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 get in loser. we’re going shopping. (winyatt)

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MessageSujet: get in loser. we’re going shopping. (winyatt)   get in loser. we’re going shopping. (winyatt) EmptyJeu 26 Oct - 11:20


wyatt winona
«get in loser. we’re going shopping. »
Perchée su son cheval, elle se laisse bercer par son pas régulier, le bruit des sabots qui résonnent dans ses oreilles et la voix de Wyatt qui chantonne. Elle n'a pas envie de gâcher son énergie pour lui dire de la fermer. Il ne l'écouterait pas de toute façon. Partis en même temps que le lever du jour, le duo s'était séparé des autres raiders, prétextant vouloir couvrir plus de terrain afin de trouver des ressources plus significatives. Ils allaient devoir se retourner le cerveau pour y parvenir. Et si ils devaient revenir bredouille alors soit. Winona sait d'avance que cette journée ne sera pas vaine. Elle a réussi à éloigner le groupe, à isoler Wyatt avec qui elle doit absolument s'entretenir. Son plan est toujours d'actualité. Plus que jamais. Tout est en marche. Pas question de faire demi-tour. Le règne d'Abel Rhodes doit cesser. Les Riders sont plus vulnérables que jamais. Abel aussi dans un sens. Sa grande demeure ne pourra pas le protéger éternellement. Ses chiens de garde non plus. Patiente, Winona attend son heure, peaufine son plan. S'en va parler aux bonnes personnes. Aujourd'hui, cette bonne personne c'est Wyatt.

Arrivés en bordure d'une ville dont le panneau de signalisation a depuis longtemps été arraché, ils quittent leurs montures, soigneusement attachées à un arbre plus ou moins encore vivant. La douleur dans son épaule se réveille brièvement et elle grimace en sortant sa machette de sa ceinture. « Nous faudrait des cigarettes. » Ca devient compliqué d'en trouver et on ne peut pas toujours compter sur les fabricants clandestins des environs. Leur marchandise est, disons, aléatoire. Elle voudrait aussi quelques armes en plus. Ca ne ferait de mal à personne. Sauf à Abel peut-être. Le Ranch a souffert de l'ouragan. Tout sera bon à prendre. Elle espère que le reste de l'équipe trouvera de quoi renforcer leurs bâtiments à moitié envolés. Eux vont se concentrer sur autre chose. La parlotte notamment. Leur point fort. Ou pas. Elle avance prudemment, Wyatt sur ses talons. L'ouragan a fait de sacrés dégâts. Ici et là, quelques rôdeurs découpés tentent de les atteindre. Elle ne s'y attarde même pas. A peine un regard vers ces chairs décharnées qui ne peuvent rien contre eux. « Y a un parc animalier par là. » Elle pointe sa machette vers l'ouest. Avec un peu de chance il y restera quelque chose. Ou les vents auront apporté des trucs utiles. On ne sait jamais. Autant vérifier. Ca ne mange pas de pain. Ils n'ont que ça a faire de toute façon. Un jour ou l'autre, les frontières du Texas ne suffiront plus. Et ce jour là, Winona espère bien être déjà reine de son petit royaume. Pourquoi pas s'étendre au-delà ? Aller voir si l'herbe est plus verte de l'autre côté. « Comment va Abel ? » demande-t-elle, le ton désinvolte tandis qu'elle prend la direction de l'ouest sans même regarder Wyatt. Elle a besoin de savoir. Elle a besoin de lancer le sujet d'une manière ou d'une autre. Elle a l'air de demander ça comme ça. Juste pour savoir. Faut dire qu'il a pris soin de l'ignorer ces derniers temps. Il reste soit cloîtré chez lui soit se barre culbuter sa chère Peyton Yates. Y a de quoi enrager.
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Wyatt E. Wooding
Riders + j'peux pas j'ai poney
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MessageSujet: Re: get in loser. we’re going shopping. (winyatt)   get in loser. we’re going shopping. (winyatt) EmptyJeu 26 Oct - 16:05

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W.W. & W.J.


Octobre 2017

Wyatt lance un regard amusé, en coin à Winona alors qu’elle semble l’ignorer superbement. Il chantonne. Il est de bonne humeur, et accessoirement d’assez bonne humeur pour avoir envie de la faire chier juste pour le plaisir. Ils ont pourtant le temps d’arriver à proximité d’une ville sans que Winona ne lui dise de la fermer ou que des rôdeurs ne vienne voir qui jouait à la blanche-neige dans les bois. La moitié du ranch était réduit à un amas de planches fracassées par le vent et on retrouvait des bouts de rôdeurs un peu partout, encore une semaine après l’ouragan. Mais Wyatt était de bonne humeur, son arc sur l’épaule, les mouvements de son cheval sous lui, la solitude d’un raid presque en duo. Il connaissait assez Winona pour ne pas la trouver tellement subtile lorsqu’elle les avait séparer du reste du groupe, mais cela ne le dérangeait pas. Il soupait assez de ses idiots incontrôlables à l’intérieur du ranch, un peu de répit auprès de quelqu’un qu’il appréciait réellement, au grand air, cela lui faisait un bien fou.
« - Nous faudrait de tout. » rectifie le chef de la sécurité machinalement. De tout, de clous à des boîtes de conserves en passant par des matelas non moisis et des, effectivement, des clopes. Les olympiens ont beau avoir une sacrée dette envers eux, le ranch est un peu retourné à la case départ avec l’ouragan. Sans toucher les 10 000 dollars au passage. Il palpe la poche de sa veste, pour sentir le zippo de Vladimir, toujours pas rendu, porte-bonheur qui permet d’accéder au passage à des bouffées d’oxygène ( façon de parler ), et la clope qui lui reste. Il s’est tapée la dernière après son dernier face à face avec Abel-boiteux-frustré-de-servir-encore-plus-à-rien-que-d’habitude. Même pas sûr d’avoir respiré pour de vrai entre les bouffées tellement il était à cran ce coup-ci. « - Il nous faut vraiment des clopes. » Convient-il dans un soupire en descendant de monture. Si, si, c’était de première nécessité.
Parc animalier. Il suppose qu’il n’y aurait plus de tigres ou de loups hein ? Cela lui manque, les bestioles en bonne santé, et majestueuses. Il n’acquiesce même pas, se contentant d’emboiter le pas à Winona – qu’aurait-il pu répondre ? Là ou ailleurs, les chances sont minces, et c’est pire à chaque raid. Le ranch devient isolé au milieu des zones déjà pillées. « - Qu’est-ce que t’en as à foutre ? » Il arque un sourcil en se détournant un peu vers elle. Si, il est toujours ravi de parler d’Abel parce que le champion des cons a pris une place bien trop prépondérante dans sa vie. C’est un constat amer, mais réel, pas un jour sans parler d’Abel, à Abel, penser à Abel et c’est épuisant. Les occasions de vider son sac sont rares, et il se sent marcher bien trop souvent sur la corde raide face au seigneur de ces lieux, ces deux derniers mois. Trop proche de l’insulte. « - Il boîte, il se sent inutile, ça me retombe dessus. » La routine. Pour ne rien arranger, l’immobilité forcée qui avait suivi l’attaque du centre commercial avait semble-t-il permis à Abel de réaliser que personne ne l’aimait ( même pas son plan cul ), et que son pouvoir ne tient grosso modo qu’à la bonne volonté de quelques de lui obéir et de mourir pour lui. « - Il pense trop, à force de rien foutre. » Jusqu’à insinuer en septembre, que peut-être Wyatt avait envisagé de prendre sa place, et même s’il savait qu’Abel n’y avait pas sérieusement pensé… ça foutait les boules, un peu. Il adresse un signe de tête à Winona : ils sont arrivés aux clôtures de l’enceinte du parc, apparemment encore en bon état. Wyatt les longe, jetant un coup d’œil par les ouvertures de temps en temps et ajoute d’un ton distrait. « - Je demanderais pas pourquoi tu t’en occupes alors qu’il te fout la paix, j’ai dû passer la nuit de l’ouragan enfermé avec lui à la cave. J’ai ma dose. »

 
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MessageSujet: Re: get in loser. we’re going shopping. (winyatt)   get in loser. we’re going shopping. (winyatt) EmptyMer 27 Déc - 17:36


wyatt winona
«get in loser. we’re going shopping. »
Perchée su son cheval, elle se laisse bercer par son pas régulier, le bruit des sabots qui résonnent dans ses oreilles et la voix de Wyatt qui chantonne. Elle n'a pas envie de gâcher son énergie pour lui dire de la fermer. Il ne l'écouterait pas de toute façon. Partis en même temps que le lever du jour, le duo s'était séparé des autres raiders, prétextant vouloir couvrir plus de terrain afin de trouver des ressources plus significatives. Ils allaient devoir se retourner le cerveau pour y parvenir. Et si ils devaient revenir bredouille alors soit. Winona sait d'avance que cette journée ne sera pas vaine. Elle a réussi à éloigner le groupe, à isoler Wyatt avec qui elle doit absolument s'entretenir. Son plan est toujours d'actualité. Plus que jamais. Tout est en marche. Pas question de faire demi-tour. Le règne d'Abel Rhodes doit cesser. Les Riders sont plus vulnérables que jamais. Abel aussi dans un sens. Sa grande demeure ne pourra pas le protéger éternellement. Ses chiens de garde non plus. Patiente, Winona attend son heure, peaufine son plan. S'en va parler aux bonnes personnes. Aujourd'hui, cette bonne personne c'est Wyatt.

Arrivés en bordure d'une ville dont le panneau de signalisation a depuis longtemps été arraché, ils quittent leurs montures, soigneusement attachées à un arbre plus ou moins encore vivant. La douleur dans son épaule se réveille brièvement et elle grimace en sortant sa machette de sa ceinture. « Nous faudrait des cigarettes. » Ca devient compliqué d'en trouver et on ne peut pas toujours compter sur les fabricants clandestins des environs. Leur marchandise est, disons, aléatoire. Elle voudrait aussi quelques armes en plus. Ca ne ferait de mal à personne. Sauf à Abel peut-être. Le Ranch a souffert de l'ouragan. Tout sera bon à prendre. Elle espère que le reste de l'équipe trouvera de quoi renforcer leurs bâtiments à moitié envolés. Eux vont se concentrer sur autre chose. La parlotte notamment. Leur point fort. Ou pas. Elle avance prudemment, Wyatt sur ses talons. L'ouragan a fait de sacrés dégâts. Ici et là, quelques rôdeurs découpés tentent de les atteindre. Elle ne s'y attarde même pas. A peine un regard vers ces chairs décharnées qui ne peuvent rien contre eux. « Y a un parc animalier par là. » Elle pointe sa machette vers l'ouest. Avec un peu de chance il y restera quelque chose. Ou les vents auront apporté des trucs utiles. On ne sait jamais. Autant vérifier. Ca ne mange pas de pain. Ils n'ont que ça a faire de toute façon. Un jour ou l'autre, les frontières du Texas ne suffiront plus. Et ce jour là, Winona espère bien être déjà reine de son petit royaume. Pourquoi pas s'étendre au-delà ? Aller voir si l'herbe est plus verte de l'autre côté. « Comment va Abel ? » demande-t-elle, le ton désinvolte tandis qu'elle prend la direction de l'ouest sans même regarder Wyatt. Elle a besoin de savoir. Elle a besoin de lancer le sujet d'une manière ou d'une autre. Elle a l'air de demander ça comme ça. Juste pour savoir. Faut dire qu'il a pris soin de l'ignorer ces derniers temps. Il reste soit cloîtré chez lui soit se barre culbuter sa chère Peyton Yates. Y a de quoi enrager.
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Wyatt E. Wooding
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MessageSujet: Re: get in loser. we’re going shopping. (winyatt)   get in loser. we’re going shopping. (winyatt) EmptySam 13 Jan - 21:42

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W.W. & W.J.


Octobre 2017
Quel était le proverbe déjà ? De Charybde en Scylla, d’Abel en Winona. Et encore – les paroles d’Abel peuvent être cinglantes, mais au moins est-il plus prompt à l’insulte ( parfois méritée ) qu’au foutage de gueule complet. Pas assez un gai luron pour ça. Wyatt roule des yeux en entendant la moquerie de son ami, et singe un « ah ah ah » muet. Il fallait toujours un coupable, le flic savait à quel point la réalité était tout le contraire. Les coupables se la coulaient douce, serpents lovés dans le nid, les flics et chefs de la sécurité tournaient en rond et parfois les chefs criaient sur ceux qui n’y pouvaient rien. L’homme grogne dans sa barbe pour répondre, le ton aussi grimaçant que celui de sa compagne. « - Mon job est de trouver le bon coupable. Et Abel est juste, en général. ». Lorsque les mots sortent de sa bouche, il a bien l’air de s’arracher la langue au passage, il est vrai. Mais si le chef de la sécurité ne s’était jamais gêné pour dire à Abel ce qu’il pensait de certaines de ses idées merdiques ou préjugés blessants, en face à face privé, ou lors de leurs pauses à Winona et lui.. ce n’est pas par un miracle que le cavalier n’ait pas un jour décidé de tirer dans le dos de son leader et décidé d’en finir avec cet enfoiré une fois pour toute. La réponse était un mélange de principes, du caractère droit de Wyatt, qui exécrait la trahison plus que tout… et une réponse rationnel. Abel était un bon chef. L’un des boulots de Wyatt était de regarder par-dessus son épaule pour vérifier que le courroux du petit dieu s’abattait sur le bon coupable. Parfois, il était trop dur. Mais Wyatt n’était pas sûr que ce soit le pire de ses défauts. Et les remontrances qu’Abel avait pu faire sur la façon dont il faisait son job étaient rares, et l’ancien flic s’était fait les mêmes reproches en lui-même juste avant.

Mais lorsque la paranoïa et le caractère susceptible de Rhodes frappaient, cela piquait. Wyatt fait la moue et soupire pour souffler à Winona : « - Yep. Même en moi. » Abel voyait le mal partout ces derniers temps. Depuis longtemps – sa machination avec Malini, dans laquel ils l’avaient fourré contre son gré en témoignait. Wyatt comprenait cela dans un sens, d’un autre côte il avait envie d’hurler sur son chef à chaque fois. Surtout lorsque Abel lui envoyait son dédain à la figure. Il coule un regard moqueur à Winona. « - Tu peux pas le blâmer, il est dans le noir, dépend de nos rapports, incapable de savoir ce qui se passe hors du manoir à moins de prendre dix minutes pour faire un mètre. On pourrait envisager de brûler le tout qu’il n’aurait pas le temps de s’enfuir ; » Les paroles semblent subversives ? Oh, murmure de complot et Abel avait raison en pensant que Wyatt voulait être calife à la place du Rhodes ? Na.
Mais il se doute bien de ce qu’il a en tête, c’est son métier d’être paranoïaque. L’inactivité n’était bonne pour aucun d’entre eux. Wyatt, Winona, Abel, du pareil au même. L’apocalypse avait eu cela de bon que de leur donner quelque chose à faire, tout le temps. Ils ne pouvaient pas s’arrêter pour réfléchir. (Penser. Angoisser. Se sentir seul et abandonné, démuni. Se poser trop de questions, imaginer trop de « et si » ). « - Voyez-vous ça mademoiselle ? » Le sifflement amusé de Wyatt fait fuir un oiseau posé sur une branche, et Wyatt se glisse prudemment dans l’ouverture à la suite de la blonde. Elle n’aime pas être comme les autres. Son ambition était ce qu’il aimait le moins chez elle, mais il ne dit rien. Il n’a pas beaucoup d’amis aujourd’hui. Encore moins d’amis solides aux côtés desquels il peut baisser la garde, le rôle de chef de la sécurité, et avancer près d’elle en sachant qu’elle couvre ses arrières. Il fait glisser son arc de son épaule dans un geste silencieux, et l’encoche, prêt à tirer mais pour l’heure, les mouvements dans l’herbe ne sont que ceux de musaraignes qu’ils font fuir, et le vent dans les pousses sauvages. « - Si tu veux de quoi t’occuper il y a de quoi faire, des clôtures à réparer, les baraques du commun des mortels à finir, des réserves à engranger. Même le crottin est utile. » Il n’y avait personne d’inactif au ranch et il prenait peut-être un peu trop plaisir à s’en assurer.

Ils sont arrivés sur un chemin de petits cailloux qui autrefois serpentaient entre des enceintes grillagées aujourd’hui vides. Soit les animaux sont partis, soit ils sont morts de faim. Il ne reste qu’eux, mais les locaux des soigneurs et boutiques de glaces hors de prix peuvent être intactes… Wyatt fait un signe sur une porte adossée à l’enclos… des tigres, porte métallique fermée d’un cadenas. Salle de repos avec nourriture ? Brouette et outils pour réparer les enclos ? Désinfectants ? Honnêtement, ils prennent tout. « - Et pour la promotion canapé, ce n’est pas à moi que tu dois s’adresser. » murmure-t-il en rejoignant la porte lentement, sur ses gardes, mais lui adressant un clin d'oeil.
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MessageSujet: Re: get in loser. we’re going shopping. (winyatt)   get in loser. we’re going shopping. (winyatt) EmptyLun 22 Jan - 16:18


wyatt winona
«get in loser. we’re going shopping. »
Perchée su son cheval, elle se laisse bercer par son pas régulier, le bruit des sabots qui résonnent dans ses oreilles et la voix de Wyatt qui chantonne. Elle n'a pas envie de gâcher son énergie pour lui dire de la fermer. Il ne l'écouterait pas de toute façon. Partis en même temps que le lever du jour, le duo s'était séparé des autres raiders, prétextant vouloir couvrir plus de terrain afin de trouver des ressources plus significatives. Ils allaient devoir se retourner le cerveau pour y parvenir. Et si ils devaient revenir bredouille alors soit. Winona sait d'avance que cette journée ne sera pas vaine. Elle a réussi à éloigner le groupe, à isoler Wyatt avec qui elle doit absolument s'entretenir. Son plan est toujours d'actualité. Plus que jamais. Tout est en marche. Pas question de faire demi-tour. Le règne d'Abel Rhodes doit cesser. Les Riders sont plus vulnérables que jamais. Abel aussi dans un sens. Sa grande demeure ne pourra pas le protéger éternellement. Ses chiens de garde non plus. Patiente, Winona attend son heure, peaufine son plan. S'en va parler aux bonnes personnes. Aujourd'hui, cette bonne personne c'est Wyatt.

Arrivés en bordure d'une ville dont le panneau de signalisation a depuis longtemps été arraché, ils quittent leurs montures, soigneusement attachées à un arbre plus ou moins encore vivant. La douleur dans son épaule se réveille brièvement et elle grimace en sortant sa machette de sa ceinture. « Nous faudrait des cigarettes. » Ca devient compliqué d'en trouver et on ne peut pas toujours compter sur les fabricants clandestins des environs. Leur marchandise est, disons, aléatoire. Elle voudrait aussi quelques armes en plus. Ca ne ferait de mal à personne. Sauf à Abel peut-être. Le Ranch a souffert de l'ouragan. Tout sera bon à prendre. Elle espère que le reste de l'équipe trouvera de quoi renforcer leurs bâtiments à moitié envolés. Eux vont se concentrer sur autre chose. La parlotte notamment. Leur point fort. Ou pas. Elle avance prudemment, Wyatt sur ses talons. L'ouragan a fait de sacrés dégâts. Ici et là, quelques rôdeurs découpés tentent de les atteindre. Elle ne s'y attarde même pas. A peine un regard vers ces chairs décharnées qui ne peuvent rien contre eux. « Y a un parc animalier par là. » Elle pointe sa machette vers l'ouest. Avec un peu de chance il y restera quelque chose. Ou les vents auront apporté des trucs utiles. On ne sait jamais. Autant vérifier. Ca ne mange pas de pain. Ils n'ont que ça a faire de toute façon. Un jour ou l'autre, les frontières du Texas ne suffiront plus. Et ce jour là, Winona espère bien être déjà reine de son petit royaume. Pourquoi pas s'étendre au-delà ? Aller voir si l'herbe est plus verte de l'autre côté. « Comment va Abel ? » demande-t-elle, le ton désinvolte tandis qu'elle prend la direction de l'ouest sans même regarder Wyatt. Elle a besoin de savoir. Elle a besoin de lancer le sujet d'une manière ou d'une autre. Elle a l'air de demander ça comme ça. Juste pour savoir. Faut dire qu'il a pris soin de l'ignorer ces derniers temps. Il reste soit cloîtré chez lui soit se barre culbuter sa chère Peyton Yates. Y a de quoi enrager.
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MessageSujet: Re: get in loser. we’re going shopping. (winyatt)   get in loser. we’re going shopping. (winyatt) EmptyJeu 1 Fév - 16:09

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W.W. & W.J.


Octobre 2017

« - Certains veulent sa peau. » corrige Wyatt dans sa barbe – pourtant, son souci envers Abel est le même que la jeune femme. Il va finir par péter les plombs, et Wyatt ne veut pas se tenir près de lui quand ça sera le cas. Si on insiste à dire la vérité, il n’a pas envie d’être dans son ombre quand ça arrivera. Maintenant, plus tard, la jambe, Peyton, Caden, Silas, autre chose. Abel va finir par péter les plombs. Normal – c’est même étonnant qu’il ne soit pas parti en vrilles plus tôt, en réalité. Sept ans, une apocalypse, un ranch sur ses épaules et un climat « politique » tendu, y avait de quoi. Simplement entre ses responsabilités et son caractère de merde, Wyatt n’avait pas envie de voir, ni d’être associé au nervous break-down qui finirait par arriver, un jour ou l’autre. Alors pour l’instant, on serrait les dents. Il fallait en baver encore un peu, tenir le coup et peut-être que lorsque sa jambe irait mieux… les choses iraient mieux. En plein hiver, avec les habitations détruites, une alliance avec Olympia en désuétude, les stocks au plus bas et des rumeurs de révolte.

Il lui adresse un clin d’œil – bien dommage hm ? Le compliment ne tombait pas dans l’oreille d’un sourd, même s’il s’en foutait. « - Je serais pas corruptible, tu sais ça. » murmure-t-il sur le même ton de la taquinerie. Avec sa chance légendaire, même hétérosexuel, il se serait langui d’une femme pendant dix ans, fermant son cœur et ses bras aux autres jusqu’à avoir une chance de la revoir ou la savoir morte. Wyatt laisse son regard passer aux alentours – pas une âme qui vive, pas un truc qui bouge sans être une feuille. Ils avaient l’air seuls, pendant que Winona tire sur le cadenas. Persister sur cette porte, pour rien, ou continuer à avancer sans savoir ce qu’ils vont trouver. Fais chier – Wyatt grimace pour lui-même. « - Tu n’as même pas essayé. » Il grogne – sûr qu’aucune machette ne va rien péter si elle reste loin du cadenas hein ? Il soupire, rangeant ses armes d’un mouvement silencieux avant de lui jeter le regard noir qui veut dire « couvre-moi ».

Il avait passé son enfance à vivre en orphelinat, familles d’accueil abusives et familles d’accueil juste inutiles, à voler des animaux et à libérer des bestioles en cage. Il savait comment régler ce genre de cadenas insérer ici la libération d’un tigre de zoo avant la puberté - les deux tiges de métal qu’il se baladait dans son sac ressemblaient pas vraiment à des crochets fait pour, mais il se démerderait. Wyatt s’agenouille avec un soupire, dos à Winona. En confiance avec elle pourtant. Dans le silence, à guetter l’ouverture de la serrure et lentement faire pivoter les tiges de métal, cela lui permet de réfléchir. De rompre le silence de force parce qu’il déteste ça, même entourés de rôdeurs. « - Non je ne sais pas. » La parole est sincère, comme pour appeler une explication, quelque chose enfin. Il s'en veut d'être agacé par ça, par Winona, Abel, leurs conneries, il a assez de soucis comme ça. Mais Wyatt n'a pas envie d'en vouloir à elle, et il cherche encore des excuses, des explications.  Cela le trouble, cette histoire et c’est les sourcils froncés, le cadenas ouvert en main qu’il se retourne vers la blonde. « - Depuis quand tu me parles en énigmes, hm ? » Il sonnait déçu. Elle était une de ses rares amies et … Wyatt secoue la tête comme pour dissiper la lourdeur de sa poitrine, ses doigts posés sur la clenche de la porte - « - Un… deux... »

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MessageSujet: Re: get in loser. we’re going shopping. (winyatt)   get in loser. we’re going shopping. (winyatt) EmptySam 10 Mar - 13:17


wyatt winona
«get in loser. we’re going shopping. »
Certains. qu'elle se répète dans sa tête. Certains dont elle. Principalement elle. Juste elle. Les autres ne sont que des pions servant ses folles envies, ses espoirs de grandeur. Rien d'étonnant à ce qu'Abel soit sur la liste noir d'un grand nombre de ses détracteurs. Ou même de ses partisans. Son humeur exécrable, ses décisions discutables et ses excès de colère étaient, selon Winona, des raisons suffisantes pour vouloir l'étrangler dans son sommeil. Il suffisait de creuser la surface pour vouloir mettre un terme à sa vie et prendre le relais. Persuadée de pouvoir mieux faire, si certaine d'être meilleure, Winona s'acharnait à mettre son plan à exécution. Éliminer Abel c'était lui assurer le trône du ranch. Jenna ne ferait pas l'affaire. Caden encore moins. Les cavaliers, bien qu'un peu (beaucoup) idiots, ne le sont pas au point d'ignorer les faits. Winona est toute désignée pour prendre la suite. Conseillère privilégiée, battante dans l'âme et le corps, elle saurait y faire. Elle saurait dompter Olympia et arranger les choses. Chacun y trouverait son compte, personne ne serait lesté. Et, bien sûr, elle accorderait à ses plus proches collaborateurs, des avantages non négligeables. Elle sourit, laissant même échapper un soupire amusée de ses narines. « Ouais. C'est bien dommage. » Wyatt est un bon morceau, inutile de le nier. Elle n'aurait pas rechigné à le mettre dans son lit. Ça n'aurait rien eu d'une corvée, au contraire. Malheureusement, l'engin du chef de la sécurité se dressait pour le même genre. Pas de chance. Elle trouverait d'autres moyens de le plier à sa volonté. Bientôt, il verrait que la réponse est juste devant lui.

Devant eux, la porte résiste et les agacent, l'un comme l'autre. Elle n'a aucune patience, sûre qu'il y a quelque chose de l'autre côté. Ce cadenas n'est pas là pour rien. Soit personne n'a pu l'ouvrir, faute de temps et/ou de moyens. Soit ils se sont fait dévorer avant. Soit, la porte a bel et bien était ouverte par le passé et le cadenas est là pour empêcher ce qu'il se trouve de l'autre côté de sortir. Dans ce cas, ils sont foutus. « Je t'en prie. » Elle lui laisse la place, l'observant un instant avant de se tourner vers le chemin qu'ils ont prit, montant la garde. Ses yeux scrutent les environs, ses oreilles sont attentives aux bruits soupçonneux qui n'ont rien à voir avec Wyatt. Elle laisse le silence les séparer, un temps d'arrêt qui permet peut-être à Wyatt de réfléchir sur leur précédent échange. Enfin, elle entend le clic tant attendu et se retourne pour rencontrer le regard interrogateur de Wyatt. Elle hausse les épaules, sourire aux lèvres, pas encore prête à briser le silence. Les énigmes font réfléchir et elle sait qu'elle a semé une graine dans la tête de son ami. Elle sait qu'il a matière à réfléchir et qu'il reviendra vers elle pour de plus amples informations. Alors, il sera prêt à l'écouter. Un hochement de tête vers la porte et ils se décident à entrer, Wyatt comptant les secondes, Winona resserrant sa prise sur son arme, prête à parer à toutes éventualités. La bonne nouvelle, c'est qu'il n'y a aucun bruit significatif, pas de râles en continue qui indiquerait la présence de plusieurs rôdeurs. Pourtant, quand il entrouvre la porte, une odeur nauséabonde lui parvient aux narines. Et quand la porte s'ouvre pleinement, un rôdeur lui saute presque immédiatement dessus. Désarçonné l'espace d'une seconde, Wyatt parvient finalement à s'en débarrasser, non sans grogner. Au sol, un second rôdeur rampe vers eux et Winona met fin à sa misérable vie. « Regarde. » Elle met en évidence une corde qui pend encore au cou de celui qu'elle vient de tuer. « Crétin. » De toute évidence, les secours ne venant pas, la vie étant devenue insupportable, ils avaient voulu en finir. Le problème c'est qu'ils s'y étaient mal pris. L'odeur de mort lui pique les narines et elle grimace, jetant un œil circulaire sur la pièce. Elle avise une seconde porte, barricadée elle aussi. « Ça mène vers les cages j'imagine ? » La pièce, quoique sombre, ne laisse aucun doute : elle n'a jamais été visité depuis que ces deux là sont morts. Il doit donc y avoir de quoi gratter. Des munitions, des armes, peut-être quelques conserves encore mangeables. « Je prend ce côté. » Dit-elle, désignant la droite de la pièce, déjà prête à fouiller chaque recoin à la recherche de n'importe quoi d'utilisable.
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W.W. & W.J.


Octobre 2017
Il a l’agacement sur le bout de la langue, et il n’y a que deux seules choses qui l’empêchent de se caler en face de Winona, les mains sur les hanches et d’exiger une explication en bonne et due forme, que son amie lui explique où elle voulait en venir au lieu de jouer sur les mots, sa patience et ses inquiétudes. Mais premièrement, Winona était son amie, et il pouvait facilement secouer la tête et chasser le soupçon qu’elle lui avait mis dans la poitrine. La blonde avait ses confidences et ses sourires, ce n’était pas son ennemie, pas l’un de ses gardes incapables de faire son job correctement, rapides à susciter l’ire du chef de la sécurité. Et oh, information négligeable, le fait qu’ils soient en train de raid un espace abandonné, sept ans après l’apocalypse. Cela joue mine de rien. Il lui jette un regard rapide tandis qu’il termine de déverrouiller le cadenas – Wyatt espérait qu’elle lui ferait comprendre, en temps et en heure ce qu’elle entendait par là, même si son cœur pinçait un peu qu’elle préfère ne pas être franche avec lui. Lorsqu’il n’aimait pas quelque chose ( ou quelqu’un ), Wyatt n’avait pas l’habitude des détours et des fioritures. Sa loyauté avait ses mauvais côtés et ses paradoxes, par exemple et si Wyatt ne trahirait pas Abel, ne se rangerait pas du côté d’un autre, d’une autre, il ne voilait pas ses sentiments personnels pour autant… Paradoxe peut-être aux yeux de Winona, mais inconsciemment, Wyatt sentait où il se trouvait, où était placée la ligne qui servait de tuteur à sa droiture, à sa conscience. Il ne comprenait pas Winona, mais tandis qu’ils échangeaient un regard et se ruent à l’intérieur, c’est au second plan ;

Il ne pouvait pas se permettre d’avoir la tête ailleurs et son regard s’assombrit de mettre une seconde de plus que prévu à réagir à l’assaut des rôdeurs.  L’effort pour le mettre à terre a le mérite de le sortir de ses pensées, de le remettre dans le moment présent après un grognement de rage et un ahanement de dockers sous le poids du cadavre qu’il rejette. « - Bon dieu… » Il siffle malgré lui et il secoue la tête, vaguement désabusé tandis que Winona insulte le cadavre sans mettre de cœur à la tâche. L’idée du suicide rend tout le monde un peu malade ces dernières années, c’est devenu une idée à la con pour les naïfs. Cela pue la mort à l’intérieur. Typique d’un local où deux homme sont morts, et l’odeur habituellement soutenue des zoos, excréments et présence animale est devenue rance et fétide après autant d’années de décomposition ; Wyatt acquiesce vaguement à la deuxième porte close, observant les lieux sans trop s’avancer. La pièce au moins est tranquille bien qu’il n’y ait pas grand-chose d’utile et il commence à fouiller à son tour l’autre partie de la pièce. Passant derrière un tas de cartons presque vides, il heurte quelque chose dans un fracas métallique et la douleur se répercute dans sa hanche, à peine allégée d’un putain contenu entre ses dents serrées. Une brouette et des seaux. « - On va trouver du matos d’écurie à ce rythme. » Ce n’était pas vraiment ce qu’ils voulaient, mais hey, ils étaient le seul campement à des kilomètres à la ronde qui pourraient utiliser ce genre de connerie.

Wyatt finit par dégager de derrière le barda typique d’une ferme un énorme sac en plastique transparent, distendu au maximum par son contenu, des têtes de peluches comprimées contre la surface transparente, du panda roux au tigre, en passant par les girafes. Le visage du chef de la sécurité se voile un instant, tandis que la peluche de tigre qui l’attend à la caravane, seul souvenir de ses parents lui revient en mémoire. Il finit par faire un signe du menton vers Winona, affichant son unique découverte pour le moment. « - J’ai toujours rêvé d’aller au zoo, quand j’étais gamin. » Remarque Wyatt, avec une moue maussade tandis qu’il extirpe une peluche de l’un des trous du plastique usé par le temps pour le glisser dans le col de son t-shirt, coincé entre sa peau, tête dehors, sous la barbe. C’était rare qu’il s’ouvre sur son enfance, parce que ce genre de phrases risquent d’attirer le « pourquoi diable t’as jamais pu aller au zoo avant d’avoir 16 ans ? ». Et il n’avait pas envie d’y répondre, surtout lorsqu’il reprend son arme qu’il avait posé sur une caisse pour désigner la nouvelle porte vers Winona. « - Me dis pas que t’es pas curieuse.  »
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MessageSujet: Re: get in loser. we’re going shopping. (winyatt)   get in loser. we’re going shopping. (winyatt) EmptyVen 27 Avr - 13:34


wyatt winona
«get in loser. we’re going shopping. »
Les idées se bousculent dans sa tête et finalement elle n'est plus si sûre de vouloir parler franchement à Wyatt. Elle doute, sait pertinemment où va la loyauté du chef de la sécurité. Il ne jure qu'en Abel, même quand ses décisions sont erronées, déformées par le peu de sentiments que leur chef peut éprouver. Wyatt a la loyauté dans le sang et il faudra plus qu'une simple discussion, plus que quelques erreurs pour changer cet état de fait. Elle ne peut pas se permettre de dévoiler tout son jeu. Pas encore. Elle a lancé quelques cartes à l'aveugle, sans en dévoiler la couleur. Pas folle la guêpe ! Wyatt n'est pas prêt. Elle l'observe un instant avant de s'occuper de fouiller son côté de la pièce. Il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent, rien qui vaille la peine de s'être déplacé. L'odeur de mort lui emplis les narines, la fait tousser. Elle retire son foulard qui reposait autour de son poignet pour l'enfiler autour de sa gorge et le remonter sur son nez. Ça camoufle le plus gros de l'odeur sans pour autant la faire disparaître. C'est fou. Il y a des choses auxquelles l'odorat ne se fera jamais. Elle soupire en tombant sur un énième jouet. En ouvrant un tiroir, elle a la déplaisante surprise de trouver un rat mort. Et des préservatifs. Elle le referme dans un mouvement de rage tandis que Wyatt se fracasse contre quelque chose, jure entre ses dents, la faisant sourire. « Si y a vraiment que ça, tant pis. » Ce sera toujours ça de pris. De toute façon, ils sont bien les seuls à des kilomètres à la ronde à chercher du matériel de ce genre. Ça ne manquera à personne. Et puis le ranch saura s'en servir. « Ce sera pas perdu. » Par contre tout ce qu'elle trouve l'est déjà. Il n'y a rien d'encore mangeable, rien qui puisse alléger leurs misérables vies. De son côté, Wyatt n'a pas beaucoup plus de chance. En plus de s'être fait mal, il ne trouve que de vieux jouets pour enfants poussiéreux.  Si cette trouvaille ne présente aucun intérêt pour la jeune femme, il en est clairement autrement pour Wyatt qui s'extasie devant. Sourcils froncés, Winona garde le silence alors qu'il expose ses faiblesses, avoue un secret qu'il avait dû enfouir depuis longtemps. Elle hausse les épaules, pas émue pour un sous. Elle non plus n'a jamais été au zoo. Le zoo elle l'avait à domicile. « J'y suis jamais allé non plus. » qu'elle confesse, sans émotions aucune. C'était pas vraiment le genre des Jackson d’emmener leur fille en excursion. Et puis, en grandissant, Winona avait d'autres priorités. Elle connaissait du zoo ce qu'on entendait à la télévision.

Elle roule des yeux avant de reprendre ses fouilles, ses pas la conduisant toujours plus près de cette porte qui reste résolument fermée. Elle l'observe, l'ouïe affûté, à la recherche d'un bruit quelconque qui pourrait la guider, la décider à ouvrir ou non cette mystérieuse porte. Elle sourit à son ami et désigne les multiples barres qui empêchent l'ouverture de la porte, sans parler des cadenas. « Jcrois qu'ils voulaient pas qu'on entre. » Ce qui rend l'endroit d'autant plus énigmatique. Elle pose une oreille sur la paroi poussiéreuse, espérant capter un son. « Y a rien. » Alors ils s'y mettent à deux pour faire sauter les cadenas, retirer les planches de bois rongées par le temps. Machette levée, prête à frapper, Wyatt ouvre la porte. Le soleil l'éblouit quelques secondes et quand enfin la vue lui revient... « Merde ! » Des cages, toutes parfaitement alignées, toutes remplies de rôdeurs en manque de chairs fraîches. Les grillages ont tenu jusque là mais pour combien de temps encore ? Déjà, les morts sentent leur présence, se jette contre les grilles, avides de croquer dans leur peau. Elle resserre sa position, se rapproche de Wyatt jusqu'à toucher sa peau. « Putain, quel merdier ! » Est-ce qu'il y a vraiment un truc qui vaut le coup dans le coin ?
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Wyatt E. Wooding
Riders + j'peux pas j'ai poney
Wyatt E. Wooding
Riders + j'peux pas j'ai poney
Hurlements : 1576
visage : Tom Hardy
crédit : avengedinchains & Anaphore
survit depuis le : 13/08/2017
capsules de troc : 4586

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MessageSujet: Re: get in loser. we’re going shopping. (winyatt)   get in loser. we’re going shopping. (winyatt) EmptyLun 21 Mai - 12:18

egotrip



W.W. & W.J.


Octobre 2017


Pour une première expédition au zoo, ce n’est pas vraiment ce à quoi s’attendait Wyatt. Pas assez d’animaux, pas assez de cônes de glace à faire tomber par terre, beaucoup trop d’humains, beaucoup trop de morts. Lorsqu’il baisse la main qu’il a levée pour épargner ses yeux face au soleil, trop violent après le réduit sordide et poussiéreux d’où ils sortent, Wyatt ressert un peu plus sa prise sur son couteau. La cacophonie qui les accueille maintenant qu’ils sont repérés a de quoi faire croire qu’ils sont cernés pendant une demi-seconde. Puis les barres de métal, construites pour résister à des éléphants et des fauves, apparaissent, brunes de sang séché et enduites de tripes pourries par le temps et les mouches, entre les walkers. Wyatt fait un petit pas en arrière se reprenant. Il acquiesce, et siffle sans s’en rendre compte : « - Putain de merde. » Il pivote légèrement pour appliquer son dos contre celui de Winona, le regard attaché aux rôdeurs qui se ruent contre les cage dans lesquels ils sont parqués ; des barreaux de métal, un peu plus solides qu’un vulgaire poteau, reliées entre elles par des grillages qui ont vu de meilleurs jours, qui sont secoués par des mains humaines, repliées comme des griffes autour des petits fils de métal.

Wyatt fixe ce spectacle dérangeant, cette exposition zoologique d’un nouveau genre, des humains en cage, visages déformés, lambeaux de chairs putréfiés, rappel qu’ils vont tous finir comme ça. D’ici quinze ou vingt ans, si l’humanité n’est pas exterminée, s’ils ne sont pas tous morts, s’ils finissent par gagner – peut-être qu’ils organiseront un zoo, un rappel de la faune sauvage qui les attend derrière leurs murs et leurs villes, le rappel que dehors, l’humain est bien le pire des prédateurs. Passé le premier choc, Wyatt secoue la tête, retenant un rire vaguement narquois. « On devrait peut-être emmener les olympiens en vadrouille ici. Leur rappeler l’apocalypse. » murmure-t-il, s’essuyant les lèvres d’un revers de main. Il fait signe à Winona de progresser avec lui sur quelques mètres, dos à dos et armes en main, un pas après l’autre alors que son instinct de proie soudain titillé lui hurle de traverser la zone en courant. Ils ont avancé d’une dizaine de mètres entre les cages quand un bras manque de gifler Wyatt au visage – le chef de la sécurité du ranch se rejette violemment en arrière, heurtant sa compagne de l’épaule. Un grillage est en train de se désolidariser du poteau auquel il est accroché, assez pour que le rôdeur le plus proche sorte un bras et toute son épaule, tentant de sortir par l’ouverture alors que le haut et le bas du grillage sont encore soudés au barreau ;

Wyatt jette un coup d’œil à Winona après avoir repris son équilibre : « - Ca suffit pour aujourd’hui, non ? » S’il y avait quelque chose au bout – cela vaudrait le coup, ils pourraient tenter de traverser, de faire l’aller-retour avant que la faim des morts ne fasse céder les grillages et qu’ils se retrouvent submergés. Mais cela ne vaut pas le coup, tique l’homme. La porte était barricadée pour empêcher qu’on sorte, pas qu’on entre et les mourants ne sont pas entrés seuls dans les cages tandis qu’il surveille la progression de celui qui essaie de sortir des grilles. Le ranch lui manque soudain, le souffle court dans sa poitrine, prêt à se battre sans la moindre hésitation, le regard calculateur entre eux et la porte ouverte.


 
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MessageSujet: Re: get in loser. we’re going shopping. (winyatt)   get in loser. we’re going shopping. (winyatt) EmptySam 16 Juin - 11:26


wyatt winona
«get in loser. we’re going shopping. »
Elle a envie de hurler. Le bourdonnement constant dans ses oreilles l'empêche de se concentrer. Entre les râles encore à moitié humain, les grilles qui s'entrechoquent et les dents qui claquent, il y a de quoi devenir fou. Sans parler du spectacle qui s'offre aux yeux. La décadence humaine, la déchéance ultime. Combien d'hommes, femmes et d'enfants ont été réunis ici, destinés à une mort lente et douloureuse ? Une mort qui ne connaît pas de fin. Elle reste silencieuse tandis que Wyatt prend lui aussi la mesure de la situation. Dos à dos, elle peut sentir le corps de son compagnon se raidir contre le sien, sa respiration plus affolée que d'habitude. Elle non plus n'en mène pas large. Figée sur place, elle ne peut qu'admirer, à la fois fascinée et horrifiée, ce triste spectacle. L'adage qui dit que l'Homme n'est qu'un animal n'a jamais été aussi vrai. Elle a la désagréable sensation de regarder vers l'avenir. Un futur déformé dans lequel les morts sont exposés, sujet d'études et de réflexions. Tôt ou tard, ils finiraient tous dans une cage, observés par des hommes en blouses blanches. Ils deviendraient des rats de laboratoires, une espèce indomptable,  impossible à sauver. Cet endroit dédié au spectacle et (un peu) aux savoirs, n'avait finalement rien perdu de ses fonctions premières. Quelqu'un avait enfermé là ces gens. Et ce quelqu'un pouvait très bien être encore en vie pour jeter Wyatt et Winona en pâture aux morts et observer les réactions de ses animaux. C'est ce qu'un bon scientifique ferait. Ou plutôt, dans ce cas, un scientifique fou. Elle ricane, approuvant les dires de son compagnon, gardant pour elle la pensée qui lui traverse l'esprit. Cet endroit serait parfait pour torturer psychologiquement ses ennemis. « Ce serait un bon divertissement ouais. » D'un geste de la main, il lui indique d'avancer et c'est ensemble qui font quelques mètres, Winona agrippant parfois la taille de Wyatt pour ne pas tomber entre les mains putrides qui lui font face. Ils prennent leur temps, ne font pas plus d'une dizaine de mètres quand Wyatt manque de se faire croquer, se rejette violemment en arrière contre elle et manque de la lancer sur les cages. Machette brandit, elle taillade les bras d'un homme devant elle et évite de justesse griffures et morsures. « Putain ! » C'est peine perdue. Si ils parviennent effectivement de l'autre côté des cages, ils seront coincés ensuite. Les grillages ne tiendront pas et leur retraite de ce côté sera alors impossible. De l'autre côté, impossible de dire ce qui les attends. D'autres morts sans doute. Peut-être même des animaux. Est-ce que le jeu en vaut vraiment la chandelle ? Elle ne tient pas vraiment à mourir ici quand de grands projets l'attendent au Ranch. « Ouais. Demi-tour cowboy ! » Elle amorce leur retour en arrière, veillant à marcher au même rythme que Wyatt. Sur ce coup, ils peuvent s'estimer chanceux. Pas d'incidents majeurs, pas de morsures. Ils retournent à l'intérieur sains et saufs, prenant le temps de barricader à nouveau les lieux, comprenant finalement pourquoi l'endroit avait été si bien sécurisé. Ils redoublent d'efforts, bien conscients que les morts sont à deux doigts de se libérer et qu'il vaut mieux pour tout le monde que cette porte ne cède pas. Enfin, Winona prend le temps de laisser un message sur la porte. « Don't open. The zoo belongs to the dead. » Elle placarde la vielle feuille ensanglantée sur la porte avant de suivre Wyatt dehors, sans se retourner. Qui sait, peut-être qu'un jour ils reviendraient pour une visite guidée des lieux, une explication détaillée sur les morts et leur mode de vie.


THE END
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