Fermeture définitive de Influenza ! Feeling Good [Gauge] 1614057932 Un grand merci à tous pour ces moments de partage I love you
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 Feeling Good [Gauge]

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MessageSujet: Feeling Good [Gauge]   Feeling Good [Gauge] EmptyDim 18 Fév - 0:52

Feeling Good
Sleep in peace when day is done that's what I mean. And this old world is a new world. And a bold world for me. Stars when you shine you know how I feel. Scent of the pine you know how I feel. Freedom is mine. And I know how I feel.
 

C’est la cinquième plainte du jour. A la sixième, elle s’offre une virée à l’extérieur et dégomme tout ce qui passe à sa portée pour faire bonne mesure avec ses envies de meurtre. Ça se bouscule devant sa porte depuis ce matin. La migraine ne semble pas loin à force. Des petits soucis de voisinage pratiquement, des détails qu’elle juge sans importance la plupart du temps mais des problèmes sur lesquels, elle doit se pencher tant bien que mal pourtant. Médiatrice de son patelin, elle assure la cohésion du groupe après tout. Elle ramène les brebis dans le droit chemin si elle veut causer comme on lui a initialement appris. Qui aurait pensé qu’elle assumerait un rôle pareil ? Pas son vieux en tout cas. Un bâillement en appelle un second. Ça risque de vexer son interlocuteur qui s’échine à lui faire comprendre son point de vue alors elle fait attention à le camoufler derrière sa main. Il s’énerve tellement en faisant de grands gestes que c’est la soupe fadasse, qu’elle buvait il y a encore deux minutes, qui se renverse et sur la table, et sur elle. Le gobelet tombe à ses pieds avec fracas sous les yeux effarés du responsable. Blasée, la trentenaire fixe la large tâche se former sur son t-shirt tandis que l’autre se répand en excuses. En saisissant un vieux chiffon trainant par-là, elle élargit la zone d’influence de la crasse, y ajoutant même un peu de suie pour parfaire l’horreur et finit par congédier ainsi son comparse prétextant devoir se changer. Faux, elle n'en a même pas l'envie. Fatiguée de les écouter à tour de rôle, de hocher de la tête avant de devoir déverser une flopée de solutions, elle n’aspire qu’à la tranquillité. Les mimines calées dans les poches de son vieux jean, la brune distance avec nonchalance son petit quartier général avant qu’une autre tête n’y fasse irruption.

Elle sort de son coin pour gagner ceux des autres. A chaque fois qu’on lui demande comment elle a pu se retrouver avec autant de saleté sur elle, elle invente une nouvelle histoire. Un gamin qui lui a vomi dessus, une bagarre qui a mal tournée entre elle et un animal sauvage, un concours de lancer de boue. Elle se moque bien de son apparence et de ce que les autres en pensent. Après avoir une longue marche, la vagabonde tombe sur une caravane familière. Un refuge tout trouvé pour pouvoir se reposer quelques instants. Quoi de plus divertissant que de vanner le propriétaire des lieux qui plus est ? Peut-être aller voir Uzo. Mais ça n’est pas possible. Pas sans se faire capter à cette heure de la journée. Avec un minimum de respect, son poing frappe à la porte. Avec un maximum d’irrespect, son pied franchit le seuil sans y avoir été invité. La satisfaction est immédiate, elle note qu’il n’a pas verrouillé l’entrée. Pas très malin de sa part et elle ne manquera pas de le souligner quand il finira par débarquer. Sans la moindre honte, elle va jusqu’à ce qui lui sert de couche pour s’y allonger. Ça lui apprendra à ne pas faire plus attention que ça à ce qui lui appartient. Quoi de plus formateur qu’une bonne frayeur ? La féministe s’imagine déjà se planquer dans un coin pour l’attendre et lui faire une mauvaise blague. Malheureusement, elle se sent un peu trop à l’aise dans le lit de Gauge pour avoir le courage de se relever. A la place, la couverture se replie sur elle, entrainée par ses doigts alors que ses paupières se ferment sans la moindre gêne, sans le moindre effort à la suite. Elle l’a bien mérité ce petit somme. Sans s’inquiéter de salir les draps de son hôte, elle cale ses bras sous l’oreiller et salue Morphée sans plus attendre. Ici, au moins, on ne viendra pas l’emmerder. Du moins, jusqu’à ce qu’il rentre pour la dénicher. En espérant que le vilain ours soit seul et ne ramène pas femme et enfant comme dans le conte. Boucles d'or aimerait tout autant ne pas s'expliquer devant une assemblée.

