Sujet: Don't let sleeping dogs lie Dim 16 Avr - 20:36
♔ Jamie & Abel
« Don't let sleeping dogs lie
Bien que l’idée de quitter le ranch ne le réjouissait guère au vu des tensions à priori plutôt bien décidées à continuer de s'accroître, il s’avérait qu’Abel n’avait pas forcément le choix. Le partenariat avec Olympia l’obligeait tout de même à se rendre là-bas sur un rythme régulier et, de fait, comme il n’avait vraiment plus la moindre idée de qui était encore fiable et acquis à sa cause parmis ses hommes, il préférait autant avoir directement les choix et informations quant aux stocks supposés transiter vers le ranch plutôt que d’attendre qu’on les lui transmette. De manière parfaitement prévisible, les révélations de Louis Bishop avaient magnifiquement exacerbé sa paranoïa et, en plus d’être particulièrement à cran (comprendre : encore plus que d’habitude, bien trop prompt à mal réagir face au plus petit détail), le leader avait renforcé ses soupçons à l’égard de tous ceux qui avaient eu un jour ou l’autre l’occasion de le contrarier ; un joli nombre, on imaginait sans peine. A vrai dire, il avait même envisagé l’implication de son frère, toujours aux abonnés absents, bien qu’il s’était rapidement morigéné pour avoir entretenu cette pensée uniquement dictée par l’impression de plus en plus tenace qu’on complotait sérieusement afin de lui prendre sa place, son pouvoir et son ranch ; il ne pensait pas vraiment que Caden puisse être un traître, mais son absence lui pesait tout particulièrement dans un moment où, comme ici, il avait réellement besoin de lui.
Forcément, la rumeur des évènements récents du ranch était arrivée et s’était répandue comme une traînée de poudre à Olympia en même temps que les hommes ayant accompagné Abel sur le trajet entre les deux campement. Il n’avait même pas essayer de les tenir à un quelconque secret, bien conscient de l’inutilité d’une telle requête parce qu’il y aurait toujours quelqu’un pour faire fi de ce genre d’ordre et l’ouvrir une fois le dos tourné. Au fond, que ça se sache ou non n’avait pas grande importance. Tandis que les préparations pour le convoi suivaient leur cours, il en avait profité pour discuter quelques minutes avec ses riders résidents dans la ville, jusqu’à tant que la silhouette de Jamie se profile dans son champ de vision. Il lui fit signe de le suivre tandis qu’il s’éloignait à l’écart du groupe, attendant qu’il le rejoigne pour finalement le saluer. A en juger par la tête que lui tirait le jeune homme, il devait probablement déjà être au courant. C’était pas plus mal, ça lui épargnerait la tâche d’avoir à le faire lui-même (quoique sa tronche amochée pouvait probablement se passer de mots) et faciliterait la transition vis-à-vis de ce qu’il avait à lui demander.
De ses marches, ils voyaient les allers et retours des Riders, il se demandait ce qui nécessitait tant d’agitation et surtout tant d’énergie de leur part. Généralement, ils étaient plutôt à trainer les pieds et à s’arrêter volontiers pour discuter. Histoire d’en avoir le cœur net, Jamie se dirigea vers le cœur de cette agitation. Le sérieux qui emballait les hommes en action était caractéristique d’une chose : Abel. Malgré le fait qu’il ne l’ait pas encore à portée de vue, il ne doutait pas un instant qu’il était dans les parages. On sentait que l’air était plus sérieux, plus tendu parmi les hommes du ranch. De fait, il ne put retenir un sourire en coin, autant par cette scène que par le plaisir de revoir Abel. Effectivement, il avait des choses à lui dire mais au-delà de ces préoccupations, il était simplement content de voir son chef surtout après les histoires qui étaient arrivées du ranch. Sur le coup, le blond s’en était voulu de ne pas avoir été là pour le protéger, pour faire quelque chose. Aujourd’hui il était plus en colère et ne demandait qu’une chose : vengeance. Il fit donc quelques mètres, se dégageant des gens et autres obstacles à sa vision, le leader le vit en même temps que lui. Sans un mot, il comprit. Néanmoins, il poussa un soupir devant les marques apparente sur le visage de son leader. Bordel, s’il tombait sur l’enfoiré qui avait fait ça… Il mit sa colère de côté pour le moment puisqu’elle n’était pas dirigée vers le leader. D’un pas décidé, il rejoignit Abel à proximité d’une habitation, et surtout loin des oreilles indiscrètes."Content de voir que tu vas bien !" Une main se posa rapidement sur l’épaule de son interlocuteur avant de se retirer. Non pas qu’il ait peur de sa réaction mais les étreintes d’affection n’étaient ni la tasse de thé de l’un ou de l’autre. "J’ai appris… et…" Il émit un léger grognement de frustration, Jamie avait besoin d’organiser ses pensées. Clairement, il avait beaucoup de choses à dire mais il ferait mieux de la fermer pour le moment. En effet, son chef devait déjà avoir une idée en tête sinon il ne serait pas là. "Tu peux compter sur moi." Dit-il finalement très sobrement. Excepté l’écart canadien, il avait prouvé sa loyauté quant à la traque des traitres. Et si nécessaire, il n’hésiterait pas une seconde à recommencer ou à plutôt : à faire mieux. Ses sourcils se froncèrent et faisant fi d’autres préoccupations, il posa tout de même la question qui le taraudait : "Il est mort ?" Les rumeurs, les histoires, c’étaient bien beaux mais il ne connaissait pas le fin mot de cette putain de trahison.
