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 You needn’t speak. Just listen. Not even. Be with me. (Elakekette)

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Beckett Wills
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ELANOR BECKETT
« You needn’t speak. Just listen. Not even. Be with me. »
Début octobre 2018

Les premiers rayons du soleil perçaient à peine l'horizon quand il avait balancé son sac sur ses épaules pour se diriger vers la porte du ranch pour la dernière fois. Les gardes n'avaient pas vraiment relevés son passage, habitué à le voir vagabonder hors des terres des Rhodes depuis assez longtemps et pour assez de choses pour penser qu'il reviendrait dans la journée s'il allait chercher quelque chose à la carrière, qu'on ne le reverrait que demain s'il allait voir Elanor à Olympia. Ce n'était plus un secret pour personne maintenant, mais peut-être que c'en était trop demander aux autres que d'imaginer que Beckett puisse avoir de la solitude qui puisse lui peser sur la conscience, une envie vague d'un autre chose. Ils en avaient reparlé avec Elanor, un peu, puis un peu plus, l'idée était venue, partie, avait finit par toujours flotter dans l'air, allant d'un c'est compliqué à je vais le faire sans jamais le réaliser. Puis en cette aube de matinée, les yeux ouverts brusquement par aucun bruit, il s'était mis sur ses deux pieds et avait activé ses bras pour ranger ses quelques affaires disséminées dans son sac qui avait toujours été un peu prêt depuis qu'il avait intégré les cavaliers, comme s'il avait toujours su qu'il repartirait un jour. Il s'était imaginé reprendre les routes, comme à son habitude, pas vraiment aller habiter dans une maison olympienne avec les sœurs Barnes. Il y avait bien des choses qu'il n'avait pas prévu, mais comme à son habitude, il s'était laissé porté là où le vent l'amenait, et la brise rafraîchie du matin n'était pas assez forte pour l'emmener autre part que sur le perron des Barnes, où sa main s'échouait sur la porte pour y toquer trois coups légers, comme s'il avait peur de déranger les habitantes à une heure si matinale, qu'il ne voulait pas de réponse à sa demande timide alors que la ville de brocs commençaient à se réveiller en douceur. Derrière la porte, un léger remous, avant que le panneau ne s'ouvre sur une cascade de cheveux blonds en bataille et des yeux bleus, pas ceux qu'il aurait espérer voir en arrivant ici. Mais Avalon finirait par se faire à l'idée, avec un peu de temps. Elle le dévisageait avec des éclairs dans les yeux, finissant de mâcher quelque chose tout en se dégageant de la porte pour laisser l'ancien maréchal -   il préférait ne pas encore y penser, rester dans l'impulsion et la stupidité qui l'empêchait de voir la conséquence de son acte – la suivre jusque dans la petite cuisine, où elle attrapa une tasse d'où s'échappait une petite fumée pour la porter à sa bouche. Ce ne fut qu'au moment où Beckett se débarrassa de son sac qu'elle sembla assembler les pièces du puzzle, et laisser le silence s'installer jusqu'à ce qu'elle ne finisse son déjeuner. « Règle numéro une : surtout jamais de sexe. » Elle ne lui laissa pas le temps de réagir. « J'y vais. » Elle sortie de la maison sans doute trop vite pour entendre le « bonne journée » convenu que lui lança Beckett, qui finit par s'installer à la table, errant dans le silence de la maison pas tout à fait réveillée. L'idée de repartir d'où il venait ne lui effleura même pas l'esprit alors qu'il attendait patiemment qu'Elanor se réveille pour le découvrir là, perché sur sa chaise, à l'attendre.  
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MessageSujet: Re: You needn’t speak. Just listen. Not even. Be with me. (Elakekette)   You needn’t speak. Just listen. Not even. Be with me. (Elakekette) EmptyLun 5 Nov - 13:58



