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 Who let the dog out?

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MessageSujet: Who let the dog out?   Who let the dog out? EmptyDim 5 Mar - 22:39



Arthur & Archibald
» who let the dog out ?


(fin février 2017)

Le Mall, c’était sacrément la merde et pas en passe de s’arranger de sitôt. Avec les rôdeurs qui dégueulaient dans tous les sens, il devenait difficile de croire qu’ils avaient réussi à se démerder plusieurs années durant sans se faire submerger plus tôt. Là, ça donnait l’impression que quel que soit le nombre de ces putréfiés à se faire laminer, y en avait toujours plus derrière pour prendre la place de la charogne.
Mais au milieu de tout ce bordel, Archibald s’était souvenu de quelque chose. Non pas une promesse, parce qu’il n’était pas homme à faire des promesses quand il savait pertinemment qu’il n’en tiendrait pas une seule, mais une demande, une simple requête. Il y avait alors répondu par l’affirmative en haussant les épaules, comme si ça ne représentait rien pour lui, et puis le sujet n’était jamais revenu sur le tapis des quelques conversations qu’ils avaient eu après cet épisode.

Le gardien inconscient glissa à terre, il n’avait eu que le temps d’échanger quelques mots avec Archibald avant de commettre l’erreur de lui tourner le dos. Dommage collatéral dans cette histoire, il fut proprement achevé et sans le moindre honneur par le nouvel arrivant, qui ne pouvait se permettre l’existence d’un témoin qui s’empresserait d’aller moufter à la première occasion. S’avancer dans l’étage jusqu’au fond de l’aile, devant le magasin qui faisait office de geôle improvisée à la dernière minute, ça n’avait pas été la partie la plus difficile de son parcours. Mais arriver jusque là, en revanche, avait nécessité de sa part ce qui lui avait semblé être un temps infini. Entre les morts vivants en perpétuelle quête de chair fraîche qui infestaient les lieux et les habitants plus vivants qui luttaient pour se réaproprier le mall, Archie avait dû se camoufler au mieux, masquer son odeur traîtresse et surtout ne pas se faire remarquer : attirer l’attention d’une de ces charognes, c’était courir le risque de se retrouver avec tous ses petits copains sur le dos. Attirer l’attention d’un autre chacal, c’était la délation assurée et l’assurance qu’il ne se tirerait pas indemne de cette idée farfelue.
Et si Archibald agissait aujourd’hui par pur goût du jeu, de l’adrénaline et des défis stupides, il escomptait tout de même se trouver encore parmi les vivants à la fin de cette journée. « Sacré bordel pour venir jusqu’ici. » Dans sa main droite, le couteau gouttait encore du sang frais de celui qui avait été trop con pour baisser sa garde une seconde, dans la gauche des tenailles chopées en prévision, il se doutait bien que le geôlier de dernière minute ne risquait pas d’avoir les clefs sur lui. Trop facile comme ça. Il s’approcha du détenu coincé dans sa cellule de fortune, un sourire un peu tordu au bord des lèvres. « T’es pas trop rouillé j’espère ? Y a du pain sur la planche, dehors. » Il se demandait jusqu’à quel point Arthur était-il informé de la menace qui grouillait dans leur QG, mais pour qu’on le fasse bouger en urgence et qu’on le délaisse ensuite à la faveur de cette lutte acharnée, il devait bien se douter que c’était pas joli-joli dans les parages.


