Fermeture définitive de Influenza ! (Meryl) - Inside Out 1614057932 Un grand merci à tous pour ces moments de partage I love you
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 (Meryl) - Inside Out

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MessageSujet: (Meryl) - Inside Out   (Meryl) - Inside Out EmptyMar 11 Oct - 22:35


Livaï & Meryl

Inside Out


La solitude a un aspect sécurisant. Je sais que c’est bizarre et pourtant, c’est une chose que j’ai réalisé au fil des jours, au fil des saisons également. C’est seul que je m’en suis le mieux sorti et pourtant, je cherche à avoir un peu de compagnie, de temps en temps. Un besoin. Une nécessité, aussi. Seul, je ne le suis pas totalement pourtant, depuis quelques semaines, il y a Clayton qui m’a rejoint. Il représente un peu une figure paternelle qui me laisse perplexe et qui pourtant, en même temps, réussit à me plaire. Je ne suis pas bien compliqué, dès le moment où on cesse de toujours me voir comme le crétin de service, je suis capable d’apprécier quelqu’un. Mais ils ont du mal avec ça. Dehors, il y a la mort, les fous, ceux qui veulent sucer mon cerveau et qui, sans le leurs sont incapables de tenir debout. C’est compliqué quand même. Malgré les années qui se sont écoulés, il y a certains détails qui sont difficilement acceptables. On apprend à le faire, oui, mais est-ce que c’est suffisant ? Non, du tout. Moi je patauge pas mal, m’accrochant aux branches, aux gens qui y montre un quelconque intérêt. Tout n’est pas simple, certaines choses sont ultra complexes. J’en ai assez, en fait, d’être la pauvre vierge éplorée. Genre j’ai souvent l’impression d’être la princesse en détresse. Je ne suis pas une fille et en plus de ça, je suis pas vierge. Donc hein.

Un soupir s’échappe de mes lèvres alors que je m’aventure un peu à l’arrache sans trop chercher dans quelle direction. Clay, il est parti. Il a pris une décision étrange. Bon, ce n’est pas la première fois qu’il la prend mais elle n’est pas facile à supporter, je ne vais pas le cacher. Il a tenu à ce qu’on se sépare pour couvrir le plus de zone. Je ne dis pas que l’idée est mauvaise, je veux juste croire qu’il est en meilleure compagnie avec moi. Ce n’est pas flagrant, mais c’est pourtant comme ça que je vois les choses. Je suis de bonne compagnie, je suis agréable alors certes, je ne suis pas la personne la plus utile du monde mais il y a peut-être certaines limites à tout ce bordel. Que cela échappe aux gens ou non. Je sais me montrer utile, de temps à autre. Disons juste que je n’aime pas me surpasser. Je trouve ça déjà bien assez énervant comme ça, il n’est donc pas vraiment utile de réfléchir plus, non ? Au moins, je change les idées, avec ma façon d’être, pourquoi les gens ne réussissent pas à le comprendre ?

C’est plongé dans mes pensées que je rêvasse un peu, continuant à avancer sans réel but ou intention particulière. C’est parfois plus facile comme ça. Je ne sais même pas vraiment où me rendre. Je me dirige vers des bâtiments mais comme toujours, ces bâtiments sont vides. Pas d’existence depuis des mois, tout juste un squatte dans un coin, parfois. Alors je fais surtout gaffe aux rôdeurs, ma batte dans la main. Je l’ai décoré de jolis fils barbelés. Le souci c’est que parfois, je réussis à me coincer les doigts dedans. Heureusement que j’ai trouvé une boîte de pansements, la dernière fois. C’est carrément utile, ce genre de truc. Sauf qu’au détour d’une allée, allant que je m’apprête à entrer dans un bâtiment, un peu plus loin, c’est une tête blonde qui attire mon attention. Je ne suis pas certain de qui je vois et pourtant, j’ai envie d’y croire. Vraiment. Me précipitant, je me moque des zombies. Soudainement, ils n’ont pas le moindre intérêt. « Attends ! Meryl ! ». Et si je viens à voir que je me suis trompé, je serais mort tout court, pas uniquement mort de honte. Ce qui est sans doute préférable. Là, pour le coup… Non, je préfère rester sur ma première idée.
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MessageSujet: Re: (Meryl) - Inside Out   (Meryl) - Inside Out EmptyMer 12 Oct - 15:15


Inside Out

« Remember me, for centuries. »
feat Livaï O'Malley

Six ans, et Meryl n'arrivait toujours pas à se décider. Qui étaient les plus dangereux ? Les zombies ou les Hommes ? Pour les uns comme pour les autres il fallait se cacher et être prêt à tuer. Alors Meryl passait son temps à ça. Vagabonder, se poser, repartir, cherchant sa soeur par mont et pas vaux. En vain. Elle commençait à fatiguer, physiquement et mentalement. Déjà un an qu'elle était à sa poursuite, persuadée que sa petite soeur était en danger quelque part mais pas encore morte. Et elle allait finir par la retrouver et par la sortir du trou dans lequel elle s'était enfoui. Parce que c'était sa petite soeur, son bébé, et qu'il était inconcevable pour Meryl qu'Immy puisse être autre chose qu'une gamine éplorée dans un coin. C'était de plus en plus difficile de trouver de la bouffe, de plus en plus difficile de trouver de l'eau, et de plus en plus difficile de survivre. Mais rien n'était pire que le fait d'être seule et de ne plus pouvoir communiquer avec la personne qu'on aime le plus au monde. Pour la première fois depuis toujours, Meryl avait peur. Elle avait peur, elle pleurait presque toutes les nuits et elle perdait peu à peu espoir de retrouver sa soeur un jour. L'idée qu'elle l'ait vraiment abandonné lui avait bien frôlé l'esprit mais elle voulait refuser cette pensée qui la rongeait de l'intérieur. Elle refusait de voir la réalité en face.

En attendant de remettre la main sur sa précieuse petite soeur, Meryl devait se nourrir. Et les denrées du sac à dos avaient tendance à disparaître un peu trop vite à son goût. Pourtant c'était pas faute de calculer au gramme près les besoins nutritionnels minimales d'une journée. Alors malgré sa réticence à retourner en ville Meryl fut bien obligée d'y remettre les pieds lorsque son sac ne contint plus que deux barres de céréale. C'était ça où elle était bonne pour crever de faim dans quelques jours. Elle se faisait discrète dans les rues, silencieuse et rapide, passant près des magasins qui ne l'intéressaient pas en leur jetant simplement un coup d'oeil pour vérifier que rien à l'intérieur ne semble utile. Elle ne voulait croiser personne, purement et simplement. Ce n'était pas le moment de croiser des pilleurs ou des psychopathes, elle se faisait déjà assez de mal elle-même. Suivant les panneaux, qui étaient bien les dernières choses qui tenaient debout dans cette foutue ville, Meryl visait la supérette de la pompe à essence la plus proche. Rien d'énorme, et c'était le but recherché. Les gros magasins risquaient d'avoir un nombre proportionnel de rôdeurs à l'intérieur et la jeune femme n'avait clairement pas envie de s'y frotter. A condition qu'elle ne soit pas vide...

Et que personne ne vienne l'arrêter dans sa course. Lorsqu'elle entendit une voix masculine crier son nom, le coeur de Meryl rata un bond. Elle se mit à courir d'un seul coup, sans même regarder derrière elle. Il y avait au moins 7 chances sur 10 pour que ça soit un membre d'un des groupes qu'elle avait intégré puis abandonné, force était de constater que sa soeur n'y était pas. Et en l'occurrence ils n'avaient plus aucune valeur. Elle entendait les pas la poursuivre et son coeur accélérait à mesure qu'ils arrivaient sur elle. Elle ne courrait pas assez vite... Peut-être pourrait-elle grimper à la prochaine rue ? Elle se glissa dans la ruelle la plus proche, tapant un sprint jusqu'au bout. La rue tournait encore sur la gauche... Elle tourna aussi... Et s'arrêta net devant un mur de béton. Le souffle court, les larmes presque aux yeux, elle était foutue. Autant à la course et à l'escalade elle pouvait s'en sortir, autant au corps à corps elle était foutue. Mais avec les rôdeurs elle avait du mal... Elle tira son couteau de sa ceinture, néanmoins prête à se battre pour sa vie. Elle retira son sac de ses épaules et le balança dans un coin, histoire d'être plus à l'aise dans ses mouvements, et attendit. Les pas se rapprochaient et à mesure qu'elle les entendait, elle avait l'impression que son coeur tapait plus fort dans sa poitrine. Il tapa comme ça jusqu'à ce que la silhouette apparaisse devant elle. Alors, d'un coup, il s'arrêta. Pendant un millième de seconde.  "Livaï... ?" lâcha-t-elle dans un murmure. L'adrénaline redescendit d'un coup, tout comme la peur, et les larmes lui montèrent d'un coup aux yeux, prêtes à dévaler ses joues à la moindre opportunité. "T'es complètement malade de me courir après comme ça ?!" S'imposer, évacuer tout ça, pour ne pas craquer. D'ailleurs sa main, qui tenait le coup, retomba mollement contre son corps, lame vers le sol. "Tu veux me faire mourir de peur ou quoi ?!" Un visage amical, enfin. Elle avait envie de se jeter à son cou, et pourtant elle se retenait. Et s'il voulait la tuer malgré tout ?

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MessageSujet: Re: (Meryl) - Inside Out   (Meryl) - Inside Out EmptyJeu 13 Oct - 11:19


Livaï & Meryl

Inside Out


Courir après quelqu’un dans un monde parfaitement zombiesque, il faut bien avouer que cela a un petit quelque chose de parfaitement ridicule. Il est pourtant grandement difficile de revenir en arrière, maintenant. Courant tel un abruti fini, il se précipite, il ne le fait pas exprès, il a envie de voir si c’est vraiment elle. Et si ce n’est pas le cas et bien… Il se sera juste trompé. Il ne se fait pas d’illusion, il sera tout aussi facile de courir dans l’autre direction. Il court vite, faut juste qu’il n’oublie pas de prendre en compte que la rapidité n’intervient que sur le court délai. Si cela s’avère être plus long, il est évident que ça se passe bien moins bien. Il finit essoufflé et il a toutes les chances du monde de crever comme une merde. Alors il essaie toujours de faire de son mieux pour que ça ne se produise pas. Mais il ne réussit pas vraiment à faire les choses comme il le voudrait. C’est, disons-le, un peu plus compliqué que ça. Mais bien sûr, c’est le genre de chose à laquelle il n’a pas vraiment pensé en se précipitant vers elle. Tout comme il n’a pas pensé qu’elle pourrait avoir peur de lui. Ce qui est ridicule, considérant le fait que courir après quelqu’un ne nous fait pas vraiment passer pour quelqu’un de véritablement sain d’esprit. Le réel problème de Livaï quant à son comportement, c’est qu’il ne réfléchit pas toujours aux décisions qu’il prend ou aux choses qu’il entreprend. Il fait de son mieux, estimant que ça pourrait être suffisant, même lorsque ça ne l’est pas. Il essaie d’être sérieux mais puisqu’il ne réfléchit pas suffisamment aux conséquences de ce qu’il peut bien choisir de faire, ça n’arrange pas les situations. Mais sur le coup, ça lui a semblé être une bonne idée, on ne va pas lui jeter la pierre pour ça, n’est-ce pas ? Crier son nom le fait passer pour un fou, oui mais sur le coup, il se dit que si elle ne l’entend pas, elle ne s’arrêtera pas. Dommage que ça ait l’effet inverse. Elle court vite en plus !

Sauf qu’à un moment, il n’entend plus ses pas. Et ça, c’est un bien lourd problème. Il n’apprécie pas l’idée de ne plus rien entendre mais maintenant qu’il est là, il peut difficilement s’arrêter de marcher. Il y pense, le temps d’une seconde. Il se dit qu’il s’est peut-être trompé, qu’on va peut-être essayer de le tuer. Qu’il s’est peut-être trompé, aussi, parce que c’est tout aussi possible. Ca peut être une autre nana, ça peut être un rôdeur. Quoique, ils ne courent pas non ? Ou en fait, il n’en sait rien. Il ne passe pas son temps à les observer. Qu’est-ce qui garantit qu’ils ne pourraient pas évoluer ? Muter vers quelque chose de plus problématique ? Mais bon, s’il se fait flipper lui-même, il va pas y arriver. Les mains bien serrées sur sa batte, il avance un peu au hasard. Il se tait, d’ailleurs, il a enfin arrêté de l’appeler. Faut dire qu’il ne sait pas vraiment quoi dire. Et aussi, il sait que cela n’aurait pas de sens. Il avance alors mais il s’y perd un peu. Faudrait pas non plus qu’il lui arrive un truc dégueulasse quoi. Il ne dit pas que mourir ne finira pas par lui arriver, disons juste qu’il n’a que 23 ans et que du coup, il aimerait vivre encore un peu. Oh juste un peu hein !

"Livaï... ?". Il tourne lentement la tête. Bon, au moins, la personne connaît son prénom. Et bien sûr, il s’agit bel et bien de Meryl. Il est amplement rassuré. Au moins, il ne s’est pas trompé sur son identité. Il aurait très bien pu courir après quelqu’un et voir, à la fin du compte, que ce n’était pas la bonne personne ! Pourtant, quand il voit les larmes dans les yeux de la fille, il se dit qu’il a peut-être abusé, quand même. "T'es complètement malade de me courir après comme ça ?!". Oui bon, ce n’était pas l’action la plus intelligente qui soit. En plus, il réalise maintenant que ouais, il a dû carrément lui faire peur. Ce n’était pas son intention mais il ne risque pas d’aller contre ça. Il n’y a, par ailleurs, pas grand-chose à faire contre ça. Il peut bien s’excuser mais ce ne serait pas si utile que ça, n’est-ce pas ? « Désolé, j’avoue que ce n’était pas très malin. Bon, j’avoue surtout que je ne m’en rends compte que maintenant. On ne peut pas penser à tout, n’est-ce pas ? ». Il se mord la joue, réalisant à quel point il peut passer pour un parfait crétin. De temps en temps, il serait bon pour lui de parler un peu moins. "Tu veux me faire mourir de peur ou quoi ?!". Pas vraiment non. Mais bon, il ne voulait pas laisser passer ça ! Une tête connue, ça ne se croise pas souvent hein ! Et ça fait du bien. Alors oui, il a foncé sans réfléchir et il se sent un peu con. « Non pas vraiment. Désolé ! J’ai pas pensé, je t’ai vu et… Bah en fait, j’ai arrêté de penser à ce moment ». Il se met à rire, par gêne. Mais bon, on ne va pas en faire tout un foin non ? Cela ne servirait pas à grand-chose, n’est-ce pas ? « Je suis contente de te voir quoi ! ». Est-ce si compliqué à comprendre ?
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MessageSujet: Re: (Meryl) - Inside Out   (Meryl) - Inside Out EmptySam 15 Oct - 11:55


Inside Out

« Remember me, for centuries. »
feat Livaï O'Malley

Nerveusement, certes, mais Meryl se mit à rire lorsque Livaï se retrouva comme un con, à s'excuser de l'avoir poursuivit comme ça. C'était compréhensible après tout, il avait pensé voir quelqu'un qu'il connaissait, il avait tenté sa chance. Et le pire c'est qu'il ne s'était pas trompé. La surprise redescendue, la blonde vint vers lui se jeta presque dans ses bras, tellement soulagée. Autant elle n'aimait pas les groupes, les camps, se faire de nouvelles liaisons, autant avec Livaï c'était différent. Elle était aussi ouverte et sociale avec lui qu'avec Immy et c'était pas dédaignable comme avantage quand on connaissait l'humeur solitaire de la botaniste. "Moi aussi je suis contente de te voir, tu peux pas imaginer à quel point ça fait du bien de voir un visage amical. Quoi que lui aussi subissait l'apocalypse, comme tout le monde. Enfin si, je suppose que tu peux..." Cela faisait plus de six ans qu'ils ne s'étaient pas vus et pourtant il n'avait pas tant changé que ça. Oh il avait grandi, il était devenu un homme, plutôt grand d'ailleurs, avec une bonne gueule, mais ça restait le petit Livaï qui squattait les soirées dans lesquelles il n'était pas invité. Un petit bébé aux yeux de Meryl, mais pas au sens péjoratif. Il avait toujours été naïf et ouvert à tout, et aujourd'hui il semblait qu'il n'avait pas changé puisqu'il lui avait couru après sans même être sûr que c'était elle. Ouais... Il lui avait manqué.

Elle finit par s'éloigner de lui, prenant alors le temps de le détailler de la tête aux pieds. "T'es pas blessé ? Tu t'es pas fais mordre, ou griffer ? Comment t'as fais pour survivre jusque là ? T'es avec quelqu'un ? T'as un groupe ? Ou tu voyages seul ? T'es posé quelque part ? Et..." Et bla, et bla, et bla, elle ne s'arrêtait plus avec ses questions... Meryl n'était pas du genre très bavard mais là, elle était tellement contente d'avoir quelqu'un - qu'elle connaissait de surcroît - à qui parler qu'elle ne s'arrêtait plus. Bizarrement, elle s'inquiétait pour quelqu'un d'autre que sa petite soeur. En réalité, pas une seule seconde depuis l'apocalypse elle n'avait pensé à Livaï, ou à qui que ce soit d'autre d'ailleurs. La priorité était de protéger Immy, les autres passaient à la trappe sans passer par la case jugement. Mais aujourd'hui, alors qu'elle était seule, et ce depuis un an maintenant, elle sentait comme un grand soulagement en elle d'avoir croisé Livaï. Le seul qui, au fond, avait droit à la véritable Meryl, en plus d'Immy. Bon il n'avait rien en commun avec la cadette Reid, il était beaucoup plus apte à se défendre, et puis il courrait déjà vite à l'époque le bougre, et il était moins timide. Mais de voir qu'un ami comme lui était toujours en vie, ça donnait du baume au coeur quand même. Comme quoi il ne reste pas que des crevards sur terre.

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MessageSujet: Re: (Meryl) - Inside Out   (Meryl) - Inside Out EmptyMar 18 Oct - 17:48


INSIDE OUT

Dans le monde qu’ils affrontent chaque jour, il n’y a pas un seul instant où il soit réellement possible de réfléchir, possible de songer deux secondes aux choses qui peuvent réellement clocher. Parce que c’est de ça qu’il est question, quoi qu’on puisse en dire. Ce n’est pas facile, parce qu’on affronte des choses inconnues, entouré de personnes que l’on ne connaît que depuis que tout ceci a commencé. Une situation qui n’a rien de plaisant, considérant le fait que les choses peuvent dégénérer à une vitesse étouffante. Livaï n’a pas trouvé ses parents, il n’a pas trouvé ses amis. Il imagine que tout le monde est mort et il a fini par se faire à cette idée. 6 années, c’est beaucoup, il devient alors presque impossible de croire que ça peut s’arranger. Mais de ce fait, il n’est pas facile d’affronter une situation aussi dévastatrice. Parce que les options sont quasiment inexistantes, finalement. Livaï n’a pas aimé les groupes qu’il a rejoint parce que s’y faire une place n’a rien de facile. Il y a bien eu quelques exceptions mais elles ont été lourdement éphémères. Et, pour le reste, il ne se leurre pas sur le fait que son aventure en compagnie de Clayton ne va pas durer bien longtemps. Ils n’ont pas des caractères qui s’associent très bien. Oh, il ne s’en plaint pas vraiment parce qu’il n’en voit pas vraiment l’intérêt. C’est aussi simple que ça.

Alors forcément, lorsqu’il aperçoit un visage qui lui rappelle quelque chose, il choisit de lui courir après. Il en a envie, il veut en savoir plus sur cette femme, il veut la trouver parce qu’il la connaît, parce qu’il veut lui parler. Elle lui rappelle une époque qui lui paraît étrangement lointaine, et il n’apprécie pas. Enfin… Si, il n’apprécie pas le fait qu’elle s’éloigne et qu’elle puisse s’éloigner. Alors oui, ses décisions sont bancales. Il choisit de lui courir après, il choisit de la poursuivre en criant son nom pour qu’elle montre un quelconque intérêt pour les choses qu’elle fait. Rien n’est facile. Absolument rien. Il ne sait pas vraiment où donner de la tête alors il fait des erreurs, n’est-ce pas humain ? Il voit une tête qu’il connaît, il lui court après parce que malgré les années écoulées, elle est là, non loin de lui. Et il ne parvient pas à oublier son existence parce qu’il n’en a pas envie. Il ne va donc pas agir comme s’il ne l’avait pas vu, n’est-ce pas ? Et si elle se met finalement à en rire, c’est qu’elle ne dramatise pas autant qu’il ne le croit, n’est-ce pas ? Lui faire peur n’a rien de si exceptionnel, n’est-ce pas ? De toute manière, elle sait bien comment il est, non ? Certes, avec une apocalypse, les gens changent, ils deviennent plus sombres, la plupart du temps. Pas lui, malheureusement pour les gens. Lui, en réalité, il n’a pas changé du tout. Et il ne s’en formalise pas. "Moi aussi je suis contente de te voir, tu peux pas imaginer à quel point ça fait du bien de voir un visage amical.. Et c’est bien vrai, il ne risque pas de se plaindre d’un tel comportement de sa part. Et en plus de ça, il est même content de voir qu’elle est elle-même contente. Situation amusante et étrange, c’est un fait. Mais il n’y a pas grand-chose à y faire. Il est content de s’apercevoir qu’elle est contente de le revoir. Parce que lui, en réalité, très souvent, il réalise salement que les gens n’aiment pas vraiment sa compagnie et qu’avec le temps, ils aiment se débarrasser de lui. D’ailleurs, il imagine assez facilement que cette fille finira peut-être par vouloir se débarrasser de lui, elle aussi.

N’est-ce pas une possibilité, ça aussi ? Il serait plus facile de ne pas y penser, mais… Il faut savoir faire ce qu’on peut avec ce qu’on a. Enfin si, je suppose que tu peux...". Un sourire en coin se glisse sur ses traits. Il est évident qu’il sait aussi ce que c’est, ils sont dans la même situation, l’un et l’autre, et il est de ce fait assez logique d’imaginer qu’ils en sont au même point. Que ce soit facile à supporter ou non, d’ailleurs. Mais là, pour le coup, disons qu’il comprend. Et pourtant, ce n’est pas faute d’avoir du mal à comprendre un bon tas de choses, déjà. « Oui… Il n’est pas facile de croiser quelqu’un qu’on connaît dans tout ce bordel ». Et cela lui paraît assez evident à comprendre, finalement. Ils sont tous plus ou moins dans la même galère, qu’ils le veuillent ou non. Et il faut faire avec. Six années sans la voir. Son seul souvenir le ramène à une époque où il ne lui était encore rien arrivé, où les choses paraissaient plus faciles à gérer, aussi. Et c’est une sensation qui lui fait bizarre tout en étant nécessaire. Le rappel de tout ce qui a pu se passer, de ce qu’ils ont pu avoir, comme vie. Et pourtant, ça paraît encore si lointain que ça en fait mal. « Ca fait un bail », lâche-t-il d’un ton relativement nostalgique. Tout est parti en vrille, depuis les derniers temps où ils se sont vus. Ce qui n’a rien de supportable.

"T'es pas blessé ? Tu t'es pas fais mordre, ou griffer ? Comment t'as fais pour survivre jusque là ? T'es avec quelqu'un ? T'as un groupe ? Ou tu voyages seul ? T'es posé quelque part ? Et...". Un étrange interrogatoire se met alors en place. Il ne sait pas quoi répondre, il n’en a presque pas le temps. Les questions s’enchaînent sans qu’il n’ait vraiment le temps de pouvoir y répondre. Il ne sait donc pas vraiment où donner de la tête. Et pourtant, en même temps, il ne cache pas que ça le fait étrangement rire. « Tu sais, si tu ne me laisses pas répondre… On va pas y arriver. Je vais bien, en tout cas, et je suis avec un gars mais on s’est séparé et on se retrouve dans trois jours, histoire de récupérer un maximum de provisions. Mais la plupart du temps, je suis solo. Les gens ne sont pas encore suffisamment désespéré pour passer du temps avec moi ». Une nouvelle fois, il se met à rire. Il ne parvient que difficilement à s’en empêcher. Parce que l’échange est quand même pas mal amusant. « Et toi alors, comment tu vas ? ». L’échange devient banal, avec cette question. Parce que Livaï, il veut avant tout se concentrer sur qui ils sont, pas sur les zombies qui sont susceptibles de les entourer.

