu. En réalité, elle est là, à lui demander l’asile, alors qu’elle ne sait même pas où il en est. Est-ce qu’il dort toujours au Caveau ? Est-ce qu’il s’est reconstruit un semblant de cabane ? C’est vrai qu’elle est présomptueuse, c’est vrai qu’elle n’est autre qu’une profiteuse. Elle s’en rend bien compte. Elle s’installe finalement derrière le comptoir, prenant place sur l’un des nombreux tabourets à l’allure un peu bancale. Il ne lui faut que quelques secondes pour terminer le verre d’eau, elle mourrait de soif. Une fois reposé sur le comptoir, elle reprend : « Attend, tu veux dire que mon corps de lilliputienne et mes hypothétiques sous-vêtements à l’effigie de snoopy ne te font pas d’effet ? » Elle prend une mine outrée, plutôt bonne comédienne. Ils ont toujours été comme ça, à se lancer des piques, à blaguer, à flirter sans jamais franchir aucun cap susceptible de les faire basculer dans une ambiguïté trop poussée, bien qu’elle soit présente. « C’est bien ma veine ! » Mais, finalement, il capitule, parce qu’il ne peut en être autrement, ils ne se laissent jamais tomber. Ils ont appris à vivre ensemble, à se supporter malgré leurs caractères explosifs, à s’amadouer et s’apprivoiser mutuellement. « Y’a le wifi, dans ta fameuse cabane moderne ? » Ses lèvres s’étirent en un grand sourire sincère, peut-être un peu moqueur aussi. Elle observe le fond de son verre à présent dénué de tout liquide, bien décidée à profiter de la soirée. « Tu me ressers quelque chose ? D’un peu plus corsé ? Bon, je ne sais pas encore comment je vais te payer, je te l’avoue, puisque mes charmes ne fonctionnent pas sur toi… » Elle réfléchit un instant, posant son index sur sa bouche. En réalité, il n’y a pas de quoi se triturer l’esprit, non elle n’a rien à échanger, puisqu’elle n’a plus rien, alors forcément… « Je peux te promettre d’éviter d’être chiante en guise de paiement. Même si, du coup, tu risques fortement de t’emmerder. » Qu’est-ce qu’il ferait au juste sans son énergie débordante, sans ses railleries perpétuelles, sans ses commentaires déplacés ? Rien, à part se faire royalement chier. Et, c’est valable pour elle aussi, il ne ferait pas grand-chose sans Thomas et ses répliques à deux balles.

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MessageSujet: Re: where did you sleep last night   where did you sleep last night EmptyJeu 19 Oct - 20:55



Elsie x Thomas

« where did you sleep last night »


Même s’il ne le montrait pas ouvertement, l’ancien pompier était quand même heureux de revoir la petite tête de la jeune femme dans le coin. C’est qu’il avait imaginé le pire pour elle, franchement ! Qu’elle se soit faite enlevée, tuée, mangée par un walker, ici, on n’était plus vraiment sûr de rien ! Surtout dans ces tout nouveaux bidonvilles qu’ils créaient pour leur bien. Tout n’était qu’une lutte acharnée pour arriver à s’en sortir. Bien qu’ici c’était légèrement différent, ils devaient tous trouver de quoi survivre. Un abri à présent, de la nourriture ou encore de quoi faire des échanges pour boire, trouver des fringues. Le troc étant monnaie courante, Thomas était devenu un expert en la matière du fait que les dollars n’avaient plus aucunes valeurs dans son bar. La belle revenait néanmoins à l’assaut, au Caveau pour lui demander si elle pouvait passer un certain temps dans sa demeure, vu qu’elle-même n’avait plus rien et n’était pas revenue pour se refaire sa petite place. Bien entendu, elle n’allait pas avoir Thomas aussi facilement qui ne répondit pas. Oui, c’était compliqué, mais pas impossible, surtout qu’il avait reconstruit un semblant de chez lui, mais il préféra ne pas répondre, lui offrant un regard septique sur la suite des événements.

Il soupira à l’image des sous-vêtements de gamine. Ça le fit sourire aussi, fallait dire qu’entre eux, c’était vraiment une compétition de se balancer des piques. Certains, c’était pour le plaisir, eux, c’était un sport qui pourrait apparaitre dans les prochains J.O et ils seraient surement tous les deux médaillés d’or. « Pas vraiment, c’est surtout que dans mon état, si tu allais jusqu’au bout de tes idées, tu repartirais certainement une bonne semaine ou deux voir ton frangin pour t’en remettre. T'es pas équipée pour ce genre de sport. » Il hocha la tête. De toute façon, il avait bien peur de la casser en plusieurs morceaux si un jour ils en venaient à de telles extrémités encore jamais franchies ! La différence de taille, de gabarie, survivrait-elle à une telle expérience ? Surement, mais pas sans quelques souffrances, surtout qu’actuellement, il lui en voulait, alors le faire avec ce genre de ressentiment, ça pourrait devenir plus intense que prévu. Il lui avoua tout de même qu’il avait quand même construit un nouvel abri et elle lui demanda s’il y avait le wifi. « Non mais bien entendu ! Il y a même un jacuzzi ! On a les moyens ou on ne les a pas ma ptite ! » Bien entendu, c’était malheureusement faux, bien qu’il aurait bien aimé en avoir un, mais ce dernier aurait pris toute la place de toute façon.

Elle lui demanda s’il pouvait lui servir autre chose, apparemment, elle avait soif, mais elle n’avait rien à offrir en échange. Et oui, le troc ! Si elle n’avait rien, elle ne serait pas servie. Elle lui proposa néanmoins de tenter de ne pas être chiante, il rigola tellement fort à cette proposition que tout le monde se retourna un instant pour voir ce qui était drôle. « Toi ? Impossible ! » Noway. Elle ne savait pas être autrement qu’une emmerdeuse et il savait qu’elle n’était agréable que quand elle dormait à poing fermé et encore ! Elle bougeait tellement dans son sommeil qu’il lui arrivait de frapper Thomas sans s’en rendre compte. Il reprit néanmoins le verre, et versa de nouveau de l’eau. Il se pencha néanmoins vers elle, avec un air assez sérieux. « J’peux te filer de ma cuvée perso, mais à deux conditions : Tu fais le repas ce soir. J’ai réussi à chopper un peu de viande et un massage du dos. J’me suis flingué en découpant du bois pour la cabane et ça ce traine depuis cinq jours, j’en peux plus. » C’était plutôt une bonne solution pour avoir son alcool si rire et si prestigieux ! Bon, il avait appris à le faire, mais ça donnait !