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MessageSujet: Re: Who let the dog out?   Who let the dog out? EmptyJeu 9 Mar - 22:42


L’ennui était sans doute la souffrance la plus redondante et la plus dérangeante de son emprisonnement. Il se surprenait parfois à apprécier d’avoir de la compagnie en la personne de Jonas. La torture au moins le sortait de cette routine passée à observer le plafond et les murs de sa geôle improvisée. Cela faisait longtemps qu’il croupissait ici, il n’espérait plus en sortir. D’une certaine manière, il commençait à se faire une raison. C’était ce déterminisme qui le désespérait un peu plus chaque jour. Il pensait avec ironie à ces gens coincés dans la routine de leur travail qui finissait par devenir fou. Sa prison à lui était bien réelle de métal, de détritus, et d’autres trucs dont il ne préférait même pas connaître la provenance. Il en était là de son observation empirique de la géologie lorsqu’il remarqua le sourire torve d’une tête bien connue. Lorsqu’il entendit les mots prononcés par celui-ci, il crut un léger instant qu’il avait rêvé. Il était vrai, qu’Arthur avait entendu des troubles qui venaient des étages inférieurs mais avec des rustres et des animaux comme les jackals, tout était envisageable. La présence d’Archibald lui fit comprendre qu’une chose plus grave devait être en train de se tramer. Ses yeux commencèrent à inspecter les alentours pour constater que son garde habituel n’était plus là. En vérité, la plupart des individus du coin s’étaient tirés.

« Un des idiots a ouvert la cage aux lions ou quoi ? » demanda-t-il semi-ironique. Evidemment, il n’y avait pas de lions à Stonebriar mais l’idée restait malgré tout la même.  Son regard dériva sur la tenaille alors qu’il sortait en d’un air doux-amer. « Je crois que cette tenaille devait servir pour m’arracher les dents mais je ne doute pas que tu comptes m’ouvrir la porte. » Il s’approcha prenant un faux air de biche en battant des paupières dans une expression légèrement exagérée. « S’il te plaiiit. » L’idée d’une liberté prochaine le faisait presque tressaillir. C’était trop beau pour être vrai. Ses doigts frémirent alors qu’il posait se ses mains sur deux des barreaux.  L’air vicié de l’endroit lui paraissait presque plus doux.  Dire qu’il avait fait des pieds et des mains pour manipuler Immy et ceux qui passaient dans le coin. Tout ça pour que ça soit l’élément le plus imprévisible du mall qui finisse par s’en charger. Tout ça pour quoi ? Très probablement parce qu’il était d’humeur voilà tout. Arthur pria intérieurement pour que cette humeur persiste. Il sentait malgré tout que vu la situation, l’extérieur risquait de se montrer particulièrement hostile.

tu m'as libéré:
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MessageSujet: Re: Who let the dog out?   Who let the dog out? EmptyDim 12 Mar - 14:33



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« La cage aux lions, ouais… sacré grosse cage alors, parce que c’est toute la savane qu’on est en train de se prendre sur la tronche là. » Bien le temps de faire un peu d’humour tiens, mais bon au point où ils en était qu’est-ce que ça changeait ? L’allusion d’Arthur lui fit jeter un œil à la grosse pince qu’il avait ramassée, puis son regard retourna se fixer sur le détenu. « C’est vachement présomptueux de supposer ça, après tout il te reste encore suffisamment de dents pour pouvoir parler normalement, peut-être que j’ai envie de remédier à ça moi aussi, JJ n’a pas le monopole sur toi après tout. » Et bien sûr Archibald était parfaitement du genre à vouloir empiéter sur les plates-bandes du bourreau de Stonebriar alors que ce mec lui fichait une frousse pas possible, à lui comme à pas mal d’autres gus du coin d’ailleurs. Alors sur ce mauvais trait d’esprit, il s’avança vers la grosse chaîne qui retenait fermé les bricolages de fortunes supposés constituer une prison digne de ce nom et entreprit de s’acharner sur le cadenas jusqu’à ce que celui-ci rende l’âme et tombe à terre, désormais inutile. Après quoi il dégagea l’ouverture et poussa la porte branlante, s’écartant du passage pour désigner l’extérieur (aka le reste du magasin complètement saccagé) d’un geste théâtral, comme s’il promettait au détenu un passage vers un havre paradisiaque. « Après toi. » Il balança la tenaille et entreprit de retourner un peu le coin dans la recherche d’un objet un peu plus lourd, quelque chose susceptible de faire office de masse si d’aventure la nécessité de concasser quelques crânes s’imposait soudainement. « L’idée, c’est qu’on a des nouveaux colocs pas très sympathiques. Et qu’ils sont plein, du genre largement plus que nous, à croire qu’ils ont voulu se mettre au chaud pour l’hiver. Là où c’est pratique pour nous, enfin surtout pour toi, c’est que ça sera plus pratique de se déplacer sans éveiller les soupçons : tout le monde est bien trop occupé pour payer attention aux autres. Ça te laisse quelques longueurs d’avance pour prendre le large. » Il sortit du magasin en jetant un coup d’œil prudent aux alentours et traîna le cadavre du garde jusqu’à l’intérieur de la geôle, jusqu’à la petite couchette mitée : de loin, ça ferait illusion, il ne s’attendait pas vraiment à flouer qui que ce soit avec ça, mais le cadavre était mieux ici qu’en travers de l’allée où le passage était déjà plus fréquent. « Trouve-toi quelque chose pour cogner, tu risque d’en avoir besoin avant la fin de la journée. » Au final, Archibald ne le tirait de là que pour le plonger dans un univers encore pire. Parce que c’était bien certain, sortir hors de l’enceinte du mall avec le double exploit consistant à ne pas crever tout en se soustrayant aux regards, voilà qui promettait d’être un sacré exercice.


