mini intrigue #2 : miners & riders

survit depuis le : 15/04/2016

Mini Intrigue 2, Miners & Crimson Riders
We wish you a merry Halloween and a happy new year

contexte
On raconte que parmi les premiers habitants de la Carrière, il y avait un groupe de femmes. Elles étaient toutes parfaitement normales ou, du moins, aussi normale qu’on peut l’être après l’influenza et pourtant un enfant les trouva un soir à peu à l’écart du camp. Curieux, il s’approcha et il les entendit chanter dans une langue inconnue, leurs visages étaient couverts par des masques ornés d’étranges symboles et elles sacrifiaient un lapin les bras tournés vers la lune. L’enfant prit peur et cria. Les femmes se tournèrent alors vers lui et l’attrapèrent pour l’offrir à la lune comme elles l’avait fait avec le lapin. Depuis ce jour, les uns après les autres, les habitants de la Carrière se seraient joints à elles pour ne pas être sacrifiés durant ce qu'on appelle à présent : la Nuit des Morts.
En réalité, vous ne savez pas exactement qui a commencé cette tradition, mais depuis que vous vivez à la Carrière, vous fêtez le nouvel an le soir du 31 octobre et vous n’avez pas entendu le mot « Halloween » depuis des années. Pour l’occasion, les habitants du bidonville et vous-même, vous déguisez en monstres bizarres. Vos costumes fait de bric et de broc donnent à la soirée des airs de rituel païens tant ils sont terrifiants et c’est peut-être de là que vient la légende (Quelques exemples : x, x, x).
Mais la Nuit des Morts est avant tout un bon prétexte pour boire et danser au son des quelques instruments qui ont survécu à l’apocalypse (ou que des survivants ont fabriqué eux-mêmes). Autour d’un grand feu de joie un peu à l’écart des habitations vous oubliez à coup d’alcool fort la réalité et vos ennemies dissimulés derrière des masques deviennent vos amis. La fête a fait tant parler d’elle que depuis l’année dernière des habitants de la mine et des Crimsons Riders ont décidé de se joindre à vous et de profiter de ces étranges festivités.

Comment RP ?
Une réponse ne doit pas dépasser 350 mots et doit être postée à la suite de ce message. Elle compte comme un véritable rp dans l'activité du forum.
Tous les personnages écrivent sur le même sujet. Vous pouvez cependant, pour des soucis de lisibilité, rajouter où se trouve votre personnage avec ce code en début de RP :

feu de joie
le campement

Code:: <nf1>[size=14]emplacement (un peu ce que vous voulez)[/size]</nf1>

Vous n'avez pas besoin de répondre dans un ordre précis. Nous vous rappelons que la rapidité est le plus intéressant.
Le staff interviendra régulièrement avec le compte PNJ pour pimenter l'action.

Début
Il est 21h et la fête commence à devenir intéressante. Vous êtes là depuis la fin de l'après-midi ou vous venez d'arriver, mais une chose est certaine, à la Carrière ce n'est pas une apocalypse qui vous empêchera de vous amuser ! Allez trouvez un verre et en piste !

INFLUENZA

Invité

Orée du campement : canapé en cuir
Ça faisait déjà quelques semaines qu’Ari troquait ce qu’elle trouvait pendant les raids pour s’acheter de l’alcool dans la Carrière. Franchement pas portée sur la boisson, le reste de l’année, la petite princesse de la Carrière avait à cœur les traditions de son clan et comptait bien se mettre la tête complètement à l’envers pour le nouvel an. Un masque sur le haut du crâne et un grand drap noir sur le dos, Ari avait été à un moment donné un monstre terrifiant, mais ce costume compliquait un peu trop les échanges entre sa bouche et sa flasque de tequila à son goût. Petit à petit, Arianna commençait à voir des étoiles. Elle n'allait ni bien, ni mal, elle flottait.
Ce soir, c’était à Archi de la surveiller et comme il était un petit frère attentionné, il l’avait laissé un peu seule pour profiter de la soirée. Sauf qu’à l’exception de ses gardes du corps, on ne peut pas vraiment dire qu’Ari soit extrêmement populaire et elle s’était retrouvée peut-être un peu trop seule pour un soir de nouvel an. Carrément déprimée, elle s’était écarté du feu de joie il y a à peu près une demi-heure pour échapper à un des sous-fifres de son père qui n’avait pas encore compris qu’ils ne jouaient pas dans la même équipe, ou plutôt si et là était tout le problème.
Elle s'était faite à l'idée de fêter la Nuit des Morts en solitaire quand vers vingt et une heures, comme un mirage ou comme un miracle, une silhouette apparaît entre les poivrots de la Carrière. Un sourire sur les lèvres, Ari s’écrit « Hey Rhodes ! Rhodes par là ! » Affalée sur un canapé en cuir vraiment trop vieillit, elle fait signe à Jenna de la rejoindre.

survit depuis le : 15/04/2016

Orée du campement : canapé en cuir
Nouvel an, fête des morts, halloween,… Appelez cela comme vous le souhaitez, ça ne changera rien au dégout qu’éprouve Jenna envers ce type d’évènement. Très peu portée sur tout ce qui touche de près ou de loin au passé, elle n’est pas le genre de personne nostalgique. Non. Jenna fixe son regard sur l’avenir, pas la peine de s’encombrer du passé, de ce qu’était la vie avant l’Influenza. En réalité, elle est plus agacée qu’autre chose, elle n’aime pas spécialement se remémorer son enfance, les soirées du nouvel an en famille ou encore celles d’halloween et le fameux porte-à-porte avec Abel pour chaperon. Qu’est-ce qu’elle peut bien foutre ici, alors ? C’est une bonne question, elle a surtout suivi le mouvement. Pour tout avouer, elle aurait voulu mettre les choses au clair avec Ren, mais force est de constater qu’elle s’est finalement dégonflée, préférant passer le début de soirée à l’éviter avec grand soin. Ridicule, songe-t-elle.
Tandis qu’elle rumine intérieurement, une voix familière l’interpelle. Arianna. Elle s’avance vers cette dernière et prend un instant pour observer son déguisement. De son côté, elle ne s’est pas donné la peine de se costumer, son joli nez cassé accompagné d’un semblant de pansement suffit à parfaire son look " halloweenesque ". Elle porte ensuite son attention sur l’état de la jeune fille. Un peu éméchée la princesse de la carrière, papa Diggs ne doit surement pas être au courant. « Où as-tu trouvé ça moucheron ? Ça ne vient surement pas de la réserve personnelle de ton père. » Elle ne prend pas la peine d’attendre la réponse de la principale concernée et s’installe à ses côtés sur le vieux fauteuil en cuir. Elles sont plutôt à l’étroit mais pour sûr, elle sait ô combien Arianna ne risque guère d’être dérangée par cette proximité. « Tu partages ? J’en ai bien besoin. »

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Orée du campement : canapé en cuir
« Et bien vig.. fi… Figure-toi que je l’ai payé toute seule ! » Ouah, si elle a déjà du mal à articuler, Ari devrait peut-être commencer à songer à se calmer sur la boisson. Ou pas. Après tout, ce n’est pas tous les jours le nouvel an. Pendant quelques secondes sûrement trop longues, la jeune fille regarde Jenna s’asseoir à côté d’elle comme si elle était un messager divin. Elle enlève son pied des coussins pour lui laisser une place sur le canapé et elle lui passe sa flasque de bon cœur. « C’est d’la tequila » elle se met à rire. « J’espère que t’aime ça ! » Les deux jeunes femmes observent les fêtards sans rien dire puis Ari se tourne brusquement vers Jenna, comme si elle avait été sujette à une épiphanie. « Pourquoi t’en as besoin ? » Il ne lui était jamais venu à l’esprit que Jenna puisse avoir des problèmes. Enfin si, mais elle n’avait jamais eu le courage ou assez d’inhibition pour lui demander. Mal à l’aise sur le canapé, elle soulève ses pieds du sol pour poser ses jambes par-dessus celle de Jenna. Elle étire sa colonne vertébrale et regarde le feu, la tête à l’envers.

Invité

Bar improvisé près du feu de joie

A l’origine, Casey n’avait pas prévu de participer à cet évènement, sa fibre sociale s’était éteinte depuis un long moment. Toutefois, passer ses journées avec Jack était, certes très bien, mais aussi limité au niveau des interactions. Elle s’était faite la promesse, en revenant au Texas de changer, il était temps de s’y tenir. Après quelques jours à fabriquer un masque adéquat pour la fête des morts, elle avait le chien chez elle et était arrivé sur le lieu de la fête.
Première étape : se rendre sociable, c’est-à-dire trouver de l’alcool au plus vite ! Par logique, la jeune femme se dirigea vers l’endroit qui rassemblait le plus de monde. Elle slaloma entre les différentes horreurs autour du bar, manifestement les mineurs et autres, prenaient au sérieux la fête des morts. Cas’ attrapa enfin un verre qu’elle but d’une traite et en reprit un deuxième, avant de faire le chemin inverse pour sortir de cette foule. Au cours de son aventure pour sortir de là, elle sentit de l’humidité sur son bras. En se retournant, une personne était en train de fixer le contenu de son verre qui était étalé sur son haut. Au regard qu’on lui jeta, Casey était responsable de cette douche improvisé et l’autre personne n’avait pas l’air de le prendre à la rigolade. L’autre commença à vociférer mais avec le bruit, impossible de comprendre le moindre mot.
Je suis désolée, je n’ai pas fait exprès !
Pour accentuer ses paroles, Cas’ haussa les épaules mais elle se doutait que l’autre n’avait pas plus entendu ses paroles, qu’elle les siennes. La soirée commençait bien, elle qui était partie pour être sociable et sympathique, voilà qu’à peine arrivée, elle avait énervé quelqu’un…

survit depuis le : 06/08/2016

orée du campement

Abel n'avait pas vraiment l'esprit fêtard, ou du moins plus trop depuis quelques années. Il n'était pas venu ici par gaieté de cœur et n'avait d'ailleurs pas pris la peine de se costumer mais force lui était d'admettre qu'une soirée comme celle-ci lui permettrait au moins de se vider l'esprit des diverses contrariétés qui l'habitaient. Silas avait insisté pour venir mais s'était vu opposer un non catégorique par son père. Consigné dans la demeure familiale des Rhodes alors que la plupart des riders quittaient les lieux pour aller s'amuser ailleurs, le gamin de huit ans avait tiré une gueule de six pieds de long en les regardant partir. Abel, quant à lui, estimait que la dernière des choses dont il avait besoin était de voir son fils finir bourré à force de faire les fonds de verres abandonnés et de s'égarer ensuite à l'extérieur du campement. L'année prochaine, avait-il promis. Peut-être. Pour peu qu'il y en ait une…
Dans l'immédiat, son plan de la soirée consistait d'abord à se trouver un verre. Echec : dans la foule qui se pressait aux alentours de ce qui tenait lieu de bar, un mouvement plus brusque amena sa boisson à se renverser sur un hurluberlu costumé et Abel, déjà agacé, ne se gêna pas pour lui balancer le fond de sa pensée – bien que celle-ci fut vite emportée par le vacarme des rires et de la musique. Un deuxième verre plus tard, il filait se trouver un endroit plus au calme d'où il n'aurait pas à slalomer entre les fêtards. Une vieille souche d'arbre lui prodigua le siège dont il avait besoin et pour quelques instants au moins, il eut droit à un peu de tranquillité.

survit depuis le : 04/08/2016

Orée du campement : canapé en cuir

Bien décidée à ne pas se laisser embobiner dans ces idioties de fête, Billie, entêtée comme jamais, restait cloitrée à l’intérieur de la mine, loin des siens, et surtout des Riders qui s’étaient invités. Couchée dans son coin nuit, son édition cornée, déchirée, du Seigneur des Anneaux, entre les mains, elle relisait pour la énième fois le dixième chapitre du premier livre. Elle s’efforçait de rester concentrée sur les mots mais fût bien obligée de constater qu’elle relisait depuis un moment la même phrase en boucle. Dans un excès de rage, elle lâcha son livre pour se lever, s’armer de son pistolet, au cas où, et sorti des sous-sols pour se mêler, contre son gré, à la foule.

Le vacarme y était insoutenable. On ne lui avait pas demandé son avis quand le moment était venu d’organiser, une fois de plus, cet événement grotesque. On se fichait pas mal du bruit, de l’alcool qui coulait à flots et endormait les sens. On se foutait pas mal de savoir qui se cachait sous les masques. Et on ne pensait pas une seconde à une attaque possible. Évitant tant bien que mal les individus alcoolisés ou dansant, elle s’approcha d’un endroit plus ou moins désert à la limite du campement improvisé. Elle lève les yeux au ciel en voyant droit devant elle la petite Diggs en compagnie de Jenna qu’elle avait pourtant si bien évitée ces derniers temps. C’est plus fort qu’elle. Il faut qu’elle lance les hostilités. « Sans doute pour oublier tout le mal qu’elle a fait ces dernières années. » Elle ne se gêne pas, ne prend pas de gants, répond à la question d’Arianna à la place de Jenna. Le visage froid, elle laisse apparaitre un sourire qui n’a rien de chaleureux. « Comme tout le monde pas vrai ? »

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ORÉE DU CAMPEMENT
Aaren déteste les fêtes, les déguisements, et tout ce qui ressemble de près ou de loin à Halloween. Déjà, avant l'apocalypse, il était toujours le premier à effrayer les gamins pour qu'ils n'osent pas lui demander des bonbons. Il regrettait que le titre de roi de la carrière que lui avaient alloué les autres cons ne lui permettent pas d'annuler un tel évènement. Parce que demain, pendant que tout le monde serait complètement étourdi d'alcool et de danse, qui serait suffisamment en forme pour surveiller les environs? Pour s'assurer qu'aucun intrus, mort vivant ou humain, ne viennent les attaquer? Il soupire. Cette année, comme toutes les autres, malgré son refus catégorique, il était obligé de porter le masque qu'Ari et Archibald lui avaient concocté, sans doute trop heureux de le voir souffrir. Cependant, Ari étant occupée à faire ses affaires, quelques dizaines de mètres plus loin, et Archibald étant parti dans un coin sombre avec une jeune fille, il avait pu profiter de ce répit pour envoyer valdinguer au loin la figure blanchâtre et légèrement effrayante qu'il s'était vu affubler plus tôt dans la journée. Allant se servir un verre, son statut lui permettant d'outrepasser la foule qui se pressait devant le barman dépassé, d'humeur morne, il aperçoit au loin Abel Rhodes qui a l'air au moins aussi désespéré que lui. Quoiqu'Aaren n'apprécie que peu l'individu, il s'avance vers lui, un verre à la main. Ils pouvaient toujours détester ensemble cette soirée stupide et critiquer les costumes ridicules dont s'étaient revêtis leurs gens.
« Je peux m'asseoir ? » demande-t-il en désignant le tonneau qui se trouve à côté de la vieille souche d'arbre sur laquelle Abel s'est assis. Sans véritablement attendre de réponse, il s'installe sur le baril et ne tente pas de cacher sa grimace. Dieu qu'ils avaient l'air idiots.

