Sujet: sujet commun (olympians) ; walkers Mer 25 Jan - 21:00
Intrigue générale, "Walkers" shit happens.
contexte Ce n’est un secret pour personne, l’hiver s’installant sur l’état texan n’a rien de rude, du moins contrairement à d’autres états. Une bénédiction a priori, les survivants ne sont pas prêts de perdre leurs orteils, bien que depuis quelques jours la chance semble tourner et prendre la forme d’un futur fléau aux allures menaçantes. Des hordes rôdent, s’accumulant de plus en plus. Le constat est simple : les rôdeurs migrent vers des contrées au climat plus clément. Si pour l’instant, la situation semble gérable, il ne suffirait que d’un pas pour qu’elle tourne incontestablement au cauchemar.
Par une chance qu’on pourrait dire presque inouïe, les barrières en tôle de la ville d’Olympia se révèlent efficaces, les putréfiés ne font donc que passer leur chemin et il est facile pour les gardes d’abattre les morts depuis leurs postes de garde.
Déroulement de l'intrigue Comme toujours, afin de permettre une avancée rapide, veillez à ne pas dépasser les 400 mots grand maximum, pas d'ordre de passage, faites-vous plaisir. L'intrigue commune prendra place sur plusieurs jours, nous rythmerons cette dernière régulièrement grâce à des PNJ et vous tiendrons informé du temps s'écoulant entre chaque intervention. Vous l'aurez compris, Olympia ne court pas un grand danger puisque les hordes finissent toujours par passer leur chemin. Cependant, afin de ne pas endommager les nouveaux murs de la ville, il est nécessaire de faire le ménage de temps en temps et donc tuer les rôdeurs perdus.
INFLUENZA
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Sujet: Re: sujet commun (olympians) ; walkers Jeu 26 Jan - 13:30
Tout rentrait dans l’ordre, peu à peu. Le temps faisait son œuvre, chassait les démons et bâtissait des villes. Olympia se tenait toujours là, droite et fière – ou moins fière, mais toujours là. Tout comme l’Hiver qui revenait chaque année – et les températures qui chutaient. Heureusement, les hivers ici n’étaient pas trop rudes. On avait ressorti ce qu’on avait en habits plus chaud, en couverture… Et, bien que le paysage ne soit ni recouvert de neige, ni rempli de loups affamés, l’ambiance n’était pas beaucoup plus réjouissante. Des hordes de rôdeurs rodaient (justement) dans les environs. Les remparts de tôles protégeaient Olympia (ce qui ne les empêchait pas de descendre un ou deux mots-vivants à l’occasion parce que, eh, c’est toujours ça de pris), mais ils ne semblaient pas vraiment vouloir s’en prendre à eux ; non, la constatation était assez simple. Ils semblaient s'en aller, juste passer. Ce qu’Iris trouvait, quand elle y pensait – quand elle avait le temps d’y penser – assez étonnant. Mais pourquoi pas, après tout ? En tous cas, hors de question pour Lucas de recommencer une petite escapade extérieure. De toute manière, il semblait avoir compris – et s’être calmé ? Sa grande sœur le surveillait, de toutes manières, avec beaucoup d’attention.
Mais les rôdeurs n’étaient pas vraiment la plus grande préoccupation de l’infirmière, « coincée » entre les murs de la ville : il s’agissait plutôt de la grippe. Qui dit hiver dit maladie, évidemment, plus que lorsqu’il fait chaud en été ou doux au printemps. Voire en Automne. Rarement de la neige ici, c’était déjà pas mal. Cependant, les malades affluaient à l’infirmerie ; parfois pour rien, parfois pour quelque chose. Mais il valait certainement mieux venir et se rendre compte qu’il ne s’agissait que d’un petit rhume, plutôt que de rester chez soi et de se rendre compte que, oups, on a la grippe. Iris avait l’impression que ses compétences et ses études lui servaient en hiver plus que tout ; il n’y avait jamais plus de malade qu’en ce moment. La jeune femme sortie de l’infirmerie en soupirant un peu, pour prendre l’air, enlevant le masque de son visage pour le laisser retomber sa gorge. « Winter is coming… » souffla-t-elle avec un léger sourire. Allez, ce n’était que le rush de l’hiver, ils en avaient l’habitude, ça allait. Après le rush post-Jackals… Ça ils en avaient nettement moins l’habitude, par contre.
Spoiler:
400 mots tout pile *un peu fière* *voit sa joueuse fuir*
Peyton Yates
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Sujet: Re: sujet commun (olympians) ; walkers Jeu 26 Jan - 16:00
♔ olympians
« the living and the dead.
Peyton touche du bois, du moins pour l’instant. La grippe semble être contenue, entre les murs de la ville en tout cas, elle espère cependant qu’une multitude de cavaliers ne vont pas se présenter à leurs portes sous peu. Oui, ils disposent de médecins, d’un stock de médicaments non négligeable, toujours est-il que s’ils peuvent éviter de dilapider toutes leurs ressources en un battement de cils, ce serait appréciable tout de même. Et puis, accessoirement, elle aimerait dans l’idéal éviter de se chopper la grippe, or chaque nouveau cas est une nouvelle menace. Elle ne s’attendait certainement pas à ça, pourtant, elle sait qu’elle doit s’estimer chanceuse, ça aurait pu être largement pire. Un point positif ressort de toute cette histoire, Olympia se révèle indispensable, non ils ne sont pas qu’un tas de bons à rien sans utilité. Tout est sous contrôle pour le moment, et elle compte bien ne pas laisser filer la situation. Il est encore tôt lorsqu’elle s’extirpe de sa demeure, le soleil perce timidement les épais nuages et un frisson la parcourt tandis qu’elle s’apprête à retrouver Bass et quelques volontaires, du moins elle l’espère, en vue de nettoyer les alentours de la ville. Elle ne veut prendre aucun risque, pas question que les quelques rôdeurs trainant dans le coin endommagent leurs nouvelles barricades. Concrètement, elle pourrait envoyer quelques gardes et rester confortablement au fond de son lit, mais ce n’est pas son genre. Elle se voit mal se délester du sale boulot et laisser les autres prendre tous les risques, elle ne veut pas être ce genre de leader. Une silhouette l’interpelle et elle fronce les sourcils tandis qu’elle reconnait Iris. « Iris, qu’est-ce que tu fais ici ? » Elle n’a pas été très présente pour la jeune femme dernièrement et elle s’en veut sincèrement, c’est juste qu’un tas de responsabilités lui est tombé dessus sans qu’elle ne s’y attende. « Tu comptes sortir ? » s’enquit-elle inquiète. Iris est un pilier, ils ont besoin d’elle, de ses talents en médecine, encore plus en ce moment. Alors, en plus d’éprouver un attachement purement personnel à son égard, elle se révèle d’une grande utilité pour le camp, elle ne peut donc guère se permettre de la perdre.