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MessageSujet: Re: where did you sleep last night   where did you sleep last night EmptyMer 25 Oct - 16:30



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Pas équipée pour ce type de sport. Elle sourit, roule des yeux. Peut-être qu’il n’a pas tort ou peut-être pas, qui sait ! Il est vrai, il pourrait aisément la casser en deux, mais ce n’est qu’un détail, non ? Il la sous-estime, si vous voulez son avis. En tout cas, malgré l’aigreur qu’il doit éprouver à son égard pour l’instant, il ne perd pas de sa fidèle répartie. Elle compte bien se rattraper d’ailleurs, pour son silence radio imprévu, question de principe. Et puis, l’idée qu’il se soit inquiété pour elle la culpabilise un peu, peut-être beaucoup. Elle n’aime pas spécialement qu’on se fasse du mouron pour sa petite personne. Même si elle a bien conscience qu’il s’agit là d’une preuve de son attachement envers elle, enfin, elle suppose. Après tout ce qu’ils ont traversé ensemble, épreuves comme moments agréables, ils sont indubitablement liés. Il est peut-être – surement – même le seul à pouvoir encore la supporter après tant d’années. Elle adopte une mine faussement impressionnée et ébahie à l’évocation d’un hypothétique jacuzzi. Elle aimerait bien, que ce soit réel. Elle l’imagine, Thomas, riche barman de la carrière et sa cabane luxueuse enviée par tous. Dans ce scénario, elle occupe le rôle de la profiteuse invétérée. En réalité, elle est bien plus que ça, enfin elle l’espère, il n’y a pas vraiment de terme adéquat pour définir ou ne serait-ce que nommer leur relation.

« Déjà deux fois que tu me sous-estimes en moins de deux minutes, d’abord sur mon incapacité à pratiquer le sport de l’amour en ta compagnie, et maintenant sur mon incapacité à ne pas être une emmerdeuse de première. Je suis outrée. » D’accord, pour le coup, il a totalement raison. Elle ne voit pas très bien comment est-ce qu’elle pourrait brimer ses ardeurs de chieuse professionnelle. Oh, elle pourrait tenter sans aucun succès, certes, mais est-ce que ça en vaut la peine ? Non. Elle observe son verre à nouveau rempli…d’eau, et arque un sourcil en direction de Thomas. Elle a connu mieux en matière de boisson plus corsée. « C’est supposé être de l’eau plus corsée que l’eau dont j’ai bénéficié il y a quelques minutes de cela ? » Elle n’est pas bien certaine pour le coup, mais il ne tarde pas à éclairer sa lanterne. Rien n’est gratuit, ça va de soi, ça coule de source même ! « T’es certain que je suis capable de te masser le dos étant donné mes tout petits muscles ? » Elle lève légèrement son bras valide, gonflant son semblant de biceps à l’allure pas impressionnante pour un sou, afin de démontrer ses propos. Après tout, elle peut tout aussi bien se froisser un muscle en daignant lui octroyer un massage. « Et, aussi, t’es bien sûr que je suis apte à préparer la bouffe sans faire cramer le tout et ta cabane flambant neuve avec par la même occasion ? » Parce que dans le genre catastrophe ambulante elle est plutôt douée, si ce n’est experte. Ou peut-être que c’est elle, cette fois, qui se sous-estime. Possible aussi. « Mais bon, tu sais pertinemment que je ferais n’importe quoi pour goûter à ta cuvée personnelle. Et puis, c’est toi qui risques de payer les pots cassés dans tous les cas. » Elle hausse les épaules, c’est à ses risques et périls après tout. Tout ce qu’elle souhaite, c’est un petit remontant, une des spécialités personnelles de son barman favori, de quoi oublier qu’elle n’a plus de toit, plus rien du tout en fait. Et, si elle peut profiter de sa compagnie au passage, que demander de mieux ?

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MessageSujet: Re: where did you sleep last night   where did you sleep last night EmptyDim 29 Oct - 13:36



Elsie x Thomas

« where did you sleep last night »


Elle était en vie et en bonne santé, c’était déjà une bonne chose. Il ne pouvait que l’avouer. Il s’en était fait pour elle, mais avait bien compris que ça ne servait à rien de tenter de la poursuivre ou de la retrouver. Elle devait être en vadrouille ou pire… mais il ne préférait pas trop y penser. Elle était là, c’était le plus important et même avec sa proposition indécente, il trouvait cela réconfortant de la revoir. Néanmoins, elle n’appréciait pas qu’il puisse la sous-estimer ainsi. Il se penche en avant. « Si nous faisons la première chose, je suis certain que tu n’auras pas la force de faire la seconde. »  Oh, il la mettait au défi, c’était dangereux, mais aussi présomptueux de dire qu’il pourrait l’avoir dans les deux cas et surtout l’épuiser autant physiquement avec une partie de jambe en l’air. Oui, il était présomptueux, mais il voulait voir jusqu’à quel point elle était dans la merde.

La petite demoiselle lui demande un truc un peu plus corsé, mais impossible sans payer. Ce ne fut qu’un autre verre d’eau, pour lui servir un truc quand même. « Ouai, elle a été puisée y a deux jours, c’est de la bonne. »  Il faisait son type sérieux même si ça ne changeait pas grand-chose à la situation. Il lui propose néanmoins un compromis. Bon, c’est elle la grande gagnante, mais au moins, elle pourrait avoir ce qu’elle désirait et lui ne perdrait pas trop au change. « J’me dis que debout sur moi, à sautiller ça pourrait me faire un pseudo massage… Tu pourras te venter de m’avoir piétiné haha. »  Même si elle était petite, elle pouvait bien avoir un talent autre que celui d’être la pire emmerdeuse du nouveau monde non ? Il appuya sur le biceps de la jeune femme qu’elle tendait et fit une mine mitigée, c’était cinq fois plus petit que le sien… Chaud !

