Sujet: Gathering storm (ft. Jenna) Mer 8 Fév - 21:44
GATHERING STORM Anita & J
« Anita ; un problème à l'entrée. On demande à vous voir » La concernée tourna la tête, concernée, et arqua un sourcil : « Le protocole de sécurité a bien été respecté ? - Non, justement... » le raider soutint le regard furieux d'Anita, en annonçant : « Mieux vous que vous alliez voir, l'chef a jugé bon que l'opportunité en valait le coup » En guise de réponse, un tic nerveux agita la bouche de la femme, qui sans plus attendre, se mit en route. Qu'est-ce qui avait bien pu pousser ses hommes à violer un de ces ordres ? Ça devait être quelque chose d'important, de très important pour qu'on ose le faire, parce qu'elle avait été intransigeante sur ces mesures de sécurité. Elle ne voulait absolument pas risquer une épidémie.
En marchant dans le dédale de couloir qu'était la mine, Anita en profita pour vérifier l'avancée et le bon déroulement des travaux ; fruit d'une longue période de préparation, elle était particulièrement investie dans ceux-ci. À un tel point que son manque de sommeil était visible ; au niveau de ses cernes uniquement, cependant. Elle n'était pas du genre à se laisser aller ; même fatiguée, elle était impeccable et propre sur soi. Elle portait cependant une tenue relativement relaxée ; soit un jean banal et usé, et un pull monochrome un peu déteint. Elle n'était qu'armée de son arme de poing ; la Mine était son domaine, et son domaine était sûr, mais elle avait hésité à passer à l'armurerie pour peut-être enfilé l'un des rares gilets pare-balle qui leur restait ; mais si le raider n'avait fait mention d'aucune menace potentielle, alors c'est qu'il n'y en avait vraisemblablement pas.
Marchant d'un pas pressé, elle était presque arrivée au niveau de l'entrée la Mine, quand plusieurs éclats de voix commencèrent à résonner. Le protocole avait donc bel et bien été violé, puisqu'ils avaient fait rentrer un inconnu dans le complexe ; mais la porte était refermée, donc elle supposa que la crise sera facilement gérable. Au pire, ils pourraient mettre en quarantaine tous les hommes en faction. Les voix continuaient à résonner, et l'une d'entre elles la fit tilter. Elle lui évoquait quelque chose, mais elle n'arrivait pas à replacer un visage sur celle-ci, et durant ces quelques secondes d'interrogation, elle essaya en vain de le faire. Mais elle se figea, et dévisagea cette « opportunité » quand elle se présenta à elle. Elle venait de se mettre au niveau de ses hommes ; et à quelques mètres d'elle, se tenait non pas un inconnu, mais une inconnue, qui ne l'était en fait pas tant que ça. Elle en était maintenant certaine ; elle faisait face à la sœur du leader des riders ; Jenna Rhodes.
Jenna n’est pas vraiment une personne réfléchie, au contraire, si son impulsivité n’égale pas celle d’Abel, elle n’en est cependant pas loin. Elle agit bien souvent avant de songer aux répercussions de ses actes. Plonger la tête baissée, c’est tout elle. Pourtant, cette fois-ci, tout est différent. Elle n’est plus seule à présent, elle survit pour deux. Elle sait pertinemment qu’elle ne pourra pas revenir en arrière une fois la décision prise, que les conséquences risquent de pleuvoir et qu’elle devra tôt ou tard les affronter. En attendant, rien ne vaut plus que la vie de son bébé. Elle n’est pas en sécurité à la carrière, les hordes de rôdeurs, les survivants lui jetant des regards noirs et maintenant la maladie. Trop de risques à affronter. Et pourquoi au juste ? Pour préserver une alliance qui n’aboutira qu’à une sombre finalité. Très peu pour elle. Le temps est venu d’arrêter de penser