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 (amalia) searching a way out

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MessageSujet: (amalia) searching a way out   (amalia) searching a way out EmptyMar 14 Aoû - 19:45

Marcher. S’arrêter. Manger. Boire. Pisser. Autant de choses dangereuses dans de telles conditions et qui demandent une vigilance constante. D’autant plus lorsque la vie de ta propre sœur est en jeu. C’est une habitude prise depuis des années, la vadrouille, et pourtant, elle ne semble jamais devenir familière. Tu restes sur le qui-vive, tandis que tes jambes et tes pieds se reposent du long trajet que vous avez parcouru. La plus jeune regarde les alentours, arme en main. Tu l’imites. Le repos n’est jamais réel. Vous êtes toujours en fuite. Toujours sur les rotules. En quête de vivres, de munitions et d’un petit coin tranquille pour se poser, pour fermer les yeux quelques instants, quand bien même le sommeil ne sera jamais bien profond tant que vous ne serez pas arrivés à votre destination finale. La Carrière. Puis, il y a eu cette rumeur de remède. Ce miracle sortit de nulle part. Cette envie d’y croire, malgré cette petite voix résonnant dans un coin de ta tête te disant que cela ne sentait rien de bon. Seulement, y croire est tellement simple. Vouloir guérir. Après tout, la survie est instinctive, irréfléchie. C’est tout ce que toi et ta seule famille restant désirez depuis la perte de vos proches. Depuis que vous avez quitté votre maison, noyée sous les assauts des rôdeurs. Depuis que rien n’est plus pareil. Depuis que vous êtes seuls. Depuis que le but à atteindre devient de plus en plus trouble. Un soupir franchit alors tes lèvres, pendant que tes mains abîmées par le maintien constant de ton arme fouillent dans ton sac-à-dos pour espérer y trouver quelques sticks de bœuf séché. « Tiens. » murmures-tu à l’intention de la cadette, tout en mordillant l’extrémité d’un bout de viande. Le goût se propage immédiatement sur ta langue. Bordel. Tu ne te rendais plus compte à quel point tu mourrais de faim.

Et un bruit. Une brindille qui craque, qui casse et qui se brise. Tes pieds fatigués te redressent sans même que tu ne puisses t’en rendre compte. Un automatisme ancré dans ton système cérébral. Tu te dresses entre la jeune femme et le potentiel danger qui peut survenir de tous les côtés. Tes bras levés pour lui offrir un maximum de protection. Vous connaissez la musique. Vous vous tournez le dos. Vous vous protégez l’un l’autre. C’est ainsi. Depuis le début. Depuis que vous vous êtes faits – si tant est que l’on puisse un jour – à cette vie difficile, et semée d’embuches. Un autre son. Minime. Pourtant, plus proche. « Fais attention à toi. » Tu marmonnes, presque silencieusement. Bientôt, la menace vous fait face. Tu n’es pas prêt de lâcher tes armes, de baisser la garde une seule fois. Non. Ta petite sœur est ta responsabilité. Ton seul et unique espoir. Sans elle. Tu ne t’en sortiras pas. Hors de question que tu la laisses tomber maintenant. Solveig est tout pour toi. « Lâche tes armes. On t’fera rien si tu nous laisses tranquilles. »
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Amalia Ortiz
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MessageSujet: Re: (amalia) searching a way out   (amalia) searching a way out EmptySam 25 Aoû - 11:45



