Fermeture définitive de Influenza ! Your everyday mask ft Gabriel  1614057932 Un grand merci à tous pour ces moments de partage I love you
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 Your everyday mask ft Gabriel

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MessageSujet: Your everyday mask ft Gabriel    Your everyday mask ft Gabriel  EmptyMar 3 Jan - 15:34


Son regard s’attarde sur Gabriel. Il a suffi d’un instant pour que le sort penche en sa faveur à lui. Complètement perdu dans ses pensées, il a la sensation étrange que la vie se déroule au ralenti. La scène semble être une éternité. Entre ces deux instants, il se remémore tous les événements de sa relation avec le chef de Jackals. Tout ce qui l’a marqué, tout ce qui l’a rendu heureux et lui a donné l’impression de faire partie d’un tout. Marisa se trouvait dans la plupart d’entre eux, tous à bien y réfléchir. Son visage ne reflète rien comme un masque son bouche. Impassible et impavide, alors que l’acte se déroule sous ses yeux, c’est un tout autre spectacle qui commence dans son esprit. Un spectacle du passé.

Les jackals, farfelus, dérangés mais intéressants. Ils vivaient leur vie à cent à l’heure brûlant la chandelle par les deux bouts. Des malades, des tarés, des monstres mais aussi une force inébranlable et inarrêtable pourvu qu’on puisse en prendre le contrôle. En prendre le contrôle se révélait être une tâche ardue. Le chef actuel ne lui semblait pas mériter son statut. Le chaos régnait, et ça n’était pas foncièrement le problème, ce qui était dérangeant c’était le manque d’organisation. Même le désordre demande du temps. C’était peut-être des stupidités ou des justifications à ce qu’ils prévoyaient de faire mais ça n’avait qu’un intérêt limiter de se poser ce genre de questions. Par temps d’apocalypse, la moralité et les prêchi-prêcha n’avaient même plus lieu de se poser. Marisa ne devait pas tarder à arriver mais elle n’avait pas encore fait son apparition. Il était excessivement rare que Gabriel et lui soient seuls plus de quelques minutes. Arthur se mua silencieusement aux côtés de son frère de cœur. Il resta un instant à côté de lui sans rien dire de spécial. Ils n’avaient pas toujours besoin de parler pour se comprendre et sentir quand l’autre avait besoin de silence contemplatif. Egalement de savoir quand le briser. Il y avait une question que l’homme brûlait de demander à son ami depuis la première semaine de leur rencontre. La conversation n’avait jamais tourné par là. D’eux-mêmes, ils ne parlaient pas sentiments. Le brun n’avait jamais eu besoin de beaucoup d’informations pour comprendre à quel point ils se ressemblaient tous les deux. Ils se ressemblaient même dans leur penchant pour les femmes. Presque tristement, Arthur avait rencontré la seule femme qui préférait sortir avec son propre frère que de sortir avec lui. Dans des temps moins troublés, ça aurait dérangé, choqué ou même fait rire. Aujourd’hui, ça semblait juste un jour de plus chez les jackals. Sa voix lui sembla rauque et brumeuse lorsqu’il s’exprima. Il oubliait fréquemment que parfois il n’ouvrait pas la bouche de la matinée, trop occupé qu’il était à être plongé dans ses propres pensées.

« Gabriel ? » Il sentit son attention plus qu’il ne la perçu réellement. Il avait sobrement l’impression d’avoir une oreille qui venait de se tendre. Arthur ne regardait pas dans sa direction. Il se raidit un moment trouvant brusquement la question qu’il avait eu en tête particulièrement ridicule. Néanmoins maintenant qu’il avait lancé le sujet, il fallait bien dire quelque chose. Il se morigéna d’avoir failli dire quelque chose qui aurait sans doute provoqué l’hilarité ou l’incompréhension. Voir les deux. Il embraya sur une autre idée. « Je sais que rater n’est pas une option mais on fait quoi si ça merde ? » Nul besoin de préciser à quoi il faisait allusion. Le plan se préparait depuis des semaines et des semaines. Ils avaient passés plus de temps à préparer ce complot qu’Arthur n’avait l’impression d’en avoir passé pour préparer sa thèse. Ça ne lui ressemble pas de douter pour ce genre de choses. Il est toujours si confiant que ça semblera à tous les coups suspects. Il avait réalisé qu’ils n’en avaient pas parlé. Aucun n’avait envie de se retrouver confronter à cette question. Arthur ne savait pas bien quelle réponse il attendait à cette question. Il y avait plusieurs solutions, de toute manière. Ils pouvaient fuir, se battre ou mourir. « Je ne veux perdre aucun de vous. » avait-il déclaré sobrement. Ce qui ressemblait le plus à une déclaration sentimentale de la part du trentenaire
.

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MessageSujet: Re: Your everyday mask ft Gabriel    Your everyday mask ft Gabriel  EmptyLun 30 Jan - 23:56

Février 2016.

L’agitation d’Arthur lui dévore la patience. Il ne dit certes rien, il ne bouge certes pas, mais ses pensées éclaboussent jusqu’ici ; les rouages dégueulent sur les bottes crottées, le flingue crasseux de poudre, et les bordures bouffées du jean. Une cigarette coincée entre les lèvres et le cul posé contre un caisson, Gabriel est autrement plus serein, sans doute plus creux aussi. Lui n’a pas besoin de réfléchir, de conjecturer, de s’inquiéter de toutes les choses probables, et celles encore possibles. Arthur est là pour ça. Et Marisa, surtout, est là pour ça. À eux deux, ils forment ce qu’il faut d’esprit à la fratrie Rosario. Pour le reste… eh bien, pour le reste, il y a Gabriel.

Et, justement, son frère l’appelle. La cendre jetée sur le béton froid de Stonebriar, Gabe braque des billes distantes sur lui. Il imagine, non sans une certaine répugnance, ce qui remue ces méninges recouvertes de boucles brunes. En un sens, il y pense constamment, lui aussi. Mais c’est mieux ancré, plus naturel, ou, en tous les cas, il ne débauche aucune énergie à l’interroger et à le comprendre. Car Gabriel s’est admirablement habitué à ce mode de vie, où tout arrive pour une raison et où il est parfaitement inutile et stupide de lutter. C’est le chaos, et le chaos fait une maîtresse qu’il adore forcer : la mort de Wallace Avery doit se produire ou, à défaut, oui, ce sera la leur. « On fait quoi si ça merde ? » Parce qu’Arthur ne le regarde pas, il n’a pas l’occasion de voir combien Gabriel se fiche de le découvrir et de le fixer. On meurt. Si ça merde, on meurt. Marisa la première. Arthur, ensuite. Ou Gabriel d’abord, puisqu’il aura eu l’occasion de perforer les sangs de trois ou quatre poitrines avant de se laisser entraver. C’est d’une telle évidence, il ignore quoi répondre. Même si l’un d’eux parvenait à s’échapper de Stonebriar, ou même si tous les trois y parvenaient, on leur donnerait la chasse et ils seraient morts dans les vingt-quatre heures. Peut-être moins. Et c’en serait fini des Rosario. Cette perspective ne le laisse pas insensible, mais il envisage difficilement d’échouer. Il ne l’envisage même pas. Les Jackals sont un ramassis de créatures pires encore qu’il ne l’est, et ils n’obéissent rien qu’au chien qui mord le plus violemment. De fait, le calibre .44 coincé à sa ceinture assure à Gabriel qu’il a de très bonnes chances. Ça devrait suffire à Arthur aussi. Alors il jette son mégot dans une conserve éventrée, la frappe du bout du pied, et il se campe face à lui. Ils font à peu près la même taille et sont d’une constitution similaire, mais leur aura est différente. Il n’a jamais su dire en quoi, mais il le sait. « Tu la choisis elle. » Paume ouverte, Gabriel bouscule l’épaule d’Arthur et, sans réelle violence, on dirait qu’il essaie de le réveiller ou d’introduire le serment sacré par là. Puis ses phalanges se referment sur l’os et pressent douloureusement. Il a toute confiance en son frère d’élection : Arthur ferait pour Marisa toutes les atrocités qu’il commettrait lui-même. Comme s’ils étaient du même sang. Comme s’ils s’étaient toujours connus. Et Gabe a un petit sourire absent, qui dit qu’il manque d’âme et d’intérêt pour le doute traversant. Naturellement, c’est effrayant et, après quelques années de survie aux dépens des autres, on s’habitue à un certain confort, à une sorte d’existence. Mais c’est fade. Sans enjeu. Ennuyeux. Leur conspiration est un risque, une catastrophe, un attentat, et elle a cela de magnifique qu’elle pourrait les anéantir jusqu’au dernier. « Tu la choisis. »
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MessageSujet: Re: Your everyday mask ft Gabriel    Your everyday mask ft Gabriel  EmptyMer 1 Fév - 15:09


Arthur se réveille comme s’il sortait d’un rêve lointain. Les mots de Gabriel ont toujours cet effet. On dirait qu’il trouve toujours ce qu’il faut dire pour satisfaire Arthur. Il n’a pas besoin de poser plus de questions. Il voulait juste savoir, il voulait la confirmation. Même si le fait de sacrifier Gabriel le révulserait, il se doutait qu’il répondrait ainsi bien qu’il n’aurait su le verbaliser. C’était comme ça entre eux, Gabriel et Arthur n’avaient pas de grandes conversations sur la vie et la mort ou le sens de l’existence. Quelques mots suffisaient pour que chacun sache ce qui lui restait à faire. Sa bourrade amicale n’éveille en lui pas grand-chose d’autre que de l’amusement. Ses lèvres s’étirent en un fin sourire alors qu’un léger bruit ressemblant à un rire perce ses lèvres. « C’est con de penser à ça. » C’est souvent très con de penser trop loin, trop souvent. On en devient paranoïaque parfois mais pour être un bon manipulateur c’est essentiel. Ici, il ne s’agit pas de manipuler les autres, il s’agit de manipuler les événements, c’est autrement plus compliqué. « Elle voudrait que je te sauve toi si elle était là ». Il est toujours amusé de voir à quel point les Rosarios sont similaires dans leur fonctionnement comme une seule entité. Il est persuadé que si l’un d’entre eux mourrait, l’autre ne pourrait pas vivre très longtemps. Ils forment un tout, et il a la chance d’en faire partie à sa manière.

Oh bien évidemment, il la conscience qu’il n’est pas lié par le sang et que leur lien est probablement plus profond et plus intense mais il sait aussi qu’ils lui ont fait une place. C’est un honneur et un privilège qu’il a la sensation que nulle autre que lui n’a jamais eu. C’est l’apocalypse qui lui a donné sa véritable famille. Un sourire narquois glisse sur ses lèvres alors qu’il rend un regard impénétrable à Gabriel. « Le divertissement avant tout.» Restait à savoir qui serait le bouffon qui danserait pour eux mais cela était une autre histoire. Dans ce monde de ténèbres, rien ne comptait d’autre que trouver une parcelle de bonheur. Tant pis si cette parcelle prenait la couleur du désordre, de la désolation et du chaos. Aucune histoire exceptionnelle ne commence par des banalités. L’histoire s’écrit dans le vice et dans la mort. L’histoire s’écrit dans le sang, la sueur et le foutre d’un connard plus important qu’un autre.

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MessageSujet: Re: Your everyday mask ft Gabriel    Your everyday mask ft Gabriel  EmptyJeu 2 Fév - 10:02

Marisa voudrait la même chose. Bien sûr qu’elle le voudrait... Les Rosario se choisissent toujours, ils se préfèrent à tous les autres. Depuis que l’Influenza et le chaos les ont réunis – et complétés par un autre frère, ils peinent à se quitter plus de quelques heures. Mais Gabriel se fiche de la volonté de sa sœur, tout comme il est certain du sacrifice auquel consentirait Arthur. Ils la choisiront. Car, quand il pense à l’avenir (ce qui lui arrive peu et manque de saveur à ses yeux), Gabriel n’envisage pas un monde sans Marisa. Elle est trop belle pour mourir, et trop terrible pour se laisser assassiner. Elle doit vivre longtemps, toujours. Et eux aussi. Mais ce n’est qu’à condition d’en profiter sciemment, intensément, aux dépens de toute l’Humanité et sur tout un charnier. « Le divertissement avant tout, il répète, pareil à un credo. » Et les Rosario, Arthur en étant un, en comptent plusieurs et de plus macabres encore. Ils ne sont ni poétiques ni charmants. Ils disent qu’ils survivront à tous les autres, et à la mort elle-même peut-être.

Quelques jours plus tard.

Dans le désordre qui fait leur lit et leurs effets, ils font semblant de dormir jusqu’à ce que le vacarme des moteurs s’éteigne au loin. Les murs de Stonebriar cessent de vibrer et les éclats de voix tarissent. Gabriel roule sur le côté et surplombe Marisa, les avant-bras collés aux tempes. Sous ces paupières faussement closes, un sourire mutin lui décore la bouche. « À tout à l’heure, il souffle. » Il l’embrasse longtemps, comme s’ils n’allaient plus jamais se revoir. Elle lui murmure la même chose, et il se ramasse sur les genoux, et enfin sur les pieds. Il ceinture son flingue, enfile ses bottes et il détale dans le couloir. Sa sœur a encore du temps devant elle. Pour le moment, c’est à lui d’agir.

Pour descendre Wallace Avery, il a d’abord fallu convaincre le plus de ses lieutenants ; ça a été l’oeuvre d’Arthur. Gabriel est descendu dans l’arène aussi régulièrement que d’habitude, comme s’il fallait encore prouver qu’il ne craint pas de mourir et qu’il se bat férocement pour vivre. Quant à Marisa, elle n’a eu qu’à être elle-même. Aucun des deux autres n’aurait eu la stature pour s’élever au-dessus des Jackals. Gabriel est trop imprévisible, et trop insupportable. Quant à Arthur, il est réputé être l’ombre des Rosario. Il n’y avait qu’elle pour dissoudre toute la crainte dans un mètre soixante-dix de folie. Il ne manquait que l’opportunité, et l’escapade de Wallace et de sa garde rapprochée, ce matin, s’est pratiquement offerte à eux. Il n’a pas été difficile de rassembler les armes. Conserver le secret était plus compliqué ; s’ils avaient attendu plus longtemps, la confusion et l’instabilité provoquées par la mort de Lena auraient fini par n’être qu’un avantage manqué ; la contrepartie douloureuse étant que la loyauté des Jackals pouvait aller à n’importe qui. Si leur démonstration n’était pas suffisamment spectaculaire, ce pourrait être leurs cadavres, à bas de Stonebriar, avant le soir.

« Ouvre la bouche. » La paume semi ouverte presse brutalement sur la trachée. Sur le toit, ils ne sont que trois. Gabriel, Arthur, et un fidèle de Wallace, qui n’a d’autre choix que d’avaler le canon qu’on lui glisse entre les lèvres. « Tu fais ça mieux que ma sœur, dis donc… » Un sale rictus lui mange la bouche, un amusement que son prisonnier ne partage pas. « Écoute-moi bien : deux types à moi vont monter, et prendre le contrôle de tout ça. L’idée, c’est de faire un comité d’accueil à ce connard d’Avery lorsque lui et ses gars vont revenir. Et, moi, je voix que deux possibilités : ou tu choisis un camp ou j’te fais un gosse par la bouche. » Ses sourcils s’arquent, pas plus ému que ça de devoir se passer d’un maillon. Moins ils tueront et plus ils obtiendront d’alliés. Moins Gabe tuera et plus il sera d’une humeur épouvantable.
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MessageSujet: Re: Your everyday mask ft Gabriel    Your everyday mask ft Gabriel  EmptyLun 27 Fév - 16:41


Arthur, c’est la pondération du groupe. Il a beau avoir sombré lentement mais sûrement dans la folie, il a encore le tempérament de savoir ce qui doit être fait et quand. Il a la chance que ses tendances manipulatrices et son sens stratégique soit toujours supérieur à sa rage de tuer. On ne peut pas en dire autant que Gabriel. Il a l’air aussi fébrile que si sa sœur était effectivement occupée à faire quelque chose d’autre avec lui. Il est comme ça le Rosario, il aime la violence et il n’a pas besoin de s’en cacher. Cette violente honnêteté, ça force le respect d’Arthur qui n’assume qui il est que depuis l’apocalypse. Il a l’impression que Gabe c’est un gars entier même s’il a ses défauts. Il hausse les épaules ricanant à la blague de ce dernier comme un bon sbire. L’air de rien il s’approche aussi fourbe qu’un serpent. C’est pas le coût du gentil flic, mauvais flic, mais plutôt celui du flic impulsif et du flic manipulateur. Tel Nahash, il se penche pour persifler à l’oreille du mec tenu en joug. « Tu devrais l’écouter, on n’est pas à une personne prêt. Nous on veut pas te tuer, enfin pour être honnête Gabriel serait sans doute très contente de te coller une cartouche dans la gorge, mais si on peut te garder en vie, on sera très heureux. Prends ta décision et vite parce qu’il n’est pas très patient. » Il entend au fond de sa gorge un rire macabre et cynique en sortir. Au bout de quelques instants, il constate que le gars opine du chef. Depuis tout ce bordel, la fidélité des uns va là où ils ont plus de chance de survie. Autant dire que le type avait dû faire les maths super rapidement. « Ta cartouche l’a bien convaincu visiblement Gabe. Il faut qu’on bouge, on a encore énormément à faire. » Il ne veut pas s’attarder trop longtemps sur ce toit car il sent bien que l’instabilité de l’homme peut lui faire tirer sur le gars juste pour lui apprendre le sens du mot fidélité et le punir de le rejoindre si facilement.

On ne peut pas prévoir avec cette carte qui peut se trouver tantôt maîtresse tantôt traitresse comme un poignard dans le dos. Ensemble, ils quittent ce toit pour continuer leur petite escapade. Une joie malsaine s’insinue dans ses veines, il a l’impression de faire ce pourquoi il a toujours été destiné. Il a la sensation que son destin s’accomplit et son ego démesuré se reflète dans le sourire goguenard qui pointe à ses lèvres. « Tu pourras le buter s’il nous la fait à l’envers. » dit-il sans émotion comme s’il sentait la frustration de Gabriel comme la sienne. Il n’avait pas encore tué énormément de gens, il percevait, peut-être à tort, que l’homme à côté de lui avait un grand besoin de tuer. Tuer comme un animal fou sans réfléchir au lendemain et sans tressaillir. Leur chemin s’arrête à une colline. Il se tourne vers Gabriel alors qu’il annonce encore une fois le plan qu’ils ont répétés mille fois comme une comptine. « Si on veut que ça marche tu dois viser juste et planter la balle dans la tête de cet enfoiré.  Ça doit être toi qui le bute, pas un autre. Si tu fais ça. » Ses mains se posent sur ses épaules qu’il étreint tranquillement. Un sourire de semi-victoire se glisse sur ses  lèvres. « Si tu fais ça, on sera roi. »

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