Elle tenta également de lui faire peur sur le fait qu’elle pourrait foutre la cabane en feu avec ses talents de cuisinière, mais elle craqua, forcément. Elle en avait trop besoin de ce petit remontant et avec un sourire, il attrapa un autre verre et y versa de l’alcool maison tout en le mettant devant la demoiselle. « Je te surveillerais de près… que tu ne t’enfuis pas une nouvelle fois hein ! »  Ouai, ça allait rester un moment. Mais bon, il la laissa quelques instants pour servir une autre personne et revint à elle. « J’vais pas tarder à finir. Comme ça je te montrerais mon petit coin VIP. Du coup, c’était comment chez les planqués ? Pas si bien que ça vu que tu es de retour. Avoue, ma présence étincelante te manquait hein ? »  Ouai, il devait forcément y avoir de ça là-dedans ! « Ou alors tu leur tapais tellement sur le système qu’ils t’ont virés à coups de pied au cul ? »  Il rigola, voyant très bien la situation !


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MessageSujet: Re: where did you sleep last night   where did you sleep last night EmptyVen 3 Nov - 20:28



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Elle craque, il s’exécute de bonne foi, lui servant un verre. Elle sourit, il est bel et bien le seul à avoir cette faculté indéniable à la dérider, surtout maintenant, surtout après la tempête, surtout après les pertes, après Elias. Il est comme un médicament, un anti-dépresseur, voilà. Un médicament aux muscles saillants et à la taille pour le moins impressionnante. Elle trempe ses lèvres dans le liquide, s’imprégnant de l’alcool, avant d’en avaler une franche gorgée. La langue s’engourdit, la gorge lui brûle, sa bouche se tord un bref instant. Plus corsé que de l’eau, c’est tout ce qu’elle demandait et en effet, pour être plus corsé ça l’est, il ne l’a pas dupée. « Je suis bien trop furtive pour toi, même si tu me surveilles de près, je suis tout à fait capable d’échapper à ta vigilance. »  Elle se vante un peu, il est vrai, mais elle est plus ou moins certaine de ce qu’elle avance. Sa rapidité, sa furtivité et sa capacité à se faufiler un peu près n’importe où, c’est ce qui l’a maintenu en vie, ça et aussi le fait qu’elle ait Thomas à ses côtés, elle veut bien l’admettre. « À moins que tu ne m’attaches, mais dans ce cas ça s’apparenterait à une prise d’otage, de la séquestration pure et dure. » Elle lâche un rire franc, alors qu’il la jauge un bref instant avant de s’éloigner, servant quelques verres ci et là, répondant à quelques commandes. Elle aime l’observer dans cet élément, au caveau, c’est presque comme avant, ça la rend un peu nostalgique. On dirait un samedi soir comme un autre, vous savez ce genre de samedi soir où on sort du boulot, bien décidé à prendre quelques verres au bar du coin dans l’espoir de croiser un charmant inconnu et plus si affinités. Mais, rien n’est comme avant, le monde a changé, la civilisation s’est écroulée, les morts jonchent la terre. Elle soupire, boit une deuxième gorgée, trinque mentalement au passé. Thomas réapparaît dans le paysage quelques minutes plus tard, rompant sa nostalgie passagère. « C’était… différent. Tu sais, paix, amour, et tout le tintouin. On dirait que le temps s’est arrêté là-bas, y’a des maisons, l’eau courante, de l’électricité, de la bonne literie. Même si je suis presque certaine que ça ne vaut pas ta cabane grand luxe, bien sûr. » Ses lèvres s’étirent en un rictus moqueur, elle adore le taquiner. Pour autant, ça n’empêche pas qu’il ait tout de même raison, du moins à moitié. C’est vrai qu’il lui a manqué, de toute façon elle a bien l’impression qu’elle n’est plus capable de se passer de lui, elle est trop habituée à sa présence, à ses piques douteuses, à ses sourires francs, à son aura protectrice. « Peut-être que ta présence me manquait éventuellement, mais tu sais très bien que je ne compte pas l’admettre, jamais. » Même si elle vient tout juste de le faire. Elle a un peu du mal avec les sentiments, Elsie, elle ne sait pas trop quoi en faire, comment les gérer. C’est trop compliqué, elle préfère les ignorer. « Et, contrairement à ce que tu peux penser, je ne suis pas qu’une belle emmerdeuse et les Olympiens ont très bien supporté ma fabuleuse présence. » D’ailleurs, c’est plutôt l’inverse, ils ne voulaient pas la virer à coup de coups de pied aux fesses, non, ils souhaitaient la garder auprès d’eux. Surtout Bass et Elanor, ils l’ont presque suppliée, c’est dire. Mais, elle est bien trop indépendante pour se satisfaire d’une vie bien rodée à Olympia. « C’est juste qu’ici c’est mieux, y’a toi. » Et, depuis leur rencontre, ça a toujours été eux deux contre le monde. Elle se racle la gorge, évite son regard, termine son verre d’une traite. Cette conversation prend franchement un tournant étrange.

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MessageSujet: Re: where did you sleep last night   where did you sleep last night EmptyDim 19 Nov - 16:58



Elsie x Thomas

« where did you sleep last night »


Il donne son verre d’alcool à la jeune femme qui est de retour. De toute façon, s’il ne l’avait pas fait tout de suite, elle serait devenue une bien belle emmerdeuse et à force, il aurait craqué. Il le savait, elle le savait, autant aller au plus vite ne pensez-vous pas ? Thomas rigola à ce que disais la jeune femme. « C’est pas faux. De toute façon, suffit que je regarde droit devant moi que tu disparais de ma vue… C’est un super pouvoir de nain ça. » Souriant, il se mit à réfléchir à la séquestration. Au kidnapping. « Hmm… Je me demande si je ne pourrais pas te rendre moins chiante. Tu sais, le syndrome de Stockholm, ça pourrait être une idée en fait ! » Ce n’était pas très sérieux, mais ça le fit rire. L’idée de la voire enchainée dans sa petite cabane ? Aussi agréable que dérangeante, car ce n’était pas forcément lui, même si dans certaines situations, ça pouvait rendre les choses plus intéressantes. Thomas part quelques instants s’occuper des autres clients. Il faut bien qu’il fasse son travail même si demi-portion est plus intéressante, mais c’est ça sa nouvelle vie et il ne va pas se plaindre. Il reste civilisé dans un tel lieu, il… ne devient pas un monstre à l’extérieur, perdant petit à petit ses marques et ses souvenirs de l’ancien monde. Certes, il n’était pas tout beau ce dernier, mais il y avait de bonnes comme de mauvaises choses à retenir.