 
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MessageSujet: Re: Feeling Good [Gauge]   Feeling Good [Gauge] EmptyDim 18 Fév - 11:39




Leigh & Gauge
« Feeling Good »

Il sourit en repensant à la forme étrange de ce caillou qu’il a trouvé dehors. Ça valait le coup d’avoir passé trente minutes à regarder le sol. « Quand Arlo va voir ça ! » se disait Gauge. Pour l’instant rangé dans la poche de sa veste, cet objet précieux n’était pas en sécurité ici, on risquait de lui piquer, ou encore, Dario pourrait décider que ce n’était pas utile de garder une pierre. Il fallait le mettre dans son coffre-fort, enfin dans le truc qui lui servait à ranger les machins importants dans son camping-car. Les petits disques tournants commençaient à s’abimer mais ça fonctionnait encore assez bien. Il avait acheté ce truc sur Gunvault.com ™️ à l’époque l’on pouvait encore acheter des trucs sur Gunvault.com ™️. Il remarque que la porte du camping-car n’est pas verrouillée, il a encore oublié de la fermer. Il hausse les épaules et serre le caillou contre lui.

Sa maison est confortable mais pas spécialement grande, ainsi, il repère assez rapidement que quelqu’un occupe son lit. Une femme ? Cool ! Il a toujours du mal à les ramener ici sauf quand elles sont ivres. Tellement d’effort pour une récompense qu’il n’est même pas sûr d’avoir. « Oh wait… » murmure-t-il. Au fur et à mesure qu’il s’en approche, il reconnait Leigh. « Oh… » Il aurait aimé avoir quelqu’un d’autre dans son plumard. Non non, il ne la déteste pas, ça n’a rien avoir avec ça. Mais si elle se réveille, elle va se mettre à parler, puis parler encore, et parler encore et encore. Bien décidé à ne pas la violer (parce que quand même, ça craint), il marche sur la pointe des pieds jusqu’à son coffre-fort, tourne les cadrans dans un silence absolu et y dépose son caillou. Il jette un coup d’œil vers Leigh : elle gigote mais dort toujours. Fier de lui, Gauge ne fait pas attention où il regarde et au moment de refermer le coffre, il fait tomber son pistolet-mitrailleur qui tenait en équilibre. « Bordel ! » hurle-t-il en voyant l’arme à terre dont  le ressort de la culasse roule à toute vitesse vers la porte de sortie. Avant de perdre la précieuse pièce à tout jamais, il se lance à sa poursuite, trébuche et atterrit violemment sur les genoux. « Aaaah ! » crie-t-il.

Bien évidemment, il a réveillé Leigh et alerté tout le voisinage, qui, peu à peu, s’habituait aux facéties de Gauge. Il s’assoit et frotte ses genoux en faisant la moue. Il adresse un regard désabusé à Leigh avant de se rappeler que sa présence ici constituait une effraction. « Salut ! Euh, pourquoi ça sent la soupe ? »

@Leigh A. Wickham : j'ai pas trouvé de gif de camping-car, alors à la place j'ai mis un feu de camp !  Feeling Good [Gauge] 3328929417


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MessageSujet: Re: Feeling Good [Gauge]   Feeling Good [Gauge] EmptyDim 18 Fév - 19:05

