Des bruits de pas firent grincer le vieux balcon de bois. Elle se redressa de contre le mur sur lequel elle était appuyée, mais elle s’y appuya de nouveau en réalisant qu’il ne s’agissait que de son compagnon de route qui venait de se lever. «Tu n’arrives pas à dormir?» C’était une question qui n’en était pas vraiment une, au fond, parce qu’elle savait bien qu’il était celui qui avait le plus de difficulté à dormir entre eux trois. Surtout depuis qu’ils avaient quittés le clan en Oklahoma. C'était donc sans aucun doute en majeure partie sa faute à elle, elle qui voulait tant repartir à la recherche de sa soeur jumelle. Daph, dont elle était persuadée de la survie. Presque. Elle soupira et se mordit la lèvre. Elle ne savait pas quoi lui dire, mais elle ne voulait pas non plus qu’il s’en aille se promener, alors elle lui désigna du menton une place à ses côtés. Elle esquissa un léger sourire en réalisant qu’il s’exécutait, qu’il venait s’asseoir près d’elle, et détourna finalement la tête pour continuer à regarder les étoiles. Pendant de longues minutes, elle ne rajouta rien, et lui non plus. Ils n’en avaient jamais vraiment senti le besoin pourtant, parfois, ça leur faisait aussi du bien de parler. Tous les deux, ils se comprenaient. Sans vraiment avoir besoin de s’expliquer ou de se justifier, ils arrivaient à se comprendre. La plupart du temps, c’était aussi simple que ça. La plupart du temps. Pendant un instant, elle eut l’impression qu’il avait arrêté de regarder le ciel pour la regarder elle, mais elle ne tourna pas la tête pour vérifier. Elle sourit, puis elle l’entendit bouger, se repositionner pour continuer à admirer la voie lactée ou les alentours, peut-être. Ils étaient en sécurité, sur le balcon du deuxième étage de cette petite maison barricadée, perdus au fond d’une campagne, et avec Lexi qui faisait des rondes dans les alentours, pourtant il était toujours sur ses gardes. C’était quelque chose que la brune aimait chez lui, mais qu’elle n’aimait pas non plus. Il s’assurait toujours qu’elle, Lexi et lui soient hors de danger, mais il essayait parfois tellement fort de penser à tout qu’il n’arrivait pas même à dormir, et Rey aurait aimé que, même en ayant une vie aussi stressante et traumatisante, qu’il puisse au moins dormir en paix de temps à autre. C'était le seul moment où tout pouvait parfois paraître calme. Elle tourna les yeux dans sa direction et pinça les lèvres. «Emrys.» Son murmure était doux et rassurant, comme le regard qu’elle posait alors sur lui. «Si tu veux, je peux aider Lexi à faire le guet pendant que tu dors un peu.»
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Sujet: Re: quiet place (emrey) Jeu 18 Aoû - 23:56
QUIET PLACE - EMREY
Depuis votre départ du camp d’oklahoma tu n’arrives plus à fermer l’œil. Tu es toujours sur tes gardes, tu peux parfois réussir à dormir deux heures mais rarement plus, tu te réveil au bout d’un moment comme si ton cerveau étais programmé à se réveillé après deux heures de sommeil. Tu as pris le rôle du protecteur et tu préfères rester éveiller pour pouvoir être prêt en cas d’attaque. Allongé sur le vieux parquet en bois de la cabane que vous aviez trouvé sur la route, tu sens une planche du parquet s’enfoncer dans ton dos, lâchant un soupir tu te redresse, ton lit te manque enfin surtout un matelas et un bon oreiller. Tu n’as plus l’intention de t’endormir de toute façon, tu te lèves et commence à t’étirer passant tes bras au-dessus de ta tête, tes épaules craques agréablement. Tu inspires profondément et attrape ton colt posé près de ton sac puis te dirige vers le balcon. Après un rapide coup d’œil dans la petite pièce rey n’est pas là et lexi n’est pas encore rencontré de son tour de garde. Tu arrives sur le balcon et découvre le ciel noir et étoilé, tournant ton visage tu croises le regard de rey, un vague sourire étire tes lèvres en la voyant sur ses gardes, à ses paroles tu secoues la tête négativement. Elle sait très bien que tu dors rarement, tu préfères la regarder dormir que de te laisser tomber dans un profond sommeil. Finalement tu trouves place près de la jeune femme, adossé contre le mur de la cabane tu poses tes avants bras sur tes genoux pliés. Le silence n’est pas pesant, au contraire l’air frais de la nuit et la vue imprenable sur le ciel vous offre un tableau paisible. Tu peux rester là pendant des heures, jusqu’au levé du jour, tu ne pouvais pas être mieux qu’à cet instant. La présence de rey à toujours réussi à apaiser tes craintes. Tu réussis à quitter le ciel du regard pour tourner ton visage vers la survivante près de toi, observant son profil tu as toujours pris du temps pour l’observer, l’admirer et