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MessageSujet: Re: (Meryl) - Inside Out   (Meryl) - Inside Out EmptyDim 30 Oct - 23:53


Inside Out

« Remember me, for centuries. »
feat Livaï O'Malley

C'était rassurant de voir que Livaï allait bien. Il était en forme, accompagné aussi, d'après ses dires, et avait un but, même s'il était quelconque. Trouver des provisions, c'est pas mal comme idée ça. Meryl avait tendance à zapper cette étape, jusqu'à ce que son ventre lui rappelle qu'il avait besoin d'aliments solides pour que tout le reste de son corps continue à fonctionner. Mais depuis qu'elle s'était mise à la recherche d'Immy, elle avait occulté toute base primitive de survie, ne se concentrant que sur les chemins tactics et les attitudes stratégiques à avoir à chaque personne rencontrée. Mais pas là. Pas cette fois. C'était pas n'importe qui, c'était Livaï. Meryl le connaissait depuis longtemps maintenant et elle n'avait pas besoin d'adopter de manœuvre particulière. C'était agréable de pouvoir rester naturelle. "Excuse moi, je parle trop..." répondit-elle avec un sourire amusé. "C'est juste que... Je suis contente de te voir." Mais alors comme ça, il était déjà avec un type ? Bah, c'est pas comme si elle comptait rester avec lui de toute façon, malgré le fait qu'elle l'apprécie énormément. Elle n'avait parlé à personne de sa quête de sa cadette et Livaï ne ferait pas exception. Peut-être pas... Elle avait passé cinq ans à ne prendre que Immy sous sa responsabilité, et un an à remuer ciel et terre pour la retrouver. Elle ne voulait pas être distraite par quoi que ce soit, elle ne voulait pas perdre de temps pour qui que ce soit, et elle ne voulait pas mettre en danger qui que ce soit... De toute façon, elle avait un plan purement égoïste, qui voudrait la suivre dans cette recherche désespérée ?

N'importe qui de censé lui dirait que sa petite soeur était déjà probablement morte à l'heure qu'il est, ou recueillie par quelqu'un dans le meilleur des cas. Ou elle pouvait tout aussi bien avoir quitter l'Etat, voir le pays, qui sait ? Mais Meryl refusait d'y croire. Immy ne partirait pas sans elle, jamais. Elle lui avait tout donné, elle avait tout fait pour elle, c'était inconcevable pour Meryl que sa petite soeur l'abandonne comme ça. Elle devait être perdue quelque part. Elle ne voyait pas d'autre solution. Elle ne voulait pas d'autre solution. Parce que Immy était la seule avec qui elle n'avait jamais eu de problèmes relationnels et qu'elle avait besoin d'elle pour se sentir utile, avoir quelqu'un à protéger. "Moi je pense que les gens sont bien stupides de pas vouloir te supporter. Un sourire et un esprit comme les tiens, en ce moment, ça n'a pas de prix." Elle lui adressa un clin d'oeil complice puis haussa les épaules. "Ca va. Je... Vagabonde. Je cherche des trucs à manger par ci par là. Je suis toute seule, je préfère. J'ai pas tellement envie de m'habituer à quelqu'un alors que je peux le perdre à tout moment." Elle eut un petit sourire triste en pensant à Immy. Au mensonge qu'elle donnait à Livaï. "Je crois que j'ai pas tellement changé d'avant, en fait..." Elle le regarda un instant puis pinça légèrement ses lèvres entre elles. "Bon, ben... J'espère que tout se passera bien avec ton compagnon de route..." Ca sonnait comme des adieux, et c'en était un, malgré qu'un "je t'appelle, on se fait une bouffe un de ces quatre" aurait parfaitement pu passer dans un contexte pré-apocalyptique. Probablement. Mais contrairement à d'habitude, elle avait une boule dans le ventre alors qu'elle crevait d'envie de juste se cacher derrière Livaï. Se cacher derrière quelqu'un en qui elle avait confiance. Et se reposer un peu... Juste quelques jours...

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