aux autres, à son frère, à Ren, parce qu’au final tout ce qui compte c’est sa propre survie, leur survie, à elle et au bébé. Rien d’autre n’est à prendre en compte. La mine, c’est cette idée folle mais au final non dénué de sens qui lui triture l’esprit depuis quelques jours, depuis que la grippe s’est infiltrée au sein de la carrière. Elle peut gérer quelques carrières en colère, des rôdeurs avides de chair, mais pas ça, surement pas ça. La mine est une véritable forteresse, là-bas elle sera à l’abri, elle en a parfaitement conscience, c’est sa seule chance. Alors oui, ça fout en l’air les projets d’Abel et de Ren, oui, elle met la vie d’Archer en danger et oui, elle assume. De toute façon, depuis le réveil des morts, c’est du chacun pour soi. Elle n’a pas peur de se voir refuser l’entrée, elle ne l’a même pas envisagé. Après tout, elle offre un moyen de pression à Jones, pour sûr c’est une offre intéressante et non négligeable. Elle scelle en quelque sorte son propre sort, elle le sait, mais c’est un bien petit prix à payer si ça peut lui sauver la mise. Le court chemin jusqu’à l’entrée de la mine ne s’est pas révélé être une mince affaire. Eviter Aaren Diggs, se faufiler entre les rôdeurs squattant les lieux, semer Zed Hendrix, garde du corps attitré depuis le début de son séjour, obliger les mineurs à lui accorder assez d’importance ne serait-ce que pour qu’ils fassent appel à leur leader, rien que ça en effet. Et pour ce faire d’ailleurs, rien de tel que quelques éclats de voix fendillant l’air, c’est son domaine. « Ne vous avisez pas de me toucher, je ne partirai pas d’ici. » La défiance est on ne peut plus présente dans sa voix, peut-être qu’elle est enceinte, elle n’est cependant pas impotente, elle sait se défendre. Il s’avance, l’autre abruti, et elle lui jette un regard noir dissuasif à souhait. « Qu’est-ce qu’une Rhodes peut bien vouloir foutre ici… » s’enquit un grand brun à l’allure peu commode. « La Rhodes, elle t’emmerde. » répond-elle du tac au tac à l’instant même où la silhouette d’Anita se dessine très nettement à quelques mètres d’elle. Elle est impressionnante, du moins pas physiquement, mais son expression est… indéchiffrable. Elle semble encore moins commode que l’autre crétin. Elle se sent un peu bête, dans ses vêtements trop larges, son sweat des rangers, enfin celui de Ren. D’ailleurs, elle est presque certaine qu’il n’a jamais soutenu cette équipe de baseball. Bref. Elle ne se démonte pas pour autant, pas son genre, ne se départissant pas de son air insolent si caractéristique de sa fratrie. « Anita. » Elle ne sait pas vraiment par où commencer et opte finalement pour la franchise. « Je viens demander asile. » Elle n’aime pas ces termes pourtant il s’agit de la vérité, même si elle ressent cette horrible sensation de faiblesse qu’elle déteste. « Je pense que ma venue peut vous être… avantageuse. » Un avantage sur le leader des riders, ça se refuse difficilement après tout.
Même si elle avait été assez surprise, Anita était maître de ses émotions, et son visage resta impassible alors qu'elle jugeait, de bas en haut, puis de haut en bas, la nouvelle arrivante. Quand elle l'appela par son nom, elle capta son regard, et rendit un salut d'un mouvement de tête, préférant rester silencieuse ; en fait, elle était pressée de savoir ce qui lui valait l'honneur de cette visite. Celle-ci ne devait pas être anodine, vu les tensions qui existaient entre leurs clans. Elle s'attendait donc à quelque chose de gros, de positif ou de négatif d'ailleurs, mais elle n'était pas préparée à la requête qu'allait en fait lui formuler la jeune femme.
