Fermeture définitive de Influenza ! this looks like fate, right ? (kandy) 1614057932 Un grand merci à tous pour ces moments de partage I love you
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 this looks like fate, right ? (kandy)

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Andy Hepburn
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MessageSujet: this looks like fate, right ? (kandy)   this looks like fate, right ? (kandy) EmptyLun 21 Jan - 18:33

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fate, right ?
kyle & andy
Ya pas toujours la masse de travail quand t’es cultivateur à Olympia. T’aimerais pouvoir en être content parce que t’as souvent plein de temps libre, mais t’aimes pas ce que ça signifie. La bouffe, c’est quand même vachement important pour la survie des êtres humains, quand même. Du coup, t’apprécies pas des masses de pas avoir plus de boulot, plus de plantations à chouchouter. Pis il y a aussi fallu que tu te tapes une crise d’identité, en partie à cause de ça. T’arrives plus à rester sans rien faire maintenant. T’arrives plus à te contenter de survivre. Tu grandis, faut croire. Tu muris un peu. Parce que rester sans rien faire va finir par te rendre dingue. Du coup, t’as décidé de te rendre utile à la mairie. Tu sais pas ce que tu y fais, tu sais pas ce que tu vas bien pouvoir foutre mais t’as de l’espoir, un peu. Sauf que tu sais pas trop à qui demander non plus. Faut dire qu’on se doute pas que t’as envie de donner du tiens en te croisant. T’as gagné ta petite réputation ici et c’est pas franchement ce qui ce dit sur toi. Du coup, tu sais pas trop comment t’y prendre. Tu restes un peu planté là, comme un idiot, le dos collé au mur devant l’entrée. Mais t’évites les gosses, quand même. Ces trucs là, qui bougent dans tous les sens et qui crient, c’est ta hantise. Le pire, c’est quand ils te regardent avec leurs grands yeux en attendant que tu t’occupes d’eux. C’est le pire truc qui te soit arrivé dans ta vie, tu crois bien. Tu t’es jamais senti plus démuni, plus apeuré qu’à ce moment là - pas même quand t’as rencontré ton premier rôdeur. Les enfants, putain. Voilà les vrais monstres. Sauf que yen a partout. T’y avais pas pensé. Enfin, tu dois encore être entrain d’exagérer, comme d’habitude. Parce que si tu y réfléchis, yen a que deux qui jouent devant le bâtiment et ça te suffit pour te faire paniquer. Alors tu t’enfonces dans une salle au hasard avant de te faire remarquer, avant qu’ils ne te demandent de jouer avec eux. Et comme t’es pas doué, comme t’es un putain d’aimant à calamité, tu fais pas attention en reculant. C’était pas une porte derrière toi, c’était une pile de cartons - pile qui s’écroule finalement sur toi après votre collision. Bravo Andy, vraiment. T’es un putain de champion. « Putain de bordel de merde ! » que tu lâches alors que tu t’écroules au beau milieu des cartons, les fesses sur le sol froid. Le silence qui en suit la chute n’en est que plus pénétrant et alors que tu reprends tes esprits, un dernier carton te tombe sur le crâne. L’ironie de la chose. Tu te marrais bien mais faut avouer que là, tu trouves pas ça super drôle.
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Kyle Davis
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MessageSujet: Re: this looks like fate, right ? (kandy)   this looks like fate, right ? (kandy) EmptyDim 3 Fév - 6:12

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Récemment arrivé à Olympia, Kyle ne connaissait pas encore totalement les lieux et passait donc pas mal de temps à arpenter les rues de la petite ville et à parler à quasiment toutes les personnes qu’il croisait. Il était comme ça, Kyle. Et puis, autant apprendre à connaître tout le monde le plus tôt possible, autant essayer de faire bonne impression tout de suite. Il savait que c’était important au sein d’une telle communauté. Bon sang. C’était tout de même étrange de se trouver là, en sécurité, entouré de toutes ces personnes qui ne chercheraient pas à le tuer au moindre moment d’inattention. Sans rôdeurs aussi. Il y avait même des enfants. D’ailleurs, dès l’un de ses premiers jours, il avait été accaparé par l’institutrice de la ville en personne pour l’aider avec sa classe. Et depuis, il rendait régulièrement service en surveillant les gamins, en leur racontant des histoires, bref, il s’improvisait parfois même instituteur. Il ignorait encore qu’à quelques pas de là se trouvait quelqu’un qui ne pensait pas du tout la même chose des enfants. A vrai dire, le brun avait du mal à comprendre comment on pouvait ne pas aimer les enfants. Certes, ils n’étaient pas tous des anges, mais si on s’y prenait bien, on pouvait minimiser le problème. Aujourd’hui, pas de cours, mais une entrevue à la mairie. En tant que petit nouveau, Kyle voulait se rendre utile là où il pouvait, il acceptait toutes les tâches, tous les petits boulots qu’on lui proposait. Il ne faisait pas la fine bouche. Et justement, il se rendait à la mairie pour savoir ce qu’il pourrait faire ces prochains jours. Venant juste d’arriver, il n’avait pas encore de tâche précise ni de poste précis, mais il était évident qu’il avait envie de rejoindre les forces de l’ordre d’Olympia. Mais pour ça, il devait d’abord gagner la confiance des Olympiens, prouver qu’il était fiable.

Alors qu’il entrait tout juste dans le bâtiment, non sans avoir salué les enfants qui se trouvaient dehors, il fut témoin d’une scène des plus…insolites, dirons-nous. Non, en fait, c’était carrément hilarant. Il venait de voir un type entrer dans une pièce comme s’il cherchait à fuir il ne savait quoi. Curieux, Kyle le suivit discrètement avant de se figer devant le spectacle qui s’offrit à lui. Le mec venait de percuter une pile de cartons et s’était lamentablement étalé dedans. La cerise sur le gâteau fut sans doute ce dernier carton qui lui tomba sur la tête. C’était digne d’une scène comique dans un film, ça. Et Kyle étant Kyle, il ne put s’empêcher d’éclater de rire comme un con. Un rire bien fort qui résonna entre les murs. Le type en question, lui, ne semblait pas amusé du tout. D’ailleurs, une fois que le brun eut fini de rire – affichant tout de même un grand sourire amusé – il regarda cette tête blonde d’un peu plus près. Il avait l’impression d’avoir déjà vu ce gars. Fronçant les sourcils, il resta planté là comme un con, dévisageant l’autre au lieu de l’aider à se relever ou d’au moins lui demander s’il ne s’était pas fait mal. Il ignorait combien de temps il était resté là, comme victime d’un bug, mais finalement une petite ampoule semblait s’être allumée dans son petit cerveau. « ANDY ?! » Non, il ne venait pas de crier. Pas du tout. Mais merde ! C’était lui ! C’était bien lui ! Andy ! Son ami virtuel, cet ami avec qui il avait passé des heures à jouer en ligne, celui dont il n’avait vu que le visage pixellisé via sa webcam de mauvaise qualité. Bordel. Ça devait faire au moins huit ans. Depuis l’apparition des rôdeurs et le début du chaos. Bordel. Il était en vie. Et ici. A Olympia.