Revenant en balançant quelques piques, il écouta Elsie lui répondre comme à son habitude. Apparemment le ptit coin de paradis était vraiment paradisiaque. Faut dire, de l’eau chaude ? Ca lui ferait un bien fou ! Se laver dans de l’eau froide, c’était vivifiant ouai ! Mais franchement… un bain chaud ça ne pouvait pas faire de mal. « Forcément que chez moi c’est bien mieux. C’est chez moi quoi ! J’espère que tu as pris un bain chaud… J’en rêve parfois ! Mais bon, j’préfère être ici, on est plus aux aguets, c’est de la poudre aux yeux ce village… J’espère pour eux que ça tiendra longtemps, mais si ça part en couille… ca va faire mal… » Il ne répond à la jeune femme d’un clin d’oeil sur le fait du sentiment de manque de son Thomas était surement aussi une raison pour laquelle elle était revenue… mais qu’elle ne pourrait l’avouer. Chose qu’elle venait de faire en un sens, mais il ne préféra pas attraper la perche qu’elle lui tendait. C’était trop facile la ! Il ne peut pas s’empêcher de rire de bon cœur quand elle lui dit que les Olympiens avaient appréciés sa présence. « Mouai ! Tu devais jouer une autre Elsie plus gentille alors ! OU ! Tu fais exprès ton emmerdeuse de niveau Olympique avec moi ? Allez, avoue ! » Elle n’avoue pas totalement, elle dit juste qu’ici c’est mieux parce que lui et la.

Il la regarde d’un air… curieux. Genre, elle joue à le rendre maboule ou quelque chose dans le genre ? Il boit une gorgée pour l’accompagner et pose sa main sur la tête d’Elsie. « J’suis bien heureux de te revoir ptite tête. J’me suis fait un sang d’encre ! Me refais plus ça, j’sais pas si j’pourrais survivre à la seconde disparition de ma chieuse de coéquipière hein ? » Souriant, il la laissa de nouveau pour aller s’occuper de quelques commandes et revint, cette fois-ci, de l’autre côté du bar. Il mit son chapeau sur sa tête et s’approcha d’Elsie. « Allez, on route pour la Cabane VIP ! » Sans lui laisser le temps de se mettre sur ses pieds, il attrapa la jeune femme et la mit sur son épaule comme un vulgaire sac à patate. [color=#58a39d]« Tu te fais même conduire, si ce n’est pas le fun ça ! » Sa main de libre s’abbatit sur les fesses de la jeune femme. « Et on ne se débat pas ! » Souriant et chantant, il l’emmena à l’extérieur, puis à sa cabane qui n’était pas bien loin. Il la déposa et ouvrit avec sa clé pour la faire entrer… dans une petite cabane, cette dernière en bois avec un toit bien robuste. Il y avait une grande couchette à même le sol, mais ce dernier… ne prendrait pas la flotte. C’était du planché. C’était pas bien droit, mais ça ferait l’affaire. « Bienvenue dans la suite Royale Hemmings ! » Il y avait pas mal de coussins et couvertures plus ou moins chaudes avec également une table et deux chaises ! C'était pas le top, mais ça ressemblait à quelque chose de plus confortable et chaud qu'une tente !


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MessageSujet: Re: where did you sleep last night   where did you sleep last night EmptyJeu 23 Nov - 20:46



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Il a l’air quelque peu déconfit, Thomas, alors qu’il lui jette un regard curieux. Peut-être qu’elle cherche à le troubler, qui sait, et en tout cas ça fonctionne assez. Elle admet bien volontiers que ses propos se révèlent contradictoires. D’un côté, elle ne veut pas évoquer son affection pour le barman à voix haute et d’un autre, c’est exactement ce qu’elle fait, à demi-mots du moins. De toute façon, Elsie est plutôt douée pour embrouiller les esprits, même le sien, y semer la zizanie. Elle fronce les sourcils tandis qu’il pose une main sur le dessus sa caboche. Parfois, elle se sent comme une môme de cinq ans en présence du carrière. « Compris, je me tiendrai à carreau, enfin j’essayerai, je n’aimerais pas te causer une attaque cardiaque. » Un instant ils partagent un sourire complice, avant qu’il ne la délaisse à nouveau au profit des autres clients. Elle attend patiemment, sagement, le regard vissé au fond de son verre désormais vide. Elle n’a jamais souhaité qu’il se fasse du mouron à son sujet, mais en même temps, qu’est-ce qu’elle s’imaginait ? On ne disparaît pas sans dire un mot, encore plus désormais, encore plus maintenant que les morts marchent parmi les vivants et que le danger est partout. Elle n’a pas vraiment songé au fait qu’elle risquait de semer une once d’inquiétude en suivant Bass sans prévenir quiconque. Trop tard de toute évidence, la page est tournée de toute façon. Enfin, elle s’attend encore à ce que Thomas lui fasse payer son affront en la taquinant ou en la soumettant à diverses tâches. Ça ne saurait d’ailleurs tarder.

Elle sursaute alors que deux mains puissantes l’attrapent, la soulevant sans ménagement de son tabouret pour mieux la balancer, avec la brusquerie digne de Thomas Hemmings, par-dessus l’épaule de ce dernier. « Je n’ai pas besoin d’un carrosse, j’ai des jambes fonctionnelles ! » qu’elle proteste vivement, attirant l’attention – déjà bien centrée sur le duo – des quelques clients du bar encore présents. Elle gigote, gesticule, alors que la paume du carrière rencontre son fessier. « Hey ! Tu n’as pas encore l’autorisation pour toucher ce fessier je te signale ! » Elle proteste sans grande conviction, juste histoire de faire bonne figure, de faire de son nez aussi, elle excelle dans ce domaine d’ailleurs. Finalement, elle abdique, obéit à son ordre impliquant de stopper ses gesticulations, pas le choix de toute façon, c’est lui qui gagne, elle ne fait pas du tout le poids face à la montagne de muscles qu’il représente. Quelques minutes s’étiolent dans un silence abstrait, troublé par les bruissements de pas de Thomas et les multiples soupirs d’Elsie. En fin de compte, elle retrouve la terre ferme, jetant un regard noir au carrière accompagné d’une légère tape sur le buste qui n’a strictement aucun effet étant donné sa force de mouche. Elle porte enfin son attention sur la cabane fraîchement construite, y pénétrant sans tarder. « J’admets que c’est plutôt pas mal, très cosy ! » Peut-être, surement même, qu’elle risque de profiter quelque temps de l’habitation de Thomas avant d’avoir le courage de reconstruire son propre chez soi. Opportuniste, oui. Sans attendre, elle se laisse tomber sur un amas de quelques coussins et couvertures sacrément douillet. « Je mets quatre étoiles pour le confort, je pense que je vais dormir là. » Elle s’étire quelques secondes avant de s’affaler, s’enfonçant un peu plus au creux des coussins, oubliant déjà la promesse du massage. « Si, tu me touches les fesses pendant la nuit, bien que je comprenne cette envie étant donné leur galbe parfait, je te mords. » Ironique, bien sûr, elle n’est pas réellement du genre à se balancer des fleurs en réalité, ni même à mordre ses hôtes quoique tout dépend des circonstances… Elle secoue la tête, stoppant ses divagations tendancieuses pour reporter toute son attention sur Thomas, prenant ses airs faussement menaçants, autrement dit ses airs de yorkshire pas commode.

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MessageSujet: Re: where did you sleep last night   where did you sleep last night EmptyMar 28 Nov - 21:50



Elsie x Thomas

« where did you sleep last night »


Elle était si légère qu’il pourrait en prendre deux comme elle sans qu’il ne puisse vraiment sentir la différence ! Il ne doutait pas que le fait de ne pas manger comme dans le temps jouait, mais elle semblait d’un naturel assez maigrichonne. C’était le jour et la nuit avec Thomas qui l’a prenait avec aisance et pouvait se balader avec elle sans aucuns soucis ! Il alla même jusqu’à lui donner une fessée pour qu’elle se calme, car la mademoiselle n’était pas bien contente de sa position. Un sourire amusé passa sur le visage du barman à la réponse de la jeune femme. « C’est l’apocalypse aux dernières nouvelles non ? Je fais ce qu’il me plait ! Et si tu n’aime pas, tente donc de m’en empêcher ! » Elle n’arrivait même pas à atteindre son visage en étant debout, les mains tendues vers sa tête, alors l’empêcher de faire ce qu’il veut ? Etrangement, il était certain qu’elle y parviendrait d’une façon comme d’une autre, cette petite chipie.

Une fois arrivée et après plusieurs soupirs de la jeune femme, il la déposa sur le sol, devant chez lui. Elle tenta une contrattaque, mais ça ne fit aucun effet, la montagne haussa un sourcil. Il lui ouvre la porte et elle entre, elle semble déjà chez elle, regardant à gauche, à droite, regardant les petits détails, lui donnant un quatre étoiles. « Seulement ? Pour moi c’est palace directement ! » Ben ouai quand même ! Porte qui se ferme, toit qui isole bien, isolant sur les murs, il lui fallait quoi ? Une douche ? Bordel, que ce serait bien ! Elle s’installe, comme la princesse qu’elle était avant de le prévenir qu’elle pourrait le mordre s’il touchait de nouveau les fesses de la belle durant la nuit. Elle semblait se plaire ici, mais son air méchant ne l’était pas tant que ça en face de Thomas qui soupira. « J’risque d’avoir un réflexe anti-zombie si tu tentes de me mordre. » Un grand sourire apparu sur le visage de l’homme, il ne disait pas non plus qu’il n’y toucherait pas encore une fois.

Retirant ses chaussures et les posant dans un coin, il sortit le repas de la soirée. Un poisson qu’il avait échangé plus tôt dans la journée. « Regarde donc notre repas. Alléchant non ? » Le poisson, c’était délicieux, mais assez rare, fallait arriver à le pêcher déjà et souvent ceux qui les péchaient se le gardait jalousement. Heureusement Thomas avait ses connexions et de bons moyens d’échanges. Il s’installa à la table et posa une planche à découper avant de prendre un couteau et à se mettre à préparer le repas. « Si tu veux manger, tu viens t’installer en face de moi et tu mets l’eau à chauffer s’il te plait. Il y a une petite bombonne de gaz ici et des bouteilles d’eau la. Coupe aussi deux pommes de terre et une carotte, ce sera meilleur. » Ce n’était même pas une demande, c’était plus un ordre en fait. « J’voudrais pas à avoir à te donner une nouvelle fessée pour te motiver… » Ouai, elle avait intérêt à se bouger les miches la mignonne ! « Ou tu me masse, au choix. » [/color]Il avait pas oublié le gars !

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MessageSujet: Re: where did you sleep last night   where did you sleep last night EmptyVen 8 Déc - 16:18



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Elle tire la grimace à la mention du fameux réflexe anti-zombie. Loin d’elle l’envie de se retrouver avec un couteau dans le crâne ou le globe oculaire. Elle aimerait bien encore tirer quelques années supplémentaires avant de passer l’arme à gauche. Elle n’a pas vaincu une leucémie pour crever dans un monde post-apocalyptique, hors de question. Elle en a trop bavé, elle compte bien grappiller encore un peu de temps sur cette terre. Peu importe l’état de cette dernière, peu importe les morts qui se relèvent. « Je note que tu me menaces. » Après qu’elle l’ait menacé de le mordre, alors elle n’est pas en reste, pas le moins du monde innocente malgré ses faux airs de jeune ingénue. Retourner la situation, c’est son talent, même si Thomas à ce don pour la percer à jour et ne pas se laisser marcher sur les pieds contrairement à d’autres. Il est plutôt courageux de la supporter ou bien sadomasochiste, les deux options se valent, bien qu’elle planche plutôt pour la seconde. Elle sourit à cette pensée, elle doit penser à lui en faire part, un jour ou l’autre, de sa conclusion à son sujet. Elle est presque certaine qu’il serait intéressé par cette dernière.

