intrigue générale #2 : première apparition de Lazare

Lors de l’annonce de ce fameux sauver, Jamie était allé voir Abel pour lui demander s’il avait plus d’infos sur la question et surtout s’il voulait que quelqu’un enquête sur la question. Le blond n’était pas forcément fan de ce genre de théories qui apparaissaient assez régulièrement depuis le début de l’apocalypse mais depuis son retour au camp, les choses avaient été plutôt calme, alors autant profiter pour faire quelque chose de sa vie. Son leader lui avait annoncé que ce n’était pas franchement dans ses priorités mais si le Ferguson voulait s’amuser à jouer au détective, libre à lui. Cette réponse avait suffi à Jamie pour se mettre en quête de réponse et surtout traquer le fameux Lazare. Même si au final, cette dernière étape s’avérait impossible, les informations sur lui étaient rares et non digne de fiabilité. Les rumeurs s’étaient propagées très vite et surtout, comme toute bonne rumeur, elles s’étaient transformées au fil des passages entre bouches et oreilles. Néanmoins, le blond s’était retrouvé au bon endroit au bon moment. Alors qu’il revenait d’une chasse, il avait décidé de passer par Mahony pour choper quelques informations. Même si cela voulait dire échanger les deux pauvres lapins pour celles-ci. Alors qu’il discutait avec un marchand/pilleur/gars bizarre, quelqu’un attira l’attention sur une estrade. De fait, le jeune homme s’esquiva de sa conversation sans queue ni tête pour se rapprocher.
Comme beaucoup au moment de la présentation, il ne put retenir l’étonnement qui s’affichait sur son visage. Voilà donc l’objet des nombreux fantasmes. Poussant les gens qui étaient devant lui, il se rapprocha davantage. Autant pour se faire entendre que pour examiner cette vieille blessure. "Et donc quoi ? C’est un homme comme un autre… Qu’est-ce qui nous prouve quoi que ce soit ? Je pourrai très bien me revendiquer comme Lazare et raconter des conneries, qui pourrait prouver le contraire?"  Demanda Jamie le sourire aux lèvres, plus amusé par la tournure des évènements qu’impatient de découvrir l’origine du mystérieux vaccin ou du miracle de soigner les rôdeurs. C’était une chimère mais ça ne l’empêchait pas d’être curieux.

« T’inquiète on va pas au bout du Texas non plus. » La question s’adressait pas à lui mais Archie avait tout de même pris l’initiative d’y répondre. Des quatre personnes du petit groupe de fortune, il était sans doute celui qui connaissait le chemin, le seul, probablement, à avoir foutu ses grolles plus d’une fois à Mahony. Quoique la raison de sa présence ici n’était pas tant sa connaissance du chemin (il ne suffisait que d'être un minimum observateur pour repérer les panneaux qui indiquait encore la direction sur les routes désertes, et le village n’était pas si loin qu’il faille perdre une demi-journée pour s’y rendre), que le désœuvrement profond qui l’avait surpris à traîner en compagnie de Felix quand, en cette fin de matinée, Anaiah était venu trouver le quarry pour sa requête.

Le trajet n’avait pas été particulièrement mouvementé, quelques rôdeurs qui traînaient comme souvent lorsqu’il fallait passer à proximité d’anciennes zones d’habitations mais rien qui n’avait représenté une réelle menace pour eux, et ils avaient eu tôt fait d’en venir à bout à chaque fois, ou d’esquiver les zones de risques lorsque c’était possible (inutile, forcément, de faire du grabuge lorsque ce n’était pas nécessaire : le bruit pouvait toujours vous attirer pire sur le coin de la tronche). Mais déjà, les ruines se dressaient devant eux à quelques centaines de mètres face à eux, au bout de la route défoncée et à moitié mangée par la nature qui traversait une plaine vide de tout vestige d’humanité.
Ils passèrent sous l’œil vigilant des gardes armés et se retrouvèrent rapidement dans une zone un peu plus vivante, où Maxine et Ana auraient probablement quelques chances de trouver ce qu’elles étaient venues chercher auprès des troqueurs qui revenaient d’Austin, mine d’or immense pour qui n’avait pas froid aux yeux. l’agitation, cependant, semblait dépasser celle qu’il y avait ici d’ordinaire. Une petite masse de curieux s’était déjà rassemblée autour de l’estrade improvisée, et le nom qui fut balancée à haute voix ne tarda pas à faire dresser l’oreille d’Archie qui, sa curiosité mise en éveil, chercha à se faufiler entre les rangs afin d’avoir une meilleure vue sur l’hurluberlu.

Le pistolet à droite, la trousse de premiers soins à gauche, Maxine suit les indications d’Archie, et des pancartes routières qui n’ont pas encore été recouvertes par la végétation, ou terrassées par les éléments. Plutôt rassurée par la présence de Felix et Archibald, Maxine reste tout de même vigilante, quoique plus détendue que si elle avait été seule en compagnie d’Anaiah. Elle passe le trajet en silence, observant les environs, récapitulant une énième fois la liste des items qu’elle aimerait ramener avec elle, ainsi que la liste des choses emmenées pour les échanger. Dès leur arrivée, elle se dirige vers les marchands qui risquent le plus d’avoir ce qu’elle désire. Les longs mois en quarantaine ont définitivement entamé ses réserves.

Elle s’apprête à négocier pour des bandages lorsque deux hommes interpellent la foule. Entendant le prénom « Lazare », dont les échos se sont rendus jusqu’à la Carrière, puis la Mine, elle délaisse un instant l’étal pour se rapprocher, faisant signe à Ana qu’elle la retrouverait plus tard. Jouant des coudes pour se tailler une place plus à l’avant, elle parvient malgré sa petite stature à trouver un endroit où elle peut voir convenablement. À quelques personnes plus loin, elle peut apercevoir Archie et Felix, qu'elle rejoint tant bien que mal. « Et donc quoi ? C’est un homme comme un autre… Qu’est-ce qui nous prouve quoi que ce soit ? Je pourrai très bien me revendiquer comme Lazare et raconter des conneries, qui pourrait prouver le contraire ? » La voix s'élève un peu plus loin, et Maxine ne peut s'empêcher d'être d'accord. Depuis que cette histoire de vaccin -complètement fausse, à son avis- a commencé à circuler, elle ne peut pas s'empêcher de penser que les escrocs vont se mettre à pululer, détroussant les pauvres survivants en jouant sur leurs craintes et l'espoir de voir ce calvaire s'achever enfin.

Alors qu’elle était de retour d’un raid, remplaçant encore quelqu’un qui ne pouvait pas venir, Casey avait décidé de laisser le groupe pour faire un bout de chemin seule. Les trois jours qu’elle avait passé en compagnie permanente des autres hommes l’avait sérieusement gonflé et elle avait besoin d’air. Besoin d’être seule. Après une longue discussion, la décision avait été sans appel : Casey ferait le retour, seule ! Bordel qu’est-ce que les hommes pouvaient être protecteurs des fois. Son détour avait fini par l’amener à Mahony. Elle y était passée avant d’atterrir à la mine mais n’y avait fait escale qu’une heure, le temps d’apprendre que la carrière était toujours de bout et de faire quelques provisions. Elle n’y avait donc pas remis les pieds depuis son retour au Texas. Le camp ne semblait pas avoir changé, seulement les têtes. La blonde fut tentée de contourner le camp pour retourner à la mine mais finalement sa curiosité fut plus grande. Peut-être que les commerçants auraient quelques trucs intéressants à troquer. Hélas, ce ne fut pas le cas. Elle s’était installée dans un coin, le temps de prendre un verre de jus de fruit – denrée bien plus rare que l’alcool. Puis pour une fois ça changeait. C’est là qu’un homme monta sur l’estrade pour faire son show. Installée d’où elle était, elle n’avait pas besoin de se rapprocher, elle voyait l’homme de côté mais au moins elle était loin de la foule qui s’approchait. Un sourire amusé étira ses lèvres. La clope au bec, le verre à la main, elle savourait le spectacle qui s’improvisait à elle. "Encore de belles conneries."Se dit-elle à elle-même alors qu’une voix d’homme montait dans la foule, elle chercha l’origine et tomba sur le jeune homme blond. Ses arguments en valaient d’autres. Pendant que son regard se baladait sur les autres quidams pour voir leur réaction aux paroles, elle manqua de laisser tomber son verre. "Putain…" Elle n’en croyait pas ses yeux, c’était l’autre enfoiré-de-connard-de-merde (et c'était la version polie) qui avait essayé de la buter il y a pratiquement 8 mois. Ce n’était pas possible. Et elle n’était pas au bout de sa surprise, qui se tenait à côté de lui : Maxine Warren. Ses sourcils se froncèrent et une envie de double homicide monta en elle. Pourtant, elle ne bougea pas d’un millimètre. Elle devait réfléchir et ne pas agir impulsivement – pour une fois.

L’homme descend le voir et Jamie arque un sourcil amusé trempé d’arrogance. On croirait se retrouver au milieu du moyen âge lorsque les soigneurs de bas étage essayaient de vendre des potions miraculeuses. Ne quittant pas le regard de l’homme, il le laissa faire, même s’il retint le réflexe de dégager son geste d’un revers de la main. Il suivit le mouvement de l’homme et regarda dans la direction du fameux Lazare. Jamie ne put s’empêcher de froncer les sourcils devant la marque qui était sur son bras, il regarda à nouveau la cicatrice dans le cou. Il aurait très bien pu s’agir de la morsure d’un animal mais lequel ? Et surtout dans le cou… A moins que la mise en scène n’ait été aussi loin. Après tout Lazare n’avait pas prononcé un mot jusqu’à maintenant et les deux autres hommes faisaient le show. Le blond décida de jouer le jeu, après tout, il n’avait rien à perdre tant qu’on lui demandait pas de tester l’antidote et de se faire bouffer par un rôdeur. "Ok et tu l’as eu où ton antidote hein ?" D’un geste du bras, il écarta l’homme qui le collait un peu trop et avança d’un pas pour s’adresser directement à Lazare. Après tout, il était le premier concerné et il voulait entendre les mots provenant de sa propre bouche.  "Parce que vous deux vous êtes qui ? Ses médecins peut-être ?" Dit-il avec le sourire aux lèvres. Il ne pouvait nier que la tournure des évènements le rendait encore plus curieux. Ses yeux parcoururent les deux autres hommes pour voir s’il y avait une trace de morsure ou une trace de l’injection mais rien à portée de vue.

(HS : Archie m'a contacté pour me dire de sauter son tour cette fois^^)

♔ intrigue générale #2

« Première apparition de Lazare

Felix est soulagé de voir Anaiah et Maxine les rejoindre rapidement. Il se détend un peu, malgré que la foule le met toujours aussi peu à l'aise, et gratte distraitement les oreilles de Zia pour la maintenir calme également.

Il peut donc reporter son attention sur les échanges autour du fameux supposé Lazare, qui n'a d'ailleurs toujours pas dit un seul mot. Allez savoir pourquoi, mais malgré son désintérêt pour la solution miracle qu'il propose, Felix reste curieux d'entendre sa version des faits. Lui qui était cinéphile, et depuis qu’absolument toutes les télés séries et films ont été annulés pour cause d'apocalypse, il n'a pas souvent l'occasion d'avoir un divertissement qui s'en rapproche. Il approuve donc en silence lorsqu'un grand blond s'avance vers la scène pour réclamer de Lazare qu'il s'exprime lui-même.

Lorsqu'Anaiah prend la parole pour apporter son point de vue médical, Felix se déplace d'un pas, de sorte à se positionner derrière elle et la soutenir. Il garde également un œil sur l'homme descendu de l'estrade, au cas où il lui viendrait l'idée de s'approcher de trop près. Déjà que Felix n'aime ni la foule, ni l'effet que discuté d'un tel sujet sensible peut avoir sur elle, il ne fait confiance à personne.

En temps normal, il n'aurait rien dit, ne s'en serait pas mêlé et serait même probablement parti rapidement. Néanmoins, la présence et l'intervention d'Anaiah le pousse à enchaînée sur ses paroles, ne serait-ce que pour officialisé son appuie à la jeune femme.

▬ Toutes sortes de bestioles peuvent mordre et causer ce genre de cicatrices, aussi. Un chien par exemple.

Felix donne une petite tape affectueuse contre le cou de la chienne noire à ses cotés.

Maxine n'aime pas ça. Elle n'a pas confiance; et d'ailleurs elle est soulagée de voir qu'elle n'est pas la seule. Autour d'elle, elle voit du scepticisme. Mais elle voit aussi beaucoup de curiosité, et si certains sont assez méfiants pour ne pas croire toutes les conneries qu'on essaie de le faire gober, ce n'est pas le cas de tout le monde. Elle ne parle pas, se contente d'écouter les questions et réponses (ou plutôt, l'absence de réponses) fournies par les deux hommes sur l'estrade. Ils en font un spectacle, essaient de faire du présumé Lazare une sorte de Messie, et ça n'est jamais bon signe. L'hypothèse hésitante d'Anaiah ne la convainc pas. On n'est pas immunisé au virus; encore, si le fameux Lazare avait été un gamin, né après l'épidémie, peut-être aurait-elle pu tenter d'y croire. L'intervention de Felix sonne plutôt juste: ils n'ont aucune preuve de ce que les deux hommes avancent. « Il a raison. Rien ne prouve que la blessure ait été causée par un rôdeur. » Et, sans pouvoir examiner la blessure de plus près, il est difficile pour Maxine de confirmer ou non si c'est le cas. « Supposons qu'il ait effectivement été mordu, et que l'antidote ait fonctionné; combien d'autres en sont morts avant lui ? Combien après ? » Il ne suffit pas d'un seul survivant pour pouvoir prétendre avoir trouvé un antidote, et bien mal avisé serait celui qui irait se faire injecter on ne sait quoi dans l'espoir de ne pas mourir d'une morsure, ou d'être amputé pour tenter de s'en sauver.

Une chose était sûre, il s’était pas vraiment attendu à ça en arrivant ici, Archibald. Et la surprise était pas désagréable : ce n’était pas tant l’intérêt qu’il portait à la nouvelle en elle-même (soyons honnêtes, il n’y croyait pas un seul instant et ne voyait pas ça autrement que comme un ramassis de conneries) que plutôt la distraction qui en découlait, la promesse de ne pas s’ennuyer pour le temps qu’ils allaient passer ici. Il jeta un regard en biais vaguement amusé à Maxine, juste à côté de lui et dont les questions venaient de se faire balayer comme si elles n’avaient pas la moindre importance, puis lui posa une main sur l’épaule, y exerçant une légère pression avant d’enfin, à son tour, élever la voix au dessus des autres. « Houston ? C’est pas la porte d’à côté quand même. » C’était pas non plus à l’autre bout du monde m’enfin, sans moyen de locomotion rapide, ça restait tout de même approximativement 250 bornes à s’enfiler dans les pattes. Et tout ça pour courir après une chimère ? Fallait être motivé. « Ça fait une trotte pour une prétendue promesse qui s’appuie sur du vent. » Peut-être qu’il avait tort de ne pas vouloir accepter ce qu’on lui foutait sous les yeux mais la blessure avait beau être impressionnante, rien ne prouvait que ce n’était pas qu’une mise en scène. « En revanche, c’est une méthode idéale pour pigeonner les imbéciles qui vont foncer tête baissée dans vos racontars, et se faire détrousser ou crever sur la route. » Puis Houston, c’était une grosse ville, et qui disait grosse ville disait hordes de rôdeurs à tous les coins de rue. Archibald voulait peut-être bien être “sauvé”, comme affirmait l’autre, mais il n’envisageait pas en revanche de crever comme un con pour avoir foutu les pieds dans un tel guêpier. Et simplement prétendre l'existence de ce foutu antidote ne risquait pas d'être suffisant pour le convaincre.

Autant dire, qu’il n’apprécie pas trop que l’homme l’arrête et encore moins que le fameux Lazare ne prononce pas un mot. A croire qu’on lui avait cousu la langue ou peut être arraché. Les choses devenaient de plus en plus énigmatiques. Jamie dévisage le fameux « soigné » mais il n’arrive pas à croiser son regard, à trouver une information dans ses traits qui pourraient lui permettre de tirer ses propres conclusions. "Houston ?" Fit-il plus bas alors que la curiosité donnait déjà envie à ses jambes de s’y rendre. Loin d’être persuadé l’existence de ce prétendu antidote, il voulait aller au fond de cette affaire. Comprendre. Les paroles d’un homme le sortent de ses pensées pour le ramener à la réalité. Houston n’était effectivement pas la porte à côté. Même à cheval, ça prendrait plusieurs jours pour y arriver. Est-ce que ça valait vraiment la peine de faire tout ce chemin juste pour éclaircir un mystère ? D’autres personnes prennent la parole et le blond n’y accorde qu’une légère attention malgré leur pertinence. Ses réflexions étaient bien trop concentrées sur le pourquoi de cette nouvelle rumeur et de ce prétendu sauvetage à Houston. Le jeune homme redressa la tête et fixa Connor. "Et toi elle est où ta marque de vaccin ?" Il fronça les sourcils malgré l’amusement qui se peignait sur ses lèvres. Jamie voulait jouer le jeu, voulait comprendre mais les dangers relevés par les autres interlocuteurs de la foule le raisonnaient. Le mutisme de Lazare et cette campagne de pub soulevaient trop de questions sans réponse pour envisager quoi que ce soit pour le moment.

Son regard était rivé sur l’homme, non pas Lazare mais l’enfoiré et sur Maxine. Son premier réflexe avait été de porter sa main à son arme mais sa raison avait repris le dessus pour lui faire réaliser que tirer dans une foule était le meilleur moyen de rater, de faire céder tout le monde à la panique et de ne pas en sortir vivant. Un vague souvenir de Zed tirant un coup de feu à la carrière lors d’une émeute, lui remonta en mémoire. Elle continue donc de les fixer, essayant de trouver une excuse à la jeune femme qui accompagne son ancien assaillant : le hasard, la connerie, n’importe quoi mais non. L’homme pose sa main sur son épaule… ils se connaissent… et ont même l’air d’être amis. Les insultes fusaient dans son cerveau et sa colère menaçait de prendre le pas sur la raison mais elle serra les dents, comme si ça pouvait l'aider à se canaliser. Laissant les secondes s’écouler pour faire passer cette rage. Elle les écoute, écoute les échanges, les informations. Casey se fout royalement de l’antidote et ne perd pas son temps à réfléchir à la question, ni même à un potentiel voyage vers Houston, à moins que ce soit vers cet endroit que se dirige le Jackal. C’était peut être ça l’idée… Le suivre, le choper alors qu’il serait seul. Si jamais, il le serait… Après quelques minutes d’observation, la blonde avait remarqué que d’autres personnes autour de lui semblaient le connaître. D’autres Jackals ? Peu importe, ce n’était pas des Miners comme Maxine et c’était tout ce qui importait dans la construction de son plan. Concernant cette dernière, elle venait définitivement de passer de l’autre côté de la barrière, jusqu’à maintenant, elle avait juste été chiante… aujourd’hui, elle était devenue l’ennemie. Son regard se posa à nouveau sur son voisin et elle eut un sourire mauvais quand il aborda la question du piège. "T’en sais quelque chose…" Dit-elle en chuchotant. Casey inspira à fond puis se redressa pour s’éloigner de la foule et du spectacle. Il lui suffisait d’être patiente, de suivre l’homme et d’attendre le moment opportun pour régler ses comptes.