Fermeture définitive de Influenza ! Did you really stole my prey? † Arthur.  1614057932 Un grand merci à tous pour ces moments de partage I love you
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 Did you really stole my prey? † Arthur.

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MessageSujet: Did you really stole my prey? † Arthur.    Did you really stole my prey? † Arthur.  EmptySam 11 Aoû - 3:46



Did you really stole my prey?
It's just not a good day and a good start... The next is mine!
La ville a plus de charme en étant aussi peu entretenu. Délavé par les années, massacrées par la nouvelle réalité qui frappe ce monde, elle a pris de la personnalité. Lou se souvient avoir déjà mis les pieds dans cette ville, très brièvement, bien avant qu'elle tombe en ruine. Elle n'avait pas du tout apprécié sa visite. Pourtant, aujourd'hui, en parcourant ses rues, elle y trouve une quelconque beauté. Bien, qu'en vérité, elle n'y porte aucune attention. Fatigué de traîner dans la carrière, elle a mis les voiles à la recherche de quelque chose, n'importe quoi, qui pourrait la distraire quelques instants et lui donner envie de se réveiller à l’aube. Quelque chose qui soit mieux que de simplement respirer en se demandant pourquoi, elle n'a pas sauté sous les roues de cette foutu voiture à ses huit ans. Aujourd'hui, elle n'aurait pas l'impression d'avoir perdu la seule maison, qu'elle avait jamais considérée ainsi. Elle a bien Roxana pour lui étirer discrètement le coin des lèvres, mais à part ça, Lou bouille de vivre. Quoi exactement? Elle n'en a aucune idée, elle sait seulement, qu'en restant à la carrière, elle risque de ne pas ressentir d'envoûtant frisson le long de sa colonne. Puis, être entouré d’autant de personnes qui lui lancent des regards noirs, lui donne encore plus envie de s’éloigner. Aujourd’hui, sa patience semble enflammée par une nuit d’insomnie et de relent d’alcool qui se mêle à ses souvenirs. Ce qui ne l’aiderait pas, si elle devait affronter le crachat dédaigneux d’un suicidaire, qui croiserait sa route.

Sa batte à clous en main, elle la laisse traîner derrière, comme si s’était le prolongement de son bras. Autour d’elle, il y a une forme de silence qui contredit les anciennes constructions de cette ville bruyante. Très peu d’humains s’aventurent par ici, surtout à cause des rôdeurs qui s’y cachent à la perfection. Un terrain de chasse, plus nouveau que celui qu’elle avait avec les Jackals, quand il lui suffisait de lever le petit doigt pour laisser sortir le surplus d’énergie à coup de batte et de sang. Plus dangereux en un sens. Elle s’est aventurée dans cette zone seule, consciente des risques. Assurément, décidé à les prendre. D’un mouvement de la tête, elle chasse ses cheveux vers l’arrière et les remonte en une toque très peu classieuse. Elle est prête à n’importe quoi, pourvu qu’elle puisse chasser les brumes qui englobent entièrement son esprit fracassé.

Pour une raison, qu'elle ignore, rien ne se présente à elle. Lou traverse plusieurs rues sans même un rat pour lui chatouiller les chevilles, elle commence à perdre patience, redoutant que cette journée ne soit sous mauvaise augure. Elle se rapproche d'une zone où plusieurs voix s'élèvent et marmonne plusieurs jurons, avant de tourner les talons vers la droite. Hors de question de partager sa chasse, alors qu'elle n'a croisé aucun rôdeur en plus d'une heure. Agacé, elle tourne le coin d'une rue pour mieux se retrouver figé. Une silhouette se dessine directement devant elle, une lueur éclaire ses pupilles dilatés, tous ses muscles lui cri qu'elle a finalement trouvé quelque chose à se mettre sous la dent. Elle agrippe plus solidement sa poigne sur la batte de baseball et secoue les doigts de sa main gauche pour sentir son coup de poing américain lui enserrer les doigts. Elle sent son sang qui se réchauffe et s'apprête à esquisser un premier mouvement brutal, lorsqu'une autre silhouette se dessine, plus près de sa proie. En meilleure position pour l'attraper. « PUTAIN DE MERDE! » C'est tout ce qu'elle trouve à dire, avant qu'il ne soit trop tard pour intervenir. Un salaud lui a volé sa proie!  
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MessageSujet: Re: Did you really stole my prey? † Arthur.    Did you really stole my prey? † Arthur.  EmptySam 11 Aoû - 5:21

