Fermeture définitive de Influenza ! Dex, quel péchié ! En la janbe nafrez estoit, ils se retrouverent en l'enfermeries. 1614057932 Un grand merci à tous pour ces moments de partage I love you
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 Dex, quel péchié ! En la janbe nafrez estoit, ils se retrouverent en l'enfermeries.

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MessageSujet: Dex, quel péchié ! En la janbe nafrez estoit, ils se retrouverent en l'enfermeries.   Dex, quel péchié ! En la janbe nafrez estoit, ils se retrouverent en l'enfermeries. EmptyMar 28 Aoû - 19:48



    Lenny Terrence
« En la janbe nafrez estoit,
ils se retrouverent en l'enfermeries »




Vers le 7 août, Olympia,
À l'infirmerie


C'est clopinant et  couvert d'éraflures, mais aussi le sac plein d'herbes médicinales ou consommables que l'écuyer revenait fièrement à Olympia. D'accord, dans un sale état, mais n'est-ce pas le propre des chevaliers de revenir blesser ? Regardez Tristan, il passe son temps à se blesser ! Simplement, au lieu d'une Yseut, l'écuyer disposait d'une infirmerie. Ce qui, dans ce monde déchu, était un luxe non négligeable

Pour tout dire, il ne comptait point s'y rendre. Déjà, parce qu'un grand chevalier – d'accord un écuyer – qui va à l'infirmerie, c'était un peu annihiler ses exploits. Ensuite parce que ça viendrait certainement à d'autres oreilles, et que je n'avais aucune envie de passer pour un loser qui passe son temps à se faire mal. Mais arrivant clopin-clopant à la porte d'entrée,  il fallut bien me justifier.

Ça me manquait, de ne pas pouvoir rentrer chez soi sans que tout un monde vienne vous parler, vous demander de vous justifier de ci ou de ça. C'étaient des bons gars en plus, une fois qu'on s'était habitué à les voir surveiller nos allers et venues... Théoriquement, c'est pas les nôtres qu'ils surveillaient, d'ailleurs ils ne surveillaient pas vraiment. Ils veillaient, ils veillaient sur nous, ils veillaient à ce que tout se passe bien... Mais moi, je me sentais toujours épié, et je détestais ça. C'est le prix de la sécurité et des vêtements propres, je suppose. S'ils n'étaient pas là, sans doute aurais-je plus nerveux encore.

Ils me demandèrent ce qu'il s'est passé, qu'est-ce que j'ai foutu pour revenir encore dans cet état. Encore ? Comment osaient-ils ? J'étais fier comme un paon. Mon explication fut donc laconique « J'ai fait un peu d'escalade, et je suis tombé. Haussement d'épaules. C'est rien, ça passera. La journée a été productive, mon sac est déjà rempli. » Et là je commençai une harangue à propos de ce que j'avais trouvé, tête haute, ne regrettant pas un instant ce périlleux exercice de varappe. Puis ils me coupèrent la parole...

Tatati et tatata, ils insistèrent, fais voir ton pied que me dit l'un, va à l'infirmerie que me dit l'autre, la chaleur ça va ne fait qu'empirer la chose que rajouta l'un, n'importe quoi que répondit l'autre. Tic et Tac échangèrent encore quelques boutades, et commencèrent à me taper un peu sur les nerfs, mais je n'osais les planter ici et m'en aller. Le plus malin des deux souligna que de toute façon, j'allais devoir passer par l'infirmerie, puisqu'une bonne partie de mes herbes n'avaient d'utilité qu'entre leurs mains et celles de quelques pharmacologues.

Un grognement fut ma seule réponse. Mais, je m'y rendis. Nous étions en fin d'après-midi, et tout le monde crevait encore sous la chaleur. Entre ceux qui sortaient, et ceux qui préféraient rester chez eux, à l'abri de ces cruels rayons, les rues n'étaient pas bien remplies. Ce qui m'allait bien, car mon état n'était guère glorieux. Je passai par chez moi, laissant quelques traces de saletés à droite à gauche, me changeai, parce que les vêtements à moitié déchirés, couverts de terre et de sang, cela faisait un peu mauvais genre dans le coin. Je laissai le tout traîner un peu négligemment sur le bac à linge sale, en songeant qu'il faudrait au moins rapiécer ces loques, voire jeter le t-shirt qui n'en était point à sa première bévue.

