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 feu de bois (francesca)

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MessageSujet: feu de bois (francesca)   feu de bois (francesca) EmptyVen 10 Aoû - 19:11


Ryan Havener Francesca Swanson
« feu de bois »
« Lot exceptionnel aujourd’hui au stand Players Post Mortem, munitions et barres chocolatées Kit Kat, pour vous rassasier tout en niquant du rôdeur ! » Ryan s’est carrément doté d’un haut-parleur. Il l’a volé y’a quelques temps à un abruti qui l’avait laissé derrière lui. Sa voix grave et aguicheuse résonne, espérant attirer quelques amateurs de jeux de poker pour remplir son stand en cet après-midi à Stonebriar’s. Ce lieu qui avait été son terrain de jeu il y a maintenant plus d’un an. Il avait torturé et tué des gens dans ces lieux. Des gens peut-être proches de personnes qui se trouvaient en ce moment même dans ce lieu, sans le savoir. Et maintenant, voilà qu’il y beuglait pour qu’on vienne remplir ses poches. La vie est quand même sacrément amusante. Pourtant, malgré ses invitations plutôt alléchantes, peu de clients se pointaient et semblaient intéressés. Ryan n’avait pas l’habitude que les passants boudent son stand, qui marchait habituellement très bien. Quelque chose se tramait. Lorsqu’un de ses habituels clients passa, mâchant quelque chose, Ryan l’arrêta, pour l’inviter à venir. Mais ce dernier refusa, clama qu’il avait déjà trouvé son bonheur au stand plus au Sud du centre-commercial. Une blonde visiblement y vendait également des sucreries en tout genre. Le fait qu’elle soit plus près de la porte d’entrée devait jouer sur le fait que les gens n’allaient pas voir Ryan plus loin et s’arrêtait directement au stand de cette commerçante. Ryan roula des yeux. Qui proposait des sucreries aujourd’hui à part lui bordel ? Lui qui s’était fait chié à aller dans un endroit lointain, juste pour trouver quelque chose de plus original et espérer récolter pas mal de choses précieuses en retour, voilà que quelqu’un avait eu la même idée que lui. Il devait voir ce stand magnifique de ses propres yeux, voir ce qu’elle avait de plus que lui. Il ferma donc son stand et alla au Sud, à la rencontre de ce stand magique. Il grogna dans sa barbe un juron, regard noir de colère, lorsqu’il vit la commerçante qui tenait ce stand. La putain de Francesca. Son sang ne fit qu’un tour. Cette foutue cavalière qui avait très souvent, trop souvent tendance à empiéter sur ses plates-bandes. C’était presque devenu un jeu à force de se piquer des clients et sans cesse se tirer dans les pattes. Bizarrement, il partageait les mêmes idées, mais les exécutaient de façon différente, propre à leurs personnalités opposées. Il jeta un oeil de loin à son stand où les passants étaient nombreux à s’arrêter : bars Mars, gauffres plastifiées, cette peste avait même du chocolat à tartiner. Bordel, mais elle avait trouvé ça où ? Elle avait braqué une baraque à crêpes ou quoi ? Ryan reprit ses esprits et s’avança, air suffisant au visage et sourire cynique avant de paraître perplexe. « T’es sûre que ta pâte à tartiner tu l’a pas mélangée avec du crottin de cheval fait-maison ? J’ai entendu dire que les cavaliers faisaient ça pour lui donner cette texture si authentique. » Il prit un air dégoûté avant de mettre son doigt dans le pot et en tâter la texture pendant que l’image était fraîche dans l’esprit des passants devant le stand, prenant un air dégoûté. Certains rièrent, d’autres furent plus rebutés et continuèrent alors leur chemin sans s’arrêter, et c’était déjà une mini-victoire pour l’ex-jackal. Il toisa alors la blonde passablement agacée de son manège. « Comment ça va My Little Pony ? Tu sais que tu me les brises à te pointer les même jours que moi et me piquer mes clients. Tu voudrais pas plutôt proposer des trucs bien de chez toi genre des fers à cheval dédicacés par les Rhodes ou de l’avoine et me foutre la paix ? » Non mais sérieux, sans se consulter, ils en venaient toujours à rentrer en conflit. C’était pas possible d’être autant liés. Ryan alluma une clope avant de lui souffler sa fumée dans la gueule, histoire de bien pourrir son stand. Il savait déjà que la blonde n’allait pas bien réagir, et que ça sentait déjà la dynamite entre eux, mais il avait le goût du risque et il n’allait pas se laisser piquer des clients ainsi.
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Fran Swanson
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MessageSujet: Re: feu de bois (francesca)   feu de bois (francesca) EmptyJeu 16 Aoû - 23:36



ryan fran
«les malins discutent et les ânes combattent»
Elle ne tenait plus en place et pour cause, les clients se bousculaient aujourd’hui. Elle pouvait presque d’ores et déjà sentir l’odeur de la réussite embaumer cette journée à des kilomètres mais ne perdait pas le nord pour encaisser son butin, brandissant les snacks sucrés à tout-va pour que dès qu’un quidam repartait avec sa promesse d’un ventre plein de sucreries, un nouveau ne tarde guère à le remplacer dans son champ de vision périphérique. Fran pouvait se féliciter d’un tel engouement : ces trouvailles qu’elle avait dégotées, elle les avait obtenues presque autant à la force de ses bras qu’à celle de son esprit. Tendre l’oreille au bon endroit au bon moment pour savoir où les autres marchands se fournissaient, quelles tendances fourmillaient actuellement dans le Mall et attiraient l’acheteur ; elle avait l’habitude de ce genre d’exercices et ne rechignait jamais face à un peu d’espionnage commercial. Mais s’il fallait admettre que devoir dévaliser l’entièreté de plusieurs anciens entrepôts abandonnés des bas quartiers de la ville lui avaient pris du temps et une énergie folle, il ne s’agissait pas que d’un travail individuel : au bout du troisième rayonnage exploré sans résultats, elle avait finalement eu la chance de tomber sur un adversaire aux sacs bien fournis. Dommage pour lui, il n’avait pas réussi à sauver sa fraîche récolte et avait du la céder pour s’en ressortir indemne – c’était le cruel jeu du business, comme dirait l’autre.

Il n’y avait pas vraiment de notion de pitié entre vendeurs, pas plus qu’il n’existait de fair-play entre deux joueurs invétérés ; et apparemment Ryan l’apprenait sans cesse à chaque fois qu’il croisait la blonde. Il n’appréciait d’ailleurs pas se faire souffler toute ou partie de sa clientèle par une mijaurée comme elle, mais aujourd’hui la cavalière était d’une humeur bien trop victorieuse pour prêter attention au venin acide de l’Olympia. De toute manière cet abruti était d’une mauvaise foi tellement confondante qu’il en oubliait qu’il avait déjà commis bien pire coup dans le dos par le passé. « Tiens tiens, voilà le nuage noir supposé gâcher ma matinée ensoleillée ! » s’exclama presque en chantonnant une Fran certainement pas décidée à se laisser abattre par l’oiseau de mauvais augure qui venait rôder près d’elle en quête de quelque chose pour faire couler son petit navire.

