Fermeture définitive de Influenza ! Left behind (ft. Nova & Boyce) 1614057932 Un grand merci à tous pour ces moments de partage I love you
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 Left behind (ft. Nova & Boyce)

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MessageSujet: Left behind (ft. Nova & Boyce)   Left behind (ft. Nova & Boyce) EmptyMer 5 Oct - 18:58

Le souffle court, je sprintais dans la rue, le bruit sourd de mes rangers résonnant à chaque fois que je posai le pied au sol, et mes mains crispées sur mon arme, au cas où quelque chose se passait mal.  Ça ne devait pourtant pas être le cas. Mon plan était parfait ; et mon itinéraire parfaitement calculé.
J'étais rentrée, j'avais pris ce que je voulais ; des vivres, principalement, et quelques médicaments, et j'étais sortie. Mon timing avait été irréprochable.  Personne n'avait rien vu, et je n'avais même pas eu à utiliser mon arme. Si ça avait été le cas, j'aurais été bien embêtée, cependant, puisqu'ils étaient vraiment très nombreux. Et je n'étais pas encore sortie d'affaire ; il fallait encore que je quitte la zone surveillée par leurs vigies.
J'avais pris beaucoup de temps à les observer, et j'étais censée passer à un endroit où il n'y en avait pas. Mais ça, c'était sans compter sur ma chance légendaire.

Je ne m'en voulais pas d'avoir volé à ces types. Ils n'étaient pas vraiment des enfants de cœur, mais ils n'étaient pas des monstres non plus. Les temps étaient durs, et je suis absolument persuadée qu'eux n'auraient pas hésité ne serait-ce qu'une seule seconde à me tuer pour prendre le peu de chose que j'avais ; comme on avait récemment tenté de le faire. Ma blessure au bras gauche en attestait ; et mes quelques commotions aussi, même si elles s'étaient maintenant presque totalement résorbées. Mon arcade sourcilière était encore un peu enflée, et la manche gauche de mon blouson de l'USAF avait un trou au niveau de ma blessure, que je n'avais toujours pas eu le temps de recoudre ; et bien lavé, puisqu'il restait encore un peu de sang autour.

Je me déplaçais vite, j'avais emporté avec moi que le strict nécessaire ; soit, mon fusil d'assaut équipé de sa baïonnette, quelques chargeurs que je glissai dans les nombreuses poches de mon pantalon de treillis, mon couteau de combat, et un petit sac auparavant vide et maintenant plein. L'intégralité de mes affaires m'attendaient à quelques kilomètres de là, dans la brousse, où personne n'irait les chercher. Alors que j'y étais presque, j'émergeais d'un angle d'une rue, et je manquai presque de me ramasser en m'arrêtant.
J'étais à quelques mètres d'un type braquant de son fusil une jeune femme. Il était en train de parler, mais, visiblement, je l'avais coupé, et il était en train de pivoter vers moi. Mais j'étais prête, et je fus plus rapide que lui. Je levais mon fusil pour l'épauler, et je pressais la détente une, puis deux, puis trois fois pour exécuter un tir groupé dans son torse. Je sentis le recul qu'avait mon fusil  taper sur mon épaule, et secouer mon bras, réveillant ainsi la douleur de la blessure de celui ci. Les douilles s'envolèrent pour tomber pas très loin, produisant leur doux son caractéristique. Je crois que les trois touchèrent ; vu les roses de sang qui éclataient dans son dos, et, la force des balles le fit s'effondrer. Au passage, son doigt se crispa, et son arme lâcha une rafale dans le vent. Les balles claquèrent sur le sol, à quelques mètres de moi.
Sans sourciller, je changeai de cible. Je braquai instinctivement celle qu'il agressait, juste au cas où, et je jetai un rapide coup d’œil aux alentours en m'approchant du cadavre en marchant très rapidement. Le type vivait encore, mais plus pour longtemps. Il essaya de lever la main, et de m'aggriper le pied sans trop de conviction. Je posai un genou sur son épaule parce qu'il commençait à m'agacer, ce qui lui fit pousser un gémissement de douleur, tout en annonçant :

« Je ne te veux pas de mal, contrairement à cette crevure. Mais il va falloir partir, et vite. Ses copains ne vont pas tarder à débarquer et ils sont aussi tendres que lui »

Au passage, je saisissais parmi ses affaires celles qui pourraient m'être utile. D'une main, je tenais mon fusil en le pointant dans la direction de l'inconnue, et de l'autre, je ramassai les affaires de ma victime. Je trouvai un briquet sur lui, qui fonctionnait en plus, et un paquet de cigarette presque plein. Bingo, c'était mon jour de chance apparemment. J'ouvrai donc ma veste pour glisser mes trouvailles à l'intérieur de celle ci, mais ma main se coinça au passage dans mon collier ; mon dogtag sur lequel était accroché trois plaques ; les deux miennes, et une autre, celle d'un homme qui appartenait à mon pensée, mais qui hantait mon présent. Je dégageai ma main promptement, agitant les plaques qui brillèrent à la lumière du jour, pour continuer ma fouille très rapide, guettant la réaction de la jeune femme. Je n'avais jusque là pas pris le temps de la détailler, mais lorsque je posai quelques instants mes yeux sur elle, quelque chose me troubla, sans que je puisse trouver quoi.
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MessageSujet: Re: Left behind (ft. Nova & Boyce)   Left behind (ft. Nova & Boyce) EmptyJeu 6 Oct - 16:20

hell is empty and all the devils are here

Son tomahawk attaché à la ceinture, son couteau de chasse caché dans sa botte droite et son sac à dos accroché aux épaules, Nova était prête à sortir pour une nouvelle expédition. Il s'agissait plutôt de repérage que d'un vrai ravitaillement cette fois étant donné que Boyce et elle avait encore suffisamment de vivres pour tenir au moins deux jours si ils faisaient attention. Mais, malgré tout, elle voulait tout de même essayer de ramener quelque chose à leur base. En fait, elle voulait surtout trouver quelque chose qui ferait plaisir à Boyce. Certes, elle doutait très fortement d'avoir la chance de tomber par hasard sur des pizzas cuites au four mais elle savait qu'il suffirait de moins que cela pour le satisfaire. Après tout, comme la plupart des gens, ils s'étaient habitués à se contenter de bien moins que cela. Malgré l'apparente simplicité de sa mission, la séparation avec Boyce fut telle qu'à l'habitude. Elle sentait qu'il avait envie de lui dire quelque chose d'important et elle soupçonna une nouvelle fois qu'il s'apprêtait à la mettre en garde contre les dangers qui l'attendaient à l'extérieur. Mais ces dangers elle les connaissait par cœur désormais. Et c'était sans doute parce qu'il le savait que Boyce se contenta, comme à l'habitude, de lui dire de faire attention à elle, ce qu'elle lui promit de faire avant de déposer un baiser sur sa joue et de partir rapidement.

Elle se déplaçait furtivement. Silencieusement. Lorsqu'elle était seule, bien qu'être trop longtemps séparée de son meilleur ami lui pesait, elle avait l'impression d'avoir l'esprit beaucoup plus libre. En effet, elle était discrète, rapide et souple. Elle ne se faisait pratiquement jamais repérer si elle croisait le chemin d'autres humains et, si c'était le cas, elle était capable de déguerpir à toute vitesse et de les semer si nécessaire. Mais ce n'était pas le cas de Boyce. Depuis qu'il s'était blessé à la jambe, il était plus bruyant et plus lent. Elle ne lui en voulait pas, ce n'était pas de sa faute. Mais elle préférait largement le savoir à l'abri. En sécurité. « File moi ton sac. » Sursautant, Nova manqua de tomber de la pierre sur laquelle elle avait pris appui pour récolter les fruits de pommier sur lequel elle venait de tomber sur le chemin du retour. Sous le coup de la surprise, elle lâcha son tomahawk qu'elle était entrain d'utiliser pour faire tenter de faire tomber les fruits. Et l'arme atterrit aux pieds de l'homme qui venait de s'adresser à elle. Perdue dans ses pensées, elle ne l'avait pas entendu arriver derrière elle. Elle qui était pourtant toujours à l’affût n'avait rien entendu. « Allez gamine, sois mignonne, file moi ton sac. » Son regard lubrique parcourait le corps de Nova de haut en bas, et lui donnait envie de vomir. Elle baissa les yeux sur son tomahawk, à deux mètres d'elle. Puis sur sa botte, où était toujours caché son couteau de chasse. Elle avait beau être rapide, il n'y avait pas moyen qu'elle attrape l'un ou l'autre avant que l'homme n'ait le temps de tirer. Et il était trop loin pour qu'elle se jette sur lui pour le désarmer. En d'autres termes, si elle restait là, elle était coincée. Poussant un soupir, elle se maudit de n'avoir pas été plus prudente, alors qu'elle n'était qu'à quelques dizaines de mètres de leur campement, à Boyce et elle. « Je voudrais pas avoir à abîmer tout ce que je vois là mais tu ne me laisses pas le choix. » Réprimant un nouveau haut le cœur, elle s'apprêta à lui lancer une réplique qui lui permettrait de se rapprocher de lui en douceur mais elle fut interrompue dans son élan lorsque l'homme détourna la tête.

On aurait dit une sorte de Rambo au féminin. Et en plus frêle. Mais cela, Nova savait par expérience que cela ne voulait rien dire et qu'elle pouvait être tout aussi létale que le gros lourdaud qui était quelques secondes plus tôt entrain de la menacer d'une arme. Avant que Nova eut le temps de faire quoi que ce soit, elle avait tiré sur l'homme. À trois reprises. Et celui qui n'avait désormais plus rien de menaçant se tordait de douleur sur le sol. « Si tu ne me veux pas de mal, tu pourrais peut-être commencer par baisser ton... arme. » Le dernier mot s'étrangla dans sa gorge. Ce n'était pas possible, elle avait du rêver. Depuis le début de l'épidémie, elle avait espéré de nombreuses fois de revoir cette plaque. Ou plutôt de revoir l'homme à qui elle appartenait. De le serrer dans ses bras et d'envoyer valser son poing sur son épaule pour le punir des gentilles moqueries qu'il lui aurait sans doute adressées. Mais ce n'était pas possible, ça ne pouvait pas être cette plaque.

S'approchant de quelques pas de celle qui pointait toujours son arme sur elle, elle s'abaissa pour se mettre à son niveau. Ses yeux ne quittait pas la petite plaque métallique qui brillait sous les rayons du soleil. Ce n'était pas possible et, pourtant, elle était identique à celle de son frère. « Où est-ce que tu as eu ça? » Peut-être qu'elle se trompait. Peut-être qu'il s'agissait seulement d'une coïncidence. Peut-être que, si elle vérifiait le nom au dos de la plaque, elle ne pourrait pas lire celui de Rowan. En fait, elle espérait sans doute que ce soit le cas. Mais quelque chose lui disait que sa première intuition avait été la bonne. Et elle ne lâcherait pas cette inconnue tant qu'elle ne lui aurait pas dit comment elle avait obtenu cet objet.
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MessageSujet: Re: Left behind (ft. Nova & Boyce)   Left behind (ft. Nova & Boyce) EmptySam 8 Oct - 23:15

Si, dans un lointain passé, on lui avait dit qu’il finirait par nettoyer et ranger sa chambre pour s’occuper, il aurait ouvertement ri au nez de son interlocuteur, et lui aurait probablement indiqué avec politesse l’asile psychiatrique le plus proche. Dans le meilleur des cas, il aurait fait une liste des milliers de choses qu’il aurait préféré faire plutôt que de jouer les fées du logis pour rompre son ennui : lancer une partie de Mario Kart, regarder le dernier épisode de sa série préférée, mettre une pizza à chauffer, envoyer un message à Nova pour lui demander de se connecter.
Malheureusement, avec l’apocalypse, les loisirs à disposition avaient tendance à se raréfier. Au point qu’il en était réduit à faire du ménage.

Rembobinons. Nova et lui avaient établi leur camp dans l’un des balcons d’un théâtre désaffecté. Un endroit idéal pour ne pas avoir à protéger leurs arrières, et qui les protégerait des intempéries. Sans compter que les sièges des fauteuils de la loge, encore rembourrés, feraient d’agréables matelas après les longs mois de voyage inconfortable. Dans l’idéal, Boyce admettait qu’il aurait préféré trouver un endroit moins exposé, comme un parking en sous-sol, mais comme le disait le proverbe, faute de grives, on mangeait des merles. En période de fin du monde, on était même drôlement content de manger des merles.
Il entreprit de sortir leurs sacs à dos de la voiture, prenant garde à ne pas s’accrocher à la tôle tranchante de la portière enfoncée. Ils avaient réussi à récupérer le 4x4 bien amoché au bord d’une route avec juste assez d’essence pour couvrir la distance qui les séparait d’Hamilton, et avaient préféré s’arrêter avant de tomber en panne, quitte à terminer les derniers kilomètres à pied. Boyce devait avouer qu’il préférait ne pas s’approcher d’Hamilton sans savoir à quoi s’attendre. Nova et lui étaient tombés d’accord sur le fait qu’il valait mieux faire le repérage des lieux et se laisser le temps d’observer de loin les campements des réfugiés avant de se jeter dans la gueule du loup.

Nova avait aussitôt offert de partir en éclaireur. Comme toujours, il avait tiqué.
Il savait qu’après toutes ces années, il aurait dû s’être fait à l’idée. D’entre eux deux, la jeune femme avait toujours été la guerrière, la chasseresse, une véritable Amazone même derrière son écran d’ordinateur. Et quand il l’observait, avec son tomahawk, son couteau de chasse, son expression déterminée, il savait qu’elle s’était endurcie, qu’elle était capable de se défendre bien mieux que lui, qu’elle était devenue, sinon infaillible, au moins redoutable.
Néanmoins, un instinct protecteur, à chaque fois que Nova s’éloignait, l’incitait à vouloir la prendre par la main, lui dire de rester auprès de lui, de ne pas quitter son champ de vision. C’était idiot, c’en était même vexant pour Nova, qui avait prouvé maintes et maintes fois qu’elle était parfaitement en mesure de s’occuper d’elle-même. Mais au lieu de décroître au fur et à mesure des années, cette pulsion s’était renforcée. Alors, il se contrôlait, en partie parce que Nova aurait été en droit de lui en coller une – et qu’elle était, en dépit des apparences – plus costaude qu’elle n’y paraissait, mais surtout parce qu’il ne voulait pas donner l’impression à Nova de vouloir l’étouffer. Peut-être aurait-elle ri, peut-être qu’elle l’aurait gentiment traité d’homme des cavernes. Mais peut-être, aussi, aurait-elle exigé de lui qu’il justifie ce comportement. Quelle bonne raison aurait-il pu avoir quand ils savaient pertinemment que c’était elle, la combattante ? Boyce n’aurait su quoi lui répondre sans se trahir, sans les mettre dans une situation impossible. Par conséquent, il gardait le silence.

Ce n’était pas différent aujourd’hui. Il avait hoché la tête quand elle lui avait annoncé son intention de s’aventurer à l’extérieur, sachant qu’il était inutile de protester, conscient lui aussi qu’il était indispensable de quadriller la zone pour identifier des menaces potentielles. Ils avaient abandonné la voiture dans une ruelle adjacente, choisi la loge dont la porte fermait le mieux et dont le balcon offrait une vue plongeante sur le théâtre, pour voir arriver tout assaillant éventuel.
Et à présent, pour noyer son anxiété, pour s’empêcher de relever la tête au moindre bruit, guettant un signe du retour de Nova, en alerte, il se retrouvait à défaire leurs sacs pour arranger leur campement. Il déplia leurs duvets sur les banquettes, sortit d’un sachet les boîtes de conserve qu’ils avaient réussi à rationner et releva la tête avec le plafond, se demandant s’il pourrait allumer un feu sans risquer de mettre le feu aux moulures ou aux épais rideaux.

C’est à ce moment-là qu’il entendit les coups de feu.

Il grimaça en se relevant trop vite. Même si la blessure avait guéri, il soupçonnait un muscle d’avoir mal cicatrisé et de protester chaque fois qu’il était trop tendu. Mais cette fois encore, il ignora l’élancement sourd qui grimpait dans sa cuisse comme toujours lorsqu’il faisait de trop grandes enjambées. Se maudissant de ne pas avoir insisté pour que Nova prenne un l attrapa sa lance de fortune au passage, manqua louper une marche en descendant l’escalier en colimaçon et émergea dans la rue après avoir poussé la porte coupe-feu d’un coup d’épaule. Il aurait voulu appeler son prénom, mais il savait que c’était imprudent de divulguer sa position à un quelconque attaquant. Hâtant le pas en dépit de son boitillement, il se dirigea vers ce qui lui semblait être le point d’origine des détonations, et se laissa guider par les plaintes de douleur qui provenaient d’une rue proche – heureusement pas la voix de Nova, même si cela ne le rassurait nullement.

Son amie, semblait-il, ne s’était pas aventurée loin. Il reconnaissait sa silhouette au détour d’un bâtiment laissé à l’abandon. Mais elle n’était pas seule. A ses pieds gisait une masse sombre, et même à cette distance, Boyce savait de quoi – de qui – il s’agissait. Il n’eut cependant qu’un rapide regard pour l’homme au sol, car son attention tout entière était braquée sur une autre menace.
Une fille fluette, presque frêle, qui tenait Nova en joue avec une carabine. Boyce redoubla le pas, indifférent au bruit qu’il faisait, sans même essayer une approche furtive. Il espérait attirer l’attention de l’inconnue, l’amener à diriger son arme vers lui plutôt que sur elle. « Nova ! » l’appela-t-il, et il ne s’arrêta pas avant d’être arrivé à leur hauteur, remarquant au passage la plaie sombre qui tachait le flanc de l’assaillante.
Boyce n’avait pas pointé son javelot sur l’inconnue, mais il ne l’avait pas abaissé non plus, restant sur ses gardes. La nouvelle arrivante semblait plus méfiante que véritablement hostile, mais il ne prendrait pas de risque avec Nova à ses côtés. Sans être devenu un expert du lancer, il était confiant en sa capacité à frapper l’inconnue blessée si elle faisait mine d’attaquer.
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MessageSujet: Re: Left behind (ft. Nova & Boyce)   Left behind (ft. Nova & Boyce) EmptyDim 9 Oct - 14:10

Le doute m'envahit alors que je la menaçai de mon arme. Il y avait quelque chose que je reconnais chez elle. Elle m'adressa la parole, mais je n'y prêtais pas attention. Je la fixai, droit dans les yeux, et je me revis, quatre ans et quelques mois plus tôt :

Spoiler:

Je n'avais pas du tout réagi quand la jeune femme s'approcha de moi, alors qu'en temps normal, je lui aurais tiré dessus dès lors qu'elle aurait esquissé le moindre mouvement.
Je tremblai un peu, et quand elle me demanda d'où venait me médaillon, mes doutes s'effacèrent et je crois que je laissai alors échapper quelques larmes. C'était elle. La petite sœur de Rowan, dont il m'avait si souvent parlé, celle dont l'espoir de la revoir lui coûta la vie. J'avais envie de la prendre dans mes bras, puisque d'une certaine façon, je la connaissais assez bien par le biais de son frère. Mais je me souvins alors qu'elle, elle ne me connaissait certainement pas.

Je posai mon fusil sur ce qui était maintenant devenu un cadavre, et je sortais mon portefeuille. Je voulus en sortir la lettre, toujours plastifiée, mais je fis au passage tomber une photographie de moi et de Rowan, qu'on avait pris ensemble lors de nos premiers jours sur le continent, en fouillant une boutique d'appareils photos abandonnée.
Je lui tendais donc la pochette, toujours en tremblant en peu, jusqu'à ce qu'elle la saisisse. J'ouvris la bouche pour parler, elle devait certainement avoir plein de question, mais elle vit la photo, et elle tenait la lettre dans ses mains, donc je me ravisai finalement. Mon regard se porta alors sur la photo, que je ramassai, et que je regardai quelques instants. à l'époque, j'avais trouvé que l'idée de prendre une photo était complètement débile, mais, c'était maintenant un des biens que je gardai le plus précieusement. Je la regardai toujours de temps en temps, quand la solitude me pesait trop, et que j'avais besoin de réconfort. Les souvenirs me submergeait alors, et je repartais avec une détermination nouvelle à chaque fois.

Je cessai ma contemplation, puisque ce n'était absolument pas le moment, et je glissai la photo dans mon portefeuille que je glissai à son tour dans ma poche. J'entendis alors ce qui me sembla être un cri, provenant de derrière moi. Je saisissais ma carabine, tandis que des bruits de courses retentissaient à ma droite. Je commençai à pivoter dans cette direction, prête à tirer quand j'entendis quelqu'un, la personne qui courait, crier le nom de Nova. Je ne m'étais donc définitivement pas trompée. Je vis l'homme qui avait appelé la jeune femme armer son javelot alors qu'il passait dans ma ligne de mire, mais je continuai ma route pour faire complètement dos à la femme ; à ce moment là, la tête d'un homme dépassa du coin de la rue, et je lui tirai dessus. Le type se mit à couvert, mais fit dépasser son arme et commença à tirer au coup par coup à l'aveugle. Les balles sifflèrent et claquèrent, et j'annonçai alors :

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