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Elle chemine dans une maison spacieuse sans sourciller, elle sait vers où évoluer. Les doigts longent les murs avec douceur, courent contre les motifs élégants de la tapisserie. La lumière irradie dans chaque pièce, ses prunelles s’y adaptent sans encombre. C’est au bout d’un couloir qu’Elle l’attend, silhouette frêle et bien dessinée, contour marqué par les rideaux qui l’encadre. Un sourire sur les lèvres qui dès la minute suivante, accoste sa propre bouche. Des mots s’échangent avec tendresse. La main caresse la joue, souligne le menton. Elle s’aventure dans la tignasse, cherche la taille. Et puis, les chimères s’effacent d’une seule et même onde. Les paupières s’ouvrent en sursaut, le corps bondit tandis que la main cherche déjà le couteau à sa ceinture. Le décor ne lui parait pas suffisamment familier pour apaiser les battements anarchiques de son cœur alors elle reste figée, au milieu des draps, à fixer les environs. Où est-elle ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Un grognement pour toute réaction quand elle aperçoit ultimement Gauge. Ha oui, c'est vrai. Sans réellement s’inquiéter davantage de la présence du propriétaire, l’insolente se rallonge et recale comme il faut sa nuque dans l’oreiller. D’une main, elle étouffe un bâillement, de l’autre, elle ramène la couverture sur elle. Elle espère presque pouvoir se rendormir aussi sec mais Morphée ne semble pas vouloir lui faire ce plaisir alors elle râle. Pour la forme. « Qu’est-ce que tu branles ? Je faisais un chouette rêve, mec. T’as tout foutu en l’air, pfff. Va falloir que tu te rattrapes, raconte-moi une histoire. » Un rictus élargit ses lippes tandis que l’odeur de son repas avorté empli ce qui lui sert de logis. « Pour te faire parler et ça a marché. D’ailleurs t’as quelque chose à grailler ici ? J’ai la dalle. » Inutile de préciser que s’il ignore sciemment cette interrogation, elle ira se servir elle-même dans les placards. La trentenaire regrette d’ailleurs amèrement de ne pas y avoir pensé plus tôt avant de piquer son petit somme. Elle aurait pu dévorer tout ce qu'elle voulait sans qu'il n'ait rien à redire.

Nonchalamment, elle s’étire, fait craquer ses articulations et roule sur le côté de sorte à pouvoir observer son hôte. « T’as des fringues à me filer aussi ? Je pue un peu trop le légume et ça me les brise. » La mine chiffonnée, elle cherche à lisser ses traits en planquant ses deux paumes contre ses joues. Le souvenir encore vivace de son rêve lui noue un peu l’estomac. Elle apparait souvent de la sorte, Elle vient la hanter régulièrement en alimentant ses songes. Parfois, Leigh se demande si elle a réellement fait son deuil. Puis, elle se dit que ça n’a pas d’importance. Laisser le temps au temps, avancer, voilà ce qu’il lui reste à faire. La roublarde bascule vers l’avant et s’assied d’un même mouvement sur le matelas qu’elle a réquisitionné. L’heure n’est pas aux regrets mais davantage à la discussion. Les lèvres s’étirent sur un sourire narquois très vite. « T’es pas un peu con par hasard, vieux ? De laisser ta baraque ouverte à tous les vents ?  Si t’as tant envie que ça de te faire dévaliser faut le dire. A moins que tu ne comptes sur ce bon vieux cowboy de Dario pour protéger tes biens ? »  Provocation volontaire. Elle aimerait tellement lui subtiliser un de ses habitants pour l’ennuyer. Puis faut avouer que ce grand gaillard arrive bien à l’amuser. Rien à voir avec les râleurs qui l’ont assommée ce matin.  Dommage qu’elle n’a pas le droit ou le choix de les sélectionner. Elle n’accepterait que les petits comiques. En plein apocalypse, le rire est la denrée la plus rare qu’on puisse dénicher.

