Fermeture définitive de Influenza ! this is a wild game of survival (chaï) 1614057932 Un grand merci à tous pour ces moments de partage I love you
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez
 

 this is a wild game of survival (chaï)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous

this is a wild game of survival (chaï) Empty
MessageSujet: this is a wild game of survival (chaï)   this is a wild game of survival (chaï) EmptyJeu 21 Juin - 0:50


fin octobre 2011
« this is a wild game of survival »
Plusieurs mois se sont écoulés depuis la mort de Maureen. Pas un jour passe sans que je pense à elle, ainsi qu'à la marre de sang sous son corps et aux morceaux de son cerveau sur le mur. Ce souvenir me hante et il attend les moments où je m'assoupie pour me faire revivre ce terrible événement. Le pire, c'est que je ne peux pas oublier avec de l'alcool, j'ai besoin de toute ma tête pour ne pas me faire tuer. Bref, j'avançais sans but, toujours et encore. Parfois, il m'arrivait de me dire que je tournais en rond. Je n'avais pas le choix avec les rôdeurs qui étaient partout et surtout dans les zones qui étaient le plus habituées. J'évitais même les autres survivants. Encore plus depuis que j'ai vu deux connards buter les filles d'un homme devant ce dernier qui hurlait et pleurait. J'étais caché dans un arbre pour pouvoir me reposer tranquillement ce soir-là et puis les cris m'ont réveillé. De mon perchoir, je distinguais très bien tout ce qui se tramait en-bas. La petite famille avait allumé un feu. Ce qui avait bien évidemment attiré ces enfoirés. J'ai vu les deux filles revenir d'entre les morts et se jeter sur leur père pour le dévorer. Ça me dégoûtait et malgré toute ma volonté pour détourner le regard, je n'y arrivais pas. Mes yeux restaient fixés sur l'horreur en contre-bas. Les deux hommes étaient hilares et ne se rendaient pas compte qu'ils attiraient des infectés vers eux avec tous ce raffuts. Je n'osais pas bougé sur ma branche et j'ai dû attendre que le soleil soit bien haut dans le ciel pour pouvoir partir.

Puis j'ai continué ma route en solitaire. Je ne pouvais pas dire combien de temps j'ai passé dehors à marcher. Je n'ai pas tenu de registre détaillé comme le font les prisonniers. Avoir un calepin avec moi m'aurait encombré et je ne restais jamais assez longtemps au même endroit pour me permettre de faire des traits sur un mur. Ma vie depuis mon départ de l'appartement se résumais à marcher, trouver à manger, éviter les zoneurs, trouver un lieu sûr où me reposer. En un mot : survivre. C'est un mot qui m'est familier. Très jeune, j'ai dû apprendre à survivre. Ma génitrice étant une toxico et une prostituée, elle n'avait pas trop le temps de s'occuper de moi. Elle essayait de faire des efforts, mais parfois, cela ne suffisait pas et il fallait que j'apprenne à me débrouiller seule. Je ne suis pas allée à l'école pendant toute ma période où je vivais dans ce dépotoir. Mais je savais déjà très bien mentir, jouer la comédie pour attendrir les voisins et recevoir de quoi manger. Malheureusement, dans ce nouveau monde, tromper les gens ne suffisait pas. On était tous dans la même galère et c'était là qu'on voyait ceux qui étaient capables de s'adapter et ceux qui ne l'étaient pas. En somme, les forts et les faibles. Les faibles tentaient tant bien que mal à se défendre aux côtés des forts pour survivre. Mais ils comptaient principalement sur les forts pour être protégés. Or, un moment d'inattention pouvait tout changer et provoquer la mort des deux types.

Au début de ma longue solitude, je préférais la fuite à l'affrontement. Je n'avais jamais tuée avant. J'étais une menteuse et une profiteuse certes, mais pas une meurtrière. Même s'ils voulaient me bouffer, pour moi, ils restaient des êtres humains. Ils en avaient l'apparence et je ne pouvais tout simplement pas leur enfoncer mes armes de fortune dans le crâne. Toutefois, arriva un moment où je n'ai plus eu le choix, j'ai donc été obligé de tuer mes premiers marcheurs. C'était eux ou moi et tout naturellement, j'ai choisi de vivre. C'était aussi à ce moment-là que j'ai rencontré mon premier groupe de survivants. Je suis resté deux mois avec eux. Ou plutôt, ils sont restés deux mois avec moi. Leur campement se situait dans une forêt, c'était des voitures et des camping-car qui servaient comme délimitation. On avait creusé des trous à certains endroits pour les infectés. Malheureusement, ça n'a servi à rien contre un gros groupe de mordeurs. Je me suis donc enfuit sans me retourner. Courant jusqu'à l'épuisement loin des cris qui attiraient toujours plus de zombies.