« J’ai pas vraiment le choix. » Il haussa les épaules, il avait un paquet de raison de ne pas aller bien et s’être pris quelques coups dans la gueule était loin d’en être la pointe de flèche, mais il n’avait pas le droit de se montrer atteint, ou plus faible qu’à l’ordinaire, parce que ça réjouirait bien trop les charognards qu’il s’imaginait déjà à lui lorgner dessus, avide de dégager sa carcasse du trône de fortune où elle avait pris ses aises. Les paroles de Jamie furent comme un baume à ses oreilles, il avait besoin d’entendre ça, besoin de savoir qu’il pouvait toujours s’appuyer sur l’autre rider. Même si leur relation était loin d’avoir retrouvé l’éclat qu’elle avait quelques années plus tôt, il était bien forcé de reconnaître que le jeune homme avait eu à cœur de prouver sa bonne volonté depuis son retour six mois plus tôt. La rancune tenace qu’il avait tant de mal à dégager se voyait mettre à l’ombre par la nécessité d’avoir quelqu’un à qui faire confiance (Caden, de toute évidence, n’était plus apte à occuper ce poste et ce n’était pas sûr qu’il le retrouve même s’il se piquait de l’envie de revenir) et l’intuition que Jamie pouvait être celui-là. Abel ne le remercia pas de cet appui spontané mais son regard passa le message par lui-même ; il n’en avait pas attendu moins de Jamie. « Pas encore » lâcha-t-il finalement. « Je voulais savoir s'il ne se sentait pas l'envie d'être un peu plus bavard sous certaines circonstances, avant de l’envoyer bouffer les pissenlits par la racine. Pas très concluant jusqu'à présent. » Le ton s’était quelque peu durci à l’allusion de Bishop mais ça n’avait rien d’étonnant en soi, les sentiments qu’il avait à l’égard de ce fermier n’étant guère plus que colère contenue et désir de vengeance. « Louis Bishop, le nom te dit quelque chose ? Je ne crois pas qu’il était déjà là lorsque tu es parti, mais tu as dû le croiser à ton retour, avant que je ne t’envoie ici. Il a affirmé ne pas avoir agi seul, mais il n’a pas daigné donner le moindre nom. » Étrange comme la conversation semblait faire écho à celle qu’ils avaient eu trois ans plus tôt, lorsqu’il lui avait demandé de traquer les complices de celui qui avait tenté de l’assassiner pour la première fois. La seule différence, et elle était de taille, était qu’Abel n’allait cette fois pas lui demander de partir mais bel et bien de rentrer : la chasse à l’homme se ferait en interne, cette fois, et elle en serait d’autant plus difficile qu’il pouvait s’agir de n’importe qui, les traîtres n’ayant pas pour habitude de se l’écrire sur le front tant qu’on ne les dénonçait pas. « J’ai la sale impression que le ranch est en train de se transformer en champ de mines. » Et qu’on le regardait s’aventurer là-dedans en se demandant à quel moment il ferait le pas de travers en trop, celui qui ferait tout sauter, tout en se gaussant de lui devant son hésitation à s’engager encore plus en avant dans ce merdier.
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Sujet: Re: Don't let sleeping dogs lie Sam 22 Avr - 13:51
Abel ⚜ Jamie
❝Don't let sleeping dogs lie❞
Sur le coup, il fut plutôt étonné que l’homme soit toujours en vie mais il comprenait bien les arguments qu’Abel lui avançait. Au moins, il avait preuve de sang-froid dans cette situation, pas sûr que Jamie aurait réagi de la même façon sous le coup de la colère. Jamie réfléchissait et se demandait s’il pouvait bien apporter quelque chose pour débloquer la langue du traitre. Hélas, il n’était pas spécialiste de la torture, généralement, le jeune homme faisait les choses de façon plus détourné. C’était peut-être une solution ? Il sortit de ses pensées lorsque le nom de l’enfoiré fit surface. Sa mémoire se mit en route à toute vitesse jusqu’à pouvoir coller un visage aux traits vagues sur le nom. "Je vois de qui il s’agit mais je ne lui ai jamais parlé."A vrai dire, depuis son retour, il n’avait pas eu le temps de trop travailler ses liens avec les Riders – à l’exception de quelques femmes. De fait, il connaissait à peu près tout le monde sans pour autant avoir eu l’occasion de fraterniser avec eux. "C’est peut-être un avantage pour nous…" Dit-il plus à lui-même qu’à Abel alors qu’il se perdait dans ses réflexions. Toutefois, l’idée du champ de mine au ranch le ramena à la réalité et aux questions plus pressantes. "Mais on en parlera après. Y’a plus urgent comme le comportement d’Olympia qui n’aide pas dans ce champ de mines. Je ne sais pas si c’est pour ça que t’es ici justement ?" Sa question était fondée, pourquoi le leader était-il à Olympia justement ? C’était rare qu’il quitte le ranch, surtout après ce qu’il venait de se passer, c’était difficilement compréhensible. Il releva les yeux vers Abel, retrouvant sa concentration habituelle lorsqu’il devait faire un rapport et surtout annoncer de mauvaises nouvelles. Avec le leader, ça ne servait à rien d’y aller par quatre chemins alors autant y aller franchement. Le résultat était le même de toute manière : Olympia ne tenait pas son accord avec les Riders. "Ils nous ont baisé sur la distribution de médicaments lors de l’épidémie. Je l’ai appris il y a peu de temps. J’ai entendu des rumeurs concernant la nourriture aussi mais ça j’ai des doutes. Pas eu le temps de vérifier et je pense qu’il s’agit plus d’une volonté des Olympiens récalcitrants que d’une vérité. " Jamie prit le temps de faire une pause de quelques secondes, de manière à ce que son chef ingurgite les informations puis reprit la parole. "Le stock de médicaments qu’on nous promettait n’était pas la moitié effective ce qu’ils nous devaient. Ils nous ont filé bien moins de la moitié ! Je ne sais pas si le partage a été « équitable » depuis le début mais là ce n’est qu’une hypothèse sans preuve. Peut-être était-ce juste ponctuel… J’espère." Le blond avait bien insisté sur les guillemets, son sarcasme n’était qu’un symptôme de la déception qui ressentait à l’égard des habitants de cette ville. Il espérait tout de même que c'était juste une fois, un égarement, une connerie. Toutefois, respecter un deal n’était pas si compliqué, surtout que ces médicaments auraient pu sauver de nombreuses vies Riders lors de l’épidémie. "Ce n’est pas le meilleur moment pour te balancer ça, j’en suis désolé mais je ne pouvais pas laisser cette information de côté." Le rider n’aimait pas acculer son chef de cette manière, il avait déjà assez à gérer avec l’autre enfoiré et voilà qu’il se retrouvait avec cette merde en plus.
