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 war council

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Abel Rhodes
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MessageSujet: war council   war council EmptyLun 14 Oct - 22:41

Wyatt Abel
« war council »


Cette fois-là, il ne s’attarda pas à Olympia plus que ce que le strict nécessaire ne le lui imposait et, une fois la réunion terminée, récupéra sa jument et retourna à vive allure d’où il venait. Contre la terre sèche, le martèlement des sabots de l’animal lancé au galop battait la mesure du temps qui passait et imposait une rude allure à l’un des habituels cavaliers attitrés à sa garde et chargé de l’escorter dès lors qu’il s’aventurait hors des territoires gardés.
Bientôt, la Crimson Valley fut devant eux et ils ne ralentirent guère plus que ce qu'il fallait afin qu’on les identifie et qu’on leur laisse libre passage sans les canarder. Puis, menant la jument écumante au grand trot jusqu’aux écuries, Abel mis pied à terre là et jeta les rênes d’un geste nonchalant à un minot dont il lui semblait se souvenir qu’il travaillait à l’entretien des animaux. La bête, rendue passablement énervée par l’humeur noire de son cavalier, eut tôt fait de chercher à mordre le gamin qui venait de se voir déléguer la tâche ingrate de s’en occuper.
Mais Abel n’assista pas à la scène : déjà parti à grands pas vers le campement, il tournait le dos au malheureux et au canasson revêche et n’avait pas l’air de se soucier que les choses se passent bien : étant entendu qu’il s’agissait de son cheval, il y avait tout intérêt à ce qu’on ne lui rapporte aucun incident et que tout aille pour le mieux.

Il n’eut pas trop de peine à trouver Wyatt. L’homme, visiblement en pleine conversation avec deux autres cavaliers, ne le vit pas arriver. Sa main s’abattit lourdement sur son épaule, le sortant par une secousse de ce qu’il était en train de dire et se fichant bien d’interrompre quelque chose d’important. Quoi que ce fût c’était, de toute manière, forcément moins important que ce qu’Abel Rhodes pouvait bien avoir à dire…
« Mon bureau », lâcha-t-il simplement sans attendre de réponse. Et il ne le regarda même pas, quittant la compagnie du trio dans la même foulée que celle qui l’avait amené à le rejoindre. L’impératif dans la voix était clair, sans équivoque ni confusion possible. S’il n’avait pas donné d’heure, c’est qu’il n’y en avait pas besoin…

A peine Abel fut-il entré dans la demeure familiale qu’il se senti enveloppé par le calme des murs isolant l’intérieur de la vieille bâtisse de l’agitation hors les murs. Après tout ce qu’il avait eu à faire aujourd’hui, cela lui fit du bien – l’heure, cependant, n’était pas au repos ; on en était même bien loin.
Il entra dans son bureau sans se donner la peine de refermer la porte, supposant que Wooding n’allait pas s’amuser à le faire languir : l’homme avait beau prendre un malin plaisir à lui taper sur le système quand cela lui seyait, il savait également très bien quand il valait mieux s’abstenir de jouer au con. De fait, le cavalier n’eut guère l’opportunité d’avoir à ronger sa patience que le chef secu’ du ranch pénétrait à son tour les lieux. « J’imagine que t’as déjà été mis au jus ? », lança-t-il à peine le nouveau venu repoussait le battant derrière lui. Question purement rhétorique : si la nouvelle était arrivée au ranch ce matin et qu’il en avait été l’un des premiers informés, il ne doutait pas qu’elle avait largement eu le temps de faire le tour du campement depuis. « Rends-toi compte, on a buté Diggs et j’ai même pas eu mon mot à dire dans cette putain d'affaire. » Il grimaça un rictus sans joie tout en désignant d’un geste las l’un des fauteuils face à son bureau – lui-même était resté debout, près de la fenêtre, l’esprit sûrement trop agité pour s’asseoir et rester en place.
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Wyatt E. Wooding
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MessageSujet: Re: war council   war council EmptyVen 18 Oct - 11:43





War council


Abel +
Il ne manquait plus que ça. Il n’y avait pas assez de priorités hautes à gérer à la pelle. La matinée avait la gueule enfarinée et se déployait dans la vallée comme un rêve sans que ni tête. Aaren Diggs était mort. Si on en croyait la rumeur. Les nouvelles allaient vite même sans téléphones, malgré la distance. L’absence criante d’Abel ce matin lui suscitait autant de questions qu’une réponse nette : la rumeur était vraie. Aaren Diggs et Archer Diggs étaient morts. Et dans un coin de sa tête, tourne la question angoissante : est-ce que Abel était mort aussi ? Que foutait Rhodes ?

Cela ne voulait pas dire que la terre s’arrêtait de tourner et en l’occurrence que le ranch était censé se tourner les pouces. Les cavaliers avaient beaucoup de qualité, dont de représenter aux yeux de Wyatt le seul clan capable de ne pas crever comme une merde au moindre incident et/ou de ne pas changer de leader comme une chemise, mais y a pas à dire. C’était des sacrées commères. « - Foutez-moi, le camps, Abel est pas mort que je sache. » Il les houspille tout en mettant la main sur les gardes sous ses ordres pour organiser une surveillance accrue du ranch. Il connaissait Aaren assez pour savoir que l’homme aurait su se défendre et n’était pas idiot. Alors oui, ça le rendait d’autant plus hargneux que la paranoïa avait du sens. C’était important. Ils étaient encore en sous-effectif, et une taupe pouvait en remplacer une autre, Wyatt était un peu trop au courant du système. Il était sur les nefs.  

Mais lorsqu’il sent la poigne, inimitable d’Abel s’abattre sur son épaule, juste le temps pour que l’homme continue à tracer sa route au travers du ranch, son épaule tressaille moins qu’elle se relâche de soulagement. Le chef de la sécurité trouve à peine le temps de pointer l’un des cavaliers du doigt :   « Je te sonne quand j’ai besoin. Trouve-moi tout le monde. »

Wyatt referme soigneusement la porte derrière eux, un acquiescement marmonné dans sa barbe tandis qu’il lui tourne encore le dos. « - Humhum. » Il prend son temps pour faire lui faire face, se retourner, opposer son calme à l’énergie qui semble bourdonner en Abel, annonciatrice d’orage. Intérieurement, Wyatt est tout sauf calme. Il a l’estomac retourné comme une chaussette depuis le matin et des mauvaises pressentiments la peau.   « - Content de voir que tu n’as pas fini avec. » Il s’appuie un instant contre la porte, les yeux plissés, observant Rhodes avec intention avant de s’avancer. « - On ? » Qui c’est ce on, putain. Qui.  La question qui démange depuis le matin, le on qui pointe tout le monde et personne à la fois. Qui sonne un peu trop familière dans la bouche d’Abel et pourtant indéfini, distant. Comme si un conseil s’était réuni et avait jugé, condamné Aaren à mort.

Wyatt renifle malgré lui et fait la grimace. « - Tuer quelqu’un n’est pas une putain de démocratie. » Il appréciait Aaren – en tant qu’homme en tous cas, préférant ne savoir de ce qui se passait à la carrière et à la mine, que ce dont il avait besoin pour son propre boulot. A Abel, la diplomatie et les engueulades, les négociations et les guerres. Il a un goût amer en bouche, qu’aucune cigarette ne pourra laver, mais il ne compte pas demander le mot qu’aurait eu à dire Abel. Les relations avec la carrière étaient assez compliquées comme ça, et la migraine qui s’amenait entre ses sourcils depuis l’aube prendre ses aises.  Il vient poser ses mains sur le dossier de la chaise devant le bureau d’Abel, son regard fixé sur lui. Autant pour le surveiller que veiller sur lui, le scrutant avec minutie. « - Qu’est-ce que ça veut dire pour nous. »

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MessageSujet: Re: war council   war council EmptyMar 29 Oct - 16:51

Wyatt Abel
« war council »


Content, hein ? Wyatt, peut-être, mais il restait légitime de se demander si tout le ranch partageait ce même état d’esprit. « Je suis coriace », se contenta-t-il de rétorquer. Il avait survécu à plus d’une tentative d’assassinat depuis qu’il dirigeait la Crimson Valley en maître incontestable (mais souvent contesté).
Ce qui était arrivé à Diggs, cependant… lui n’avait pas eu à y faire face. Quant à savoir si, à rôles inversés, le leader du ranch s’en serait tiré, cela était bien impossible à dire.

La remarque fusant sur son prétendu regret de ne pas avoir été invité lui arracha un nouveau sourire tordu. « Bien sûr que non. » Abel haussa les épaules. Un meurtre restait un meurtre, quelles qu’en soient les raisons, les justifications, les causes ou les conséquences. Même lui, dans son parcours sanguinaire, ne se l’était jamais ôté de l’esprit, ne s’était jamais figuré que cela n’était rien, ou juste un inconfort de situation.
Cela ne changeait cependant rien au fait que sa haine vis-à-vis d’Aaren était si profonde, avait si longtemps imprégné chacune des pensées qu’il tournait vers lui, que l’homme se sentait en quelque sorte lésé que cet imbécile ait trouvé le moyen de mourir sans que lui, Abel, y ait été impliqué.
Et puis sa mort ne l’arrangeait pas, ne l’arrangeait plus depuis le dernier traité d’alliance en vigueur entre les trois clans. Ses conséquences allaient dépasser la simple gestion du Royaume et l’élection d’un nouveau successeur. Abel avait eu besoin de son vieil ennemi, toute aussi exécrable puisse être cette pensée. Et maintenant, ce fils de pute avait été assassiné.
Le père de sa nièce.

Le cavalier récupéra une roulée dans la poche de son jean, la porta à ses lèvres et s’acharna un instant dessus avec le fond d’un zippo récalcitrant. Arrivé à ses fins après un instant, il tira compulsivement dessus et s’octroya un temps de silence avant de finalement répondre à son vis-à-vis. « Ça veut dire qu’on est en guerre, Wooding. » La fumée du tabac artisanal accompagna les quelques mots durs tandis que son regard acier étudiait froidement son interlocuteur.
Ce n’était pas la guerre qu’il aurait voulu, ceci étant. Abel avait rêvé de s’emparer de la Mine, mais ses intérêts avaient changé depuis la mort de Jones. On ne leur avait pas vraiment laissé le choix…
« Les assassins ont été attrapés. Une idée sur l’identité du commanditaire ? » La question s’était lancée sur un ton qui n’attendait pas de réponse et d’ailleurs, l’homme ne laissa pas à son interlocuteur le temps d’en placer une avant de continuer. « Diggs avait réussi à placer un espion sous le nez de Lazare, dommage que ça n’aie pas suffi pour le prévenir à temps. » L’ironie avait un goût douceâtre dans sa bouche, il lui était difficile d’admettre que le meurtre d’Aaren puisse à ce point lui poser problème.. « Tu savais que la gamine Mortensen avait rejoint ses rangs ? » Son regard toujours fixé sur Wyatt se fit un peu plus dur. Combien de personnes du ranch avaient été au courant ? Il était impossible que la gamine ait pu poser ses bagages au Royaume sans que personne de son ancien clan ne s’en aperçoive and yet somehow, l’information n’était jamais remontée jusqu’à lui.
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MessageSujet: Re: war council   war council EmptyVen 1 Nov - 20:16





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Abel +
Au milieu des claquements de briquet, Wyatt juxtapose l’image de Diggs et d’Abel, le charisme de l’un éclipsant la carrure de l’autre, et vice-versa. Les deux fantômes, les deux hommes se juxtaposent dans le bureau, où le petit matin jette des lumières froides comme le regard d’Abel. Les relations compliquées entre le ranch et la mine n’avaient pas empêché Wyatt de s’entendre avec Aaren. Il fallait juste choisir ses sujets de conversations. S’il n’avait pas eu de Rhodes comme chef, le texan aurait sans doute choisi Diggs, même si le ciel étoilé et les champs pleins de fumier auraient manqué à la nature du cavalier. Un avis que Abel ne partageait certainement pas, s’il devait reconnaître qu’Aaren représentait au moins un rival à sa hauteur, avec assez d’intelligence pour des cessez-le-feu quand la situation l’exigeait.
Qui avait visiblement eu le mauvais goût de mourir.

« - Encore. » marmonne Wyatt avec un soupire dans sa barbe. Encore en guerre. Il regrette le temps facile où l’on reconnaissait l’ennemi à ses portes, où ses gardes pouvaient l’arrêter. Les rôdeurs étaient des ennemis aimables en quelque sorte. La nuque baissée, il attend, espère contre toute attente qu’il s’agit encore une fois des mineurs, et de la guéguerre boueuse des portes d’Hamilton. La guerre il s’y attendait. Que Erin soit jetée en pâture entre les deux hommes, beaucoup moins.
Wyatt a un geste d’énervement sur sa chaise, la rejetant, la cognant de sa main quand il se redresse, l’envoyant balader de frustration. Face au regard accusateur de son chef, il expose des paumes levées vers le ciel, en signe d’innocence. Dépassé par les évènements aussi. Les rangs de qui ? Il secoue la tête, imperceptiblement, la pointe de sa langue faisant des vas-et-vient sur sa lèvre inférieure.

Un instant, il ne regarde plus Abel, mais presque à l’intérieur de lui-même, plongé dans ses pensées. Il aurait des choses à expliquer à Jonas Mortensen, une fois qu’il aurait clamsé. « - Je savais qu’elle était chez Aaren. Crise d’ado à la con. »   Pour lui, elle n’avait pas eu sa place à la mine, et il avait un goût âcre en bouche à la savoir là-bas. Mais si par respect pour son père il avait envisagé de la ramener de force jusqu’à ce que ces conneries d’enfant lui passent, son professionnalisme lui avait raisonné que ça aurait se tirer une balle dans le pied de la surveiller alors qu’elle ne voulait pas y rester.
« - Elle pensait que Lazare avait quelque à voir avec la disparition d’Aileen. Je lui ai dit de ne rien faire de stupide seule, mais… » La seule chose qui avait causé la disparition d’Aileen était Erin elle-même. Voir les quelques amis proches que s’était fait Wyatt, qu’on pouvait compter à peine sur les doigts d’une main de rôdeur esquinté, disparaître un à un le tuait plus vite que les cigarettes mélangées au moonshine. Son pouce frotte entre ses sourcils, comme si ça allait suffire à effacer les rides qui s’y nichent depuis ces derniers mois « - Qu’est-ce que la gamine a à voir là-dedans ? » Elle n'avait pas buté Aaren, si ? Elle lui arrivait à peine à l'épaule.


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MessageSujet: Re: war council   war council EmptyDim 1 Déc - 21:33

« Ah. » Ce fut sa seule réponse tandis que Wyatt admettait avoir eu connaissance de la présence d’Erin au Royaume. En fait, il n’était même pas vraiment surpris, réalisa-t-il maintenant que cela avait été dit. Évidemment qu’il était au courant, hein ? Comment aurait-il pu en être seulement autrement ? Wyatt savait et voyait tout au sein du campement (ou presque : il n’avait pas vu la trahison de Jackson avant que ce ne soit trop tard). Tout ce dont lui, Abel, était ignorant : c’était son job après tout. Avoir l’œil et l’ouïe partout et ne faire remonter au chef que ce que ce dernier avait besoin de savoir.
Et, de toute évidence, il n’avait pas estimé nécessaire de l’informer qu’un de ses cavaliers avait déserté pour se la couler douce sous le bon règne de Diggs.

Dans un autre temps et avec d’autres circonstances, prendre conscience de ça aurait plus que probablement plongé Abel dans une colère noire. Il ne faisait aucun doute qu’il se serait insurgé contre ce secret qu’on avait tenu à l’écart de lui et un abus de confiance certain. Mais merde, combien de ses hommes étaient au courant en plus de Wyatt ? Combien riaient de l’aveuglement de leur chef qui avait toujours lutté contre les désertions de manière radicale, sachant que la petite Mortensen était juste là, sous son nez, chez l’ennemi ?
Aujourd’hui cependant, Abel avait d’autres sujets de préoccupation bien plus graves. Au moins la gamine lui serait utile, bien qu’indirectement : autant trouver le bon côté des choses, il n’avait guère le temps de s’appesantir sur le reste. « Mais, de toute évidence, elle ne t’a pas écouté » termina-t-il avec le sarcasme traînant dans les intonations.

A la question qui suivit, le cavalier se permit un maigre rictus sans joie. « Beaucoup de choses. » D’un geste du menton, il désigna la chaise que Wyatt avait envoyé valser lorsqu’il s’était redressé brusquement un instant plus tôt. Rassied-toi, dicta le regard qu’il posa sur lui en même temps ; le désordre dans son bureau n’était pas toléré et il était évident que l’homme attendait de son vis-à-vis qu’il fasse preuve de davantage de sang froid dorénavant. « Bien sûr, elle n’a rien à voir avec la mort de Diggs, reprit-il après un temps. A moins qu’elle ait volontairement étouffé une information concernant les plans de Lazare ? Mais j’en doute. » Et de toute façon cela n’avait plus grande importance désormais. Et elle avait joué son rôle à la perfection, la gamine, ça forçait le respect mine de rien. « Enfin bref, toujours est-il que c’est elle que Diggs a choisi d’envoyer en sous-marin chez nos chers détraqués de voisins. Je savais qu’il avait placé un espion bien sûr, étant donné qu’on récoltait des informations depuis quelque temps, mais je n’ai appris que c’était elle que ce matin. » Et ça, il le savait Wooding ? Abel était forcé de supposer que non, puisque l’information avait été jalousement gardée par un nombre très restreint de personnes afin de ne pas mettre en danger l’infiltrée. Plus y avait de gens au courant, plus sa couverture risquait d’être percée à jour, cela au moins le leader du ranch pouvait le comprendre et ne pas s’offusquer d’avoir été maintenu dans l’ignorance. A plus forte raison compte tenu du passif d’Erin avec la Crimson Valley : mieux valait, après tout, qu’il ne prenne connaissance de ce genre d’information qu’une fois qu’il était temps d’agir.
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