A nouveau seule, j'ai poursuivi ma route dans cette forêt du Texas, fatiguée et affamée. Les jours se succédèrent et l'automne s'installa avec son vent plus frais et l'air chargé d'humidité. Pour me donner un peu de courage, je fredonnais des chansons stupides qu'un gars du groupe chantait tout le temps. Je me moquais de lui à chaque fois. je lui disais qu'on aurait dit les miaulements d'un chat à qui on tordait la queue tellement il chantait faux. Et me voilà, marchant sur une route bordée par les arbres aux couleurs de l'automne, chantant cette chanson débile dont je ne connaissais même pas le titre. « Why can't I get just one kiss. Why can't I get just one kiss. Believe me, there'd be somethings that I wouldn't miss. But I look at your pants and I need a kiss ♫ »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

this is a wild game of survival (chaï) Empty
MessageSujet: Re: this is a wild game of survival (chaï)   this is a wild game of survival (chaï) EmptySam 30 Juin - 10:36


fin octobre 2011
« this is a wild game of survival »
Cela faisait des mois que nous avions appris de nos camarades militaires qu'aucun poste de secours n'existaient, que ces endroits que nous nous étions imaginés de par le récit de certains chefs de groupes ne s'organisaient que dans notre imagination, que nous ne pouvions se diriger jusqu'à eux que par notre esprit inventif. Cette annonce avait fait pété les plombs à nombreux des survivants qui avaient voulu se ruer sur nos acolytes en uniforme. C'était compréhensible, en même temps, le seul endroit où nous nous étions sentis en sécurité depuis l'apocalypse avait été entre les grillages établis par le gouvernement, camp militaire que nous avions dû quitter suite à l'entrée progressive des walkers par une brèche des barricades. Ils nous avaient tant bassiné avec leurs points de sécurité que nous les avions cru, sans se poser de questions. Les poings s'étaient donc abattus sur les quelques menteurs qui faisaient partie de notre groupe de survivants, pour le bien de certains habitants effrayés par le nouveau monde qui se dessinait progressivement devant nos yeux. L'horreur. Sue, Clint et moi-même avions calmé les ardeurs de chacun. Le mal était fait, et il nous fallait vivre avec -ou plutôt survivre avec-. Rien ni personne ne pouvait nous permettre de revenir en arrière et nous devions trouver un endroit où s'établir au plus vite. Sur le chemin, d'ailleurs, nous eûmes la chance de pouvoir croiser de vieilles cabanes en bois qui nous permettaient de nous reposer sans avoir à être terrifiés par les rôdeurs qui suivaient nos traces -tout du moins, notre odeur-. Lorsque la fatigue épuisait les troupes, ce fût dans les branchages d'arbres hauts que nous trouvions refuge le temps d'une nuit, d'une journée. Les corps s'affaiblissaient, et en l'espace de quelques mois quelques transformations s'opéraient. Ancien coach sportif, mon torse s'était creusé entre mes pectoraux, laissant une ligne profonde entre ces muscles autrefois travaillés quotidiennement dans une salle de sport équipée, des sillons fins reliaient ma puissance pectorale, et les nerfs se démasquaient doucement, mais sûrement. Mes côtes ressortaient dangereusement, et il paraissait que ma peau toute entière soit desséchée, en-dessous, mes abdominaux ressemblaient à des pavés que l'on m'aurait glissé entre l'épiderme et les organes. Concernant mes biceps et mes mollets, ils imitaient parfaitement un ballon d'eau qui se gonflait à chaque mouvement, sans parler des veines qui semblaient vouloir éclater au moindre effort. Les os du visage s'étaient affirmés et les joues s'étaient comme engouffrées dans nos bouches. Et ce, pour tout le monde. Nous perdions d'ailleurs tous notre pantalon et il avait fallu en changer pour des tailles bien plus petites lorsque nous en eûmes la possibilité. Regardez, s'écria ma compagne en pointant du doigt l'une des splendeurs de la nature, c'est magnifique, s'arrêta-t-elle devant, s'y accroupissant un instant pour contempler le tapis floral qui égaya son faciès empli de cernes. Ce ne sont que des putains de fleurs, commenta l'un des hommes qui ne rêvait que d'une chose : trouver de quoi manger pour rassasier son ventre tombant. Cette réaction négative eût don de faire tomber les traits enchanteurs de ma conjointe dans la tristesse et je ne pus me retenir de lancer un regard noir à notre compatriote. Toi, au moins, tu sais que la pierre, l'oiseau et les fleurs, ont une vie, ont un esprit et un cœur ma chérie, dis-je en lui adressant un sourire fatigué mais sincère ce qui eut le don d'être contagieux. Elle esquissa, plissant les yeux, et les femmes présentes aux alentours firent de même comme raviver par l'espoir de survivre à ce cataclysme. Elle était née dans une famille amérindienne, là où chaque chose avait sa raison d'être, sa raison de vivre, sa raison d'exister. Elle avait été la première à sentir le danger arriver dans les paroles des journalistes, à comprendre qu'une chose grave était en train de se dérouler autour de nous, lorsque nos amis, nos proches tombaient un à un malades et étaient placés en quarantaine. Elle était pure et naturelle et ça me plaisait de la voir heureuse malgré les temps qui couraient. Chut, s'enquit un des militaires en portant une main dans les airs, nous sommant de baisser d'un ton. Et, comme à chaque fois que l'un de nous entendait un son qui provenait d'ailleurs, nous nous mettions à l'affût d'une possible attaque de brigands ou la venue de rôdeurs. Il nous fit signe de vite nous planquer en-dehors du chemin que nous suivions et c'est ainsi que nous nous retrouvions armés derrière les arbres qui cachaient entièrement nos frêles anatomies. Un sifflement surgit, puis une moitié de chansons. Nul doute, il ne s'agissait pas d'un walker. La voix était loin d'être masculine et ne semblait pas faire écho, mais pouvions-nous réellement croire à la présence d'une femme seule, ou était-ce un guet-apens ? L'un de nos confrères s'amusa à nous mimer une tactique : celle de la prendre par surprise et de lui trancher la gorge avant même qu'elle ne puisse prévenir ses acolytes. De mon côté, j'étais celui qui tentais de le dissuader de mettre un meurtre sur la conscience du groupe tout en entier. Nos gestes se percutaient et se contredisaient un bon moment avant que Sue ne décide de se charger de la situation. Elle se mit à découvert doucement, lança son arme dans les herbes hautes et leva les mains en l'air. Mes paupières s'agrandirent et mes yeux s'écarquillèrent et je n'eus d'autres choix que d'intervenir pour sa sécurité. La jeune femme avait été bien trop prise par la présence de mon épouse, qu'elle n'eut pas le temps de réagir lorsque je l'enlaçai pour éviter toute réaction disproportionnée, la menaçant du bout de mon tournevis sur la peau de son cou. Bouge pas, ou ça sera fatal, indiquai-je à la blonde, ma bouche collée à son oreille. C'est juste pour s'assurer que tu ne nous veux pas de mal, tenta de la réconforter Sue, ma femme, en imitant un mégaphone de ses deux mains près de ses lèvres. T'es toute seule, la questionnai-je alors que mes associés se dégageaient de leur cachette un à un, au nombre de treize.  
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