C'était une découverte d'ailleurs pour moi, se plier à ce type de règles, laisser vivre en paix ceux qui voulaient faire comme si l'épidémie n'avait jamais eu lieu. Je n'aimais point ces êtres qui cherchaient à se voiler la face.

Et pourtant, cette ville pleine d'espoirs, elle avait quelque chose de doux, d'agréable, et en même temps d'incroyablement puissant. Comme si, moins de vivre sur les vestiges du passé, elle cherchait à créer quelque chose de nouveau à partir de l'ancien, à ne pas oublier l'histoire, ceux qu'ils avaient été, mais sans ignorer le présent.

Je finis par m'y rendre, faire face à un personnel de soin qui m'impressionnais un brin. À nouveau revient la question de ce qu'il a bien pu se passer, nouvelle réponse laconique. Mais eux insistèrent, la taille de la falaise, la finalité de mon action, et les égratignures, d'où elles provenaient... Mais je restai évasif, et ils n'insistèrent point. Je me contentai de leur parler herbes tandis qu'ils essayaient de me parler pied, et nous n'étions vraiment pas sur la même longueur d'ondes.

On finit par me faire asseoir sur un lit et m'examiner, me faisant enlever mes grosses chaussures, tâtant ma jambe dénudée par le short que je portais. Comme je détestais ça. Les potions magiques et autres sorts ont au moins le mérite de ne nécessiter aucun contact physique avec un inconnu, qui vient palper votre mollet comme un boucher palperait une viande. On a déjà bien assez cette impression lorsqu'on voit un rôdeur dévorer un camarade et pour qui nous ne sommes rien d'autre que des cuissots qui gigotent..

Mais je laissai faire, tendu, le visage fermé. Et là, le verdict tomba : rien de grave, pas d'entorse – oh bah je l'aurais senti quand même ! Ça ferait autrement plus mal que ça ! - simplement des bleus, et ils se demandaient si ma cheville n'était pas un brin enflée. Puis ça commença à dire « il va falloir surveiller ça » et en quelques palabres seulement, trop vite pour que j'ai le temps de m'interposer, cela se transforma en « il vous faudra rester quelques jours chez vous, monsieur », et bien sûr ces quelques jours ne manquèrent pas de devenir « une petite semaine environ ».

J'étais déboussolé. Et déjà à demi-furieux. Ce repos imposé sonnait comme une punition, alors que j'étais un membre actif de cette communauté. Tout irait bien, « je peux parfaitement me débrouiller » que je disais, « quelques bleus, ce n'est rien du tout » que je rajoutais. Alors il commença à dire que dehors, c'était pas sûr, que je risquais de me faire mal à nouveau, que si j'avais besoin de courir, je ne serais pas habilité à le faire pleinement... et moi je contre-argumentais, je n'étais qu'herboriste, pas un raider après tout, je n'irais pas loin, pas de longues expéditions, voilà tout... Et là, là il eut l'outrecuidance d'avancer que la dernière fois que je n'avais pas respecté sa prescription, j'étais revenu deux jours plus tard avec des entailles sur les bras et une énorme bosse derrière la tête, et qu'il en avait un peu marre d'avoir cette discussion avec moi !

Peu habitué à ce que quiconque lève le ton à l'intérieur d'Olympia, je grondai simplement, profondément vexé « C'était un accident qui n'avait rien à voir. Vous me prenez pour un incapable, c'est ça ? ... De toute façon, je ferais bien ce que je veux ». Bras croisés, regard fuyant, ma mine était légèrement abattue. Parce que dans le fond, je savais pertinemment qu'il avait raison, et que j'étais un fichu incapable. Mais cette pensée ne traversa mon esprit qu'une fraction de seconde. Car mon sac était plein, grâce à cette falaise escaladée, que cette réussite augmentait mon estime de moi, me soufflant une fierté que je n'avais point l'habitude de ressentir, ainsi que le caractère qui allait avec.
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MessageSujet: Re: Dex, quel péchié ! En la janbe nafrez estoit, ils se retrouverent en l'enfermeries.   Dex, quel péchié ! En la janbe nafrez estoit, ils se retrouverent en l'enfermeries. EmptySam 8 Sep - 16:44



Lenny Idyl
«dex, quel péchié!»
+ sept août 2018, infirmerie.