 
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MessageSujet: Re: Feeling Good [Gauge]   Feeling Good [Gauge] EmptyLun 19 Fév - 11:45




Leigh & Gauge
« Feeling Good »


Elle a l’air plus presque morte que tout à fait fatiguée, si bien qu’à peine réveillée, elle tente de se rendormir de la sorte. Naïf, il se laisse faire tandis qu’il se fait réprimander pour avoir osé rentrer chez lui. Il lève les bras en l’air pour s’excuser et lorsqu’elle réclame une histoire, il se tâte à lui parler du caillou. Mais il aimerait vraiment que ça reste quelque chose de secret, il esquive en haussant les épaules. Sans gêne, Leigh lui demande s’il a à manger. Là encore, il préfère cacher la viande chassée par Eliza et se contente de dire simplement : « Des chips un peu molles, là. Attention, elles sont épicées ! » Gauge se relève en prenant soin de vérifier l’état de ses rotules. Avec un peu de chance maintenant qu’il était légèrement handicapé, il pourrait profiter de quelques journées de repos sans que Dario ne lui fasse de reproches.

Maintenant que la première vague était passée, il s’apprêtait à l’admonester. Parce que quand même ! Ah ! Elle allait bien voir de quoi était capable Gauge lorsqu’il n’était pas content ! Ça commençait à bien faire ces nanas qui lui disaient quoi faire ! Mais encore une fois, il n’eut pas le temps de l’ouvrir, écoutant à la place l’intruse lui demander des vêtements. Il se mit à sourire bêtement. « Ouais j’ai un truc ! Mais je te le donne seulement si peux regarder quand tu te changes ! » dit-il pour plaisanter. Seulement pour plaisanter ? Il ne refuserait pas de se rincer les yeux sur Leigh, c’est qu’il la trouvait pas moche cette fille. Néanmoins, comme ce n’était pas –totalement– un pervers et que c’était surtout un gosse, il lui tendit une chemise un peu trop grande pour elle d’une main et se cachait innocemment les yeux avec sa main libre.

Elle finit par s’assoir sur le matelas qui forcément, sentait un peu la soupe maintenant. Gauge vint s’assoir à côté d’elle parce qu’il avait encore un peu mal aux genoux et surtout ça lui permettait de coller un peu Leigh : demain il pourrait dire à Arlo que ses cuisses avaient touchées celles d’une fille. Et ce, dans son camping-car ! Bien sûr, il se réserverait de lui raconter les détails. Comme d’habitude, elle se mit à parler, beaucoup. Pour le coup, elle n’avait pas tort. Il était même plutôt content que ça soit elle et pas quelqu’un de malveillant qui entreprit de visiter sa maison. « J’sais. J’ai oublié. » dit-il en se frottant l’arête du nez. « Pff Dario. Je crois que ça l’arrangerait que je me fasse cambrioler. » Il regardait au plafond pour projeter une image mentale de Dario qui rigolait tandis que Gauge pleurait la disparition de ses biens. « Ok Leigh : qu’est-ce que tu fais-là ? Non attends, c’est pas que je te veux pas ici, enfin, j’aimerai d’abord être au courant les fois où tu viens. Non j’veux dire… Mauvaise journée ? »


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MessageSujet: Re: Feeling Good [Gauge]   Feeling Good [Gauge] EmptyLun 19 Fév - 23:12

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Le regard dévore l’environnement, en quête du met peu savoureux que son hôte lui propose. Elle a suffisamment la dalle pour accepter quelque chose de rance. Son estomac émet quelques gargouillements en conséquence. La paume glisse par-dessus le ventre inutilement, pour contenir la faim. Vieille habitude prise sur les chemins avant de se fixer par ici. A vrai dire, la brune cherchait surtout à susciter l’agacement du gaillard mais elle se retrouve face à une créature un peu trop docile et hospitalière. Raison de plus pour le ramener dans sa zone à bien y réfléchir. Ce personnage n’est définitivement pas adapté au règne de Dario, le coincé du cul. Elle devrait peut-être leur rendre service à tous les deux en bougeant la caravane de ce gugusse à son insu. Si ça lui arrive tant que ça de laisser la porte ouverte aux inconnus, il ne devrait pas être compliqué de réaliser ce plan machiavélique. Leigh ne veut pas lui forcer la main cela étant. Rien de moins coopératif que celui qui a été obligé d’être là où il ne voulait pas. Elle peut en témoigner pour avoir été dans ce cas. Autant dire qu’elle n’en branlait pas une avec les chacals. Sauf quand les regards lui rappelaient qu’ils risquaient de la butter. Tout de même, cela n’achète pas la loyauté. Si tant est qu’elle en possède un semblant. Mais là n’est pas le débat.