Il ne tarda pas à passer à l’attaque. La jalousie parlait et bien qu’il ânonnait des conneries sans fondement, son air prétentieux paraissait convaincre les plus niais. Ca ne volait clairement pas haut et quelques rires éclatèrent dans la foule mais en seule réponse, la blonde agita sa crinière d’un mouvement dédaigneux avant de sourire à son tour. Sourire qui n’annonçait rien de bien enjôleur pour son interlocuteur. « Quel expert. En même temps le goût de la merde, tu le connais bien, hein ? … » Elle attrapa le fameux pot de la discorde pour le faire passer sous le nez du blondinet avec un rictus de crocodile histoire de le narguer telle une enfant. « La vérité c’est que je parie que tu voudrais bien t’en prendre un peu de cette pâte à tartiner, juste pour te faire ton avis. » Ah ça, il aurait bien pu l’écorcher vive pour le seul plaisir de le faire … et accessoirement de savoir par quels foutus moyens elle avait trouvé une telle pépite. Avant même qu’il n’ait l’idée de lui dérober la moindre parcelle de ce qui lui appartenait entièrement, Fran écarta d’un geste sec le pot de Ryan. « Mais pour ça faut payer, mon p’tit. Or d’après ce que j’ai entendu dire, vu les dettes que tu te traînes un peu partout, j’suis pas sûre que tu puisses te permettre ce luxe. » Oh, ce n’était pas bien gentil de glisser des rumeurs de la sorte en les criant bien haut et fort alors qu’il y avait du passage. Mais n’était-ce pas bien connu de ce très cher Havener que Swanson n’était pas vraiment quelqu’un de très cordial ? « J’t’emmerde toi et ta subtilité digne d’un trois tonne cinq. » rétorqua t-elle alors que son sourire avait fondu comme neige au soleil. Je t'en foutrais du My little pony. Attaquer son clan n’était pas pour l’amuser, surtout que pendant ce temps-là il la distrayait et l’empêchait mine de rien de satisfaire ceux et celles qui avaient de quoi l’intéresser matériellement. « Sérieux, ton sens de l’humour donnerait envie à un mort de se pendre. Et tu t’étonnes de pas avoir le moindre client … Incompétent et mauvais perdant, t’as tout pour plaire. » Concernant ce dernier point c’était un peu la Carrière qui disait « tu pues » à la Mine, mais bon, il fallait bien avouer que Fran savait exactement de quoi elle parlait quand elle décrivait le caractère d’une personne qui avait la défaite amère et difficile.

Puisqu’il s’enquérait de son état, la jeune femme n’allait pas se priver d’enfoncer le couteau dans la plaie. Elle encaissa une jeune demoiselle près d’eux avant de reprendre d’un ton exagérément vif. « Comme tu peux le voir, ça va merveilleusement bien. » Son regard clair assassina presque le tenancier du Players Post Mortem. « Et toi alors ? Toujours obligé d’aller vendre tes miches pour arrondir les fins de mois ? » La jeune cliente qui récupérait ses quelques gourmandises ne demanda pas son reste et s’en alla presque aussitôt non sans jeter un coup d’œil à mi-chemin entre curiosité et jugement dans la direction d’Havener.

Les chamailleries avaient leur petit attrait pour la Crimson mais toutes les bonnes choses avaient une fin, et celle-ci pouvait être bien vite clôturée, elle avait eu sa dose de Ryan pour au moins six mois. « Bon, tu dégages ? C’est pas que je t’aime pas, mais je t’aime pas et j’ai un commerce à faire tourner alors s’il te plaît, va faire mumuse avec ton pauvre petit paquet de biscuits et laisse les grands, mh ? »
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MessageSujet: Re: feu de bois (francesca)   feu de bois (francesca) EmptyMar 21 Aoû - 23:36


Ryan Havener Francesca Swanson
« feu de bois »
C’est fou comment tout l’insupportait chez cette femme. Sa crinière blonde sauvageonne qui lui rappelait celle de Casey, sa nemesis d’antan. Il espérait d’ailleurs que comme elle, il n’aurait bientôt plus à entendre sa voix nasillarde. Ses yeux toujours un peu torves, comme une vache - elle avait d’ailleurs bien sa place au Ranch pour cela. Sa démarche d’une adolescente qui voulait s’affirmer entre le garçon manqué et le début de femme en elle. Et enfin son sourire de sorcière. Bref, il ne pouvait pas la voir en peinture, ça avait le mérite d’être clair - et surtout réciproque. Les amusés ou lassés autour d’eux avaient tendance à dire qu’ils étaient les deux coins d’une même pièce, avec leurs comportements puérils et leurs chamailleries, mais Ryan ne renoncerait pas. Elle empiétait systématiquement sur ses clients et il mourrait avant de lui laisser ne serait-ce qu’un peu de place. Il ignora sa remarque en levant les yeux sur sa supposée connaissance de la merde. Il aurait été tout de même curieux de goûter à son fameux précieux atout, histoire de voir ce qu’il avait de si spécial, voire même de le voler ou le casser. Fran fut donc bien heureusement assez maligne et connaissait assez l’ex-jackal pour se raviser de le faire. « Moi des dettes ? C’est pas moi qui vit entre deux bottes de foin paysanne. Non, moi je suis logé sous un toit solide, avec une douche et un frigo, tu sais le genre de luxe que tu n’as pas justement. » dit-il, toujours avec son petit air suffisant de gamin plus riche que sa voisine. Il était d’ailleurs ravi que le masque de l’apparente politesse de cette dernière tombe lorsqu’il l’insulta de my little pony. Il savait faire mouche et avec elle et son caractère de feu, ce n’était pas difficile. « Et moi j’emmerde ta pseudo politesse digne d’une ballerine en sabots. » Il ne savait pas trop si l’association marchait, ça lui était passé par la tête, juste pour le fait de répliquer quelque chose, et il trouvait que cela sonnait bien. Et que cela lui allait bien aussi d’ailleurs. Il refusait qu’on le traite d’incompétent et de mauvais perdant, et il prit un air outré, comme s’il était victime d’une injustice, là, sur la place publique, aux yeux de tous. « Attends tu rigoles ? Je tiens mon stand depuis bien plus longtemps que toi morveuse, et c’est pas moi qui gueule sur les clients dès qu’ils essayent de négocier. T’es sûr que ton père c’est pas Picsou ? T’as la même voix que lui en tout cas. » Il se mit à imiter la fameuse voix un peu trop nasillarde à son goût de la blonde, prenant des airs évidemment un peu loufoques qui vont avec. Il ne répondit pas à sa question sur comment selon elle il arrangeait ces fins de mois, il n’allait pas utiliser sa salive pour se répéter et dire encore une fois combien sa situation était meilleure que la sienne. « Non, moi, je veux que tu dégages d’accord ? Tu pourras venir dans deux-trois jours si t’as envie, je ne serai plus là, tu pourras récupérer mes miettes, mais quand je suis là, je veux pas te voir, c’est tout. » Du doigt, il lui indiquait le chemin de la sortie comme on indique à un chien la porte par laquelle il doit sortir de la maison après être sorti des instructions données. Il savait bien que Francesca n’allait pas se contenter de cet ordre et s’écraser, et il était prêt à en venir aux mains si l’occasion se présentait. Il se savait en position de faiblesse par rapport à ce qu’elle proposait, alors autant foutre le bordel maintenant puisqu’il était encore tôt et que l’endroit n’était pas à son heure de pointe.
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MessageSujet: Re: feu de bois (francesca)   feu de bois (francesca) EmptySam 1 Sep - 14:38