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MessageSujet: Re: Who let the dog out?   Who let the dog out? EmptyJeu 27 Avr - 16:02


Il observe un moment Archibald craignant de comprendre trop bien ce qui est en train de se passer mais n'en étant pas pour autant certain. "Je pense qu'il te contredirait sur cette remarque" répond-il avec ce sarcasme qui lui colle à la peau depuis toujours lui semble-t-il;  Il se redresse incapable de croire qu'on va véritablement le laisser sortir pensant encore un moment que c'est un subterfuge et que lorsqu'il va sortir les démons de l'enfer vont se déchainer sur lui.  Il n'y a pas grand-chose autour de lui qui puisse lui être utile pour se défendre. Le ménage avait été fait depuis un moment, néanmoins une vieille planche a survécu dans un coin et c'est de celle-ci qu'il s'empare avec détermination. Plus Archibald parle et plus il se sent l'envie un peu utopique et désespérée d'y croire. Ça fait du bien de croire, ça permet de continuer à se battre, ça permet de passer l'hiver.  Ce n'était pour autant pas tant que ça la terre de Cocagne qu'on lui promettait. Ça ressemblait à sa version personnelle de Charybde et Scylla. Il s'arma de courage en même temps que de son arme de fortune ne sachant pas trop comment il allait s'en sortir pour esquiver les stonebriars et les zombies. Dans les fringues abîmées, il trouva néanmoins une écharpe qui lui permettait de voiler un peu sa tête. Se tournant vers lui il finit par lui demander, plus pour des raisons pratiques que pour autre chose, il demanda sans émotions. "Tu viens avec moi ou tu te casses ?" Objectivement se retrouver seul serait probablement une meilleure solution mais en même temps, on ne peut pas dire qu’il y ait eu foule pour venir le visiter quand il était en prison. Il s’était senti comme cette fille qui invitait des tonnes de gens à sa soirée et à laquelle personne ne venait. Il pensait avoir plus d’amis mais avait constaté amèrement, et pas si surpris, que dans la vie lorsqu’on avait des coups durs il y avait bien peu de gens pour tenter de vous être d’un soutien quelconque. La plupart des gens ne savent même pas quoi répondre alors de là à passer vous voir quand vous avez trahi tout un groupe, il ne fallait pas rêver. « Pourquoi tu m’aides Archibald ? On sait tous les deux que tu n’es pas le type du gars qui fait un truc de bon cœur. Est-ce que je vais te devoir quelque chose ? » Il était mieux de s’assurer du prix de la liberté malgré tout, par précaution. On ne pouvait pas juste s’enfermer dans une autre spirale d’emmerdes sans en connaître la nature.

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MessageSujet: Re: Who let the dog out?   Who let the dog out? EmptyLun 1 Mai - 16:35



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Tu viens avec moi ou tu te casse ? Archibald s’arrêta momentanément dans ses préparatifs pour le dévisager, l’air de n’avoir jamais réellement envisagé la question. Parce que c’était bien beau, d’être venu tirer Arthur de ses chaînes, mais la suite à cette aventure ? Il finit par hausser les épaules après quelques secondes d’une hésitation non dissimulée, rétorqua : « Sans vouloir t’offenser, je pense que je suis plus au fait de l’agencement du mall, ces derniers temps. Ça me ferait bien mal au cul de m’être mis en danger pour venir ici et que tu te fasses buter ou choper après dix minutes seulement parce que t’as aucune idée de comment ça se passe de l’autre côté de cette porte. » Et quand il parlait de danger il ne parlait pas des rôdeurs mais bel et bien de sa situation au sein des chacals, il savait qu’une telle trahison serait passible de mort et que JJ se ferait un plaisir d’utiliser cette tenaille sur lui, à défaut d’avoir Arthur à se mettre sous la dent. Si tant est que quelqu’un l’ait aperçu à son insu, et que cette même personne se soit empressée de rapporter le fait à l’un des Rosario, Archibald ne donnait pas cher de sa peau.
Manque de bol, il avait bien l’intention de continuer à l’utiliser encore un peu, sa peau.
« Alors ouais, on fait un bout de chemin ensemble, au moins le temps que je puisse te mettre sur les rails d’une sortie discrète. Après ça, on se connaît plus. » Mais l’heure n’était pas vraiment aux bavassages inutiles, pas vrai ? Une seconde de plus passée ici était un risque supplémentaire de se faire découvrir et dénoncer. Arthur étant à peu près prêt (il ne le serait jamais plus que ce qu’il l’était déjà, de toute manière) à affronter ce qui l’attendait à l’extérieur, Archibald jeta un dernier coup d’œil circulaire à la pièce et vérifia que rien de compromettant ne traînait encore là avant de se glisser dans l’embrasure de la porte ; les propos le retinrent alors qu’il posait un pied dans le couloir et il se retourna vers son partenaire, surpris. « Bien sûr que tu me devras quelque chose, tu devrais savoir que rien n’est gratuit ici. » Il avait dit ça avec une aisance toute naturelle, il n’avait jamais prétendu être un bon samaritain agissant par bonté d’âme après tout. « Disons qu’il y avait une opportunité à saisir. J’avais pas vraiment de raison de te libérer, mais j’en avais encore moins de te laisser croupir ici. Alors tu viens ou tu préfères retourner dans ta cellule au final ? On a pas toute la journée pour délibérer. » Il n’attendit pas d’entendre sa réponse pour passer dans le couloir, la prise de son arme bien assurée dans sa main et le regard vigilant. Ici, mieux valait éviter de trop converser à voix haute sous peine d’attirer une oreille indiscrète, quoique les environs immédiats étaient encore relativement calmes. Bien placé, néanmoins, pour savoir que ça n’allait pas être le cas encore bien longtemps, Archibald savait qu’il valait mieux prendre les devants en se montrant prudents et discrets dès le début.


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MessageSujet: Re: Who let the dog out?   Who let the dog out? EmptySam 13 Mai - 11:29


