Fermeture définitive de Influenza !  All the nights spent off our faces trying to find these perfect places 1614057932 Un grand merci à tous pour ces moments de partage I love you
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  All the nights spent off our faces trying to find these perfect places

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Malini Kapoor
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MessageSujet: All the nights spent off our faces trying to find these perfect places    All the nights spent off our faces trying to find these perfect places EmptySam 10 Mar - 18:36

what the fuck

are perfect places

anyway ?

Bass & Malini
Send us to perfect places All of our heroes fading Now I can't stand to be alone, let's go to perfect places

L'attente pèse sur ses épaules, une tension dont elle ne parvient à se débarrasser depuis qu'elle le sait sur les routes, sans elle, aussi loin. Entre eux tout est si récent, pourtant elle a l'impression de l'attendre depuis toujours, comme les femmes des soldats sur le pas de leur porte qui veillent l'horizon depuis des années, comme si elles pouvaient y apercevoir leur mari au front. Malini n'avait pas particulièrement approuvé ce voyage, mais elle n'avait pas à intervenir dans ce que Bass considérait être son devoir, tout comme lui ne se permettrait pas de lui dire quoi faire ou encore où aller. Et la conversation qu'elle préparait depuis un moment allait justement marquer un autre moment déterminant dans ce genre d'échange.
Elle se mord les lèvres à l'avance, cherchant le courage et la façon de lui annoncer ses projets. Oui, un projet déjà. Pas juste une idée, pas juste une impression, elle fomentait déjà des plans, zieutait sur des cartes à la recherche d'itinéraires appropriés : elle allait partir en Alabama. La question, ou même les questions qui traînaient à l'arrière de son esprit étaient : quand et surtout, avec qui ? Encore une fois, jusqu'à récemment, elle n'aurait même pas tergiversé et serait partie seule, sans s'attendre à de la compagnie, juste elle dans l'errance des premiers jours. Mais maintenant, un certain recruteur blond était à prendre en compte et elle ne pouvait pas partir sans au moins le lui demander. Parce qu'il lui manquerait trop, parce qu'il lui manque déjà rien qu'à l'idée.

Distraitement, les yeux fixés vers le chemin qui mènera vers chez lui, elle passe les procédures de sécurité de la ville, cède son arme à feu – mais n'arrive toujours pas à se retenir de rouler des yeux – et répond à quelques questions de formalité, comme s'ils ne se doutaient pas déjà de la raison de sa présence ici. Et l'estomac à l'envers, elle prend fermement la direction de la maison que partagent Bass et Vladimir. Mais chaque pas a l'air de transformer ses jambes un peu plus en coton. Ça n'arrive pas souvent, mais Malini a peur. Peur qu'il lui soit arrivé quelque chose, peur qu'il désapprouve, peur qu'il refuse, pire, peur qu'il accepte de tout mettre de côté juste pour partir avec elle. Quelle issue serait la plus surprenante pour elle ?
Peut-être qu'elle devrait juste partir, ne rien dire à qui que ce soit et être sûre au moins de ne récolter que de la déception à son retour. Comme Caden l'a fait. Au moins, la déception, le ressentiment, la colère, elle sait gérer, elle sait ce que c'est. Il y a quelques secondes d'hésitation où elle regarde derrière, caressant l'idée de disparaître des yeux. Elle n'avait parlé de l'Alabama à personne, ils n'y penseraient même pas. On s'inquièterait, on penserait à une attaque, à des rôdeurs, à des survivants errants, à sa langue insolente qui lui aurait joué son dernier tour, mais personne ne penserait à une fuite. Et pendant quelques secondes, elle se dit que tout foutre en l'air, c'est la seule solution qui fasse sens, parce qu'avoir quelque chose qui fonctionne, quelque chose qui la rend heureuse, ça l'effraie. Elle sait ce que c'est d'aimer de toute son âme et de perdre tout autant. Malini : un pas en avant, et le reste du temps à reculer.

Mais quelque part dans son esprit, la voix de Vladimir lui revient, l'aplomb avec lequel il semblait vouloir dire que Bass ne survivrait pas à un autre coeur brisé. Serait-elle capable de tuer un être cher à nouveau ? À quel point peut-elle supporter le sang sur ses mains ? Un jour, ses jambes seront incapables de la porter plus loin. Mais pour l'instant, elle parvient à reprendre sa progression après une grande inspiration.
Il n'est plus très loin, juste à deux enjambées des marches vers l'entrée et elle frappe trois coups retentissant. Elle n'a plus le choix de reculer maintenant, il ouvre la porte grand sur lui, sur eux, sur ce qu'elle doit lui dire et qu'elle redoute tant. Mais ça attendra qu'elle lui tombe dans les bras, ça attendra qu'elle arrache un baiser passionné au recruteur, ça attendra qu'elle étanche sa soif de lui, son soulagement de le savoir vivant, entier et visiblement en bonne santé. "Il était temps ! J'ai failli attendre." Toute inquiétude était balayée, remplacée par un sourire qui ne dure pas non plus trop longtemps. Elle le repousse pour examiner de plus près sa mine. "Tout va bien ? Tu n'as rien eu ?" Mais la question qu'elle cache est : t'as pas pris de ce vaccin j'espère ?
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Bass Ferguson
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MessageSujet: Re: All the nights spent off our faces trying to find these perfect places    All the nights spent off our faces trying to find these perfect places EmptyMar 20 Mar - 14:34



Wherever you go, I will follow you.
Sometimes, home is a person, not a place. | Décembre | Malini & Bass.
Bass était à la maison, et Vladimir sorti, sorti du camp, tandis que Jezabel dormait installée pour sa sieste sur le canapé. Rassurée d’entendre le colosse qui les avait recueilli vaquer à la maison, rassurée du berger allemand endormi à ses pieds, le plus près du canapé qu’on lui avait autorisé, rassurée de la peluche usée qu’elle serait contre elle. Comme si cela ramènerait son père auprès d’elle plus vite. Restait Bass et ses pensées. Bass et ses troubles. Il avait eu son propre démembrement de sa santé mentale à la fin de l’été. Il pouvait comprendre l’ombre sous les yeux de Vladimir et le besoin insatiable que le bruit de fond, la tension sous ses tempes s’arrête définitivement. Il avait été un fantôme plus qu’à son tour, et il n’était pas tout à fait certain d’en être revenu parfois. Il était revenu parce que Malini lui avait rendu une raison de vivre. Une raison d’en trouver d’autres en fait. Parce qu’il avait cru la perdre à tout jamais, d’une façon beaucoup plus définitive que lorsqu’ils s’étaient déchirés. S’il ne pouvait l’oublier lorsqu’il le désirait, la voir se vider de son sang dans l’infirmerie l’avait rendu proche d’une folie plus cinglante que la perte de son frère. Plus dangereuse, mais plus vivante aussi.

Le chef des recruteurs avait l’habitude des hommes aux épaules voûtées qui passent les portes pour ne plus jamais revenir et parfois il craignait le regard attristé de Jezabel dans le sien. Dans l’incertitude de tout, de Vladimir, de l’enfant de Peyton à naître, du pardon de sa sœur, de l’équilibre précaire d’Olympia avec l’hiver qui s’annonçait, du vaccin et des idiots qui l’avaient pris. Pourtant, il demeurait là, et pour la première fois depuis qu’il avait dû quitter sa fratrie – bonheur de prison, horreur du meurtre – Bass réapparaissait comme un élément stable, présent.  Lui qui s’aventurait dans les bois pour espionner des inconnus et les ramener peut-être à un foyer faisait des courses de mercure pour femmes enceintes, et finissait de balayer la cuisine. Lui ne partirait jamais, et il avait fini de jouer avec les envies de mort.
Les sursauts qui s’impriment dans son corps à chaque fois qu’on toque à sa porte se sont dilués avec les années, mais il porte la main au couteau de combat qu’il porte à sa taille sans réfléchir, avant même que ses yeux trop lumineux se soient portés en direction de la porte. Olympia, chez lui, toquer – les chances que ce soit un agresseur ou un rampant qui prenne la peine de s’annoncer sont maigres et Bass lentement détend ses épaules, lâche le manche de son arme. Un dernier regard au salon et à l’enfant endormi, les battements serviles et calmes de la queue d’Hagen…

Le sourire lui mange aussitôt les joues dès qu’il reconnaît Malini et l’accueille à bras ouverts contre lui, l’embrasse avec une passion à frémir. Le blond referme prestement ses bras autour d’elle pour l’envelopper dans un cocon, prendre une inspiration de son odeur. La manière qu’il avait de la serrer contre lui semblait sous-entendre vérifier qu’elle était bien réelle.  Il était un temps où les banalités l’exaspéraient – qui allait bien après la fin du monde ? Mais il fronce les sourcils et répond à une autre question. « - Tu me crois stupide ? » Moqueur. Non, il n’avait pas pris ce stupide vaccin. Il avait échoué à en protéger d’autres, et il devenait fou à passer devant l’infirmerie, vérifier qu’aucun désastre venait prendre Olympia à nouveau.  

Il aurait voulu avoir un moment seul avec elle, seuls à seuls avec ce qui était entre eux, et d’une solitude que les bois de Pedernales falls tout entiers ne suffisaient pas à contenir. Bass serre Malini contre lui, sa main glissée sous la lourdeur de sa chevelure, dans sa nuque et il avait besoin de sa chaleur, besoin d’être certain qu’elle marchait toujours du même pas que le sien.  Ils avaient passé du temps à se fuir et à se chasser, et il la relâche pour l’observer avec attention. Parce qu’il a encore peur de l’effaroucher, sa sauvageonne, parce que lui-même ne sait pas toujours sur quel pied danser, comment jouer maintenant qu’il ne joue plus, et parfois cela lui fait peur. Ni elle ni lui ne sont faits pour le bonheur, encore moins pour jouer à l’amour domestique. Il est pas habitué à être heureux, plutôt habitué à voir les portes qui se claquent, les mâchoires droites, serrées qui se détournent avec un mépris et une classe toute militaire. Toute supérieure à la sienne, de classe, sociale et d’attitude.
Mais derrière le sarcasme, Bass rit de bon cœur, Bass rit, le son rauque qui avait oublié de sortir de sa poitrine pendant des mois à la suite les uns des autres. Lorsqu’il pose les yeux sur elle, il est toujours étonné de la voir là. L’olympie pose doucement la main sur le flanc de la jeune femme, là où elle avait été blessée, frottant la peau sous le tissu avec un souci inconscient. Il ne la lâche pas des yeux et son autre main quitte sa nuque pour sa joue alors qu’il l’a fait rentrer.  « - J’ai été là-bas, oui. J’avais besoin d’être certain, de savoir. » Encore une fois, il s'était montré trop naïf, trop idéaliste. Il avait cru que, que le vaccin existe ou non, c’était mieux que ne pas savoir. Il ne savait toujours pas et il soupire, roulant un peu des yeux. « - Je suis plus confus qu’avant, et je ne suis pas sûr que la future réponse me plaira…. Est-ce que toi ça va ? » Est-ce que nous, ça va ?

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Malini Kapoor
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MessageSujet: Re: All the nights spent off our faces trying to find these perfect places    All the nights spent off our faces trying to find these perfect places EmptyMar 27 Mar - 21:37

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 La stature imposante du grand blond se referme sur elle et elle a un sourire délicieux qui traîne sur ses lèvres après leur baiser gourmand, avide l’un de l’autre. Rassurée de le savoir en forme physiquement, rassurée de le savoir encore disposé à l’accueillir… Parfois elle craignait que les mots d’Elanor ne percutent Bass et qu’il décide lui aussi qu’elle était toxique pour lui. La mécanique n’est pas encore entièrement bien huilée mais elle se met en place peu à peu, chacun dosant leur affection et leur besoin de l’autre à l’intuition. Pour l’instant, l’équilibre se tient et elle se surprend à ne pas se lasser de lui, comme des autres par le passé. Bien sûr, il y avait toujours ces mots qu’elle gardait pour elle, ces mots terribles qui ne semblaient pas vouloir franchir ses lèvres, par crainte de ruiner l’équilibre. D’ailleurs, lui-même n’avait pas répété sa confession depuis cette fois à l’infirmerie.
Ils s’éloignent momentanément, juste le temps de s’observer, d’évaluer les mots de l’autre pour chercher les réponses qu’ils n’osent peut-être pas encore partager. Il a l’air préoccupé et la recruteuse sait d’avance que ce qu’elle va lui dire ne va pas l’aider à dormir plus tranquille, mais c’était comme à charge de revanche pour les derniers jours où elle n’arrivait pas à trouver le sommeil à force de s’inquiéter pour lui. Il la fait rentrer et elle se dirige directement vers la cuisine après avoir aperçu la petite endormie dans le canapé. Mieux valait garder ses oreilles innocentes loin des conversations qui allaient suivre.
 
Elle s’installe sur la table, trop pleine d’énergie pour se résoudre à se clouer sur une chaise, trop pleine d’angoisse aussi à expier en mouvement de jambes qui battent l’air. « J’ai eu un résumé de ce qui s’est passé. C’était de la folie de s’approcher de ce truc. » Beckett avait pris le vaccin et elle s’était retenue de le frapper pour avoir fait preuve d’une telle inconscience. « Moi ça va, je suis juste un peu inquiète. Abel parlait de foutre tout le monde en quarantaine le temps qu’on démêle le vrai du faux de ce vaccin. Je pourrai pas rester plus longtemps qu’une nuit, faut absolument que je rentre demain pour aider à mettre tout ça en place. »
Les doigts de la recruteuse courent le long du bras de son amant, avec un message bien clair derrière leurs intentions. Elle n'était là qu'une nuit, autant en faire le plus possible. Elle l'attire contre lui pour lui voler un autre baiser, consciente que ça n'ira pourtant pas plus loin tout de suite, tant qu'une enfant dormait dans la pièce d'à côté. « Mais je pouvais pas rester en place, fallait absolument que je te voie... » Aveu de faiblesse, aveu de besoin, besoin de lui. Besoin de lui parler aussi, de lui ouvrir les portes de son esprit tracassé par son plan de voyage, par son obsession de Coosada. Elle n'arrivait plus à le garder pour elle et il était la seule personne susceptible de comprendre son trouble.

Malini baisse les yeux pour fixer pour fixer ses mains qui sont allées trouver réconfort dans celles de Bass. Retenir plus longtemps cette discussion commence finalement à lui tordre l'estomac, car plus elle y pense, plus elle se dit que ça ne peut pas bien terminer, que les retrouvailles n'allaient pas être explosives pour les mêmes raisons que celles qu'elle attendait. Et c'est sur le point de franchir ses lèvres, c'est sur le point, elle le jure. Mais à la place, elle dévie. Par lâcheté ? Peur ? Appréhension ? « J'ai entendu dire qu'Iris avait pris le vaccin... Vous allez faire quoi ? Quelqu'un la surveille ? » Comme si ça pouvait être crédible. Comme si elle avait fait trente bornes pour savoir si quelqu'un veillait sur Iris. Au moment où elle le dit, elle sait que c'est trop tard. Il sait déjà qu'elle lui cache quelque chose.
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Bass Ferguson
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MessageSujet: Re: All the nights spent off our faces trying to find these perfect places    All the nights spent off our faces trying to find these perfect places EmptyDim 8 Avr - 11:12



Wherever you go, I will follow you.
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Il la suit dans la maison silencieuse comme une tombe, loin des yeux, des oreilles, des voyeurs et des médisances. Comme s’il n’y avait qu’eux à des kilomètres à la ronde, dans l’anonymat de la grande maison. Il la suit parce que cela faisait presque des années que son regard ne sait pas se détacher d’elle, qu’il ne sait retenir ses mains qui veulent effleurer le contour de ses formes, de sa silhouette, armes et blessures comprises. Bass la regarde faire l’enfant et son amusement est perceptible. Puis, souple, il se glisse entre ses jambes, appuyant son bassin contre le bois, et ses doigts à sa taille. Innocent. Simplement près d’elle parce qu’il rêvait de ses bras et de ses instants trop courts passés l’un avec l’autre.

Il expire par le nez un rire moqueur, autant que cynique. Instable psychologique, fou, un mot qui lui rôde au coin de la conscience depuis des années, lui rappelant que sa psyché ne tient qu’à un fil, qu’il y a une raison pour laquelle il se relève plus fort des traumatismes de l’apocalypse. C’était fou de prendre le vaccin, il acquiesce. « - Je leur ai dit ça, oui. » A fore d’agiter l’espoir comme mot miracle comme un pompon, on finit par avoir des situations suicidaires et des « vaccinés » à l’infirmerie. Il n’a pas envie d’y penser, parce qu’il ne peut strictement rien faire pour les aider, les sauver, et cela le met mal à l’aise. Bass a envie de fuir, mais il en est incapable, alors il se contente de se noyer contre Malini, et d’oublier que de l’autre côté de la porte c’est (encore) une catastrophe.
« - Une nuit c’est bien. » A l’entendre, c’est même plus que bien, quand sa voix grave ronronne à l’oreille de Malini comme pour lui donner des frissons. Des frissons similaires à la chair de poule que son bras sur le sien répand sur la peau pâle du recruteur. Ce serait plus que bien et le sourire en coin de Bass se fait charmeur, et charmé, la dévorant du regard jusqu’à ce que leurs lèvres se joignent à nouveau. Sa main remonte le long de sa silhouette pour caresser sa joue, avant de le lui offrir pour entrelacer leurs doigts. Bass écoute et sent, plutôt qu’il ne parte, il écoute la nervosité de Malini passer dans sa conversation, son effort pour rester immobile et anodine. Ses doigts cherchent à la réconforter en silence, à les rappeler leur lien, qui existe malgré tous leurs efforts pour se détruire. « - Je suis là. » Son pouce caresse ses doigts, et il fredonne, à peine audible, sans bouger ses lèvres, un son qui sonne comme une berceuse avec laquelle il apaisait sa fratrie, après un cauchemar. Ronronnement de gorge qui fait écho au babil de Malini et au mouvement de ses boucles, de ses jambes, de tout son corps.

A sa dernière question, il reste immobile un instant, et ses yeux, mobiles, observent le visage de Malini, comme pour lire en elle comme dans un livre ouvert. Acquérir la confirmation de ce qu’il soupçonnait jusque-là. Il semble réfléchir un long moment, peser le pour et le contre, comme si la question de Malini était un secret capital, comme s’il dévoilait le graal d’Olympia, ou que l’état d’Iris demandait une réflexion approfondit. Oui et non, ce n’était pas du tout vers elle, ou vers Olympia que ses pensées se tournaient. « - Elle est à l’infirmerie. Hannibal, qui l’a pris aussi, et Elanor veillent sur elles. Elle n’est… pas bien. » Une ombre repasse sur son visage, mais elle est légère, parce que l’état d’Iris lui retourne son estomac, lui donne des cauchemars et des sueurs froides au milieu de la nuit, éveillant à son imaginaire le fantôme accusateur de l’infirmière et les cohortes des pertes à venir. A la place, Bass observe Malini avec attention et il relâche ses mains pour venir prendre son visage si précieux en coupe. Ce n’est pas d’un baiser qu’il effleure ses lèvres, malgré leur proximité et l’affection dans ses yeux.  « - Mais depuis quand tu en as quelque chose à foutre d’elle ? » Il n’y a pas la moindre hostilité dans sa voix, pas plus qu’une provocation mordante. Calme, en avant, droit. Il pose la question simplement, détachant chacune de ses syllabes. Pas de jugement, et ce n’est pas comme s’il s’attend à ce que Malini lui déballe sa soudaine amitié avec sa protégée. Calling out your fucking bullshit.   « - Si tu as quelque chose à dire, dis- le. Si tu…  » Il n’a pas la moindre idée le pauvre bougre, de ce que à quoi peut bien penser à Malini et son visage est dénué d’émotions si ce n’est la douceur, et ce qu’il a toujours dans les yeux lorsqu’il la regarde. « - On s’est déjà dit de ne plus jamais se voir, rien ne peut être pire. »

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MessageSujet: Re: All the nights spent off our faces trying to find these perfect places    All the nights spent off our faces trying to find these perfect places EmptyVen 13 Avr - 22:27

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 Les gestes du recruteur. La douceur de son toucher. L’attention qu’il lui portrait. Il y avait tellement de force dans ses bras et pourtant tellement de patience envers elle dans ses yeux. Une nuit c’est bien, mais Malini est une éternelle insatiable. Il n’y a jamais assez : d’aventures, de frissons, de lui… Elle ose enfin se l’admettre, il lui manquera au moment même où elle quitterait la ville. Ne parlons même pas de ce qu’elle ressentirait si elle quittait la région sans lui. Le stress des jours précédents se dissipe lentement. Il est là, tout contre elle, il fredonne un air d’autrefois et ses doigts entreprennent de dénouer toute tension avec de douces caresses. Elle aimerait figer cet instant et le garder dans un coin de sa tête pour toujours. C’est le calme avant la tempête.
 
Avant même qu’il ne réponde, elle a bien conscience que sa tentative de changer de sujet est un échec cuisant.  Elle ne fait que repousser une échéance qui lui tombera lourdement sur les épaules plus tard. En attendant, elle préfère observer leurs mains liées, le sol sous eux, et elle écoute patiemment les nouvelles d’Iris. Si l’état de l’infirmière n’était effectivement pas au centre de ses préoccupations en arrivant, elle grimace quand même légèrement à l’annonce. Une grimace qui se transforme en indignation à la suite des propos du recruteur. La lueur de protestation de l’Indienne se confronte à l’air parfaitement calme de Bass et elle est incapable de formuler correctement une objection. Elle est démasquée. 
Si elle a quelque chose à lui dire... Et comment. Il y a des kilomètres de pensées derrière  la décision que la recruteuse a prise, autant de kilomètres que la route qui l’attend. Elle a un rictus amer quand elle déclare : « Tu oublies que je suis forte quand il s’agit de faire le pire… » Et ses yeux vont chercher le courage ailleurs. « Dernièrement, j’ai beaucoup pensé à ma famille… J’essaie de me rappeler certaines choses et je n’y arrive pas et ça me rend malade… » Pas de photos, pas de souvenirs, elle n’a rien emporté de Los Angeles quand elle est partie de sa maison endeuillée et aux prises avec un incendie qu’elle avait provoqué elle-même. A l’époque, se souvenir était la dernière chose dont elle avait envie, car à chaque souvenir se rappelait également le dernier souffle arraché à Nisha. « J’y pense tout le temps, j’en fais des rêves la nuit, quand ce n’est pas des cauchemars. C’est tellement… étouffant… Ce besoin de me souvenir. »
 
Timidement, elle lève à nouveau les yeux vers lui, pour qu’il puisse lire dans ses yeux ce qu’elle essaie de verbaliser laborieusement. Il faut qu’elle parte sinon elle va perdre la tête et faire quelque chose de grave. Elle est à cran, ça se sent à chaque pas qu’elle fait, à chaque parole qu’elle prononce, et elle s’en veut presque de ressentir ça. En septembre, quand Bass et elle avaient finalement réussi à faire un peu de tri dans tout ce qu’ils ressentaient, elle avait eu une impression de plénitude. Et petit à petit, ce sentiment s’était amenuisé, car c’était une ressource rare finalement, surtout pour ceux qui en veulent toujours plus. Il avait peut-être réussi à combler quelque chose en elle, mais ça n’avait fait qu’ouvrir la voie vers d’autres sentiers sinueux de son esprit qui se terminaient par d’immenses gouffres. « Je crois que j'ai besoin de rentrer. A Coosada. Revoir ma maison, là où j'ai grandi, là où Nisha a grandi... Comme un pélerinage, en quelque sorte. Faire le plein, retrouver mes souvenirs... Si je reste ici... Je vais partir en vrilles. » Les lèvres pincées, elle attend le verdict avant de se rendre compte qu'elle avait oublié une information cruciale. « C'est temporaire évidemment, je compte revenir. » Les doigts de la recruteuse s'entourent autour des bras de son compagnon alors qu'elle tente de le sonder, le coeur battant la chamade tellement fort qu'elle le sentait dans le fond de sa gorge. Ses yeux avaient l'air de l'implorer : Tu comprends, n'est-ce-pas ? Dis-moi que tu comprends.
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MessageSujet: Re: All the nights spent off our faces trying to find these perfect places    All the nights spent off our faces trying to find these perfect places EmptyDim 27 Mai - 0:02



Wherever you go, I will follow you.
Sometimes, home is a person, not a place. | Décembre | Malini & Bass.
Bien sûr qu’il a su qu’elle avait quelque chose à lui dire, alors même qu’elle se blottissait entre ses bras et que la tension se transmettait de l’un à l’autre des amants au compte goutte. Il savait aussi attendre Malini, l’attendre jusqu’à pouvoir l’entourer de ses bras, son souffle caressant sa peau et ses tentatives inadéquates pour mémoriser tout ce qui faisait que Bass était irrémédiablement amoureux d’elle. Lui prêter la force qu’il aurait aimé mettre à meilleur usage, la patience et la douceur qu’il s’était caché sous le pragmatisme de survivant, les bras qu’il découvre en temps d’apocalypse qu’ils peuvent soutenir le toit d’un foyer. Tenir une femme meilleure et pire que lui à la fois.  Bass a la conscience éloignée qu’il devrait être attristé par la promesse du pire, et les souvenirs qui comme autant de plaies qui suppurent et soignent mal marbrent encore son coeur. Qu’il devrait avoir peur et la prendre au sérieux. Qu’il devrait entrevoir le gouffre béant au bout duquel Malini vacille encore, là où elle l’emporte, là où elle sévit avec une sorte de sadisme issu de ses propres tortures qu’elle s’inflige à vouloir être inatteignable. Mais c’est le contraire, Bass camouflant un sourire, un rire. Elle est capable du pire, et il s’en fiche.

Il tient ses doigts comme pour la retenir, leurs doigts entrelacés et lui qui tente de contrôler sa force et les pressentiments, l’inquiétude de son regard. Elle peut tout lui dire, il l’a toujours pensé, sauf les trois mots qui semblent brûler les lèvres de Malini mais qu’il ne lui demande pas. Il sait pour Nisha, Beckett, les morts et les vivants, les erreurs et les fuites. Un peu plus, un peu moins … ? La douleur vient par un détour pernicieux. Le blond se raidit sans en avoir conscience, son regard s’arrêtant de voir Malini pour de vrai, vague et perdu dans des souvenirs qu’ils ne partagent pas. Elias dont la frimousse boudeuse et les genoux éraflés se mélangent avec le souvenir de ses cris et des tripes dévorées vives, son père dont il ignore le visage, sa mère dont il a oublié le regard, le sourire, dont il ne lui reste plus que la mémoire de la fatigue dans ses épaules et des larmes qu’on ne laissait pas voir. Lorsque Malini relève les yeux vers lui, l’Olympia réajuste son regard sur son minois, battant des cils pour chasser ce qui s’était emparé de lui. Bass a un sourire triste, quand il acquiesce lentement du chef, prisonnier d’un carcan qu’il sent oppressé sa poitrine. Le passé et le futur ont le même aspect flou. ”- Je comprends. J’ai rien d’Elias, de ma mère…” Le châle aux mailles fatiguées qu’elle a tissé, et le berger allemand de son frère. Les deux finiront pas s’éteindre au bout d’un moment.  Il n’a rien de plus d’Elsie et de Jamie et depuis qu’ils ont été séparés, que le temps a disparu dans l’esprit de Bass qui errait sur les routes, tuant et volant pour voir un autre matin, il est conscient que leur enfance ne tient qu’à un fil. Même si une main divine les a tous replacé sur le terrain de jeu du Texas..  Il peut les perdre. Malini aussi.

Sa poitrine s’est contracté, et ses doigts vient sur la taille de Malini, la serrant contre lui, froissant le tissu entre ses doigts par réflexe autant que comme attache. Elle y a pensé, longuement. Il essaie de ne pas se pense abandonner, mis devant le fait devant le fait accompli. De ne pas étouffer à l’idée qu’elle parte et le laisse à mourir entre quatre murs de tôles et le monde qui se referme sur lui comme un tombeau. Parce qu’Olympia, le ranch, le Texas, rien n’est assez grand pour contenir Malini. La recruteuse est une flamme sauvage et vivace, qui ne laisse pas apprivoiser, que l’on ne peut qu’effleurer en espérant ne pas y mourir, que l’on observe jusqu’à être éblouit et de devoir détourner les yeux tandis qu’elle disparaît comme elle était venue. Mais ce qu’il aime chez l’indienne. Et l’immobilisme le tue, le met en alerte jusqu’à partir en vrille lui aussi. “- Tu vas revenir ?” Finit-il par demander à voix basse. Ce n’est pas la question qui compte, elle est censée y avoir déjà répondu. Mais le regard de Bass se plonge dans le sien, limpide et trop lumineux, pour extraire les mensonges et les faux semblants, revoir la petite fille terrifiée. Mémoriser une dernière fois l’éclat sombre de son regard et les rides au coin des yeux qui commencent. Mémoriser son souvenir et être certain dans son coeur qu’il ne lui dit pas adieu. Et la prière qui le trouble jusqu’au fond du coeur.

Bass sourit doucement et vient poser sa main sur la joue de Malini, prenant sa pommette en coupe comme s’il s’agissait de la chose la plus délicate qu’il ait jamais vu. Malini l’est au fond. “- Je viens avec toi.” Sans hésitation. Au contraire sa poitrine se libère d’un poids dont il n’était pas conscient, il respire mieux et le goût métallique du sang s’estompe en bouche. Il est sûr de lui et en paix, et il ne peut pas envisager de laisser la jeune femme s’éloigner et traverser les Etats-Unis sans lui laisser autre chose qu’un fantôme à étreindre. Il sait que les aurevoirs ressemblent tous à des adieux aujourd’hui. Bass se rapproche encore un peu, et ses lèvres effleurent l’oreille de Malini, les boucles brunes lui chatouillant la peau comme sa barbe doit chatouiller la sienne. “- Tu ne saurais même pas que je suis là.” Il veut la rassurer, qu’il ne s'immiscera pas dans ses souvenirs, qu’il restera silencieux et muet dans ses traces sans marcher sur ce qui avait été sa vie, sans lui peser pendant le voyage ou la mettre en danger, lui laisser le temps et l’intimité de faire ce qu’elle avait à faire, mais avec lui.

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Malini Kapoor
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MessageSujet: Re: All the nights spent off our faces trying to find these perfect places    All the nights spent off our faces trying to find these perfect places EmptyMar 19 Juin - 20:03

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 Les secondes s'allongent, le temps s'étiole et d'un coup, tout disparaît. Le soulagement d'avoir réussi à annoncer sa nouvelle se dissipe et laisse peu à peu place à une autre forme d'appréhension. Dans l'attente de sa réponse, elle ose à peine soutenir son regard, zieute à droite puis à gauche, cherche des détails qu'elle ne connait pas encore sur le visage du recruteur. Est-ce qu'il serait en colère ? Perplexe ? Triste ? Les scénarios pleuvent dans sa tête depuis des jours déjà et aucun d'eux n'a de fin heureuse. Ça n'existe plus les fins heureuses...
Ce qu'il pourrait lui dire. Elle a encore en tête leur violente dispute plus tôt dans l'année, les mots acerbes, le regard désespéré. Elle n'a certainement pas envie de revivre ça, l'humiliation, la peine, l'ineffable sentiment qui suit la certitude d'une perte. Elle l'avait perdu et elle risque de le perdre encore, tout ça pour chasser des souvenirs. Mais Malini, elle ne peut plus fuir longtemps les rêves et les cauchemars qui ont sa maison d'enfance comme décors. Peut-être qu'il comprend, peut-être qu'il a les mêmes tourments qu'elle au fond, tourments qu'il étouffe au contact des Olympiens. Après tout, le grand blond n'avait pas non plus eu l'occasion de fouiller sa maison d'enfance pour récupérer des morceaux de son passé. N'était-il pas en prison quand le monde leur était tombé sur la tête ? Alors il doit comprendre, il n'a plus d'autre alternative que de comprendre. Que sont deux mois dans toute une vie ? Sauf qu'ils n'ont peut-être pas toute une vie...

Et puis l'impensable se produit. Un sourire éclaire son visage, comme si elle ne venait pas lui annoncer qu'elle allait l'abandonner pour chasser des lubies. Il pose sa main sur son visage et Malini perd sa joue dans la paume réconfortante du viking. Il vient avec elle. Les mots ne percutent pas immédiatement, elle préparait déjà de quoi argumenter, expliquer, un long exposé qui était supposé justifier l'inexcusable. "Quoi ?" Ça lui échappe alors qu'elle lui retourne un regard presque choqué. Il vient avec elle et c'est un engagement énorme qui lui tombe sur le coin de la bouche au point qu'elle n'arrive pas à articuler de phrase cohérente et encore moins de pensées claire. Puis, l'euphorie. Le soulagement décuplé. L'Indienne tend ses bras pour entourer les épaules du grand blond et l'attirer contre elle avec ardeur et elle plaque un baiser affamé sur les lèvres de son compagnon. Son compagnon. Oui, c'est officiel.
Alors le baiser dure, les mains agrippent le tee-shirt de Bass, pressées, heureuses de le retenir un peu plus longtemps et Malini partage son souffle, s'empêche de le laisser partir, comme si en ce simple laps de temps il pourrait changer d'avis.

Les questions s'empilent dans l'arrière du crâne de la recruteuse, mais elle se laisse un peu de temps contre lui, un peu de passion qui se serait consumée ici même si la petite ne dormait pas quelques mètres plus loin. Et enfin, quand elle se sent plus sereine, plus pleine, elle se défait de lui, les yeux brillants d'une joie indescriptible. Mais Malini demeure Malini et une graine de soupçon se plante dans sa tête alors qu'elle demande d'une petite voix : "Mais... pourquoi ?" Oh, elle sait pourquoi. Elle le sait parce qu'il le lui a avoué quelques mois plus tôt alors que, les paupières lourdes, la fatigue d'avoir failli mourir dans les veines, la recruteuse s'apprêtait à sombrer dans le sommeil.
Les confessions de l'Olympien ne l'ont jamais quittée depuis, et s'il n'a jamais réitéré ses propos, elle est intimement convaincue qu'ils sont vrais. Mais sa méfiance envers les hommes est bien plus forte que sa capacité à se laisser aimer. Après tout, les hommes n'avaient pas cessé de l'abandonner tout au long de sa vie ? Son père biologique, son père adoptif, le père de sa fille et plus récemment, Caden avait rejoint le bal des fugitifs. Pouvait-elle donc se laisser complètement bercer par les paroles de Bass ?

Alors pour atténuer sa question et la méfiance dans sa voix, elle ajoute. "Je voulais te demander mais je n'osais pas... Je pensais que tu dirais non. Parce qu'ils ont besoin de toi ici... Et Iris..." La liste des raisons de rester étaient longues et elle se tut, s'interdit même d'en énumérer davantage de peur de le faire douter vraiment. "Pas la peine de te faire petit. Je te veux avec moi." Et elle le veut tout court, mais ça, il peut aisément le lire dans son regard.
Mais la réalité étend ses tentacules sur leur petite bulle. S'il accepte, ça amène tout son lot de questions et d'organisation. Et les premiers problèmes se posent. "Peyton te laisserait filer dire quoi que ce soit ?"
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MessageSujet: Re: All the nights spent off our faces trying to find these perfect places    All the nights spent off our faces trying to find these perfect places EmptySam 23 Juin - 19:39



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Ce n’est pas à cela qu’il s’attendait, mais jamais Bass ne refuserait un baiser de sa compagne. Jamais. Ses doigts s’accrochent à son vêtement avec plus de force et ses mains s’égarent dans son dos, et il en oublie sa douceur pendant un instant. Il lui rend et son étreinte et son baiser avec la même passion. L’olympien est maladroit  avec les mots et ses actions ont souvent un double tranchant, une noirceur qui lui retombe toujours sur le bec mais ses intentions, ses priorités sont les bonnes. Et à chaque baiser, à chaque passion, à chaque bleu que sa force laisse sur son corps et chaque mordillement qui se fait pardonner de sa rudesse, chaque caresse plus légère qu’une plume et murmure au creux de son oreille qui rappelle son désir pour elle, il y a toujours le même message, mantra et litanie à la fois : je te veux toute entière et jusqu’à la fin des temps, sans condition. Je t’aime.  L’ivresse lui est monté à l’esprit, et la chaleur au corps, il l’accueille contre lui et referme à demi les paupières, front contre contre. L’idée de partir sur les routes avec est cause de célébration. Malini et la solitude à la fois. Le battement de son cœur trahit son excitation, son impatience et … peut-être qu’il avait toujours attendu qu’elle lui demande ça. Qu’il puisse lui prouver ce qu’il ressentait, qu’il ne l’abandonnerait jamais, et qu’ils puissent se prouver n’avoir peur de rien. Liberté chérie.

La question de Malini lui noue la gorge, efface le désir dans son ventre. Quelque chose de fugitif passe sur le visage de l’Olympien, quelque chose qu’il n’a pas envie qu’elle décrypte et devine ; amère déception. Frustration. Il sait qu’il devrait camoufler ce ressentiment, mais pendant un instant, c’est plus fort que lui, ça le prend comme un choc dans le plexus, comme l’écho d’anciens mots violents qu’ils ont échangés. Bass se passe la langue sur sa lèvre inférieure, se musèle. Il comprend le chant d’espoir du loup qui meurt d’amour, il comprend les gifles que l’on peut mettre dans les mots et il comprend qu’il finira par mourir d’amour pour cette femme qui reste louve. Pourquoi ? Parce qu’il l’aime et compte la suivre au bout du monde. Parce qu’il l’aime et qu’ils se sont fait assez de mal. Parce ce qu’elle lui demande c’est tout ce qu’il veut faire de sa vie. Ce serait le bon moment pour arrêter de tourner autour du pot. Pourquoi ? Parce que je t’aime. Bass ne l’a jamais prononcé à voix haute, pas par pudeur, ni par timidité. Un peu DE crainte qu’elle ne prenne la clef des champs ou que son mépris ne le brise pour de bon. Et parce que cela faisait partie des choses si évidentes qu’elles n’ont pas besoin de longs discours. Pourquoi se seraient-ils fait souffrir autant et pourquoi ne peuvent ils pas vivre l’un sans l’autre sinon ? Pourquoi chaque respiration prise contre sa peau ou à même ses lèvres efface un peu de sang sur ses mains ?

Il se tait. Elle rompt le silence trop vite pour lui donner le temps de réfléchir. Bass en est reconnaissant malgré lui. Et il persiste et signe : « - Je ne peux rien faire. Iris a besoin de médecins, pas de moi. » Et il ne se cacherait pas sous de fausses excuses. Peyton. Ses mains font un mouvement de va-et-vient sur ses hanches, pensif. Il se mord l’intérieur de la joue et pèse le pour et le contre. Il sait ce qu’il veut et c’est la femme en face de lui, mais Peyton, Peyton à son deuxième mois de grossesse, Peyton dont il avait regagné la confiance comme un chien qui quémande. Bass soupire sans s’en rendre compte ;  « - Quand comptes tu partir ? Si on revient à temps… » La grossesse de Peyton était encore un secret pour beaucoup, mais Bass ne comptait pas lui faire faux-bond. Ni à elle, ni à Malini, ni à Iris lorsqu’elle rouvrirait les yeux parce que, elle finirait par ouvrir les yeux. « - Si Abel te laisse partir, je peux me libérer. » Il réfléchit à haute voix et remonte une main jusqu’à sa joue, qu’il effleure du bout des doigts. « - Je compte ça comme un long raid. » Sans avoir à donner de compte à personne. Sans regarder derrière. Sans avoir à compter les jours et les provisions pour assurer son retour. Sans… Ses doigts glisse de la joue brune à la gorge satinée, jusqu’à la naissance de sa poitrine et sa voix se fait pleine de malice, gorgée de taquinerie :  « - Peut-être que je te recruterais en cours de route. » N’était-ce pas son job ? N’était-ce pas le but ultime, la fin du jeu qui s’était mis en place entre les deux recruteurs ?
Pourquoi ?
Parce que je veux rentrer à la maison avec toi.


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MessageSujet: Re: All the nights spent off our faces trying to find these perfect places    All the nights spent off our faces trying to find these perfect places EmptyJeu 2 Aoû - 20:26

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 Elle part et il vient avec elle. Elle part et il comprend. Quand d’autres auraient eu une crise de colère et de lamentations, lui prend le temps de réfléchir à ses motivations, de l’accepter telle qu’elle est, avec son lot de déceptions. C’est pour ça qu’elle l’ai…
S’il fallait choisir un moment pour le dire, ce serait maintenant, n’est-ce pas ? Mais Malini étant Malini, aucune déclaration ne franchit ses lèvres, elle se contente de l’observer et de le penser en silence, comme si les mots prononcés pourraient accélérer toutes les catastrophes qu’elle imagine toujours arriver. Elle reste la meilleure quand il s’agit d’imaginer le pire. Alors pour l’instant, elle tente d’imaginer la route avec lui à ses côtés, les longs silences de la nuit durant lesquels elle pourra se blottir contre lui pour chercher le réconfort, les aventures qui attendent au détour des petites routes, les marées de rôdeurs qu’elle lui fera traverser en lui tenant la main… Tout lui paraissait soudainement plus simple avec Bass auprès d’elle.
 
Rien ne semble le retenir ici et la recruteuse sent une dose d’espoir dans ses veines alors que son rire répond à la taquinerie de son compagnon. "Olympia n’est pas prête… Entre les gens que j’aurais envie de taper et réciproquement, le seul moyen d’assurer la paix serait de me garder enfermée." Elle sourit davantage avant de tapoter doucement sa joue. "Mais ce n’est pas une suggestion hein !" La lueur malicieuse dans son regard s’éteint lentement alors qu’elle s’apprête à reprendre un sujet plus sérieux. "Concernant Abel, j’en fais mon affaire. Mais il n’a pas vraiment le choix, je partirai qu’il le veuille ou non. Mais avec son accord, c’est quand même mieux." Et elle n’ose pas imaginer ce que leader des cavaliers serait capable de faire par orgueil, car tout comme avec elle, il fallait s’attendre au pire quand on se mesurait à Abel Rhodes. Lui donner la chasse ? La bannir à tout jamais ? La garder sous surveillance stricte ? Jusqu'où tiendrait ce lien étrange et ténu entre eux ? Ils s'apprécient, se respectent, se supportent, mais il y a tellement de barrières liées aux circonstances et surtout à leurs deux personnalités incompatibles. Parce qu'Abel Rhodes ne supporte pas les grandes gueules qui formulent des critiques à son égard, même les plus constructives, alors que c'est exactement ce dont il a besoin dans sa vie pour ne pas perdre le nord – la soeur Rhodes tient d'ailleurs ce rôle privilégié. "C'est Silas qui sera le plus dur à convaincre là-dessus... J'ai peur qu'il le prenne comme un abandon."
 
Lentement les masques tombent, Malini se révèle : son air soucieux, la sincérité dans son regard, la crainte dans sa voix, ce ne sont pas des traits qu’elle dévoile à tout le monde. En fait, elle ne les montre à personne d'autre que lui, le collecteur de ses confessions les plus intimes, celui qui prend de plus en plus de place dans son esprit, qui remplit des vides dont elle n’avait même pas conscience qu’ils existaient. Alors c'est le moment n'est-ce pas ? C'est maintenant.
Ses yeux sombres capturent les orbes azuréens du colosse, elle humecte ses lèvres soudainement asséchées par ce qui lui pèse sur le coeur et elle se lance : "Bass..." Et soudain le vide, soudain l'incertitude lui saute à la gorge et elle se retrouvé déboussolée face à son incapacité à formuler ses sentiments. Devant elle, le souvenir terrifiant de la dernière fois qu'elle a aimé quelqu'un de toutes ses forces avant de tout perdre injustement. Et si elle formulait ces mots (mal)heureux et que tout s'effondrait à nouveau ? Et s'il lui échappait ? Et si le monde lui tournait encore une fois le dos, entêté, prêt à toutes les conspirations tordues pour la faire souffrir. Elle ne peut pas le dire, pas tant qu'elle a pleinement sa tête, qui tourne à plein régime pour trouver les scénarios catastrophes. L'errance rit de son désarroi alors qu'elle n'a rien d'autre à lui offrir que son air désolé.

Mais il y a autre chose qu'elle peut dire, d'autres choses qu'elle n'a pas peur de formuler, d'autres choses que le destin saurait accepter sans s'offenser et lui faire subir le pire. "Je suis désolée... Pour toutes les fois où je n'ai pas été à la hauteur, et pour toutes les fois où je ne le serai pas... Mais j'y travaille." Ses doigts s'égarent sur la joue de son bien aimé. "Heureusement que tu es patient..." D'une façon plus qu'exemplaire.

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MessageSujet: Re: All the nights spent off our faces trying to find these perfect places    All the nights spent off our faces trying to find these perfect places EmptyMar 4 Sep - 19:45



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Olympia n’est pas prête à accueillir Malini, à la vivre au jour le jour, à son pire autrement que craché dans une ruelle déserte, à être à la hauteur de l’intensité brute de la recruteuse. Bass non plus n’est pas prêt sans doute. Pourtant, comme partir sur les routes, c’est risqué et simple. Survivre est un sujet sur lequel ils ont roulé leur bosse. Se faire du mal également. L’indienne a le mérite de le faire rire, Bass renversant sa tête en arrière pour y étrangler son amusement. C’est quand elle reprend, et quand les bras de Bass se resserrent autour d’elle, étreignant le soupire qu’exhale sa large poitrine, que Bass réalise exactement ce qui vient de mourir entre eux. Le mirage d’un futur partagé, d’une des conversations qu’ils n’ont jamais. Peut-être qu’elle vient de repousser la proposition non-dite et le défi indicible. Peut-être qu’à cet instant c’est pour le mieux. Bass n’est pas prêt non, surtout pas à la hauteur, le cœur encore couturé de cicatrices encore fraîches, l’esprit qui recherche encore l’air de l’isolement, pareil à un noyé qui a besoin d’air. Il quittait Olympia pour Malini, mais aussi pour lui. Garder le statut d’exception de leurs étreintes et s’éloigner de la vie de couple. Etre couple, pour lui ou pour elle, main dans la main dans les rues d’Olympia. Leurs tâtonnements n’ont donné qu’un avant-goût maladroit, Bass n’ose pas espérer le diable en prime.

Il fredonne l’esprit ailleurs, déjà sur les routes, déjà contre sa chaleur durant les nuits d’hiver, sans envisager le grand méchant loup face à la dompteuse de rôdeurs. Le droit versus le sang. Il la ramène sur Terre avec une grimace ; « - Hmm. Tu auras besoin d’Abel si tu reviens au ranch. » L’aptitude de Malini à défier les Hommes et à narguer les ordres lui plaît depuis le premier jour. Mais Abel fait la loi dans le camp de la jeune femme.
Bass assimile doucement le contingent de Silas. Le regard un peu plus lointain, plus scintillant. Il n’a pas vu beaucoup le gamin d’Abel, comme il ne sera jamais à l’aise dans l’enceinte du ranch ou sous les yeux du paternel. Mais cela lui pince la poitrine, à l’idée du gamin. Malini a perdu Nisha. Silas a perdu sa mère, et l’un et l’autre risqueraient de se voir abandonner au monde. Il comprend la douleur du petit et il attend la douleur de la mère qui n’est plus.   « - Alors tu n’as pas le choix, tu dois rentrer saine et sauve. Les petits garçons ne supportent pas les promesses en l’air. » poursuit-il gravement, rivant son regard sérieux au sien. Il y a du deuil là-derrière. Rien de pire qu’une figure parentale qui se fait la malle après avoir promis d’être là pour le coucher. Il y a des marques qui ne s’effacent pas. Qui font commettre des erreurs bêtes encore des années après, quand on est censé être un homme. A trahir les siens, voir dieu dans un pasteur, et avoir encore un besoin de reconnaissance qui suinte des fêlures, cacher les errances de sa fratrie par ses crimes passés. Il lit dans le regard de Malini la même inquiétude pour ce petit qui n’est pas d’eux, la même responsabilité.

Il ne « hm » même pas quand il entend son prénom murmuré, happé par les lèvres rondes, sèches qu’il rêve d’embrasser. Instant suspendu à nouveau, Bass penche la tête sur le côté, interrogateur. Son pouce effleure le menton de la jeune femme, n’ose pas s’égarer sur sa bouche pour ne pas la réduire au silence. On ne peut pas lire dans les pensées de Malini.  Non. Il détourne les yeux, et cette fois cela fait mal, le silence qui perdure. Il offre sa barbe à sa caresse. Sa mâchoire s’agite, contrôle ses émotions contradictoires. Cela brûle de l’intérieur, ce prénom prononcé qui meurt sur la bouche aimée. Une part de lui à envie de lui demander Bass quoi. Bass quoi ?!

Le colosse barbu relève les yeux au ciel, expire un instant. Il remâche son courage. Mais la vue de Malini lui fait reprendre un sourire qui pince le coin des ses lèvres un instant. Il avait choisi de l’aimer sauvage, parce qu’il l’était aussi. Il avait sa part de responsabilité – dans leur haine froide d’un temps, qu’elle doute encore, qu’elle ne lui fasse pas confiance ou de son propre aveu fait à la lisière de la mort. Bass l’embrasse sur le front, un peu trop vivement. « - Je ne suis pas patient. Je t’aime, c’est tout. »  Malini est à la hauteur, elle, de ses rêves les plus fous, la femme qu’il n’aurait pensé mérité, ni avant ni maintenant. La femme qui lorsqu’il s’était écroulé à demi fou de douleur du deuil de son frère n’avait pas laissé le fantôme plein de sang erré jusqu’à la mort, qui l’avait aidé à retrouver un pied dans Olympia, lui qui voulait l’oubli des bois et des os verdis de mousse. Celle pour qui il était revenu, bien plus que pour sa fratrie qu’il a encore du mal à regarder dans les yeux. « - Je ne vais pas te donner des leçons, Malini. Je suis plein de conneries, aussi. Même ça, ici, c’est une chance. C’est compliqué. » Ils reviennent de loin et ont beaucoup à apprendre. Il a une grimace, un rictus qui se moque d’eux et secoue la tête, frottant sa barbe qui pique contre sa peau encore douce malgré la fin du monde, la peau à laquelle on revient se marquer et s’égratigner par à-coups. « - L’une des choses que j’aime chez toi, c’est l’impression que tu pourrais comprendre chacune des mauvaises choses que j’ai pu faire, qui me traverse l’esprit. » L’impression d’apprendre et de revivre aussi, l’impression d’élation que leurs taquineries crée dans sa poitrine, l’écho d’un rire à chaque éclat complice dans leurs regards.

Bass se recule un peu, sans la lâcher, sans desserrer son étreinte et le regarde par en-dessous. Il convient avec une sincérité un peu brute, qui n’a pas souvent sa place sous les toits de la ville civilisée, les souvenirs qui les unit et le même besoin primal que les autres survivants fuient tant. « Je veux juste retourner dans les bois. Avec toi. C'est tout ce que j'attend de toi. »  Avec toi seule pour compagnie du silence et des fantômes. Un risque simple, une tentative de couple, une tentative de je t’aime en silence bruissé, loin des conséquences et des moeurs compliquées du Texas.

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MessageSujet: Re: All the nights spent off our faces trying to find these perfect places    All the nights spent off our faces trying to find these perfect places EmptyMer 26 Sep - 14:01

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 « Moi aussi. » Moi aussi ? Moi aussi je t'aime ? Moi aussi je veux juste retourner dans les bois avec toi ? Moi aussi. C'est tout ce qu'elle a à lui offrir et le malheureux devra s'en contenter. De toute façon, selon ses propres mots, il n'en attend pas plus d'elle. Oh bien sûr, ça arrangeait la recruteuse, mais ça ne l'empêchait pas de réaliser que c'était injuste pour lui. Elle lui demandait de tout quitter mais elle était incapable en retour de lui exprimer ses sentiments. Pourtant elle l'aime, la bougresse. Et elle frissonne violemment quand il le lui dit. Au milieu de ses entrailles bourdonne le constat indéniable : elle ne mérite pas Bass Ferguson. Mais elle ne s'aventurera pas à le dire, parce qu'il passerait son temps à le nier.
Leurs regards s'accrochent, se promettent des choses que leurs lèvres n'oseront psalmodier de peur de changer le véritable message. Il a raison, il pourrait lui dire n'importe quoi, elle ne le trouverait jamais aussi horrible qu'il a l'impression d'être. Son palmarès à elle est pire, à tous les coups. Certes, elle avait été exemplaire dans une autre vie, contrairement au passé de voyou du recruteur, mais lui il essayait au moins de se rattraper. Alors qu'elle... « Tu sais que tu peux me dire n'importe quoi. Je te connais, je sais que tu as toujours fait ce que tu avais à faire. » Ses doigts dansent sur le visage du blond, tracent un trait le long de son front comme si ça lui permettrait d'en extraire ses pensées. « Qu'est-ce qui te traverse l'esprit qui puisse être mauvais ? » Elle murmure, appelant des secrets qui resteraient dans cette bulle d'intimité. Elle aimerait pouvoir lui rassurer, lui dire de relativiser, ça ne peut pas être si mauvais que ça... Après tout, il parlait à la femme qui a été recrutée par Gabriel Rosario en personne, ce qui était moral à ses yeux avait une toute autre définition.

C'est comme ça qu'elle lui dit qu'elle l'aime, quelque part. En étant là, tout simplement, à chercher à éponger ses tourments, à porter sa charge émotionnelle. C'était bien plus que les autres entités environnantes qui claironnent pourtant leur amour à tout va. Malini elle ne le dit peut-être pas, mais au moins la main avec laquelle elle aimerait panser les plaies de Bass est sincère. Eux deux au moins, ils n'ont pas l'air d'une parodie des couples d'autrefois. Les seules personnes qui s'aiment encore.
Un glapissement vint interrompre ce moment intime alors que Hagen surgit dans la pièce pour se mêler aux jambes de Bass et derrière lui la silhouette adolescente d'une jeune fille se cache derrière le pan de mur. « Je crois que quelqu'un a fini sa sieste. » Avec un sourire, elle quitta son perchoir sur la table pour saluer Jezabel qui faisait finalement son entrée dans la cuisine, signant immédiatement qu'elle était simplement venue chercher de l'eau. La jeune fille ne pouvait cependant pas cacher un petit sourire content. Contente de la présence de Malini ou de l'idylle naissante entre les deux recruteurs ? Ça c'était sûrement un secret qu'elle garderait entre elle et son père quand elle lui ferait le résumé de ce qui s'était passé en son absence.
L'Indienne se racla alors la gorge avant de demander, l'air très sérieux : « Dis-moi, c'est okay avec toi si je reste pour la nuit ? » Elle hocha vigoureusement la tête, cette fois un grand sourire aux lèvres. Autant profiter d'un moment de calme tous ensemble avant que Malini ne lui enlève Bass pendant plusieurs semaines et ce n'était pas une nouvelle qui serait bien acceptée, que ce soit ici ou dans le reste d'Olympia. « Super ! On pourra jouer aux cartes et plumer Bass, qu'est-ce que t'en dis ? » La cavalière lui tendit la main dans laquelle la petite claqua aussitôt, ravie à l'idée d'une alliance féminine se profilant à l'horizon. Ce sur quoi l'aînée lança un petit regard d'excuses à son compagnon, tout en arborant un sourire qui disait tout le contraire. Leur petite pause dans le temps ne pouvait pas durer, mais il fallait peut-être qu'ils s'accrochent aux dernières scènes de vie normale avant de se plonger dans l'aventure ensemble. Ils auraient des semaines entières ensuite pour se retrouver tous les deux.

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