Bass Ferguson
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Sujet: Re: sujet commun (olympians) ; walkers Jeu 26 Jan - 23:59
Emigrer vers la chaleur, vers le sud, fuir les frimas de l’hiver et les engelures. Cela ne demandait pas de réflexion ni d’être encore en vie – marche ou crève, un instinct inconscient. Bass connaissait. Il avait fait la même route, des années auparavant. Wisconsin – Royaume des licornes constipées, en zig zag, avec des détours. Fuyant avant tout les chutes de neige et les températures négatives alors qu’il revoyait la lumière du jour en plein hiver. Le premier hiver, il y a sept ans… il était malade comme un chien, seul, dans la neige jusqu’aux genoux et hanté par des pensées qui oscillaient entre je vais mourir et je ne peux pas rester là, trop fiévreux pour s’apercevoir que les hordes de rôdeurs suivaient le même chemin que lui, se réfugiant vers le sud. Il n’y avait pas eu de soucis de migration de walkers ces dernières années. Il n’était pas malade cette année non plus, il avait à peine froid. Il n’y avait pas un jour où Bass ne pensait pas à se lancer à la recherche d’Arte pour la ramener de force pour prêter main forte. Malini ne faisait pas partie des cavaliers touchés - il vérifiait son absence à l’infirmerie chaque matin. Et lui ne pouvait que tuer des rôdeurs et surveiller que leurs tôles tenaient bon. Alors, Bass patiente près de la porte les voix des autres volontaires et les râles des rôdeurs trop près d’eux, de l’autre côté.Il relève la tête en entendant la voix de Peyton pour la voir ..juste à côté d’Iris. Il se redresse immédiatement pour rejoindre les deux femmes, soucieux. Y a-t-il un problème ? Pire : Iris risque de sortir. Il est soulagé d’entendre Peyton exprimait sa propre inquiétude alors qu’il l’est rejoint. « - Non. » Il répond à la question de Peyton, d’un ton catégorique et coupant. La dernière fois qu’ils en ont parlé avec Iris… Les choses n’ont pas vraiment évolués comme il l’attendait, mais Bass ne reculera pas cette fois. Il grimace, et la gronde en tentant de contrôler sa colère inquiète . « - Elanor a besoin d’aide à l’infirmerie. Elle te cherchait » Pas vraiment un mensonge, pas vraiment la vérité. Il se sent coupable envers les deux femmes, mais il ne veut être accompagné dehors que par une, à qui il adresse un léger signe de tête, interrogatif.
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Sujet: Re: sujet commun (olympians) ; walkers Dim 29 Jan - 14:06
Olympia semblait se remettre petit à petit, reléguant l’attaque des Chacals à un triste souvenir. Mais pour Mina, cet événement était encore tout frais. Elle avait passé plus d'un mois bloquée à l’infirmerie et son corps gardait encore les traces de cette nuit sanglante. Elle n’avait été autorisée à rentrer chez elle que quelques semaines plus tôt. Et on ne pouvait pas dire que ça avait été la journée la plus joyeuse de son existence : elle avait tenté de consoler un Reese dépressif pendant un bon moment. Autant dire que cette petite sortie était du pain béni pour la jeune femme : cela lui permettrait de se défouler un peu. Iris lui avait également spécifié que cela pourrait être bénéfique pour elle car cela lui permettrait de travailler un peu sa force physique. Et comme elle n’était pas très bonne tireuse, il serait plus efficace de s’occuper des rôdeurs avec une arme blanche plutôt que de lui mettre une arme à feu entre les mains. Donc, elle s’était portée volontaire et patientait en silence près de la porte d’Olympia. Le poids de son katana qui pendait à sa hanche était rassurant, comme un vieil ami que l’on retrouve après plusieurs années d’absence. Vraiment, elle n’était pas faites pour rester toute la journée dans un lit. Elle avait également retrouvée sa vieille veste en cuir qui lui permettait d’affronter la fraîcheur de l’hiver qui arrivait. Elle avait perdu un peu de poids. Elle le savait grâce à sa veste qui pendait sur ses épaules. Elle se sentait chétive, faible. Comment pouvait-on changer en si peu de temps ? Elle n’avait recommencé à manger véritablement que depuis deux jours. C’était bon signe, selon l’équipe médicale. Ca l’était moins lorsqu’elle vomissait son repas toutes les nuits, en se réveillant d’un cauchemars qui la laissait tremblante et incapable de se rendormir. Instinctivement, elle leva un main pour caresser son crâne abîmé. Quelques cheveux commençaient déjà à repousser - tout doucement - à peine quelques millimètres éparpillés ci et là, entourant de vilaines cicatrices qui avaient du mal à guérir. Elle leva les yeux vers le poste de guet le plus près et aperçu son frère qui semblait compter le nombre de rôdeurs amassés près des murs en tôle de la ville. Elle soupira puis jeta un coup d’oeil curieux vers Peyton, Bass et Iris qui discutaient un peu plus loin.
