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 (i) ivre de toi + ren.

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Jenna Rhodes
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MessageSujet: (i) ivre de toi + ren.   (i) ivre de toi + ren. EmptyLun 19 Sep - 2:26

Ren & Jenna
« ivre de toi.

« T’as pas intérêt à revenir les mains vides ! » je t’emmerde royalement songe-t-elle à l’attention de son frère, tout en remontant immédiatement en selle, peu encline à l’écouter davantage surtout après avoir été engueulée comme une malpropre. Décidément, ce n’est pas sa semaine. Elle accumule échec sur échec. Elle l’admet, elle a sacrément merdé il y a peu avec cette cargaison de médicaments perdue dans la nature, ô trésor inestimable de ces temps sombres à présent inutilisable. Faut pas oublier qu’elle reste humaine, aux dernières nouvelles il semblerait que l’erreur est… et bien humaine. Entre-temps, elle s’est cependant rachetée pour cet acte dont elle assume l’entière responsabilité. Dieu sait pourtant combien il est compliqué d’apaiser les humeurs massacrantes d’Abel. Et puis, il y a eu cet incident incontournable : une horde. Impossible donc d’accéder à ce cher complexe commercial situé à pas moins de six heures de route sans se faire croquer. Résultat des courses : un maigre butin, totalement insatisfaisant certes, mais ce n’est pas comme si elle gérait le déplacement des hordes de rôdeurs. Non, désolé, elle n’est cette fois-ci pas responsable. Souvent, elle a l’impression que le poids du monde repose sur ses épaules. À ce qu’elle sache, elle n’est pourtant guère l’unique raider du groupe. Faut croire qu’étant une Rhodes la barre est placée plus haute, sacrément plus haute d’ailleurs ! Elle démarre au quart de tour, incitant son cheval à galoper à peine les grandes portes entrouvertes, pas question qu’elle supporte une minute de plus le regard désobligeant et assassin d’Abel, sans oublier Caden et son petit sourire goguenard. Elle lui referait bien le faciès à celui-là !

Jenna n’a plus qu’une seule option envisageable si elle ne souhaite guère s’attirer – encore – les foudres des frères Rhodes : la carrière. Troquer, marchander, elle a toujours eu un certain talent pour ça. En même temps, un sourire candide, un léger roulement de hanches et c’est généralement dans la poche, du moins quand il s’agit du commun des mortels. À croire qu’Aaren Diggs n’en fait visiblement pas partie ou du moins, il n’en faisait autrefois pas partie. Aussi loin que ses souvenirs remontent depuis qu’elle n’a plus eu l’occasion de fouler le sol de la carrière, elle se remémore parfaitement les techniques de drague assez cocasses du grand manitou des lieux. Ah oui, elle se l’imagine très clairement, timbre de voix enjoué, dégaine assurée, air charmeur rivé au visage… Il n’en a cependant pas toujours été ainsi. Autrefois, il ne se gênait guère pour l’envoyer paitre sans parfois même un regard. Il était plutôt intimidant et diablement agaçant. Par chance Jenna n’est pas facilement déstabilisée, derrière sa silhouette maigrelette s’est toujours caché un sacré mordant, non elle ne s’est jamais laissé démonter. Et puis, il y a eu ce fameux évènement, sauvetage imprévisible, faut dire ce qu’il en est, depuis qu’elle a sauvé Arianna force est d’admettre qu’il s’est plutôt montré clément envers elle. Néanmoins la roue finit toujours par tourner, c’est une fatalité. Voilà désormais un bon moment qu’elle ne l’a plus croisé, peut-être sera-t-il lassé ou désintéressé, ce qui serait logique honnêtement. C’est donc avec des pieds de plomb qu’elle pénètre au sein d’une carrière fidèle à ses souvenirs, les sabots de son cheval cliquetant et attirant l’attention. Éreintée par cette journée catastrophique elle n’a qu’une envie, retrouver son lit et ses draps chauds. Mais non, il faut – une nouvelle fois – qu’elle fasse ses preuves, quatre ans à devoir faire ses preuves ça devient long tout de même.  « Superglue ! » s’écrie-t-elle à l’attention d’Arianna Diggs qu’elle entraperçoit entre deux tentes, tout en descendant de sa monture. Il n’en faut pas plus pour que la jeune fille accourt, les yeux emplis de stupeur. D’ailleurs, elle ne l’avouera pas de sitôt, mais elle l’aime plutôt bien cette petite sangsue, bien qu’elle soit tout aussi pompante que son paternel (et collante aussi). « Je te confie Athos. » déclare-t-elle en tendant les rênes à une Ari… subjuguée ? « J’espère que ton père n’est pas d’humeur massacrante. » ou plutôt : elle espère qu’elle ne lui en a pas encore fait voir de toutes les couleurs sous peine de devoir supporter un Ren échauffé et légèrement désagréable, bien qu’elle arrive souvent à le dérider. « Euh… d’humeur massacrante non mais… que la force soit avec toi ! » répond-elle vaguement, manquant par la même occasion de s’étaler à même le sol en voulant s’appuyer sur un cheval peu coopératif. Ça n'augure rien de bon.  

Introuvable c’est bien le mot. Vingt minutes à tourner en rond et à entendre sens cesse « c’est pas le moment pour voir le patron » ou encore « c’est son jour de congé ». Jour de congé mon cul, songe-t-elle un poil irritée. Ah oui, il se sait se faire désirer, aucun doute là-dessus ! Se faufilant entre les tentes et les échoppes, soufflant également son exaspération, elle finit par distinguer la silhouette de celui qu’on surnomme " roi de la carrière ". Dans le genre pompeux on ne fait pas mieux. Elle respire profondément, tentant de calmer sa contrariété. Rien n’y fait, bon tant pis, elle n’a plus de temps à perdre, la clarté laissera bientôt place à la nuit noire, elle ne veut pas s'attarder et faire le retour de nuit. « C’est votre nouvelle lubie de vous faire désirer ? » le ton est neutre, légèrement froid, faut croire que sa technique d’apaisement n’a pas vraiment fonctionné comme elle l’espérait. De toute façon, ceux qui côtoient la jeune femme, même de loin, savent pertinemment qu’elle s’exprime toujours avec cette pointe d’arrogance et de froideur. D’ailleurs, c’est plutôt typique des Rhodes. Il faut tout de même avouer que pour une entrée en matière, c’est plutôt mauvais. Lorsqu’elle croise les pupilles de Ren, tout s’éclaircit soudainement. Son visage rougi et son regard légèrement vitreux traduisent son état d’ivresse. « C’est pas vrai, le seul moment où j’ai besoin de vous, vous décidez de vous foutre une cuite ! » s’exclame-t-elle dépitée. Elle ne s’attendait pas à ce genre de retrouvailles.

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MessageSujet: Re: (i) ivre de toi + ren.   (i) ivre de toi + ren. EmptyVen 30 Sep - 21:22

La bouteille est froide, presque glacée, dans le creux de sa main. Il l'observe avec un petit sourire et les paupières tombantes d'ivresse. C'est bizarre comme un souvenir, un écho, croisé au détour d'un porte monnaie avec le sourire éclatant d'Alice lui renvoyant à la gueule ses propres erreurs avait pu lui saper le moral. Cela faisait six ans, presque sept ans, que sa fille avait été déchirée, déchiquetée, dévorée et qu'il était arrivé trop tard - comme toujours père indigne, lui qui l'avait laissé prendre tant de responsabilités alors qu'elle était si jeune, femme de la maison à cinq ans à peine. Ses yeux vides. Son teint pâle et mort. Il secoue la tête et se ressert un verre. Le barman, un vieil ami à lui à qui il manque la moitié de ses dents, lui envoie une grimace qu'il veut sans doute empathique. « Ça va pas fort, vieux ? » un instant, Aaren a envie de s'offusquer. Il n'est PAS vieux ! Et puis, d'un coup, le poids des années lui tombe sur les épaules et il se trouve l'envie de chialer comme un gamin. « Oui » dit-il, gorge nouée, petite voix. Il pose sa tête sur le bar, une tête qui se veut manège depuis le cinquième verre de whisky, et fronce les sourcils. Il va vraiment regretter ses choix demain. Il les regrette déjà à présent, alors qu'il se redresse et manque de tomber du tabouret. Il a belle allure, le roi de la carrière! Secrètement, il lève avec sèche ironie son verre à Anita et l'avale d'un coup. Manque de bol, il tousse et crache la moitié du liquide qui s'est faite touriste de ses poumons. « Putain, elle est forte ta merde » jure-t'il, arrachant un hochement de tête à .. Merde, comment il s'appelle l'autre con déjà? Barnabé ? Barnabus ? Babar ? Babibel ? Ah non, ça c'était l'autre connard chez les poneys. Ah ! Robert, aucun rapport en fait. « Redonne m'en, j'ai fini la bouteille » ordonne-t'il en butant sur la moitié de ses mots. Ses mains sont moites, et il s'amuse à envoyer la bouteille s'exploser dans la poubelle, manque de peu et salit le sol, au grand dam du barman qui lève les yeux au ciel « T'as assez bu, Diggs. ». Aaren se lève avec la grâce d'un homme saoul et trébuche sur son tabouret en dressant le doigt d'une manière qu'il veut menaçante mais devine peu efficace face à l'expression peu impressionnée de Bob. « Tu ... Tu vas me donner une bouteille. Parce que t'es un pote, un vrai » d'ailleurs j'oublie ton prénom une fois sur deux « Et parce que ça fait exactement six ans que ma fille est morte aujourd'hui, et que j'ai bien le droit de me défoncer la gueule au whisky si ça me chante. ». Bon, certes, c'est un gros mensonge. Mais merde il a le droit de s'amuser un peu ? Et l'autre imbécile. C'est à peine s'il ne lui a pas arraché une larme, à Bobinus Chiantus. « Désolée vieux j'savais pas » grommèle-t'il. « Prends la bouteille. Et prends mes clefs du bar, j'vais pieuter j'ai veillé toute la soirée d'hier. Je te fais confiance pour fermer la baraque, ok ? » il lui tend son vieux trousseau de clef pleins de souvenirs débiles. Ren ne sait pas vraiment pourquoi Robert s'obstine à fermer à clef, le bâtiment est à moitié en ruine, n'importe qui avec un bon coup d'épaule peut ouvrir la porte ni vu ni connu. Peut-être pour un semblant de normalité. Le rêve américain, tout ça, le droit de propriété et ces conneries d'idéaux que tous les consanguins du Texas s'obstinent à conserver.

La porte se ferme derrière lui, alors il soulève à nouveau son verre. À la santé d'Ari et Archibald ! Ses deux petits génies. Et puis merde, un autre verre, à Jenna cette fois. La brune agaçante qui semblait toujours ravie de l'énerver. Et à Bob, pour son alcool et sa bonne vieille tête de con. Il change de bouteille, laborieusement, se demande s'il risque un coma éthylique et décide que non. Au pire, il ira faire un jogging, tuer quelques rôdeurs, le quotidien. Ses mains tremblent. Putain, il avait oublié qu'il faisait jour. Il doit être quoi, deux heures de l'après midi ? Le père parfait, voilà ce qu'il est. Bourré alors que le soleil vient encore lui taper dans la rétine avec la vengeance d'une femme trompée. Genre le soleil il dit : t'abuses pas un peu, toi ? Et allez, que je te défonce tes yeux d'ivrogne. Il détourne le regard et pose enfin ses bouteilles. Hips. Il est de bonne humeur; malgré tout, comme si l'alcool avait enfin remplacé ses humeurs tristes. Son sang infecté de déprime. Le paysage chavire mais il tient bon, capitaine de son corps tant qu'il le peut encore. Putain, ça va faire drôle quand il aura digéré ses derniers shots. Et puis des pas, derrière lui. Ils claquent sur le sol, résonnent dans le bar bidonvillesque (oui c'est un adjectif dans son esprit bourré).

« C’est votre nouvelle lubie de vous faire désirer ? » putain, évidemment, c'est Jenna. Avec ses grands yeux de ovaire ménopausé bitch. Ok, il ricane un peu à cette pensée. Elle a toujours cette manie, Jenna, de lui parler comme s'il était le plus immonde des déchets, et ça l'a toujours amusé. Aujourd'hui encore, il laisse échapper un rire. « Princesse, si j'avais su que tu comptais me rendre visite dans mon modeste château j'aurais prévu le tapis rouge ! » il lui fait un simulacre de révérence qui finit en début de chute qu'il enraye juste à temps.  « C’est pas vrai, le seul moment où j’ai besoin de vous, vous décidez de vous foutre une cuite ! » s'énerve-t'elle. Pour la première fois, il la regarde vraiment. Il sait qu'elle a été enlevée, réalise que les évènements ont interrompu leur début de cour. Elle a l'air fatiguée, blessée. Elle n'a pas la même contenance qu'avant, sa posture est plus triste, plus renfermée, ses épaules moins droites. « Rhodes, tu as au moins autant besoin d'un verre que moi » dit-il avec sérieux. Il se retourne, attrape un verre propre pour ne pas la dégoûter « Je sens que tu es une fille Cosmopolitan. Je me trompe ? Un truc bien sucré, bien dégueulasse. » il n'attend pas de réponse et reprend ses habitudes de barman, lui concocte un cocktail avec attention et rajoute même une petite fleur au verre pour le détail. « Désolée je n'avais pas de cranberry, j'ai mis de la framboise. » il lui tend le verre et lui adresse un sourire joueur, face à son air mécontent « Ne me dis pas que tu n'as pas une bonne descente je ne te croirais pas. À moins que tu aies peur de te ridiculiser. ».
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Jenna Rhodes
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MessageSujet: Re: (i) ivre de toi + ren.   (i) ivre de toi + ren. EmptyMer 12 Oct - 0:21

Ren & Jenna
« ivre de toi.