ryan fran
«les malins discutent et les ânes combattent»
Oh-oh. Ses sourcils s’étaient arqués dans une moue colérique. Touchée, blessée par la pique familiale. On ne touchait pas au paternel qui relevait quasiment du sacré aux yeux de Francesca. « Parle pas de mon père, il est sûrement bien plus respectable que le tien ou que ta propre mère … » le railla t-elle sans aucun scrupule. Oui, on ne faisait normalement pas aux autres ce qu’on ne voulait pas nous faire, mais la Crimson n’avait pas vraiment envie de s’attarder sur ce type de notions. Pas le temps, et surtout pas l’envie pour quelqu’un comme Ryan.

L’éternel refrain, elle le connaissait sur le bout des doigts. Elle la roturière, lui le petit roi persuadé que son confort d’Olympien lui conférait obligatoirement une supériorité sur elle. Comme il se trompait. Ses petites manières, son air hautain et sa confiance injustifiée l’énervaient et lui donnaient le sentiment inverse : le blondinet ne méritait pas la moindre trace de son respect, surtout pas après les saloperies qu’il avait faites pour l’empêcher de se faire sa place au mall – jusqu’ici, il avait échoué, la trentenaire revenant inlassablement au galop dans la zone de libre-échange.

Entendre ses geigneries faisait monter en elle l’envie persistante de lui arracher la langue. De le voir s’étouffer dans sa salive et son venin. Ou bien juste de l’admirer disparaître comme par magie. Bref, tout prétexte était bon pour qu’il se taise et qu’il cesse de polluer son environnement. « Bla-bla-bla. Tu parles, tu parles, en attendant tu brasses de l’air. » Ses yeux implorèrent le ciel de la débarrasser de Ryan, en vain. Le gêneur était malheureusement toujours présent. « La vérité, c’est que t’es pas foutu de garder tes clients, j’y peux rien s’ils viennent vers moi plutôt que vers ton stand à la con. Est-ce qu’on peut seulement appeler ça un stand, d’ailleurs ? J’crois pas. » Le voir bouillonner était jouissif, même si elle savait qu’il ressentait précisément la même satisfaction crasse lorsqu’il parvenait sans mal à la faire enrager. « T’es nul, fais-toi une raison. » Pourquoi avait-elle autant besoin de l’attaquer sans relâche ? Aucune idée. Mais il était un excellent adversaire pour elle et pour rien au monde elle ne se refusait ce plaisir dont la gaminerie n’égalait que la stérilité.

Vint le moment où comme souvent, lorsque les mots ne suffisaient plus, les poings étaient parfois bien plus clairs dans leur communication. Contrairement à la sagesse inexistante que lui aurait invoquée son inconscient lointain et sage, son instinct et son sang lui susurraient que puisqu’il avait eu l’idée le premier, ce ne serait pas sa faute si elle se défendait. N’est-ce pas ? « Je dégagerai pas. Je reste même avec plaisir, juste pour te dire d’aller bien te faire foutre. » L’insulte siffla entre ses dents. Elle s’était avancée un peu plus vers lui, attitude agressive en bandoulière pour répondre à la sienne tout aussi remontée. « Mais si tu veux un peu plus être humilié je peux aussi te foutre une raclée. Y a pas de problème. Viens donc montrer l’homme fort que t’es, celui qui vient s’attaquer à une femme parce qu’il a pas de couilles. » Se battre devant les autres n’avait jamais posé problème à Fran, sûrement à ses dépends d’ailleurs. Jack lui avait déjà parlé maintes fois de son tempérament et des failles qu’il impliquait, de son incapacité chronique à garder son sang-froid alors qu’elle rentrait systématiquement dans le jeu d’autrui tête baissée. Un vrai petit taureau enragé. La cavalière ne comptait pourtant pas changer, et après tout chasser le naturel ne le faisait que revenir au triple galop, c’était donc bien peine perdue de lutter de cette façon contre son instinct.
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MessageSujet: Re: feu de bois (francesca)   feu de bois (francesca) EmptySam 1 Sep - 20:19


Ryan Havener Francesca Swanson
« feu de bois »
Ryan tique légèrement lorsque la légère attaque indirecte contre son père l’a fait tiquer. Il ne comprenait pas bien en quoi ça pouvait l’outrer à ce point. Aux dernières nouvelles, il n’avait pas dit que son père était un fils de pute - même s’il en était très certainement un pour avoir enfanté une gosse pareille. Ca coule dans les gènes cette histoire, pas besoin d’avoir lu Zola pour s’en rendre compte. Elle parlait de lui au présent, ce qui voulait dire qu’il n’était peut-être pas mort. Voilà quelqu’un sur lequel il pourrait éventuellement tirer pour l’atteindre par la suite. Une autre histoire pour un autre jour. Lui au moins n’avait pas ce problème, puisqu’en apparence, il n’avait pas de famille ni même quelqu’un auquel il tenait réellement. Du moins, c’est ce qu’il laissait transparaître constamment pour s’éviter tout point de faiblesse. Combien de clients mécontents, rivaux ou anciens ennemis seraient prêts à les utiliser autrement pour se venger ou l’atteindre ? Beaucoup trop. Forcément, quand ses amis se comptent sur les doigts d’une seule main et qu’il faut un carnet entier pour écrire le nom de ses ennemis, on a tendance à avoir l’air d’un solitaire. « Si seulement tes cuisses brassaient un peu de baise comme moi je brasse de l’air visiblement, tu serais beaucoup moins chiante en tout cas. » Il prend un sourire assez satisfait de sa réplique, la trouvant assez percutante. Il sait que s’attaquer au sexe chez une femme est facile, mais quand c’est fait avec poésie, ça reste acceptable. « Ne prend pas un coup de chance car tu as trouvé un pot de Nutella une fois dans ta vie pour une généralité. » S’ils se tiraient souvent dans les pattes, c’était bien la première fois qu’elle avait en effet un produit substantiellement supérieur au sien en terme d’attractivité et de rareté. Elle ferait donc mieux de redescendre d’un étage. C’est toutefois tout le chemin inverse qu’elle semble prendre lorsqu’elle l’insulte ouvertement en lui disant d’aller se faire mettre, quitte à se rapprocher de lui pour peut-être en venir aux mains. C’était typiquement elle ça tiens, se donner l’air d’un mec pour ensuite le traiter de lâche s’il ne la frappe pas et de mec sans couilles s’il la frappe parce que c’est une femme. Une situation impossible, un privilège qui lui était entièrement réservé pour le coup. Il ria, se rendant bien compte qu’il se trouvait dans une position à laquelle aucune issue n’était favorable pour lui. « Et toi alors, pas capable d’encaisser deux-trois petites piques avant de vouloir te bastonner, tes parents t’ont jamais dit qu’une femme avec des couilles ça fait bander personne ? Ou peut-être que ta maman c’était en fait un papa aussi ? » Si elle voulait jouer la carte du sexe, il pouvait la jouer aussi dans l’autre sens. Et utiliser en plus la carte des parents dont il avait senti qu’elle touchait un point sensible. Pas qu’il ait quelque chose contre des parents d’un même sexe, mais sur le moment, ça allait bien avec le vitriol de son propos. Un client arriva alors au stand de la blonde et l’ex-jackal préféra se concentrer sur lui. « Bonjour Monsieur, comme vous pouvez le voir, la dame ici toute rouge et les poings serrés est un peu contrariée alors je vous conseille de vous éloigner, j’ai tout ce qu’il vous faut à mon stand plus loin sur la gauche. Je vois que votre veste est trouée, j’ai des vestes d’excellente facture et même rembourées contre les rôdeurs aux épaules et aux bras, ouverte à toute négociation. Je vous accompagne. » L’homme un peu perdu, qui semblait nouveau à l’endroit car il ne savait pas vraiment où il allait, suivit Ryan sans broncher, arqua un sourcil à la mention d’une nouvelle veste dont il semblait avoir besoin. Anticiper les besoins de ses clients et saisir l’opportunité, des choses qui étaient tout à fait dans les cordes de Ryan. Et puis comme ça, Francesca ne pourrait pas l’attaquer sans risquer de causer une scène en public qui pourrait porter atteinte à sa réputation. Car jouer la victime, Ryan savait aussi très bien le faire. Il s’éloigna avec l’homme et fit un rapide et discret doigt d’honneur à la cavalière puis disparut de son champ de vision. Une fois là-bas, il négocia quelques instants avec Ryan et si l’homme n’avait pas grand chose à vendre, Ryan avait tellement envie à titre personnel d’avoir gagné un client à Francesca qu’il finit par accepter une offre qui semblait au rabais à ses yeux. Il alluma une cigarette, contemplant la misère actuelle de son activité aujourd’hui quand en levant la tête, il vit un homme familier passer. Interloqué, il se leva clope au bec et commença à le suivre, discrètement. L’homme s’arrêta à un stand, contemplant différents médicaments et outils de soin et Ryan se plaça afin de pouvoir le voir de face. Il faillit en lâcher sa clope tellement le portrait semblait identique. Son père. Derrière ses traits ridés et fatigués, sa dégaine de vieux de la vieille et ses cheveux blonds, gras et plus longs à peine entretenus, le regard malicieux et le gros nez rougi par l’alcool était le même. Son sang ne fit qu’un tour lorsqu’il entendit le commerçant du stand auquel il s’était arrêté l’appeler Jack. Sa clope tomba cette fois-ci à terre et il se précipita sur l’homme l’attrapant sur le col avant de le projeter contre la table d’un stand aux alentours. Sauf que maintenant, il avait aucune idée de ce qu’il devait faire et dire. Il avait préparé pendant des années des choses à dire à son père, mais il avait tout oublié, cela faisait si longtemps. Et puis, il avait fait une croix sur tout espoir de le croiser un jour depuis bien longtemps, avant même l’Influenza. « Toi… espèce de… » se contenta-t-il de dire, ne trouvant pas les mots. « Espèce de connard d’enflure de raclure de saloperie de déchet de merde ! » Et son poing s’abattit en même temps que tout son corps sur l’homme, la table se renversant avec Ryan et l’homme par la même occasion. Désormais à terre, il continuait de proférer des insultes sans logique apparente en frappant l’homme qui tentait d’encaisser les coups en jouant de ses mains et de ses coudes pour l’empêcher de frapper. Si quelqu’un n’intervenait pas, Ryan se n’arrêterait pas en si bon chemin. Il avait de toute façon perdu la raison.   
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MessageSujet: Re: feu de bois (francesca)   feu de bois (francesca) EmptyDim 2 Sep - 0:27



ryan fran
«les malins discutent et les ânes combattent»
« Pardon !? » Ses yeux étincelèrent et s’arrondirent : on venait de grimper d’un niveau sur l’échelle de Swanson en terme de furie. « C’est l’impuissant avec son micro-pénis qui va me donner une leçon de vie ? » aboya t-elle à la façon d’un bulldog plus remonté que jamais.

Il ne lui autorisa pas la moindre seconde de répit. C’était à cet indice qu’elle devinait qu’elle avait provoqué en lui une soif de vengeance qu’il allait rapidement assouvir en lui volant sous le nez le premier quidam qui passait – et ça sans qu’elle n’ait la moindre chance d’intervenir pour se défendre. L’enflure. « J’vais m’le faire, putain de bordel de – » Pas le temps de savoir de quoi exactement la grande blonde voulait qualifier son homologue : celui-là se faisait d’ores et déjà la malle avec un de ses clients. Bâtard. Le reste des injures fut gardé pour elle et sa conscience, ses poings crispés et une acidité bloquée sur sa langue laissée par le passage de la harpie Havener. « Salaud. C’est ça casse-toi ouais, espèce de gros con de mes deux, sale petit fils de chienne de ta … » ne put-elle cependant s’empêcher de marmonner d’un ton bourru, ses mains s’activant nerveusement à remettre en place son étal pour essayer de garder la face et de se calmer. Surtout ne pas perdre son sang-froid … Et puis quoi encore, depuis quand connaissait-elle le sens de ce mot ? Fran était en colère et surtout piquée au vif dans sa fierté, elle comptait bien ne pas laisser Ryan s’en sortir de cette façon si déloyale. Il allait payer tôt ou tard.

Elle avait peu ou prou réussi à récupérer un peu de sa contenance quand de nouveaux cris et insultes attirèrent son attention. « Qu’est-ce qui se passe là-bas ? » La jeune femme râla, déjà repartie pour remettre le couvert si le moindre abruti pointait son nez pour l’énerver un peu plus. Pourtant sa tête changea du tout au tout lorsque l’un de ses voisins commerçants lui répondit directement d’un air concerné et surtout empressé indiquant que la situation n’était pas pour lui plaire. « C’est Jack, il a un souci apparemment ! » Son père avait des ennuis ? Pourtant il ne gérait plus depuis longtemps les comptes de la famille, pas plus qu’elle ne le laissait s’occuper de leurs business pour éviter de creuser des dettes qu’elle avait réussi à régler de son propre chef. Tout cela ne lu disait rien qui vaille.