Mais qu’est-ce que tu fais là, ma pauvre fille ? – c’est exactement ce qu’Iris aurait pu (et certainement dû) se dire lorsqu’elle avait traversé Olympia pour rejoindre les rangs des volontaires prêts à sortir pour nettoyer un peu les alentours de la menace des rôdeurs. Elle n’était pas comme eux, après tout ; elle était infirmière, et une petite chose fragile. Elle n’était pas faite pour sortir, mais pour s’occuper des hommes et femmes puissant(e)s qui se cassaient par inadvertance comme des petites choses fragiles. Elle aurait sans doute dû penser à tout ça avant de se rendre au point de rendez-vous, mais sa dague la démangeait, un tout petit peu. Elle voulait bouger, courir, se dépenser, éprouver un peu d’adrénaline, être utile – plus encore qu’elle pouvait l’être en étant infirmière. « Je suis venue en tant que volontaire… » commença-t-elle à répondre à Peyton. Une toute petite partie d’elle, au fond, voulait se révolter. Depuis combien de temps Peyton ne lui avait-elle pas réellement accordé un peu de temps, justement ? Iris ne pouvait pas vraiment lui en vouloir. Elle connaissait la situation, elle savait qu’elle n’avait pas beaucoup de temps, qu’elle avait (surtout en ce moment) beaucoup de choses urgentes et importantes à régler. Elle ne pouvait décemment pas lui en vouloir et, en plus, son inquiétude la touchait. « Oui, je veux vous acc- »
La jeune infirmière n’a pas le temps de terminer sa phrase que Bass arrive et répond à sa place. Un « non » autoritaire, un peu sévère aussi. De toute évidence, Bass ne voulait pas d’elle. Et le devoir la rappelait à l’ordre. Elle ne savait pas s’il s’agissait de la réalité ou d’une ruse, mais elle ne pouvait pas ne pas répondre à cet appel, dans le doute. « … Tu ne veux pas de moi, en fait. » lança-t-elle, un peu tranchante, un peu blessée, à Bass. Echo à leur conversation, lorsqu’elle était sortie, il y a quelques temps. Elle lâcha Bass du regard pour le reporter sur Peyton, plus doux, plus inquiet : « Promet-moi de faire attention à vous… » Elle avait pensé que les rejoindre aurait pu servir, si quelqu’un se faisait mal, mais on ne semblait pas vraiment vouloir de sa présence, alors avec un soupire et un dernier regard inquiet, se posant tour à tour sur Peyton, Bass et Mina. Elle ne voulait plus de morts, plus de blessés graves. Elle ne voulait plus voir les gens qu'elle aimait souffrir, elle ne voulait plus les perdre.
Comme presque chaque matin depuis qu’on l’y avait assigné, il s’était rendu à l’infirmerie. Ce n’était pas vraiment son domaine, si ce n’est pas du tout, mais il faisait au mieux pour se rendre utile, s’intégrer, prouver qu’il avait sa place ici. Gagner la confiance de certains aussi. Ne serait que pour détendre un peu l’atmosphère. Il le fallait, après ce que la ville semblait avoir traversé. Quelque part, l’allemand était soulagé qu’on ne les ait ramenés qu’après. Quoi qu’il en soit, l’hiver et tout ce que ça entraine habituellement ne facilitait en rien les choses. Mais Hannibal s’était adapté. Ce n’est pas comme si le choix se présentait vraiment de toute manière. Dans le bâtiment, et outre les quelques malades déjà présents, impossible de mettre la main sur quelqu’un dans l’infirmerie. Iris aurait dû y être. Elle y était la plupart du temps. Après l’avoir attendu quelques instants, le blond se décida à aller la chercher. Ou au moins aller vérifier que tout allait bien, qu’elle n’était pas tombée malade. Surtout ça. Tous savaient ce que ça impliquerait si elle tombait malade. Passant à nouveau sa veste sur les épaules, Hannibal ressortit à nouveau. Le froid était supportable ; ils avaient vu pire, avec Berekia, aux débuts de l’épidémie quand ils se trouvaient encore au nord du pays, quand il fallait encore se débrouiller sans électricité. Qu’ils ne pouvaient que compter l’un sur l’autre.
Il n’eut finalement pas besoin de rejoindre l’habitation d’Iris, alors qu’il la trouvait accompagnée de Peyton, Bass et Mina. Il s’était approché, lentement, saluant les personnes présentes d’un bref mais cordial signe de tête, murmurant un rapide « Bonjour » au passage. Coulant un regard vers l'autre homme, il en revint rapidement à la brunette qu’il était initialement venu chercher, s’en rapprochant. Attendant que tout le monde ait fini de parler pour lui glisser quelques mots. « Tout va bien ? Je te cherchais. Je me demandais pourquoi t’étais pas à l’infirmerie. » Un pincement de lèvres, effaçant la pointe d’inquiétude qui l’avait traversé quelques minutes auparavant. Pourquoi avait-il été inquiet d’ailleurs ? A nouveau son regard dériva sur les autres personnes présentes. Ils allaient sortir, s’assurer que les murs tenaient et tiendraient encore. Cependant, Hannibal ne se proposa pas ; son arrivée était récente, il préférait rester là où on l’avait mit, rester dans son coin tant qu'on avait pas besoin de lui ailleurs.
Vivant à Olympia depuis quelques temps, il s’était retrouvé séquestré dans la ville, du moins c’était son impression, à cause des hordes de rôdeurs qui allaient et venaient. Ces dernières nuits on entendait le martellement des rôdeurs contre les murs en taule de la ville, dans le genre bruit extrêmement agaçant… Et personne n’était sorti pour arranger les choses. Décidément, il ne comprenait pas cette ville. Les murs tenaient peut être pour l’instant mais, si les rôdeurs continuent de s’agglutiner devant, pour combien de temps ? Alors qu’il était de passage devant l’entrée, il aperçut son frère et d’autres personnes en train de discuter. Jamie se rapprocha quelque peu, jusqu’à être côte à côte avec Mina. Il ne la connaissait pas mais ça lui important peu vu son tempérament sociable. Certes, ça ne semblait pas être le cas de la jeune femme mais peu importe, ce n’était pas ça qui allait l’arrêter. "Ils sont en train de débattre sur comment faire pour sortir et défraichir les rôdeurs ?" Il jeta un coup d’œil à sa voisine et plus précisément au katana qu’elle portait. Le jeune homme n’en avait jamais utilisé mais il s’imaginait que c’était sûrement une arme très sympa pour défraichir justement. L’Olympienne semblait sur le retrait et les cicatrices apparentes laissaient envisager le pourquoi de cette attitude. Jamie ne fit aucun commentaire sur leur provenance, il se doutait que les Jackals y étaient pour quelque chose. C’est cette pensée qui l’amena à la suite : "En tout cas, s’il cherche des volontaires, je suis de la partie. Après tout, je suis là pour aider !" Un sourire quasi-carnassier apparu sur ses lèvres. Certes, il était là pour surveiller les raids mais il aimait – faire – croire qu’il pouvait aider les olympiens aussi. Par ailleurs, après tous ces jours passés au lit à cause de cette foutue grippe, il avait besoin de se défouler même si son corps n’était pas encore au top de sa forme. Alors qu’il faisait déjà quelques pas en direction du groupe, il s’arrêta à mi-chemin et se retourna vers Mina. "Et toi ?" Découper quelques têtes ne lui ferait pas de mal vu sa mine renfrognée.
Elle vit Hannibal arriver et parler au petit groupe que formait Peyton, Bass et Iris. Elle se fichait pas mal de ce qu’ils pouvaient bien se dire. En fait, elle se fichait un peu de tout en ce moment. C’était un peu comme si elle avait dressé un mur entre sa conscience et ses émotions. Seuls comptaient les ressentis physiques : le froid, la douleur, la fatigue. Lors de son séjour à l’infirmerie, elle avait fait en sorte de se blinder. De réellement devenir la personne froide et sans-cœur dont elle avait tenté de s’approprier l’image depuis son arrivée à Olympia. Elle se souvenait encore trop vivement de cette douleur cuisante, terrible qu’elle avait éprouvée lors de l’attaque des Jackals. Plus jamais. Alors, elle repoussait tout. L’amour, l’amitié, la sympathie, la pitié.
Du coin de l’œil, elle vit une haute silhouette - Jamie - se placer à ses côtés. Lui non plus, elle ne le connaissait pas. Ce n’était pas étonnant, vu le nombre de cavaliers qui squattaient leur ville, désormais. Une bande de hippies qui puaient le poney. Et leur chef là - dont le prénom qui rimait avec Babibel mais dont elle ne se souvenait plus avec exactitude – qui se croyait déjà chez lui. « Ils sont en train de débattre sur comment faire pour sortir et défraichir les rôdeurs ? » Elle haussa les épaules, fixant le petit groupe du regard. « J’sais pas. » Ouai, pas très bavarde la gamine. C’était pas comme si elle avait l’intention de sympathiser avec un hippie non plus. « En tout cas, s’il cherche des volontaires, je suis de la partie. Après tout, je suis là pour aider ! » Elle leva enfin la tête vers lui pour découvrir un sourire de chasseur sur son visage. Elle fronça les sourcils, perplexe. L’arrivée des cavaliers ressemblaient plus à une invasion qu’à une aide inespérée, à ses yeux. Il s’éloigna d’elle avant de s’arrêter et de lui jeter un coup d ‘œil. « Et toi ? » « Ca fait trois plombes que j’attends ici, c’est pas pour admirer ce foutu mur. » Elle le rejoignit en lui jeta un regard qui disait clairement « t’es mignon mais t’es un peu con, toi ». M’enfin, il était le seul à lui avoir porté attention. Peut-être que les cavaliers n'étaient pas tous des connards, finalement.
Peyton Yates
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Le fait que Bass soit de son avis n’est pas pour lui déplaire, elle n’a pas envie de devoir gérer une inquiétude supplémentaire en sachant Iris en dehors d’Olympia et donc à la merci des rôdeurs. Bien sûr elle ne sous-estime pas la jeune femme, il n’empêche qu’on a besoin d’elle à l’infirmerie. « On sera prudent. » répond-elle sur un ton se voulant rassurant, bien que traduisant une certaine fatigue. Le martèlement des morts affamés sur la tôle ne contribue pas des masses à son sommeil, sans oublier tout le reste. Elle jette un rapide coup d’œil à Hannibal, nouveau venu, elle ne le connait que très peu mais il semble solide et puis, elle a confiance en ses recruteurs. « Si tu veux te joindre à nous… » Ce n’est pas vraiment un ordre, d’ailleurs, elle a déjà tourné les talons, n’attendant aucunement sa réponse. Soit il suit, soit il reste là, elle ne va pas le forcer après tout, quoiqu’il faut bien avouer qu’une personne de plus ne ferait pas de mal. Elle s’avance vers le portail, scrute un instant Jamie avant de poser un regard plus doux sur Mina. Ils n’ont pas été tendres avec elle, une chose qu’elles ont en commun. Seulement, autant l’avouer, elle n’est pas tout à fait certaine de la vouloir à ses côtés, après tout, elle n’a pas envie de gérer l’impulsivité d’une gosse en colère, elle s’abstient cependant de tout commentaire. Et concernant Jamie, il l’agace, comme le reste des riders en général, alors oui, elle se serait volontiers passé de sa présence. « On y va. » se contente-t-elle de déclarer, faisant signe aux gardes d’entrouvrir la porte. Elle a d’autres choses à gérer aujourd’hui, des raids en vue, alors autant ne pas perdre une minute de plus à traînasser. D’un pas déterminé, elle quitte l’enceinte de la ville, enserrant fermement son kriss. L’entrée est dégagée, du moins en partie, pas de grand danger en vue si ce n’est quelques rôdeurs au loin. « On va commencer par dégager la partie plus au nord, c’est là que ça coince. » Outre les quelques autres groupuscules de rôdeurs traînant aux alentours, c’est surtout ce dernier qui pose un souci.
Tu me brises le cœur, je te brise le cœur… comment ça, ce n’était pas un jeu à se renvoyer la balle entre Iris et lui ? Pourtant Bass était blessé de l’amertume dans la voix d’Iris. Oui, il ne voulait pas d’elle en petite-amie, mais est-ce que cela voulait dire qu’il n’avait plus le droit de la vouloir saine et sauve ? Bass ravale un « je te veux en sécurité » et détourne les yeux pendant que Iris et Peyton parlent toutes les deux. Il y a une chance qu’ils reviennent amochés, mais à cet instant Bass s’en contre-fout, appuyé sur sa canne pour soulager sa jambe avant l’effort. Il peut se déplacer sans maintenant, mais il préfère l’avoir sous la main au cas où sa jambe décide de céder sous la fatigue de cavaler dan tout Oly et dehors. Y a un moment où les rôdeurs ont le même effet sur les survivants que les anciennes déjections de pigeon – on en voit plus beaucoup hors des barbecues, de ces volatiles avec le temps. Le sourire de Jamie dans un coin de son champ de vision sonne faux, moqueur et violent par rapport aux souvenirs qu’il en a, qu’il voudrait avoir de son petit frère. Ou de Mina, pour qui il a par instinct un léger sourire. Il ne détourne les yeux de son frère et de Mina que lorsque Peyton embraye la porte, marchant dans ses pas. Sans poser de question ou parler pour ne rien dire, il se contente de faire un signe de tête à Hannibal pour l’inciter à les suivre. Un tu viens silencieux avec un léger sourire, mi-malicieux, mi-rictus. Il fait confiance à Nathan, même s’il est parfois méfiant envers Hannibal, jaloux aussi. Il pense avoir décidé qu’il l’aime bien et ils ont besoin de bras. Même du bras d’un cavalier – une partie de Bass était mal à l’aise à cette idée. Si ce n’avait pas pas son propre frère, il aurait sans doute pas rejoint Jamie d’un pas aussi tranquille. Il acquiesce aux propos de Peyton– protéger Olympia. Au moins de ça, des rôdeurs alors qu’ils s’approchent. De la peste qui se reproduit, mais excellent si on visualise le type qui lui a tiré dessus ou séquestré les siens. Bass a un rictus presque aussitôt dissimulé par le châle qu’il remonte sur son nez, couteau à la main.
Iris hocha légèrement la tête à la réponse de Peyton. Elle n’aurait peut-être pas dû venir les embêter, mais tout ce qu’il lui importait était qu’ils aillent bien. Qu’ils rentrent sain et sauf. Elle s’inquiétait déjà assez comme ça sans que la menace « rôdeur » soit à prendre en compte. Evidemment, la menace était présente dès qu’ils sortaient, mais elle était plus tangible encore aujourd’hui – et l’infirmière savait qu’ils devaient nettoyer la zone. Cela ne l’empêchait pas de s’inquiéter pour autant. Et de s’inquiéter d’autant plus qu’elle eu la surprise de découvrir… Hannibal, se joignant à leur petite troupe. « Je vais bien, ne t’inquiète pas. Je voulais sortir, mais… » mais lui aussi s’y mettait, sans le vouloir. Elle était infirmière, sa place était à l’infirmerie.
Et si elle n’en était pas sortie, Hannibal ne serait sans doute pas en train d’être enrôlé pour débarrasser le mur. Iris savait qu’elle n’avait pas le droit de dire qu’elle avait besoin de lui avec elle à l’infirmerie, parce qu’elle-même n’avait pas réellement prévu d’y être. Elle se contenta de soupirer un peu et de lancer un regard triste vers Peyton et Bass, avant de prendre doucement les mains d’Hanni pour lui confier sa dague. « Si tu y vas, tu vas avoir besoin de te défendre… Et reviens entier, d’accord ? J’ai besoin de toi à l’infirmerie, moi. ». Elle sourit doucement, à chacun d’entre eux. Et puis, comme elle n’a clairement plus rien à faire là… L’infirmière reprend le chemin de l’infirmerie.
Il semblerait que ce soit son jour finalement. Invité à la fête le long des murs. D’abord par Peyton, qui lui proposa de se joindre au groupe, rapidement suivi de Bass. Difficile de décliner ce coup-ci. L’homme ne savait réellement que penser ce dernier autant qu’il ne savait pas toujours sur quel pied danser avec lui. Quoi qu’il en soit, il lui répondit d’une simple inclinaison du chef ; pas besoin de plus pour indiquer qu’il est de la partie. Toujours est-il que là bas, il se débrouillerait peut-être mieux qu’à l’infirmerie. Il serait plus autonome en tout cas. Moins dépendant des directives qu’on lui donnait. Avant de suivre le mouvement, le blond reporta son attention sur Iris. Compatissant, il avait tenté d’afficher une moue rassurante bien qu’il ait plus l’air de tirer une grimace gênée qu’autre chose. « Une prochaine fois peut-être, quand ce sera moins risqué. » La commissure de ses lèvres s’étira en un fin sourire tandis qu’elle lui prenait les mains.
Intrigué, il déposa ses prunelles sur l’objet qu’elle venait de lui glisser dans les mains. En effet, il en aurait besoin. Et si elle n’allait pas en avoir l’usage aujourd’hui, ce ne serait probablement pas son cas. La gratifiant d’un sourire plus large, Hannibal remercia la jeune femme, promettant un retour rapide et indemne tandis qu’elle s’en retournait déjà. Enfin, l’allemand se rapprochait du petit groupe, silencieux. Il était là pour aider, pas pour taper la causette après tout. Sa dernière visite à l’extérieur remontait à son arrivée à Olympia et c’est sans surprise que ça ne lui avait pas manqué.
Jour Un (fin janvier) + Votre petite troupe de vaillants Olympiens sort donc de la cité qui a repris des couleurs depuis la terrible attaque des Chacals. Cependant, comme vous le savez, Olympia n'est pas au bout de ses peines, vous devez vous montrer prudent aujourd'hui, car les malades ont besoin de vous. À l’affût, mais pas dans un stress extrême, vous décidez de vous séparer. En effet, un petit groupe d'une douzaine de rôdeurs s'approche au loin, et même s'il n'y a rien de trop inquiétant, vous préférez vous en occuper tout de suite, plutôt que plus tard quand ils seront près des murailles d'Olympia. Quelques-uns d'entre vous vont s'occuper de ces fameux rôdeurs pendant que les autres commencent à inspecter les défenses du camp.
→ PEYTON, JAIMIE & MINA vous vous élancez donc vers les rôdeurs. Vous formez un trio plutôt particulier (une tarée et une saleté de Crimson sous l’œil suspicieux d'un leader novice), mais à vous trois, vous devriez pouvoir vous débarrasser du groupe de rôdeurs sans trop de mal. On croit en vous ! → HANNIBAL & BASS vous longez le camp par la droite. Bass scrute le mur de tôle pendant qu'Hannibal s'assure qu'aucun rôdeur ne viendra vous surprendre. Vous prenez votre temps, car le travail que vous êtes en train de faire est crucial à la survit d'Olympia.
Aussi improbable que cela puisse paraître, tout se passe bien. Pour le moment.
Jamie s’était contenté d’un haussement d’épaules et d’un sourire amusé lorsque Mina lui avait lancé une remarque acerbe. Elle avait besoin de se défouler la petite. Tant mieux, on était au bon endroit pour ça. S’incrustant donc dans la petite réunion où se trouvait son frère, il gardait le silence. Jamie savait assez bien qu’il ne pouvait pas vraiment la ramener et suivit la fameuse Peyton sans broncher. Les Olympiens se décidèrent à former deux groupes, un pour parer aux rôdeurs qui arrivaient et l’autre, longer les murs et faire un check-up. IL adressa un signe de tête à Bass, une promesse silencieuse que chacun des deux prendrait soin de lui et reviendrait en vie. Jamie prit son arc à la main et s’avança vers la douzaine de rôdeur, il encocha une flèche et jeta un œil à Peyton. C’était la première fois qu’il la voyait d’aussi près et qu’il avait l’occasion d’interagir avec elle. Non, il n’avait pas raté le regard – très - en biais qu’elle lui avait jeté mais ça ne le dissuaderait pas. "Peyton Yates, n’est-ce pas ?" Il lui adressa un sourire franc et assuré, il connaissait la réponse mais c'était une façon comme une autre d'engager l'échange: "T’as une préférence pour la manière de procéder ?" Adressa-t-il à la leader d’Olympia pendant qu’il gardait aussi Mina en visuel. Son côté protecteur – et peut être un tout petit peu misogyne – le poussait à surveiller les deux femmes. Jamie s’arrêta et banda son arc pour décocher la première flèche, qui fit mouche. Les premiers rôdeurs qui arrivaient, étaient assez lents et proches pour être des cibles faciles.
Peyton Yates
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Le petit groupe de rôdeurs se profilant à l’horizon n’est pas bien important, il n’empêche qu’il pourrait potentiellement se montrer problématique par la suite, autant donc éliminer le problème sans attendre, elle n’est pas du genre à reporter au lendemain. Le groupe se sépare, bien sûr, elle prend soin de garder à ses côtés le rider et Mina, de façon à pouvoir jeter un œil sur ces deux-là et ainsi éviter de se faire du mouron pour rien. Elle a confiance en Bass, il se débrouillera sans mal aux côtés du nouveau venu, elle le sait. Le rider est trop souriant, trop assuré, ça en devient irritant. « Et toi, tu es ? » Quitte à devoir se le coltiner, autant mettre un nom sur le visage du concerné. Bien qu’en fait non, ce n’est pas si nécessaire que ça, ils auront tout le temps de faire les présentations par la suite, elle enchaîne donc vivement ; « On discutera plus tard, contente-toi de nous couvrir et de nous prouver la valeur des riders. » La phrase aurait pu être acide, elle s’est cependant abstenue, parce que ce n’est pas le moment, ni son genre non plus, même s’il est vrai qu’elle commence à manquer de recul vis-à-vis de la situation, les dernières révélations concernant Abel ne sont pas là pour arranger ou faciliter les choses. Elle détourne le regard, reportant son attention sur Mina. Elle connait les capacités de la jeune femme, elle s’inquiète juste, peut-être qu’elle est trop mère poule. « Sois prudente et ne joue pas au héros. » Une main à la ceinture, elle s’assure de la présence de son kriss kavanais avant d’empoigner sa hachette et de s’élancer sur la droite, faisant signe à Mina de s’occuper du flanc gauche du groupuscule de putréfiés. On ne peut pas franchement dire qu’elle soit rassurée, après tout ils forment un drôle de trio, alors forcément, elle n’est pas en pleine confiance et elle n’aime pas ça, elle n’aime pas quand tout n’est pas sous contrôle.
Arrivée près du petit groupe, Mina se contente d’adresser un signe de tête à Iris et de jeter un regard curieux à Bass. L’un ayant été son colocataire à l’infirmerie pendant une partie de sa convalescence, l’autre ayant été la personne ayant pris soin de ses blessures. Elle devait beaucoup à Iris et à Bass. Par contre, elle se fichait pas mal de Peyton. Elle n’était pas idiote, elle savait que la rousse partageait les sentiments d’Elijah à son égard : elle la prenait tout simplement pour une gamine instable, colérique. Il y a quelques mois, ça l’aurait énervée et elle aurait piqué une crise. Mais plus aujourd’hui. Elle se contenta simplement d’ignorer la nouvelle “chef” d’Olympia.
Finalement, le groupe fut divisé en deux équipes. Pas de bol, elle se retrouva avec le hippie et la Sorcière Rousse. #TeamDeMerde. Elle les laissa faire connaissance, préférant porter son attention sur le groupe de rôdeurs qui s’avançait dans leur direction. Mina se tourna vers Peyton, attendant ses ordres. Après tout, c’était elle la boss. « On discutera plus tard, contente-toi de nous couvrir et de nous prouver la valeur des riders. » Enfin des paroles censées ! « Sois prudente et ne joue pas au héros. » L’asiatique lâcha un éclat de rire moqueur tandis qu’elle dégainait son arme, faisant virevolter la lame. “T’inquiètes, maman”, dit-elle d’un ton qui annonçait clairement qu’elle se foutait de sa gueule. Elle se dirigea ensuite vers le premier rôdeur qui arrivait en mode tranquillou mais j’veux te bouffer quand même - et lui enfonça sa lame entre les deux yeux. #YOLO. Elle essaya de se retourner vivement pour décapiter celui qui s’avançait derrière elle mais elle avait oublié que sa jambe droite avait un petit problème depuis sa petite séance de torture. Sans trop comprendre comment, elle se retrouva au sol, les fesses douloureuses (d’avance : vos gueules sur la cb, merci), un rôdeur chouinant à ses pieds.
Jamie se contenta d’un soupir amusé quand la leader passa outre l’importance de son nom. Manifestement, il n’y avait pas que les habitants de la ville qui avaient du mal avec les Riders… Tant pis, il n’était pas à ça près. Toutefois, ça tomberait vraiment bien qu’il doive sauver Peyton d’un rôdeur. Ça serait l’occasion d’obtenir d’un peu plus de considération de sa part. Il remarqua la différence de ton employé lorsqu’elle s’était adressée à lui puis à l’autre jeune femme. Encore une fois, il n’allait pas s’en formaliser. Par contre, l’autre ne semblait pas partager cette affection. Il se demandait ce qui avait bien pu se passer entre elles pour que Mina réponde de cette façon. A moins qu’à Olympia ce soit comme ça, aucun respect pour le chef. Restant quelques mètres derrières les jeunes femmes, il fit ce qu’on lui dit : planter des flèches dans les rôdeurs. Malgré l’admirable maîtrise du sabre, Mina tomba à terre sans qu’il ne comprenne vraiment."Peyton !" Dit-il sans s’embarrasser d’autres détails pendant qu’il réduisait déjà la distance entre Mina et lui. Il écrasa la tête du rôdeur au pied de la jeune femme, d’un coup de botte. Le temps de donner quelques coups d’épaules et d’arc pour repousser les nouveaux agresseurs, le temps qu’il gagnait à l’olympienne pour se remettre sur ses pieds. Il aurait bien sorti son couteau de chasse mais il avait les mains prises par tous les corps visqueux qu’il essayait de contenir. Plus qu’à souhaiter que les deux se bougent. "C’est le moment les olympiennes…" De montrer que vous êtes badass mais pas le temps de finir sur sa touche d’humour que son sourire disparu lorsqu’il esquiva un coup de dents près de son bras.
Le regard de Bass passe sur le groupe de rôdeurs, presque sans les voir et se repose sur Peyton. Un instant plus tard, il touche le coude d’Hannibal brièvement pour l’entraîner à et lui faire longer le mur de tôle. Laisser leur leader dans un trio où l’agacement, l’inimité et la méfiance font du ping-pong entre eux était une décision désagréable mais tacitement consensuelle. Ils s’éloignent des autres pour suivre le contour de la ville. Il lance un regard à Hannibal et lui ordonne calmement « - Vérifie qu’aucun rôdeur ne s’approche. Question ? » Le recruteur reprend le dessus sur la dernière demande. Protéger ses arrières. Les quelques personnes qui ont réussi à l’apprivoiser assez pour qu’il puisse leur faire confiance à ce point comptent sur les doigts d’une main. Mais il va essayer de ne pas se retourner toutes les dix secondes, ça lui fera un exercice dans la confiance envers êtres humains, envers un Olympien. Il n’a pas la lueur de jeu dans le regard, le sourire en coin. Sombre, concentré sur le mur qu’il examine du regard cahin-caha, en quête de faiblesses causées par les rôdeurs. Comme Bass repose sa jambe avec sa canne dans les mottes d’herbes, il n’avance pas vite, et le travail est bien fait. Un rôdeur allongé par terre, pas tué en pleine tête par le garde râle devant eux et Bass gronde intérieurement sans qu’un son ne passe ses lèvres. Le genre de trucs à tuer en deux-deux si on se baissait souplement comme un félin et qu’on y plantait sa lame avant de se redresser, fier comme un paon. Au bon vieux temps quoi. Bass lui enfonce sa canne dans l’orbite et tourne comme s’il avait un compte à régler avec un bout de cerveau, personnellement. Petit couinement distant et bruit éloigné d’échauffourée. Appuyé des deux paumes sur le pommeau, Bass se retourne un peu pour jeter un coup d’œil en arrière. Mina le cul par terre, son frère ( il y a autant d’inquiétude que de possessivité dans le terme) contre des rôdeurs. Craignait-il pour eux ? Yep. Instinct protecteur, cœur affectueux et culpabilité à gogo pour la 8 merci. Mais ils savaient se débrouiller face à une troupe de rôdeurs. Il ôte sa canne du crâne avec un « splouch » dégueulasse et un murmure amer, cynique pour son compagnon : « - On continue. »
Le contact avec Bass lui fit quitter des yeux le groupe de rôdeurs qui se profilait au loin. Il ne mit pas longtemps avant de suivre ses pas tandis que les trois autres partaient s'occuper des morts approchant. Il croisa finalement le regard de l'autre homme, écoutant attentivement les -la- directive. « Entendu. » Hannibal secoua ensuite la tête ; pas de questions, c'était clair, simple et précis. Aucun besoin non plus de s'étaler sur le sujet. Ce n'était rien qu'il ne puisse pas faire. Rien qu'il ne puisse pas faire tant que la situation ne devenait pas incontrôlable en tout cas.
Laissant Bass vérifier l'état des murs, l’œil vif, il surveillait les alentours. Un moment d'inattention pouvait tout faire basculer, tous en étaient conscients. Le blond ne regarda pas derrière lui alors qu'un craquement, suivi du bruit sinistre des chairs qu'on écrase plus ou moins brutalement se fit entendre. Signe que l'autre venait de régler son compte à un cadavre. Un second vorace approchait, claudiquant difficilement jusqu'à eux. L'allemand attendit seulement qu'il soit proche -il ne voulait pas s'éloigner de Bass- pour enfin enfoncer sa lame dans son crâne. Juste sous le menton, là où l'os ne protège rien et où la peau en décomposition se perce aisément. Durant un instant, il hésite à émettre la proposition de se recouvrir de sang mais l'idée est vite abandonnée. Pas de temps à perdre, ou quelque chose du genre. Ce ne serait probablement pas nécessaire. Avec de la chance en tout cas.
Hannibal acquiesça et ils se remirent en marche, sans un mot. L'heure n'était pas aux discussions et aux échanges chaleureux de toute manière. L'un étant concentré sur les murs tandis que l'autre observait soigneusement les alentours.
Peyton Yates
Olympians + le monde qui est le mien
Hurlements : 1717
visage : bryce dallas howard.