essayer de lire dans ses pensés. Depuis le début rey est mystérieuse même si maintenant tu connais beaucoup de choses sur elle et elle sur toi. Après de longues minutes tu détournes le regard sur les alentours, te redressant légèrement pour essayer de voir le sol et t’assurer que tout va bien. Tu entends alors les paroles douce de rey, tu tournes alors ton visage vers elle, croisant son regard profond et calme. Tu ne veux surtout pas là voir partir, à vrais dire tu te sens mieux lorsqu’elle est près de toi, tu serais plus inquiet qu’autre chose de la voir sortir de cette cabane, secouant la tête lentement « Non. Reste ici. Je me sens mieux lorsque tu es près de moi. Lexi ne devrais pas tarder à revenir maintenant. » Dit-tu en détournant le regard vers les horizons. Tu te lèves pour t’approcher de la palissade en bois, posant tes mains contre le bord tu balances ton regard de droite à gauche attentivement, cherchant le moindre mouvement suspect.
(c) naehra.
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Sujet: Re: quiet place (emrey) Mer 24 Aoû - 4:21
Il se redressa légèrement pour jeter un coup d’oeil au sol, sans aucun doute pour s’assurer que tout y était calme, s’assurer que tout allait bien. Comme toujours, il ne pouvait pas s’empêcher de s’inquiéter, et qui aurait pu le lui reprocher? S’ils étaient tous les trois encore en vie, c’était sans aucun doute en grande partie grâce au fait qu’ils étaient prudents. La brune pinça les lèvres et prononça doucement le nom de son compagnon pour attirer son attention puis, lorsqu’il tourna la tête pour plonger son regard dans le sien, elle lui murmura qu’elle pouvait aller faire le guet avec Lexi si ça pouvait lui permettre de dormir un peu. Quelques heures de sommeil lui ferait un grand bien, surtout à lui qui ne dormait pratiquement jamais. Parfois, Rey se demandait comment il faisait pour continuer à marcher des heures avec elle et Lexi. Il devait être épuisé, pourtant il tenait toujours debout. Il n’était pas près d’arrêter de se battre. c’était certain. Après quelques secondes, sa réponse à la proposition de la jeune femme vint: non. Il préférait qu’elle reste là, qu’elle reste avec lui. Il avoua même qu’il se sentait mieux lorsqu’elle était à ses côtés. En détournant de nouveau le regard vers l’horizon, il rajouta que, de toute façon, leur amie ne devrait pas tarder à rentrer. La mécanicienne hocha la tête. «Comme tu veux.» Elle était bien d’accord avec lui sur le fait que ça n’aurait pas été bien utile qu’elle descende rejoindre Lexi, et elle n’avait pas l’intention d’insister pour qu’il la laisse faire parce qu’elle savait qu’il gagnerait. Il n’était pas du genre à les laisser prendre des risques pour lui, alors pourquoi est-ce qu’il en changerait ce soir-là? Parfois, il n’avait pas le choix, alors elles s’occupaient de lui, et il leur fait confiance, elles le savent. Non, c’est plutôt toujours une question de s’assurer qu’elles sont en sécurité. Il a peur pour elles comme elles ont peur pour lui. Rey a constamment peur pour lui, même si elle sait qu’il est probablement un des meilleurs qualifiés parmi les gens qu’elle a rencontrés pour survivre dans un monde apocalyptique comme celui-là. Il était fort et courageux, mais aussi intelligent et prudent. Il savait ce qu’il faisait, il savait comment gérer les situations périlleuses. Est-ce qu’il savait comment gérer ce qui se passait entre Rey et lui, par contre? Il se leva pour s’appuyer contre la palissade de bois et continuer à attentivement observer les alentours. Après de longues minutes, la jeune femme lâcha un léger soupire et secoua la tête avant de se lever à son tour et de rejoindre le gardien de prison contre la rambarde. «Tu es certain?» Elle lui jeta un coup d’oeil discret mais détourna rapidement la tête de nouveau pour, comme lui, regarder au loin. «Oui, je sais.» Elle secoua de nouveau la tête, découragée d’essayer de le persuader d’aller se coucher. Qui est-ce qu’elle était pour lui dire ce qu’il devrait faire? Évidemment, ils étaient devenus très proches l’un de l’autre au fils des années. Six ans de survie côtes à côtes, ça forgeait des liens forts, mais eux, ils étaient quoi, en réalité? Ils étaient tous les deux des survivants, mais est-ce qu’ils étaient encore ensemble seulement dans le but de survivre comme ça avait été le cas au commencement? Non, c’était une question idiote à se poser. Ils étaient devenus inséparables. Emrys avait accepté de quitter un campement dans lequel ils étaient tous en sécurité pour l’aider à retrouver sa soeur jumelle. Il avait un grand coeur, Rey le savait, mais il était aussi intelligent, il n’aurait pas fait la même chose pour n’importe qui. Il n’aurait pas risqué sa vie pour n’importe qui. Pour Rey, il l’avait fait. Il le faisait tous les jours, et ce qui était bien là-dedans, c’était que la jeune femme faisait la même chose. Elle était prête à se sacrifier pour lui. C’était quelque chose de non dit entre eux deux, mais ils l’avaient tous les deux compris depuis un long moment déjà. Ça faisait au moins une chose qui se passait entre eux et qu’ils avaient compris. Un coup de vent fit remuer les feuilles des arbres autour d’eux et Rey frissonna légèrement face à la température anormalement froide pour la saison. Naturellement, elle s’était rapproché d’Emrys, et leurs épaules se touchaient. «Ouf, moi qui espérait un peu d’air frais après toutes ces journées de chaleur, je suis servie.» Il fallait croire qu’ils n’avaient plus l’habitude de parler de ce qu’ils ressentaient ou même vraiment de parler d'eux. Peut-être que c’était plus douloureux qu’autre chose. Peut-être que ça ferait moins mal le jour où l’un d’eux mourrait s’ils n’avaient rien dit. Peut-être que ça serait encore pire, aussi. «Dis… Tu ne m’as jamais vraiment parlé de ce que tu aimais faire, avant. Je veux dire… Je sais ce que tu faisais de ta vie, mais je ne sais pas vraiment ce que tu faisais pour t’amuser, pour te détendre.» Peut-être que c’était plus facile qu’ils le croyaient.
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Sujet: Re: quiet place (emrey) Dim 18 Sep - 16:15
QUIET PLACE - EMREY
Le sommeil te manque énormément tu le ressens physiquement mais aussi moralement. Tu ne dors rarement et même si ce n’est pas convenable tu ne souhaites pas te laisser aller dans un état second. Tu pourrais t’endormir pour trois jours sans problème mais Rey et Lexi on besoin de toi et tu ne peux pas les abandonner. Tu connais assez bien Rey pour comprendre ses agissements, elle essaye de te pousser à te reposer, elle comprend beaucoup de chose sur toi alors que tu ne parles rarement. Tu n’as jamais parlé de tes sentiments ou tes ressentis, c’est encore plus difficile maintenant que la mort est devenu votre quotidien. Pourquoi parler de choses qui pourraient vous blesser davantage, tu souffres déjà bien assez comme ça pour en rajouter une couche. Les douleurs physique mais aussi mentale sont assez fortes, parfois tu penses à ce que tu serais devenu si tu avais voyagé seul dans ce monde. Tu ne connaitrais pas la perte d’un ami et donc cette souffrance ne ferais pas parti de toi, tu aurais été seul, sans attache, tous aurait été plus facile. Cependant lorsque tu regardes Rey, cette jeune femme près de toi, tu remercies le ciel de te l’avoir envoyé, de l’avoir trouvé sur le bord de cette route et d’avoir eu le courage de t’arrêter pour l’aider. Sans elle tu n’aurais pas réussi à survivre autant de temps, d’années. Tu as trouvé en elle l’espoir et le courage de continuer à vivre, chose que tu n’aurais pas fais si tu avais été seul. Légèrement penché sur le rebord du balcon tu gardes un œil sur les alentours, observant chaque arbre, toujours méfiant. Tu sens le vent tourner dans votre direction, l’odeur de l’eau, le temps avait rapidement changé. Il allait bientôt pleuvoir tu le sens, il fait froid, la température a très vite baissé dans la soirée. La jeune femme à tes côtés se rapproche de toi, tu tourne ton regard vers elle, tu la vois frémir de froid. Tu ne sais pas trop comment réagir ni même ce qu’elle attend de toi, un geste affectif peut être mais tu n’as pas fais ça depuis longtemps. Tu inspires profondément et lentement tu passes un bras autour de tes frêles épaules tout en l’attirant contre ton torse « On va devoir se ravitailler, trouver des couvertures et des vêtements plus chaud pour la nuit. Je ne voudrais pas que vous tombiez malade. » Dis-tu en caressant doucement l’épaule de la jeune femme encore frissonnante, finalement tes gestes se fais naturellement. Lorsque Rey commence à parler de ta vie d’avant, ton corps se durcis, tes muscles se contracte. Tu n’as pas vraiment envie de parler de ça mais tu n’as pas non plus envie de l’envoyer boulé « J’étais surtout beaucoup pris par mon travail. Parfois je sortais avec des amis pour boire un verre ou jouer au bowling, j’étais même assez doué. Je faisais du sport aussi, j’aimais beaucoup la natation, j’en faisais plusieurs fois par semaines. Je préférais sortir que de rester chez moi à cause de… enfin j’étais mieux à l’extérieur. » Tu n’arrives pas à penser à ta femme et ton ancienne vie, tu sens une douleur au plus profond de ta poitrine, ton cœur s’est mis à accélérer. Tu lâche un soupir et resserre instinctivement ton étreinte autour de Rey « Et toi alors ? Tu ne faisais pas que réparer les voitures ? »
(c) naehra.
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Sujet: Re: quiet place (emrey) Mer 28 Sep - 3:18
Elle sent le vent changer de direction, il se tourne vers eux et fait doucement virevolter les cheveux de la jeune femme. L’odeur de l’eau, probablement celle de la rivière qu’elle, Lexi et Emrys ont dépassés dans la même journée avant d’atterrir dans la vielle petite maison de campagne, vient lui chatouiller les narines. Elle inspire un grand coup et frémit en expirant. Sans trop y penser, à la recherche soudaine d’un peu de chaleur, elle se rapproche de son compagnon pour que leurs épaules se touchent. Celui-ci baisse la tête dans ta direction et, comme elle, il prend une grande inspiration et, en expirant, il l’entoure de son bras. Il l’attire même contre son torse, contre lui, et Rey se prend à fermer les yeux pendant un instant. Lorsque l’homme reprend finalement la parole, elle les ouvre de nouveau et esquisse un léger sourire, presque gênée d’avoir apprécié ce contact humain, le genre de contact qu’elle n’a plus depuis longtemps, mais aussi le genre de contact qu’elle avait eu envie d’avoir avec Emrys depuis un moment. Avec lui, tout était toujours différent. Tout était toujours mieux, en fait. Il caressait doucement son épaule, et elle ne s’en rendit pratiquement pas compte tant elle se sentait bien, tant leurs attitudes lui paraissaient si naturelles tout-à-coup. Parfois, ils réussissaient à arrêter de penser. Parfois, pas bien longtemps. «Oui.» qu’elle acquiesça. Il avait raison, avec le temps plus froid qui allait arriver, il allait falloir penser à se ravitailler. «On va forcément trouver des trucs utiles dans les maisons des alentours. Je crois même avoir vu une conserve dans l’armée, en bas. On pourra déjeuner, demain matin.» Ils étaient au Texas, c’était loin d’être le genre d’hiver auquel Rey avait été habituée dans son enfance, non, c’était beaucoup plus chaud. Plus jeune, elle n’avait toutefois jamais eu à chercher des vêtements et des couvertures pour se réchauffer comme si sa vie pouvait en dépendre. Au contraire, quand elle était petite, elle et sa sœur jumelle se faisaient un plaisir à ne pas écouter leur mère lorsqu’elle lui rappelait de s’habiller un peu plus chaudement qu’à l’habitude. Ce n’était pas «cool», qu’elles disaient. Les autres ne portaient pas leurs manteaux non plus, qu’elles disaient. Et puis leur mère leur sortait le dicton. Si tes amis sautaient en bas d’un pont, est-ce que vous feriez pareil? Elles ne pouvaient que répondre que non et Dieu sait qu’elle s’assurait toujours que ses filles répondent non. Rey esquissa un petit sourire et leva la tête pour regarder Emrys. Elle lui demanda de lui parler de lui, de son passé. Elle voulait savoir ce qu’il aimait faire, avant. Il lui avoue, un peu à contre cœur, qu’il était beaucoup pris par son travail. C’était un peu sa vie, ce qu’il faisait. Toutefois, il sortait et jouait même au bowling et pratiquait la natation. La brune n’aurait jamais pu parier là-dessus, mais elle trouvait que ça lui ajoutait un certain charme. Un homme capable de faire plusieurs choses, talentueux dans plusieurs domaines et n’ayant pas peur de s’aventurer à essayer d’autres choses… Ça aurait été tout bon, avant octobre 2010. Ça l’était encore, probablement, qu’elle se disait. Il resserre sa prise autour des épaules de la jeune femme au moment où il pense à sa femme, Rey le devine, alors elle pince les lèvres. Ça la rend triste qu’il souffre autant. Elle, elle avait en quelque sorte la chance de toujours avoir l’espoir que sa jumelle soit en vie. «T’inquiètes pas, ça va. » Il n’avait pas besoin de s’expliquer ou même de continuer. «Pardonnne-moi. » Elle n’aurait pas du poser la question. Rapidement, il la relança. «Moi? » Rey haussa les sourcils. Même si elle avait elle-même engagé la conversation à propos de leur passé, elle ne s’attendant pas à se faire poser la question à son tour. Elle n’avait pas pu préparer une réponse. «Euhm, bah… comme toi, mon travail me prenait beaucoup de temps.» Elle haussa les épaules en tournant son regard vers les horizons. «C’était ma passion, le bricolage. Que ce soit de voiture, de vielle radio ou de maquette pour l’exposition de science de mes neveux.» Un nouveau sourire s’affiche sur son visage alors qu’elle pense à sa famille et elle se mordille la lèvre. «Ma famille, c’était plus ou moins le reste de ma vie.» Elle le regarda de nouveau et posa la main sur la celle que son compagnon avait posé sur son épaule. «Je comprends. Enfin, je peux comprendre ce que ça fait. Je n’ai pas tellement envie de parler d’eux non plus. »
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Sujet: Re: quiet place (emrey) Mar 4 Oct - 18:21
QUIET PLACE - EMREY
tu es surpris, tu te sens bien et paisible. surement le contact de l'air frais sur ta peau qui te permet de t'évader ou tout simplement la présence de rey à tes côtes. tu profites de ce moment de calme qui serra surement un des seuls avant longtemps. la jeune femme à tes côtés frisonne de froid, tu ne peux pas vraiment la laisser comme ça alors doucement tu passes un bras autour de ses épaules la rapprochant de ton torse pour la réchauffer. un peu de chaleur et de réconfort. un contact simple mais qui t'apportes beaucoup. tes doigts caressant la peau de son épaule dénudée, tu penches légèrement la tête pour venir sentir l'odeur de ses cheveux et en avoir la douce caresse contre le bout de ton nez. oh rey, tu n'aurais rien réussis à faire sans elle. au fond, tu veux retrouver sa soeur pour la rendre heureuse mais tu t'inquiètes, qui suivra t-elle après ? tu n'es pas sa famille, daphné oui. tu n'es pas égoïste au point de lui demander de choisir entres vous mais cette idée de la voir partir te tirailles les entrailles. tu ne peux pas lui dire ce que tu ressens, c'est trop difficile à admettre surtout dans un monde aussi malheureux ça vous mettrais tout les deux en danger et tu n'acceptes pas de voir rey courir un risque. non, tu dois te taire pour votre bien mutuel.
elle te contredit pas lorsque tu proposes de trouver des ressources pour passer l'hiver, elle a même des propositions dans les alentours. tu souris en hochant doucement la tête - bonne idée on partira à l'aube.finalement la jeune femme détourne la discussion vers un autre sujet, le sujet d'avant l'épidémie. elle voulait savoir ce que tu faisais, connaitre le premier emrys. tu n'essayes pas d'éviter la discussion, tu as du mal à parler mais ça te fait du bien. elle s’intéresse à toi au moins. tu été un gars normal avec un boulot, une femme et des occupations diverses. pourtant le passage concernant ta vie sentimentale te bloque, tu n'arrives pas à parler d'elle. Rey te rassure, elle s'excuse. tu secoues doucement le visage - non ça va, ce n'est rien. tu souris en la voyant surprise que tu lui relance la question, tu avais envie de contraire sa vie aussi à rey. rien que de l'imaginé en tenue de mécanicienne tu faisais bizarre, la voir rire avec ses neveux et l'observer bricoler tu aimerais bien voir ça tien. c'est dur pour elle aussi de parler de sa famille, elle comprend ce que tu ressens, elle te rassure. lorsque finalement elle te regarde, levant son doux et beau visage vers toi tu l'observes à ton tour, ton regard soutenant le sien. tu serres sa main qu'elle avait glissé dans la tienne - je sais. je suis ta famille maintenant. dis-tu sincèrement, un petit sourire sur le coin des lèvres.