Quand elle lui annonça le motif de sa visite, l'espace de quelques instants, Anita parut étonnée. Une fraction de seconde ; perçu comme un moment de faiblesse pour la leader, qui eut tôt fait de retrouver son expression totalement neutre. Une nouvelle fois, elle se mit à la jauger de haut en bas. Un millier de questions fusaient dans sa tête à ce moment là ; et elle écouta à peine sa dernière remarque, qu'elle trouva peu pertinente. Sa venue est plus qu'avantageuse, c'était une potentielle aubaine, pour elle. C'était la garantie d'une paix durable ; enfin, tant que Jenna était là ; entre les riders et les miners. La garantie d'un pacte de non-agression tacite, un pacte dont la violation entraînerait potentiellement la perte de sa sœur à Abel. Et Anita se faisait une petite idée du personnage qu'était ce dernier. Elle savait pertinemment que si elle l'acceptait à la Mine, bien sûr qu'elle porterait un coup à sa fierté. Mais s'il tentait d'attaquer la Mine, il serait responsable de la mort de sa sœur, et là, celle-ci sera définitivement entachée. Mais, avant de continuer à envisager cette hypothèse qui plaisait bien à Anita, une question toute simple lui vint à l'esprit. Elle fit alors quelques pas vers la rider, sans trop s'approcher non plus ; afin que leur conversation paraisse plus normale, en fait. Elle arqua un sourcil, et prit la parole :
« Je vois ; mais, j'ai juste une question ? Pourquoi maintenant ? » Un pourquoi aurait suffit ; mais les réponses à cette question seule était évidente. La sécurité. La Mine était une forteresse, préservée de tout dans ce monde où la mort rôdait à chaque coin de rue. Mais, dans l'esprit d'Anita, ce qui l'intriguait le plus, c'était la raison pour laquelle, à cet instant précis, Jenna Rhodes avait pris cette décision, alors qu'elle aurait pu le faire bien plus tôt, ou tout simplement jamais.
Elle n'avait apporté aucun élément de réponse à la demande de la rider ; mais avant qu'elle ne laisse le temps à celle-ci de répondre, son choix était visiblement déjà bien orienté ; elle se tourna vers un des hommes présents, et lui ordonna : « Va chercher le médecin » avant de se tourner à nouveau vers la femme en écoutant sa réponse.
Anita Jones est tout un personnage. Intimidante, impassible, imperturbable. Maitresse de ses émotions comme jamais. Un parfait robot, du moins presque. Elle l’imaginait plus grande, plus imposante physiquement, plus… garçon manqué. Ce n’est rien. Elle n’a pas besoin de tout ça pour sembler impressionnante. Elle ne se laisse pas guider par ses sentiments, c’en est presque effrayant. Elle est tout l’inverse d’elle. Tout l’inverse des Rhodes. Elle ne parle pas, pas tout de suite. Semble cogiter à toute allure intérieurement, bien que rien ne soit discernable sur les traits de son visage. Et sincèrement, l’ambiance est oppressante. Elle ne décroche pas ses prunelles émeraude de son interlocutrice pour autant. Pas envie de laisser paraître son trouble non plus. Lors d’une fraction de seconde, l’inquiétante idée qu’elle puisse refuser sa présence s’immisce dans son esprit. Elle n’a aucun plan B, aucun plan de secours, elle ne fait qu’improviser depuis le début, depuis toujours. Elle ne peut décemment pas retourner au ranch, de toute manière, il semble que Crimson Valley soit tout aussi mal en point que la carrière actuellement, pour ce qui est de la maladie du moins. Il faut qu’elle l’accepte, point barre, pas d’autre option envisageable. De toute manière, sa présence ne lui octroie que des avantages, à moins qu’Abel se décide tout simplement à l’oublier, la renier. Chose qui serait encore fort probable étant donné le caractère ombrageux de son aîné.