Elle soupire, de mauvaise foi, avant d’imiter son hôte de ce soir, s’extirpant des coussins moelleux et se déchaussant à son tour, avant de rejoindre Thomas. Son regard pivote du poisson à l’homme qui le tient en mains. Elle ne s’imaginait pas qu’il ait autant de contact au sein de la carrière. En même temps, Thomas inspire un savant mélange de sympathie, de respect, de peur et de méfiance suite à sa carrure imposante et son attitude d’ours mal léché. Elle, c’est la voyante, l’extralucide burlesque, la fille mignonne mais bizarre. Et, elle s’en contente assez bien, de cette réputation, on survit comme on peut, même si ça inclut d’être une arnaqueuse de première. « T’as pactisé avec le diable pour obtenir ce poisson ? » Alléchant, c’est certain, surtout par les temps qui courent. « Tu me menaces encore. » Elle croise les bras contre sa poitrine, plantant ses prunelles faussement outrées dans celles de son interlocuteur. Pour autant, malgré son apparente mauvaise foi, elle s’exécute, suivant les ordres à la lettre. Une fois l’eau mise à chauffer comme demandé, elle s’installe face au carrière, entreprenant de couper carotte et pommes de terre sans perdre un doigt. Connaissant la maladresse de la jeune femme, c’est tout à fait possible. « À force de me prendre des fessées, je vais finir par me retrouver femme battue. » Elsie est son éternelle attitude à exagérer les faits. Elle sourit, un sourire en coin, consciente de sa bêtise. Elle le cherche, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sans aucun répit. « Et, tu peux bien oublier le massage, je risque d’y laisser quelques doigts, si pas la main, en me retrouvant obligée d’endosser le rôle de commise de cuisine. » Elle ne cuisine pas, généralement elle se contente de barres protéinées périmées, de boites de conserves et de viandes séchées. Parfois elle s’incruste, elle squatte le repas des autres. « Je te jure, ce que tu me pousses à faire tout de même ! » Elle ponctue sa réplique débordante d’indignation d’un léger coup de pied sous la table, rencontrant le mollet de Thomas. Elle cherche, elle risque de le trouver, elle en a pertinemment conscience. Mais, c’est comme ça qu’ils fonctionnent, voilà trop longtemps qu’elle n’a plus eu l’occasion de l’emmerder, la faute à l’ouragan ainsi que son séjour à Olympia, il faut bien qu’elle se rattrape. Et puis, peut-être qu’elle cherche volontairement son contact, qui sait après tout.  

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MessageSujet: Re: where did you sleep last night   where did you sleep last night EmptyVen 8 Déc - 22:49



Elsie x Thomas

« where did you sleep last night »


La menace … tout de suite les grands mots ! Oui bon, c’était surement ça, il y avait un petit quelque chose entre eux et il jouait de son physique de sur-homme pour que ça passe bien. Imaginez Elsie menacer un gars de lui casser la gueule alors que le coup de poing de cette dernière ne pourrait même pas vous toucher ladite gueule ? Ca vous ferait doucement rire non ? Voir même aux éclats ! Bref, oui, il avait de quoi la menacer et ne s’en cacher même pas, il était chez lui de toute manière non ? Il faisait ce qui lui plaisait ! M’enfin, dans la mesure de la bonne tenue chez un humain qui se respecte. Il ne voulait pas faire son salop, comme ceux qui mangent les autres… ou qui en font des esclaves ou des trucs dans l’genre. Puis il rigolait avec cette petite peste hein ? Mais oui, un reflexe anti-zombie, au pire il la plaquerait contre le mur le temps de se réveiller, il verrait bien ce qu’il pourrait bien faire d’elle après. Dans le respect bien entendu !

Préparant donc le repas, il donna les ordres, tel un chef en cuisine, il s’occupait du poisson, le préparait pour le ragout tandis que la jeune femme, la commis faisait la tâche ingrate de couper les légumes. Il surveiller la jeune femme, elle n’était pas bien douée de ses doigts pour tout ce qui touchait à : faire quelque chose d’utile. Oh ! Elle devait certainement être douée pour lire dans une boule de cristal qui n’en est pas une, mais voilà, comme les enfants, comme le lait sur le feu, faut surveiller. « Même pas ! Tu sais… les gens ont besoin de boire pour oublier leurs problèmes. C’est merdique, mais j’pense que j’ai trouvé la bonne branche pour le boulot ! Ca sert pas mal… » Les gars qui avaient perdus enfants, femme, familles… ils avaient besoin de remontant et ceux du Caveau étaient vraiment famous ! Il rigola à la remarque sur la fessée et la femme battue. Il soupire sur la suite. « Concentre-toi au lieu de dire des bêtises ! Une femme battue carrément… J’ai bien sentis que tu aimais te prendre une fessée ! La prochaine fois ce sera cul nul, on verra bien si tu cris pour rouspéter ou pour en réclamer une autre ! » Il se mit à rire lui-même tout en passant la lame de son couteau entre les écailles.

Elle semblait même se rebeller la petite demoiselle ! Elle n’aimait pas faire ça elle faisait sa petite chieuse comme toujours et vint même donner un coup de pied dans le mollet de Thomas ! « Grrrrh » Le voilà qu’il commence à grogner, mais ne semble rien faire ! Enfin si, il termine juste de couper son poisson, juste trois coups et le voilà qu’il se lève de toute sa hauteur, s’essuie les mains et se penche vers la petite demoiselle. « Ok, tu veux jouer à ça ? » On peut y voir de la malice dans ce regard, il savait qu’elle le cherchait, elle savait qu’il serait receptif. Alors tout doucement, il retira le couteau des mains d’Elsie histoire de ne pas la tuer dans un faux mouvement tellement elle n’avait pas de chance la petit et lui agrippa le poignet, s’installant derrière elle tout en la forçant à se redresser. « Tu veux vraiment jouer à la bagarre avec moi ? » Souriant, il poussa la chaise contre la table et relâche la jeune femme, pour mieux la prendre par les hanches et la faire monter dans les airs, la portant comme… si elle ne pesait rien. « J’crois qu’on doit en être à quoi ? Cent quinze à zéro non ? » Tel un catcheur, il la fait tomber sur la couchette et tombe sur elle en douceur, remontant le haut d’Elsie pour lui mordre la hanche façon zombie. « Alors ? J’continue ou tu abandonne ? » Oui, le repas allait pas être prêt à cette allure la !