Ni une ni deux, la fille Swanson se précipita au pas de course dans la direction indiquée par l’autre, lui laissant la garde du stand le temps qu’il faudrait. Tant pis si elle perdait quelques marchandises au passage, il valait mieux ça qu’il arrive quoi que ce soit à Jack. Et quelque part, son intuition n’était pas mauvaise : quand Fran débarqua à l’angle du mall, la scène qui se déroula sous ses yeux manqua de la faire s’étouffer dans sa rage. « Dégagez ! DEGAGEZ BORDEL ! » Sans vergogne ni retenue elle bouscula les badauds, adressant coups de coude et coups de main pour les pousser jusqu’à arriver aux deux hommes en prise à une bagarre qui n’avait rien de régulier. Jack, à terre, prenait sans pouvoir donner un seul choc – de toutes ses forces et sans même y réfléchir à deux fois, la blonde se jeta sur la carcasse de Ryan pour lui envoyer une droite et l’écarter avec violence de son géniteur, rapidement aidée par un autre homme qui en profita pour rattraper le blondinet et l’éloigner de quelques mètres à peine. A genoux, Francesca attrapa le bras de Jack et l’aida de l’autre à se redresser un peu. Le nez en sang, le visage salement amoché et quelques contusions au corps, l’homme en avait sûrement vu d’autres mais c’était déjà plus que ne le tolérait sa fille. « Ca va papa ? » demanda t-elle, la voix tremblante. Ses tressautements n’étaient pas dus à la peur, non, plutôt au bouillonnement interne qui menaçait d’exploser à la seconde précise où elle se rappela que c’était encore et toujours ce gros con de Ryan qui venait foutre la merde. « Mais t’es un grand malade ! lui beugla t-elle. Tu veux vraiment que je t’en mette une en fait, c’est pas possible ! Espèce de sac à foutre ! » Qu’il s’attaque à elle, directement ou non, passe encore. Mais son père, c’était une autre affaire et cette fois, il venait de signer le début des véritables hostilités. « Je vais te tuer, je te jure que je vais te tuer. » Jack la retint, attrapant son bras alors que ses yeux étaient rivés sur le concerné.
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MessageSujet: Re: feu de bois (francesca)   feu de bois (francesca) EmptyJeu 27 Sep - 17:10


Ryan Havener Francesca Swanson
« feu de bois »
Il tapait sans réfléchir. Il était au-dessus de la colère. Il était dans un état second. Son corps avait automatiquement réagi par la violence. Impossible de dialoguer, de la jouer finaude comme à son habitude. Suivre l’homme pendant plusieurs heures ou jours pour s’imprégner de son environnement avant de frapper d’un coup sec et fatal. Il voulait voir l’homme souffrir, mettre en spectacle cette violence inouïe comme si cela allait lui procurer une sorte de catharsis. Qu’il ne sentirait plus le trou noir de haine qui habitait une partie de son âme et de son corps depuis l’enfance. Pas que tabasser son géniteur allait le guérir de tous ses maux, et ils étaient nombreux, mais il en règlerait pour sûr au moins quelques-uns. Il entend l’homme bégayer quelques mots dont Ryan se contrefort complètement alors que son poing continue de s’écraser sur le visage de l’homme et qu’il a maintenant une bonne prise sur sa victime pour le frapper jusqu’à la mort s’il le souhaite. C’est sans compter l’intervention de l’autre folle dingue qui lui en met une sans qu’il comprenne pourquoi, syndrome pénible de la justicière probablement, et qu’il soit éloigné de Jack par un autre homme. Il n’entend pas ce que la blonde murmure au même Jack qu’elle semble connaître avant de se retourner, furieuse, vers Ryan. « Qu’est-ce que ça peut te foutre au juste ? » Vraiment, il a du mal comprendre ce qu’elle peut bien vouloir un vieillard qui a l’air alcoolique et clairement en fin de vie. S’il fait partie de son clan, c’est très certainement un boulet, ça se voit à sa trogne d’enflure, donc il voit pas bien pourquoi elle s’énerve autant. Elle cherchait probablement une excuse de vouloir se jeter sur lui pour lui casser la figure, ce qu’elle tente d’ailleurs de faire dans les secondes qui suivent. Ryan recule, pas sûre de vouloir affronter une furie après laissé un peu de jus dans son déferlement de haine contre Jack. « Si tu savais ce qu’à fait cet enfoiré, pas sûr que tu le protèges aussi ardemment. Tu le baises ou quoi ce vieux décrépi ? » dit-il en riant, ne comprenant pas bien pourquoi certaines personnes le regardent interloqués. Ils savent probablement quelque chose que lui ne sait pas, mais à ce stade, ça lui passe complètement au-dessus. Il crache à terre, sentant le contre-coup de l’effort physique accompli alors que son corps se refroidit et qu’il commence à voir plus clair pour s’exprimer davantage. « Et toi, espèce d’ordure, de raclure, ma tête te dit rien ? Tu sais qui je suis ? Comment je m’appelle ? » Face au silence de l’intéressé, Ryan bouillonne. En même temps le visage ensanglanté fait qu’il ne voit pas très clair et ne doit pas l’aider à pouvoir répondre. Il fait un pas en avant, se rapprochant dangereusement de Jack et son chien de garde. « Mon nom c’est Havener. Ryan Havener. Je te jure que si t’ouvres pas ta gueule bientôt, ça va chauffer pour toi le pochtron. » Il montre les dents, comme un chien enragé prêt à attaquer de nouveau, la vue de la blondinette devant lui devenant presque invisible. Il commence à ricaner, salivant d’avance de la petite révélation qu’il s’apprête à faire pour tout le public présent autour d’eux. « Alors quoi, t’as peur que ta réputation soit salie ? T’as peur qu’on apprenne que t’abandonnes des femmes enceintes sans laisser de traces ? » Voilà, le mot est lâché, impossible de revenir en arrière. Que Jack ait compris ou non avant qu’il balance son venin, que le nom de Ryan lui soit familier ou pas, il ne pouvait désormais plus jouer à l’innocent. Il espérait maintenant simplement que Fran dégage pour qu’il finisse ce qu’il avait commencé.
  
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MessageSujet: Re: feu de bois (francesca)   feu de bois (francesca) EmptyLun 1 Oct - 22:20



ryan fran
«les malins discutent et les ânes combattent»
A la manière d’une cassette enrayée, l’Olympien n’avait de cesse de parler et son débit le faisait presque passer pour un type en plein delirium. Il aurait pu être parfaitement crédible dans le rôle du fou à lier, et la blonde eut beau l’interpeller pour qu’il se taise, rien n’y faisait. « Ta gueule putain ! » Hypnotisé par la silhouette à terre de Jack qu’il fixait comme le démon, l’entendre sembla le ramener à la réalité pendant quelques secondes où Havener la dévisagea, grossier jusqu’au bout comme à l’accoutumée. Mal à l’aise et surtout parfaitement incrédule, Fran le scruta, interdite, se débattre dans ses assertions. Ce que ça peut me foutre ? Les réponses étaient multiples et se bousculaient mais il n’en méritait clairement aucune. « Mais t’es complètement cinglé ma parole … » Elle voulut rire – comme si se foutre ouvertement de sa tronche allait cesser cette étrange mascarade qui lui échappait entièrement. Mais les choses ne se passaient pas toujours comme prévu.

Elle ne comprenait toujours pas pourquoi il s’était jeté à son cou, pourquoi il le rouait de droites et surtout pourquoi il semblait tant insister à ce que l’homme le reconnaisse. « Le touche pas ! » Elle s’insurgea telle une diablesse prête à lui resauter à la gorge s’il le fallait mais ce coup-ci, ce fut elle qu’on entrava physiquement, un homme l’empêchant de relancer la bastonnade. Il ne fallait pas beaucoup d’essence pour relancer un feu qu’on peinait à éteindre, et le blond était déjà en train d’arroser la flammèche avec ce qui restait dans son jerrican. Le tout face à un public tantôt médusé, tantôt avide. Et devant eux, Ryan déversa toute sa bile dans un flot nauséeux et haineux. Et la cavalière n’y coupa pas, se prenant la vague de plein fouet.

Le silence retomba, plus plombant que jamais. Fran avait eu le temps de sentir son sang dans ses veines passer du bouillant au glacé. Pendant quelques secondes, ses yeux vrillèrent du visage tuméfié de son père à celui, quasiment dément et exorbité, de son némésis. Elle avait bien entendu, mais elle songeait à une farce. Le genre de blagues de très mauvais goût dont seul cet abruti avait l’immonde secret. « … Mais t’es un mythomane en plus ! » finit par exploser la blonde avant de le dévisager avec une stupeur méprisante. « T’es atteint mon pauvre vieux. Ce type est mon père Elle appuya douloureusement sur le mot, marqué par la possessivité et tu viens de lui casser la gueule gratuitement au lieu de t’en prendre à je sais pas quel connard dont tu parles et … » Alors qu’elle s’attendait à un soutien de la part de son géniteur, celui-ci tarda à se faire entendre.

Parce qu’elle commençait à s’agacer de cette lourde tension dans l’air, parce qu’elle n’aimait clairement pas la réaction du plus âgé, elle l’interpella cette fois directement. « Jack, dis quelque chose. » Une supplication ou un ordre d’agir et de nier tout de suite. « Tu le connais pas, n’est-ce pas ? » Comment aurait-il pu le connaître ? Ca n’avait aucun sens. Ca ne voulait rien dire. C’était absurde. « N’est-ce pas ? » La deuxième fois fut appuyée, faussement menaçante. Réellement vacillante. En proie au doute.
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MessageSujet: Re: feu de bois (francesca)   feu de bois (francesca) EmptyVen 12 Oct - 18:08


Ryan Havener Francesca Swanson
« feu de bois »
La vérité révélée, Ryan est désormais très content de pouvoir observer autour de lui les réactions outrées et choquées de leurs spectateurs. Il se délecte du sentiment d’humiliation que vit son poivrot de géniteur et sa vulgaire chienne enragée qui lui sert de protectrice. Vraiment, il n’y a plus beau spectacle pour lui en ce moment même. Les dents formant un sourire malin, ravi de ce qu’il vient d’accomplir, il s’abreuve de la surprise dans le regard des gens autour de lui, comme un démon qui y trouverait une source d’énergie. Au début, Francesca tente de se rassurer, rebrousse le poil et prend son air fier. Elle l’accuse de mythomane et Ryan la regarde simplement avec un sourire narquois et satisfait, mimant de la tête un petit « non » moqueur. En revanche, son visage commence à se décomposer lorsqu’elle lui annonce être également la fille de ce pauvre type. Les sourcils de Ryan se haussent, il perd son sourire. Ca, par contre, il ne l’avait pas prévu dans sa mise en scène. « Pardon ? » dit-il en écarquillant et clignant des yeux plusieurs fois, comme si cela allait soudainement lui révéler quelque chose sur le visage de son ennemie. Il refusait de croire qu’ils partageaient en partie le même sang, mais il n’avait pas le choix. Le regard de Jack était coupable et il était aussi silencieux qu’une tombe. Ryan refuse de s’adresser à Francesca directement et la pointe du doigt en parlant à Jack. « T’es aussi responsable des gènes de cette quiche ? Heureusement que je tiens tout de ma mère. » dit-il avec un air condescendant avant de se reculer pour regarder la blonde de la tête aux pieds, levant sa main qu’il met près de son menton en se donnant un air de grand bourgeois qui regarde avec mépris un roturier sagouin mal habillé et idiot. Ryan regarde les gens autour de lui, il y a encore plus de bouches ouvertes que précédemment, mais également des petits sourires en coin, comme amusés par tout le drame improbable que prend la situation. Dommage qu’il n’y ait pas une caméra qui traîne, cela aurait pu faire une bonne télé-réalité. Désormais, Ryan n’est plus satisfait d’avoir un auditoire, n’étant plus maître de la situation ni des révélations qui sont faites. « Bon, c’est bon cassez-vous les autres, allez ça dégage foutez le camp ! » dit-il avec une grosse voix en s’approchant de ceux autour d’eux pour qu’ils se cassent. Certains continuent de rester après l’avertissement de l’ex-jackal et ce dernier s’approche alors d’eux brusquement, poing en l’air pour leur signaler clairement ce qu’ils vont prendre s’ils restent davantage. Malgré des oreilles qui doivent encore traîner, ils sont désormais plus à l’écart. « Ca fait combien de temps qu’elle existe celle-là » dit-il en désignant du menton Francesca en ne souhaitant toujours pas lui parler. Il racle sa gorge en levant alors la flasque à l’intérieur de sa poche. « En tout cas levons notre verre aux femmes qui boivent et qui fument. Ca nous donne le droit d’admirer les dégénérés et trisos comme Francesca qui sortent de leurs vagins, la vie serait un peu moins rigolote sans elle n’est-ce pas. » Il boit alors un coup d’un vin médiocre pour se donner un peu de courage et encaisser tout ce qu’il vient d’apprendre. Jack reste toujours silencieux, le visage bien amoché et sanglant. Ryan décide alors enfin de s’adresser à Francesca. « Eh bah alors, ton papa on lui a coupé la langue ? Possible qu’il l’ait avalée quand je lui ai cassé la gueule comme l’ordure qu’il est mérite de se faire casser la gueule. Tu me crois toujours mythomane ? » Il reste dans la provocation, refuse évidemment de l’appeler son père également, attendant de voir ce que peut bien penser la petite cavalière qui l’accusait de mentir il y a quelques instants.
  
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MessageSujet: Re: feu de bois (francesca)   feu de bois (francesca) EmptyJeu 18 Oct - 23:16



ryan fran
«les malins discutent et les ânes combattent»
Comme si elle n’existait pas. Il l’avait exclue temporairement du cercle, ne gardant que Jack qu’il ne cessait de prendre à parti. Plus elle l’écoutait, plus elle les scrutait tour à tour, moins Francesca se sentait en position de maîtriser la suite des événements. Ironiquement, le blond qui venait de laver son linge sale en public s’offusquait presque de tout le public qu’il avait rameuté et qu’il chassait à présent sans ménagement.

Et une fois l’attroupement dissipé, ses mots furent semblables à du venin. Perfides, ils faisaient leur travail à merveille, distillant le doute et finalement la sensation de trahison chez elle. Pourquoi est-ce que son père continuait de se murer dans un silence accablant, pourquoi l’autre ne se taisait-il pas une bonne fois pour toutes, pourquoi est-ce que ce règlement de compte qui n’avait franchement aucun sens pour elle se déroulait là, ici ? Pourquoi Jack ne lui avait-il jamais parlé de ça ? La blague était bien trop sordide même pour cette saleté de Ryan. Il y avait nécessairement du vrai dans tout ce foutoir et cette pensée filait le vertige à la blonde.

Au bout d’un moment qui parut anormalement long, Francesca rompit enfin son mutisme. « Franchement ferme ta gueule ou c’est bien la dernière fois que tu l’ouvres. » Toucher à la famille, c’était déjà le pas de trop et ça faisait deux fois qu’il franchissait la limite. Qu’il ait levé la main sur un vivant sous le coup d’une vengeance personnelle quelconque était une chose, mais s’attaquer aux morts en était une autre qu’elle ne cautionnerait pas. Sa mère méritait la paix là où elle reposait et bien qu’il n’avait aucune raison de le savoir et de s’en soucier, Fran n’avait eu besoin que de cet électrochoc pour sortir de sa torpeur et bouillonner à nouveau.

Sauf que ce n’était pas de la colère qui jaillissait de sa bouche, ce n’était pas un flot d’insultes ni même une levée de poings qui vinrent s’ajouter à la pagaille. A bien y réfléchir, ce cinglé était sûrement convaincu de son histoire au point de pouvoir les entourlouper. Jack ne pipait peut-être pas mot et avait tout l’air du coupable idéal, mais Fran allait avoir besoin de plus que ça pour considérer une seule seconde que Ryan – l’hypothèse lui levait déjà le cœur – puisse être son demi-frère. « Pourquoi je te croirais ? Parce que toi aussi t’es un peu porté sur la bouteille ? » Elle renifla avec dédain, le regard obscurci par la méfiance et la voix pleine d’amertume. La cavalière ne comptait certes pas laisser son père se faire démolir la gueule par ce crétin, mais ce n’était pas elle qui l’épargnerait après la bombe qui venait de leur exploser sous le nez.

La mécano finit par s’avancer pour se planter face à Ryan, regard assassin planté dans le sien. A sa façon de s’approcher on aurait pu croire qu’elle allait lui renvoyer un crochet pas démérité, mais son absence de violence surprendrait. Violence physique, en tout cas. « Même si on partageait la moindre goutte de sang, je pourrais te regarder crever la gueule au sol sans problème. » articula t-elle sans frémir. Nul doute que la réciproque était valable et encore heureux. Leur tout nouveau prétendu statut de sang ne changeait clairement rien : il restait un connard et rien ne perturberait cet équilibre parfait de mépris qu’elle éprouvait pour lui. On ne choisissait pas sa famille, n’est-ce pas ? « Alors démerdez-vous avec vos histoires à la con. Moi, j’en ai rien à foutre. » Mensonge, mensonge flagrant et éhonté, mais elle ne l’admettrait même pas en rêve. Ce n’était pas cet enfoiré qui pourrait se vanter d’avoir troublé leur famille, Fran ne lui laisserait pas ce plaisir. Et Jack assumerait, pour une fois, que sa fille ne vienne pas le tirer d’un énième mauvais pas.

Fran se saisit de sa gourde – remplie d’eau, fort heureusement pour elle – pour entrechoquer cyniquement cette dernière contre l’outre de l’Olympien. Ses lèvres s’étirèrent dans un sourire de crocodile. « Au pire, accepte juste que t’es une erreur de parcours et va chialer ailleurs. » Il y avait mieux comme accueil fraternel ; il y avait mieux, comme offrande pacifique pour signer une trêve familiale.
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MessageSujet: Re: feu de bois (francesca)   feu de bois (francesca) EmptyDim 4 Nov - 19:08


Ryan Havener Francesca Swanson
« feu de bois »
Ryan ne fut pas surpris que la réaction de sa supposée demi-soeur fut une injonction à fermer sa gueule. Il fut en revanche surpris qu’elle ne lui en mette pas une, même après qu’il ait attaqué sa mère, chose qui dans les cours de récréation - puisqu’il estimait qu’elle était était restée bloquée à l’âge mental d’un CM1 - faisait d’habitude fureur et causait toute sortes de bagarres ridicules. Peut-être était-elle sous le choc de cette révélation. Elle laissa en tout cas parler Ryan plus que d’habitude, et ce dernier en tira d’ailleurs parti. Peut-être était-elle sceptique, et le silence dans lequel s’était enfermé Jack n’aidait pas Ryan à vendre son histoire. Même si l’ex-jackal détectait la culpabilité sur son visage et dans son regard, ce regard qu’il avait tellement étudié en photographie plus jeune, rien n’était moins sûr pour le reste des curieux autour d’eux. La ressemblante n’était pas flagrante, ça c’était sûr et heureusement pour Ryan. Ce dernier ria aux doutes de la blonde. « Ok. Vu que ton vieux veut pas l’ouvrir, je vais le faire pour lui. Tu connais sa couleur préférée ? Je sais que c’est le vert. Son plat préféré ? Je sais que c’est une dinde de Thanksgiving avec son lot de patates frits accompagné d’une sauce cocktail. Son alcool préféré ? Le Jack Daniels. Le lieu de sa naissance ? Il est né en Virginie du Sud. Je continue ? Tu me dis le muet si je fais une faute. » Il voyait la mine de ce même Jack derrière Francesca se décomposer au point qu’il mit la tête entre ses mains, laissant échappant un petit murmure incompréhensible. Ryan savait qu’il avait alors touché le bon point. Il savait tout cela de sa mère, qui parfois divaguait lorsqu’elle était un peu soûle, et qui même s’il avait refait sa vie, s’imaginait qu’un jour il vienne toquer à sa porte pour lui expliquer la raison de son départ. Des explications, c’est tout ce qu’elle avait voulu, et Ryan aussi par accessoire, même si maintenant, il n’était pas certain de vouloir ces réponses. « T’inquiète pas Francesca, le sentiment est partagé. Verra bien qui crèvera le dernier. Si je revois ce connard dans mon périmètre à l’avenir, je le bute, que tu sois là ou pas. Tu ferais mieux de le garder en laisse. » dit-il en crachant encore une fois en direction de Jack, murmurant un raclure avant que Jack ne lève la tête vers lui. « Quoi, qu'est-ce que t'as ? Tu veux ma photo ? Tu veux m'embrasser ? Ouaiiis, embrasse-moi gros lard ! Haaa ha ha ha haaa ! Tu vas surtout goûter mon poing. D’ailleurs, tu ferais bien de descendre de tes grands chevaux, s’il m’a abandonné, il t’abandonneras aussi. Il a juste pas eu l’occasion de trouver une meuf plus bonne ailleurs, ou maintenant un lit plus douillet. C’est sûr que vaut mieux vivre avec sa petite fille un peu bébête qui s’occupe de sa carcasse d’ivrogne au Ranch que rester parmi les poisseux de la Carrière où il tiendrait pas un jour. » Il était sûrement jaloux, pas de doute là-dessus, mais il savait également reconnaître un récidiviste quand il en voyait un, et aux boursouflures de son visage avant qu’il lui casse la gueule, son air de malice, il voyait bien qu’il était du genre escroc. Ils étaient faits du même bois, lui et Jack, et Ryan n’avait aucune vocation à être père. Et Jack n’aurait jamais dû l’être une fois, et encore moins une deuxième fois.
  
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MessageSujet: Re: feu de bois (francesca)   feu de bois (francesca) EmptyLun 12 Nov - 22:44



ryan fran
«les malins discutent et les ânes combattent»
Trop, c’était beaucoup trop. Il aurait du se méfier de son silence et de son immobilisme mais c’était aussi en partie sa faute à elle d’avoir laissé la chance à Ryan de pouvoir encore prendre la parole – une fois de trop. La gourde vola dans l’air et la blonde empoigna le col de l’autre à deux mains, front presque soudé au sien. Le bleu sibérien de ses yeux s’entrechoqua au sien. Elle ne savait pas si c’était les relents de ce qu’il venait de siffler dans son outre ou si c’était la nouvelle qu’elle venait d’apprendre mais se retrouver face à face avec un individu qui avait un peu de son sang en elle la dégoûtait. Les doigts tremblants et les phalanges blanchies, la blonde lui cracha presque au visage, dentition dévoilée comme un chien grondant babines relevées. « Je t’ai dit de fermer ta gueule, d’accord ? Alors ferme ta satanée gueule de merde. » Qu’est-ce qui lui faisait le plus mal entre se rendre compte que ce tocard avait raison sur toute la ligne ou comprendre que son – leur – père était tellement lâche qu’il n’arrivait même pas à bégayer un début d’explication à l’adresse de la seule famille qui essayait depuis le début de le faire tenir debout ?

Des lâches. Tous des lâches autant qu’ils sont, elle aussi d’ailleurs, et elle finit par lâchement, en honneur à son patrimoine génétique, repousser Havener loin d’elle. Ce n’était pas son genre de s’abstenir de lui coller un pain. Il y avait eu un nombre incalculable de fois où ils s’étaient battus, et la responsabilité d’au moins la moitié de ces querelles pouvaient lui être imputées. Mais frapper l’autre ne changerait rien. Elle en avait tellement trop conscience qu’elle aurait préféré pouvoir penser l’inverse. La cavalière s’avança finalement d’un pas brusque vers Jack et si on aurait pu penser qu’elle allait finalement épancher sa rage sur son paternel, elle se contenta en réalité de lui faire un signe de tête. « Allez, relève-toi putain. » L’agacement transpira de ses paroles, en mauvaise maîtresse de ses sentiments qu’elle était. Le mal était fait et maintenant, elle ne pouvait s’empêcher d’éprouver malgré tout le début d’une impression de trahison amère. Elle tendit sa main pour serrer la sienne, plus vieillie et usée, le hissant dans son effort périlleux pour se redresser. « Un peu de dignité fera de mal à personne ici. » Double-coup de travers pour les hommes de la famille désarticulée et ridicule qu’ils étaient supposés, d’après les dires de l’olympien, composer. Au moins ils partageaient tous les deux une chose en commun : leur incapacité à se tenir convenablement en public plus de cinq minutes.

Une fois son père remis sur ses pieds, la trentenaire observa alternativement le fils et le père. « A moins que t’aies encore envie de faire ta drama queen, on se casse. » Les yeux qu’elle posa finalement sur son père ne laissaient pas l’ombre d’un doute sur la suite des événements : Jack allait avoir le droit à une longue séance de comptes à rendre compliquée et douloureuse pour lui. Mais certainement pas sous le nez d’Havener ; elle ne lui ferait pas ce plaisir. Fran avait eu sa dose de chaos pour la journée, elle avait besoin de recul pour ne pas exploser.
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Ryan Havener
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MessageSujet: Re: feu de bois (francesca)   feu de bois (francesca) EmptyVen 7 Déc - 22:51


Ryan Havener Francesca Swanson
« feu de bois »
Ryan commençait en avoir sa dose des crachats. Il en avait déjà essuyé un de ce foutu Ian il y a quelques temps, et Ryan avait d’ailleurs fini par le tuer. C’était un accident, mais bon quand même, pour la symbolique, ça voulait peut-être dire quelque chose. Francesca serait-elle la prochaine sur la liste maudite ? Il aurait bien aimé en tout cas. Elle l’attrapa par le col, et suffisamment fermement pour qu’il ne puisse pas sortir de son emprise. Il y avait sûrement un truc avec les blondes aussi, çar la dernière personne qui avait réussi à l’empoigner de la sorte, c’était Casey. Elle aussi disparue depuis d’ailleurs. La cavalière ferait bien de ne pas trop forcer son destin. Elle finit par l’envoyer valser un peu plus loin et Ryan lâcha un petit rire narquois avant de faire claquer sa langue, émettant un petit roucoulement de poule mouillée à voix basse. « T’as les chocottes de m’affronter ? Beaucoup s’y sont essayés, peu en sont sortis avec toutes leurs plumes, ou tout leur corps même. Et pas de bras, pas de chocolat. » Ryan commençait à devenir particulièrement bon sur les amputations en tout genre, et avec Francesca, il aurait sûrement commencé par sa langue bien vulgaire pour ensuite s’attaquer à une main. Il la regarde lever l’être pathétique qui se trouve à terre. Il ferait presque pitié. Presque. S’il n’était pas une des plus grosses enflures qui reste encore sur cette Terre. Les gens autour d’eux ne savent que réellement penser de cette scène qu’on ne verrai que dans les anciennes telenovelas. La partie du public qui était aujourd’hui anti-Ryan comprenait désormais ses raisons et on pouvait lire le doute dans les yeux des curieux qui passaient obtenir de nouvelles informations croustillantes. Le cul entre deux chaises comme on dit. Ryan tira une autre latte de sa gourde, dont une partie du contenu s’était renversé à terre quand Fran l’avait empoigné. « T’as raison, laisse-le t’embobiner avec ses fumeuses explications. Nul doute qu’on se reverra et toi enculé, t’as vraiment intérêt à te planquer car la prochaine fois t’y passes. » dit-il en passant son doigt sous la gorge avec un air de psychopathe, histoire de se faire bien entendre. Il retourne à son stand avant de plier bagages et se barrer, impossible de rester dans le périmètre plus longtemps sans assassiner quelqu’un. Maintenant, il pouvait toujours monter un plan machiavélique pour buter Jack. Francesca n’était qu’une partie de l’équation. Un dommage collatéral comme il l’avait été lorsque Jack l’avait abandonné.
  
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