Le silence est rompu, enfin. La tension s’estompe. À son tour de garder ses mots pour elle. Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? La réponse est simple. La véritable question est : est-ce qu’elle a envie d’être sincère ? De toute façon, son état sera tôt ou tard révélé à tous, sous peu même, elle ne va pas pouvoir cacher sa grossesse encore bien longtemps et puis de toute façon, autant qu’elle sache après tout. Elle n’a pas le temps d’ouvrir la bouche qu’Anita semble déjà avoir fait son choix. Donc, elle peut rester, du moins, c’est la conclusion qu’elle en tire. Le soulagement gagne ainsi chaque parcelle de son corps, ses muscles crispés à souhait se détendent enfin et elle peut respirer à nouveau. Plus de poids sur l’estomac, plus de poids sur la conscience, plus pour l’instant en tout cas même si ça ne saurait tarder. Les conséquences risquent de s’enchainer bien vite, elle le sait. « La situation se dégrade dehors, un peu plus chaque jour. Je tiens un minimum à ma vie. » Même si le facteur déterminant n’est autre que le bébé bien sûr, cet être qui survit en elle. Sans ça, sans ce facteur, facteur important, elle n’aurait jamais confié sa sûreté entre les mains de Jones. Trop de fierté pour ça. Puis, elle n’a jamais véritablement compté sur personne, si ce n’est Cirilla, elle a toujours su se protéger seule, s’en sortir seule, sans l’aide de personne. Alors non concrètement elle ne serait pas là, aux portes de la mine, si les circonstances avaient été autres. « Et à celle de mon bébé. » se contente-t-elle d’ajouter sur un ton neutre. Elle effleure instinctivement son ventre, apaisée. Après tout, si elle doit passer par la case médecin, autant qu’il ait toutes les informations à sa disposition. « Qu’est-ce que tu comptes faire ? Me placer en quarantaine ? » Logique, forcément. Elle doit s’assurer de sa santé, s’assurer qu’elle ne fasse pas entrer l’épidémie au sein de la mine. Toutes les précautions sont bonnes à prendre. Peu importe l'isolement, peu importe le temps que ça dure, ça en vaut la peine.
Anita était suspendue aux lèvres de Jenna ; cachant au mieux sa curiosité qui transparaissait pourtant d'une manière infime. La première partie de sa réponse la déçue ; mais, qu'attendre de plus d'une Rhodes ? Pensa-t-elle. C'était une réponse bateau, évidente, inutile. Mais quand vint la véritable raison, Anita écarquilla les yeux ; et sa curiosité laissa place à de l'étonnement ; puis, une étrange étincelle d'humanité que très peu ont eu la chance de voir dans les yeux bleus d'Anita. Un tic agita sa bouche à ce moment là ; elle resta sans voix. Avec l'influenza, les gens avaient pris la mauvaise habitude de ne plus se projeter ; de ne plus penser au long terme, de s'établir et de construire quelque chose de durable. Un enfant, c'était de l'espoir. La preuve, ou du moins la tentative d'une preuve qu'il était encore possible d'imaginer un futur plus brillant. Anita fit son choix à ce moment là, en fait. Les gens penseraient certainement qu'elle l'a fait par opportunisme pur, pour prendre un avantage sur Abel en détenant non pas un, mais deux Rhodes au final ; mais non. Le choix d'Anita était un choix qui était humain à la base ; pas forcément guidé par un instinct maternel particulier ; son choix aurait probablement été le même et justifié par cette même raison si elle avait été un homme ; mais par un besoin de voir cette envie de se projeter dans le futur, de construire un futur durable, se concrétiser par le biais d'un enfant. Sa question interrompit le fil de pensée dans lequel s'était plongée Anita. Elle y répondit du tac-au-tac : « T'accueillir dans la Mine. Le médecin va déjà voir si tu es malade » elle respire, puis continue : « Et voir si le bébé va bien. Tu seras probablement en quarantaine pendant quarante-huit heures, cependant, c'est ce que prévoit le protocole. Ensuite, tu viendras dans mon bureau, et nous discuterons de tout ça en privé et plus en détail sur ton... votre, se corrigea-t-elle, potentiel futur et place dans la Mine. Bienvenue » Elle avait prit une décision qui pouvait paraître hâtive ; mais elle était complètement réfléchie. Elle savait pertinemment ce qu'elle faisait ; les tenants et les aboutissants étant déjà clairs dans son esprit. Sans enfant, Jenna Rhodes lui aurait peut-être donné plus à réfléchir ; mais là, c'était évident pour elle, elle avait prit la bonne décision. Des bruits de pas ; la médecin arrivait, mais elle allait probablement repartir sous bonne escorte avec la femme enceinte pour aller à l'infirmerie, où sa quarantaine aura lieu. Mais, Anita avait donné sa parole, et Jenna était officiellement intégrée à la Mine. Elle n'avait plus grand chose d'autre à lui dire ; enfin, pas avant qu'elle ait fini sa quarantaine. Puisque même si elle venait de faire l'objet d'une procédure d'exception, elle passerait quand même, d'ici deux jours, par la case « Interrogatoire ».