Les clous rouillés enfoncés de part et d’autre de ma batte de baseball s’étaient abattus sur le crâne du rôdeur en un craquement sinistre et, lorsque ce dernier tomba à genou, je levai un pied sur son épaule pour l’empêcher de tomber avant de déloger mon arme de sa tête. Le cri qui retentit alors me fit sursauter, couvrant le bruit sourd qu’aurait normalement fait le corps en tombant au sol. D’instinct, je levai les yeux dans la direction d’où provenait les jurons, les plissai légèrement, comme si cela aurait pu me permettre de mieux voir à qui j’avais à faire, et resserai ma prise sur le manche de bois. Qui pouvait être assez taré pour crier comme ça en pleine ville? Je m’étais rapproché du mur du haut bâtiment de briques sans trop m’en rendre compte, près d’une grande benne à ordures, probablement par crainte qu’on ne m’attaque. La silhouette, d’abord quelque peu floue, se détailla rapidement lorsque la distance entre elle moi diminua. Une femme. Oui, c’était une femme. Elle avait de long cheveux foncés qu’elle avait attachés sur le dessus de sa tête. Elle tenait quelque chose, une batte de baseball, que je m'étais dit. Oui, c’était ça. Et ce n'est que lorsque nous fûmes à une vingtaines de mètres l’un de l’autre que je réalisai que c'était elle.

Mon ventre me faisait mal, mais je n’arrivais plus vraiment à distinguer la faim des contusions ou des brûlures, depuis quelques jours. J’avais trop mal, et puis j’étais aussi trop épuisé. J’aurais voulu fermer les yeux. De toute façon, après la soirée que j’avais passé, il n’y en avait plus qu’un qui daignait encore ouvrir, l’autre étant trop enflé pour m’obéir. Le truc, c’était que je n’arrivais pas à m’y résigner sans sentir mon coeur s’emballer. Ces connards avaient réussi à me faire peur, au final, et le réaliser, ça me faisait presqu’aussi mal que des coups de pieds dans la gueule. Je me demandai pendant un instant s’ils avaient fait la même chose à Jenna, après qu’elle se soit enfuie. Non, s’ils l’avaient attrapé, ils l’auraient tué. Ça ou ils l’auraient ramenée ici, ce qui, sincèrement, était probablement pire. Enfin, je n’en savais plus rien. Si j’avais eu le choix, j’aurais sans doute quand même choisi de continuer à me faire tabasser. Autrement, je n’aurais jamais la chance de leur faire payer. La chance de tuer Gabriel de mes propres mains, cette fois, juste pour faire payer Marisa… même si le but, ça avait été de n’avoir Marisa que pour moi, au départ. Même si Gabriel, il ne m’avait jamais vraiment rien fait avant que je ne décide qu’il était temps pour lui de se faire bouffer vivant.

Je serrai la mâchoire en sentant une nouvelle douleur, celle-là au niveau de mon coeur. Il s’était serré quand j’avais pensé à eux. Je secouai la tête comme pour chasser ce sentiment désagréable, me contentant de me dire que je ne pouvais pas changer le passé, alors à quoi bon continuer d’y penser? Le grincement familier de la porte me fit me redresser légèrement. « T’en as pas déjà fait assez pour ce soir, Jonas? » grognai-je sans même daigner lever la tête pour le regarder. Et dire que ce gars-là m’appelait son frère, il y avait quelques mois de ça. La relation que nous avions n’était véritablement plus qu’un vague souvenir. Face à une absence de réponse de sa part, je m’apprêtais à l’envoyer promener, mais les pieds qui s’étaient arrêtés non loin de moi, ils ne lui appartenaient définitivement pas. « Lou? » soufflai-je, surpris, en levant les yeux dans sa direction. Je remarquai une gourde dans sa main, mais aucune arme. Ma tête bascula vers l’arrière pour s’appuyer contre le mur sur lequel mon dos reposait déjà. « Mais qu’est-ce que tu fou ici? »