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Peyton ne se formalise pas le moins du monde de la remarque de Mina, ça lui passe carrément au-dessus de la tête, elle n’a pas envie d’entrer dans le jeu de cette dernière, elle a très clairement autre chose à foutre. De toute façon, elle ne comprend pas bien pourquoi cette animosité envers elle. Elle a accepté de la laisser à son poste de garde (pourtant elle n’est pas dupe, elle sait qu’elle a été pistonnée par Noah), accepté qu’elle les accompagne aujourd’hui alors qu’elle n’est pas encore totalement rétablie. Elle ne s’attendait pas vraiment à des remerciements, loin de là, mais tout de même, elle lui montre suffisamment de confiance pour mériter un minimum de respect. Elle hausse les épaules, peut-être qu’une conversation devra s’imposer, plus tard. Elle détourne son regard de l’olympienne, se concentrant sur le problème actuel, autrement dit les cadavres réanimés. Elle pousse d’un coup de pied le premier putréfié croisant son chemin, plante fermement son kriss entre les deux yeux d’un autre s’approchant par sa droite, achève celui rampant désormais au sol de plusieurs coups de botte répétitifs. Par chance, plus les années passent et plus l’état de décomposition des morts – non frais - s’aggravent. Elle est concentrée sur ses actions, focalisée sur les morts, mais le rider la sort de sa torpeur. Mina par terre, le cavalier cerné. Oui, elle est agacée, oui, elle est énervée. Qu’est-ce qu’elle avait dit au juste ? Prudence. Bien joué, Mina. Elle n’arrive pas à réprimander le soupire irrité s’échappant de ses lèvres avant de rejoindre en quelques foulées les deux individus. Si les riders pouvaient éviter de crever, ça l’arrangerait, Abel est déjà suffisamment irascible sans ça. Elle sort sa machette, parce que la dague c’est bien joli, mais la situation demande de passer au stade supérieur. Premier coup dans la carcasse d’un putréfié lui bouchant le passage. Arrivée à portée du cavalier, elle dégage le mordeur un peu trop obnubilé par le bras du jeune homme, l’attirant vers elle, abattant la lame sur le crâne déjà ouvert et largement entamé par la pourriture.
Elle avait vu Jamie débarquer près du rôdeur, lui écraser la tête tandis qu’elle se relevait en grimaçant, ramassant son arme qu’elle avait laissé tomber lors de sa chute. Clopinant vers le cavalier, Peyton la dépassa en vitesse, pour donner un coup de main à Jamie. Mina était en colère. Contre elle-même, contre les Jackals qui l’avaient réduite à un état aussi pitoyable, contre le monde entier qui était partis en couille. Elle s’avança vers ses compagnons, décidée à être plus prudente désormais. Arrivée à hauteur de bébé Fergu, elle s’occupa des morts-vivants qui s’avançait en masse vers eux. Elle jeta un regard rapide à ses compagnons “Désolée. Et merci.” Qu’est-ce que vous aimeriez qu’elle dise d’autre ? Elle aurait voulu dire plus. Vraiment. Mais elle n’avait pas le temps. Les excuses et la punition viendraient plus tard. Pour l’instant, elle avait du travail à faire. Elle ne doutait pas qu’elle allait prendre le savon de sa vie après tout ça. Elle mit un coup de pied dans le genou du premier rôdeur qui arrivait sur elle, le faisant tomber au sol et lui planta son katana dans le crâne. Elle passa sous les bras d’un autre qui tentait de l’éteindre, passant derrière lui. Sa lame trancha horizontalement le crâne du mort, arrosant Mina de sang. Elle lâcha un cri de dégoût mais continua son travail. Leur équipe était efficace, si bien qu’il ne resta bientôt plus que quelques rôdeurs, à plusieurs mètres d’eux. Essoufflée par l’effort, elle se tourna vers son groupe. “Okay vas-y Peyton, tu peux m’engueuler maintenant. Profites tant qu’on a deux secondes de repos avant qu’ils n’arrivent.” Elle baissa la tête, comme une enfant sur le point de se faire gronder par sa mère. Elle s’en voulait mais elle n’allait certainement pas s’agenouiller devant quelqu’un et lui baiser les pieds pour se faire pardonner. Après tout, ce n’était pas sa faute si elle était dans cet état. Elle voulait juste aider. Et découper du zombie, c’était le seul moyen qu’elle avait trouvé.
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Sujet: Re: sujet commun (olympians) ; walkers Mer 1 Mar - 21:13
Peyton fit le nécessaire pour le délivrer des « individus » un peu trop collants qui commençaient à devenir insupportables et, accessoirement, dangereux. Une fois les derniers rôdeurs à proximité débarassés, il prit enfin le temps de se retourner vers sa sauveuse de bras."Merci Peyton, j’apprécie."Dit-il lui en faisant un signe de tête. Une partie de lui n’avait pu s’empêcher de croire qu’elle l’aurait laissé se faire mordre. Après tout, un Riders en moins à Olympia ne serait pas une grosse perte, voire même serait très apprécié. Il se demandait si c’était parce qu’il était le frère de Bass, si elle avait simplement humaine ou s’il y avait une autre raison derrière… Dans tous les cas, le résultat était le même et il était reconnaissant pour ça. Jamie jeta un œil à Mina qui semblait aller relativement bien compte tenu de la situation. Il allait faire un commentaire sur le nouveau maquillage rouge sang de la jeune femme mais fut couper dans son élan par ses paroles. Ça sentait une certaine rancœur… Regardant alternativement les deux jeunes femmes. "Je peux m’occuper des autres à l’arc avec les dernières flèches que j'ai, prenez une minute pour vous… reposer. Enfin… Vous avez bien mérité de souffler un coup."Dit-il avec un sourire en coin. Se reposer n’était pas vraiment l’objectif de la minute en question mais il ne se sentait pas de mettre les pieds dans le plat et de leur dire de régler leur problème. Mina avait dû se jeter dans les rôdeurs juste pour prouver quelque chose à Peyton et ça c’était avéré être une erreur pratiquement mortelle. Le jeune homme ne voulait pas que ce genre de situation se reproduise. Il fit donc quelques mètres pour s’écarter d’elles et leur laisser une relative intimité. Certes, il allait entendre la conversation mais il n’allait pas non plus partir à 20 mètres et les laisser seules. Jamie reprit donc son activité favorite de la journée : décocher des flèches sur les putréfiés.
Influenza
gotta catch them all
Hurlements : 1502
visage : Ton prince charmant.
crédit : BALACLAVA.
survit depuis le : 15/04/2016
capsules de troc : 3251
Sujet: Re: sujet commun (olympians) ; walkers Ven 3 Mar - 20:29
Intrigue générale, "Walkers" conclusion.
Pour ce qui est des rôdeurs, la vigilance et le désherbage des olympiens sont efficaces. Rien ne passe le périmètre.
En revanche, les Riders entendent rapidement parler de la petite folie de Mina et ça ne leur plait pas du tout. Avec la pénurie de médicaments et cette fichue maladie qui fauche aveuglément, on est d'avis de ne pas se tuer bêtement et surtout de ne pas risquer la vie d'un des leurs.
On renvoie globalement la faute sur Peyton Yates à qui on indique "qu'il serait souhaitable qu'elle tienne ses troupes".
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