Quatre mois c’est long, presque une éternité même. Clairement, Jenna ne sait plus vraiment où se positionner vis-à-vis de Ren. Il est vrai que leurs rapports s’étaient considérablement améliorés avant son enlèvement et les semaines de captivité qui s’ensuivirent. Si bien entendu on entend par « améliorer » un début de cour stoppé plus au moins nettement par la principale concernée. Bien que flattée, elle a toujours pris un malin plaisir d’enrayer toute tentative de drague – un peu douteuse – émanant du roi de la carrière. Pourquoi au juste ? Concrètement, il s’agit surtout d’une question de timing. L’apocalypse, on l’oublie celle-là ? Ce n’est pas vraiment le moment idéal pour s’attacher à qui que ce soit et encore moins romantiquement parlant. Premier obstacle. Ensuite, qui tirerait le plus profit de cette relation ? Aaren Diggs, oui. Où est la limite entre le simple fait de courtiser la benjamine des Rhodes et la manipulation permettant de tirer avantage de la situation ? Non pas qu’elle se considère comme une personne de facilement manipulable, mais vous savez, les sentiments ça rend bête. Elle ne tombera pas dans le panneau. Deuxième obstacle donc. Il est important de prendre en compte leurs caractères respectifs. Sérieusement, elle n’est pas certaine que vingt-heures ne puissent s’écouler sans qu’il n’y ait un mort dans l’histoire. Incompatible, tout simplement. Pourquoi chercher plus loin ? Troisième obstacle.

Elle roule des yeux devant les grotesqueries du maître des lieux. Il est cuit, nul doute. Un soupir franchit la barrière de ses lèvres sans qu’elle n’ait le temps de l’intercepter. Elle ne veut tout de même guère paraître désobligeante, quoique… non, en fait elle s’en contrefiche. De toute façon, c’est plus fort qu’elle. Après tout, que serait Jenna Rhodes sans ses manières froissantes ? Elle hausse les épaules et jette un regard circulaire au lieu. L’endroit est défraichi pour ne pas dire en ruine, étonnant que les murs tiennent encore debout. Trône fièrement au fond de la pièce un semblant de bar illusoire derrière lequel est entassé une multitude de bouteilles en tous genres. « Rhodes, tu as au moins autant besoin d'un verre que moi. » Jenna hésite entre une expression profondément offusquée ou complètement indifférente. Elle opte finalement pour la deuxième option, sans pour autant s’empêcher d’ajouter : « Dites-le tout de suite si j’ai une si sale tête que ça. » Ce serait bien le premier à être franc. Elle prend place sur un tabouret dont elle ne préfère pas évaluer la stabilité et jauge un moment l’homme face à elle. Ses traits sont tirés, son regard plus sombre et son attitude traduit une certaine nostalgie. Pourtant, il continue sa petite tirade sur l’alcool, ce qu’elle pourrait boire ou non, émettant des suppositions sur ses goûts. Et voilà que le verre se retrouve sous son nez sans qu’elle n’ait le temps d’en placer une afin de décliner l’offre. De toute façon, ce n’est pas comme s’il l’aurait écoutée. Pas son genre. « Ne me dis pas que tu n'as pas une bonne descente je ne te croirais pas. À moins que tu aies peur de te ridiculiser. » À vrai dire, elle n’en sait trop rien. Enfin si, elle se remémore de manière un peu trop distincte son dernier souvenir alcoolisé remontant désormais à plusieurs années. Un souvenir dont elle souhaiterait purement et simplement oublier l’existence. Jenna n’a jamais été friande d’alcool, alors pour la bonne descente elle passe son tour. « Est-ce que votre unique but ce soir est de me saouler et ce, dans tous les sens du terme ? » s’enquit-elle tout en faisant tournoyer le liquide rosé au fond de son verre. Focus Jenna, n’oublie pas la raison de ta présence, il faut garder les idées claires, se sermonne-t-elle intérieurement. « Est-ce que c’est encore trop tôt pour entrer dans le vif du sujet et aborder… les sujets fâcheux ? » Autrement dit, le troc, plus précisément les médicaments, marchandises précieuses et inestimables par les temps qui courent. Non elle ne perd pas le nord, elle n’a pas intérêt d’ailleurs. Bien que sa position s’avère délicate. Qu’est-ce qu’elle a à proposer au juste ? Quelques munitions, des babioles quelconques. Rien ne pouvant susciter l’intérêt du fameux roi. L’affaire s’annonce corsée, surtout vu l’état de ce dernier.

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MessageSujet: Re: (i) ivre de toi + ren.   (i) ivre de toi + ren. EmptyDim 16 Oct - 21:06

« Dites-le tout de suite si j’ai une si sale tête que ça. » claironne-t-elle. Il laisse s'échapper un rire, franc et retentissant. « Une sale tête » c'est un putain euphémisme pour décrire le visage de Jenna. De larges cernes viennent border ses grands yeux. Elle a l'air fatiguée, presque éteinte, et elle ne se tient plus avec l'allure droite et assurée qui portait ses pas auparavant. Ce qu'elle a vécu lui avait fait du mal, c'était clair, et les cicatrices psychologiques pouvaient presque se lire dans la nouvelle ridule d'anxiété venue orner le coin de son oeil. Elle détesterait qu'il lui fasse remarquer. Et elle ne manquerait pas de répondre d'une remarque bien choisie sur son ventre bedonnant, sur ses cheveux gris, sur ses rides à lui beaucoup plus nombreuses. « T'as une sale gueule, Rhodes. C'était sous-entendu, mais je vois que mes subtilités ne te sont plus familières » il lui adresse un sourire taquin, auquel elle ne répond pas. Ren se trouve un peu désarmé. Il a envie de la faire sourire, de lui prendre la main pour l'obliger à danser, à effacer un instant l'angoisse, le stress et l'inquiétude qui déforment son si joli minois. Il se sent un peu vieux, en fait, trop abimé par la vie pour rendre sa joie de vivre à la jeune femme. Alors qu'il lui donne le verre, qu'elle observe d'un air désabusé, il continue de l'observer, malgré lui. Il doit avoir l'air hyper flippant, lui le quadragénaire à moitié éméché, titubant à cause de l'alcool, le regard fixe et les sourcils levés de réflexion. Elle n'a pas l'air impressionnée, d'ailleurs, non pas qu'elle ait un jour eut l'air impressionnée par lui, mais aujourd'hui encore moins que d'habitude.  « Est-ce que votre unique but ce soir est de me saouler et ce, dans tous les sens du terme ? » demande Jenna. C'est presque une plaisanterie, presque. Jenna doit donc se cacher quelque part, sous ces mimiques graves et sévères, sous cette attitude désintéressée et lasse. « Bien sûr que oui, Jenna. Est-il réellement besoin de préciser ce soir, comme si te casser les couilles n'était pas ma première pensée en me levant le matin. Allez, tu me connais mieux que ça. Bois. » il pose une main sur son épaule, prudemment malgré son côté brute et maladroit qu'elle lui a souvent reproché, puis retourne s'accouder au bar pour siroter son whisky. Il est curieux de savoir à quoi ressemble une Jenna bourrée. Est-ce qu'elle a 'alcool déprime ? Ou l'alcool libidineux ? Ça, c'est une pensée alléchante. Il l'ignore, un peu, regarde le soleil se refléter dans les bouteilles. Il crève la dalle ce n'est pas possible. Il a envie d'une pizza. Ou de frites. Ou d'une pizza aux frites. Putain en fait l'apocalypse c'est vraiment de la merde. Hips. Il devrait peut-être arrêter de boire.

Alors qu'il cogite sur son repas imaginaire, Jenna interrompt l'image gourmande d'un sandwich au beurre de cacahuètes: « Est-ce que c’est encore trop tôt pour entrer dans le vif du sujet et aborder… les sujets fâcheux ? ». Les sujets fâcheux ? C'est comme ça qu'elle les nommait maintenant ? Il l'avait connue plus brave. Plus rentre dedans. « Oui, il est trop tôt. Et puis merde, ça fait plusieurs années qu'on se connait, Jenna. Tu peux au moins me tutoyer. Est-ce que je m'embarrasse avec des vous, moi ? J'ai l'impression d'être un grand père. Merci bien. ». Comme si c'était la première fois qu'il lui demandait. Et la première fois qu'elle l'ignorait. Elle avait toujours eu ce désir de mettre une distance dans leurs relations. Peut-être pour bien lui rappeler qu'il est trop vieux pour elle. Pour la faire chier, un peu, il se retourne, et laisse ses yeux courir sur la silhouette de Jenna. Elle a des formes là où il faut, plus d'une fille avait dû rougir de jalousie face à elle. Et plus d'un homme avait dû bander, et s'en frotter une, en pensant à elle. Lui, non, il se sentirait un peu dégueulasse, à trahir sa confiance comme ça. Non pas qu'elle ne l'intéresse pas, il serait con de ne pas être intéressé. Enfin, plus con qu'actuellement.
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Jenna Rhodes
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MessageSujet: Re: (i) ivre de toi + ren.   (i) ivre de toi + ren. EmptyDim 16 Oct - 22:31

Ren & Jenna
« ivre de toi.

C’est vrai qu’elle n’est plus que l’ombre d’elle-même Jenna, elle a ce regard terne, éteint et cette mine lasse et blasée. Pourtant, elle essaye de remonter la pente comme elle peut, mais elle a ce sale pressentiment de ne pas encore avoir touché le fond. Ce pressentiment qui vous indique que le pire reste encore à venir. Elle sait pertinemment que c’est complètement con de penser de la sorte, elle est toujours en vie, elle a retrouvé les siens, elle est libre et " indemne ". Elle a envie de sourire, elle a envie de rire à nouveau, mais c’est plus difficile qu’il n’y parait. Elle en a marre de jouer la comédie. « Bien sûr que oui, Jenna. Est-il réellement besoin de préciser ce soir, comme si te casser les couilles n'était pas ma première pensée en me levant le matin. Allez, tu me connais mieux que ça. Bois. »  Elle avale d’une traite la moitié du liquide rosé tournoyant dans son verre. Pour une fois qu’elle suit la volonté de Ren Diggs, le jour est à marquer d’une pierre blanche. Le goût est affreux, elle esquisse une grimace de dégoût. Elle n’a jamais apprécié l’alcool, elle s’en souvient maintenant. Déjà autrefois, elle en buvait histoire de se dérider un peu. L’alcool joyeux, ça c’est Jenna Rhodes. Le contact de sa main sur son épaule la fait tressaillir de manière imperceptible. C’est stupide, mais depuis son retour au ranch, elle n’a plus l’habitude des contacts physiques, ses neveux exceptés. Faut dire qu’elle s’est tellement renfermée sur elle-même ces derniers temps, elle ne fait même plus la bise à Cirilla, sa plus proche amie. « Aussi étonnant que cela puisse paraître, je crois que votre honnêteté m’a manqué. » lâche-t-elle sans aucun soupçon d’ironie. Elle en a vraiment plus qu’assez des regards traduisant de la pitié, sans parler des sourires compatissants qu’on lui adresse aux quatre coins du ranch. Une moitié de ces gens n’en avait strictement rien à foutre de sa petite personne avant son enlèvement, l’autre moitié se contentait de la haïr en silence. Tous des faux-culs. Comment peut-elle tourner la page, oublier ce qu’il lui est arrivé, alors que tous ces gens lui remémorent sans cesse cet évènement douloureux ? « Oui, il est trop tôt. Et puis merde, ça fait plusieurs années qu'on se connait, Jenna. Tu peux au moins me tutoyer. Est-ce que je m'embarrasse avec des vous, moi ? J'ai l'impression d'être un grand père. Merci bien. » Abel devra donc patienter, ce qui n’est pas pour lui déplaire. C’est une manie de le vouvoyer, c’est aussi totalement volontaire. Un moyen d’instaurer un maximum de distance entre eux. Un moyen de préservation comme un autre. Et puis, ça l’irrite, elle le sait, il vient d’ailleurs de l’avouer, alors pourquoi arrêterait-elle maintenant ? Ce serait stupide. Faut dire que depuis le sauvetage d’Arianna, elle s’est prise pour passion d’irriter comme elle le peut le fameux roi de la carrière. C’est en quelque sorte une vengeance pour toutes ces années où il l’ignorait royalement, tel un vieux déchet sans aucune valeur. « Pendant une partie de ces années vous m’avez ignorée, ensuite vous avez décidé d’opter pour les techniques de drague un peu lourdes et là, j’ai l’impression que ça fait une éternité que nous ne nous sommes plus croisés. Alors pour le "tu", on repassera. » déclare-t-elle en plantant ses prunelles émeraude dans son regard pour le moins indéchiffrable, avant de reprendre sur un ton se voulant sérieux bien qu’on puisse y décerner aisément de l’amusement : « Et puis, vous êtes vieux. » Elle n’a pas pu résister, il lui a tendu la perche, c’était bien trop tentant pour être ignoré. Elle ne le lâche pas des yeux tandis que son regard lubrique se balade sur ses courbes. Il ne s’est jamais gêné, pourquoi elle s’en étonne encore ? Elle serre la mâchoire en signe de mécontentement et termine cette fois-ci son verre en esquissant cette même grimace caractéristique. Elle le tend ensuite à Ren, il lui en faut un autre, puis le détaille une nouvelle fois sans pudeur. Il a ce truc, elle ne sait pas le définir exactement, mais il est clair qu’il ne l’a jamais laissé indifférente. Bien sûr elle ne l’avouera pas, elle a une réputation à préserver tout de même. La grande Jenna Rhodes qui s’entiche d’Aaren Diggs, ce serait le scoop du siècle.

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MessageSujet: Re: (i) ivre de toi + ren.   (i) ivre de toi + ren. EmptyVen 28 Oct - 18:17

« Aussi étonnant que cela puisse paraître, je crois que votre honnêteté m’a manqué. » lâche-t-elle. Est-il étonné ? Un peu. Il se doute bien que leurs joutes habituelles ne sont pas sans plaisir pour la jeune femme, mais c'est toujours agréable de savoir qu'elle ne le hait pas complètement et qu'elle apprécie leurs échanges. Elle aussi, lui a manqué. Elle et son honnêteté, son sarcasme, ses yeux levés vers le ciel, et son sourire en coin. Elle et ses grandes iris vertes à la con, ses longs cheveux bruns à la con, sa bouche à la con, ses fesses à la con. Il ne répond rien, cependant, est-ce réellement nécessaire ? Elle le connaît suffisamment bien pour deviner ses états d'âme, les non-dits derrière ses silences, elle a toujours su le dévoiler sans pudeur, et il l'a toujours un peu détestée pour cela. Elle n'a pas l'air d'apprécier son verre, grimace sans détour, n'essaye pas de l'épargner, lui qui pourtant se targuait de toujours trouver le breuvage pour chacun. Peut-être aurait-il plus de chance avec le prochain. Alors, il lui demande d'arrêter le vouvoiement. Elle fait une moue. Elle adore l'agacer. Et il lui rend la pareille. C'est leur jeu à eux. Se provoquer. S'envoyer des piques. Aller à zig quand l'autre s'attend à zag. « Pendant une partie de ces années vous m’avez ignorée, ensuite vous avez décidé d’opter pour les techniques de drague un peu lourdes et là, j’ai l’impression que ça fait une éternité que nous ne nous sommes plus croisés. Alors pour le "tu", on repassera. » elle dit, mi-figue mi-raisin. Là, il n'est pas étonné. C'est du Jenna tout craché, la Jenna d'avant, un peu, celle qui riait aux éclats puis cachait son sourire derrière sa main, moins par timidité que pour ne pas lui donner la satisfaction de l'avoir fait rire. Même s'il la trouve injuste. Ce n'est absolument pas son genre d'être lourd, pour qui se prend-t-elle ? Juste parce qu'il a sous entendu une ou deux fois qu'à poils et muette, elle serait la femme parfaite. Franchement. Avec un ton froid dont il sent perler l'amusement, elle rajoute « Et puis, vous êtes vieux. ». Aaren porte la main à son cœur, et vacille, faussement blessé. Mauvaise idée, vu son état avancé d'ébriété, il se prend le tabouret dans la hanche un peu violemment, et cache comme il le peut une grimace de douleur. Outch, quel imbécile, mais quel imbécile. Il n'est pas du genre à se soucier du regard des autres, mais Jenna, qu'il le veuille ou non, il a ce désir inavoué de l'impressionner. Alors, évidemment, comme c'est toujours devant les mauvaises personnes qu'on passe pour un con, il faut qu'elle soit là pour le voir faire un spectacle de lui-même. Il se redresse, a trop chaud, d'un coup, et se débarrasse de sa lourde veste en cuir qu'il envoie valdinguer sur un fauteuil troué. Plus à l'aise, dans un simple t-shirt, il attrape le verre vide de Jenna, le frotte d'un torchon trempé dans l'eau et recommence son cocktail, s'efforçant comme il le peut de garder des gestes méthodiques, de ne pas voir ses mains trembler. « Je ne suis pas vieux » dit-il d'un air de scandale « Je suis... expérimenté. » il la regarde d'un air grivois, espérant qu'elle saisisse le sous entendu et s'en offusque. Le verre finit, toujours aussi sucré, quoiqu'en dise Jenna, une sorte de mojito, c'est quand même une gonzesse, il lui tend, et se sert de son côté un grand verre d'eau. Il se remettra à boire quand elle l'aura rattrapé. « Bon alors, Rhodes » commence-t-il « Tu passes quelques semaines chez les bouseux du coin, et tu perds ton sourire ? Je t'avoue être un peu déçu. Je t'ai toujours considérée comme une battante. » Il sait très bien qu'elle n'a pas juste passé quelques semaines de plaisance en campagne, connaît les Jackals, les craint comme il les hait. Mais bon ; Ren n'a jamais fait dans la finesse, n'est pas connu pour sa diplomatie. On le prend comme il est, ou on ne le prend pas. Et puis merde, il est le roi, ça doit bien lui donner quelques privilèges non ?
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MessageSujet: Re: (i) ivre de toi + ren.   (i) ivre de toi + ren. EmptyMar 1 Nov - 21:20

Ren & Jenna
« ivre de toi.

Jenna s’abstient difficilement de tout commentaire face au spectacle de maladresses que lui offre Ren. Evitons tout de même de s’attirer les foudres de ce dernier ce soir, déjà qu’elle doit gérer la colère de son frère, c’est suffisant pour l’instant. Elle l’observe, comme hypnotisée, s’attarder sur la préparation d’un nouveau cocktail. Changement de programme apparemment, aux oubliettes le liquide aux nuances rosées. La réalité de la situation la frappe soudainement, au final elle ne sait pratiquement rien de lui. Qu’était-il autrefois ? Quel genre d’homme ? À quoi occupait-il ses journées ? Barman, peut-être, songe-t-elle face aux gestes méthodiques, bien qu’étourdis par l’alcool, du roi des lieux. Elle ne s’est jamais réellement posé la question. Au premier abord, ce genre d’informations semblent plus que futiles, elle-même convient qu’il est préférable de ne pas remuer le passé, le laisser tout simplement derrière soi. L’apocalypse a changé tout le monde, même le meilleur des hommes. On ne peut plus juger une personne en fonction de son vécu, ce temps-là est révolu depuis belle lurette. Mais tout de même, sa curiosité est piquée au vif. « Je ne suis pas vieux. Je suis…expérimenté. » Jenna ne saisit que trop bien le sous-entendu caché derrière ces mots. La mine licencieuse d’Aaren ne fait que confirmer ses suspicions. Elle roule des yeux comme à chaque fois qu’une allusion libidineuse s’échappe de ses lèvres. Elle se souvient parfaitement de la première remarque tendancieuse lancée à son égard. Ou comment passer du froid au chaud en un rien de temps, brisant ainsi la boucle glaciale dans laquelle ils s’étaient enfermés avant le sauvetage d’Arianna. Depuis, c’est presque devenu un jeu entre eux, aussi appelé : ou comment se prendre des vents par Jenna Rhodes. « Peut-être, mais surement moins endurant. » ajoute-t-elle en arquant machinalement l’un de ses sourcils. Elle accepte cette fois-ci sans broncher le breuvage suivant, portant immédiatement le verre à ses lèvres, prête à tirer une énième grimace. Cependant, force est d’admettre que le liquide semble être apprécié de ses papilles. Pas mal Diggs. Pourquoi ressent-elle cette étrange impression légèrement alarmante lui soufflant qu’il commence à trop bien la cerner ? Ce n’est qu’un cocktail après tout. Elle n’aime tout de même pas ça, elle sent à découvert, à nu. « Bon alors, Rhodes. Tu passes quelques semaines chez les bouseux du coin, et tu perds ton sourire ? Je t'avoue être un peu déçu. Je t'ai toujours considérée comme une battante. » Et, elle se referme comme une huitre, à la manière de Caden Rhodes. Pourquoi aborder le sujet, sérieusement ? Il ne pouvait tout simplement pas s’abstenir. Est-ce qu’elle lui demande ce qui est arrivé au reste de sa famille ? Non, ce serait déplacé. Ah tout de même, elle détient un minimum d’informations concernant son passé au final. « Vous vous avancez sur une pente glissante, Diggs. » Le ton est cinglant. Elle boit. Pour oublier. Quoi exactement ? Les images traumatisantes qui assaillent son esprit à cet instant précis. « Il est toujours là, le sourire, un peu plus discret, c’est tout. » Franchement, si elle n’avait pas besoin de lui ce soir, elle aurait volontiers tourné les talons, le laissant tout seul avec ses bouteilles d’alcool et sa solitude. Elle s’efforce de prendre sur elle, serrant la mâchoire de toutes ses forces. « Bon, maintenant on peut aborder ce pourquoi je suis venue à la base ? » demande-t-elle coupant ainsi court au sujet précédent. Il l'a cherché. Elle n’a pas envie de s’étaler là-dessus. Elle n’a pas non plus envie de s’attarder dans le coin. Bien joué, Aaren Diggs, pour cette démonstration de tact.

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MessageSujet: Re: (i) ivre de toi + ren.   (i) ivre de toi + ren. EmptyVen 4 Nov - 20:47

« Peut-être, mais surement moins endurant. » il lève les yeux au ciel. Peut-être, Jenna, que l'endurance n'était pas le propre des jeunes hommes mais des hommes mûrs, moins prompts à venir précocement à la simple vue d'un sein dénudé. Il ne dit rien, ne tombe pas dans le panneau, mais espère qu'un jour il aura l'occasion de lui prouver qu'il est à la fois expérimenté et endurant. Elle prend ombrage de sa remarque, de son ironie, de la nonchalance avec laquelle il a parlé de ce qu'elle a vécu. Il le sent, ne serait-ce qu'au ton cinglant qu'elle emploie pour lui répondre. « Vous vous avancez sur une pente glissante, Diggs. » elle claque, sèchement. J'ai bien envie d'y glisser avec toi, se retient-il de répondre. Elle est superbe, dans sa rage, magnifique dans son courroux. Il a le sentiment qu'elle a besoin de se libérer de ça, de ce tabou, ce grand point d'interrogation, cette colère qui tait son nom. Elle n'a pas envie d'en parler, c'est clair, mais ce qui fait du bien blesse parfois le plus. Faut que tu bouffes le monde avant qu'il te bouffe, Jenna. « Il est toujours là, le sourire, un peu plus discret, c’est tout. » dit-elle. Elle est vraiment sur la défensive, il le réalise à présent. Peut-être ne la connaît-il pas suffisamment pour qu'elle lui parle de ça. Seul réfractaire à la loi du silence qu'il a le sentiment de voir autour Jenna. Pourquoi se taisent-ils ? Ne voulaient-ils pas qu'elle guérisse ? Bon, certes, c'est injuste des les juger sans savoir. Il se ravise, se libère du ressentiment qui l'envahit un peu, de voir une si jolie fleur faner. Non, pas une fleur fanée. Simplement un oiseau qui a perdu une plume. Une fleur fanée ne fleurit plus. Jenna refleurirait un jour. « Ton sourire n'est pas simplement discret, il est inexistant » se contente-t-il de répondre, sans réellement attendre de reconnaissance de cette pique un peu cruelle. « Bon, maintenant on peut aborder ce pourquoi je suis venue à la base ? » demande Jenna. Il se lève et sert deux shots. Du whisky. Pas une bonne bouteille, juste de la vieille liqueur que les adolescents aiment acheter car peu couteuse. Il le tend à Jenna « Je ne veux pas entendre parler boulot. C'est mon jour de repos, j'en ai un seul dans le mois, alors si tu crois que tes beaux yeux sauront me faire changer d'avis tu te méprends lourdement, Rhodes. ». Il boit le shot et secoue le visage, comme pour mieux apprécier la brûlure dans sa gorge. Il se sent vivant. Il est content de l'être, même pour la gueule de bois qu'il se tapera demain. Dieu seul sait quand ils mourraient. Et comme Aaren ne croit pas en Dieu, en particulier depuis le début de la fin du monde, de l'épidémie, personne ne sait. « Jenna. Pourquoi tu les laisses gagner ? Le monde dans lequel on vit, c'est de la merde. On voit des horreurs tous les jours, on vit des horreurs tous les jours. Toi, c'était simplement à un degré supérieur. Tu les laisses gagner. Tu leur donnes raison. Tant que tu seras comme ça, tu seras encore là bas, enfermée avec eux. » il s'avance, parce qu'il sent qu'elle va s'énerver, et qu'il ne dit pas ça pour l'énerver mais parce qu'il s'inquiète. Il ouvre ses bras et avec la maladresse d'un mec qui a trop bu, l'y blottit, avec force, pour l'empêche de partir. Le corps de la jeune femme est tendu, réticent. « Avant que tu dises quoique ce soit, Jenna, je sais que t'en as besoin » marmonne-t-il d'un ton bourru.
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MessageSujet: Re: (i) ivre de toi + ren.   (i) ivre de toi + ren. EmptyVen 11 Nov - 21:42

Ren & Jenna
« ivre de toi.

« Alors, je n’ai vraiment plus rien à faire ici, si ce n’est perdre mon temps. » répond-elle sèchement tandis qu’il scande qu’il s’agit de son jour de repos. Comme si on avait encore ce genre de luxe depuis l’Influenza. Elle se lève et boit rapidement le shot de whisky servi quelques instants plus tôt. Le liquide ambré lui brûle la gorge mais elle n’en n’a que faire. Elle redépose brutalement le verre vide sur le semblant de bar. Si son but n’était autre que de la faire sortir de ses gonds on peut dire que ça a brillamment fonctionné ! Plus irritant, tu meurs. Tandis qu’elle s’apprête à tourner les talons, peu encline à rester plus longtemps en sa présence, il entreprend un discours à propos du monde actuel, des horreurs que cela implique et d’autres foutaises du même genre. Tout ce qu’elle n’a guère envie d’entendre en somme. Par contre, elle a littéralement envie de hurler sa rage, frapper, n’importe quoi, n’importe qui, histoire d’évacuer sa colère. Elle serre les poings, tournant la langue sept fois dans sa bouche, il reste tout de même le leader de la carrière après tout, perdre son estime serait vraiment un acte stupide et irréfléchi. « Ce n’est pas juste une merde de plus qui me tombe sur le coin de la gueule, non ! On parle de mois de séquestration aux mains de ce putain de JJ Armistead. Je voudrais vous y voir vous, reprendre votre quotidien comme si de rien n’était, comme si rien ne s’était passé ! Ce genre de choses, ça ne s’oublie pas en un claquement de doigts, comme par miracle ! Alors, excuse-moi de ne pas croquer la vie à pleine dent Ren. » Elle est au bord des larmes, bien qu’elle ne laisse rien paraitre, elle s’est déjà bien assez dévoilé comme ça. Elle se sent faible, elle déteste être percée à jour. Elle y tient à sa carapace. Elle y tient à ce fossé qui la garde éloignée des autres et des sentiments. Et il vient tout foutre en l’air en à peine quelques minutes. Il s’avance maladroitement et elle évite précautionneusement son regard, sous peine de ne pas pouvoir retenir ses sanglots. Il l’étreinte avec force et tandis que ton sous corps se raidit face à cet acte soudain, il ne relâche pour autant pas son emprise. Prête à protester de vive voix, il enraye immédiatement cette tentative d’une simple phrase. « Avant que tu dises quoique ce soit, Jenna, je sais que t'en as besoin » Il n’a pas tort, elle ne l’avouera pourtant pas. Pas verbalement en tout cas. Ses muscles finissent par se relâcher et elle se surprend à profiter de cet instant pour le moins inattendu. Ils restent ainsi de longues secondes, leur respiration en unique bruit de fond. « Je commence à avoir du mal à respirer. » lâche-t-elle d’un ton malicieux, d’un ton tranchant sacrément avec l’ambiance électrique régnant un peu plus tôt sur la pièce. Elle s’éloigne de quelques pas, le détaille un instant de son regard émeraude. Si, il y a de cela quelques années, on lui avait dit qu’elle se blottirait dans les bras du roi de la carrière, elle aurait ri au nez de cette personne. C’est fou comme les choses changent, évoluent. « Parfois, je te déteste vraiment. » Elle esquisse un léger sourire et reprend finalement place sur le vieux tabouret tandis qu’elle était auparavant sur le point de quitter les lieux. « Je n’ai pas encore terminé mon verre. » se justifie-t-elle avant de siroter à nouveau son second cocktail, bien plus à son goût que le premier. Sous-entend : au final, je n’ai pas envie de m’en aller, pas encore du moins.  

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MessageSujet: Re: (i) ivre de toi + ren.   (i) ivre de toi + ren. EmptyMer 23 Nov - 3:04

Elle part dans sa tirade, la brunette, et malgré la colère, malgré la tristesse, ses épaules tremblantes semblent déjà plus légères de s'être ainsi confiée. Peut-être voit-il ce qu'il a envie de voir, parce que ce qu'il désire le plus apercevoir, c'est un sourire donné sans arrière pensée ni calcul sur son visage plissé de contrariété. Il n'est pas bête. Elle prend une distance, se confère des airs de petite princesse. Il a envie de franchir le fossé qui les sépare, lui montrer qu'elle n'est pas invisible. Pas pour lui. Jamais pour lui. Il ne comprend pas quel est ce petit quelque chose qui l'avait toujours attiré chez Jenna, qui s'était fait l'aimant de son regard impudique. Plus d'une fois, il avait défigurée cette figure, d'un haussement de sourcil et d'une bouche déformée en un sourire rassasiée. Prédateur. Elle était belle. Dans tous ses mouvements, même les plus maladroits, elle pourtant si élégante qui parfois s'oubliait. Dans son arrogance, sa suffisante satisfaction. Et dans la jubilation qui accompagnait l'abandon radieux d'un éclat de rire partagé comme un secret. Elle détestait la mimique d'Aaren, avant. Quand il ne cherchait pas à cacher son admiration, ou son attirance. D'un coup d'oeil, elle avait tôt fait de le remettre à sa place, altesse généreuse , flattée, mais sévère, face au mécréant qui dépasse les limites de la bienséance. Il aimait à l'énerver, elle aimait à le défier, ils aimaient tous les deux cette dynamique rafraichissante qui animait leurs discussions. L'enlacer, là, comme ça, c'est de la bonne vieille provoc. Mais pas que. Comme lui, elle était experte à leurs petits jeux, de chats et de souris, parfois tous deux félins, parfois tous deux rongeurs, toujours imprévisibles. Alors oui, c'est de la provocation, mais c'est aussi une véritable offre de confort. Certes ; malhabile, imposée, avec la lourdeur d'un mec qui n'a pas touché un autre être vivant de son plein grès depuis quelques mois déjà. Et elle le sait, Jenna, parce que même si son corps se répugne à se laisser aller, même si elle est nerveuse et un peu raide, elle accepte le geste pour ce qu'il est, s'y perd un peu. Juste assez pour qu'il inspire à fond l'odeur sucrée et chaude qui se devine et se cède à l'ardeur d'un lyrisme exalté, là, juste sur sa peau. Elle sent bon, elle est rassurante, elle lui rappelle un matin pluvieux, et l'effluve qui se dégage des fleurs et de l'herbe, importunées et offusquées comme savent si bien l'être les fleurs de cette averse impromptue.

« Je commence à avoir du mal à respirer. » plaisante-elle. Elle s'éloigne, et il regrette instantanément la chaleur de son corps contre le sien. Il a froid. Un peu à la manière d'un Icare qui s'est brûlé au soleil. « Parfois, je te déteste vraiment. » avoue-t-elle, mais le sourire qui accompagne la confession tranche avec cette dernière. Elle ne le pense pas vraiment, il le sait. « Je n’ai pas encore terminé mon verre. » rajoute-t-elle, comme pour expliquer sa présence sur le vieux tabouret du bar, alors même qu'elle venait d'annoncer son intention de partir, quelques minutes auparavant. Il rejoint le bar, sert un nouveau verre, suffisamment proche du précédent pour qu'il plaise à Jenna, mais aussi assez différent pour toujours la surprendre. Il lui fait glisser par le bar « Tiens, je t'en ai resservi un. Tu m'en diras des nouvelles. Et puis, si tant que tes verres sont pleins je peux t'avoir pour moi, tu ne risques pas de voir le fond d'une chope ce soir ». Bon il drague, comme il peut, avec cette incorruptible honnêteté qu'elle lui reproche autant qu'elle l'apprécie. Il se rapproche, encore, un peu porté par l'alcool, l'ambiance, et ce sourire qui transforme le visage de la jeune femme. Il tend la main, la pose sur sa joue, avec une douceur et une tendresse qui lui ressemblent peu. Son pouce court sur les lèvres de Jenna, et il a envie de se taire, de profiter de cet instant intime et volé. Mais c'est la pudeur qui l'oblige à parler, à dire d'un air un peu railleur, sans méchanceté cependant « Tu vois, Rhodes. C'est exactement comme ça que tu me plais le plus. Quand tu ne fais pas la gueule. ».
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Jenna Rhodes
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MessageSujet: Re: (i) ivre de toi + ren.   (i) ivre de toi + ren. EmptySam 26 Nov - 23:50

Ren & Jenna
« ivre de toi.

D’une traite, elle termine son cocktail, prête à accueillir le suivant. Elle se sent plus légère, plus joyeuse, comme exaltée. « Tiens, je t'en ai resservi un. Tu m'en diras des nouvelles. Et puis, si tant que tes verres sont pleins je peux t'avoir pour moi, tu ne risques pas de voir le fond d'une chope ce soir » Elle sourit, interceptant le verre par la même occasion. La déclaration est maladroite, gauche, typiquement Ren, rien d’étonnant donc. Elle lève les yeux au ciel afin de préserver les apparences, bien que son léger rictus la trahisse. Elle s’est toujours montrée horripilée, excédée, envers les remarques douteuses du roi de la carrière. Rien d’anormal en soi, elle n’a jamais rencontré pire dragueur que lui. Puis au fil du temps, elle s’y est habituée, y prenant gout. Force est d’admettre qu’elle trouve cela désormais rafraîchissant. Un peu d’honnêteté dans un monde de faux-semblants, ça ne fait pas de mal.  « Toujours aussi franc et maladroit à ce que je vois. » Elle le taquine, ne le lâchant pas du regard. Elle le sent se rapprocher lentement, dangereusement. En temps normal, elle aurait assurément esquissé un geste de recul, elle aurait une nouvelle fois hérissé un mur entre eux. À la place, elle laisse son cœur s’emballer, cognant férocement contre sa poitrine. Qu’est-ce qu’il lui prend au juste ? Elle ne se reconnait qu’à moitié à cet instant. Elle ferme les yeux l’espace de quelques secondes. Surprise par ce contact, par l’étonnante douceur s’en dégageant. La main posée sur sa joue, son pouce parcourant avec gourmandise ses lèvres, elle veut plus, elle a besoin de plus. « Tu vois, Rhodes. C'est exactement comme ça que tu me plais le plus. Quand tu ne fais pas la gueule. » Une lueur d’exaspération déforme un moment son visage, ses traits. Les sourcils légèrement froncés, elle rétorque ; « Parfois, tu devrais vraiment la fermer tu sais. » Elle descend de son perchoir, retrouvant la terre ferme, franchissant le dernier pas les séparant, la dernière barrière. Malgré l’alcool, malgré son allégresse, ses gestes restent délicats, gracieux, presque félins. Ses doigts parcourant son torse, elle soupire d’insatisfaction, de frustration. Elle aimerait qu’il prenne les choses en mains, qu’il s’affirme, là, maintenant. Il ne semble cependant pas décidé. Lui qui ne parait jamais hésitant, il choisit bien son moment pour l’être. Il faut donc tout faire soi-même, songe-t-elle, dévorée par l’envie. Elle plante finalement ses lèvres sur celles de Ren, s’épanchant dans un baiser à la fois tendre et langoureux, ses mains se perdant dans la chevelure de ce dernier. Animée par un désir dont elle enfuyait l’existence depuis longtemps, trop longtemps peut-être.
Puis, le retour indéniablement brutal à la réalité. Il est là, planté bêtement, aucune émotion ne déformant ses traits si ce n’est peut-être la surprise, à moins que ce ne soit tout à fait autre chose. Elle ne préfère pas s’y attarder plus longuement, son ego est déjà assez endolori comme ça. C’est le monde à l’envers ou est-ce qu’elle est bel et bien sur le point de se prendre un râteau monumental ? Elle s’écarte d’un pas. Le scrute un moment de son regard émeraude. Elle ne sait quoi dire, quoi faire. Le malaise. « Je suis hideuse ? J’ai mal interprété les signaux ? C’est quoi le problème au juste ? » Le ton se veut immédiatement plus dur, un soupçon colérique. Si seulement, elle pouvait remonter le temps.  « C’est le monde à l’envers, c’est pas possible autrement. » déclare-t-elle un peu honteuse, ne lui laissant guère l'occasion de répondre. Clairement, la situation lui échappe, lui file entre les doigts. Elle n’apprécie pas ce sentiment, ce manque de contrôle. Elle se détourne, gênée, attrapant son verre à la volée. L’alcool, si elle pouvait s’y noyer, elle le ferait bien volontiers.

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