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 |  Sujet: It is lonely when you’re among people, too (Iris) Mar 26 Déc - 1:32 | |
| It is lonely when you’re among people, too Iris & Casper“And now here is my secret, a very simple secret: It is only with the heart that one can see rightly; what is essential is invisible to the eye.”
theme songParfois tu oubliais que ton corps était fragile. Si tu avais des ailes, tu te serais brulé chacune de tes plumes, elles auraient noirci avec ton esprit, avec ta colère et ta tristesse. Elles seraient tombées une à une, car si tu avais été un oiseau, tu n'aurais jamais souhaité prendre ton envolne voyant que trop bien les barreaux de ta cage. Enfants d'un nouveau monde, c'est ce que vous étiez tous. Parfois, tu te demandais bien comment tu avais fait pour survivre aussi longtemps alors que tu n'avais jamais eu l'allure des survivants qu'autrefois on pouvait apercevoir dans les films apocalyptiques. Tu n'avais aucun talent particulier si ce n'était celui de tenir les gens volontairement à distance. Survivre c'était t'imposer une certaines solitude, même si tu avais cédé lorsque tu avais croisé les soeurs Dawkins. Elles c'étaient différents, tu avais ressenti le fond d'humain en toi qui avais parlé. Mais les autres, tu voulais pas qu'ils t'apprécient car tu ne voulais pas à avoir leur rendre quoique se soit. Non, car tu ne voulais pas craindre pour eux. L'ennemi n'était pas les rôdeurs, mais c'était les perdres, la peine, la souffrance que cela pouvait causer. Mais parfois, tu faisais des trucs idiots, si bien que tu te rendais compte malgré toi, que tu ne pouvais pas être seul. Ta dernière connerie avait été de ne pas faire attention à ta main, plus précisément aux points de suture qui y était logée. Tu les avais défait accidentellement, et la plaie commençait à saigner. Avant, tu aurais probablement attendu. Tu étais de la politique du " ce n'est pas grave ça va passer" mais le corps de tous était depuis des années mises à rude épreuve, et dans ton cas perdre du sang était toujours handicapant. Trop maigre, mal nourri. Perdre du sang ça pouvait juste te faire t'évanouir comme le crétin que tu étais probablement. Et tu n'en avais pas besoin de ça.
C'est dans un juron que tu grimaças. Tu marchais lentement, non pas que tu n'étais pas pressé, mais ce n'était pas ton genre de faire preuve de hâte, pour une chose aussi futile que cette blessure à deux balles. De toute manière, tu n'avais pas mis de chaussure, tu étais juste sortie de ton logement que tu venais à peine de retrouver, et tu avais constaté que tu marquais de ton sang la moindre des choses que tu touchais. Si on ne te connaissait pas, tu aurais probablement pu te faire passer pour un vagabond, bien trop négligent envers ta personne. Il ne te fallut cependant pas longtemps pour arriver devant l'infirmerie. Poussant les portes, tu laissas échapper un soupire. Tu n'osais pas regarder la personne de garde, comme un enfant qui avait fait une connerie, tu évitais le contacte visuel " Rien de grave. J'ai juste pas fait attention." lâchas-tu en tendant ta main vers la présence dans les lieux.
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Un grand 