Elle pensait encore à Nino. Il faut dire, depuis qu’elle l’avait vu réapparaître du jour au lendemain, comme par magie, son grand frère quittait rarement ses pensées. Elle repensait à toutes ces lettres qu’elle avait écrit, pensant que jamais il ne les lirait ; ces lettres où elle se confiait à coeur ouvert et qu’elle rangeait avec précaution dans son armoire, cachée derrière une pile de vêtements là où personne ne penserait à fouiller. Maintenant qu’elle l’avait retrouvé, Lenny ne savait plus trop comment réagir, quoi faire. Lui donner les lettres ? S’en débarrasser ? Ils avaient tant de choses à se raconter et à rattraper, cela semblait difficile de savoir par où commencer, ou même ce qu’elle avait envie qu’il sache et ce que Lenny préférait, après réflexion, garder pour elle. Cela prendrait sûrement du temps, bien plus qu’un simple repas ; le naturel finirait par se réinstaller entre les deux Weaver, elle en était quasiment certaine. Mais quand bien même, son frère restait dans ses pensées, alors que son regard passait rapidement sur les habitants d’Olympia sans vraiment les regarder. Une phrase la tira brusquement de ses pensées, lui faisant l’effet d’un électrochoc, la ramenant rapidement à la réalité.  « Tiens, on a vu ton coloc. » lui lança en effet un des gardes à l'entrée d'Olympia, alors qu'elle passait non loin. Lenny hocha rapidement la tête, ravie de savoir que le jeune homme avait encore une fois survécu à sa sortie. Non pas qu'elle ne croyait pas en ses compétences, mais elle avait perdue assez de gens qui avaient quitté l'enceinte d'Olympia pour ne jamais y revenir si bien qu'elle ne pouvait pas s'empêcher de penser au pire à chaque fois. « Et pas mon frère ? » demanda-t-elle quand même. Ils n'avaient pas convenu de dates avec Nino ; elle ne savait pas quand est-ce qu'il reviendrait et cela ne faisait pas si longtemps qu'ils s'étaient vus. Mais cela ne coûtait rien de demander ㅡ elle avait peut-être loupé le miner alors qu'elle faisait sa patrouille. Mais ils répondirent par la négative et Lenny ne s'attarda pas plus sur la question. Sûrement, il reviendrait bien assez tôt.

Sa journée était terminée. Lenny s'étira en retournant vers chez elle, prête à profiter un peu de sa fin de journée pour prendre une douche et se débarrasser de la sueur d'une journée sous le soleil impitoyable du Texas. Le chemin qui la séparait de chez elle lui paraissait toujours extrêmement long lorsqu'elle rentrait et voir la forme familière du bâtiment se dessiner devant ses yeux lui fit accélérer le pas, réduisant rapidement les quelques mètres qui la séparaient de la demeure. Elle grimpa les quelques marches du perron et poussa la porte d'entrée. « Terrence ? » Elle s'attendait à le voir quelque part en train de s'affairer dans la cuisine ou quelque chose du genre ; mais un silence total répondit à son appel. Lenny jeta un rapide coup d'oeil dans les autres pièces du logement qu'elle partageait avec le jeune homme, mais il fallait bien se rendre à l'évidence : il n'y avait aucune trace de Terrence dans la maison. Enfin, aucune : c'était peut-être parler un peu trop rapidement. Il y avait bien des traces de son passage ; des vêtements jetés à la hâte sur le bac de linge sale, dont Lenny était presque certaine qu'ils n'étaient pas là le matin même, puis de la poussière et autres substances qui témoignaient du passage de son colocataire il n'y a sûrement pas si longtemps que ça. Lenny poussa un petit soupir à moitié soulagé. Au moins, il n'était pas au fond d'un trou ou entouré de rôdeurs, voué à terminer ses jours, seul et dans l'ignorance. C'était déjà un bon point. Et puis, en soi, ce n'était pas si inquiétant. Terrence sortait parfois et il était toujours rentré. Il n'était pas un enfant et il n'était pas assigné à résidence. Pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de penser au pire, surtout connaissant le naturel quelque peu maladroit de son colocataire. Si jamais il lui arrivait quelque chose, elle s'en voudrait de ne pas avoir pu empêcher au jeune homme un sale moment. Se faire des scénarios catastrophes, néanmoins, n'avançait à rien. Il était rentré, d’accord ㅡ  mais un regard aux vêtements abandonnés racontait des événements un peu moins joyeux. Est-ce que c’était du sang, ça ? Lenny inspira pour ne pas céder à une panique qui serait contre-productive. Ce n’était peut-être pas le sien, ou alors ce n’avait rien à voir du tout. Quoi qu’il en soit, ce n’était pas la peine de s’affoler pour l’instant. Elle aurait eu l’air ridicule si elle tirait la sonnette d’alarme alors que Terrence n’avait rien de grave. Un simple détour à l’infirmerie pour être certaine et l’histoire serait terminée. La jeune femme termina de remplir sa bouteille d’eau et en avala une longue gorgée avant de quitter la fraîcheur de sa maison, prenant d’un pas vif la direction du dispensaire.

Heureusement, en passant les portes de l’infirmerie, la jeune femme ne mit guère longtemps à remarquer la présence de Terrence. Il fallait dire, ce dernier ne brillait pas par sa discrétion : il avait tout l’air d’un enfant boudeur. Lenny poussa un soupir rassuré et afficha un léger sourire en s’approchant du jeune homme. « Qu’est-ce qui t’es arrivé encore ? » Le ton se voulait léger et ne sonnait pas comme un reproche. Elle adressa un regard au pauvre soigneur qui ne savait plus comment se comporter avec Terrence ; celui-ci ne voulait sûrement rien entendre. Il décida donc de laisser les deux jeunes gens avoir une discussion, allant sûrement s’occuper de malades et blessés qui avaient sûrement besoin de soins plus poussés et qui n’avaient pas la force d’argumenter comme le faisait l’herboriste. « Il ne fait que son boulot, tu sais ? Bon alors, raconte tes aventures pour que tu reviennes comme ça ? » Si Lenny prenait un ton amusé, il ne fallait pas croire qu’elle ne s’inquiétait pas pour autant. Elle observa rapidement l’état de Terrence, pour être certaine qu’il n’était pas en danger immédiat. Il n’avait pas l’air, mais la brune voulait être absolument certaine.


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MessageSujet: Re: Dex, quel péchié ! En la janbe nafrez estoit, ils se retrouverent en l'enfermeries.   Dex, quel péchié ! En la janbe nafrez estoit, ils se retrouverent en l'enfermeries. EmptyVen 5 Oct - 12:11



    Lenny Terrence
« En la janbe nafrez estoit,
ils se retrouverent en l'enfermeries »




Vers le 7 août, Olympia,
À l'infirmerie


Il fallut que Lenny arrive au moment où je me comportais en sagouin. C'est certainement en la voyant que je pris conscience de mon comportement, tout à fait inadéquate. Sans doute en voulais-je plus à moi-même qu'à ce pauvre infirmier, dont la patience s'usait lentement. Le ton badin qu'elle employait avait le don de dédramatiser ce dont j'étais en train de faire une montagne. Sans doute aurais-je dû à ce moment dire quelques mots d'excuse au soigneur, mais je n'en fis rien, n'ayant pas cette présence d'esprit. Tout ce qui me vint fut quelques paroles tentant de minimiser le problème, avec le regard un peu coupable de celui qui sait que son émotivité avait pris le dessus et n'en demeurait pas sans honte. « Oh, rien, rien. Hum, ils veulent que je reste sur place quelques jours, un problème à la cheville, tu vois... Ils pensent qu'elle est enflée, tu la vois enflée toi ? ». Moi je la voyais pas enflée, ou à peine...

Puis vinrent les questions. Ou plutôt LA question. Comme je haïssais qu'elle soit témoin de mes déconfitures, même indirectement, par le biais de quelque récit. Mais je ne m'imaginais point lui mentir. S'il m'arrivait de me fourvoyer quelques fois, l'inquiétude, même déguisée et, pensais-je sur l'instant, légère, j'avais vite appris à la lire.

Alors j'entamai le récit de mes périples, pas exactement comme je l'aurais fait ici certainement, avec moins de dragons, chevaliers et autre fantaisistes fadaises, et plus d'hésitations, les mots se cherchant au fur et à mesure, ayant confiance en ces oreilles, mais terriblement peur de révéler l'ampleur de ma nullité, encore qu'elle la connaissait déjà, mais sans doute aurais-je préféré qu'elle l'attribue à quelques coups du sort malheureux et voit que parfois je pouvais bien faire.

« J'me suis fait ça en désescaladant cette sorte de colline... Tu sais, celle dont je t'avais parlé, ya longtemps. J'y vais parfois, on y trouve plein de choses biens... » Je commençais à énumérer, m'emportant un peu, évitant le sujet, finissant par reprendre le fil de la conversation. « En montant, j'ai pas eu de soucis, c'est pas très raid en plus, ya des passages où faut se tortiller un peu, mais la plupart du temps, on peut y aller sur deux pattes, en s'aidant un peu de ses mains... J'ai laissé mes affaires en bas, je les ai planquées. Mais une fois sur place, j'ai pas entendu de grognements... Ya jamais personne là-bas, tu vois... Même pas Eux. »

Puis ma voix se fit plus inquiétante. Je tentai de restituer ce que j'avais ressenti, pour excuser la chute médiocre (c'était le cas de le dire). Un exploit guerrier aurait été de bon aloi, mais je n'avais que le ramassage d'herbes pour me défendre, et ce n'était pas des plus palpitants.

« Mais, yavait un bruit quand même, un shlll et shhll dans l'herbe... Mes yeux regardaient partout, mais je voyais rien, pas une saloperie, et j'osais plus bouger. Puis, j'ai eu l'impression qu'il y avait une chose près de moi, ce genre de chose qui donne le frisson...

« Et là, j'ai senti qu'on me léchait la jambe... Et j'sais pas, j'ai paniqué, j'ai reculé un peu n'importe comment,  sans faire gaffe à là où je mettais les pieds, et j'me suis embrouillé, et j'ai commencé à dévaler la pente. Mais, euh, j'l'ai pas dévalé entièrement hein, mais juste assez pour m'écorcher quelque peu. Et voilà où j'en suis. » C'était vraiment pas l'histoire la plus épique que j'ai racontée... On pouvait dire que j'étais pas bien fier de moi.

Le constat final tomba : « Je crois que c'était un chien... J'aurais peut-être dû remonter, il était peut-être seul... ». Un peu en désespoir de cause, je tentai de rattraper un peu le coup, de montrer que je n'avais pas tout raté, loin de là. Après tout, qu'était une petite panique, quand on revenait au bercail avec le produit recherché ? « Mais la fortune était avec moi, et avant ça j'ai ramené plein de choses utiles  ! ». Et alors je commençai à lui parler  de telle herbe pour les femmes enceintes, qui servirait à machine, et de telle fleur qu'ils voulaient pour leurs recherches sur Lazarus... Avant de finir par arrêter le moulin à parole que j'étais en train de devenir, ayant vaguement conscience que je ne faisais que me ridiculisr de plus en plus, que je devrais pas l'ennuyer avec ça, le lui disant d'ailleurs « Je devrais pas t'ennuyer avec ça », pas sur un ton agressif, juste un simple constat. « Tu dois avoir d'autres préoccupations ».


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MessageSujet: Re: Dex, quel péchié ! En la janbe nafrez estoit, ils se retrouverent en l'enfermeries.   Dex, quel péchié ! En la janbe nafrez estoit, ils se retrouverent en l'enfermeries. EmptyDim 14 Oct - 18:15



Lenny Idyl
«dex, quel péchié!»
+ Posant ses mains sur ses hanches, Lenny passa Terrence au crible, d’un regard sérieux et attentif. Elle ne voulait pas qu’une blessure lui échappe et finisse mal traitée : même si elle n’était absolument pas médecin. Une fois son observation menée à bien, elle releva un peu les yeux vers son colocataire. « Désolée de te décevoir… » commença Lenny, avec un petit sourire qui se voulait compatissant. Il n’allait sûrement pas apprécier sa réponse, mais parfois, il fallait être honnête. « Mais oui, ça m’a l’air enflé. » Elle reprit rapidement, devançant les contestations du jeune homme. « Tu devrais écouter les médecins, tu sais. Ils ne disent pas ça pour t’embêter. »  Cela ressemblait à une réprimande douce. Elle tira une chaise pour s'asseoir à ces côtés. Une blessure dont on ne s’occupait pas risquait de causer des problèmes par la suite, plus ou moins grave. Et comme Terrence sortait souvent, hors de question de le laisser clopiner en dehors des murs d’Olympia, à la merci du premier rôdeur ou humain mal intentionné.  

Lenny prêta une oreille attentive au récit de Terrence, restant silencieuse sans l’interrompre ㅡ retenant les informations qu’il lui fournissait. Il fallait avouer qu’il avait un don pour rendre les histoires captivantes et Lenny posa son menton contre ses mains pour l’écouter raconter. Il ne s’était pas fait agresser par d’autres survivants, ou mordu par un rôdeur, c’était déjà un soulagement : elle laissa même échapper un petit soupir rassuré. « Oh, Terrence. » souffla-t-elle quand il eut terminé son récit. Au moins, il s’en était sorti sans trop de séquelles, mais quand même, Lenny se demandait parfois comment il parvenait à se faire entraîner dans de telles péripéties, tout seul. Elle secoua un peu la tête. « Il faut que tu fasses plus attention. Je veux dire, tu t’en sors toujours plutôt bien, mais si un jour ça n’arrive pas ? » Le pire pouvait arriver à n’importe quel moment et elle ne tenait pas à perdre quelqu’un. Lenny jeta un regard rapide à Terrence avant de continuer. « Tu devrais sortir accompagné, comme ça si jamais il y a un soucis, tu n’es pas seul. » suggéra la jeune femme. Bien sûr, c’était un peu l’hôpital qui se moquait de la charité : si Lenny n’était plus raider et sortait beaucoup moins souvent à présent, elle avait eu l’habitude de faire des sorties non accompagnées qui auraient pu mal se finir pour elle. Elle avait eu de la chance et Terrence aussi, jusqu’à présent. Mais ce n’était pas une raison pour en abuser et tenter le diable. « Mais vu ta cheville, ça va être repos forcé pour toi, pendant quelques temps. T’en fais pas, je m’occuperais de toi, tu verras, ça sera pas si terrible. » fit-elle avec un rire. Il pourrait se la couler douce pendant quelques temps : bon, cela le frustrerait peut-être mais c’était mieux comme ça. Et Lenny se montrerait intransigeante tant qu’il ne serait pas complètement remis sur pieds.

Lenny lui adressa un sourire chaleureux et l’arrêta avant qu’il ne termine sa phrase. « Chut, dis pas de bêtises. » Elle appréciait Terrence ; même si elle se faisait régulièrement un sang d’encre à son sujet, elle n’aurait pas voulu d’un autre colocataire et ami. Il n’avait pas besoin de s’excuser à ce sujet-là. Et ses récits, malgré tout, étaient toujours passionnant. « Actuellement, tu es ma seule préoccupation. » assura-t-elle. « Et tu ne m’ennuies jamais, tu le sais bien. » Même, ses récits rocambolesques parfois digne d’un roman avaient le don d’égayer ses journées parfois longues et répétitives. « Ne t’inquiète pas pour ça. La seule chose dont tu dois te soucier, c’est de rester en un seul morceau, compris ? » Elle chercha le regard de Terrence pour s’assurer que le message était bien passé, même s’il était dit sur le ton de la plaisanterie.
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