Sujet: Re: Don't let sleeping dogs lie Lun 1 Mai - 22:36
♔ Jamie & Abel
« Don't let sleeping dogs lie
Il ne s’était pas attendu à ça, Abel. Il était venu vers Jamie avec une idée bien précise derrière la tête et, pour une fois qu’il ne lui demandait pas un rapport complet de ce qui s’était passé à Olympia, de ce que le jeune homme y avait fait, vu et entendu, voilà que c’était lui qui faisait du zèle à amener spontanément le sujet sur le tapis. Silencieux, il n’avait pas répondu à sa question, l’encourageant de par son silence à poursuivre sur sa lancée. Le résultat ne se fit pas attendre : figé après les premiers mots, il écouta le rapport de son compagnon sans l’interrompre une seule fois, accusant le coup de la révélation alors que les détails se frayaient une place jusqu’à son esprit. Surpris, exprimait le regard qu’il posait sur Jamie ; agacé, affirmaient ses poings qui s’étaient serrés et la contraction de sa mâchoire. Déçu, conclut finalement le ton de sa voix alors alors qu’il ne lâchait d’abord qu’un « Je vois. » très froid après quelques secondes d’un lourd silence. Déçu par Peyton, alors qu’il se remémorait cette conversation plus d’un mois auparavant et où il n’avait pas songé un seul instant qu’elle puisse le mener en bateau tandis qu’elle affirmait leur donner la moitié du stock de médicaments afin de pallier à la fermeture des portes de la ville et aider les cavaliers à s’en tirer malgré tout. Plus déçu qu’il n’aurait dû l’être pour une simple histoire d’entourloupe entre deux clans, mais à ce stade là il n’avait pas vraiment la foi de prétendre que ça ne l’affectait pas. « Pas la peine d’être désolé pour ça, tu as eu raison de me le dire maintenant. Inutile de m’épargner sous prétexte qu’un fils de pute a tenté de me buter, il n’y aurait jamais eu de bon moment pour annoncer ça de toute manière. » Pas après la mort de son père non, ça ne risquait pas. Peut-être aurait-il pu digérer la nouvelle avec plus d’aisance s’il n’y avait pas eu cet incident, voir et comprendre la logique dans le comportement de la leader d’Olympia, mais là ce n’était juste pas possible, ça le touchait de beaucoup trop près. « Et puis, c’est en partie pour ça que je t’ai envoyé ici. Alors tu est sûr de ce que tu avances ? » Las, il s’adossa contre le mur d’un des habitations sans pouvoir réprimer un rictus de douleur face à son corps qui prenait un soin méticuleux à lui rappeler toutes ses contusions au moindre de ses mouvements. « C’est pas une mince affaire, et si je dois confronter Yates je veux avoir la certitude que ton information tire sa source d’un informateur fiable. Je préférerai autant éviter une querelle supplémentaire, si elle doit être infondée. » Abel ne savait pas trop comment se sentir face à cette nouvelle, qui ne faisait que s’ajouter à la masse des évènements et informations contrariantes qu’il avait à assumer actuellement. Pour sûr qu’il aurait préféré s’en passer, et ce pour plusieurs raisons qui n’avaient pas toutes à voir avec la gestion des malades et de l’épidémie. « Autre chose ? » Sa voix était plus fatiguée qu’inquisitrice, à ce stade-là il voulait juste savoir jusqu’à quel point les olympiens s’étaient payés de sa tronche. Il croisa les bras sur sa poitrine, ressassant la nouvelle dans sa tête et l’amertume qu’elle lui laissait au bord des lèvres.