this is a wild game of survival (chaï) Empty
MessageSujet: Re: this is a wild game of survival (chaï)   this is a wild game of survival (chaï) EmptyLun 2 Juil - 22:05


fin octobre 2011
« this is a wild game of survival »
J'étais affamée. Cela faisait plusieurs jours que je n'avais pas mangé quelque chose d'autres que des insectes. De plus, avec l'hiver qui arrivait, ils se faisaient de plus en plus rares eux aussi. J'espérais trouver une voiture, une maison, ou tout ce qui pouvait contenir de la nourriture. J'étais prête à manger n'importe quoi qui pouvait être comestible, même de la bouffe pour animaux. De toute façon, ça ne pouvait pas être aussi dégueulasse que les vers de terre. La première fois que j'ai voulu avaler un de ces trucs gluants, il m'a fallu une bonne demi-heure avant que je me décide à le mettre dans la bouche. J'aurais dû l'avaler sans attendre, mais ça m'était carrément impossible de déglutir. Je le sentais bouger sur ma langue et contre mes dents. De ce fait, je l'ai recraché aussitôt pour ensuite le regarder dégouter se tordre sur le sol. La seconde fois, je l'ai vomis quasiment tout de suite après l'avoir gobé. Malgré ma facilité à m'adapter à toutes les situations, j'avais quand même des limites. Après tout, j'étais une fille de la ville. D'accord, je n'étais pas une de ces gosses de riches qui allaient au restaurant sept étoiles tous les soirs, car je n'avais vraiment pas les moyens pour ça. Tout de même, j'aimais manger de bonnes choses. Or, avec cet apocalypse de merde, je me retrouvais à genoux pour creuser la terre mouillée et ainsi avoir mon repas de la journée. Et après plusieurs tentatives ratées, j'ai fini par m'habituer. Par contre, ma faim ne s'était pas atténué pour autant. Je l'entendais gronder comme le tonnerre.

Alors pour ne pas penser à mon estomac qui devenait de plus en plus douloureux, je continuais à marcher sur cette maudite route qui n'en finissait plus. Je fredonnais toujours la même chanson, oubliant chaque jour des mots, puis des phrases et enfin la mélodie elle-même. Je savais parfaitement que c'était totalement imprudent d'être à découvert de la sorte, mais je m'en fichais pas mal. Jusqu'à présent, j'ai croisé sur ma route que des rôdeurs. Au début, je les tuais, qu'ils étaient seuls ou en petit groupe. Cependant, avec la faim, mes forces m'ont peu à peu abandonnées et je n'avais d'autres choix que de les fuir. Quand je les apercevais de loin, je me cachais sous une voiture ou sur le toit d'un bus. La plupart du temps, ils étaient bien trop proches et je quittais la route pour me réfugier dans la forêt. Je quittais la route quelques temps, sans être sûre de pouvoir la retrouver, zigzaguant entre les arbres et m'enfonçant toujours plus dans cette nature sauvage. Parfois, j'arrivais à retrouver cette route sans fin et d'autres fois, j'errais dans les bois, à l'affûts du moindre bruit et du moindre mouvement. J'arrivais à m'effrayer toute seule lorsque qu'une branche craquait sous mes pieds ou que je voyais du coin de l'oeil une forme sombre qui s'avérait être qu'une branche.