Instinctivement, je posai ma main libre sur la gourde d’eau cabossée qui était accrochée à ma ceinture depuis déjà pratiquement un an. Je n’en croyais pas mes yeux. C’était bien elle, cette cinglée de Lou Anne Byers. Je ne savais pas pourquoi, mais j’aurais juré qu’elle était morte. La petite voix au derrière de ma tête lâcha un rire amer et ironique, qui est-ce qui aurait pu tuer Miss Byers? Pas des putains de rôdeurs, en tout cas, c’était certain, et j'en étais plus heureux que je n'oserais lui avouer. Un léger sourire s’esquissa au coin de mes lèvres, parce que je savais qu’elle allait détester ma réplique, mais que je savais aussi qu’elle me reconnaitrait. « Je te le laisses, celui-là. » lui dis-je clairement et d’une voix forte pour qu’elle m’entende bien de là où elle était, ma batte de baseball pointant d'un mouvement faussement galant en direction du mordeur dans la ruelle à notre gauche.

hrp:
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MessageSujet: Re: Did you really stole my prey? † Arthur.    Did you really stole my prey? † Arthur.  EmptyLun 13 Aoû - 18:04



Did you really stole my prey?
It's just not a good day and a good start... The next is mine!
C'est autant de la douleur, que de la colère qui l'envahit au moment où cette silhouette lui prend ce qui lui appartient de droit. C'est une impulsion viscérale, qui la pousse à agiter ses doigts pour sentir le contact de son arme. Inspirant profondément, Lou se retient de lui éclater le crâne avant même de savoir qui se tient devant elle. Ses lèvres plissées en une grimace peu invitante, elle s'avance d'un pas lent, mais définitivement agressif. La silhouette se dessine plus précisément sous ses yeux et se change en quelque chose de typiquement masculin. Une envie de mordre s'empare d'elle, alors qu'elle insulte tout ce qui porte des bijoux de famille entre leurs jambes, dans sa tête. C'est toujours été ainsi avec Lou. Elle ne parle que très peu, sauf pour ce qui est de ses pensées. Elles... Elles étaient constamment déchaînées et très souvent vulgaire.

Des cheveux s'ajoutent à la silhouette masculine, suivi de traits de visage, qui la tétanise sur place. Un nom lui revint en mémoire, ainsi que des images d'un passé, pas si lointain que cela. L'époque où elle était une Jackals et qu'elle s'échappait pour frôler le danger et se défouler. Il avait été le seul à l'accompagner. Bien, que jamais elle ne l'aurait qualifié d'ami... En toute honnêteté, Lou ne qualifiait jamais personne d'ami. À ses yeux, les titres sont sans importance, d'autant plus qu'il complique la vie de tout le monde. Elle préfère de loin son indépendance aux autres et assumer qu'elle avait, un jour, apprécié leurs moments ensemble, se rapproche trop d'un véritable intérêt pour sa propre sécurité. Un sifflement s’échappe d’entre ses lèvres, alors que sa main se resserre autour de sa batte de Baseball. La dernière fois qu’elle a aperçu ce visage, il détalait vers la liberté, alors qu’il n’en avait techniquement pas le droit. Elle aurait pu l’en empêcher. Certains auraient même dit, qu’elle aurait dû le faire.

La femme se revoyait encore lui tendre cette foutu gourde dans son moment de faiblesse, alors qu'elle aurait dû faire autre chose que de lui venir en aide. Lou ne l'assumerait jamais, mais alors qu'il était retenu prisonnier, leurs habituels rencontre, lui avait presque... Presque manqué. « Je te le laisses, celui-là. » Agacé, par ce visage qui réveille ses souvenirs et cette réplique qui mérite une baffe ou deux, elle tourne la tête vers la direction indiquée. Elle hausse un sourcil et franchis les quelques mètres qui les séparent encore. Arriver à sa hauteur, Lou lève sa main libre, celle qui trente secondes avant était muni d'un coup de poing américain. Nu de toute arme, elle se contente de le gifler, sans y mettre toute sa force et enfile de nouveau, la dite arme en question, en haussant les épaules. Avec toute l’attitude qui la caractérise, elle tourne les talons pour s’en prendre à l’autre rôdeur qui se rapproche en geignant, comme eux seuls savent le faire.

Sans aucune élégance, elle frappe de toutes ses forces à plusieurs reprises le pauvre rôdeur, jusqu'à ce qu'il tombe inerte à ses pieds et qu'elle l’observe sans aucune compassion. Quelques tâches gluantes se sont collés à ses vêtements, quand elle revient sur ses pas, une expression aussi peu démonstratrice qu'à son habitude sur le visage. « Tu m'en dois encore deux. Considère ça comme les intérêts pour avoir volé ma proie. » Tournant soudainement autour de lui et le dévisageant ouvertement, Lou fini par se planter de nouveau, sous son nez. Les yeux braqués aux siens. Penchant la tête sur le côté et fronçant les sourcils, elle finit par tirer la langue. « T'as pas bonne mine. » Mensonge ou non, Lou parle toujours ainsi.
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MessageSujet: Re: Did you really stole my prey? † Arthur.    Did you really stole my prey? † Arthur.  EmptyMar 14 Aoû - 3:57

Je la regardais exploser la tête du rôdeur à coup de batte de baseball cloutée sans rien dire, ne pensant que le temps d’un instant au fait que ce monstre avait autrefois été une jeune femme, peut-être une mauvaise serveuse, le genre qui nous fait un peu pitié et à qui on laisse quand même un pourboire, ou alors peut-être une jolie caissière, le genre pour laquelle on va acheter sa bière dans un dépanneur merdique plutôt que dans un autre, tout aussi merdique. Dans tous les cas, elle n’était maintenant plus qu’un tas de sang et de chair caillotée, et ça m’allait aussi.

Ce qui m’allait moins, c’était la baffe que l’ancienne jackal venait de me mettre.  Elle avait ensuite eu le culot de revenir se planter devant moi, en plus. Étrangement, au lieu de m’emmerder, ça m’avait fait rire, un peu. Elle n’avait vraiment peur de rien, celle-là, et je me disais qu’elle avait de la chance que je lui ait été non seulement redevable, mais qu’au fond, aussi, je l’aimais bien. Une sacrée chance, parce qu’une petite voix, au creux de ma tête, continuait de me répéter de la faire saigner. Un echo de mon passé chez les chacals, sans doute. «  Tu m'en dois encore deux. Considère ça comme les intérêts pour avoir volé ma proie. » J’arquai les sourcils avec un mince sourire, puis celui-ci s’effaça lorsque j’haussai les épaules. « Je t’en dois aucun. Considère ça comme les intérêts pour m’avoir frappé au visage. » Et c’était fini, je n’allais pas relever là-dessus, et elle n’avait franchement pas intérêt à le faire non plus, parce qu’elle devait savoir que je n’allais plus l’écouter.

Et puis elle se mit à tourner autour de moi comme un animal, comme un prédateur, parce qu’en fait, c’était ce qu’elle était, en ce moment, tout le temps, une chasseuse. Certes, je n’étais pas la proie qu’elle cherchait à attraper. De toute façon, elle ne me faisait pas peur. Je la connaissais. Enfin, j’en connaissais assez pour savoir qu’elle ne risquait pas de s’attaquer à moi. Pas maintenant, pas vraiment, en tout cas, si ce n’était qu’à mon ego. Elle était elle, c’était aussi simple que cela. Elle me distrayait, elle me rappelait toutes nos parties de chasse.

Elle me dévisageait, et je la regardais faire, la laissais faire aussi. Lorsqu’elle s’arrêta finalement devant moi, je plantai mon regard dans le sien. Je ne cherchais même pas à savoir ce qu’elle avait derrière la tête, parce que j’en avais honnêtement rien à faire, je savais pertinemment qu’elle ne se ferait pas prier. La tête penchée d’un côté et les sourcils froncés, elle tira la langue. « T’as pas bonne mine. » Je lâchai un petit rire, puis plissai les yeux. Elle continuait à me surprendre, celle-là. « Toi non plus. » relançai-je presque comme un compliment. Ou une insulte, j’en savais trop rien, mais c’était presque pareil, entre nous. « Et t’as pas changé, on dirait. » Ma langue passa dans l’intérieur de ma joue, joue que je sentais encore chaude où elle m’avait frappé. Je me disais alors qu'elle devait se régaler de me voir comme ça, sans rien faire, la joue encore rouge où sa main avait atterie.

Plus sérieux, tout-à-coup, je lui avouai « Je te croyais morte. » Cette fois, c’était lancé presque comme un reproche, parce que je n’allais pas lui dire qu’elle m’avait manqué, ni lui dire que j’espérais avoir eu tord. Ma main libre se leva pour lui enlever une mèche de cheveux qui lui barrait le visage, un geste naturel, pas forcément doux, juste simple et sans arrière pensée. Je ne m’y attardai d’ailleurs pas, le bras retombant le long de mon corps en même temps que je penchais un peu la tête sur le côté en détaillant les traits de son visage. Ces mêmes traits qui me rappelaient l’époque non si lointaine où j’étais quasiment roi, aux côtés des Rosario. « Mais t'es pas tuable toi, hen. »
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MessageSujet: Re: Did you really stole my prey? † Arthur.    Did you really stole my prey? † Arthur.  EmptyVen 17 Aoû - 19:23



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« Je t’en dois aucun. Considère ça comme les intérêts pour m’avoir frappé au visage. » Sur ses lèvres rouillé par le manque de pratique, l’ombre d’un sourire se dessine. Alors, qu’elle arque un sourcil à l’intention de l’homme se tenant devant elle. C’est ce qu’elle avait apprécié chez Arthur, lorsqu’ils s’étaient rencontrés auprès des Jackals. Tous deux se parlaient peu, mais il avait toujours su lui répondre convenablement... Enfin, selon les standards de miss Lou. Haussant des épaules, elle lui tourne le dos d’un simple « Deal. », avant de lui tourner autour comme un vautour. Ses souvenirs de leur dernière rencontre, lui donne presque une mine resplendissante aujourd’hui. Après quelques temps sous les bons soins de ses anciens compatriotes, Arthur en avait gardé les marques à cette époque. Désormais, il semble moins sur le point de s’effondrer à chaque mouvement et c’est tant mieux pour le monde apocalyptique dans lequel, ils vivent. Lou fini par s’arrêter et la tête penchée, elle dit la première chose qui lui passe par la tête. Ce qui, en soit, n’a rien de surprenant. Le petit rire qui suit, la surprend presque et instinctivement, elle se retient d’un reculer en sifflant pour le chasser. Elle n’a pas l’habitude qu’on rigole à ses côtés, aussi bref soit le rire. À moins, qu’il précède une crise de nerfs, comme seule sa présence sait provoquer.

« Toi non plus. » De nouveau se haussement d'épaule, typique de sa nonchalance naturelle. « Et t'as pas changé, on dirait. » Ses yeux se posent sur sa joue rougie et elle s'en mordille la lèvre inférieure. Oui, elle n'a pas changé. Surtout lorsqu'il s'agit de frapper, ce qu'elle a, très brièvement, envisager de voir comme un ami. Elle n'ira pas jusqu'à s'excuser toutefois, ni à se dire que sa main lui va bien, étamper sur son visage. Non, elle ne se le permettra pas. « Changer ne fait pas parti de mon vocabulaire. » C'est tout, un simple fait. Lou en a conscience et sûrement tous les psychologues qu'on lui avait attribués en prison et qui avait fait des crises d'urticaire à l'idée de la voir une seconde fois. Enfin... Tous ceux étant encore en vie. C'est-à-dire, très peu.

« Je te croyais morte. » Le ton de voix plus sérieux, lui fait relever les yeux sur lui. Elle entend le reproche, qui veille derrière ses paroles et l'accepte aussi simplement que possible. Plus d'un an sans nouvelle, évidemment, imaginer le pire est plus logique, que gaspiller de l'espoir pour une personne telle que Lou. De la main, il replace une mèche de ses cheveux. Certaines filles auraient rougi, d'autres frémis de plaisir, après tout, Arthur est un bel homme. Mais, pas Lou Anne. Non, elle, elle se contente de le laisser faire et de se souvenir qu'Arthur à une certaine passe droite sur le contact physique permis. Un autre y aurait perdu un doigt, mais pas lui. Étrangement. « Mais t'es pas tuable toi, hen. » Pas tuable? Ne l’est-elle pas déjà de toute façon? Elle détourne la tête pour regarder vers l’étroite ruelle à leur gauche et répond dans un murmure qui n’a rien d’une véritable confession. « Dépend des points de vues. »

Quelque chose bouge dans cette ruelle, que la brunette fixe des yeux. Guidé par ses envies, elle s’en rapproche sans même tourner la tête vers Arthur. Jusqu’à la limite de l’ombre qui a pris le contrôle de la longue et étroite entrée. « Une petite chasse?  Je dois bien t’en devoir une ou deux, depuis le temps. »
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MessageSujet: Re: Did you really stole my prey? † Arthur.    Did you really stole my prey? † Arthur.  EmptyJeu 30 Aoû - 16:18