Reprenant quelque peu ses esprits, il finit par s’avancer vers le blondinet pour lui tendre la main et donc l’aider à se relever. Un nouveau sourire amusé se dessina sur ses lèvres, une fois la surprise passée. « Si tu voulais un câlin, fallait venir me voir. Parce que je ne suis pas sûr que les cartons soient les meilleurs pour ça. Par contre, si tu avais l’intention de construire un fort…je veux en être ! » Quel idiot. C’était vraiment la première chose qu’il disait à son ami, des années plus tard ? Secouant la tête et se traitant mentalement d’idiot, il finit par prendre Andy dans ses bras sans lui demander son avis – une fois qu’il fut debout, évidemment. « Merde. C’est vraiment toi ? Je te croyais mort. » Une vague de nostalgie le submergea d’un coup et en grand sensible qu’il était, il dut se faire violence pour ne pas se mettre à chialer. Non, non. Pas de larmes, aujourd’hui ! Il finit par relâcher Andy et se mit à l’observer d’un peu plus près. « T’as changé. » Sans blague ? En huit ans, tout le monde changeait. Mais ça ne l’avait pas empêché de le reconnaître, de se souvenir de son visage.


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Andy Hepburn
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MessageSujet: Re: this looks like fate, right ? (kandy)   this looks like fate, right ? (kandy) EmptyMer 6 Fév - 13:47

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kyle & andy
Le dernier carton qui te tombe sur le crâne est comme une insulte. Déjà que t’es pas doué, déjà que t’as laissé un truc aussi risible t’arriver, voilà que la situation devenait digne d’un cartoon pour enfant. T’avais l’air con. Ça t’arrivais souvent, certes, mais c’était l’une des seules fois de ta vie où tu trouvais ça vachement douloureux, quand même. Surtout que t’entends un rire - un rire bien franc, bien fort. T’as envie de mourir de honte, de te transformer en l’un de ces traîtres de cartons pour ne pas que l’on te remarque. C’est pas un sentiment agréable, la honte. T’as pas l’habitude de ressentir ce genre de chose et t’en es putain de bien content. C’est horrible. Tellement horrible. « ANDY ?! » Oh. En plus, le propriétaire du rire te connaît. T’es familier avec l’ironie mais là… t’aurais aimé qu’elle te laisse tranquille. Sauf que ya sa tête qui apparaît devant toi et que t’en restes assis par terre comme un aburti. Finalement, valait peut-être mieux que tu sois assis. T’en reviens pas. Tu le croyais mort. « KYLE ?! » que tu hurles à moitié alors que ya ta voix qui se craque au milieu sous l’intensité que tu lui fais atteindre. Et puis ya ton regard qui descend de son visage à sa épaule, son torse et le reste de son corps et tu menaces de fondre sur place, à la fois de honte et de… t’as pas le mot pour le qualifier. T’as juste jamais vu un truc aussi beau, aussi bien foutu de toute ta vie. « Putain c’que t’es sexy. » C’est sorti tout seul - c’était bien plus fort que toi. Ta franchise n’a pas pour habitude de rester sagement dans ton esprit, bien au contraire. Tu dis ce que tu penses, c’est ton état naturel. « Sans les pixels pour masquer ta beauté de ouf là, c’est… waou. J’suis content d’être assis, tiens. » Sinon, tu serais tombé ouais, probablement. Ou tu aurais fondu sur le sol, tel une flaque de blondinet.

Kyle t’aides à te relever et tes yeux se posent sur ses bras, sur les muscles qui te contractent en t’aidant. Ah ouais. Ah putain de putain de bordel de ouais. Thank you universe. Just… thank you bloody moron of a universe ! « Si tu voulais un câlin, fallait venir me voir. Parce que je ne suis pas sûr que les cartons soient les meilleurs pour ça. Par contre, si tu avais l’intention de construire un fort…je veux en être !  » Il déblatère des conneries comme il en avait l’habitude avant et toi, t’as un sourire de niais sur le visage. Parce que tu viens de retrouver ton pote - un pote que tu appréciais comme un dingue à l’époque où les rôdeurs n’existaient que dans les oeuvres de fiction. Alors il parle de câlin et tu réfléchis pas, tu ouvres tes bras pour te jeter sur lui et le serrer contre toi. Bordel. Kyle est vivant. T’es à deux doigts de chialer. « Merde. C’est vraiment toi ? Je te croyais mort. » Tu t’éloignes à contre coeur pour le laisser respirer et pour mieux le regarder. La surprise passée, la surprise de voir le corps d’une statue grecque devant toi, tu réalises vraiment l’ampleur de la chose. Kyle. Kyle, putain. « Bien sûr que c’est moi. Tu sais bien que j’suis unique. Yen a pas deux comme moi. » Tu te marres doucement, comme le con que tu es. « Putain je croyais que t’étais plus là non plus. Bordel… J’suis tellement content de voir ta tronche de bg, t’imagines même pas. » T’as envie de le serrer à nouveau contre toi pour ne plus jamais le lâcher. Bon, t’as quand même conscience que ce ne serait pas une super idée. Alors tu te contentes de garder un sourire niais sur ton visage alors que tu l’observes. Tu dois avoir l’air d’un putain de prédateur sexuel comme ça, mais t’y peux rien. T’es partagé entre matter la beauté qui se trouve devant toi et profiter du fait que ya ton pote qui est là, en chair en os. « T’as changé. » Ouais, t’as dû changer, ouais. L’apocalypse donne ce genre de chose, ouais. « J’dirais bien la même, mais ta webcam pourrie te faisait pas justice déjà, et du coup, jpeux même pas comparer. » Tu fais la moue, un peu. S’il avait eu une meilleur webcam, t’es fantasmes auraient été bien plus détaillés quand ils impliquaient Kyle… surtout en uniforme.
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Kyle Davis
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MessageSujet: Re: this looks like fate, right ? (kandy)   this looks like fate, right ? (kandy) EmptyLun 11 Fév - 23:25

This looks like fate, right ? ft. Andy

Bordel. Bordel. Bordel. Bordel. BORDEL ! C’était vraiment lui. C’était Andy. Son super pote d’avant, celui avec qui il avait passé des heures à jouer, des heures à raconter des conneries aussi. Même s’ils n’avaient jamais eu l’occasion de se rencontrer quand tout allait encore bien, ça ne les avait pas empêchés d’être proches. Et le voir là, en vie, après tout ce temps…oui, ça avait un certain effet sur Kyle qui peinait à contenir les émotions qui le submergeaient à cet instant précis. Et la voix du blondinet qui partit un peu en vrille. Kyle ne put s’empêcher de rire doucement. Non pas qu’il se moquait, mais c’était tout de même assez drôle. La suite était…inattendue, disons. Une fois le coup de la surprise passé, Andy reprit la parole pour dire une ineptie qui laissa Kyle sans voix. Quoi ? Il le regarda un instant avec de gros yeux, cherchant sans doute à déterminer si son ami était sérieux ou non. Mais apparemment il l’était. Merde. Kyle avait toujours du mal à répondre aux compliments, surtout quand ils étaient dits de cette façon. Alors oui, il resta planté là comme un con tandis qu’Andy lui bavait dessus de loin, dans son tas de cartons. Non mais…et puis quoi encore ? Enfin, Kyle n’était pas idiot ni aveugle et il avait bien remarqué qu’il plaisait, mais là…c’était d’un tout autre level et de loin. « Je suis un dieu descendu des cieux qui fait des rimes en plus. Voilà. Tu connais mon secret. » Mais quel idiot. De toute façon, quand il ne savait pas comment réagir, il se cachait souvent derrière son sens de l’humour totalement pourri. Pourri, mais assumé, attention ! « Tu sais qu’il y a huit ans, j’avais encore une tronche de bébé, hein. » Il haussa les épaules avant de rire doucement. Mais c’était vrai. Il avait pris en maturité ces dernières années, que ce soit mentalement ou physiquement.

Quoiqu’il en soit, après avoir aidé son ami à se relever, il ne put s’empêcher de le serrer contre lui. Merde quoi. Andy. Il était en vie. Et il l’avait retrouvé par hasard, ici. Dans un tas de cartons, mais ça, c’était un détail. Au moins, ils auraient une anecdote marrante à raconter concernant leurs retrouvailles. « Je confirme. Tu es unique. Et je t’échangerais pour rien au monde. Je t’ai trouvé, je te garde ! » Il sourit bêtement, sans doute pas vraiment conscient de la façon dont ces mots pourraient être interprétés. « Vu ta tronche, si, j’imagine très bien ! » Lui aussi souriait tout le temps. Ils avaient vraiment l’air de deux crétins bienheureux, là. Sauf que Kyle finit par remarquer le regard insistant d’Andy sur lui. « Oh. Mes yeux sont par ici. » Il laissa échapper un petit rire, puis lui donna une tape amicale dans le dos. « Arrête de dénigrer ma webcam ! Je faisais avec les moyens du bord ! » Oh et puis zut. Il n’ajouta rien et refit un câlin à Andy, sans prévenir. « Ça fait tellement de bien de revoir un visage familier et amical ! » Il sourit, puis le lâcha. « Je ne dis pas que les gens d’ici ne sont pas amicaux, mais…tu vois ce que je veux dire ! » Il finit par regarder autour de lui, tentant de déterminer pourquoi le blond était sans cette pièce, pourquoi il avait fini dans les cartons. « Et donc…tu faisais quoi ici ? T’avais l’air assez pressé. » Il pouffa de rire. « Pressé de faire un câlin aux cartons ? » Sérieux. Il devait arrêter. Il devait vraiment arrêter. « Du coup…ça fait longtemps que t’es ici ? » Il avait raconté assez de conneries, il fallait bien être un peu sérieux aussi. Juste un peu.

Et merde. Il ne s’était pas rendu compte que depuis tout à l’heure, il fixait Andy sans la moindre vergogne, les yeux brillants, un sourire débile aux lèvres. En même temps, ça faisait un bout de temps qu’il n’avait pas ressenti une telle joie. « Pardon. Je crois que je réalise toujours pas vraiment… » Ce qu’il était mignon, le petit Kylou tout perdu, tout heureux. Ou alors, il avait juste l’air con. Au choix.


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Andy Hepburn
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MessageSujet: Re: this looks like fate, right ? (kandy)   this looks like fate, right ? (kandy) EmptyMer 13 Fév - 18:22

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kyle & andy
T’es comme un putain de putain de con. Ouais, ya besoin de deux putains pour décrire ce qui se passe dans ton crâne, dans ton coeur, dans ton corps. Ya tout qui envoie des signaux en même temps, des trucs à la fois contradictoires et qui vont parfaitement ensembles. T’es déjà pas un mec cohérent, un mec qui rangé qui pige sa life et qui sait réfléchir et agir selon les circonstances mais là… Là t’es planté là comme un sombre idiot et tu ne sais pas si tu dois t’asseoir pour reprendre ton souffle, reprendre Kyle dans tes bras ou l’embrasser avec une passion qui t’étais jusqu’ici inconnue. « Je suis un dieu descendu des cieux qui fait des rimes en plus. Voilà. Tu connais mon secret. » Un Dieu ouais. Un sacré putain de Dieu. Tu te souviens encore clairement de ton corps adolescent qui se réveillait rien qu’en pensant à Kyle. Tu te souviens de l’avoir imaginé dans sa tenue de policier pour t’endormir le soir, avant de ne plus avoir à utiliser ton imagination - avant d’en savoir reçu la photo. Tu te souvenais de tout à propos de Kyle. De sa voix un peu déformée par tout ce qu’elle devait passer pour t’atteindre, de son visage souvent pixellisé de part cette webcam pas fameuse qu’il utilisait, de son rire dans tes oreilles, de son sourire qui te faisait fondre sur place. Il était le symbole de ton crush d’adolescent personnifié. Il était ton crush adolescent personnifié. Et là, devant toi, il était encore plus beau que dans tes souvenirs, que dans ton imagination même. Un putain de Dieu, ouais. Carrément. « Tu sais qu’il y a huit ans, j’avais encore une tronche de bébé, hein. » Tu lèves les yeux au ciel. Faut toujours qu’il se dénigre un peu, qu’il trouve un moyen d’accepter les compliments sans le faire trop. Mais il ne serait pas Kyle s’il ne trouvait pas un moyen de faire preuve d’humilité. « J’étais un bébé aussi, hein. Je te rappelle. »

« Je confirme. Tu es unique. Et je t’échangerais pour rien au monde. Je t’ai trouvé, je te garde ! » Putain, ça te va droit au coeur - et droit au cul T’es à deux doigts de fondre comme une putain de glace au soleil alors que ton toi adolescent se décompose quelque part. « Me fais pas chialer. » que tu lui siffles finalement alors qu’un sourire sincère se dessiner sur tes lèvres. Ce que les autres pensent de toi, t’en a toujours rien eu à foutre. Ce que Kyle pouvait penser… c’était l’un des seuls trucs qui t’importaient au monde.  

T’es partagé entre le dévorer des yeux parce que tu peux, parce que t’es heureux, parce que t’en reviens pas, et parce que t’as jamais vu un aussi beau corps de ta vie. Faut croire que c’est Noël même si c’est passé, ou faut croire l’univers apprécie ta nouvelle crise de conscience et tes tentatives d’implications dans la vie de tes congénères. Il est tellement content qu’il t’a fait un cadeau, putain. Et Kylou remarque que tu le mattes, parce qu’il peut pas faire autrement, parce que t’es pas capable de fermer ta gueule, parce que c’est impossible pour toi de quitter ses biceps du regard. Putain, ça pouvait devenir aussi gros, ça ? C’est humain ? Humainement possible ? Ca y est, t’es entrain de te demander comment ils doivent se contracter lorsqu’il porte quelque chose… ou quelqu’un. Lorsqu’il te porterait toi, contre le mur alors que… violente putain de claque mentale. T’es tellement incorrigible, insupportable.

« Ça fait tellement de bien de revoir un visage familier et amical ! » T’es à deux doigts de toussoter pour chasser les images que ton esprit tente de créer mais tu te ravises à la dernière minute. Ce serait le meilleur moyen d’éveiller ses soupçons, de passer pour un type bizarre. T’es déjà assez bizarre et il a clairement pas besoin de voir que tu pouvais l’être encore bien plus. Et puis, il te prend de nouveau dans ses bras et tu souris doucement. T’as le coeur gros - bien gros. Ça fait un bien fou. « Je ne dis pas que les gens d’ici ne sont pas amicaux, mais…tu vois ce que je veux dire ! » Tu ris doucement. Tu comprends ouais. Tu comprends Kyle le gaffeur qui dit toujours des choses et qui s’excuse ensuite. Le Kyle qui fait des gaffes adorables. « Je vois ce que tu veux dire. Ça fait du bien de voir un visage connu d’avant, de voir qu’il nous reste encore des gens qu’on aime. » Oula. Oh. Du calme moussaillon. Tu viens un peu de lui dire qu’il fait partie des gens que t’aime. Certes, c’est vrai, mais t’as pas envie qu’il s’imagine que t’es amoureux. Faut pas déconner. Tu pourrais le faire fuir, en plus. « Et donc…tu faisais quoi ici ? T’avais l’air assez pressé. Pressé de faire un câlin aux cartons ? » Ahah. Très drôle. Tu lui dire la langue - acte puéril du gamin que tu es et que tu redeviens un peu devant les souvenirs. « Je fuyais les gosses. Ya trop de gosses dehors. Bien trop de gosses... » Tu fais mine de frissonner. « Du coup…ça fait longtemps que t’es ici ? Pardon. Je crois que je réalise toujours pas vraiment… » Tu ne réalises pas non plus. Toi aussi, t’as envie de tout savoir sur sa vie depuis la fin. T’as envie de t’asseoir à côté de lui et de l’écouter tout te raconter, du début à la fin. Bordel ce qu’il t’a manqué, ce con.
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Kyle Davis
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MessageSujet: Re: this looks like fate, right ? (kandy)   this looks like fate, right ? (kandy) EmptyVen 8 Mar - 6:40

This looks like fate, right ? ft. Andy

Sérieusement. Il avait limite l’impression de rêver, d’être passé dans une autre dimension. Oui, il avait du mal à réaliser qu’Andy était bien là, en face de lui. Après toutes ces années. Combien de fois s’était-il déjà demandé ce qu’il était devenu ? S’il avait survécu ? A présent, il avait au moins une partie des réponses. Kyle était heureux, il souriait comme un idiot tout le temps, mais ça n’empêchait pas le naturel de revenir au galop. Et ce naturel était simplement débile. Il racontait des conneries et ça le faisait rire en plus. Non, il ne se prenait pas au sérieux, pas en compagnie d’Andy ou de n’importe quelle personne qu’il appréciait, d’ailleurs. Les moments de calme et de détente étaient bien trop rares ces jours-ci, alors il fallait en profiter. Le jeune homme avait encore du mal à se dire qu’il était en sécurité derrière ces murs, qu’il pouvait dormir sur ses deux oreilles sans avoir peur de se faire bouffer en pleine nuit. Là, avec Andy, il avait presque l’impression que le monde allait bien, qu’ils étaient juste deux amis virtuels qui se rencontraient en chair et en os pour la première fois. Dans un sens, c’était vrai. Sauf que les circonstances n’étaient finalement pas si réjouissantes et voilà bien longtemps que les jeux vidéo faisaient partie du passé. Bon sang, ce que leurs parties lui manquaient parfois. Andy n’avait pas changé, du moins il semblait toujours avoir sa personnalité si particulière. Kyle avait toujours eu du mal à accepter les compliments et ça n’avait pas changé. Ce n’était pas de la fausse modestie, ce n’était pas pour jouer son intéressant, il était vraiment comme ça. « En effet, oui. Je me rappelle très bien de ta tronche de bébé ! » Il lâcha un petit rire avant de se mettre à tirer bêtement les joues du blond, telle une mamie devant son petit-fils. « Bébé est devenu grand ! » Il lâcha les pauvres joues d’Andy et pouffa de rire. Ce qu’il pouvait être con. Mais ça faisait du bien de rire, de déconner.

Ce qu’il avait pensé être une petite plaisanterie, même s’il le pensait vraiment, s’avéra aller droit au cœur d’Andy, apparemment. « Quoi ? Pourquoi tu dis ça ? » En réalité, lui aussi était plutôt ému de le voir, même s’il passait son temps à raconter n’importe quoi. Et il n’en avait certainement pas fini. Surtout en remarquant qu’Andy le matait clairement. Incorrigible, celui-là. Il le lui fit d’ailleurs remarquer. C’était tout de même un peu gênant et puis, il n’avait plus trop l’habitude de ces trucs-là. L’apocalypse, les rôdeurs, les gens qui essayaient d’en tuer d’autres…bref, tout le bordel qui régnait dehors n’était sans doute pas propice à de quelconques relations amoureuses. Bien sûr, il avait fait des rencontres en huit ans, il avait eu quelques…aventures, dirons-nous. Mais ça n’était jamais allé plus loin. Alors oui, ça faisait du bien de voir un visage connu d’avant, même si Kyle était loin d’avoir les mêmes pensées qu’Andy. D’ailleurs, heureusement qu’il n’était pas capable de lire dans les pensées. Sinon, bonjour le malaise ! « Alors…tu m’aimes ? » Kyle éclata de rire, même si au fond, entendre ces mots lui fit extrêmement plaisir. Alors, il finit par passer son bras autour des épaules d’Andy avant de déposer un bisou bien bruyant sur sa tempe. Juste comme ça. Juste parce qu’il en avait envie. « Je t’aime aussi, p’tite tête. » Il lui ébouriffa les cheveux avant de lui tirer la langue, tel un gamin, alors qu’il venait de le lâcher. Oui, il avait vraiment l’impression d’être un gamin idiot, là, tout de suite.

Finalement, il questionna Andy sur la raison de sa présence dans cette pièce et…dans les cartons. Autant dire qu’il ne s’était pas du tout attendu à cette réponse. « Les gosses ? T’es sérieux ? » Il haussa un sourcil, mais son ami avait l’air totalement sérieux. « Les gamins représentent l’avenir. » Sans blague ? « On m’a embauché pour aider à l’école de temps en temps. Enfin… en quelque sorte. Disons que j’accours lorsque l’institutrice a besoin d’une paire de bras supplémentaire. » Manifestement, Andy ne portait pas les enfants dans son cœur, mais Kyle les adorait. « T’as quoi contre les enfants, au juste ? » Il se mit à imaginer le blondinet enfant, courir partout, ne portant qu’une couche. C’était ridicule. Il ne savait même pas pourquoi ça lui était venu. Et il éclata de rire tout seul. Il avait l’air d’un fou là, non ? « Pardon… j’essayais juste d’imaginer quel genre d’enfant tu étais. » Finalement, le brun se posa au sol, contre le mur et tapota la place à côté de lui pour faire signe à Andy de le rejoindre. « T’es pas pressé, je suppose ? Autant rattraper un peu le temps perdu, non ? Du coup… ça fait longtemps que t’es là ? » Oui parce que cet idiot ne lui avait pas répondu. « Y a des trucs à savoir sur cet endroit ? Quelque chose que les autres ne m’auraient pas dit ? » Peut-être qu’Andy aurait un secret ou deux à partager avec lui. Ou pas. A voir.


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MessageSujet: Re: this looks like fate, right ? (kandy)   this looks like fate, right ? (kandy) EmptyJeu 21 Mar - 13:59

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« En effet, oui. Je me rappelle très bien de ta tronche de bébé ! » Oh bordel de merde. Toi aussi tu t’en rappelles bien. Ça te fout un frisson de dégoût rien que d’y penser - à ta vieille tronche de gamin. « Bébé est devenu grand ! » Wait. What now ? Voilà que Kyle vient se saisir de tes joues pour les pincer, telle une grand mère le ferait à son petit fils. T’aime pas. Oulala t’aimes pas du tout. « Tu sais, ya pas besoin de décrédibiliser ma masculinité comme ça, hein. Je le fais très bien tout seul. »

« Quoi ? Pourquoi tu dis ça ? » qu’il a l’audace de te demander quand t’es touché, quand t’as limite envie de chialer. Il vient de te dire qu’il ne t’échangerait pour rien au monde, qu’il te gardait. T’as pas l’habitude qu’on te dise ce genre de chose. Même dans l’camps, t’as conscience d’être ce mec qu’on regarde de travers parce qu’il ne sert à rien, parce qu’il ne fait que jouer les dragueurs. Tu les vois bien te regarder quand t’as le dos tourné et éviter ton regard ensuite quand t’as le malheur de vouloir leur porter de l’attention. Ils te jugent. Tu le sais. Ils n’apprécient pas spécialement tes choix et parfois même ta personnalité. Ça pique. Tu fais genre, tu souris et tu continues de faire le con mais ça pique. « T’es la seule personne à me dire ça. À part mes parents. » Peut-être que ta meilleure amie te le dirait. Peut-être. Si c’était son genre. C’est pas le cas, malgré tout. « Au cas où t’aurais pas remarqué, j’suis un peu spécial, comme mec. » que tu lâches avec un rire. Tu sais qu’il a remarqué. Il te connaît.

T’avais pas prévu de balancer que tu l’aimais, même indirectement. Ça t’emmerde de l’avoir lâché comme ça. Surtout que t’es conscient de ton éternel crush sur lui. T’es conscient que c’est peut-être le seul mec au monde qui aurait pu te faire te ranger à l’époque. C’est énorme, ça. C’est un truc de ouf. Alors même si ça veut rien dire, là, même si c’est un truc vite fait, vite dit, ça t’emmerde un peu. « Alors…tu m’aimes ? » Tu lèves les yeux au ciel avant de lui tirer la langue - réponse puérile pour le gamin que tu es. C’est approprié, du coup. Et puis il passe son bras autour de tes épaules. Et puis il dépose un baiser sur ta joue. « Je t’aime aussi, p’tite tête. » Ca te fait plaisir. Bien trop plaisir. Tu peux pas t’empêcher de sourire comme un con. Ya ton coeur qui se fait tout léger dans ton poitrine, prêt à s’envoler devant ces trois petits mots. C’est de l’amitié, rien de plus, mais faut croire que le crush que t’a toujours eu sur lui n’est jamais parti. Tant pis. T’y es habitué depuis l’temps. « J’suis pas une petite tête. » que tu finis par grogner entre tes dents mais ton sourire te trahi. Ya longtemps que tu t’es pas senti aussi bien, aussi léger. Tu peux être toi-même avec Kyle et t’as pas à t’en excuser. Bordel ce qu’il est parfait. Tu le mérites tellement pas.

« Les gosses ? T’es sérieux ? » Tu sens le jugement dans sa voix. Faut dire qu’il comprend pas trop. C’est normal. Tu dois être l’un des seuls êtres humains du monde à ne pas supporter les enfants. T’es bien content d’être gay, tiens. Pas de risque d’accident. « Les gamins représentent l’avenir. » Tu pouffes de rire. T’as pas pu te retenir. Il est sérieux là avec sa remarque à deux balles ? « On m’a embauché pour aider à l’école de temps en temps. Enfin… en quelque sorte. Disons que j’accours lorsque l’institutrice a besoin d’une paire de bras supplémentaire. » Kyle ? Aider ? Kyle ? Chevaleresque ? Naaaaaaaaaaaaaaaan. T’es à deux doigts de te moquer de lui et de son attitude de superhéro prince charmant mais tu te la boucles à temps. Ya pas de quoi se moquer. T’es juste… T’as pas de mots. Ça t’emmerde qu’il soit aussi… parfait. Un humain ne devrait pas être aussi.. Parfait. C’est déconcertant. Bordel tu le mérites tellement pas. « T’as quoi contre les enfants, au juste ? » Tu arques un sourcil. « T’as deux heures devant toi ? J’te fais une présentation powerpoint si tu veux. Enfin powerpoint avec papier et stylo. » Et puis il se marre. Il éclate de rire, le gars. What the fuck. « Pardon… j’essayais juste d’imaginer quel genre d’enfant tu étais. » Ah. Ouais. Ça tombe sous le sens. Sauf que toi tu sais. Tu sais ce que tu étais. C’était pas rose. C’était pas drôle. Mais t’as pas franchement envie de lui raconter. Alors tu te contentes de venir t’asseoir à ses côtés sur le sol, le dos contre le mur, à ses côtés. « Arrête. J’étais un ange. Comme maintenant. » se planquer derrière des blagues, ta spécialité.

« T’es pas pressé, je suppose ? Autant rattraper un peu le temps perdu, non ? Du coup… ça fait longtemps que t’es là ? » Tu te souviens pas si tu lui avais dit où tu habitais. Tu ne penses pas. « Jamais pressé. Et surtout pas quand t’es là. » On dirait une phrase bien dragueuse de gros lourd mais tu le penses vraiment. T’essaies même pas de le dire en souriant en coin, en le provoquant. T’as juste clairement envie de lui parler, de rattraper le temps perdu, de savoir ce qu’il est devenu. « Mes parents habitent ici. » Tu soupires doucement. « Enfin. Habitaient. J’étais dans mon fameux garage/chambre quand c’est arrivé. Du coup, j’suis safe ici depuis le tout début. » Et là, tu imagines ce qu’il a dû faire pour survivre, pour arriver jusqu’ici. Bordel. Un véritable héro, ce mec. « Y a des trucs à savoir sur cet endroit ? Quelque chose que les autres ne m’auraient pas dit ? » Ya pas grand chose qui te vient à l’esprit. Faut dire que tu ne parles pas trop aux autres membres de ton clan, aux autres habitants d’Olympia. Ils te fuient alors… tu le leur rends bien. « Ya rien qui me vient, là. Mais si jamais ça arrive, je manquerai pas de t’en faire part. »

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Kyle Davis
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MessageSujet: Re: this looks like fate, right ? (kandy)   this looks like fate, right ? (kandy) EmptyVen 3 Mai - 4:49

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Kyle était tellement heureux de retrouver Andy qu’il en devenait totalement con. Du moins, encore plus con que d’habitude. Il avait l’impression de revenir des années en arrière. Il avait l’impression que plus rien n’existait autour d’eux. Ils étaient dans leur petit monde, dans leur bulle et bon sang, ça faisait du bien ! Venir à Olympia avait certainement été la meilleure décision de sa vie. Ou du moins, la meilleure décision depuis le début de tout ce bordel. Le hasard faisait vraiment bien les choses, parfois. Certes, ça avait pris du temps, beaucoup de temps, mais ils étaient enfin réunis. Et Kyle ne comptait plus lâcher le blondinet. Nope. Il l’avait trouvé, il le gardait. Voilà tout. Et que ça plaise à son ami ou non. « Allons, boude pas, bébé ! T’es très bien comme t’es, tu sais ! C’est pas parce que t’es imberbe que t’as pas de masculinité. » Il éclata de rire, signe qu’il plaisantait, évidemment. Bon sang, ce qu’il aimait emmerder Andy. Mais peut-être devrait-il se calmer un peu. Il ne tenait pas à vraiment le vexer et à le faire fuir. « Bon, je suis désolé. J’arrête. Promis ! » Il lui adressa un sourire débile – à croire que les sourires idiots du genre ne le quittaient plus depuis tout à l’heure. Et puis vint le petit instant émotion. Bordel. Kyle était parfaitement sincère, mais il ne tenait pas vraiment à faire pleurer Andy. D’ailleurs, ses paroles le surprirent et lui firent même un peu mal au cœur. Il cligna des yeux, incrédule. « Quoi ? T’es sérieux ? Me dis pas que t’as pas d’amis ici ? Je te croirai pas ! » Il était un peu spécial, comme mec ? Et alors ? Kyle posa une main sur l’épaule du jeune homme, un petit sourire aux lèvres. « Ouais, t’es spécial. Mais je t’aime comme ça, alors change pas, s’il te plaît. » Il était totalement sincère. Bien sûr, il ne se rendait pas encore vraiment compte de la réelle signification de ses paroles. De toute façon, ils finirent par se faire une petite déclaration mutuelle, le genre de déclaration qui faisait du bien dans ce monde pourri et le genre de déclaration qui pourrait bien changer leur vie et leur relation dans un futur plus ou moins proche – même s’ils l’ignoraient encore.

Et puis, Kyle apprit qu’Andy avait peur des gamins et il ne put s’empêcher de se moquer gentiment. Franchement ? Sérieusement ? « Wow, ça fait une éternité que j’ai pas entendu parler de Powerpoint. » Il sourit doucement, mais au fond, il se rendait bien compte que la vie d’avant lui manquait. Ses soirées à geeker avec Andy, les soirées passées devant une série ou un film, à se goinfrer de pizzas…le bon vieux temps. Un temps révolu à jamais. Mais il ne voulait pas devenir nostalgique. Pas maintenant. « Ça me semble un peu compromis pour la présentation, mais je veux savoir ! Je suis sérieux ! Sinon, je vais chercher un gamin, là, tout de suite, et je lui dis de te faire un câlin ! » Il adressa un petit sourire un brin sadique au blond. Oui, il l’emmerdait. Il en profitait. Et il espérait pouvoir le faire encore un bon moment, maintenant qu’ils s’étaient retrouvés.
Ils commencèrent donc à parler d’eux, de leur vie jusqu’à présent et Kyle apprit donc qu’Andy était toujours resté ici. A priori. Wow. « Vraiment ? Tu veux dire que t’es jamais sorti d’ici ? » Il l’enviait d’un côté. Andy n’avait donc pas eu à affronter les dangers du monde, il n’avait pas eu à voir des proches et des amis mourir, il n’avait pas dû lutter pour survivre. Ce devait être bien… Le brun poussa un petit soupir avant de reprendre la parole. « Donc… tes parents…ne sont plus là ? » Façon plus ou moins détournée de lui demander s’ils étaient morts. « T’as pas idée à quel point je suis heureux d’être là. Ça faisait un bout de temps que j’espérais trouver une communauté comme celle-ci. Un endroit où me poser durablement, un endroit sûr, un endroit où on essaie pas de me tuer dès que je ferme les yeux ou que je tourne le dos. » Avant d’arriver à Olympia, il ne se souvenait même pas de la dernière fois où il avait passé une bonne nuit et où il avait dormi plus de quelques petites heures. C’était épuisant d’être sur ses gardes en permanence.

« Mec, t’es sérieux ? Rien te vient ? » Il était presque déçu. Il avait espéré en apprendre davantage sur les gens d’ici, apprendre des potins, des petits secrets. « Du coup, c’est quoi ton rôle ici, au juste ? » Son rôle… réussirait-il à trouver le sien ? Outre celui d’aider à l’école de temps en temps. Il finit par passer un bras autour des épaules d’Andy. « Je sais que je me répète, mais je suis vraiment heureux que tu sois là. » Il se tut, restant un instant comme ça, profitant simplement de ce petit moment. A cet instant, il n’avait besoin de rien d’autre. Il était bien, tout simplement.


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Andy Hepburn
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MessageSujet: Re: this looks like fate, right ? (kandy)   this looks like fate, right ? (kandy) EmptyVen 24 Mai - 18:53

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Tu ne peux pas t’empêcher de le regarder. C’est encore si irréel qu’il soit là, à tes côtés. T’as encore bien du mal à y croire. Tu te remets petit à petit de l’information mais tu restes soufflé. Jamais tu l’aurais cru. Jamais tu aurais parié là dessus. « Allons, boude pas, bébé ! T’es très bien comme t’es, tu sais ! C’est pas parce que t’es imberbe que t’as pas de masculinité. » Tes lèvres forment un magnifique “O” de surprise. Tu arques un sourcil, jouant les mecs vexés bien que ce ne soit pas le cas. Bien sûr que t’es presque imberbe, mais bien sûr que tu restes quand même un mec. « Comment tu cherches la merde. » que tu lâches, faussement vexé par ses paroles. « Bon, je suis désolé. J’arrête. Promis ! » Tu esquisses un sourire. Putain c’que t’es heureux que cette andouille soit là. Même ces conneries t’avaient terriblement manqué. T’as soudainement l’impression d’avoir sept ans de moins et d’être derrière ton écran en train d’exploser la tête de zombies pixellisés. Le bon vieux temps. Avant que tout ne devienne réel, bien trop réel.

« Quoi ? T’es sérieux ? Me dis pas que t’as pas d’amis ici ? Je te croirai pas ! » Il va pouvoir avoir à te croire. T’es pas super populaire dans les environs, sans doute à cause de ton attitude. T’as toujours été un mec étrange, toi. On t’aime ou on te déteste, l’entre deux n’existe pas tellement lorsqu’il s’agit de ta personnalité pour le moins singulière. « J’en ai pas tellement, non. » Tu grimaces légèrement. « J’suis devenu plutôt solitaire avec le temps, aussi. J’pense que j’essaie pas non plus des masses. » Le fait que tu sois en pleine crise identitaire ne t’aide pas. Tu ne vois que tes défauts, ton inutilité. À tel point que t’as aussi l’impression de les voir dans les yeux des autres. Alors tu préfères fuir plutôt que de te risquer à les entendre te le dire franchement. « Ouais, t’es spécial. Mais je t’aime comme ça, alors change pas, s’il te plaît. » Tu souris doucement. T’as pas prévu de changer. Du moins, pas au point de virer ta personnalité. T’as juste besoin de te foutre un coup de pied au cul pour sortir de tes conneries et te rendre utile. T’es encore visiblement coincé dans le plus long cas de déni du monde, faut croire. « J’pourrais même pas si j’voulais. » que t’avoues en haussant les épaules.

« Wow, ça fait une éternité que j’ai pas entendu parler de Powerpoint. » Ouais. Et faut forcément que ça vienne de toi. Le déni, tout ça, tout ça. « Ça me semble un peu compromis pour la présentation, mais je veux savoir ! Je suis sérieux ! Sinon, je vais chercher un gamin, là, tout de suite, et je lui dis de te faire un câlin ! » L’horreur. Affreux. Terrible. Il n’oserait pas tout de même ? Tu as un mouvement de recul alors que t’es yeux s’écarquillent. « Tu me ferais pas ça ? » La demande t’échappe. Parce que ça te fout réellement les boules. T’en as peur, de ces morveux insupportables qui semblent pourtant autant t’adorer que toi tu les hais.

« Vraiment ? Tu veux dire que t’es jamais sorti d’ici ? » Tu secoues négativement ton visage. « Enfin. Des fois. Si tu savais les trucs à fumer qu’il y a aux alentours. » Tu souris du coin de tes lèvres. Tu perds pas le nord, toi - capable de te foutre en danger pour un peu de weed. « Donc… tes parents…ne sont plus là ? » Ton regard se pose sur le sol devant toi et tu souris faiblement. T’aimes pas penser à eux. T’essaies même de ne pas vivre dans ta baraque, à part au sous-sol, pour éviter tout ce qui pourrait risquer de te faire penser à tes parents. Ils avaient beau t’avoir seulement adopté, tu les considérais comme les vrais ; comme les seuls. « Ils ne sont jamais revenus du boulot. J’ai arrêté d’espérer ya longtemps. »

« T’as pas idée à quel point je suis heureux d’être là. Ça faisait un bout de temps que j’espérais trouver une communauté comme celle-ci. Un endroit où me poser durablement, un endroit sûr, un endroit où on essaie pas de me tuer dès que je ferme les yeux ou que je tourne le dos. » Tout ça, ça sonne comme Olympia, ouais. « Et pis j’suis là, aussi. Bonus. » que t’ajoutes parce que tu ne serais pas toi si tu jouais pas à l’idiot. Alors tu souris en coin, tu lui fais un clin d’oeil et t’as faussement l’air d’un gros lourd. Ça te fait marrer, même. « Mec, t’es sérieux ? Rien te vient ? » Tu hausses les épaules. « Bah. Ya bien Adam. Un ami de mes parents qui est là. Mais les autres, je les connais pas plus que ça. » La faute à qui hein, Andy ? « Du coup, c’est quoi ton rôle ici, au juste ? » Ouais. C’est quoi ton rôle ? En quoi t’es utile ? Même toi t’es pas certain. « J’aide à cultiver pour qu’on ait à bouffer. J’me suis dis que si j’m’en sors bien avec ma weed, j’dois pouvoir mettre mon don à profit. Pis il m’arrive de faire de la guitare et de chanter des fois, quand l’occasion se présente. C’pas très souvent. » Mais tu t’en fous. T’en joue souvent dans ton sous-sol. C’est ton échappatoire. Tu te noies sous les feuilles de chansons écrites durant ses dernières années. « Je sais que je me répète, mais je suis vraiment heureux que tu sois là. » Tu viens déposer un baiser sonore contre sa joue, tout sourire. « J’suis heureux de l’entendre à chaque fois. Et j’suis heureux que tu sois là, aussi. Vraiment. » Ouais. Ça te fait un putain de bien fou.

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Kyle Davis
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MessageSujet: Re: this looks like fate, right ? (kandy)   this looks like fate, right ? (kandy) EmptyJeu 27 Juin - 4:55

This looks like fate, right ? ft. Andy

Kyle, chercher la merde ? Si peu. Disons qu’il adorait seulement taquiner Andy. Il devait profiter un peu de ces retrouvailles totalement inattendues. Il se disait qu’il avait vraiment touché le jackpot en venant à Olympia. Il se félicita d’ailleurs d’avoir réussi à convaincre la communauté de l’intégrer. Pas que ça ait été particulièrement difficile, mais après tout ce qu’il avait traversé, rien n’était jamais sûr. Bouger en permanence, chercher un endroit où passer la nuit, ne presque pas fermer l’œil par peur de se faire attaquer…ça avait longtemps été son quotidien. Alors bien sûr, il lui fallait un petit temps de réadaptation. Mais ça faisait déjà un bien fou de se savoir à l’abri. En théorie. Après tout, il ne connaissait presque personne ici encore. Il lâcha un petit rire aux paroles d’Andy et lui donna un léger coup de coude taquin. Il pourrait l’emmerder pendant des heures et ne jamais s’en lasser. Il était d’ailleurs assez surpris d’apprendre que le jeune homme n’avait pas vraiment d’amis ici. Quoique… était-il vraiment si surpris que ça ? Il n’en était plus tout à fait sûr. « De toute façon, maintenant que je suis là, tu n’as besoin de personne d’autre ! » Il sourit bêtement. Il plaisantait, pour ne pas changer. Il n’allait certainement pas encourager son ami à rester seul dans son coin tout le temps. Même s’il lui arrivait également d’avoir envie de s’isoler et de ne parler à personne, au bout d’un moment, ça devenait pesant. Mais Kyle était sociable. Il avait besoin du contact humain. Tout le monde n’était pas comme lui, finalement.

Et puis, ils en vinrent aux gamins et à la peur qu’Andy semblait éprouver face à eux. Kyle ne comprenait pas. Il haussa d’ailleurs un sourcil et interrogea le blond qui évita la question. S’il pensait s’en tirer comme ça… Kyle appuya son index sur la joue de son ami, sourcils froncés. « Tu n’as pas répondu à ma question. N’essaie pas de te défiler ! Je veux savoir pourquoi tu as peur des gosses. » Sinon…il serait bien capable de mettre sa menace à exécution. Si, si ! Sans pitié !
Ils en vinrent ensuite à parler des potentielles sorties du jeune homme…qui mentionna aussitôt des « trucs » à fumer. Kyle haussa à nouveau un sourcil. « Tu sais que tu parles à un flic, j’espère ? » Il éclata de rire après avoir laissé planer un court silence de quelques secondes. Il n’était plus flic depuis longtemps et il n’allait certainement pas juger quelqu’un pour vouloir prendre un peu de bon temps en fumant un pétard de temps en temps. Néanmoins, il espérait bien pouvoir reprendre ses anciennes fonctions au sein d’Olympia. Du moins, dans un sens. Il savait qu’il y avait un service de forces de l’ordre qui veillait au bon déroulement des choses et au respect des règles instaurées. Ce ne serait jamais pareil qu’avant, mais ce serait déjà ça. « D’ailleurs… j’ai un nouvel objectif ! » Il sourit bêtement et bomba inutilement le torse. « Un jour, je serai le shérif de cet endroit ! » Il venait de décider ça là, comme ça. C’était quand même classe, non ? Et puis, c’était bien d’avoir un objectif autre que celui de survivre.

« Je suis désolé pour tes parents… ça n’a pas dû être facile. » Sa mine s’assombrit. Ils avaient tous perdu des proches. C’était inévitable. « Ma mère est morte au tout début. On s’était enfui, elle, ma sœur et mon meilleur ami. Des rôdeurs l’ont eue. Il y en avait trop. Beaucoup trop. Je n’ai rien pu faire… » Ça remontait à plusieurs années maintenant, mais ça faisait toujours aussi mal d’en parler. Surtout parce que Kyle n’avait jamais arrêté de culpabiliser, se disant qu’il aurait peut-être pu en faire plus pour la sauver. « Puis, j’ai dû tuer mon meilleur ami après qu’il ait été mordu… Il m’a supplié de ne pas le laisser se transformer. Je crois que c’était la chose la plus difficile que j’aie eue à faire… » Il poussa un soupir et fixa le sol, les yeux humides. Oui, ça datait maintenant, mais la douleur était toujours là. « Et pour finir, j’ai aussi perdu ma sœur. Je ne sais pas si elle est toujours en vie. Je l’espère…Ça va faire trois ans… je l’ai cherchée…mais je ne l’ai jamais retrouvée. » Il finit par esquisser un petit sourire triste. « Je suis désolé. Je crois que je viens de gâcher l’ambiance, non ? » Mais au moins, il l’avait dit. Il n’aurait plus besoin d’en reparler plus tard.

« Adam ? Je l’ai déjà rencontré. C’est lui qui m’a fait visiter la ville et qui m’a un peu expliqué comment ça fonctionnait. Il a l’air plutôt cool ! » Il garda le silence un instant, écoutant simplement la voix d’Andy. Elle était apaisante, sa voix. Il hocha la tête à ses parles, souriant doucement. « Tu fais quand même un boulot important, du coup ! Tout le monde a besoin de bouffer, après tout ! » Hein ? Quoi ? Andy venait-il de l’embrasser sur la joue ? C’était…terriblement mignon. Merde. Pourquoi pensait-il ça ? C’était idiot ! « Tu es en manque d’affection, on dirait ! » Il le charriait gentiment, un petit sourire taquin aux lèvres. Et puis, sans vraiment le réaliser, il glissa sa main vers celle d’Andy pour entrelacer ses doigts avec les siens. Il ne dit rien, ne fit rien d’autre. Il se contenta juste de rester là, aux côtés de ce putain de fantôme du passé.


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Andy Hepburn
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MessageSujet: Re: this looks like fate, right ? (kandy)   this looks like fate, right ? (kandy) EmptyDim 7 Juil - 12:24

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C’est irréel, cette situation. T’as du mal à te dire que t’es pas en train d’halluciner. Pourtant, t’as même pas fumé aujourd’hui et t’as pas pour habitude de te droguer autrement. C’est réel. C’est bien réel est t’en reviens pas. T’as envie de te pincer une fois, deux fois peut-être mais t’as conscience que même si tu le fais, tu continueras de douter. « De toute façon, maintenant que je suis là, tu n’as besoin de personne d’autre ! » Tu ris doucement. T’es persuadé qu’il a raison. T’es persuadé que tu pourrais te contenter de lui seul. Mais t’as pas à le faire. Ta situation n’est pas aussi extrême. T’as Avery, t’as Adam et tu penses même que t’as Andrea aussi. Cette dernière, tu ne l’as vue qu’une fois mais la connexion entre vous a été instantanée. Tu te dis que t’aimerais bien la revoir, que vous pourriez clairement devenir amis. « Tu n’as pas répondu à ma question. N’essaie pas de te défiler ! Je veux savoir pourquoi tu as peur des gosses. » qu’il continue, qu’il insiste. Putain, les gosses quoi. Tu saurais même pas donner une explication logique, cohérente et bien construite à la raison de ta haine de ces petits monstres. « Ils écoutent rien. Ils hurlent tout l’temps. Ils courent partout et j’ai toujours peur de chooter dans un sans le faire exprès. Faut faire gaffe à ce que tu leur dis parce qu’ils sont vachement crédules et malléables. Ils connaissent pas le respect et si tu fais un truc de mal, ils vont se plaindre aux parents qui te hurlent dessus même si c’est eux qu’ont tord. Et t’as déjà vu un gosse zombie ? Plus jamais j’veux voir ça de ma vie. » Tu grognes légèrement, la grimace se dessinant facilement sur tes lèvres quelques secondes plus tard. Le gosse est brûlé dans ta rétine. Creepy. As. Fuck.

Tu parles de ta weed et Kyle réagit très rapidement. « Tu sais que tu parles à un flic, j’espère ? » Tu pouffes, comme un con. Tu ne crois pas une seconde qu’il va t’empêcher de fumer, bien au contraire. T’es persuadé que vous partagerez un joint assez rapidement. « Ouais je sais, ouais. » que tu répliques, ton esprit se remémorant les photos qu’il t’avait envoyé, tout fier, dans son uniforme. Ces putains de photos. S’il savait ce que tu avais pensé, ce que tu avais fait en regardant ses photos… Dude, reprends toi. Sérieux. Obsédé. Tu t’insultes intérieurement, t’infliges une énième claque mentale. Putain d’incorrigible. « Mais quelque chose me dit que ma weed est plutôt safe de ton courroux. » Tu souris du coin de tes lèvres, taquin. « D’ailleurs… j’ai un nouvel objectif ! » qu’il enchaîne, qu’il s’exclame et tu le regardes, curieux. T’as envie de savoir. T’as envie de connaître ce qui l’anime, ce qui lui donne envie d’avancer. En fait, t’as envie de tout connaître de sa vie, de tout découvrir à nouveau. T’as envie qu’il n’ait plus de secret pour toi. Bordel Andy. Sérieux. Calme toi.. « Un jour, je serai le shérif de cet endroit ! » Bordel. Tu l’imagines déjà. Le poste lui irait comme un gant. Tu le vois déjà charmer tout le monde, être aimé de tout Olympia et sauver tout le monde. Pour toi, Kyle a toujours été un superhéro. Le symbole de Sherif ne serait que le costume qui va avec le job. « J’en doute pas une seconde. » Tu l’avoues facilement, les mots glissant sur ta langue avec une facilité déconcertante.

« Je suis désolé pour tes parents… ça n’a pas dû être facile. » Le sujet qui fâche. Tu baisses les yeux quelques secondes, hochant doucement la tête. Et puis c’est à son tour de se confier et tu restes silencieux, à l’écoute. « Ma mère est morte au tout début. On s’était enfui, elle, ma sœur et mon meilleur ami. Des rôdeurs l’ont eue. Il y en avait trop. Beaucoup trop. Je n’ai rien pu faire… » T’es persuadé que tu as entendu ton petit coeur qui se brisait pendant ses aveux. T’es même persuadé d’avoir entendu le sien aussi. « Puis, j’ai dû tuer mon meilleur ami après qu’il ait été mordu… Il m’a supplié de ne pas le laisser se transformer. Je crois que c’était la chose la plus difficile que j’aie eue à faire…  » Bordel. Et tu vois ses yeux humides. Tu entends la détresse dans sa voix. Sans réfléchir, tu viens glisser ta main dans la sienne, entrelaçant vos doigts. T’as juste envie de l’aider, de lui prouver ton soutien. C’est venu tout naturellement - tellement naturellement que tu ne t’en rends comptes qu’après avoir entendu la dernière partie de son histoire. « Et pour finir, j’ai aussi perdu ma sœur. Je ne sais pas si elle est toujours en vie. Je l’espère…Ça va faire trois ans… je l’ai cherchée…mais je ne l’ai jamais retrouvée. » Tu resserres un peu sa main dans la tienne. Tu ne sais pas trop quoi lui dire. T’es pas doué pour les bonnes paroles, pour les conseils, pour rassurer. Tu te contentes d’être là, de lui sourire doucement et de tenir sa main. « Je suis désolé. Je crois que je viens de gâcher l’ambiance, non ? » Tu fronces les sourcils. « Arrête, je m’en fous de l’ambiance. J’suis content que tu me racontes tout ça. Si t’as envie d’en parler. Si t’as envie de te confier sur ce que tu ressens, sur ce que tu as vécu, je serai toujours là pour t’écouter. » Tu marques une légère pause. « Fuck l’ambiance. J’veux être là pour toi pour les bons moment comme les merdes. » Tu avales doucement ta salive. « Et j’suis désolé. Pour tout. Pour ce que t’as vécu. Pour ceux que t’as perdu. » Une nouvelle fois, tu t’estimes chanceux. Chanceux d’avoir vécu dans la bonne ville pour survivre, chanceux d’avoir eu Avery avec toi, chanceux d’avoir encore Adam.

D’ailleurs, en pensant au loup. « Adam ? Je l’ai déjà rencontré. C’est lui qui m’a fait visiter la ville et qui m’a un peu expliqué comment ça fonctionnait. Il a l’air plutôt cool ! » Il l’est. Quand il ne cherche pas à se foutre en l’air par tous les moyens. « Ouais. Il l’est. » Tu souris doucement, hochant positivement ton visage machinalement. « Tu fais quand même un boulot important, du coup ! Tout le monde a besoin de bouffer, après tout ! » Tu te marres. C’est une manière de voir les choses, ouais. Elle te plaît bien, cette manière de voir les choses. « J’aide Adam aussi, des fois. Je joue les ouvriers. Mais… j’suis pas super bon. J’fais c’que j’peux. » T’as surtout aucune force, aucun muscle et aucune endurance. De simples détails, n’est-ce pas ?

Après un baiser sur la joue et des doigts enlacés, tu te dois de confirmer les dires de Kyle. « Tu es en manque d’affection, on dirait ! » Tu l’es, ouais. T’as toujours été tactile. T’as plus trop l’occasion de l’être. « Carrément. » que tu souffles doucement. Et puis c’est Kyle. Kyle en chair et en os. Et tu ne peux pas t’empêcher de toucher pour t’assurer qu’il est bien réel.

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