survit depuis le : 15/04/2016

Orée du campement : canapé en cuir
Elle esquisse un large sourire face au spectacle que lui offre la Arianna éméchée. Après le père, c’est au tour de la fille. « Apparemment je suis plutôt Rhum… » répond-elle en s’emparant de la bouteille. Elle songe machinalement à sa soirée aux côtés de Ren Diggs, force est d’admettre que le deuxième cocktail fut le bon. Jenna la cendrillon moderne, Diggs ne lui a peut-être pas retrouvé sa pantoufle de verre, mais il a su lui trouver le cocktail convenant parfaitement à ses papilles. Le romantisme version Influenza. « Mais bon, c’est pas comme s’il était vraiment nécessaire d’aimer ça, tant que ça embrouille l’esprit l’espace d’une soirée, hein ? » Elle boit, une grande gorgée, ça brûle la gorge, elle grimace. Elle ne s’habituera donc jamais. « Pourquoi t’en as besoin ? » Elle réfléchit un instant, aucune réponse adéquate ne lui vient à l’esprit. Entre ses frères, les problèmes de générateurs, son séjour chez les jackals et maintenant Aaren Diggs, par où commencer ? « Sans doute pour oublier tout le mal qu’elle a fait ces dernières années. » Billie. Qu’est-ce qu’elle fou là sérieusement ? S’il y a bien un problème pouvant s’ajouter à l’équation c’est elle. Elle ne compte pas se laisser démonter cependant, pas son genre. « Si par "tout le mal" tu entends le fait que j’ai abandonné une cinglée sans plus de cérémonie histoire de préserver ma propre vie, tu te fourres le doigt où je pense Trager. » Elle boit à nouveau puis jette un coup d’œil vers Ren et… Abel. Voilà quelque chose qu’elle préférerait oublier. « Tu vois princesse, c’est le genre de femme qu’il vaut mieux éviter en temps d’apocalypse. Conseil d’ami. » reprend-elle à l’intention d’Ari en ne se privant guère d’accorder un regard hautain et méprisant à l’autre trouble-fête.

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ORÉE DU CAMPEMENT : CANAPÉ EN CUIR
Cirilla observe les alentours, absorbée, s'émerveillant des costumes qui l'entourent. Elle même s'est revêtue d'un crâne d'oiseau en papier mâché et d'une robe qu'elle a le regret de constater un peu trop courte. Avec les jambes écartées sur son cheval, elle n'avait rien dû laisser à l'imagination, mais trop tard pour se changer, elle ferait avec. Elle ne se rappelait pas du modèle de culotte qu'elle avait choisi ce matin, mais apparemment tout le monde pourrait lui en décrire le motif d'ici la fin de la soirée. Elle bénit le masque, silencieusement, au moins personne ne saurait qui se cachait derrière l'oiseau squelettique. D'un regard, elle cherche Jenna, et reconnaît sa silhouette affalée sur un canapé, à côté d'Arianna et d'une autre jeune femme qu'elle peinait à identifier. S'avançant vers le groupe en question, elle parvient finalement à discerner le visage de ... Billie. Son coeur se serre, avec ses dents. Elle n'a jamais pu la supporter, déjà quand elle fréquentait Noah, leurs relations n'étaient pas au beau fixe. Quand elle avait eu le malheur de la recroiser pendant l'apocalypse, elle avait eu tôt fait de se débarrasser d'elle pour sauver sa propre peau. À dire vrai, elle n'avait ressenti qu'une vague pointe de remords, vite oubliée. Avant de la revoir ici même, chez les mineurs, quelques mois auparavant. Une véritable déception. « Tiens, je me disais bien que ça sentait mauvais. Je n'ai eu qu'à suivre l'odeur de désespoir et de frustration pour tomber sur toi, ma chère Billie » dit-elle, pour s'annoncer, la jaugeant d'un ton méprisant à peine feint. Elle fait un signe de tête à Jenna et enlève son masque pour mieux dévisager Billie.

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Orée du campement : canapé en cuir
Entre Billie, Jenna et maintenant Cirilla, Ari se sent comme Paris devant Héra, Athéna et Aphrodite. Il manquerait plus qu’on lui demande de choisir la plus belle et elle serait en parfaite position pour déclencher la guerre de Troie, entendez la guerre entre les Crimsons Riders et les Mineurs d’Hamilton. Ari n’est pas au courant de ce qui divise les trois femmes exactement, mais l’amour ne brille pas sous les étoiles, ça c’est certain. Mieux vaut observer en silence. Mieux vaut rester en vie. Plusieurs commentaires sur la tenue de Cirilla lui viennent en tête, mais dans son état (cela dit, si elle était sobre rien ne changerait) elle préfère ne rien dire. Quoi qu’il en soit, Cirilla a de la chance de ne pas être d’Hamilton où elle aurait été la risée de la Carrière. Ne pas venir déguiser est une chose, venir en Victoria’s Secret angel en est une autre. Mal à l’aise, Ari se redresse et commence à jouer avec les petits-fils qui dépassent de sa tenue. Ses jambes toujours posées sur les cuisses de Jenna, Ari est quasiment assise sur elle. C’est quand Jenna se met à parler qu’Ari relève les yeux vers la Crimson et qu’elle remarque son nez « Oh mon dieu ! » Elle s’écrit en prenant le visage de Jenna dans ses mains « Qu’est-ce qui est arrivé à ton nez ? » Constatant le regard noir de Jenna, Ari la lâche et pose ses jambes par terre. Elle jette des regards furtifs à Billie et Cirilla, visiblement, elle a interrompu quelque chose. « Pardon. » Elle attrape la flasque de tequila et prend une grande gorgé.

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Orée du campement

Jamais en temps normal Caden ne serait venu à ce genre de sauterie. Il n'avait rien du grand fêtard d'une part et d'autre part cette fête avait quelque chose de malsain. En plus de ne pas s'amuser, il ne comprenait pas cette soirée et ça le mettait mal à l'aise. Abel avait fait les gros yeux et puis Jenna venait alors il avait dû prendre sur lui pour prouver qu'il était capable de faire preuve d'esprit de famille. Il regrettait un peu sa connerie au début et puis il avait vu ça comme une manière de sortir de son rôle habituel. Ici, il pouvait se déguiser en ce qu'il voulait et ne pas être ce gars qu'il exécrait parfois. Ce gars si con qu'il avait brisé le cœur de celle qu'il aimait par sa bêtise. Ce gars si transpârent qu'il suffisait qu'une autre personne soit dans la pièce pour l'éclipser. Déguisé rudimentaire avec un sac de toile trouvé au fin fond de l'écurie, il venait à peine de pénétrer dans l'endroit. Il observait la scène rocambolesque qui se passait devant lui. Elle n'avait pas pris longtemps à se trouver des emmerdes. Il observa la scène et décida de se faire discret. Il y avait trop de femmes, il n'aurait pas su comment gérer ce conflit-là. Il n'aurait défendu personne dans cette histoire. Qu'elles se démerdent les bonnes femmes avec leur histoire de chiffon pour une fois. Il aperçu l'ombre dAbel près d'une souche. Ils'approcha alors de la silhouette et commença à lui parler."Même pas dix minutes, et elle se crêpe déjà le chignon." Il soupire avec dénégation. "Elle est pas possible."

survit depuis le : 04/08/2016

Orée du campement : canapé en cuir

Soit les effluves d’alcool dans l’air lui sont montées à la tête, soit elle a définitivement perdu l’esprit. Dans les deux cas, s’attaquer aussi vivement à Jenna n’avait rien de l’idée du siècle. Grossière erreur qu’elle allait sans doute payer dans un futur plus ou moins proche. Elle se force à sourire, jette un coup d’œil rapide à la petite Diggs et à sa position, affalée sur Jenna, sans honte, sans gêne. « Rester cloitrer dans les écuries Rhodes ne te rend pas service. Tu es finalement aussi détestable que le reste de ta fratrie de dégénérés. » Difficile d’imaginer ces deux là amies. Personne n’y croirait. Pourtant, les souvenirs de leurs jeunes années étaient encore frais dans sa mémoire et elle se mord l’intérieur de la joue en y pensant, douleur physique qui remplace la douleur latente dans son cœur. « Jenna a raison. Garde bien ce conseil en tête la prochaine fois que tu lui feras confiance. Elle a la fâcheuse tendance à poignarder ses proches dans le dos. » Elle ne quitte pas Jenna des yeux, cherchant peut-être une étincelle de regrets, un quelque chose de la Jenna du passé. Il n’y a rien à voir, rien à trouver. Et tandis qu’elle pense à retourner dans son trou, une voix s’élève derrière elle, la fait lever les yeux au ciel. Elle offre un sourire faux à Cirilla qui retire son masque. « Oh mon dieu ! Qu’est-ce qui est arrivé à ton nez ? » En d’autres circonstances elle aurait rit. Billie se contente d’un sourire à demi moqueur en faisant mine d'examiner Jenna. « Évidemment, ton fidèle chevalier se pointe à ta rescousse. Sauf qu’elle a troqué son armure pour un apparat beaucoup plus… vulgaire. » Cirilla lui donnait la nausée et cette tenue suffisait à lui donner envie de vomir ses tripes. Au lieu de ça, elle se concentre sur la figure d’Arianna qui choisi de picoler. Bonne idée. « Ne t’excuse pas pour si peu. »

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LE BAR

« Évidemment, ton fidèle chevalier se pointe à ta rescousse. Sauf qu’elle a troqué son armure pour un apparat beaucoup plus… vulgaire. » moque Billie. Mais Ciri ne perd pas la face. Elle s'était préparée aux remarques, et à New York elle était habituée à porter ce genre de robe pour servir de distraction pendant que son acolyte volait les gens. Elle n'est pas totalement à l'aise; mais ce n'est pas non plus une première. « Ts Ts Ts » Ciri claque sa langue, elle aussi pleine de dérision « Je te pensais plus féministe, Billie. Bientôt tu vas me dire qu'une femme ne peut pas porter une robe si elle est au dessus du genoux ? Je m'attendais à des bassesses, mais le slut-shaming, c'est nouveau. ». Elle remet son masque et fait un signe de main amical à Jenna. Elle ressent un instant du remord à l'idée de l'abandonner, mais Arianna est tellement vautrée sur elle qu'elle ne se sent pas sa place dans leur duo ce soir. Et puis, la mineure est adorable, mais elle reste assez jeune. « Jenna, Ari, passez une bonne soirée, je vous rejoindrai peut-être plus tard. » sa voix est déformée par le masque, on dirait qu'elle a un énorme chat dans la gorge « Désolée de vous laisser avec cette mijaurée » ajoute-t-elle en dernière pique, avant de faire son chemin au bar. Elle bouscule une dizaine de personnes, faisant fi des protestations (de toute façon, ils ne savaient pas qui elle était). Arrivant devant le barman, elle commande une bière avec un sourire charmeur, avant de se rappeler qu'il ne pouvait pas voir sa bouche de toute manière. Accoudée contre le bar, elle sirote tranquillement la bouteille grâce à une paille.

survit depuis le : 06/08/2016

orée du campement

Le rictus qui déforma brièvement son visage était plutôt explicite quant aux sentiments d'Abel face à son compagnon impromptu : nul doute qu'il était enchanté à l'idée d'un petit tête à tête avec Aaren Diggs. « Non », déclina-t-il par principe sur le ton le plus poli possible et sans entretenir le moindre espoir quant à la possibilité que Ren rebrousse chemin illico là-dessus. « Tu ne vas pas profiter de ta petite sauterie ? C'est à n'y rien comprendre. » Le ton était à peine sarcastique, Abel voulant bien faire l'effort de ne pas déclencher les hostilités tout de suite. Il leva son verre à la santé de son comparse avant de s'en siffler une bonne gorgée, puis jeta un œil en direction de la silhouette planquée sous une toile de jute qui s'avançait vers eux. Lui qui était venu chercher la solitude, voilà que tout le monde se ramenait vers sa souche d'arbre. Avec le brouhaha en fond sonore et le déguisement de fortune qui déformait la voix de son frère, il ne reconnut pas ce dernier – il n'avait pas spécialement prêté attention à qui portait quoi lorsque les riders avaient émigrés vers la carrière – mais assuma qu'il parlait de sa soeur, vu qu'il ne voyait pas trop pourquoi quelqu'un se ramènerait pour lui parler d'une gonzesse quelconque. « Chacun profite de la fête à sa manière. » Il haussa les épaules, se sentant très peu concerné par ce que Jen pouvait bien ficher là-bas. Ce soir, il n'avait pas spécialement envie d'avoir à se soucier de quoi ou qui que ce soit, en témoignait le verre quasiment vide qu'il avait dans la main. Il aurait mieux fait de prendre carrément une bouteille...

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Orée du campement à côté des canapés

J'étais dans cette carrière depuis peu de temps, je ne savais pas vraiment comment réagir, je découvrais un nouveau monde et j'avais toujours peur d'enfreindre une règle. Le lieu est strict, c'était quelque chose que je pouvais parfaitement comprendre, mais j'y avait un sentiment de malaise. Je n'étais pas à ma place ... Enfin peut-être que ci et que je ne me rendais pas compte. Mon frère me manqué énormément, les nuits étaient longues, je ne faisais pas confiance aux autres, je restais méfiant et craintif, voir sauvage, cela ne voulait pas dire que je montrais les crocs. Ce soir il y avait une sorte de "fête" dont je ne comprenais pas la signification. Enfin pas besoin de chercher, visiblement tout le monde était à l'aise, alors j'étais venus m'asseoir à côté des canapés, je préférais largement poser mon c*l au sol alors que je buvais un peu d'eau. Il y avait un feu de camp, des mineurs étaient déguisés en monstre, comme-ci que les morts vivants ça ne suffisait pas. Le groupe continué de danser et de boire autour du feu, on pourrait se croire dans une sorte de secte, je ne serais pas étonné qu'il veuille sacrifier quelqu'un ... Mais où étais-je tomber ? Je relevais mes genoux contre moi, posant ma tête sur eux, tout en continuant de regarder ce spectacle des plus effrayant et grotesque.

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Orée du campement
l'intégration, ce n'était vraiment plus ta tasse de thé. tu préférais être seule, mais te sentir seule, ça, ça t'insupportait. et tout le monde était parti ailleurs. user des marcheurs comme diversion ce jour-là t'avait rendue utile sur le moment, sans plus. pour la plupart, tu n'existes pas. ou du moins tu ne donnes pas l'impression d'exister. et ce soir, rien n'allait changer.
seule, tout derrière, bien loin, tu suis un couple jusqu'au lieu de rencontre, toi qui ne sais encore rien des environs ni des personnes qui y ont plantés leurs tentes. décision que tu regrettes aussitôt en voyant leurs ombres danser - esprits lugubres, mauvais, réveillés par l'alcool, la fumée et le bruit. vision dérangeante qui te pousse à t'éloigner, et vomir ailleurs alors que tu n'as encore rien consommé. le corps qui devient lourd, la tête qui tourne, le pouls qui s'accélère. le cul dans le sable, les yeux vers la nuit noire, tu cherches à gratter un peu plus d'oxygène, à trouver ton calme.

c'est seulement après que tu entends des voix plus fortes, plus nettes. d'autres consciences qui favorisent les petits groupes aux grandes communions. de ton trou, planquée derrière des arbustes desséchés, tu les écoutes parler, sagement recroquevillée dans ton coin, à l'abri des regards. tu penses en reconnaître quelques unes, présentes il y a quelques jours à peine devant le collège.
c'est vrai ça, ce qu'ils avaient fait grâce à toi t'est encore resté en travers de la gorge.

Invité

Orée du campement
Elle s'était fondue dans la fête, les danses, les rires, et avait autorisé son corps à relâcher un peu de toute cette tension qui n'avait de cesse de s'accumuler jour après jour. Il lui était plutôt agréable de constater que la possibilité d'une telle soirée existait encore malgré tout ce qui se passait et même si une partie d'elle ne pouvait s'empêchait d'être en alerte – on n'était jamais trop sûr qu'un imprévu n'allait pas vous tomber sur le coin de la figure –, l'autre lui intimait de se détendre, de profiter. Alors elle avait un peu bu : suffisamment pour avoir le sourire qui lui affleurait au bord des lèvres en permanence, mais pas assez pour ne plus marcher droit, elle savait encore se modérer.
Finalement, la lassitude avait doucement commencé à la ronger et elle s'était éloignée un peu du feu de joie le temps d'une bouffée d'air frais, d'un petit moment de quiétude. Là-bas, une silhouette solitaire se détachant à grand peine des ombres des arbres avait attiré son attention. « Hey. Tu fuis les monstres ? » Habituée à se déplacer sans bruit, elle avait posé une main sur l'épaule de la jeune femme (Zineb) en même temps que les mots s'élançaient. « Ou t'espionnes les chefs ? » Le ton ne se voulait pas dénonciateur, l'air goguenard qu'elle posait sur elle le prouvait assez bien tandis qu'elle scrutait le visage inconnu pour déduire que celle-ci était probablement avec les cavaliers. Complètement déphasée, s'il fallait en juger son attitude.

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orée du campement

« Tu ne vas pas profiter de ta petite sauterie ? C'est à n'y rien comprendre. » remarque Abel d'un haussement de sourcils et d'épaules. Aaren laisse un sourire ironique se former. « Tu penses vraiment que ça me fait plaisir, de recevoir tous les bouseux du coin pour cette fête à la con ? J'en ai déjà bien assez des miens ». Il porte le verre à ses lèvres, boit une gorgée généreuse, et continue « Non, vraiment, voir tous ces cons habillés comme des cons, ça me donne des allergies. J'ai de l'eczéma sur tout le bras gauche. Ça m'énerve. Et puis, si des rôdeurs passent par ici ? Ils sont bourrés comme des porcs, je fais quoi de cette bande de bras cassés si on est attaqués ? Hein ? ». Il reprend une gorgée, encore plus conséquente. Ses yeux suivent la démarche un brin provocante d'une jeune femme aux courbes généreuses. Caden, cadet des Rhodes, s'avance vers eux. Sans adresser un seul regard à Ren, il grommèle d'un air agacé « Même pas dix minutes, et elle se crêpe déjà le chignon. Elle est pas possible ». Aaren suit son regard. Il parle manifestement de Jenna, qui semble se disputer avec Billie, une nana du coin. « Chacun profite de la fête à sa manière. » répond Abel, désintéressé. Aaren a un sourire affectueux en observant la jeune femme, sur laquelle Ari s'est avachie. Il irait bien lui parler, il en mourrait d'envie même. Mais elle lui en voulait depuis une nuit, quelques semaines auparavant, où par respect pour elle, il avait préféré ne pas céder à ses avances alcoolisées. Ah, les femmes. « En tout cas elle est bonne, votre soeur » dit-il en riant. Sentant sur lui les yeux des deux Rhodes, il se reprend « En négociations. Elle est bonne ... en négociations. Une vraie tigresse... des affaires bien entendu. »

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L'arbre (qui cache la forêt)

Caden sentit que son frère n'avait que peu d'intérêt pour ce qu'il disait. Il ne bouda pas tellement parce qu'il ne s'était pas attendu particulièrement à avoir un accueil chaleureux. Abel était bien trop emmerdé pour cela. Il répondit tout de même à Aaren avant de prendre congés. " C'est à se demander si vous l'avez rencontrée." ajouta-t-il ironiquement. Il s'autocongédia d'un signe de main.

Malgré tout, il ne comptait pas passer sa soirée à se lamenter des stupidités de sa soeur et de la bougonnerie de son frère. Il zieutait la créature qui s'était approchée pour demander une bière. Il n'était pas certain d'avoir reconnu Cirilla. Au fond de lui, il se doutait que c'était elle mais c'était plus simple de se dire que ça n'était pas le cas. Il avait envie de s'amuser un peu et de ne pas trop se poser de questions. Pour une fois, il voulait poser son cerveau sur la table. C'est d'ailleurs ce qu'il fit au bar alors qu'il demandait une bière juste à côté de la jeune femme au masque. Il remercia le serveur et se tourna vers elle tranquillement. "La soirée vous plaît, mademoiselle ?" C'était une entrée en matière comme une autre, il devait admettre qu'il ne s'était pas adonné à l'art de la séduction depuis longtemps. Il était rouillé.

survit depuis le : 06/08/2016

orée du campement

Abel n'eut même pas envie de s'offusquer de voir les siens se faire traiter de bouseux parce qu'au fond il était globalement du même avis qu'Aaren sur le sujet. Gardes ou non pour surveiller l'ensemble, ça ne servirait à rien de donner l'alarme à temps si ensuite personne n'était capable d'aligner deux pas ou de viser droit. Enfin, il n'y avait pas eu de problème l'année passée et il fallait espérer que celle-ci suive la même voie. Lorsque Ren aborda également le sujet de Jen, il lui décocha une œillade vaguement contrariée pour ensuite répliquer sur un ton un peu plus sec : « Surveille ton langage quand tu parles de ma sœur, Diggs. J'ai pas assez bu pour tolérer ce genre de propos. » Caden, qu'il avait reconnu sur le tard parce qu'il n'avait accordé que peu d'attention à l'individu costumé, s'était éloigné d'eux après avoir pris rapidement congé. Les deux hommes se retrouvaient à nouveau seuls et, bien que cela l'emmerdait de l'admettre, ce n'était pas plus mal. Abel avait espéré pouvoir glaner quelques instants de tranquillité mais de toute façon, cette confrontation était inévitable ce soir puisque c'était une des raisons, la principale, qui avait motivé sa venue à cette fête : pouvoir discuter avec le chef de la Carrière sans que sa présence ici éveille les soupçons. Une minute de silence s'étira à l'infini avant que le rider ne se propose pour ouvrir le sujet sur un ton détaché : « J'ai cru comprendre que la Mine avait subi pas mal de dégâts dernièrement. »

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Orée du campement
Cette sensation de ne pas être à ma place, oui je ne l'a connaissais que trop bien, quand j'étais avec mon frère c'était différent, il pouvait me comprendre, maintenant ce n'était plus le cas.
Je regardais les autres "miners" discuter entre eux pendant que je ruminais des sombres pensées, j'étais déjà las et fatigué, je ne savais pas comment m'intégrer, surtout que je n'ai rien d'une personne sociable. Je pouvais voir une jeune femme (Zineb), qui tout comme moi semblait vouloir rester seule, puis finalement une autre femme vint lui parler lui demandant si elle fuyait les monstres, ou si celle-ci espionné le chef ... J'écoutais d'une oreille distraite, après tout je n'avais rien d'autre à faire.
Puis un homme arriva, le genre qui n'a pas peur de dire ce qu'il pense, puis aussi le genre qui possède un "magnifique" vocabulaire.
Je continuais de regarder autour de moi, profitant seulement de la nuit noir et de l'odeur du feu.

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LE BAR

Elle est sortie de sa contemplation par l'arrivée d'un jeune homme, au bar. Il demande une bière, et se tourne vers elle. Elle sourit. « La soirée vous plaît, mademoiselle ? » demande-t-il, d'une voix un peu sauve. Est-ce qu'il la drague ? Elle est définitivement rouillée. Un instant, elle regrette son masque qui déforme sa voix, mais accueille l'anonymat avec un certain soulagement. Au moins, personne ne saurait qui elle était, et personne ne viendrait la juger. « Elle vient sensiblement de s'améliorer » répond-t-elle, amusée. Elle aspire à nouveau une gorgée de bière, sent la chaleur de l'alcool délier sa langue et son corps. « Bon alors, mineur ou cavalier ? » s'enquiert Cirilla en levant un sourcil, quoi qu'il ne puisse évidemment pas apercevoir ses mimiques. Elle a l'impression de vaguement le reconnaître, mais c'est difficile à dire avec le masque.

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Harrison chasse l'image de Rory. Il ne l'a pas bien vue, ce n'était peut-être pas elle. Mais la fatigue lui abîme les nerfs. Il le sent dans ses jambes, dans ses épaules et dans sa poitrine qui se serre. Plus il avale les mètres et plus son air se raréfie. Il s'est néanmoins interdit tout arrêt en chemin ainsi que toute précipitation absurde. La distance entre Olympia et la Mine ne lui a jamais semblé aussi grande. Ce sont des heures entières qu'il lui faut pour couvrir le chemin qui va de l'une à l'autre ; malgré un itinéraire éculé et une boussole fixée à son poignet, il doit prendre garde de ne pas se perdre tout en évitant soigneusement les rôdeurs qu'il ne pourrait jamais affronter dans le noir. En répartissant son effort, il sait qu'il peut le faire. Il s'y est souvent entraîné. Sa vie l'y a préparé. Il en est capable, à condition qu'il ne laisse pas la peur gagner sur lui. Ce qu'il a vu d'Olympia, ce n'est peut-être pas la fin. Il peut quelque chose. Ou, si lui n'y peut rien, Anita saura quoi. Elle saura exactement comment agir si ses jambes consentent à le porter jusqu'à elle. Le sang bat sourdement les tempes, et il n'a pas les idées totalement claires quand s'achève cette course maladive, à travers la forêt, à travers les festivités qui agonisent, puis à travers la Mine : « Je dois voir Anita. » Harrison ne laisse pas franchement le choix aux deux qui gardent l'entrée. Son allure et son souffle haché doivent les convaincre, de même, que le danger serait de le retenir. « Anita... » Comme il n'y a aucune bonne façon de le dire, Harrison n'hésite pas. « Les Jackals ont attaqué Olympia. Tous les Jackals... »

survit depuis le : 15/04/2016

Mini Intrigue 2, Miners & Crimson Riders
Si vis pacem, para bellum

Contexte

C'est avant l'aube, et beaucoup sont allés dormir.
Au début, ce n'est qu'une rumeur qui descend de la Mine vers la Carrière. Anita Jones est flanquée d'Harrison Roe, l'éclaireur. Ceux qui l'ont vu traverser le camp le voient tout aussi bien passer dans l'autre sens. La foule, vaguement éméchée, vaguement endormie, se fend en deux pour les laisser rejoindre Abel Rhodes. On mêle immédiatement Aaren Diggs à la conversation : Olympia est attaquée.

Mineurs et Cavaliers ont une alliance avec les olympiens et, réunis, ils n'auront aucun mal à chasser les Jackals - s'ils s'entendent. Autour des leaders, tous les couche-tard apprennent la nouvelle et la propagent, et réveillent les autres, agitent tout le camp.

Nous sommes le 1er novembre au matin.

Comment RP ?

Vous pouvez encore jouer toute la soirée mais, dans l'intérêt de l'event, pensez à inclure votre personnage dans l'avancement du RP. Une réponse ne doit pas dépasser 350 mots et doit être postée à la suite. Elle compte comme un véritable rp dans l'activité du forum.

Pour que tout le monde puisse jouer, les tractations sont publiques, près du feu de joie (en gros, on s'agglutine autour d'Anita, d'Abel et de Ren pour y aller de son avis et faire pencher la décision d'un côté ou l'autre).

Quand vous citez quelqu'un :

Code:: <ham>mineur</ham>
<cri>cavalier</cri>

Vous n'avez pas besoin de répondre dans un ordre précis. Nous vous rappelons que la rapidité est le plus intéressant. Le staff interviendra régulièrement avec le compte PNJ pour pimenter l'action.

INFLUENZA