Je la vis esquisser un sourire, et j’en échappai un autre à mon tour, amusé. Je ne lui dirais sans doute jamais, mais elle m’avait manqué, je devais me l’avouer. Avoir quelqu’un à ses côtés avec tout était si simple, ça faisait du bien. Même si être à côté de cette même personne, ça voulait aussi dire qu’on ne serait jamais tranquille. Elle haussa les épaules et me tourna le dos. « Deal. » J’hochai la tête pour confirmer que j’étais d’accord, moi aussi, même si elle ne pouvait pas le voir. Lorsqu’elle s’arrêta, elle pencha la tête sur le côté et me dit de toute sa délicatesse que je n’avais pas bonne mine. Je n’avais pas pu m’empêcher de lâcher un petit rire. Elle non plus. Quand je lui dit qu’elle n’avait pas changé, elle me dit « Changer ne fait pas parti de mon vocabulaire. » et je souris de nouveau. Je le savais. Je le savais tellement. Et c’était rassurant, en un sens. Dans un monde où tout bougeait et changeait si rapidement, certaines choses avaient la gracieuseté de rester les mêmes. Comme Lou. « Je sais. »

Je lui avouai malgré moi que je l’avais cru morte. Je ne savais pas pourquoi, parce que je la connaissais assez bien pour savoir à quel point elle était dure à cuire ou, comme je lui dis quelques secondes plus tard, je savais comment elle n’était pas tuable. Je prononçai ses mots le coeur léger, pour une fois.

J’avais été assez surpris qu’elle m’ait laissé la toucher, replacer une mèche de ses cheveux. En fait, j’avais surtout été assez surpris de l’avoir fait moi-même, mais je n’y avais pas réfléchi. Une vieille habitude, sans doute, parce que j’avais longtemps eu une passe-droit avec elle. Je ne sais pas pourquoi, elle m’avait en quelque sorte donné un droit que d’autres n’aurait pas eu. Moi pareil, même si elle n’en avait jamais vraiment abusé. Avec Lou, c’était aussi ça. Je ne comprenais pas toujours pourquoi nous étions comme nous l’étions, c’était juste ainsi. C’était juste simple.

En un murmure, elle me répond. « Dépend des points de vue. » Et là, je suis encore une fois d’accord avec elle, mais je ne veux pas lui faire savoir.

Un bruit retentit dans la ruelle, celle que Lou ne quittait soudainement plus des yeux. Je penchai légèrement la tête sur le côté et plissai les yeux. « Une petite chasse? Je dois bien t’en devoir une ou deux, depuis le temps. » La brune marchait déjà dans la direction de ce qui avait bougé et, pendant un instant, je me demandais s’il s’agissait des gars de la carrière qui était venus en ville avec moi. Nous nous étions séparés, un peu par ennuie, mais ils ne connaissaient pas Lou. Je n’avais pas envie qu’ils l’attaquent. Un mince sourire en coin m’échappa à nouveau. J’étais décidément de bonne humeur. Je ne voulais pas non plus que Lou les tue, c’était plutôt ça, finalement, qui m’inquiétait, parce que ça serait difficile à justifier à mon retour. « T’as raison. » Je raffermis ma prise sur le manche de ma batte de baseball, le fit tourner dans ma main, puis le serrai à nouveau en un genre de réflexe, une habitude.

Je m’élançai à la suite de l’ancienne chacale. « Je préfère te le demander maintenant. Ne tue pas mes compagnons de la carrière, ok ? » D’une pierre, deux coups. Elle venait de comprendre que j’étais accompagné, qu’on risquait d’être interrompu, mais aussi que je m’étais enfuit à la carrière, comme la plupart des membres de notre groupe. J’aurais presque rougir de honte, de m’être rangé ainsi, mais elle savait que j’étais un survivant. Je n’allais quand même pas me laisser mourir par ego, non, j’avais toujours tout fait pour vivre, survivre, et ça n’avait pas changé. « Ils ne sont pas bien dangereux, tu verras. » Une invitation cachée. Je ne savais pas d’où elle sortait, d’où elle arrivait, mais elle avait déjà une place à mes côtés pour rentrer à la carrière si elle le désirait.
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