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MessageSujet: Re: where did you sleep last night   where did you sleep last night EmptyMer 13 Déc - 21:49



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Elle cherche, Elsie, elle ne peut s’en empêcher, elle sait qu’il sera toujours réceptif. Il s’agit de leur mode de fonctionnement, de leur moyen de communication. Déjà, dès leur première rencontre, on peut dire qu’ils ont joué au chat et à la souris. Puis, finalement, alors qu’il avait la mainmise sur la jeune femme, il n’a pu se résoudre à se contenter de récupérer ses biens et l’abandonner à son sort sans se retourner. Faut croire qu’elle a une bonne bouille. C’est certain qu’après qu’il ait endossé le rôle de protecteur, sa survie s’est grandement facilitée. Avant, elle était seule sur les routes, à éviter les groupes et les solitaires, par peur de l’homme et de la nature humaine. Après tout, survivre à l’apocalypse n’est pas de tout repos, alors être une femme seule défiant la fin des temps, c’est pire, double challenge. Thomas a tout changé. Elle n’est pas persuadée qu’elle serait encore en vie sur lui et ce, malgré sa débrouillardise et sa ruse. De toute façon, elle n’a pas le moins du monde l’envie de remonter le temps pour découvrir ce qu’elle serait advenue sans lui. Pas besoin de trouver une réponse à cette question. Ils sont là, à deux, toujours vivants, à respirer l’air poisseux de la carrière tout en s’envoyant des piques et blagues douteuses. Elle ne demande rien de plus, pas pour l’instant en tout cas.

« Je ne vois pas de quoi tu parles. » Bien évidemment qu’elle veut jouer, il s’agit de leur domaine de prédilection. Elle adopte ses airs innocents, comme si le coup de pied n’était en rien volontaire. Elle est douée pour jouer la comédie, à l’exception près que ça ne fonctionne pas avec Thomas, malheureusement. Il la perce à jour à chaque fois. Elle esquisse un sourire narquois alors qu’il se penche au-dessus d’elle, la surplombant de toute sa hauteur, décelant la malice dans ses yeux. C’est sûr qu’avec sa carrure il en impose. Les poignets désormais emprisonnés sans qu’elle n’ait le temps d’esquisser un mouvement, elle se relève, sous l’impulsion du carrière, contrainte de s’exécuter. Elle ne fait pas le poids, elle le sait, pourtant elle s’obstine sans cesse, c’est plus fort qu’elle. « Je veux… » Elle n’a guère le temps de rétorquer plus amplement qu’un léger cri aigu s’échappe de ses lèvres tandis qu’il la soulève du sol, pour la deuxième fois de la soirée, l’empoignant par les hanches comme si elle n’était qu’une gamine de sept ans. Un véritable poids plume. « Mille à zéro plutôt, non ? » qu’elle s’exclame alors qu’elle vacille sur la couchette moelleuse. Elle a arrêté de compter de toute façon, elle n’a de cesse de perdre, fatalement. Il s’installe au-dessus d’elle et elle ne peut s’empêcher de lâcher un gloussement de surprise alors que les dents rencontrent ses hanches. « Tu peux toujours rêver, je ne vais pas me rendre aussi facilement ! » Surement pas, c’est mal la connaitre, elle est entêtée comme jamais. Elle gesticule, gigote, donne des coups de genou, pourtant elle n’en reste pas moins d’une impuissance presque ridicule tandis que Thomas ne bouge pas d’un poil, la scrutant d’un air moqueur et confiant. Elle soupire finalement, stoppant net ses gesticulations épuisantes face à cette armoire de glace. « Ce n’est pas du jeu, je suis désavantagée, je suis née sans muscle. » Ou, elle n’a pas entretenu ces derniers disons. Elle prend appui sur ses coudes, se redressant légèrement, Thomas toujours placé au-dessus d’elle, la surplombant toujours autant également. Les prunelles d’Elsie glissent des yeux à la bouche, l’envie de céder à la tentation est soudainement omniprésente. Les secondes filent et elle hésite, elle doute. Ils n’ont jamais franchi le pas, elle ne sait pas vraiment pourquoi, pourtant ce n’est pas le manque d’attirance qui manque, de son côté en tout cas. Au bout d’un court laps de temps d’hésitation, elle opte pour le grand saut. Avec un empressement et une envie non voilée, elle capture les lèvres de Thomas, scellant ces dernières dans une étreinte pour le moins langoureuse… La main glisse le long de la nuque, l’attirant un peu plus à elle, tandis qu’elle se laisse retomber contre la couchette, les jambes s’enroulant autour du buste du carrière, l’entièreté de son être sous tension cédant à ses pulsions primaires.   

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MessageSujet: Re: where did you sleep last night   where did you sleep last night EmptyJeu 14 Déc - 10:39



Elsie x Thomas

« where did you sleep last night »


Ça se terminait toujours ainsi : Une victoire du grand et puissant Thomas face à la petite brindille que pouvait être Elsie. Depuis toujours ils étaient ainsi, enfin, elle était ainsi et il avait suivit le rythme qu’elle lui imposait. Oui, la petite Elsie, elle cherchait toujours son Thomas et ce dernier répondait tout le temps, de façon différente souvent, mais à chaque fois, c’était ainsi, ils finissaient par faire gentiment la bagarre, comme deux gamins, deux ados qui ne savent pas trop encore ce qu’ils peuvent ressentir pour l’autre personne, mais qui en définitif ne peuvent que s’amuser l’un de l’autre, se chercher pour trouver une solution dans les actions de l’autre. Voir si l’autre pouvait craquer d’une manière comme d’une autre, avoir un aperçu de ses sentiments pour l’autre. Pour le moment, personne ne cédait, il y avait comme cette ligne à ne pas franchir.

Pourquoi ? Tout simplement la peur de l’inconnu. Pour le moment, ils étaient bien ainsi, ils vivaient, survivaient ensemble, ne cherchant pas à regarder trop loin dans le futur ne sachant ce que serait le lendemain. L’ouragan avait remit les choses à plat : Même la nature tentait de les tuer, ils n’étaient rien face à ces forces et ne pouvaient rien y faire. Pire, ils ne pouvaient même plus s’y préparer vu qu’ils n’avaient plus les moyens pour le faire. Traqués par les morts, à la merci de la nature, il n’était pas bon de se faire des plans sur la comète. Alors pour le moment, les deux se cherchaient, comme toujours, ne préférant pas céder à une quelconque pulsion, même lorsqu’ils se retrouvent l’un sur l’autre comme à présent après que Thomas l’ait envoyée sur ce qu’on pouvait appeler un lit de grand standing dans ce nouveau monde.

Oui, la tension est palpable entre eux deux à ce moment très précis. Proche l’un de l’autre, ils pourraient presque entendre le cœur de l’autre battre s’ils tendaient l’oreille. Thomas hésitait, mais voyait bien au regard d’Elsie qu’elle se trouvait dans une situation similaire à la sienne bien qu’elle bougea en première, faisant l’opposé de ce que voulait faire Thomas : Elle l’embrassa et l’attira à elle. La surprise fut agréable, il se laissa aller sur elle un moment, profitant de ce contact qu’il recherchait sans vouloir le brusquer ou l’initier. Il y répondu avec sa propre fougue et son désir pour elle. Néanmoins la raison revint et Thomas cessa le baiser, se redressant à genoux, au-dessus d’une Elsie qui ne devait pas comprendre. « Non…Je…Non. Désolé... » Elle devait également être surprise du manque de contenance de Thomas qui était perdu dans ses propres pensées alors qu’à la normale, il prenait une décision au quart de tour.

Il se redresse, un regard à Elsie, puis passe ses mains dans ses cheveux. « C’est pas que je veux pas mais… » Il cherche ses mots. Confus, ne sachant pas non plus pourquoi il a refusé une telle chose et pourquoi il n’en profite pas comme il l’aurait aimé. « J’ai peur. » Il reprend légèrement contenance et assurance. « Qu’est-ce qui va ce passer si ça ce passe mal ? Notre duo ? Imagine que ça ce change en quelque chose… d’autre ? » L’amour, ou tout du moins l’attirance dans un premier temps, ça changeait pas mal la donne au bout d’un moment. Il repart vers la table et balance tout ce qu’ils ont préparé dans le récipient d’eau chaude pour que ça cuise. « Je ne veux pas perdre ce que nous avons, je veux pas te perdre à cause d’une possible bêtise. » Et cette bêtise pourrait certainement être de craquer pour les beaux yeux d’Elsie. Si elle était prête à passer la ligne, lui ne semblait pas confiant en ce qui pourrait advenir et c’était bien visible !

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Elsie Ferguson
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MessageSujet: Re: where did you sleep last night   where did you sleep last night EmptyLun 25 Déc - 18:26



home (n) home it's where you feel at home. home is not a place, it's a feeling, it's you.
+++

Trop tard, l’erreur est commise, la ligne est franchie. Cette ligne invisible, cette barrière qu’ils s’imposent depuis leur rencontre, depuis des années. Un moyen de protection comme un autre, une sorte d’armure facilitant la préservation de soi. Ils ont toujours cultivé, préservé, ce fossé invisible entre eux, parce que le franchir est – était – bien trop effrayant. Ils deviennent quoi une fois ces fameuses limites outrepassées ? Qu’est-ce qu’ils représentent l’un pour l’autre au juste ? Autrefois des compagnons de route, un duo bravant la fin du monde et la mort. Désormais, ils ne peuvent plus se qualifier de simples amis, pas après ça, pas après le rapprochement, ce serait tricher, mentir, se voiler la face. Désormais, ils sont tout bonnement paumés. Elle ne sait pas vraiment quelle mouche l’a piquée. Ça ne lui ressemble pas tellement de céder en première, de faire le premier pas, du moins pas avec lui. Avec un autre, peut-être, surement. Mais avec lui, c’est différent. Il est plus qu’un homme de passage. Depuis l’Influenza, il fait partie intégrante de sa vie, de son quotidien, alors maintenant que leurs pulsions se sont révélées, qu’en est-il ? Et, qu’est-ce qu’il se passe en cas de dérapage, si ça ne fonctionne pas ? Trop de questions, beaucoup trop de questions pour son esprit en ébullition, en surchauffe. Elle préfère se focaliser sur Thomas, sur sa fougue, le poids de son corps contre le sien, ses lèvres.

Il s’écarte, abruptement, rompant le contact de leurs lèvres, se relevant avec empressement. Agenouillé, toujours au-dessus d’elle, il bafouille quelques excuses, elle fronce les sourcils, pas certaine de comprendre. Il est déstabilisé, décontenancé. C’est très radicalement opposé à ses habitudes, à son comportement. Il sait ce qu’il veut Thomas, normalement du moins. Pas là en l’occurrence. Il est désolé. Elle ne sait quoi répondre, encore moins de quelle façon réagir. Désolé de quoi ? Désolé pourquoi ? Désolé d’avoir répondre à son baiser ou bien désolé de la repousser, de ne pas sauter le pas à ses côtés ? Peu importe la réponse en réalité. Le mal est fait, elle n’aurait pas dû céder à ses envies. Il se redresse, s’éloigne finalement, la confusion omniprésente. Elle s’assied sur le lit, fixant le mur, elle se sent un peu bête, complètement stupide même. Le malaise. Il veut ou il ne veut pas d’elle ? C’est à s’y perdre, à ne rien piger. Il a peur, tant mieux, parce qu’elle, elle est morte de trouille maintenant. Elle devrait être soulagée, qu’il l’avoue, qu’il se confie à elle, qu’il lui parle de ses craintes, sauf qu’elle n’arrive pas à oublier l’embarras, le rejet et la gêne. C’est trop lui demander. « Je ne sais pas quoi te dire. » qu’elle lâche finalement tandis qu’il lui tourne le dos, regagnant la table. En réalité, surement qu’elle a beaucoup de choses à lui dire, mais aucune réponse concrète à lui apporter. « Qu’on se perde ou non, c’est mieux que de faire du surplace, je crois. » Le surplace, autrement dit ce qu’ils font depuis un certain moment. Ils se tiennent à distance, se cherchent, sans jamais trop se mouiller, sans jamais trop prendre de risques. « Mais bon, d’accord, si ça ne peut que n’être une bêtise, une simple connerie, alors autant s’abstenir. » Peut-être qu’elle est en colère, surement qu’elle est froissée. Elle est dotée d’un petit ego tout de même, un ego actuellement piqué au vif. « Je devrais y aller. » qu’elle ajoute avec empressement, soudainement incommodée, gênée, l’envie de partir lui noue l’estomac, il faut qu’elle s’en aille. « Merci pour… l’alcool, l’accueil. Je passerai te voir demain au bar. » Ou pas, surement que ce ne sont que des simples paroles en l’air. Elle n’attend aucune réponse, elle s’éclipse sans attendre. Tant pis si elle doit dormir dehors, elle trouvera bien une bonne âme pour l’accueillir. Elle se sent un peu nulle, de lui faire ça, à Thomas, de se volatiliser de la sorte, elle ne voit cependant aucune autre échappatoire.    

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