Les jambes s’allongent une dernière fois, le dos se courbe. Un dernier étirement avant de se relever. « Rêve pas, abruti. Je te crève les yeux si tu lorgnes sur mes nibards. » Qu’elle lui dit en le bousculant plutôt violemment avant d’accepter la chemise. Son sourire benêt ne la flatte pas plus que sa remarque. Farouche mais néanmoins fainéante, la trentenaire ne  daigne pas s’isoler cependant pour ôter son t-shirt et le remplacer par la chemise. Elle lui arrive quasiment aux genoux et recouvre en grande partie son jean. Vu l’ours, ça n’a rien de surprenant. Elle roule en boule le textile souillé et le cale sous son bras avant de se rasseoir. « T’as quoi dans le crâne, un petit pois ? »  ne peut-elle s’empêcher de répliquer en dévoilant un sourire carnassier. « Je crois pas que le shérif Mendoza accepte qu’on pille aussi impunément sur son territoire. A moins que tu aies des choses à te reprocher et qu’il veuille te pendre par les couilles ? »  Une moue faussement peinée change l’expression posée de la nonchalante. « C’est pas chez moi que ça t’arriverait, ça, tu sais. » Un peu de propagande ne fait jamais de mal. Du moins, le croit-elle.

Alors qu'il semble évident qu'il n'est pas particulièrement vexé ou excédé par l'insolence de sa visiteuse, il lui balance quelques interrogations. Et elle rigole, Leigh. Tellement il a l'air naïf et innocent. Deux traits de personnalité incompatibles avec la survie. « Tiens, d’un coup, t’as les neurones qui se touchent ? Moi qui croyais que t’étais le genre à kiffer les surprises. Je me faisais chier, c’est tout. Je suis tombée sur ta poubelle mobile. Ta piaule était confortable et j’avais sommeil. C’est tout, t’as cru quoi ? Que c’était noël pour toi, garçon ?  »  La paume tapote la joue adverse avec insolence avant de retomber sur le matelas. Elle s’appuie sur mains, déposées derrière elle et fait craquer son cou. « Bon et tes chips là ? Elles arrivent quand ? C’est pas que je crève de faim mais si en fait. »  Jusqu’où pourra-t-elle aller avant qu’il n’ait envie de la chasser ? L’impertinente est bien décidée à le découvrir.

 
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MessageSujet: Re: Feeling Good [Gauge]   Feeling Good [Gauge] EmptyJeu 22 Fév - 13:40




Leigh & Gauge
« Feeling Good »



Son camping-car est pas souvent aussi animé que ça. Ce n’est pas que ça le dérange, mais il n’est pas forcément habitué à recevoir du monde, et encore moins à faire la conversation par la suite. Jamais il ne réagira au fait qu’il s’agissait là d’une invasion de la part de Leigh, il se contentera de faire ce qui lui semblait juste et d’être un bon hôte. La vie était devenue bizarre, Gauge n’avait plus le temps de s’énerver.  Il rigola doucement quand elle le bouscula après l’avoir menacé. Il hésita presque à écarter deux doigts pour essayer de voir un bout de soutif pendant qu’elle se changeait, mais se dit finalement qu’il aimerait garder ses deux yeux pendant encore un peu de temps. Elle vint se rassoir et l’insulta, ce n’était que la deuxième fois de la soirée,  il pouvait y avoir encore quelques piques similaires à venir. « Et si c’est lui qui me cambriole hein ? Puis t’as très bien compris ce que je voulais dire : il sera heureux s’il m’arrive quelque chose de mal ! » On aurait dit un petit garçon qui se plaignait auprès de sa maman. « Chez toi ? dit Gauge en se tournant vers elle. Oh non, pas ça encore… On en a déjà parlé. Bouger le camping-car… Quitter mes voisins ! Je suis habitué à ici moi ! Et pourquoi tu veux que je vienne chez toi hein ? » Il hésita un instant à faire une autre blague salace mais se retint.

C’est vrai que d’avoir Leigh comme chef plutôt que Dario avait ses avantages. Déjà, elle était beaucoup plus sexy que Dario, et un chez sexy et un chef motivant ! Ensuite, même si elle avait ses défauts, elle ne parlait jamais ou presque jamais à Gauge de ses compétences de survivaliste : il avait souvent l’impression que les autres et aussi Dario, résumaient Gauge à ses talents, comme s’ils oubliaient la personne derrière pourtant munie d’un petit cœur qui battait. Jamais elle n’était brusque avec lui, et il avait plusieurs fois imaginé comment serait la vie avec Leigh comme chef. Quand elle lui tapote la joue, il fit la grimace et voulut froncer les sourcils, mais il est trop occupé à réfléchir à quoi répondre à cette nouvelle attaque. « Toi ? Un cadeau de noël !? Ah ! Tu sais quoi ? Je te crois pas quand tu dis que tu n’ennuies. Tu as des responsabilités ! Des gens comptent sur toi ! Et je crois que tu n’avais plus envie de faire ça aujourd’hui. Je pense que c’est pour ça que t’es là et que t’es pas allé voir Dario, ou Amalia, eux t’auraient fait des reproches, alors que moi… Il s’arrête un instant, sourit fièrement. Moi je te dirais rien. Alors comment s’en sortent mes deux neurones, hein ? »

Il croisait les bras en hochant doucement la tête. Elle lui rappela sa promesse concernant les chips. Il bondit du lit et se dirigea vers un petit placard mal fermé ou il sortit un portefeuille en cuir. « Euh, les chips sont dedans, j’ai perdu l’emballage alors je les ai mises là. » Dans un autre placard, il déballa ce qui ressemblait à un sac de couchage aux motifs douteux. « Un type est venu avec un sac de couchage déchiré et me l’a donné, j’ai pu le recoudre. » Il le déroula sur le sol avant de revenir vers Leigh. « Si tu veux continuer ta sieste ici tu peux. Par contre faut que tu sortes du lit, parce que ce soir je vais pas me coucher dans un lit qui sent les légumes, faut que j’aille le laver. » Il était comme ça Gauge.

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MessageSujet: Re: Feeling Good [Gauge]   Feeling Good [Gauge] EmptyVen 23 Fév - 23:32

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Le rire grimpe subitement dans la gorge, fracasse le silence relatif de l’endroit. L’hilarité se prolonge durant de longues secondes. C’est qu’elle se tient les côtes, Leigh pour pouvoir gérer son fou rire. Elle s’affale à moitié sur le matelas, secouée par sa crise. Les larmes naissent au coin des yeux rapidement. Elle finit par se relever en les ramassant d’un revers de main. [color=SteelBlue]« Putain, merci pour ça. Ça faisait longtemps que je m’étais pas autant marré. » Elle pouffe encore quelques instants avant de sourire bêtement à son hôte. « Mais t’es sûr qu’on parle du même mec ? Toujours l’air de chier une pendule ? L’auréole au-dessus du crâne, le type qui se la joue Eastwood, regard qui tue, revolver dans la main ? Te faire du mal ? T’as fait quoi pour ça ? T’as culbuté sa meuf ou brûler sa vache ? » Qu’elle lui demande le plus sérieusement du monde en rangeant pour l’occasion son rictus amusé. Difficile d’imaginer le chef de zone venir jouer au voleur ou menacer l’un des siens. Peut-être qu’elle le connait mal alors, le quinquagénaire. Quand bien même, des éléments lui échappent concernant la relation entre les deux hommes. Voilà qui peut l’amener sur la piste tant désirée du recrutement forcé. Elle montre sa dentition durant une poignée de secondes. Comme il lui parait facile de le corrompre ce gaillard. « Je te l’ai dit, vieux. Je m’emmerde sévère. Avec toi comme amuseur public, plus le temps de se faire chier. Tu pourrais même animer des petits spectacles, ramener de jolis sourires sur la tronche de mes chers habitants. Puis quoi, tes voisins ? Clampin numéro un et abruti numéro trois ? Tu vas les regretter ? Tu vas finir à cinquante piges, coincé dans ta routine et ça sera pathétique. » A vrai dire, elle n’en sait rien. Elle ne les connait pas, ses voisins. Peut-être qu’ils sont réellement charmants.