Arthur ne se sentait pas offensé du tout. Pour un peu, s'il avait eu un ego moins à la con, il l'aurait sans doute remercié.   C'était la manière d'être gentille d'Archibald qui avait ce quelque chose d'amusant qu'il ne s'expliquait pas. Il ne serait jamais venu lui dire directement qu'il était venu le sauver parce qu'il l'appréciait ou autre chose. Tout simplement parce qu'il n'avait sans doute même pas fait le cheminement de penser nécessaire pour en venir jusqu'à cette allégation.  Arthur n'allait même pas le chambrer là-dessus car il était conscient du risque que prenait Archibald qu'importe ses raisons à cet instant. Il savait que l'autre risquait de la mort pour cette incartade après tout.  Il commençait enfin à réaliser qu'il était libre, il savait maintenant que les choses pouvaient être différentes s'il se concentrait. Pourtant, il eut un moment de doute comme l'oiseau libéré de la cage, il ne voulait pas abandonner Marisa. Elle avait fait la seule chose possible et en rapport avec son caractère et son amour de son frère. Elle avait tout simplement été fidèle lui qui avait été considéré comme un traître. Il en était là de ses réflexions dramatiques quand un zombie passa le bout de son nez par la porte. Cela eut le mérite de le sortir de sa torpeur et de le faire avancer. Il ne pouvait pas rester ici, c'était tout bonnement impossible.  Il sourit à la remarque d'Archibald, ce bon vieux Arch avait su garder la tête sur les épaules. Il s'arrêta à un carrefour. Ils avaient deux choix qui s'offraient à eux et on ne pouvait pas dire que les options étaient mirifiques. A leur se trouvait une horde d'une dizaine de zombies et c'était seulement ceux qui semblaient visibles pour le moment. A leur gauche, il y avait 5 ou 6 jackals et pas les moins retors. Arthur les connaissaient bien, certains d'entre eux se jetaient régulièrement dans l'arène pour le fun d'y aller. Il se tourna indécis vers son sauveur. "A gauche ou à droite" dit-il sobrement. Les deux menaces se rapprochaient lentement mais sûrement et le choix allait allait être crucial. A moins qu'une troisième alternative ou un magnifique deus ex machina ne vienne tout simplement résoudre la situation mais ça  seul le hasard pouvait le décider.

Les choix sont :
- Entre 0 et 20 : les protagonistes vont à gauche
- Entre 21 et 40 : les protagonistes vont à droits
- Entre 41 et 60 : les zombies décident d'attaquer le groupes de jackals suffisant pour détourner l'attention et permettre à nos héros de partir se réfugier dans une autre direction
- Entre 61 et 80 : les héros trouvent une petite trappe qui permet de passer à l'étage inférieur mais ils se retrouvent au milieu d'un groupe de jackals et de zombies qui s'affrontent
- Entre 81 et 91 : les héros trouvent sur le sol une arme à feu qu'un mort avait gentiment laissé à leur convenance et décident de la direction qu'ils empruntent.
- Entre 92 et 98 : Arthur et Archibald se font un câlin et décident de célébrer une dernière fois la fin du monde.

- 99 : Superman vient et rétame la tête de tout le monde (oui tu justifies ça en rp, oui

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MessageSujet: Re: Who let the dog out?   Who let the dog out? EmptyJeu 22 Juin - 18:01