Jenna Rhodes
Riders + j'peux pas j'ai poney
Hurlements : 1601
visage : phoebe tonkin.
crédit : gajah (avatar) astra (sign)
survit depuis le : 15/04/2016
capsules de troc : 3640
Sujet: Re: Gathering storm (ft. Jenna) Jeu 9 Mar - 16:07
♔ anita & jenna
« Gathering storm.
Elle a envie de lui demander pourquoi. Pourquoi est-ce qu’elle l’accepte aussi facilement ? Pourquoi est-ce que sa décision est aussi hâtive ? Pourquoi ? La question lui brûle les lèvres, lui agite l’esprit. Elle s’abstient. Elle n’a pas besoin de connaitre la réponse au fond, ce qui compte maintenant, c’est la suite, l’avenir. Sa curiosité insatiable passe au second plan, ce n’est qu’un détail. C’est à cet instant qu’elle la perçoit, cette lueur pétillante animant le regard jusqu’à présent impassable de Jones. Elle n’arrive pas bien à la déchiffrer, la traduire. Serait-ce de l’espoir ? Est-ce que c’est seulement possible ? Anita Jones humaine. Peut-être qu’elle en a une image trop froide, surement même. Il faut avouer qu’elle préserve les apparences à merveille, elle s’en joue d’ailleurs plus que n’importe qui et force est de constater que ça lui réussit. Anita n’est que la troisième personne à qui elle révèle sa grossesse. Elle ne sait pas exactement pourquoi elle se sent soudainement soulagée, déchargée. Faire de sa grossesse un secret d’Etat n’a pas été de tout repos, les nerfs à vif elle connait. C’est fatigant, frustrant. Mentir sans arrêt, mentir sur chaque détail, même les plus futiles. Elle n’a pas profité, elle s’est principalement inquiétée, elle n’a jamais regretté cependant, elle a eu peur par contre, oh oui. La peur lui a noué les tripes pendant des longues semaines et en réalité, elle est toujours présente, telle une ombre dont elle ne peut se défaire. Le monde, ce monde est rude, difficile à affronter. Pour elle du moins, alors pour un enfant ? Une question parmi tant d’autres qui ne trouvera pas de réponse, pas maintenant. Peut-être qu’elle ne devrait pas y songer, ce serait plus simple.
Elle l’écoute, attentive, sans interruption, comme suspendue à ses lèvres. Elle est surtout encore sous le choc, comme si ce n’était pas réel, pas vrai, rien qu’un rêve. Elle ne pensait pas que sa manœuvre consistant à intégrer la mine serait aussi facile. Elle s’attendait à de la résistance, de l’appréhension. Ces deux choses ont été bien vite balayées. Elle n’y croit toujours pas, elle aurait presque envie de la toucher, pour être certaine que tout ça n’est pas qu’un mirage. Quarantaine. Médecin. Entretien. Elle hoche machinalement la tête. Elle comprend, elle ne rechigne pas. Le bon côté des choses est qu’elle a quarante-huit heures devant elle pour se préparer à cette fameuse entrevue, elle ne sera pas prise au dépourvu. Elle n’a pas grand-chose à cacher de toute manière, si ce n’est le sujet de la paternité. « D’accord. » répond-elle simplement tandis que la frêle silhouette d’une jeune femme s’esquisse dans l’encadrement d’une galerie. Probablement le médecin, elle suppose en tout cas. Elle se décale, emboîtant le pas de cette dernière, suivie de près par quelques gardes. Sait-on jamais qu’elle tente quelque chose de stupide après tout. Elle se stoppe un court instant, cherchant une dernière fois le regard d’Anita. « Merci. » se contente-t-elle d’ajouter. Elle n’est pas ingrate, pas son genre. Les rumeurs ne la dépeignent pas sous le meilleur des angles, c’est certain, elle est bourrée de défauts, c’est un fait, mais elle n’est pas si horrible que ça. Et puis, si elle doit vivre ici, autant partir sur de bonnes bases.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Gathering storm (ft. Jenna)
Gathering storm (ft. Jenna)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum