Invité
| Sujet: Can we meet in the middle? (ft. reagan) Lun 30 Avr - 17:20 | |
| Cela fait plusieurs jours que nous sommes arrivées auprès de ces gens. Un camp de fortune monté dans les alentours d'un ranch texan encore fonctionnel et complètement autonome. C'est là qu'un groupe de survivants a décidé d'établir une place forte pour laquelle ils se battent, et mènent des expéditions périlleuses en vue d'apporter des ressources vitales aux résidents. Les plus forts s'occupent de la garde, les plus doués cherchent à remettre à neuf certaines partie du ranch un peu abîmées par le temps, les plus manuels eux s'attachent à rendre le terrain cultivable et fertile. Nous quatre arrivons avec nos connaissances en médecine et comme les fois précédentes : nous sommes accueillies à bras ouverts. Je n'aime pas ce genre de comportement un peu trop familier comme ils ont pu avoir dès notre arrivée. Mais bon, si Reagan estime qu'ils sont cools... Je la suis.
J'ai acquis l'expérience nécessaire pour survivre un moment dans les terres désolées, et je connais assez bien l'endroit pour ne pas me considérer en territoire inconnu. Assez confiante, je me lance donc sans escorte au delà des limites imposées par la garde du camp. Soucieuse de me rendre utile plus que par mes simple facultés médicales, je cherche aussi à prouver que je suis forte, et que je peux protéger ma nouvelle famille sans l'aide des gens de l'extérieur.
Je m'attaque à une pharmacie. Lieu évident et incontournable si l'on cherche de quoi se soigner, je me doute bien que le lieu sera désert et qu'il aura été prit d'assaut par d'autres survivants depuis le temps. Mais je me dis qu'on ne sait jamais, un tube de pilules peut s'être glissé sous une étagère ou peut-être n'ont ils pas pensé à checker les différentes réserves. Minutieusement, j'entre par ce qui fut autrefois une porte vitrée, en essayant d'éviter les gros morceaux au sol pour ne pas me faire bêtement repérer. J'entends déjà les râles et les grognements des rôdeurs alentour. Ils restent hors de portée de vue, mais je tire déjà mon couteau de son fourreau, prête à transpercer le crâne du premier venu. Mine de rien je suis un peu tendue, la situation ne m'est pas arrivée depuis plusieurs mois et me retrouver ici seule sans aide me stresse plus que je ne l'aurais cru. Je serre les dents et les fesses, mes doigts emprisonnent la garde de mon arme et m'appuie sur le bord du comptoir pour passer dessus en faisant un bond élégant. Les bruits proviennent de la fameuse réserve, je me dis qu'avec un peu de chance, les médicaments que la créature protège sont toujours là... |
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