sören amalia
« searching a way out »
Contrairement à beaucoup, Amalia accueille avec joie la chaleur de l'été. Si la plupart (pour ne pas dire la grande majorité) des survivants sont accoutumés à ces températures, certains s'en plaignent encore et préfèrent rester entre les murs de leurs cabanes de fortunes ou à l'intérieur de leurs vielles caravanes. Amalia, elle, ne compte pas traîner à la Carrière aujourd'hui. Elle a une autre affaire dont elle doit s'occuper. Une affaire personnelle qu'elle a trop longtemps repoussé. Après avoir accomplie ses devoirs de chef de zone, reçu quelques parasites, entendu leurs plaintes et autres supplications, elle s'était assurée que ses affaires avec Rayna étaient en ordre, que leur petit business parallèle ne souffrait pas. Un baiser sur le front de son fils avant de l'envoyer vers sa fidèle amie et protégée, Lake, et la voilà sur la route. Simplement équipée d'un sac à dos léger (contenant deux bouteilles d'eau), de sa machette qui pend à sa ceinture et de son Glock dissimulé dans son dos, Amalia, n'a pas besoin de plus pour son petit voyage en solitaire. Elle ne compte pas raider les alentours, simplement rapporter quelques éventuels plantes qui pourraient pousser ici et là et s'avérer intéressantes. Ramasser quelques objets abandonnés susceptibles d'être troqués au marché, tués quelques rôdeurs et piller leurs corps en putréfaction. Elle compte bien éviter les vivants, ne pas s'approcher des divers camps et surtout pas de la petite ville d'Olympia. Elle n'est pas d'humeur à parler encore moins à se disputer pour des futilités avec un Ryan Havener qui ne la comprend pas. Elle a besoin d'être seule, de retrouver un semblant de contrôle sur elle-même et sur tout ce qui l'entoure.

Casquette vissée sur la tête, elle s'écarte du chemin tout tracé pour s'enfoncer vers le désert, sûre de sa route. Elle est déjà allée par là des dizaines de fois, sait exactement où ses pas la conduisent. Tout droit vers lui. Mais alors qu'elle est habituellement seule sur cette route, les oreilles d'Amalia perçoivent des éclats de voix discret, une conversation. Elle s'arrête quelques secondes, s'arme de son Glock et s'approche lentement des deux individus qu'elle distingue parfaitement désormais. Ce qu'elle distingue aussi c'est leurs armes pointées sur elle. Amalia lève son arme de la même manière, s'arrête à quelques pas de l'homme qui l’apostrophe directement. Elle a presque envie de rire. Elle n'y croit pas, il n'a pas l'air dangereux et la brindille qui l'accompagne non plus. Ils ont l'air simplement perdus, deux âmes en perdition. Elle laisse échapper un soupir moqueur. « Et si c'était vous qui lâchiez vos armes hein ? » Elle se sait désavantager avec son unique balle dans la chambre. Mais ça personne d'autre qu'elle ne le sait. Personne n'a besoin de savoir. « C'est pas malin de vous être écarté de la piste. » Elle observe le jeune homme qui, selon elle, n'a pas l'étoffe d'un tueur. Elle sait reconnaître ce genre de choses. « Y a rien que le désert par là, ese. » Elle ne flanche pas, le bras assuré, les pieds bien installés dans le sol. Sa position est parfaite. Le visage dur, impassible, elle a l'air toute disposée à tirer. Il y a dans son regard une menace silencieuse, quelque chose d'inquiétant. « Vous êtes que tous les deux ? » Observatrice, elle cherche des réponses dans les gestes des deux étrangers. Mais Amalia n'a pas l'air décidée à baisser sa garde, pas quand elle ignore si elle risque vraiment quelque chose.
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MessageSujet: Re: (amalia) searching a way out   (amalia) searching a way out EmptyJeu 30 Aoû - 17:52

La menace est belle et bien réelle. Seuls les arbres sont témoins de la scène. Deux camps s’opposent sans connaître les intentions de l’autre, et sont prêts à s’abattre froidement au moindre mouvement brusque, comme des bêtes. C’est ce que la vie, ce que l’épidémie, vous force à devenir : des animaux sans âme. Tu n’hésiteras pas à décocher une balle entre les deux yeux de la nouvelle venue. Tu l’as déjà fait une fois. Tu pourras très bien recommencer. Sans le moindre mal, si la vie de ta sœur est en danger. Tu ne laisseras jamais rien la toucher. Tu ne laisseras jamais rien l’atteindre. Tu es peut-être son unique rempart, la seule personne capable de la protéger de cette folie qui l’entoure. Solveig est tout ce qu’il te reste. C’est donc avec l’unique espoir de la protéger que tu tiens ton arme à feu à deux mains, pointée sur la silhouette d’une femme à la casquette vissée sur le sommet du crâne. Ta voix résonne entre les troncs des arbres, tandis que votre repas – aussi maigre soit-il – gît sur le sol. À deux contre un, elle n’a aucune chance si elle venait à essayer de vous abattre. Si ta frangine ne supporte pas les armes à feu, elle a eu le temps de s’exercer avec des couteaux de lancer. L’inconnue, cette nouvelle adversaire, est désavantagée avant même d’avoir prononcer son premier mot. C’est une bonne chose pour vous.

Son soupir moqueur ne te fait que tenir ton arme un peu plus fermement. La longue marche sous la chaleur que vous venez de faire ne pèse en rien de ton côté de la balance. Tu es épuisé. Tenir ton Colt n’a rien de simple. Son poids se ressent dans tout ton avant-bras, mais tu ne flanches pas. Tu ne peux. Il y a cette forme d’adrénaline qui circule dans tes veines, alors que tu guettes le moindre bruit alentours. Elle n’est peut-être pas seule. Vous êtes peut-être tombés dans une embuscade. Vous avez pu en fuir plus d’une, au fil des années, mais celle-ci pourrait bien être la dernière à laquelle vous assistiez. « Tu n’es pas en mesure de négocier. Baisse ton arme. On baisse les nôtres. » que tu grognes entre tes dents. Tu crains un assaut. Une personne, seule, au milieu des plaines désertiques n’est jamais bon signe. Ce sont les années de fuite dans les pattes qui t’ont appris ce que tu sais.  « Je peux en dire autant pour toi. » Sa manière te parler t’exècre. Tu ne supportes pas que l’on te questionne, tu ne supportes pas devoir rendre tes comptes. Ton regard se pose alors sur la silhouette de la menace, y cherchant des détails. Contrairement à vous, la jeune femme semble propre sur elle et son peu de matériel sur elle indique qu’elle a un campement. « D’où viens-tu ? » Malgré toi, tu justifies ta question. Tu n’as pas le choix si tu espères trouver des réponses à tes questions. Si tu espères trouver une solution. « On cherche la carrière. On a entendu dire qu’ils acceptaient tout le monde. C’est de là d’où tu viens ? »
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MessageSujet: Re: (amalia) searching a way out   (amalia) searching a way out EmptyMar 4 Sep - 16:07



sören amalia
« searching a way out »
Elle n'aurait aucun mal à les abattre tous les deux. Elle se sait avantager. D'abord parce que la gamine n'est pas aussi bien armée, ensuite parce que l'homme parlemente, ne semble pas avoir tant envie que ça de tuer. Il lui suffirait d'appuyer sur la détente une fois, de libérer sa dernière balle, de l'abattre lui avant de sauter à la gorge de l'autre. En théorie ça semble facile, rapidement exécutable. Mais la pratique suit rarement la pensée. Il y a toujours des inconnues dans une équation de ce genre et Amalia n'est pas d'humeur à tenter sa chance. Elle ne peut tout simplement pas prendre ce genre de risques. Parce qu'on l'attends à la maison. Parce qu'elle a un petit garçon qui sans elle n'a plus grand chose. Elle ne peut pas se transformer en fantôme. Pas elle. Pas même alors qu'elle en aurait envie parfois. Choisir la simplicité c'est choisir la lâcheté. Une notion qu'on lui a appris à détester. Elle n'est pas lâche Amalia, seulement fatiguée par la vie, la mort. Pourtant chanceuse, encore debout, elle sait pour quoi, pour qui, elle se bat. C'est plus que la majorité des âmes en perdition qui peuple cette partie du monde. La plupart des gens ont depuis longtemps oubliés, ils errent sans autre but que celui de semer la destruction. Au fond, Amalia n'a pas réellement envie de faire du mal à ces deux êtres un peu perdus. Ils n'ont pas l'air si méchant. Pas l'air non plus de faire parti d'un quelconque groupe. Malheureusement pour eux, la jeune femme ne peut tout simplement pas baisser sa garde. Elle ricane parce qu'elle n'y croit pas. Parce que cette phrase est vielle comme le monde, elle la connaît par cœur. « Me prend pas pour une conne pequeño. » Finalement, c'est peut-être son entêtement qui la tuera. Elle s'est déjà trop attardé à son goût, n'a pas le temps de s'amuser à un jeu de questions-réponses. Et voilà qu'elle devient recruteuse malgré elle. Elle soupire, agacée, fatiguée, sa main se relâchant finalement. Un mouvement imperceptible, quelques millimètres lâchés, l'arme qui se baisse l'air de rien. « Peut-être bien. Vous venez d'où vous ? » Son regard se concentre finalement sur la jeune fille et Amalia s'adoucit. Elle n'a pas l'air bien dangereuse, plus apeurée qu'autre chose. De toute évidence, c'est lui qui décide de tout, lui qui a le contrôle. « Je vais baisser mon arme. Tu ferais bien de rien tenter de stupide si tu veux qu'elle arrive jusqu'à la Carrière en vie. » Et, après quelques secondes de silence, une hésitation à peine dissimulée, Amalia baisse lentement son arme sans jamais retirer son doigt de la détente, prête à toute éventualité.
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MessageSujet: Re: (amalia) searching a way out   (amalia) searching a way out EmptyVen 14 Sep - 9:21

La protection de Solveig, c’est bien tout ce qu’il t’importe à cet instant précis. Ton cœur palpite sans cesse dans le fond de ta cage thoracique. Ton rythme cardiaque défie les lois de la biologie avec une aisance particulière. Ton sang bat sur tes tempes. Tes pensées ne sont plus les seules à résonner dans ton esprit déjà tellement accaparé par son environnement. La folie guette chacun d’entre vous, et tu le sais, tu y es plus sujet que n’importe qui d’autre. Tu t’es endurci pendant votre voyage, tu as grandi et mûri. Comment pourrait-il en être autrement dans ce désastre chaotique ? Néanmoins, la faiblesse psychologique que tu traînes avec toi depuis ta plus tendre enfance continue parfois de te tourmenter sans que tu n’en dises un seul mot. Tu ne te consacres plus qu’à une seule chose. La seule partie de l’équation qui t’aide à ne pas te coller une balle dans la tête, à ne pas te faire bouffer par les rôdeurs, à ne pas te laisser crever de faim dans un coin de la forêt. Ta jumelle est tout ce qu’il te reste, l’unique raison pour laquelle tu ne baisses jamais ta garde. L’unique raison pour laquelle tu refuses de baisser ton arme avant que la menace ne décide de faire de même. L’envie de faire exploser sa cervelle n’est pas présente, jamais elle ne l’a été, malgré tout, un faux mouvement et la balle se décochera pour faire un petit trou entre ses deux petits yeux. Sans hésitation.

Une vague de soulagement t’envahit lorsque la jeune femme se décide finalement à rengainer. Solveig s’approche alors de toi, dégageant un peu plus de chaleur dans ton dos. Vos lamelles de bœuf séché gisent sur le sol, et vos estomacs grognent, mais cela n’a pas la moindre importance si la Carrière n’est pas loin. La faim ne sera plus une si grande préoccupation. L’espoir qui commençait à s’amenuiser quant à l’existence d’un potentiel camp de survie vient de renaître, s’embrasant bien plus que nécessaire. Tu n’as aucunement envie de jouer, aucunement envie de mettre la vie de ta petite sœur en péril. Et ce n’est pas parce qu’elle profère des menaces, mais bien parce que tu connais les risques, parce que tu as déjà failli vous faire tuer en faisant confiance au premier venu se présentant comme le sauveur des âmes perdues. Il n’est pas question que cela se reproduise une fois de plus. « De loin. On cherche juste un abri, un endroit pour être en sécurité. » lâches-tu. Dans le fond, tu vois ta frangine bien plus fragile et faible qu’elle ne l’est réellement, et c’est cela qui te pousses à te mettre entre les deux femmes, lorsque l’inconnue lui adresse la parole. Tu finis toi-même par baisser ton Colt, gardant le doigt sur la détente, sécurité retirée, et une main sur le manche du couteau que tu gardes coincé sous ta ceinture, en cas de danger. « Donc elle existe. La Carrière est réelle. » Soulignement de la vérité pour apaiser les tourments de ton âme et pour t’assurer avoir bien compris sa réponse. Tu n’attends pas de réponse, pas de conversation, tu souhaites simplement qu’elle vous indique la route jusqu’à la carrière. C’est tout ce qu’il importe. Sans détacher ton regard de la nouvelle venue, tu attrapes ton sac, imité par Solveig, et le hisses sur tes épaules. « Est-elle loin ? » Remarquant sa posture toujours défensive, tu te sens obligé de l’ouvrir une fois de plus. « Je ne vais rien tenter contre toi. J’veux juste la mettre en sécurité. » Quand bien même ça fait du mal de l’admettre, elle est votre seule chance de trouver votre chemin à travers les plaines désertiques.
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MessageSujet: Re: (amalia) searching a way out   (amalia) searching a way out EmptyMar 2 Oct - 14:12



sören amalia
« searching a way out »
Elle sait mieux que quiconque que faire preuve de faiblesse dans ce monde est une grave erreur. La plupart de temps, ce genre de comportement se solde par la mort. Et perdre la vie n'est pas dans les prérogatives d'Amalia. Elle ne peut pas faire preuve d'une quelconque faiblesse. Pas quand d'autres vies comptent. La sienne ? Elle s'en fiche pas mal. La vie l'a déjà maltraitée, la jetant au sol comme une vulgaire poupée de chiffon, les vagues du destin noyant son beau visage sous une eau salée, amère. Sa vie ne compte pas. Elle ne compte plus depuis quelques mois, depuis que sa meilleure moitié s'est évanouie sous le ciel étoilé. Toujours vivante et pourtant presque morte, elle avance d'un pas décidé dans des directions floues, sûre de rien si ce n'est qu'elle doit vivre pour ce petit être mis au monde dix ans plus tôt. C'est son devoir de mère, sa seule certitude, sa lumière dans les ténèbres. Elle ne laissera personne lui enlever ce bout de vie là, cette âme encore pure qui lui permet d'avancer, de ne pas perdre complètement la tête. Alors même si ces deux gamins un peu pommés n'ont pas l'air de tueurs en manque de sang, même si ils n'ont rien de menaçant, Amalia reste sur ses gardes. La fin du monde rend tout le monde nerveux. Pire encore, elle fait ressortir ce qu'il y a de plus mauvais en chacun de nous. Pas question de les sous estimer. Pour ce qu'elle en sait, ils pourraient très bien être des loups déguisés en agneaux. Son regard passe du garçon à la fille avant de se poser sur lui. Si ses yeux expriment encore de la méfiance, son sourire trahit une forme de douceur. Elle ne sourit pas pour qu'ils l'apprécient, pour qu'il baisse sa garde et se confie pleinement à elle. Elle sourit de leur naïveté, de leur jeunesse presque intacte. « Y a plus vraiment d'endroit sécurisé sur terre. » C'est devenu une notion trop relative qui ne veut plus rien dire. Pourtant, la Carrière demeure un endroit à part pour Amalia qui s'y sent effectivement plus en sécurité qu'ailleurs. Encore que tout change. « Aussi réelle que vous et moi. » Elle les observe et perçoit cette note d'espoir qui faisait aussi battre son cœur avant. « C'est de là que j'viens. » Peut-être que la notion de sécurité s’évanouit pour eux au moment où elle leur révèle ça. Ou peut-être pas. Aucune importance. Ils ont l'air d'avoir besoin de se poser quelque part, de retrouver un semblant de vie. Après tout, la Carrière a été créé pour ça. Venir en aide aux âmes perdues, aux corps fatigués. Elle pourrait les prendre sous son aile, les conduire jusqu'à un refuge et vers un repos bien mérité. « Ça dépend ce qu'on appelle loin. » Elle hausse les épaules, son arme pendant finalement contre sa jambe. Elle enclenche le loquet de sécurité, signe qu'elle ne tentera plus rien désormais, qu'elle leur accorde un peu de sa confiance. Elle soupire, sa décision pas encore prise mais l'idée germe dans son esprit, lui fait perdre du temps et de l'énergie. Lui fait perdre de vue sa mission première. « Écoute, jpeux rien te garantir. La vie à la Carrière n'a rien d'amusant mais ça ressemblera plus à une vie que ce que vous avez là tous les deux. » Sa décision prise, Amalia remet son arme à sa place. « Moi c'est Amalia. » Elle croise les bras, attendant qu'ils se présentent à leur tour, instaurant ainsi un semblant de confiance, un début de relations humaines.
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MessageSujet: Re: (amalia) searching a way out   (amalia) searching a way out EmptyVen 5 Oct - 11:30


La mettre en sécurité, c’est ton vœu le plus cher. Rien d’autre. C’est toujours la même chose dans ton esprit depuis le début de cette catastrophe. Elle ne s’en rend peut-être pas compte, ou bien peut-être que si. Qu’elle le sache ou pas, rien ne change : sa survie passera toujours avant la tienne. Que Solveig le veuille ou non. Tu ne cherches que sa sécurité, son bonheur tant est que ce soit encore trouvable, au milieu des cadavres, des rôdeurs et des armes. Pour l’instant ce qui se trouve devant toi, devant vous, c’est une once d’espoir. Une étincelle qui vient de renaître de ses braises sous vos yeux. La jeune femme connaît le chemin. Elle connaît l’objet des murmures qui ont guidé voter chemin jusqu’ici. Elle en vient. Elle sait parfaitement où les Carrières se trouvent. Seulement, elle semble ne plus croire en la sécurité que lui offre son refuge. Pourquoi y reste-t-elle alors ? La question est bien vite effacée dans ton esprit, remplacée par la douce main de ta jumelle se glissant alors dans la tienne. Tu n’as pas de temps à perdre. Vous n’êtes pas en sécurité ici. Vous devez rejoindre le campement au plus vite. Elle est réelle. Plus que ces trois mots qui se répètent inlassablement. Et si la jeune femme dit vrai, alors vous serez plus en sécurité qu’ici, à l’extérieur, à la merci de toutes les menaces.

En entendant le « clic » caractéristique du loquet de sécurité de l’arme de la petite brune, tu fais de même, pour vous mettre sur un même pied d’égalité. Si tu ne parviens pas à lui faire entièrement confiance, tu te dis que tu n’as de toute façon pas le choix si tu veux que Solveig atteigne votre refuge. Elle est tout ce qu’il te reste. Et si tu n’as pas pu venir en aide à vos parents, si tu n’as pu les sauver, tu le fais pour elle. Tu la protèges. Autant des dangers, que d’elle-même et de ses pensées noires. Le mutisme dans lequel elle s’enferme durant des jours te fait souvent perdre bien, te rend fou sans que tu ne l’admettes. Entendre une autre voix que la tienne, tu dois bien l’admettre, te fait du bien. « Ce sera toujours mieux que de dormir sur le toit d’un bus entouré de rôdeurs » tu murmures. Si seulement tu avais pu dormir cette nuit-là.

Que la jeune femme se présente te surprend. Personne ne se présente jamais. Les prénoms des uns et des autres paraissent être la dernière chose de valeurs, et les gens ne prennent que peu de temps, si ce n’est jamais, à l’offrir à un autre. « Sören. » que tu t’empresses alors de dire en tendant la main dans sa direction, main vide de ton arme que tu as rangé à son emplacement, accroché à ta ceinture. « Et elle, c’est Solveig. » Vous récupérez toutes vos affaires à la hâte, sans que tu ne quittes Amalia des yeux, de peur qu’elle ne vous abandonne à votre sort en vous ayant fait promettre une chose que vous n’aurez jamais. « On te suit. » Puis tu ne peux t’empêcher de continuer. « Comment c’est, là-bas ? Est-ce que vous avez à manger ? Est-ce que vous avez des rôdeurs qui sont déjà rentrés derrière les murs ? » De la curiosité mêlée à de la crainte de ne jamais trouver une réelle sécurité. « Est-ce qu’ils nous laisseront entrer ? »
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MessageSujet: Re: (amalia) searching a way out   (amalia) searching a way out EmptyMar 9 Oct - 13:34



sören amalia
« searching a way out »
Recruter ce n'est pas son travail et pourtant voilà qu'elle endosse ce rôle, prend la responsabilité d’emmener ces deux là jusqu'à la Carrière. Pour le meilleur ou le pire. Elle est frappée par cette réalité toute simple et les responsabilités qui découleront inévitablement de cette décision hâtive, prise sur le moment. Si pour ces deux individus la vie sera plus douce une fois à la Carrière, Amalia risque des ennuis si ils viennent à créer des problèmes. Être recruteur ce n'est pas de tout repos et elle n'échangerait pas son rôle de chef de zone. Aussi contraignant et chiant soit-il. Elle avait moins de problèmes avec ses gens, savaient les mettre au pas. Et eux savaient qu'il valait mieux ne pas emmerder madame Ortiz. Surtout en ce moment. Irritée en permanence, souvent pour pas grand chose, Amalia était devenue une personnalité à éviter. Son agacement pouvait se transformer trop rapidement en tempête. Et elle était fatiguée. Principalement parce qu'elle ne dormait plus vraiment, trois heures par nuit, jamais plus. Certains soirs, elle se forçait à ne pas dormir, certaine que si elle s'endormait, les cauchemars viendraient l'assaillir. Elle n'en voulait pas. Voir Emilio hanter ses rêves contribuait à la détruire un peu plus chaque jour. Sans parler de ses affaires personnelles, de la drogue, de Paco et de Wyatt. Autant de facteurs qui la rendait nerveuse, lui mettait les nerfs à vif. Et voilà qu'elle acceptait d'emmener deux étrangers jusqu'à la Carrière, rajoutant un poids inutile sur ses épaules. La coupe était désormais bel et bien pleine.

Elle arque un sourcil à la réflexion du jeune homme qu'elle juge parfaitement inutile mais s'abstient de tout commentaire. Ils ont vécus, comme tout le monde, comme elle. Ils ont vus des choses, sûrement fait de sales choses aussi. Comme tout le monde. L'avantage de la Carrière, c'est qu'il n'y a personne pour juger. Même le Roi serait bien incapable de vous jugez. C'est une des raisons qui font qu'elle ne bouge pas, qu'elle ne cherche pas à aller voir ailleurs. Même si les choses à la Carrière vont mal. Même si tout là-bas lui rappelle douloureusement Emilio. Elle n'a pas d'alternative. Le Ranch et sa vie agricole ? Très peu pour elle. Et puis elle a entendu dire que son chef était un sale con arrogant. Olympia ? Les utopies elle n'y croit pas. Et elle n'a pas envie d'avoir Ryan sur le dos. La Mine ? Elle compte bien la rayer de la carte. Alors non, Amalia n'a nulle part où aller. Hochant la tête, elle réajuste ses affaires sur son dos, déjà prête à prendre la route. Pas question pour elle de perdre une minute de plus. Alors quand le jeune Sören commence à lui poser ses questions, elle soupire et se met en route, marchant d'abord devant eux. « On a tout ce que tu veux gamin, calme toi. » qu'elle réplique, agacée, pas vraiment encline à faire la conversation. « Tout le monde est le bienvenue à la Carrière. Y aura pas de soucis si vous faites profil bas. On veut pas d'emmerdes, compris ? » qu'elle lui dit en se retournant, un doigt pointé vers lui. Son regard tombe sur Solveig qui n'a pas l'air de savoir parler. Elle roule des yeux avant de reprendre sa marche rapide. « Des rôdeurs y en a partout, on peut pas tout contrôler. » Elle reste évasive parce que le sujet lui fait mal, qu'elle se souvient avec amertume d'Emilio et de sa mort. « Ils n'entrent pas de dehors. Mais les gens ça meurent, tu sais ça ? »
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MessageSujet: Re: (amalia) searching a way out   (amalia) searching a way out Empty

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