Arthur & Archibald
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Ça avait été trop beau pour durer, évidemment. Ils avaient tout juste eu le temps de progresser le long de quelques boutiques abandonnées et éventrées que déjà les embûches commençaient sans crier gare. Le choix qu’Arthur proposait de faire n’était réjouissant dans aucune de ses deux options en ce qu’ils n’avaient clairement pas les moyens d’affronter autant de rôdeurs alors qu’ils n’étaient que deux, et que le vacarme ainsi causé ne manquerait pas d’attirer du monde – au hasard, les copains bruyants qui, forts de leur nombre, ne cherchaient pas spécialement à se masquer ni même à baisser d’un iota le son de leur voix. Ils n’étaient de toute évidence pas ignorants de la présence des putréfiés (difficile de faire la sourde oreille face aux bruits dénonçant leur approche pestilentielle) et avaient tout l’air d’attendre que ceux-ci se jettent dans un piège tendu à leur attention.
Archibald étouffa un juron puis, agrippant Arthur par l’épaule, l’incita à se reculer dans une boutique dont la vitrine crevée s’ouvrait béante juste derrière eux. Du moment qu’ils évitaient les bris de verres qui jonchaient le sol, les bruits de leurs déplacements seraient couverts par ceux du groupe de morts-vivants. « C’est pas le moment de jouer au héros », qu’il souffla à son partenaire dans un murmure. « Libre à toi de faire c’que tu veux avec ta vie quand tu seras sorti d’ici. Mais tant que je suis avec toi, et susceptible d’être chopé, on se planque. » Dans la mesure du possible, bien évidemment : parvenir à éviter toute sorte de conflit jusqu’à tant qu’ils soient sortis du mall relevait du miracle pur et dur, ou d’une sacrée dose de chance. Du genre dont on ne bénéficiait plus depuis longtemps, du moins pas ici…
Dans l’ombre d’un rayon dévalisé, les deux hommes n’eurent plus qu’à prendre leur mal en patience et attendre que la mauvaise troupe passe devant eux. Mais même malgré les bons mètres qui les séparaient, Archibald redoutait qu’on remarque leur présence au dernier moment. Peur irrationnelle pour créature irrationnelle, rien de très aberrant en somme.
Il ne leur fallut guère plus que quelques minutes dans ce silence relatif avant que les premiers bruits d’affrontement ne parviennent jusqu’à eux. L’occasion pour se faufiler par l’allée laissée vide (à l’exception d’un traînard duquel le sort fut rapidement réglé) et fuir la zone dangereuse sans d’autre sang sur les mains que celui d’un putréfié trop lent pour aller crever des mains des autres chacals. « On va passer par la porte de service là bas. » Toujours à voix basse, Archibald désigna de l’index une porte dans un recoin surmonté d’un panneau “exit” dont la lumière avait cessé de marcher depuis déjà des lustres. « L’accès donne sur l'escalier de service, on rencontrera moins de monde en passant sur les toits. » L’idée n’était pas bien compliquée, ils allaient traverser le mall en passant au-dessus de lui et redescendre de l’autre côté pour ainsi éviter l’entrée principale et le plus gros du danger. Sur le papier en tout cas, ça sonnait bien...


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MessageSujet: Re: Who let the dog out?   Who let the dog out? EmptyJeu 17 Aoû - 10:24


Les créatures étaient plus nombreuses que les groupes qu’il avait vu récemment. Il fallait dire aussi qu’il n’avait pas vu grand monde depuis qu’il se trouvait dans les geôles. Le seul attroupement de zombies qu’il connaissait était celui de l’arène. Du haut, ça ne paraissait pas si effrayant. Cela faisait longtemps qu’il avait l’habitude d’observer les hordes de zombies pour comprendre leurs mécanismes. Comme si à force de comprendre il allait finir par y voir une forme de logique sur ces créatures dont l’existence ne faisait pas sens. Il ne répondit pas à Archibald de manière à éviter de faire du bruit inutilement mais il approuva d’un signe de tête le choix de celui-ci de rester caché. Pendant que les deux groupes aussi idiots l’un que l’autre s’affrontait, ils se faufilèrent tant bien que mal jusqu’à la sortie qu’indiquait Archibald du bout du doigt. Arthur n’allait pas faire la fine bouche et il n’avait de toute manière pas véritablement de meilleur plan. Sa sortie des geôles après plusieurs semaines d’enfermement lui avait révélé qu’il était plutôt fatigué et pas en état de se taper des tonnes d’affrontement pour le plaisir de se battre. Il sentait les cicatrices sur sa peau le brûler, il sentait ses muscles endoloris. Quelques dents manquaient à l’arrière de sa bouche. Jonas avait toujours été un artiste en la matière. De ceux qu’on ne veut véritablement pas trop emmerder. Il aimait faire un travail propre, il aimait vous briser de l’intérieur afin que cela s’insinue dans la moindre de vos veines. Il se délectait de savoir qu’un simple coup vous casserait comme une brisure d’œuf pour laisser s’écouler la substance qui reflétait ce que vous aviez été un jour. En un sens, ça avait quelque chose de poétiquement brutal comme un coup de poing lancé dans une obscurité diaphane à l’heure où s’assombrit la campagne. Cela ne changeait rien au fait que ça faisait un putain de bordel de mal de chien.