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Sujet: Re: Don't let sleeping dogs lie Sam 6 Mai - 16:23
Abel ⚜ Jamie
❝Don't let sleeping dogs lie❞
La colère de son leader se ressentait plus qu’elle ne se voyait. Certes ses mains qui se resserraient était un bon indicateur mais avant tout, il sentait l’air qui changeait. Peut-être l’habitude ou la connaissance de l’homme. Toutefois, il jurerait que la lumière naturelle avait baissé en intensité, s’ajustant à l’humeur de son interlocuteur. Le silence qui s’installa était encore moins bon signe. Jamie serra la mâchoire de frustration, frustration de voir son chef dans cet état, des nouvelles qui venaient de s’échanger, frustration face à son impuissance de régler la situation d’un claquement de doigts. Le dialogue reprit au grand soulagement du blond. Il hocha la tête te fut rassurer par les propos d’Abel. Le choix de lui annoncer avait été le bon. Depuis qu’il était revenu, il avait tellement eu peur de le décevoir – bien plus qu’avant, ou même d’enfoncer son cas. "J’entends bien." Il prit le temps de réfléchir. Il n’allait pas balancer la personne qui avait fait la boulette. Après tout c’était une boulette et ça n’aurait pas été juste que ça lui retombe dessus. Autant il était agacé par le comportement des Olympiens avec les médicaments, qu’il ne voulait pas jeter l’entière population de cette ville aux loups. Pas encore en tout cas. "La personne qui me l’a dit travaille à l’infirmerie, elle m’a balancé ça sans vraiment y faire attention. Une erreur de sa part. Mais je ne crois pas que tout le monde soit au courant du partage inéquitable. Bref, tout ça pour te dire que oui. Je ne serai pas venu te le dire si je ne pensais pas que l’information n’était pas assez fiable." Il fit une pause avant de reprendre."Je vais être honnête, j’ai aucun intérêt à ce que nos relations avec les olympiens soient mauvaises alors je n’irai pas te balancer ça si je n’étais pas sûr. Qu'estce que tu vas faire?" Malgré l’aversion des Olympiens vis-à-vis des Riders, Jamie s’était assez bien intégré et appréciait quelques-uns d’entre eux. Même Peyton, qui lui avait donné un sacré coup de main lorsqu’il s’était retrouvé face aux rôdeurs. Néanmoins, sa loyauté n’allait qu’à une personne. "Bass…mon frère vit ici. Une surprise inattendue." Il eut une hésitation face au terme employé. Ses propos lui paraissaient étranges lorsqu’il en parlait avec Abel. "Il est dans le conseil…" Ses mots restèrent en suspens parce qu’il avait du mal à les prononcer, à faire de ses pensées une réalité concrète. "Disons simplement que cela peut être un atout dans un avenir plus ou moins proche." Cette fois il n’y avait pas été franchement mais son sous-entendu était assez clair. Si Abel lui demandait, il profiterait de ce lien de parenté pour exploiter et soutirer tout ce qu’il y avait à soutirer. "Et la dernière chose concerne Louis." Autant changer de sujet pour le moment, il venait d’exposer un fait et ne voulait pas développer plus. Même si sa loyauté n’était pas mise à mal, il préférait écarter toute potentielle dissonance. "Laisse-moi faire ami/ami avec lui." Un sourire quasi-prédateur s’afficha aux coins de ses lèvres. L’idée était simple : si la violence ne marchait pas pour lui faire avouer alors autant utiliser une autre stratégie. "Peut-être que quelques visites amicales ou une évasion par un partisan inespéré pourrait lui faire retrouver la parole. Après tout, je n’ai pas eu le temps de bien m’intégrer au ranch depuis mon retour. De plus, la majorité des personnes qui y sont actuellement ne connaissent pas le lien que j’ai avec toi. Du moins, ils ne savent pas pourquoi je suis parti à l’époque." Au dernier moment, il s’était repris, ne voulant pas s’étaler sur une relation qu’il avait eu avec Abel, il y a bien trop longtemps.
Sujet: Re: Don't let sleeping dogs lie Sam 13 Mai - 18:06
♔ Jamie & Abel
« Don't let sleeping dogs lie
Ce qu’il allait faire ? Bonne question, certes, mais il n’avait encore rien décidé alors que la mauvaise nouvelle venait tout juste de lui parvenir. Clairement, il fallait qu’il confronte Peyton à ce sujet, qu’il lui tire des explications par rapport à ses actions et qu’il obtienne gain de gause. « Je ne sais pas encore, mais de toute façon c’est pas comme si je pouvais laisser passer ça. » C’était tout bonnement impensable, ils avaient déjà dû bien assez se foutre de sa gueule alors que la magouille passait inaperçue et qu’il était persuadé de la bonne foi de l’olympienne. Hors de question qu’il ferme les yeux sur cette incartade. Mais il n’insista pas davantage quant à l’identité de cette personne à la langue trop pendue, comprenant le refus de Jamie d’en dire davantage et s’en tenant aux certitudes du jeune homme pour fonder les siennes : il pouvait au moins se fier à sa franchise alors si l’autre rider lui signalait qu’il n’y avait aucune raison de douter de son affirmation, pourquoi refuser de le croire ? Il ne n’aurait pas volontairement plongé Abel dans une situation compromettante.
ll avait retrouvé son frère ici. L’absence de surprise sur les traits du leader trahissait le fait qu'il était déjà au courant ; Bass était trop proche de Peyton pour qu’il en ignore l’existence et, s’il avait appris sur le tard le lien fraternel qui unissait les deux Ferguson, il n’avait jamais jugé utile d’en informer Jamie. Probablement parce qu’il s’était dit que celui-ci devait déjà être au courant (les deux communautés vivaient tout de même très proches l’une de l’autre et les communications passaient aisément même sans moyen de discussion instantané) ou bien, tout simplement, parce que le grand égoïste qu’il était n’y avait tout simplement pas pensé dans la mesure où ça n’était pas ses affaires, et que ça ne le concernait pas. Eh bien, à priori, il avait tort, vu que Jamie semblait en état d’envisager cette relation comme un avantage exploitable. « Un atout ? » Il fronça les sourcils, continua : « Méfie-toi, c’est un jeu dangereux que tu proposes. » Il ignorait l’état d’entente entre Bass et son frère mais, si elle avait été mauvaise, il en aurait forcément eu des échos depuis que le cavalier vivait à Olympia. Et vouloir impliquer sa famille dans ce genre d’histoires, c’était prendre le risque de ne plus savoir à qui s’en remettre quand on tombait sur une révélation d’importance. S’il voulait continuer de croire que la loyauté de Jamie lui était toute acquise aujourd’hui, il ne pouvait pas avoir la même certitude si, dans un avenir plus ou moins proche, un conflit venait à naître et que son frère se retrouvait de l’autre côté. Mais il n’écartait pas pour autant cette proposition à demi-mots, en ce qu’il y avait effectivement quelque chose d’intéressant à tirer de là. « Mais je saurais m’en souvenir en temps voulu », conclut-il finalement. La promesse ne les engageait encore à rien mais il n’oublierait pas.
« La majorité, ce n’est pas tous, Jamie. Ils sont encore plusieurs, ceux qui ont intégré mes rangs depuis le début. » Et heureusement d’ailleurs, car s’ils étaient tous morts ou partis il aurait fallu qu’il s’en inquiète sérieusement. « Il ne suffit que d’un seul pour cracher les informations et te confondre. Et pour ce que j’en sais, peut-être qu’il y en a parmi eux pour avoir fait partie de ce complot. » Peut-être que les deux tentatives, quoique espacées par plusieurs années, étaient liées, lui soufflait sa paranoïa. Si à l’époque ils n’avaient confondus que trois hommes, ça ne voulait rien dire, sinon que d’autres avaient pu avoir l’intelligence de ne pas se dévoiler. « Bishop n’est peut-être pas une lumière, mais il se doutera bien que quelque chose cloche si tu viens le voir tout sourire, il est en isolation et personne n’a le droit de lui rendre visite sans une raison valable. » Et sans passer par lui au préalable, forcément. « Quant à une évasion, c’est trop dangereux. Rien ne l’empêcherait de faire semblant de tomber dans ton jeu pour te buter ensuite, l’idée est intéressante mais pas tant qu’on ne sait rien de plus sur ses complices. » Il marqua une pause, jugeant les réactions de son interlocuteur, puis repris après un temps : « J’ai tout de même quelque chose à te demander. » Parce que c’était bien beau, de refuser toutes les propositions que Jamie avait laissé tomber, mais le jeune homme lui était utile, et pouvait quand même agir même si dans une moindre mesure. « Tu vas repartir ce soir avec le convoi en direction du ranch. » A l’inverse de quand il lui avait annoncé son départ, il ne lui laissait cette fois guère plus qu’une poignée d’heures pour se préparer à vider les lieux. « Ta présence ici a été avantageuse pour moi, mais j’ai besoin de toi sur le campement. Tu vas reprendre ton rôle et tes habitudes, et laisser traîner tes oreilles partout où tu le peux. Peut-être que certaines langues se délieront mieux si elles pensent pouvoir te tourner à leur cause. » Il y avait plus de chance que cela arrive, en tout cas, que s'il s'intéressait de trop près à Bishop. Abel avait besoin d'yeux et d'oreilles fiables dans le sein du campement, et Jamie s'y ferait bien plus discret si on ne l'affectait pas à des tâches relatives au prisonnier, quelles qu'elles soient.
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Sujet: Re: Don't let sleeping dogs lie Dim 14 Mai - 14:57
Abel ⚜ Jamie
❝Don't let sleeping dogs lie❞
En effet, laisser passer cette espèce de trahison n’était pas envisageable. Si les Olympiens l’avaient fait une fois, rien ne laisser entendre qu’ils ne le feraient pas une deuxième fois. Dans tous les cas, il était curieux de voir qu’elle serait la sanction définitive. Des fois, les habitants de cette ville se prenaient tellement pour des gens idéals que c’en était agaçant et les voir se faire remettre les pendules à l’heure est un plaisir dont Jamie ne se priverait pas. L’annonce de la présence de Bass ici, ne semblait pas surprendre son leader. Ce n’est pas comme s’il était connu pour être extrêmement expressif, toutefois, ça fit tiquer le jeune homme. Abel était peut-être au courant… au courant depuis longtemps ? Il fit taire ses questions intérieures par la conclusion que ça n’avait aucune importance. Le résultat était le même. Jamie haussa les épaules devant l’avertissement de son interlocuteur. "On vit dans un monde dangereux." Sur le coup, il eut l’impression de sortir une mauvaise réplique de film des années 90, ça n’en était pas moins pertinent pour autant. C’était effectivement un jeu dangereux mais pas pour le chef, c’était Jamie qui mettait en péril sa relation avec son frère, tout ça pour permettre au ranch d’avoir un avantage, si besoin. Au moins, c’était dit et Abel était au courant de cette possibilité. En parlant de jeu dangereux, la proposition qu’il avait fait concernant Bishop semblait bien trop dangereuse pour être envisageable. L’extrême vigilance – pour ne pas dire paranoïa – du leader était fondée dans ce cas-ci. Le blond émit un léger grognement, abdiquant sur cette idée. Il n’avait pas tort mais ça l’agaçait, il aurait voulu faire quelque chose, être actif, rendre justice, ne pas rester spectateur des évènements. Déjà qu’il n’avait pas été là lors de la tentative d’assassinat. Les arguments qu’il entendait, l’inquiétait d’autant plus. On aurait dit qu’il y avait une conspiration au sein du ranch. Jamie ouvrit la bouche pour faire part de ses interrogations mais son interlocuteur reprit la parole. A moitié surpris de ce qu’il entendit, il hocha la tête. "Sans problème." Dire qu’il commençait seulement à s’habituer à vivre ici. Tant pis, il avait des choses plus importantes à faire. La stratégie d’Abel n’était pas dépourvue de logique mais elle se tenait sur des probabilités. Quelles étaient les chances qu’il finisse par se retrouver intégré dans cet espèce de groupuscule ? une partie de lui pensait qu’il aurait été plus utile à rester ici, surtout au vu des derniers évènements. "Tant qu’à faire ça, autant jouer le jeu de la critique." Ça ne lui plaisait pas trop de prêcher en défaveur d’Abel mais si c’était pour son intérêt alors pourquoi pas. "Si on pouvait faire passer mon retour comme une sanction injuste de ta part, pour je ne sais quelle raison, peut-être que ça pourrait faire avancer les choses plus rapidement. Bien sûr de l’autre côté, je me plaindrai de toi, d’à quel point notre leader n’a pas sa place et toutes les conneries qui s’en suivent." Dit-il avec un sourire amusé. Jamie allait devoir réfléchir là-dessus parce que de prime abord, c’était compliqué de sortir des arguments en la défaveur du leader mais comme ce dernier lui avait dit : il laisserait trainer ses oreilles et trouverait sûrement quelques répliques à donner. "Tu as déjà des personnes sur qui tu as des doutes?" Effectivement, ça pouvait être une très bonne porte d'entrée.
Sujet: Re: Don't let sleeping dogs lie Lun 22 Mai - 19:50
♔ Jamie & Abel
« Don't let sleeping dogs lie
Un mince rictus fleurit sur ses lèvres tandis qu'il écoutait Jamie élaborer quelques propositions quant à une éventuelle stratégie visant à embrouiller son monde, mais il secoua la tête, refusant l'idée dès lors que son interlocuteur eut terminé de l'exposer. « Inutile de surjouer, ça ne sera pas crédible. Et à moins que tu créée un scandale dès à présent, l'histoire ne prendra pas. » Faut dire qu'il ne croyait guère au succès d'une telle entreprise, pas avec Jamie du moins. « Je préfère autant que tu restes discret, donne ton avis si on te le demande, mais autrement abstient-toi de te manifester ouvertement en ma défaveur, tu vas juste réussir à te créer des complications inutiles. » Même s'il n'avait pas eu le temps de traîner ses souliers bien longtemps sur le campement avant d'être envoyé à Olympia, un tel revirement de situation ne manquerait pas d'éveiller la suspicion, et on y croirait pas à moins d'être vraiment con.
« Des doutes, oui, des preuves, non. Il y a trop de possibilités, surtout avec cette foutue épidémie qui a creusé les rangs. Les survivants râlent de la surcharge de travail, du manque de repos, il y en a sans doute pour s'imaginer que les choses seraient différentes s'ils étaient à ma place. Comme si les problèmes laissés par la grippe pouvaient se régler en un claquement de doigts, mais que j'étais juste trop stupide pour trouver la solution miracle. » Et c'est vrai que depuis le temps qu'il assurait la gestion du ranch familial il ne savait sans doute pas, lui, ce qui était le mieux et ce qu'il convenait de faire afin de se relever du passage dévastateur de la maladie. A croire que la plupart des survivants ne voyaient pas plus loin que le bout de leur nez, incapable de se rendre compte que s'ils ne doublaient pas leurs efforts maintenant afin de compenser les pertes, ce serait cet hiver, ou l'année prochaine, que le contrecoup se ferait ressentir. Et il ne serait certainement pas tendre. « On m'a fait parvenir quelques noms, mais rien de bien concret. Des râleurs pour ouvrir leur gueule dès qu'ils se croient à l'abri, il y en a toujours eu et il y en aura toujours. Et puis, je n'exclue pas non plus l'implications d'olympiens dans l'affaire, après tout s'il y en a que ma mort aurait largement arrangé, ce sont bien eux. » Et s'il se refusait à soupçonner ouvertement Peyton (quoique l'hypothèse avait fait plus que simplement lui effleurer l'esprit alors que sa paranoïa exacerbée listaient tous ses proches en coupables potentiels), il pensait parfaitement plausible la théorie que certaines autres personnes bien placées dans la hiérarchie de la ville avaient très bien pu prendre une part de responsabilité dans la manigance, sinon en être les instigatrices. « Autre chose... le gamin Diggs a profité de tout ça pour prendre le large, et sa fuite est vraiment tombée à pic avec la tentative de Bishop... » Sans le branle-bas de combat que cela avait suscité, le jeune carrière n'aurait probablement pas pu dépasser les limites du ranch, ni peut-être même celles de la maison. Il avait reçu de l'aide, forcément, restait à savoir jusqu'où allait son implication dans tout ça, voire même si ce n'était pas simplement Aaren Diggs qui se cachait derrière, avec la rupture brutale de leur alliance et le fait qu'Abel avait retenu son fils captif malgré tout, mieux valait ne pas négliger cette piste supplémentaire.
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Sujet: Re: Don't let sleeping dogs lie Sam 27 Mai - 16:11
Abel ⚜ Jamie
❝Don't let sleeping dogs lie❞
Créer un scandale ? Il pouvait faire mais Abel ne semblait pas emballer par son idée. Il fit une légère grimace devant son plan qu’on délaissait sur le bas-côté de la route. Il haussa les épaules, se faisant une raison devant les arguments de son interlocuteur. Peut-être le sous-estimait il ou il sous estimait ses capacités à jouer la comédie. Dans tous les cas, il ne voulait pas contre argumenter. Le leader était bien plus au courant de ce qu’il se passait au ranch que Jamie et la suite des propos confirma cette idée. La situation se fit un peu plus claire dans son esprit. L’épidémie et ses retombées étaient donc à l’origine de ce pseudo-soulèvement. Les gens n’étaient jamais contents de toute façon et il fallait juste que quelqu’un sème la graine de la discorde pour que ça prenne de nouvelles proportions, la tentative d’assassinat était un bel exemple. "Si ça peut te rassurer, l’inverse ne serait pas normal. Qu’il n’y est pas de tension est souvent synonyme du pire. Les groupes sont comme ça mais là ça va trop loin par contre." Sa mâchoire se serra à nouveau en pensant à cet enfoiré de Bishop. Jamie se disait que les gens n’avaient pas été malins de faire des vagues comme ça. Une tentative d’assassinat était une bonne idée pour renverser un leader mais s’il échouait, c’était la fin du coup d’état. De fait, il conclut que les personnes à l’origine ne devaient pas être très intelligentes ou du moins pas très patientes. Hélas, ce n’était pas un profil type qui manquait au ranch. Entre les rednecks et autres tireurs fous, l’impulsivité et le manque de planification étaient des critères assez communs parmi les Riders. Le blond ne cacha pas sa surprise quand il fit un lien avec les olympiens. Dans un réflexe stupide, Jamie regarda autour de lui comme si la tête des potentiels responsables allait afficher un panneau indicateur lumineux. "Je ne comprends pas ce que les olympiens ont a gagné dans l’histoire. Ils sont pas stupides au point de croire qu’on laisserait un putain d’oly nous diriger comme si de rien n’était ? Plus… Il me semble que t’es plutôt en bons termes avec Peyton." Malgré l’implication de cette remarque, elle ne comportait aucun sous-entendu. Il aurait pu faire une remarque amusée sur la question mais non seulement, il ne se le permettrait pas mais en plus vu les dernières révélations, leur relation allait sûrement évoluer vers une autre direction. Par ailleurs, Abel pouvait bien baiser qui il voulait du moment que ce n’était pas les mêmes femmes que lui. Un sourire carnassier apparut sur le visage de Jamie, il ne put s’en empêcher. Il ne connaissait pas Archer particulièrement mais l’avait déjà aperçu, toutefois, ce qui l’intéressait c’est qu’il y avait une piste à suivre. Une proie à traquer. "En effet, le timing est étrange. Puis pourquoi le gamin voudrait se tirer ?" D’ailleurs qu’est-ce qu’il faisait déjà au ranch ? Sûrement une histoire d’alliance avec la carrière ou un délire du genre. Peut-être que ce n’était pas Olympia qui avait à gagner dans cette histoire de prise de pouvoir mais plutôt la carrière. Après tout Archer était le fils de Ren, le mégalo de service. "Tu veux que j’aille le récupérer ? Ce genre de gibier n’est pas très différent de ce que je chasse habituellement puis vu sa morphologie, je pourrai le ramener sur le dos sans trop d’effort." Cette fois, un sourire amusé fit un aller-retour sur ses lèvres pendant qu’il imaginait porter Archer comme un sac à patates. "Ça fait quand même beaucoup de pistes… Bishop, Olympia, Archer… peut être la carrière…" Dit-il alors qu’il perdait son sourire et s’enfonçait dans des déductions hypothétiques.
Sujet: Re: Don't let sleeping dogs lie Lun 5 Juin - 13:18
♔ Jamie & Abel
« Don't let sleeping dogs lie
En bons termes avec Peyton. La remarque, et ce qu’elle impliquait, lui arracha un léger rictus, vite effacé néanmoins alors qu’il rétorquait dans la foulée : « Je ne parle pas d’un olympien à la tête du ranch. » Non, bien sûr que cela ne serait pas toléré, ou pas de suite néanmoins. Il faudrait sacrément les conditionner, les riders, pour qu’ils acceptent un tel revirement de situation. « Simplement un cavalier mieux disposé à leur égard. » Un qui arrangerait leurs affaires, pas le connard intolérant et intransigeant qu’il était, en somme. « Et elle n’est pas la seule à diriger, ici. » Restaient tous les autres membres du conseil. Abel ne se voilait pas la face : il savait, forcément, que la plupart ne l’appréciait pas outre mesure et que ça ne les dérangerait pas plus que ça de le voir se faire évincer. De là à en conclure à leur responsabilité dans ce complot, il y avait certes un gouffre conséquent, mais la paranoïa du leader des riders se chargeait assez bien de bâtir les ponts.
« Je préfère ne rien laisser de côté. Mieux vaut trop de pistes, et les éliminer si elles ne sont pas concluantes, plutôt que de tourner en rond sans savoir de quel côté regarder. » Mais il ne servait à rien d’en avoir beaucoup si ce n’était que de vagues intuitions sans la moindre preuve solide derrière, et Abel restait convaincu que les racines de ce complot se trouvaient au sein même de son propre campement. Inutile, donc, d’aller farfouiller ailleurs tant qu’il n’avait pas la moindre indication un tant soit peu intéressante. « Jamie, que les choses soient claires, je veux que tu reviennes au ranch et seulement ça. Je ne vais pas t’envoyer ailleurs, pas dans l’immédiat. Traquer Archer ne reviendrait qu’à chercher davantage de troubles : nous avons trop besoin du marché de la carrière pour nous permettre d’entrer en conflit ouvert avec Diggs. » Et pourtant ce n’était pas l’envie qui lui en manquait, mais ce n’était certainement pas le bon moment pour ça. Son môme lui était sorti des griffes et, s’il s’en mordait les doigts, il n’allait rien faire pour tenter d’y remédier maintenant. Sa faute pour avoir sous estimé les ressources de son “otage”, il la payait maintenant. « J’ai besoin de personnes de confiance dans le campement, pas dehors à crapahuter par monts et par vaux. Et j’ai aucun intérêt à ce que tu te fasses buter pour avoir été trop curieux, ou trop entreprenant. Pigé ? » Bien sûr qu’il ne lui confiait pas là un rôle particulièrement passionnant, à Jamie, mais il faudrait bien que le jeune homme fasse avec. Il allait retourner à ses anciennes occupations, et il s’abstiendrait de faire des vagues. Se faire oublier, c’était encore la meilleure manière d’apprendre quelque chose d’intéressant sans pour autant avoir à trop s’impliquer. Il avait aucune envie, Abel, de perdre les rares alliés dont il était sûr de pouvoir encore disposer.