Outre la famine, il y avait également la solitude. Je n'étais pas la personne la plus sociale au monde, mais j'avais quand même besoin de compagnie de temps à autre. Juste une présence rassurante pour surveiller mes arrières. Seule, je devais rester aux aguets constamment, sans jamais vraiment me reposer. Mes nuits étaient de plus en plus agitées et de plus en plus courtes. Le moindre bruit me réveiller en sursaut. J'étais au bout de mes forces. Pourtant, je continuais, je n'étais pas résolu à abandonner. Je ne voulais pas faire comme Maureen, me tirer une balle dans la tête. J'étais totalement incapable d'un tel acte. Certaines personnes diraient de moi que je suis lâche. Pour ma part, je me dis que je suis plutôt forte, car je continuais à me battre pour ma survie. Un jour je trouverais un endroit sûr où vivre avec d'autres personnes. Pour l'heure, j'avais des problèmes à régler.

Une femme est sortie de derrière un arbre et a jeté son arme devant elle avant de s'avancer vers moi les bras en l'air. Mon cerveau tournait au ralentit, je n'ai pas eu le temps d'analyser la situation. Je la fixais, les sourcils froncés. Elle avait l'air inoffensif et je n'ai pas pensé à dégainer mon pistolet à ma ceinture. Puis quelqu'un d'autre arriva derrière moi. J'ai alors senti un objet froid contre ma peau brûlante. *Fais chier !* Je venais de tomber dans un guet-apens et me voilà bien bête. J'étais incapable de bouger et même avec toute la volonté du monde, j'étais trop faible pour me dégager. Heureusement, il me restait la parole. Malgré une voix très rauque, je pouvais répondre aux deux inconnus. « Et qui me dit que vous ne me ferez pas de mal ? Après tout, c'est moi qui suis coincé avec un truc contre ma jugulaire. » « T'es toute seule ? » Me demanda-t-il. « Tu vois quelqu'un d'autre avec moi ? J'ai parcouru ma route heureuse sans être jamais raisonnable. Et me voilà maintenant dans de beaux draps... » Un soupir m'échappa des lèvres. « Oui. Je suis seule... » Ai-je finis par lui répondre lorsque je sentie le tournevis s'appuyer un peu plus contre mon cou. Puis, le reste du groupe s'afficha devant moi. Mes yeux se posèrent sur chaque nouvelle tête et au final j'en ai compté treize, plus les deux autres, ça m'en faisait quinze. Un bon petit groupe de survivants. Je voyais que certains étaient des militaires et des vrais vu leur posture. Et les autres devaient être des civils comme la femme aux traits à la Pocahontas. « On va rester longtemps comme ça ? » j'ai adressé cette question à l'homme se trouvant derrière moi tout en fixant l'amérindienne avec un sourire malicieux sur mes lèvres. « Si tu ne me crois pas. Demande à tes amis d'aller fouiller les environs. Promis, je ne bougerais pas d'ici. Et si ce sont des vivres que vous voulez. Saches que je n'ai rien sur moi. » Et ça, on pouvait le remarquer facilement avec mes joues creusées et mon teint blafard. En plus, à force de tenir dans cette posture désagréable, mes muscles commençaient à me faire souffrir et je tremblais légèrement.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

this is a wild game of survival (chaï) Empty
MessageSujet: Re: this is a wild game of survival (chaï)   this is a wild game of survival (chaï) EmptyMar 17 Juil - 9:43


fin octobre 2011
« this is a wild game of survival »

Je te conseille de ne pas faire la maline, car je pourrais décider de repeindre ces roses en rouge, du plus éclatant et sanguin des rouges, collai-je un peu plus mon arme blanche contre son cou sans y aller trop profondément, histoire d'éviter de lui trouer la peau par inadvertance. Sue, munie-toi du fusil de Bill, ordonnai-je à mon épouse, l'homme n'attendant pas bien longtemps avant de lui céder son arme à feu. Le regard de ma compagne voulut tout dire : elle était loin d'être pour le mépris, les combats, la mort, mais il ne fallait pas baisser notre garde, jamais, et je lui fis comprendre lors d'un échange de regards silencieux. Elle se devait de me faire confiance et de se donner tout le courage nécessaire à agir pour le bien du groupe si ce dernier était en danger. Quand bien même cette jeune femme se proclamait seule, nous savions que la peur de crever pouvait nous faire dire tout et n'importe quoi, et notamment des mensonges pour sauver sa propre vie. Je vous laisse explorer les environs les gars, m'adressai-je aux autres qui hochèrent la tête à tour de rôle avant de s'éloigner aux alentours. Je jetai un œil rapide vers mes acolytes qui disparurent derrière les arbres, armes à la main, deux par deux. Si les débuts avaient été très difficiles, aujourd'hui, ils ne faisaient qu'un. Il était certain que le fait que nos militaires nous aient caché la vérité concernant les postes de secours inexistants, pris d'assaut depuis bien longtemps par les walkers, avait eu un impact négatif sur le bon maintien de la cohésion de l'équipe. Aujourd'hui, cependant, les choses avaient changé et nous comptions tous les uns sur les autres sans continuer de prendre en compte ce petit incident. Comme tout le monde, nous avions connu des pertes qui nous avaient attristé, mais les rangs s'étaient renfloués sans que nous ne puissions oublier ceux qui nous avaient quitté. Et tu viens d'où comme ça, questionnai-je la jeune femme que je tenais toujours fermement malgré la promesse qu'elle nous avait faite, parce que ce n'est pas très prudent de voyager seule par les temps qui courent, argumentai-je avant de la laisser me répondre si elle le voulait bien. Nous, nous venons d'un camp de militaires qui a été décimé par ces monstres, avait ajouté Sue, ma chère et tendre, d'une voix douce et loin d'être asociale. Cela fait un long moment que nous parcourons les terres à la recherche d'un abri où se poser, continua-t-elle comme désireuse d'établir un contact plus chaleureux avec la brune. Beaucoup de notre groupe commence à s'épuiser, confessa-t-elle avant que je ne lui coupe la parole, la trouvant bien trop bavarde avec une inconnue, et naïve aussi. Nous n'avons pas besoin de boulets dans nos rangs, alors j'espère que tu n'es pas de ceux qui mentent pour sauver leur existence minable, fis-je au moment même où nos associés revinrent. Personne, R.A.S., ajoutèrent-ils en levant les bras au ciel, pour montrer qu'ils étaient revenus bredouille. Alors, comme ça, elle disait vrai. Petit à petit, mon bras la desserra et mon arme blanche recula doucement de sa jugulaire. Mes pas se pressèrent de s'éloigner de l'individu et mes sourcils se froncèrent : tu cherches quoi, au juste ?  Peut-être voudrais-tu faire une partie du voyage avec nous, proposa Sue, aussi naturelle que maternelle, ce n'est pas si terrible d'être accompagnée pour assouvir ses objectifs, dit-elle avant que je ne réplique. Certainement pas, croisai-je les bras en détournant mon regard de la jeune femme que Sue voulait recruter à ses côtés, nous sommes bien trop nombreux et la nourriture commence à manquer. Nous n'avons aucun abri où se réchauffer alors que le temps se refroidit sévèrement... A moins que nombreux d'entre nous veuillent bien se priver de repas décents pour accueillir Mademoiselle, questionnai-je mes associés de voyage en les regardant chacun leur tour, de manière à avoir un avis sur la question. Elle a réussi à survivre jusqu'ici, j'imagine qu'elle n'a pas besoin que l'on se prive, répliqua tout aussi calmement ma femme en haussant les épaules. Que désires-tu, toi, questionna Sue en se tournant dans la direction de l'inconnue. 
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

this is a wild game of survival (chaï) Empty
MessageSujet: Re: this is a wild game of survival (chaï)   this is a wild game of survival (chaï) EmptyVen 20 Juil - 20:17


fin octobre 2011
« this is a wild game of survival »
« C'est que tu es un vrai poète, toi ! Tu as dû en séduire des nanas au lycée avec ce genre de phrases. » Alexandra ponctua cette petite plaisanterie en faisant un clin d’œil à la femme devant elle. Elle se rendait bien compte que sa moquerie pourrait lui coûter la vie. Depuis le début de l'apocalypse, elle avait vu des psychopathes tuer leur prisonnier pour moins que rien. Cependant, elle pressentait que son geôlier n'allait rien faire. Alex ne le voyait pas étant donné qu'il se trouvait dans son dos. Néanmoins, elle entendait l'intonation de sa voix quand il s'adressait à l'amérindienne. Mae nota d'ailleurs que la femme s'appelait Sue. Un très joli prénom pensa-t-elle. Un prénom qui était dit avec beaucoup de douceur malgré les ordres. Alexandra en déduisit qu'ils devaient être proches. Cependant, ce ne devait pas être une relation de frère et sœur, mais plus comme des amants. Peut-être étaient-ils mariés ? La texane était presque sûre que les deux devaient être ensemble car seul un homme vraiment amoureux se trimbalerait encore avec une femme comme Sue. Bien que cette dernière faisait tous les efforts du monde pour s'adapter à ce nouveau monde, Wrigth voyait bien qu'elle n'était pas faites pour cette vie. Par exemple, Sue s'était présenté à elle désarmée. Si elle s'était retrouvée en face d'un autre survivant qu'Alex, elle serait morte à la seconde même où elle serait sortie de sa cachette. Autre preuve, son compagnon lui demandait de prendre le fusil d'un dénommé Bill et elle semblait hésiter. La jeune femme aux longs cheveux bruns éprouva de la pitié pour ce couple. Pour elle, c'était un miracle que la femme soit encore en vie. Le chaos avait débuté il y a un an et très certainement, sans son époux, Sue serait morte à présent. Ce n'était qu'une question de temps avant que son hypothèse soit confirmée.

L'homme qui maintenait toujours Alexandra donna des ordres aux autres membres du groupe. En quelques minutes, ils se retrouvèrent à nouveau que tous les trois. Ils n'étaient pas pour autant seuls, des rôdeurs commençaient à s'approcher d'eux. Ils n'étaient pas nombreux, juste quatre. Cependant, qui savait combien étaient-ils vraiment dans la forêt et dans les alentours ? Alex se montrait très calme, sans doute dû au fait qu'elle était sous-alimentée et aussi parce qu'elle avait toujours ce fichu tournevis appuyé contre la peau de son cou. « D'ici. D'ailleurs. D'un peu partout. Quelle importance aujourd'hui. J'ai pas mal bourlingué depuis quelques mois. » Répondit-elle à sa question. « Je trouve que c'est encore plus dangereux d'être en groupe. Trop de personnes dans un seul endroit attirent les bouffeurs de chairs fraîches. Et quand c'est le chaos, on se marche dessus et on crève. Alors que seule, j'ai plus de chance de m'en sortir. » Puis elle focalisa son attention sur Sue. Celle-ci lui expliqua qu'ils étaient dans une de ces zones soit-disant sécurisée et qu'ils ont été attaqués par des marcheurs. Aujourd'hui, ils étaient à la recherche d'un abri parce que beaucoup étaient épuisés. Son histoire s'arrêta là, car son époux lui coupa la parole. « Que je mens ou dis la vérité, tu ne me crois quand même pas. Alors attendons que tes amis reviennent et tu auras ta preuve. » Elle avait hâte que les autres reviennent avec la confirmation qu'elle était bien seule. Ensuite, elle les quittera pour continuer son chemin en solitaire. Mae le pensait vraiment quand elle disait avoir plus de chance de survie seule. Surtout si dans le lot, il y avait quelqu'un comme Sue. Cette femme était de ces personnes qu'on avait envie de protéger, parfois au péril de sa propre vie. Or, Alex ne tenait pas spécialement à se sacrifier pour une étrangère. Et sa solution était de s'en éloigner.

Les autres survivants réapparurent enfin. Le gardien d'Alexandra s'éloigna et elle pouvait enfin mettre un visage à cette voix qu'elle entendait à son oreille depuis de longues minutes. « Comme vous, un abri où me reposer... » Furent les seuls mots que Wright pouvait placer avant d'être coupé par le compagnon de Sue. Elle décida alors de laisser le couple ce chamailler. Maintenant qu'elle était libérée de ses entraves, elle pouvait bien partir. De toute évidence, ils ne tenaient pas spécialement à ce qu'elle reste avec eux, à part la douce Sue. Malheureusement, le nombre de rôdeurs avaient augmenté tout autour d'eux. Ils en venaient toujours plus et de pratiquement partout. Alex ne pouvait pas avancer davantage et marcha donc à reculons pour revenir auprès de ses camarades d'infortunes. « Ce que je voudrais là, c'est foutre le camps le plus vite possible d'ici avant de me faire bouffer. » Sur ces mots, l'orpheline chercha son couteau de combat dans sa botte et commença à se frayer un chemin en tuant quelques morts vivants.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

this is a wild game of survival (chaï) Empty
MessageSujet: Re: this is a wild game of survival (chaï)   this is a wild game of survival (chaï) EmptyJeu 26 Juil - 13:26


fin octobre 2011
« this is a wild game of survival »

Concentré sur l'inconnue, mais pas assez pour être aveuglé ou assourdi, j'eus pris connaissance de l'avancer et du regroupement des rôdeurs qui nous encadraient, nous encerclaient. Les bouffeurs de chair arrivaient des deux côtés de la forêt et tentaient de nous piéger sur le chemin de terre humide à cause des pluies qui étaient tombées. Un regard vers Sue, un dernier, avant que je n'eus pris la décision d'interpeller un collègue de voyage plutôt rusé mais qui ne pouvait prendre qu'à sa charge une personne et la protéger. Kyle, occupe-toi d'elle, fis-je en levant le menton vers ma femme qui avait baissé le fusil. Inutile de dialoguer plus longtemps pour que la nouvelle comprenne que Sue ne tirait et ne tirerait jamais sur quelqu'un, je savais pertinemment qu'elle avait déjà noté cette faiblesse de Sue. Faiblesse qui ne m'empêchait pas de prendre soin d'elle et de vouloir faire de même avec les plus effrayés de notre petite bande. Dans mon dos, le sac maintenait une arme blanche plus puissante que ce foutu tournevis que je trimbalais depuis la zone sécurisée. Un kukri prit place dans ma main gauche, lame qui m'avait été apportée par Sue. Si cette dernière était une piètre combattante, elle était très douée pour dénicher des objets utiles. On continue notre chemin, lança Bill pour nous orienter alors qu'il commençait à fracasser des crânes avec son gros marteau. De toute façon, nous n'avions pas d'autres choix que de se frayer un chemin à l'intérieur des amas de rôdeurs qui grognaient et grondaient à mesure qu'ils sentaient notre peau, nos organes vitaux et notre sang. Je savais mon épouse en sécurité, ainsi je pus me libérer de cette responsabilité et tuer de nombreux monstres. J'étais loin d'avoir peur, ça devenait même un malin plaisir de faire face à ces bestioles. A croire que l'esprit sauvage arrivait bien plus vite que nous l'aurions cru en nos for intérieur. Je marchais, à pas pressés, vers les cadavres mobiles et les arrêtais d'un coup vif et précis au sommet de la tête. J'avais encore assez de force pour le planter plus qu'il ne le fallait afin de m'assurer de ne pas avoir à répéter l'action plusieurs fois, m'occupant d'autres au passage. Chaï..., siffla un de mes coéquipiers, pris entre les griffes de deux affreux. Il se débattait pour ne pas être mordus ou même touchés par les ongles pullulants des corps infects. Nous avions pris l'habitude de prendre soin les uns des autres, si bien que les réflexes s'étaient, eux aussi, développés à force que les relations se soudent. Je ne réfléchis pas et me lançai vers lui en courant. Un saut dans les airs, tel un oiseau ayant pris de l'élan pour planer, à mon kukri atteignit le haut du crâne d'un des deux qui s'écrasa sur mon ami, le deuxième bougeait encore sa tête, tentait de trouver une faille chez le vivant, mais je l'agrippai vite par les lambeaux de ses vêtements pour l'écarter et l'invitai à rejoindre le sol boueux du chemin. Ce fût mon pied qui l'acheva. Plusieurs coups de semelles furent nécessaires, mais il céda. Ma main se tendit vers l'homme pour le soulever et l'aider à se remettre sur ses jambes : ça va, eus-je à peine le temps de dire que la voix de ma compagne s'éleva, appelant Kyle désespérément. Sue était du genre discrète lorsque les rôdeurs apparaissaient, parce qu'elle pensait que montrer la paix les guiderait à trouver la leur, si bien qu'entendre sa voix m'étonna, et les autres aussi. Nous nous tournâmes vers la provenance de ses plaintes, presque pleurnichantes, et nous comprîmes. Kyle s'était fait avoir. Mordu au bras lorsque son arme s'était bloqué dans le torse d'un walker, d'autres monstres en avaient profité pour venir éponger le sang et se délecter de sa chair. Casse-toi Sue, hurlai-je à plein poumon alors qu'elle s'était seulement reculée du carnage. Il était hors de question qu'elle se meurt aujourd'hui, hors de question qu'après autant d'efforts elle périsse aussi bêtement. Cours, putain, criai-je en me déplaçant vers elle. Seulement, des lignes de bouffeurs nous séparaient et elle, elle était presque arrivée à se déguerpir du cercle grâce à Kyle. Reste pas là, laisse-le, m'époumonai-je davantage alors qu'elle semblait faite de cristal, de glace. Elle était terrifiée de voir ce si bon ami se faire manger sous ses yeux. Ce n'était pas le premier, au contraire, il s'additionnait à une liste interminable de noms, mais Kyle avait toujours agi comme un grand-frère envers elle.  
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

this is a wild game of survival (chaï) Empty
MessageSujet: Re: this is a wild game of survival (chaï)   this is a wild game of survival (chaï) EmptyJeu 26 Juil - 18:16


fin octobre 2011
« this is a wild game of survival »
Dès l'instant où Alexandra s'est élancé dans l'amas mouvant de chair en décomposition, elle ne s'est plus préoccupé du groupe de survivants. Ils étaient treize pour se protéger mutuellement, elle n'avait donc pas besoin de s'occuper de leur sécurité. Par contre, elle devait penser à elle. La combinaison entre la fatigue et la faim rendait ses gestes plus lents et ses coups moins efficaces. La plupart du temps, elle se contentait d'esquiver ou de repousser les rôdeurs qui s'approchaient d'elle. Son but étant de partir rapidement avant que le nombre soit vraiment ingérable. Elle y était presque, encore quelques mètres et après, courir sans se retourner. Seulement, un cri retentit derrière son dos. Instinctivement, la brune se retourna pour voir ce qui se passait. Celui qui était censé protéger l'amérindienne venait de se faire mordre, elle était seule, sans défense. Son époux et les autres étaient trop loin pour arriver à tant et la sauver. Mae avait une possibilité sur sa gauche, si elle se servait de son pistolet pour en abattre quelques-uns qui étaient trop près de Sue, elle pourrait la sauver et l'emmener dans la forêt. La texane regretta de s'être retourné. Son instinct lui dictait de prendre ses jambes à son cou et de les laisser se démerder.

Or cette femme... Elle ne méritait pas de finir dévoré sous les yeux de son compagnon. Il ne méritait pas d'être le seul à la protéger. Wright paraissait toujours pour une femme froide et sans cœur, elle l'était pour ne pas à avoir à souffrir la perte d'une personne. Elle avait déjà perdue sa mère, puis sa seule amie. Seulement deux personnes mais, pour elle, c'était déjà trop. Ca ne lui avait servie à rien d'avoir pleuré et hurlé la perte de sa mère. Elle n'était pas revenue pour autant. Quant au personnel de l'hôpital, ils lui avaient simplement administré des calmants. La douleur s'était calmé avec le temps, ce qui lui restait c'était juste des souvenirs flous d'un appartement dégueulasse et d'une mère négligée. Lorsque sa colocataire s'est suicidé, il n'y avait aucun cri, ni pleurs. Alexandra n'en avait pas eu le temps, car le bruit avait attiré des rôdeurs dans le couloir de leur immeuble. Après, elle n'a éprouvé que de la colère et du dégoût. Maureen était lâche et égoïste.

Mais Sue n'était pas Maureen. Certes, ce nouveau monde n'avait pas perverti son âme innocente, mais elle voulait vivre. Elle tenait à son compagnon et de ce fait ne voulait pas le faire souffrir. Poussée par l'adrénaline, Alexandra s'élança vers la Pocahontas. Elle a sorti son pistolet de sa ceinture et tira sur les walkers les plus proches de Sue. Elle toucha un à la tête, les autres, les balles ont atteint les bras, le buste et la gorge. Cela ne les stoppa pas, mais ça eu l'effet d'attirer leur attention sur elle. Au moins, l'espérance de vie de Sue avait augmenté un peu, tandis que celle d'Alexandra venait de diminuer. Ne s'avouant pas vécue, cette dernière a pris une grosse branche sur le sol et entreprit de frapper les rôdeurs devant elle pour arriver jusqu'à la compagne de Chaï. Avec l'assistance des autres membres du groupe, Wright finit par l'atteindre et lui attrapa le bras. « Viens ! Ne traînons pas ici. » Le bruit du combat et aussi les coups de feu allaient en attirer bien plus dans les parages. Le moment de répit qui avait été accordé à Sue, allait sans doute causer la perte des autres membres du groupe. De là où elles étaient, les deux femmes ne pouvaient rien faire pour aider Chaï et les autres. Sue résista devant l'insistance d'Alexandra. « Je reviendrais les aider, une fois que tu seras en sécurité. » Lui promit-elle. Promesse qui a eu son effet puisque Sue est sortie de sa léthargie pour se laisser entraîner dans les bois.

Mae utilisa une dernière fois son morceau de bois contre un mordeur avant que son arme de fortune ne se brise. Elle l'abandonna pour reprendre son couteau avant de s'enfoncer dans la forêt, le plus loin possible de la route. Assez loin pour que le nombre de zombie soit insignifiant. Dès lors, elles firent une pause pour reprendre leur souffle. Maintenant la question était : comment mettre cette femme en sécurité. Alexandra n'avait pas vu de cabane ou autre habitation dans les environs. Elle pourrait aussi très bien l'aider à grimper dans un arbre, mais était-elle vraiment à l'abri du danger ? Elle risquait de tomber et de se rompre le cou ou pire encore, d'autres survivants pourrait lui tirer dessus.

Au moment où elle se disait qu'il n'y avait aucune solution, le regard d'Alexandra s'attarda sur quelque chose qui lui paraissait suspect. Un bunker ! Il était fait tout en pierre et la végétation l'avait recouvert. Elle entreprit d'ouvrir la porte en le forçant avec un morceau de bois. « Viens m'aider, s'il te plait. » Ordonna-t-elle à sa camarade d'infortune. A deux, le verrou céda et Alex entra la première pour vérifier que tout était ok à l'intérieur. Une fois l'inspection méticuleuse du bunker fait, elle ressortie. « Je vais aller voir où en sont tes amis et les ramener. Toi, mets tout ce que tu trouves devant la porte et n'ouvre à personne. » Lui ordonna-t-elle. « Comment serais-je que je peux t'ouvrir sans risque ? Il nous faut un mot de passe. » En soit l'idée n'était pas bête. Il suffisait qu'Alex fasse une mauvaise rencontre en allant chercher son époux. « Pas bête... Si tu m'entends dire Pocahontas dans une phrase quelconque c'est qu'il n'y a aucun risque. »

Une fois d'accord sur le mot à dire, l'ancienne escorte girl s'élança vers la route où elle avait laissé les autres. Heureusement, durant leur fuite, elle avait pensé à faire des marques sur les arbres avec son arme, ce qui lui permit de retrouver assez facilement son chemin. Et vice-versa, si un de petits camarades de Sue avait l’œil avisé, il pouvait suivre le chemin que les deux femmes avaient empruntés.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

this is a wild game of survival (chaï) Empty
MessageSujet: Re: this is a wild game of survival (chaï)   this is a wild game of survival (chaï) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
this is a wild game of survival (chaï)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Influenza :: RP Archivés-
Sauter vers: