Fermeture définitive de Influenza ! (i) look after you + harrison. 1614057932 Un grand merci à tous pour ces moments de partage I love you
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 (i) look after you + harrison.

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MessageSujet: (i) look after you + harrison.   (i) look after you + harrison. EmptyDim 16 Oct - 19:42

Harrison & Rory
« look after you.
Il est rare d’apercevoir les jumeaux Wheeler se disputer pour des broutilles ou même se disputer tout court, pourtant cette fois-ci est l’exception à la règle. Il en faut toujours une. Rory a donc opté pour la solution de facilité, celle qui ne demande pas de confrontation directe : la fuite. Elle excelle dans ce domaine et ce, depuis son plus jeune âge, elle en a des années d’expérience pour le coup ! Elle a pris le large sans vraiment y être préparée, attrapant son sac à dos et sa crosse de hockey à la volée. Pas franchement dissuasif et efficace comme moyen de défense mais que voulez-vous, Noah n’avait pas jugé bon de lui octroyer une arme à feu, lui tendant à la place cette vieille crosse afin de remplacer son feu pied-de-biche. Après tout, elle ne quitte pratiquement jamais Olympia, quelle en aurait été l’utilité ? Si seulement, ils avaient conscience de ses petites escapades pour le moins risquées. Sans exagérer, elle saute au minimum deux fois par semaine les grillages de la ville depuis maintenant presque trois ans. On comble l’ennui comme on peut après tout. Une fois la porte sauvagement claquée derrière elle en signe ultime de son agacement profond, elle n’avait eu qu’une seule et unique envie : mettre le plus de distance possible entre son frère et elle. Elle doit bien avouer que l’idée qu’il se fasse du souci à son égard l’enchante un tant soit peu, ça lui apprendra à élever la voix sur elle. Elle sait sa réaction puérile mais au final, elle s’en contrefiche pas mal.

Cependant, même en dehors des murs de la ville, on s’ennuie rapidement, surtout avec la solitude pour unique amie. Elle aurait peut-être dû emmener Mina avec elle, quoiqu’elle n’aurait probablement guère supporté les geignements incessants de sa colocataire, peut-être même qu’elle l’aurait abandonnée en cours de route, c’est bien son genre. Elle soupire bruyamment, laissant tomber à ses pieds son sac plein à craquer. Elle ne repart guère les mains vides, c’est déjà ça. Non seulement, elle s’est fait plaisir en dénichant quelques vêtements potables – ce qui devient de plus en plus rare par les temps qui courent - mais pour une fois, elle n’a pas songé qu’à elle, non. La fête des morts approchant, quelques peluches ne seraient pas du luxe histoire de faire plaisir aux enfants. Parce que bon, des fruits c’est excellent pour la santé on est bien d’accord, mais ce n’est pas vraiment ce qu’il y a de plus excitant pour les mômes s’amusant à faire du porte-à-porte. Avec ces quelques jouets, elle est persuadée de s’attirer la sympathie des gosses. Ce qui n’est pas négligeable en sachant qu’elle se les coltine à chaque fois que les groupes de raiders et de recruteurs bougent leurs fessiers en dehors d’Olympia. Rory gardienne d’enfants dévouée – ou pas. Elle tend ses bras vers le ciel assombri, étirant ses muscles endoloris par les quelques heures passées à tourner en rond tout en ruminant avec ardeur. Si elle n’est pas rentrée d’ici peu, son absence risque bel et bien d’être remarquée. La poisse, elle va devoir se dépêcher en plus. D’abord un petit plaisir avant d’affronter la réalité. Elle sort de sa poche une barre de céréales aux noisettes (elle aurait préféré du chocolat, mais vu son état c’est plutôt proscrit) et s’installe nonchalamment sur le capot d’une vieille bécane à moitié rouillée. Puis, vint le drame. L’alarme de la voiture en question s’enclenche, lui vrillant par la même occasion les tympans. Elle saute sur ses pieds, les sens en alerte et récupère son sac. À peine quelques secondes d’écoulées que les premiers rôdeurs débarquent. « Eh merde ! » jure-t-elle en proie à la panique. Elle ne lui en faut pas plus pour prendre ses jambes à son cou, rebroussant chemin en direction du village le plus proche. Heureusement qu’elle commence à connaitre le coin comme sa poche. S’ensuivent de longues minutes de zigzaguement entre les morts prêts à casser la croûte. Voilà un sacré bail qu’elle n’a plus autant craint pour sa vie ! Rory s’engouffre à une vitesse folle dans la première bâtisse venue, refermant soigneusement le loquet derrière elle, ce qui n’empêche pas pour autant les putréfiés de se déchaîner contre la porte. « Bordel, ça ne tiendra jamais ! » Pas de panique, pas de panique Rory, s’ordonne-t-elle intérieurement, en jetant un regard circulaire à l’endroit. Le canapé ! Tandis qu’elle entreprend d’utiliser le canapé en question en guise de renfort, quelques bruissements indistincts la surprennent. Manquait plus que ça. Elle agrippe fermement sa crosse de hockey, se dirigeant à pas de loup vers ce qui semble être une cuisine. Elle lève sa crosse, prête à se défendre – ou du moins tenter – avant de reconnaître les traits d’Harrison, son voleur de sac. « Toi encore. » constate-t-elle en essayant de calmer les battements saccadés de son cœur, sa poitrine est littéralement sur le point d’imploser. « Qu’est-ce que tu fais ici ? » Au final, elle s’en fiche un peu, le point positif est qu’elle n’est plus seule dans sa galère. « J’ai besoin de toi pour bouger ce foutu canapé ! » ordonne-t-elle sans attendre la réponse à sa première question. La sécurité d’abord, ensuite on s’attardera sur sa présence dans les environs.
 

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MessageSujet: Re: (i) look after you + harrison.   (i) look after you + harrison. EmptySam 5 Nov - 2:38

Il traverse le mur béant. De la cuisine en fornica vert pomme, il passe à un salon cossu – du moins, il l'était. Du 253 au 255, le même carnage de tissu, de bois et de plastique. Si quelqu'un a vécu ici, c'était il y a longtemps. Le plus probable, c'est qu'une volée de pilleurs s'est amusée avec les restes d'un décor de civilisation. Cette perspective taraude Harrison : il a déjà inspecté sept maisons, toutes dans un état déplorable et laissées à l'abandon. Il se promet d'en faire deux de plus et de renoncer : au moins, s'il n'y a rien à glaner, il n'y a rien à craindre non plus.

Depuis le toit, il s'introduit par le vasistas. Le bois est pourri, et un coup de paume et de torche explose toute la partie supérieure. Pendant une bonne minute, Harrison se tend, accroupi près de l'ouverture, la main sur son couteau et l'oreille attentive. Il veut percevoir le moindre grognement, même s'attarder sur les froissements. Fréquemment, il renonce à s'engager ici ou là, préférant tous les détours à l'urgence. Du temps, Harrison en possède, autant qu'il s'en accorde. Il peut y passer toute la journée, et celle de demain. Le temps qu'on ne dépense pas à mourir n'est jamais perdu. Or, comme il ne se passe rien, l'éclaireur se laisse tomber avec souplesse, balayant une petite chambre d'enfant d'un regard méthodique qui note la porte et inspecte les recoins. Les murs sont silencieux malgré l'affreux désordre, alors il s'enfonce dans la bâtisse.

Harrison n'allait rien dire, et s'extirper avec la même discrétion qui l'a fait entrer. Après tout, ce n'est pas ses affaires et le beuglement des rôdeurs suffirait à dissuader la plupart des héros. Mais cette voix, il la connait (et ça lui procure deux sentiments parfaitement contradictoires). Et elle le reconnaît aussitôt qu'il s'avance. « Moi encore, il dit doucement. » Pourtant, il n'a pas fait exprès, d'où ce timbre entre l'innocence et la malice. Toutes leurs rencontres ne sont pas le produit du hasard, il est vrai, et, néanmoins, ils ne peuvent pas se le reprocher dans l'immédiat. Conduit par les mêmes instincts de survie et plutôt que de lui répondre, il opine aussitôt qu'elle commande et, ensemble, ils poussent le canapé contre la porte qui courbe sous les assauts des membres putréfiés et des faciès dégoulinants. De sentir leur présence au travers de la mince barrière, Harrison s'autorise un pas puis deux de recul. Il n'aime pas être là. Il n'aime pas que Rory soit là. « T'es toute seule ? » Il est toujours surpris, et passablement contrarié, qu'elle puisse s'échapper d'Olympia et battre les ruines du monde. Elle sait à peine se défendre et, comme en témoigne leur présente situation, elle ne sait pas non plus éviter les hordes et les ennuis. « Allons à l'étage. » L'éclaireur augmenterait volontiers la distance entre les rôdeurs et eux et, à défaut d'un meilleur plan, ils pourront se hisser sur le toit. S'il est presque sûr qu'y faire grimper Rory serait inconsciemment dangereux, il n'a pas de meilleure idée pour le moment.

Ils avalent les marches et, sur le palier, Harrison se tourne vers elle – bien que son regard soit toujours attiré par la base, déserte, des escaliers. Il s'attend à les voir surgir d'un instant à l'autre. Qu'est-ce qu'ils feront ? C'est d'une crosse de hockey qu'elle l'a menacé il y a peu. Et lui, il n'a pas l'arsenal pour faire autre chose que de gagner du temps. Il n'a pas l'intention de gagner du temps. « Qu'est-ce que tu fais ici ? » Machinalement, Harrison lui retourne la question et, en même temps, il ne s'intéresse pas vraiment à la réponse. Il se doute de ce qu'elle faisait, car c'est ce qu'ils font tous. Néanmoins, il aimerait qu'elle ait une raison, même un prétexte, d'avoir condamné la sortie qui donne sur la rue, sans qu'on puisse apercevoir où que ce soit sur elle la trace d'un quelconque butin. Quand il détache ses billes des escaliers et qu'il renouvèle sa question, son ton est un peu plus dur – il reproche. « Qu'est-ce que tu fais ici. »
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MessageSujet: Re: (i) look after you + harrison.   (i) look after you + harrison. EmptyLun 21 Nov - 1:32

Harrison & Rory
« look after you.
« Non, je suis venue avec mes potes rôdeurs, ça ne se voit pas ? » Elle ponctue sa phrase d’un coup d’œil prononcé vers la porte d’entrée désormais assaillie par la mort. Elle sait que ça l’irrite, l’ironie, le second degré. Une raison non-négligeable d’en user et en abuser en sa présence. Tout en lui traduit une certaine contrariété, ses gestes, ses mimiques, son timbre de voix. Elle n’arrive pas bien à saisir la nature de son comportement, ça n’a aucun sens. Elle l’a assommé, ligoté,  laissé pourrir seul dans une maison délabrée après qu’il lui ait volé son sac à dos. Non, il n’y a décidément rien de logique dans toute cette mascarade.
Elle sursaute tandis que le canapé tremble sous les coups des rôdeurs affamés. Pas bien solide comme barricade de fortune. Leur proximité n’aide pas non plus. Elle le suit vers l’étage sans piper mot, instaurant volontiers un maximum de distance entre le danger omniprésent et elle-même. C’est fou comme elle a toujours l’art d’attirer le danger comme la peste. Sans conteste, sa survie réside en un seul et unique terme : la chance. Aucun autre facteur n'entre en compte. Elle espère que cette dernière ne tournera pas trop tôt, d’ici là, elle se joue à merveille de la mort. L’imprudence, elle n’est pas prête de s’en détacher. Elle se heurte contre l’éclaireur tandis qu’il se stoppe net au sommet des marches. Elle tente de garder un maximum de contenance malgré cette nouvelle proximité. Ses efforts finissent par se révéler vains. Elle n’aime pas son ton abrupt et le soupçon de reproche qu’elle y discerne. Elle l’aime encore moins lorsqu’il réitère sa question, sans avoir pris la peine de répondre à ses propres interrogations quelques minutes plus tôt. Agaçant, il est agaçant, bien que ce ne soit pas une grande révélation. Prostrée sur la dernière marche, les mains sur les hanches, elle plonge son regard pour le moins irrité dans ses prunelles. « J’avais compris la première fois, pas besoin de jouer au perroquet. » Oui, elle peut être tout aussi exaspérante que lui. Il s’agit de son second grand talent. Elle le dépasse finalement, s’engageant dans le couloir sombre. « Et puis, tu connais déjà la réponse à cette question. Pas besoin de s’y attarder plus longtemps. » Il la connait un minimum pour savoir qu’elle s’évade au moins deux jours sur sept d’Olympia. Ou du moins, il l’a assez " filé " depuis leur rencontre hasardeuse pour le savoir. Elle s’éloigne de cette zone en apparence sécurisée, juste histoire de respirer, prendre l’air. Ça ne semble pas être une raison valable pour lui, mais pour elle c’est essentiel. Sans ça, ces sorties, elle étoufferait, elle deviendrait littéralement cinglée. Ce n’est pas comme si elle s’attendait à ce qu’il comprenne de toute façon, mais elle déteste le jugement qu’elle discerne à cet instant. « On continue à se regarder dans le blanc des yeux ou on se met à l’abri, comment ça se passe au juste ? »  Comment est-ce qu’ils vont bien pouvoir se supporter durant les prochaines heures, le temps que la horde se décide à passer son chemin ? Comment est-ce qu’elle va bien pouvoir expliquer son absence à Noah, sans qu’il n’ait envie de courir par la suite immédiatement tout rapporter à Elijah ? Elle est dans la merde, triste constat. Les questions s’enchainent sans qu’elle ne puisse y trouver de réponses adéquates. Au moins, elle n’est pas seule dans ce merdier. Elle pourrait s’en vouloir d’y avoir embarqué Harrison mais en réalité, elle est plutôt soulagée, bien qu’elle garde cette information pour elle, plutôt crever que de l’avouer. Faut pas croire, les Wheeler disposent d’une certaine fierté mal placée, enfin surtout Rory. Le jour où elle admettra à haute voix qu’elle a besoin d’aide n’est pas encore arrivé.
 

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MessageSujet: Re: (i) look after you + harrison.   (i) look after you + harrison. EmptyJeu 1 Déc - 22:55

Il n'a aucun droit de lui demander. Elle n'a aucun devoir de lui répondre. Harrison et Rory ne se connaissent pas. Ils ne sont pas amis. Ils ne sont, pour ainsi dire et tous les deux vous le jureraient, rien l'un pour l'autre. Si leurs chemins n'avaient pas le malheur de se croiser (ou si l'éclaireur de la Mine ne forçait pas quelques fois le Destin), ils resteraient des inconnus sans rien en commun que la triste embuscade dans laquelle ils se tiennent. Et, foncièrement, Harrison hait qu'elle les ait mis dans cette situation. Ils n'ont pas exactement d'échappatoire, et il s'était montré aussi prudent que d'habitude. C'est-à-dire tout l'inverse de Rory Wheeler. Ils n'ont définitivement rien en commun, si ce n'est cette propension à s'envoyer chier mutuellement, et alternativement, afin que son vis-à-vis ne s'ennuie jamais et puisse répliquer à tout moment. La fine équipe. « J'étais à l'abri, je te signale... Jusqu'à ce que tu les attires ici. » Il ne le lui reproche pas. En un sens, il préfère la savoir ici, et avec lui. Ce n'est pas une garantie en soi, et Olympia serait autrement plus indiquée, mais il sait trop bien qu'elle adore s'échapper, et se balader seule, au mépris du danger. À force de battre les environs de la Carrière et de la Mine, il ne saurait pas comment l'en blâmer. C'est seulement qu'il n'aime pas qu'elle ne soit jamais escortée ou armée, ou vaguement l'un ou l'autre. Or, cette conversation, ils ne peuvent pas l'avoir ; Harrison ne saurait l'avouer. Aussi la double-t-il par la gauche, s'enfonçant dans la chambre par laquelle il est entré un peu plus tôt. « Est-ce que tu as vu combien ils étaient ? » Plus les rôdeurs sont nombreux plus ils mettront du temps à se disperser. De quelques heures, cela pourrait prendre toute la nuit, voire plusieurs jours. Il commence à étudier l'opportunité d'une diversion – bruyante, le genre de spectacles qui leur plairait certainement et offrirait une fenêtre de sortie à Rory. Mais, une fois dans la rue, elle ne serait pas en sécurité. Si ce n'est pas de sa responsabilité, il ne peut pas s'empêcher d'être fâché par cette solution. Alors il la repousse momentanément dans un coin de son esprit, en faisant signe à l'olympienne de le rejoindre. Aucune distance n'est assez grande lorsqu'il s'agit de se tenir hors de portée des macchabées. « Je suppose que tu n'as rien d'autre ? dit-il en désignant la crosse de hockey. » C'est l'arme la plus inutile qu'il ait jamais vue. Elle est encombrante, peu maniable, et elle se fracasserait probablement au moindre impact. C'est, en tout cas, le diagnostic peu magnanime d'Harrison. D'un autre côté, il ne peut lui confier ni sa lame ni son pistolet. Non seulement il en a besoin, mais il en fera très certainement un meilleur usage qu'elle. C'est donc toute l'inspection qu'il opère. De fait, les circonstances n'en sont qu'un peu plus sombres. Il lorgne après la fenêtre, tout en sachant pertinemment qu'il ne l'y fera pas monter. Leur meilleure option consiste à attendre, à condition que la porte barricadée tienne et qu'ils parviennent à coexister sans hurler. De guerre lasse, les monstres de chair froide s'en iront... C'est un bien mauvais plan mais, pour l'instant, Harrison lui donne son vote. « Alors on va bloquer cette porte, et attendre. » Il ne reste pas beaucoup de mobilier, mais il sait, pour les avoir fouillées et retournées, que toutes les autres pièces sont d'un état semblable. Il ne restait rien à manger, et pas davantage d'objets ou de gadgets à amasser. Entrer dans cette maison aura été l'idée la plus conne de sa journée, à moins qu'ils ne meurent tous les deux aussi bêtement : dans ce cas, ç'aura été l'idée la plus conne de ces six dernières années. Pour ne plus y songer, Harrison se fend d'un petit sourire en rejoignant la commode la plus proche de la porte. « Ça va probablement demander que tu te taises ou, au moins, que tu chuchotes... tu crois pouvoir faire ça ? »
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MessageSujet: Re: (i) look after you + harrison.   (i) look after you + harrison. EmptyJeu 8 Déc - 20:05

Harrison & Rory
« look after you.
Véritable calamité, catastrophe ambulante, des termes couramment employés afin de définir la jeune femme. Elle assume ces titres et se doute bien qu’il doit la considérer comme telle, surtout depuis qu’elle l’a entrainé là-dedans, dans ce capharnaüm. Bien qu’au final, toute cette histoire est complètement indépendante de sa volonté. Elle ne s’excusera pas, non. Ce n’est pas comme si elle avait prévu de se retrouver coincée ici, dans cette bâtisse délabrée, avec lui à ses côtés. Le destin est plutôt joueur avec eux. À croire, qu’ils finissent incontestablement par se retrouver à un moment ou un autre. Elle ne répond rien, l’observant tergiverser. Il doit surement se demander ce qu’il va bien pouvoir faire d’elle et comment les tirer de là sans que l’un d’eux n’y laisse sa peau. À priori, elle a plus de chances d’y rester que ce dernier. Elle n’a pas vraiment l’étoffe d’une bonne survivante. Euphémisme. « Beaucoup. » se contente-t-elle de répondre tout en haussant les épaules avec un certain détachement. Elle n’a guère pris le temps de tenir des comptes, fatalement. Elle a immédiatement pris ses jambes à son cou dès l’instant où l’alarme s’est enclenchée. Pas de regard en arrière et donc, pas de notion précise du nombre de morts, si ce n’est qu’ils ont un paquet de rôdeurs à leur trousse. Elle a pertinemment conscience que ce genre de réponse vague et totalement imprécise risque de l’énerver encore plus, mais au moins elle est franche pour le coup. Elle le rejoint dans la chambre sans rechigner, quoique l’idée qu’ils soient confinés dans cette pièce ne soit pas des plus excitantes, certes. Tandis qu’il désigne nonchalamment son arme de fortune, ses yeux lui lancent des éclairs. Non, elle n’a rien d’autre et ça aussi, il s’agit d’un facteur complètement indépendant de sa volonté. « Tu supposes bien. Bien que l’idée d’être mieux armée m’enchanterait, mais ça ne semble pas du gout d’Elijah ou de Noah. » Pas d’armes tranchantes ni d’armes à feu pour Rory Wheeler, c’est une règle à Olympia, une règle informulée mais tout de même. Ça l’irrite déjà assez comme ça sans qu’on ne lui remémore qu’en cas de danger, elle ne risque pas de faire long feu avec sa crosse de hockey. Et puis l’avantage, c’est que cette fois-ci, elle ne risque pas de lui faire grand mal armée de la sorte, quoiqu’ on ne sait jamais. « Donc on va devoir se supporter un moment. » conclut-elle tandis qu’il s’agite afin de barricader la porte. Elle pourrait lui prêter main-forte mais il semble se débrouiller déjà assez bien sans elle, à la place elle s’installe confortablement sur le lit, l’observant pousser la commode. « Je serai silencieuse, du moins si tu t’efforces de ne pas m’irriter, dans le cas contraire je ne promets rien. » La malice est indéniablement perceptible, elle aime assez le taquiner, surtout qu’elle n’a aucune autre distraction si ce n’est lui. Alors, elle ne compte pas se priver. « Au pire, je peux toujours essayer de t’assommer une nouvelle fois. Silence garanti. » Elle se remémore dans les moindres détails leur rencontre catastrophique. De base, ils n’étaient pas prédestinés à s’entendre. Elle pensait d’ailleurs ne jamais le recroiser, pourtant il s’obstine à se mettre constamment sur sa route. Au début agacée, elle y est désormais habituée et bien qu’il l’irrite sans conteste, elle ne peut nier que leurs rencontres sont toujours distrayantes à souhait. Instinctivement, elle porte sa main au niveau de la poche arrière de son jean, vérifiant la présence de son stylo à insuline. La situation aurait pu vite virer au drame si ce dernier avait disparu. Par chance, le sort se montre cette fois-ci clément avec elle.
 

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MessageSujet: Re: (i) look after you + harrison.   (i) look after you + harrison. EmptyMer 21 Déc - 19:28

Bien sûr qu'ils vont devoir se supporter... Une situation qui convient plutôt bien à Harrison, lorsqu'ils sont au grand air et non pas prisonniers d'une maudite baraque assaillie de rôdeurs. Il n'a qu'un pistolet compact (pour un total de huit cartouches) et une lame en acier. Ses provisions sont réduites à ce qu'il peut facilement transporter, et il n'a presque rien trouvé lors de ses fouilles du jour. C'est une foutue sale journée... et, s'il a d'abord été agréablement surpris de trouver Rory, il a très vite réalisé les emmerdes qu'elle draine toujours à elle. Voilà la raison de leur présence dans cette pièce exiguë, pour ils ignorent combien de temps, et dont l'unique rempart se constitue de meubles branlants, au bois miteux et aux rivets rouillés. « En règle générale, il dit en tirant prudemment sur la commode pour qu'elle produise le moins de bruit possible à force d'être déplacée, je suis plutôt du genre vivable... » Harrison s'interrompt, et se redresse en plantant le regard dans celui de Rory. « Mais tu as le don de pousser les gens à bout - » « Au pire, elle fait innocemment, je peux toujours essayer de t’assommer une nouvelle fois. » « Ou d'assommer les gens, il convient avec un demi rictus. » Machinalement, l'éclaireur se frotte le crâne. Il ne sent plus rien, et il n'a pas de véritable cicatrice pour prouver qu'elle a tenté de le tuer. Aucune blessure de guerre à exhiber. Aucune preuve non plus qu'il s'est fait avoir, comme Johannie aime à le claironner, par une gamine. De plus, Harrison sait, depuis, qu'elle avait une très bonne raison de s'en prendre à lui. Et puisqu'il était son voleur, il n'avait pas mérité d'autre sort. Comme si le souvenir éveillait le réflexe, il surprend le mouvement qu'elle a, et qui doit vérifier que l'insuline est avec elle. Le mineur n'y pensait plus – pas. Il n'a pas ce réflexe, parce qu'ils ne sont ni amis ni rien. Parce qu'elle lui a seulement balancé un pied-de-biche dans la figure, quand il lui rapportait son insuline chapardée par hasard. Quasi instinctivement, Harrison lui demande : « Tu en trouves encore facilement ? » Après six ans d'apocalypse, ça doit être difficile. Peut-être impossible. Comme il n'y connait rien, il ne s'était jamais posé la question. Mais, pour l'instant, ils ont beaucoup de temps. Pour échanger des banalités ou pour poser de véritables question. Et il est vrai que l'éclaireur ne sait pratiquement rien d'elle, si ce n'est qu'elle est épouvantable, amusante et violente. Naturellement, c'est réciproque. Mais il ne dépend pas d'une précieuse injection. Il n'a aucune caractéristique évidente. Aucune faiblesse évidente non plus. En réalité, il ignore toujours comment elle a pu survivre aussi longtemps, et c'est un moyen détourné de le demander. « Je pourrais peut-être t'en trouver. » Les mains autour d'une chaise qu'il place en renfort de la commode, Harrison jette moins l'idée qu'il ne veut disperser le trouble. Qu'est-ce qu'il a le droit d'interroger ? Est-ce qu'il a envie d'entendre qu'elle ne veut pas répondre, ou que ça ne le regarde tout simplement pas ? Et puis, par dessus tout, Harrison ne voudrait pas qu'elle croit qu'il s'intéresse vraiment à elle... Ce serait simplement ridicule, et ridiculement vrai. Alors, quand il a ajouté une petite table au barrage qui entrave la porte et qu'il est revenu à peu près au milieu de la pièce, l'éclaireur détache le couteau à sa ceinture et le lui tend, la lame vers lui, la garde vers elle. « Je sais qui est Elijah, il dit avec un ersatz de sourire complice, et j'ai une vague idée de qui est Noah... mais ils sont drôlement cons de te laisser sortir avec rien qu'une crosse de hockey s'ils savent que tu sors de toute façon. »
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MessageSujet: Re: (i) look after you + harrison.   (i) look after you + harrison. EmptyMer 4 Jan - 17:10

Harrison & Rory
« look after you.
Rory esquisse une légère grimace à l’entente du simple mot " insuline ". Elle n’aime pas vraiment aborder ce sujet, parler de sa maladie, que ce soit avec ses proches ou de simples connaissances, c’est du pareil au même. Ce n’est qu’une mauvaise piqure de rappel lui remémorant tout simplement qu’elle est faible et qu’elle dépendra toujours de cette foutue hormone se faisant de plus en plus rare. C’est déjà bien assez compliqué de survivre dans le monde tel qu’il est de nos jours, ajoutez à cela cet handicap et vous obtenez un parfait cocktail défiant toutes les lois de probabilités. Non, elle ne devrait plus rôder parmi les vivants, pourtant elle est encore bel et bien présente, s’accrochant à grandes peines. Elle ne se voile pas vraiment la face, elle sait qu’à un moment ou un autre, c’est la maladie qui s’occupera d’elle, si ce n’est guère déjà fait auparavant par un putréfié ou même un humain. En réalité – et en étant optimiste – elle ne se donne pas plus de deux ans sur cette terre. D’ici là, elle aura usé tout son stock d’insuline. Elle n’a donc pas grand-chose à perdre, ceci expliquant beaucoup de ses multiples facettes pour la plupart agaçantes. Encore une fois, Rory n’est pas du genre à refuser d’admettre ce type d’évidence, contrairement à son frère. Reese, c’est bien le seul pour qui elle se bat encore, bien qu’elle sait pertinemment qu’il trouvera un moyen de s’en sortir, même sans elle. Il a plutôt intérêt en tout cas, sinon elle ne se gênera pas pour revenir d’entre les morts lui botter les fesses. « Ça devient de moins en moins évident, comme tu dois t’en douter. » Son timbre de voix trahit une certaine lassitude, un soupçon de résignation, ce qui contraste étonnement avec son comportement habituel. « Mais Olympia dispose d’un bon stock, donc pour l’instant je n’ai pas vraiment de soucis à me faire. » Du moins, temps qu’elle ne se projette pas trop loin dans le futur. Elle ne sait pas exactement s’il se soucie vraiment d’elle ou s’il essaie tout simplement de faire la conversation, comme un gars normal cherchant à combler le vide et passer le temps. Ce n’est pas comme s’il avait réellement de bonnes raisons pour s’inquiéter à son sujet même si au fond, l’idée ne lui déplairait pas. « Après, si tu déniches par hasard de l’insuline au détour d’une de tes escapades, je ne dirai pas non. » Ce n’est pas le genre de chose qu’elle peut se permettre de refuser après tout, si ça peut lui faire gagner du temps, c’est tout ce qui compte. Elle fronce les sourcils tandis qu’il lui tend sa lame, qu’elle accepte cependant même si elle sait parfaitement que ce n’est pas l’idée du siècle. Si l’occasion se présente, il saura à coup sûr en avoir une meilleure utilité qu’elle. Ou l’art de se sous-estimer par Rory Wheeler. Elle esquisse un sourire alors qu’elle digère avec un peu trop de facilité sa remarque à l’encontre de Noah et Elijah. Au moins, elle n’est plus seule à les traiter des cons stupides et chiants, au final elle n’en pense pas un mot, enfin si, en tout cas pas la moitié. « Ou peut-être que c’est toi le con qui me met une arme entre les mains. » Véridique. Ils ne se connaissent pas si bien que ça après tout. « En tout cas, s’ils ne savaient pas déjà que je sortais, ce sera chose faite bientôt. » poursuit-elle sur un ton beaucoup moins avenant. Bonjour le savon qu’elle va devoir supporter sans broncher. C’est dangereux dehors, bla bla, tu es malade en plus, bla bla, tu ne sais pas te défendre, et ainsi de suite. « Ça doit être grisant de pouvoir sortir à sa guise, sans se sentir surveillé. » Elle l’envie au fond. Il a le droit de faire ce qu’il souhaite, quand il le souhaite, pendant qu’elle doit se coltiner les sermons ennuyeux à mourir des autres Olympiens.  
 

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