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Sujet: Re: Don't let sleeping dogs lie Lun 5 Juin - 15:19
Abel ⚜ Jamie
❝Don't let sleeping dogs lie❞
Effectivement, son frère faisait partie du conseil. Le temps de la réflexion, son regard se perdit dans des hypothèses. A aucun instant, il aurait pu penser que Bass avait quelque chose à voir avec ce qui s’était passé contre Abel mais… mais était-ce le cas ? De mémoire, les principaux étaient le sociopathe de Nathan et son frère qui codirigeaient avec Peyton ainsi que d’autres PNJ sans intérêt, ou du moins semblaient avoir le plus d’influence. S’il devait désigner un coupable, clairement le sociopathe était en tête de liste. Il poussa un soupir, écartant le film qui était en train de se dérouler dans sa tête. Ça ne servait à rien, par contre, ce qui pourrait servir c’était la place de son frère si jamais certains indices menaient à la même conclusion qu’Abel : Olympia était impliquée. Restait toujours le problème des Riders… "Bordel mais les gens ne peuvent pas rester tranquille à survivre plutôt que se la jouer Dallas. A croire qu’ils oublient rapidement que des vies sont en jeu et qu’ils veulent tromper l’ennui par ce genre de conneries. Des fois, faudrait les jeter dans la forêt pour qu’ils se rappelle qu’elles sont les foutues priorités !" La remarque était plus à lui-même qu’à son interlocuteur, il avait juste eu besoin d’exprimer son agacement, sa frustration, son exaspération devant la connerie des Riders/Olympiens. Les gens avaient vraiment la mémoire courte ou certains n’avaient juste jamais connu l’horreur du « dehors », l’horreur qui sévissaient entre les murs d’Olympia et les barrières du ranch, l’horreur de l’absence de sécurité. A cet instant, il maudissait réellement ces « pourris gâtés » qui ne savaient pas reconnaitre la chance qu’ils avaient. La réflexion du leader eu l’avantage de leur faire sortir de ses ruminations et hypothèses tortueuses. A croire qu’il lisait dans ses pensées. "T’as raison… " Et c’était agaçant qu’il ait toujours raison comme ça. Au moins, ça montrait que sa place de leader était la bonne – contrairement à ce que des putains d’ignorants pensaient. "J’ai compris, oui. Si c’est ce que tu veux et que tu penses que je serai le plus utile à cette place alors j’y serai." Jamie haussa les épaules devant l’évidence, il avait beau contre argumenter, au final, il finissait toujours par suivre les ordres. Les suivre un peu trop loin même, genre jusqu’au Canada. Encore une fois, il restait frustré, frustré de ne pas être dans l’action, de pouvoir faire quelque chose. Néanmoins, il avait noté que Jamie faisait partie des personnes de confiance d’Abel, c’était la seule bonne nouvelle du jour finalement. Au moins, il avait réussi à récupérer quelque chose de positif. "Par contre, si tu n’y vois pas d’inconvénient, je continuerai à faire quelques visites à Olympia histoire de rester en contact avec mon frère." Autant pour garder une bonne relation avec celui-ci que pour d’autres raisons moins admirables. Il savait très bien que Bass ne ferait pas le trajet inverse et vu les histoires actuelles, la présence d’un Olympien au ranch n’était pas la meilleure des idées. "Donc retour au campement, au moins j’aurais l’occasion de retourner chasser, même si ce n’est que du gibier…" Oui, s’imaginer planter une de ses flèches dans le derrière boutonneux de Diggs Junior lui donnait le sourire et mieux, le détendait un peu. "Il y a d’autres choses que je dois savoir ?" Au vu des dernières révélations, ça faisait déjà pas mal mais qui sait ? Manifestement, il s’était passé énormément durant son séjour à Olympien donc il ne serait pas étonnant qu’Abel lui annonce encore une mauvaise nouvelle.
Sujet: Re: Don't let sleeping dogs lie Mar 6 Juin - 23:04
♔ Jamie & Abel
« Don't let sleeping dogs lie
« Aux dernières nouvelles, le campement n’est pas devenu une prison. Du moment que tu ne me cause pas d’ennui ici, et que tu continues de faire ta part du boulot sur mes terres, je n’y vois aucun inconvénient : tu peux bien faire ce que tu veux. » Plus ou moins, évidemment : il y avait toujours des conditions, mais il n’estimait pas nécessaire de les énumérer, Abel. Pas avec Jamie en tout cas, surtout au vu de sa demande. Tout ce qui lui importait, dans l’immédiat, c’était éviter tout incident superflu entre les deux regroupements de survivants, mais il faisait confiance à Jamie sur ce point et ce dernier lui avait bien prouvé que c’était mérité après plusieurs mois passés à vivre au sein de la ville. Un maigre sourire s'imisça dans les traits bien amochés de son visage, pâle écho du sourire de Jamie alors que l’allusion cachée derrière le “gibier” ne lui échappait pas, mais il se reprit rapidement, rétorqua ensuite : « Tu en sais déjà bien assez, pour le reste tu n’auras qu’à ouvrir les yeux. » Ce n’était pas son rôle non plus, au leader, de lui faire un compte-rendu entier de la situation au ranch : Jamie pourrait s’en rendre compte bien assez vite alors qu’il reprendrait ses marques là-bas, qu’il aurait enfin l’occasion de s’y installer pour de vrai après son grand retour des confins des USA. « En attendant, prépare toi à partir. Si tu as encore des affaires à régler ici, c’est le moment : tu as jusqu’à ce que le convoi soit entièrement chargé, contrôlé et prêt à reprendre la route. Nous partons dès que j’ai terminé ce que j’ai à faire. » On devinait, bien sûr, que ce qui le préoccupait encore concernait les révélations toutes fraîches qu’il avait eues de la bouche de son interlocuteur. Evidemment qu’il ne partirait pas d’ici sans avoir eu une petite discussion entre quatre yeux avec Peyton Yates, mais les détails ne concernaient nullement Jamie. Le cavalier avait bien bossé, mais son boulot ici prenait fin aujourd’hui, et maintenant. « Et ne sois pas en retard. » L’avertissement était léger et avait plus vocation de mettre un terme à cette conversation, tandis qu’Abel faisait demi-tour, retournait à ses affaires d’une démarche un peu plus traînante qu’à l’ordinaire – la faute à son corps endolori, usé par cette lutte qui l’avait surpris hors de sa garde. Probablement qu’il lui faudrait du temps, pour récupérer de ça, et ce n’était pas en refusant de s’accorder le repos dont il avait besoin que ça améliorerait sa récupération, mais il n’avait pas vraiment le choix, et personne n’allait attendre qu’il soit en meilleur état pour continuer à manigancer dans son dos.
|TERMINÉ c'était le post de conclu le plus merdique du monde mais bon, c'est une conclu donc
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Sujet: Re: Don't let sleeping dogs lie
Don't let sleeping dogs lie
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