ELANOR BECKETT
« Be with me. »
Début octobre 2018

L'idée de vivre à nouveau ensemble avait germé dans leurs esprits respectifs, se frayant un chemin déjà tout tracé, depuis longtemps dépoussiéré. Elanor n'avait plus peur de rester à ses côtés. Elle n'éprouvait plus aucune crainte à l'idée de laisser entrer Beckett dans sa vie, son quotidien désormais bien rôdé, d'une simplicité peut-être trop extrême. Et le Cavalier, Olympien en devenir, avait mis des mots sur ses envies, sur ce besoin d'être avec elle. Comme avant ou presque. Il ne serait pas question d'elle et lui. Pas seulement. Les choses avaient changé et Elanor avait grandi, devenant finalement une femme. Quitter Olympia pour un nouveau refuge n'était plus une possibilité et Beckett l'avait bien compris. Reprendre la route ensemble n'était pas envisageable, même si la vie s'était améliorée. Elanor avait trouvé son équilibre en ville, retrouvé une vie presque normale. Pourtant, certains soirs, elle se retrouvait encore à pleurer dans son lit, prise d'une crise de panique, la culpabilité ressurgissant finalement, venant la hanter dans le noir. Sombre spectre planant au-dessus de sa tête, l'empêchant de dormir. Il y avait toujours quelque chose pour la retenir en arrière, lui donner des sueurs froides. Lazarus, la maladie, les morts et les vivants, les alliances qui se font et se défont. Il ne se voyait plus de cavaliers à Olympia, seulement le pauvre petit Silas. Et à chaque fois qu'elle posait les yeux sur ce petit garçon, l'inquiétude grandissait chez Elanor. Alors l'idée de voir Beckett s'installer à Olympia lui réchauffait le cœur, lui donnait quelque chose en quoi croire, un petit bout d'espoir, un rayon de soleil. Et si cette idée ne faisait pas l'unanimité au sein de son cercle proche, Elanor faisait de son mieux pour tempérer les effets négatifs de ce changement imminent. Bass rongeait son frein tandis qu'Avalon désapprouvait à voix haute et que Peyton l'avait mise en garde. Il n'y avait qu'Elsie qui semblait se réjouir sincèrement de la situation. Peut-être encore plus qu'Elanor elle-même.

Quand les rayons du soleil vient chatouiller son visage, sonner l'heure de son réveil, Elanor émerge lentement avec l'impression bizarre d'entendre Avalon s'adresser à quelqu'un en bas. Sans doute Ryan venu la chercher pour un énième raid. Peut-être Aaghen en quête d'aide pour bricoler un véhicule. Elle prend encore quelques minutes avant de se lever, d'attacher ses longs cheveux en un chignon rapide, mal exécuté. « Avalon ? » qu'elle demande en quittant sa chambre, d'une petite voix d'où le sommeil ne s'est pas encore complètement retiré. La porte avait claqué pourtant elle pouvait encore entendre du mouvement en bas. Sourcils froncés, elle descend, émerge dans la salle à manger pour découvrir Beckett assis sur une chaise. « Hey, qu'est-ce que tu fais ici de bon matin ? » Et puis elle percute en voyant son sac. Il n'y a plus de surprise sur son visage, seulement ce grand sourire enfantin qui la caractérise. Un sourire sincère et pur qu'elle complète par une étreinte, ses petits bras s'accrochant à la taille du cavalier. « Tu t'es enfin décidé. » Elle sait bien que la décision a été prise depuis quelques temps mais l'acte en lui-même n'avait rien d'anodin et demandait de la préparation. Il fallait surtout passer par Abel et Elanor savait combien cette tâche pouvait être difficile. Même si, elle devait bien l'avouer, ses relations avec le leader du Ranch s'étaient considérablement améliorées depuis qu'ils se côtoyaient via Peyton. Loin d'être proches, Abel et Elanor avaient appris à cohabiter et à mieux se connaître. Elle ne le craignait plus autant qu'avant, quoiqu'il avait l'air de lui porter encore quelques griefs, notamment sur son départ secret et précipité. « Comment Abel a pris la nouvelle ? »
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Beckett Wills
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MessageSujet: Re: You needn’t speak. Just listen. Not even. Be with me. (Elakekette)   You needn’t speak. Just listen. Not even. Be with me. (Elakekette) EmptyLun 12 Nov - 0:01



ELANOR BECKETT
« You needn’t speak. Just listen. Not even. Be with me. »
Début octobre 2018

Elle ne mit pas longtemps à émerger de la chambre, encore ensommeillée quand Beckett lui ne semblait n'avoir jamais eu l'esprit aussi attentif. Sans même un moment de flottement quand à sa présence, elle était juste heureuse de le voir avant même de se demander pourquoi il avait atterri ici à une heure si matinale, et ce sentiment d'être le bienvenu, presque comme chez lui, un sentiment qu'il ne pensait pas retrouver après tout ce qu'il avait pu se passer dans le monde vu la difficulté qu'il avait eu à le ressentir avant, quand les morts restaient encore bien sagement dans leur cercueil. Il ne lui fallut pourtant pas longtemps pour comprendre et venir enlacer l'ancien cavalier, nouveau résident olympien. « Oui. Je me disais que la bénédiction de Peyton n'allait pas durer ad-vitam aeternam. » Que ça allait peut-être même finir par s'ébruiter un peu trop, la distance entre les différents camps de survivants n'étant pas assez pour ne pas être avalée par les rumeurs galopantes. Il lui rendit son étreinte, accrochant le bas de son dos de ses mains, laissant ses yeux parcourir son visage qu'il connaissait par cœur. Ce serait sûrement le premier matin d'une suite d'autres qui finiraient par se noyer dans une routine étouffante, et il voulait que d'une façon ou d'une autre un petit souvenir en reste gravé dans sa mémoire, cherchant des raisons assez solides pour y poser les deux pieds de sa sanité sans avoir peur de tomber à la renverse dans un océan de paranoïa et de folie. Puis son sourire s'effaça un peu à la nouvelle question posée par Elanor, un peu fâcheuse et délicate. « Je ne sais pas. Il est encore tôt, peut-être qu'il ne s'en est même pas encore rendu compte. » Il essuya un rire comme pour dire que ce n'était rien. Il était un conspué maintenant, il l'était devenu à l'instant même où il avait pris son sac pour partir. Ou peut-être avait-il encore le temps de ne pas l'être jusqu'à ce qu'on se rende compte qu'il était parti pour de vrai cette fois, et pas seulement de se faire inspecter à l'infirmerie ou d'être parti acheté une petite bouteille à la carrière. Mais il n'en restait pas moins la même chose, rider un jour, rider toujours, et si l'idée prenait de s'éloigner du groupe, un jamais prenait forme. Mais finalement Beckett s'en souciait assez peu, de ne plus devoir retourner au ranch, de rester bien tranquillement à Olympia quelques temps, le temps qu'un autre événement vienne apaiser sa fuite du ranch dans les esprits des cavaliers. S'il n'avait jamais pris le ranch que comme un lieu de passage le temps de repartir sur les routes vers un autre horizon, il avait fini d'y être attaché il y avait quelques temps déjà, n'y étant plus que physiquement, son esprit toujours ailleurs. Et de concrétiser son action ne lui laissait aucun regret de quitter cet endroit duquel il avait finit de se déconnecter, il avait pris au fond de son sac le vieux cahier qu'il avait récupéré de Mallory pour ne pas regretter de laisser son souvenir derrière lui. « Ce n'est pas comme si je comptais retourner au ranch de sitôt, de toute façon. Je me ferais petit pendant quelques temps. » Il haussa les épaules, pour dire que ce n'était pas grand chose, même si Elanor allait sûrement s'inquiéter et le gronder, sans doute tout faire pour qu'il ne lui arrive rien malgré les bêtises qu'il lui arrivait de faire. « Allez, parlons d'autre chose. Si on petit-déjeunait ? » Il avait envie de couper court à la conversation, changer de sujet, qu'ils ne se disputent pas avant de se mettre à profiter d'être ensembles, enfin.
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MessageSujet: Re: You needn’t speak. Just listen. Not even. Be with me. (Elakekette)   You needn’t speak. Just listen. Not even. Be with me. (Elakekette) EmptyMar 13 Nov - 11:38



ELANOR BECKETT
« Be with me. »
Début octobre 2018

Elle doit bien avouer qu'une fois l'approbation de Peyton obtenue, il valait mieux s'installer dans des délais respectables. Mais ce n'était pas la leader d'Olympia qui l'inquiétait mais bel et bien le leader du Ranch qui n'avait pas pour habitude de laisser filer les siens. Elanor elle-même se comptait parmi les plus chanceux. Quitter le Ranch sans être inquiété relevait du miracle. Mais Elanor avait un avantage bien à elle : au sein du Ranch, elle n'était personne. Elle n'occupait aucun poste important, encore moins vital. Pas comme Beckett. Elle s'était attendu à quelques problèmes, à des délais et à des négociations dures avec Abel. Mais le visage rayonnant de Beckett la rassurait. Peut-être s'était-elle conçue de fausses idées. Après tout, Abel était un homme différent depuis qu'elle l'avait côtoyé aux côtés de Peyton et elle lui reconnaissait volontiers des qualités humaines. Malheureusement, ce n'était probablement pas à l'homme que Beckett avait dû s'adresser mais bel et bien à son chef. Un maréchal ferrant ça ne court pas vraiment les rues et Beckett est une plus-value non négligeable pour le Ranch. Ses inquiétudes ne sont pas balayées et il les renforcent, n'empêchant pas la surprise de s'installer sur son visage tandis qu'il la serre dans ses bras, sourire aux lèvres. Elanor perd le sien, les sourcils froncés dans une expression qui se veut courroucé. « Tu ne lui a pas parlé ? » Elle espère encore se tromper mais sait bien que cet espoir est vain quand le visage de Beckett se pare d'un sourire grimaçant. Elle soupire, ses mains venant se poser sur les hanches du Cavalier, s'éloignant assez pour mieux l'observer, le laisser voir qu'elle n'est pas ravie par cette nouvelle. « Beckett, tu sais pourtant comment il est et les règles... » Elle soupire à nouveau, les mots lui manquant, se trouvant à moitié ridicule d'agir comme ça. Pourtant, elle sait au fond d'elle qu'elle a raison, qu'Abel ne laissera pas passer cet affront. Elle se positionne en adulte responsable alors qu'il fonce tête baissé sans réfléchir. Elle ne lui en veut pas spécialement, elle est même plus qu'heureuse de sa présence. Mais l'idée qu'Abel ne soit au courant de rien la terrifie plus qu'elle ne veut bien l'avouer. Parce qu'elle connaît Abel Rhodes, qu'elle sait de quoi il est capable et qu'il verra cet acte tout simple comme une trahison. Même si Beckett n'y voit aucun mal, qu'il s'agit de la suite logique des événements dans sa vie personnelle. « Non, Beckett c'est important ! » Qu'elle insiste, pas d'humeur à changer de sujet encore moins à déjeuner et à faire comme si tout ça n'avait aucune importance. Elle se passe une main sur le visage, encore fatiguée, un mal de tête pointant le bout de son nez. « Abel vient régulièrement à Olympia. Sans parler du fait que Peyton soit mon amie, ce qui pourrait bien compliquer les choses. » Elle imagine le pire, pense à tous les scénarios possibles et imaginables. Éviter Abel ne serait pas franchement facile, surtout pas pour elle. Elanor se sent piégée, prise entre deux feux qu'elle ne maîtrise pas. Même ses émotions ne semblent pas vouloir se mettre d'accord. Elle éprouve de la peur, un brin de colère aussi mais surtout beaucoup de joie à voir Beckett ici avec son sac, prêt à s'installer avec elle, à construire quelque chose. Elle lui prend la main, affichant un petit sourire en coin, ni triste, ni trop heureuse. Elle ne veut pas qu'il s'éloigne, qu'il pense qu'il n'est pas le bienvenu quand en réalité c'est tout le contraire. Il y a dans son regard de l'inquiétude quant à cette situation qu'elle ne maîtrise pas et qui pourrait dégénérer. Il n'y a pas que ses yeux qui révèlent ses sentiments. Sa respiration est moins sûre, plus saccadée, signe que l'angoisse la gagne. Elle a besoin de la main de Beckett dans la sienne pour se raccrocher à la réalité. S'assurer qu'il est là et qu'il n'ira nulle part sans elle.
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MessageSujet: Re: You needn’t speak. Just listen. Not even. Be with me. (Elakekette)   You needn’t speak. Just listen. Not even. Be with me. (Elakekette) EmptyDim 18 Nov - 17:29



ELANOR BECKETT
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Début octobre 2018

Elanor ne lâchait pas l'affaire, inquiète des conséquences, comme s'il avait pu faire autre chose pour éviter tout ça. Elle semblait oublier que la seule façon de ne pas avoir causé un peu de tort, ça aurait été de rester bien sagement au ranch, de ne jamais rester avec elle plus de quelques heures et de devoir toujours repartir, ce qu'ils ne voulaient plus. « Oui je sais comment il est, c'est exactement pour ça que je ne suis pas allé le voir ! » Il n'avait pas envie de s'énerver, parce qu'il était trop tôt pour élever la voix, et parce que si c'était le premier matin d'une nouvelle vie, il commençait beaucoup trop mal, comme un sale orage qui pointait le bout de son nez le jour où on avait prévu de se prélasser au soleil. Non, ce n'était pas dans les habitudes de Beckett de dire au-revoir, et ce n'était pas vraiment non plus dans celles d'Abel de les considérer. « Tu voulais que j'aille toquer à la maison avec mon sac avant de partir pour le prendre dans mes bras, ou tu aurais préféré que je lui laisse un pré-avis de quelques jours peut-être ? » Il regrettait déjà son ton sarcastique, et cette tension qui s'installait dans les veines de son cou qui montrait un début d'énervement. Il ne devrait pas lui parler comme ça, comme un enfant capricieux qui n'acceptait pas qu'on lui fasse la morale, mais il n'aimait pas se faire traiter en temps que tel non plus. « Désolé. » Il déglutit avant de se lever, brisant l'étreinte qu'ils partageaient depuis plusieurs minutes, pour se diriger vers la fenêtre et faire semblant de regarder le début de vie qui s'agitait dans les rues de la petite ville. « C'est juste qu'on ne peut pas quitter le ranch, alors aller le prévenir gentiment avant de passer à l'acte je ne pense pas que ça aurait changé grand chose. » Ou peut-être que si c'était un mauvais jour pour le Rhodes, il lui aurait peut-être même mis une balle dans la tête pour montrer l'exemple aux autres qui se demandaient si Abel donnaient des permissions pour déserter. Il n'en savait rien à vrai dire, il avait admiré Abel et sa poigne de fer, pensant que c'était ce qu'il fallait pour tenir les brutes du ranch, que c'était ce dont il avait besoin, un gage de stabilité, puis il avait finit par se demander si ce n'était pas son instabilité et son caractère qui avait rendu l'endroit presque inhabitable par moment. « Il n'y a pas de rancœur à avoir dans cette histoire, s'il veut s'en accrocher à une, grand bien lui fasse. Moi je ne veux plus m'inquiéter de ces choses-là. » Pas qu'il ne l'avait vraiment déjà fait auparavant, n'ayant jamais eu la moindre colère contre ceux étant partis, contrairement à d'autres cavaliers cherchant toujours une bonne raison d'aller à la bagarre. Il secoua la tête avant de se passer une main distraite dans les cheveux pour se dégager quelques mèches voletant devant ses yeux, voulant penser à autre chose. Il n'avait jamais pensé autant à Abel depuis longtemps, et ce n'était pas vraiment le genre de chose qu'il s'était imaginé discuter en arrivant ici. Il ne savait même plus vraiment comment il s'était imaginé tout ça, maintenant que ça se déroulait totalement autrement, qu'il avait cette désagréable sensation d'être pris au piège quand il pensait qu'il pourrait enfin aspirer à un peu de calme. Elle s'inquiétait pour lui mais lui n'y voyait que des reproches, qu'il aurait pu mieux faire dans tout ça, comme si elle avait oublié comment les choses fonctionnait par ici. « Je suis là, c'est le plus important, non ? » Ca devrait l'être en tout cas. Il avait envie que ça le soit. Il avait besoin de l'entendre, plutôt que de le voir seulement sur son visage ou au font de ses yeux, il voulait savoir si c'était vraiment une erreur de sa part ou si elle serait là pour lui, jusqu'au bout.
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Elanor Barnes
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MessageSujet: Re: You needn’t speak. Just listen. Not even. Be with me. (Elakekette)   You needn’t speak. Just listen. Not even. Be with me. (Elakekette) EmptyMer 21 Nov - 10:52



ELANOR BECKETT
« Be with me. »
Début octobre 2018

Têtue, Elanor ne l'a jamais vraiment été. Bien sûr, elle a ses principes et s'y tient aussi férocement que possible. Jamais un mot plus haut que l'autre, toujours dans l'écoute et la compréhension. D'une gentillesse à toutes épreuves, Elanor n'élève jamais la voix. Sauf dans les situations les plus désespérées, quand elle ne sait plus comment se faire entendre, quand son interlocuteur la rend folle. Beckett avait ce don. Par le passé, elle s'était retrouvée plus d'une fois en rage, sa petite voix se muant en des cris aigus. Et puis, à bout de souffle, elle fronçait les sourcils, redevenait silencieuse en voyant le visage de Beckett s'illuminer d'un sourire. Elle ne restait pas agacée bien longtemps, incapable de lui en vouloir à tout jamais. A cette époque, ils n'étaient que tous les deux et ils n'avaient pas le loisir de se détester. Aujourd'hui, les choses étaient bien différentes et la vie retrouvait un goût de normalité. Elanor avait changé, évolué. Peut-être pas toujours pour le mieux mais elle essayait, faisait tout pour être quelqu'un de bien, pour garder son étincelle et son espoir intact, malgré tout le mal qu'on lui avait fait. Bien obligée de constater les dégâts, d'assumer le rôle de la raison, la volonté d'Elanor s'affaisse pourtant quand la voix dure de Beckett résonne à ses oreilles, que son sourire et sa bonne humeur s'envolent. Pourquoi faut-il qu'elle gâche toujours tout ? Il reste au fond d'elle une alarme, petite sonnerie intempestive qui lui rappelle qu'elle n'a pas forcément le droit au bonheur. Elle s'empêche encore inconsciemment d'être heureuse. Le regard baissé, elle n'a rien à répondre. Elle se sent terriblement bête tout à coup. Mais elle a raison aussi. Elle en est convaincue. Abel ne laissera jamais passer une telle chose. Il verra le départ de Beckett comme un affront quasi personnel. Ce n'est peut-être pas de l'entêtement mais bel et bien de la peur. C'est l'angoisse qui parle et Elanor ne veut plus avoir peur. Elle a besoin d'exprimer ses angoisses tout haut pour peut-être s'en débarrasser. Impossible. Beckett vient les nourrir, s'éloignant d'elle, brisant le lien physique qu'ils partageaient depuis quelques minutes, écrasant son cœur au passage. Seule responsable, Elanor doit assumer. Elle ferme les yeux quelques secondes, essayant de toutes ses forces de ne pas pleurer. Parce qu'être faible c'est bien ce qu'on lui reproche, non ? Elle peut encore sentir les bras de Beckett autour d'elle, sensation fantôme qui l'empêche de respirer. Elle n'ose pas bouger, encore moins le rejoindre. « Je sais mais... » Elle soupire, ne savant finalement pas ce qu'elle veut dire. Elle ne sait rien en vérité. Elle croit avoir les réponses, connaître la bonne marche à suivre. En réalité, elle ne sait rien et ça l'empêche d'avancer. « Ça aurait pu tempérer la situation. Peut-être qu'il t'aurais pardonné plus vite. » Elle a besoin d'y croire, de voir le meilleur chez tout le monde. Même chez Abel Rhodes. Elle avait appris à voir l'homme bon en lui et avait besoin de croire que cette personne pouvait réellement exister. « Quelqu'un doit s'en inquiéter. » Qu'elle répond sans même y réfléchir, regrettant presque immédiatement son ton cassant, se mordant la lèvre inférieure comme pour éviter que sa langue ne fourche à nouveau. Elle regarde dans sa direction, ses épaules se contractant, signe de son agacement. Elle avait depuis longtemps appris à lire en Beckett. Le plus souvent avare de paroles, elle devait l'observer pour deviner ses pensées. Et en cet instant, Elanor savait qu'elle avait été trop loin. Il lui devient trop difficile de retenir les larmes qui s'accumulent dans ses yeux. Doucement, elle s'approche de lui et vient l'enlacer par derrière, reposant sa tête sur son dos massif, le sentant se contracter à son contact, pas si enclin à se laisser faire. « Oui. Je ne veux plus qu'on soit séparé. » Plus jamais. Même si ça veut dire se mettre en danger. Même si ils doivent quitter Olympia pour satisfaire Abel Rhodes, éviter son courroux. Sa voix a retrouvé son éternel douceur et Elanor sent le corps de Beckett abdiquer contre elle. « On va affronter ça ensemble. Comme avant. »
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