A l’étage, comme l’avait prédit Archibald qui allait finir par faire preuve de prescience aux yeux d’Arthur s’il continuait à se révéler avoir d’aussi bonnes idées, le toit était vide. Arthur n’avait jamais considéré Archibald comme quelqu’un d’idiot, c’était une personne roublarde et fourbe. La pire espèce d’intelligence mais également la plus redoutable. C’était l’âme du survivant. Il avait une forme de respect pour ce pragmatisme teinté d’égoïsme que révélait l’homme parfois. Nul besoin pour l’homme de réfléchir bien longtemps à ce qui faisait qu’Octavie s’accrochait à lui comme une lionne. La femme savait se faire des alliés précieux même s’ils n’étaient sans doute pas les plus fidèles, ils avaient au moins le mérite d’être les plus dangereux par leur versatilité. L’homme nouvellement libéré contempla un long instant la ville, ou du moins ce qu’il en restait, autour de lui. Le mall n’allait pas lui manquer. Une part de lui avait longtemps voulu rester pour contempler encore la beauté terrible et cruelle de Marisa mais maintenant qu’il avait une chance de survie il ne pensait qu’à fuir. Le regard de son amante s’était mu avec le temps en une froideur sombre digne d’un lac en plein hiver. Pendant un moment, il avait voulu croire qu’elle le haïssait autant qu’elle l’avait aimé et donc qu’au fond elle l’aimait encore mais cette maigre consolation avait fini par s’estomper pour laisser place à son instinct de survie. L’ancien historien ferait tout ce qui était en son pouvoir pour survivre quitte à empiler les cadavres. Ce qui en l’occurrence était à prendre non pas au sens métaphorique mais bien au sens premier. Le chemin sur le toit s’était passé avec une rapidité admirable et tranquille. La partie difficile restait cependant encore à faire car il allait falloir redescendre dans la bouche du monstre.  La sortie qu’ils empruntèrent était la plus éloignée de l’entrée principale du mall. Ils descendirent par l’escalier bercés par la complainte des monstres autour d’eux qui s’agitaient comme autant de plaies. Les étages les plus hauts du mall étaient relativement calmes, cela faisait un bout de temps que ces coins-là avaient été nettoyés. De plus, il y avait moins de monde lors de la contamination. Arthur conduisit Archibald derrière une planche qui cachait une entrée vers une allée latérale du mall presque vide. Ils finirent par parvenir lentement mais sûrement (à quelques saloperies près) à se retrouve au dernier étage du mall. L’affrontement paraissait cette fois inévitable mais la marée anciennement humaine qui déferlait ne donnait pas véritablement envie de s’y rendre. Arthur observait avec attention une fenêtre barricadée. Il énonça à voix haute la pensée qui venait de le traverser, pas certain que ça soit la meilleure solution mais en temps de crise on en était souvent réduit à choisir la solution la moins pire de toutes et pas la meilleure. « Si on trouve la fenêtre qui donne sur les sacs poubelles entassés au coin de l’aile ouest et de l’aile nord, on peut sans doute sauter par la fenêtre. J’ai pas trop envie de me retrouver dans cette marée de zombies. » Il savait que la solution sonnait désespérée mais se jeter dans une horde de morts vivants ne paraissaient pas beaucoup mieux. Il fallait se décider vite car les marcheurs commençaient déjà à affluer très largement dans les escaliers. « On y va ? » demanda-t-il à Archibald alors qu’il se mettait un peu à couvert. Si Archi avait une meilleure idée, c’était le moment d’être brillant.

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MessageSujet: Re: Who let the dog out?   Who let the dog out? EmptyMar 22 Aoû - 0:01



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A priori, ils avaient eu le cul sacrément bordé de nouilles jusqu'à présent, mais il se pouvait bien que cette "chance" ait en partie été provoquée par Archibald avant que ce dernier ne se rende en direction de la cellule de fortune où l'on avait retenu Arthur ces derniers temps. Pas si stupide au point de croire qu'on pouvait faire traverser le mall entier à un prisonnier au nez et à la barbe de l'intégralité de ses occupants, le chacal avait d'abord pris le temps de "nettoyer" certains endroits qu'il se savait obligé d'emprunter par la suite. L'absence de gardes sur le toit, par exemple, en était une bonne preuve. Forcément, la sécurité amoindrie du fait de l'invasion de plus en plus poussée des rôdeurs avait été à elle seule la meilleure aide qu'il ait pu rêver d'avoir et la principale motivation pour agir maintenant.

Planté devant la fenêtre brisée dont Arthur avait parlé quelques minutes plus tôt, un peu en retrait dans un coin mal éclairé, Archibald balançait un regard dubitatif par dessus le rebord, vers l'amas de déchets laissés là à pourrir depuis des années. Des grandes bennes à ciel ouvert donc les sacs ne devaient contenir plus guère que du compost depuis le temps, quelques matelas vomissant leur mousse tout moisissant gaiement et autres choses diverses et variées d'origine organique ou non et dont il ne préférait pas imaginer ce que cela avait pu être avant. La seule chose dont il était sûr à ce sujet, c'était l'odeur, épouvantable, qui s'en dégageait. Son avantage : le mall étant suffisamment grand pour loger une centaine de chacals à l'aise, personne ne traînait vraiment dans le coin.
Leur course silencieuse pour échapper à ceux des putréfiés qui avaient eu leur attention attirée par leur présence et leur odeur de viande fraîche les avaient laissés essoufflés, mais ils n’avaient guère de temps pour se reposer. Si le petit corridor qu’ils avaient emprunté était en partie obstrué, ce n’était que partie remise avant que ceux de l’autre côté viennent à bout des barricades précaires. « Je propose que tu te portes volontaire pour sauter le premier. De toute façon, entre potentiellement crever en tombant, ou sûrement crever dans ta cellule… tu perds pas grand chose au change. » Alors que Archibald, si. Et il ne tenait pas à découvrir qu’un rampant vivotait dans cet amas de déchet seulement une fois qu’on lui aurait mordu un bout de chair. Et puis, c’était l’idée d’Arthur, non ? Donc, tout bien réfléchi, ce n’était que pure logique qu’il se dévoue d’abord afin de littéralement “tâter” le terrain.

Une fois en bas et tout compte fait arrivés sur le plancher des vaches sans trop de dégâts, un autre problème eut tôt fait de se poser : la nécessité de trouver un refuge qui leur permettrait de patienter quelque temps avant de reprendre la route. Le soleil ne serait bientôt plus bien loin de l’horizon, mais il fallait progresser à découvert sur une distance sacrément longue avant d’être suffisamment éloignés du mall pour se sentir un minimum à l’abri de ses habitants. Continuer d’avancer de jour était donc vivement déconseillé : si la nuit était plus propice aux mauvaises rencontres avec les rôdeurs, au moins avaient-ils moins de chances de se retrouver avec les chacals au cul. D’autant qu’il y avait fort à parier que l’absence d’Arthur ne serait pas remarquée tout de suite et que, même si c’était le cas, on avait mieux à faire (au hasard, défendre sa vie et son toit contre l’envahisseur) que de farfouiller les abords du mall sans aucun indice à la recherche du fugueur. Le temps, déjà, de chercher s’il ne s’était pas planqué dans un autre coin du complexe commercial…
Une camionnette eut tôt fait de leur offrir l’abri recherché et les deux hommes se faufilèrent à l’arrière du véhicule, Archibald refermant derrière eux et bloquant tant bien que mal l’ouverture de la porte du fourgon histoire de ne pas se retrouver avec une mauvaise surprise juste sous le pif. De là… il n’y avait plus qu’à prendre son mal en patience pour encore quelque temps. « Je savais bien que j’aurais dû prendre un jeu de cartes » il finit par commenter à mi-voix après quelques minutes à se contempler mutuellement le blanc de l’œil. Il savait être patient, Archibald, mais pas dans ces moments-là.

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