Invité
| Sujet: Scavengers (ft. Charlie) Ven 16 Déc - 23:13 | |
| Après avoir essuyé la vitre poussiéreuse d'une maison résidentielle typique d'une banlieue américaine, Idyl jeta un coup d’œil suspicieux à l'intérieur. Elle venait de passer plusieurs jours à marcher, elle avait filé en douce du camp des riders, pour une seule et bonne raison : son addiction à la nicotine. Elle avait une terrible envie de fumer ; et à force de gratter, et faute de monnaie d'échange, elle n'avait plus aucune cigarette. Alors elle était partie ; à la recherche de cigarette, ce qu'elle aurait du mal à trouver, certes. Du coup, elle avait plus espoir de trouver quelque chose d'utile, qu'elle pourrait échanger une fois de retour au camp contre des cigarettes. Si le trajet s'était passé sans encombre, ça lui fit également plaisir de retrouver une liberté totale ; à croire que rester au camp n'était pas si bon pour elle que ce qu'elle pensait. Elle était finalement tombée sur ce coin résidentielle, et elle se dit naïvement qu'elle pourrait y trouver des trucs intéressants.
Dans le jardin de la première maison qu'elle vit, elle longea les murs de la maison en prenant bien soin de regarder où elle mettait les pieds. Même si on était en hiver, Idyl avait toujours peur de tomber sur un serpent ; même si c'était quasi-impossible, puisqu'ils hibernent, sauf si on vient les déranger. Elle en était consciente ; mais elle ne pouvait s'empêcher d'être méfiante, ce qui était une bonne chose au final. Elle ne risquait pas de bêtement se fouler une cheville. Après avoir fait le tour de la maison, et de s'être assurée qu'il n'y avait pas de risque apparent, elle rentrait par la porte de derrière ; le couteau d'une main, le flingue de l'autre. La maison était plongée dans une semi-obscurité permettant cependant de distinguer les choses de manière suffisamment claire. Après avoir jeté un œil au couloir, elle poussait la première porte qu'elle trouvait ; aussi silencieusement que possible, et sur ses gardes. Les rôdeurs pouvaient être partout, mais la maison était étrangement bien conservée ; comme figée dans le temps, si ce n'est la poussière. L'humidité avait commencé à faire son travail ; mais sans plus, comme la région était assez chaude et sèche. La porte laissa échapper un léger grincement, mais sans plus, et elle rentrait dans la pièce. C'était une chambre d'enfant en bas âge, d'après le lit. Étrangement encore une fois, tout était encore à sa place. En passant son doigt sur une étagère, elle souleva un nuage de poussière qui la fit éternuer ; un craquement résonna dans le couloir, et elle fit volte-face vers l’ouverture de la porte, prête à ouvrir le feu si une menace se présentait. Elle s'était tendue immédiatement ; car si pendant quelques instants elle était retournée dans le passé en contemplant la collection de jouets, le bruit avait constitué un dur retour à la réalité. Mais surtout, un avertissement qui lui avait certainement sauvé la vie. Elle se mordit la lèvre inférieur alors que le silence s'installer à nouveau. Ce n'était peut être rien après tout. Lentement, elle s'approcha de la porte, prenant soin d'être en position pour avoir un bon angle sur ce qui va se présenter à elle quand elle sortira voir ce qu'il s'était passer dans le couloir. Une chose était sûre ; il fallait qu'elle vérifie une nouvelle fois si elle était bien seule avant d'entreprendre sa fouille. |
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