Le dos qui se courbe, un autre étirement. Les doigts viennent toucher le bout des pieds. Ses chaussettes rapiécées lui font presque pitié mais l’envie ne la prend pas encore de remettre ses godasses tout aussi élimées. « Qu’est-ce que j’en ai à foutre de ce qu’ils baratinent les deux autres ? Mes responsabilités, c’est de ramener des gens là où je suis. Je crois que je suis en train de bosser là, tu sais. » Les orteils remuent frénétiquement et puis, elle se relève tout comme lui. Un regard peu amène sur le fameux met qu’il lui a promis. Sans grande conviction, elle attrape le portefeuille. « T’essaies pas de m’empoisonner j’espère ? » L’insolente s’installe sur la banquette, bras posés sur la table pour déguster son maigre repas. Le t-shirt roulé en boule, est naturellement à ses côtés comme un vieux compagnon. Une nouvelle œillade bien perplexe vers le sac de couchage qu’il a déballé. « J’ai pas que ça à foutre de pioncer. Puis c’est le lit ou que dalle. Ton vieux truc tout moche, c’est bon, j’ai déjà donné dans le passé. » A dormir n’importe où, n’importe quand à l’extérieur. A vrai dire, même le vieux machin qu’il lui propose parait bien plus confortable que ce qu’elle a connu sur le chemin. Mais tout de même. « Qu’est-ce qui a fait tout ce boucan au fait ? » Qu’elle redemande en déposant une chips sur le bout de sa langue avant de la recracher. « Dégueu. T’as rien d’autre ? » Elle croise les bras et attend patiemment. Le faire tourner en bourrique, un véritable passe-temps.

 
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MessageSujet: Re: Feeling Good [Gauge]   Feeling Good [Gauge] EmptyDim 25 Fév - 16:42




Leigh & Gauge
« Feeling Good »



Elle rigole beaucoup trop fort que ça lui casse les oreilles. Il comprend vite qu’il est responsable de cette crise de rire, mais il n’avait jamais eu l’intention de la faire se marrer comme ça. C’était pas si grave, il disait toujours qu’il fallait mieux faire rire que pleurer. La description qu’elle faisait de Dario était irréfragable, elle le décrivait tellement bien qu’il voyait les images. « Quoi ? Non ! J’ai jamais fait ça ! Je sais qu’il attend une raison pour me virer de là. Il aime pas me voir … inactif. Ça l’agace beaucoup, tu sais ? » Le garçon se demandait si Dario avait suffisamment de pouvoir pour exclure Gauge de toute la carrière et pas seulement de sa zone. Dans ces conditions pareilles, peut-être que Gauge tenterait une nouvelle fois de taper à la porte d’Olympia. Autrement, tout portait à croire qu’il serait accueilli à bras ouverts dans la zone de Leigh. Quand elle essaya de lui expliquer pourquoi elle aimerait l’avoir auprès de lui, Gauge fit la grimace dans un premier temps parce qu’elle le comparait pas mal à une attraction de foire. La suite était meilleure : il s’agirait de faire sourire les gens. Ça il savait bien le faire, parfois involontairement, mais il savait le faire. « Déjà, tu me donnes jusqu’à 50 ans, c’est plus que ce que j’espérai ! lls sont gentils ces voisins, ils m’apportent des trucs à réparer… »
C’était une manière gentille de dire qu’ils se servaient de lui.

Leigh était en train de prendre tout l’air du camping-car pour parler. Il est où le bouton stop ? Gauge comprit immédiatement qu’elle avait sérieusement l’intention de le recruter, ici et maintenant, puisqu’elle disait qu’elle travaillait en ce moment-même. Campé sur sa position, Gauge hésitait à lui dire qu’il finirait par la rejoindre seulement en dernier recours. Une situation d’urgence, un incendie, un Dario en colère,  quelque chose comme ça. Il fit non de la tête quand elle lui demande s’il avait l’intention de l’empoisonner. Elle s’installa ensuite sur la petite table et ne commença pas tout de suite à manger. Gauge ne savait même plus depuis combien de temps elles étaient-là. Il fut terriblement déçu lorsqu’elle réagit négativement au sac de couchage. Peut-être qu’elle n’aimait pas les motifs dessus ? Ça ressemblait à des personnages de comics, ça ressemblait à quelque chose qui avait appartenu à un grand enfant. Il souffla, à moitié triste et à moitié en colère, roulant en boule le lit de fortune qu’il venait d’installer. « Rien. » dit-il dans un premier temps. « Mon pistolet-mitrailleur, en tombant. » dit-il finalement, ce qui était en partie vraie. Lorsqu’elle lui demanda s’il avait autre chose à manger, il finit par soupirer et baisser les bras, littéralement. « Tu es lamentable… » dit-il tout doucement. « Tu es comme les autres en fait, comme mes patrons avant, comme Dario, comme ce type avec qui je trainais autrefois, j’ai oublié son nom : tu te défoules sur moi. » disait-il tristement. Tous profitaient plus ou moins de la naïveté du garçon. Certains plus que d’autres. Il se dirigeait lentement vers la porte du camping-car. « J’ai pensé que tu étais différente. Je me suis trompé. Je vais te demander de sortir. Puis, si c’est pas toi qui sors, ça sera moi. » Il tenait la porte ouverte et gardait la même expression depuis deux bonnes minutes.


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MessageSujet: Re: Feeling Good [Gauge]   Feeling Good [Gauge] EmptyMar 27 Mar - 0:05

Feeling Good
Sleep in peace when day is done that's what I mean. And this old world is a new world. And a bold world for me. Stars when you shine you know how I feel. Scent of the pine you know how I feel. Freedom is mine. And I know how I feel.
 


La brune s’invente la possibilité d’une autre sieste, le regard déviant vers la couche qu’elle a déserté plus tôt. Mais l’aiguille tourne quelque part sur une montre encore fonctionnelle, elle en a bien conscience. Il serait mal venu de faire croire à Gauge, qui plus est, qu’elle éprouve un quelconque intérêt pour le sexe masculin. Il faudrait peut-être un jour lui faire clairement comprendre. Quand elle aurait le temps ou l’envie. Drôle de s’amuser avec cet énergumène si enclin à sous-entendre ce qui ne se produira, de toute évidence, jamais. La mauvaise se gratte le nez en évaluant ses priorités. Avant de s’y attarder, elle préfère néanmoins poursuivre cette conversation. « Ouais, je vois tout à fait. Il devait être chef scout avant tout ce bordel. Il croit qu’il a un régiment de petits louveteaux sous ses ordres du coup. Monte la tente, Michel, va ramasser le bois, Billy. Puis arrête de te gratter les couilles, Jean-Robert. Je vois bien la scène d’ici. Mais du coup, qu’est-ce que tu fous encore là s’il te fait chier comme ça ? Ça te plait de l’emmerder ? » Et si la réponse positive tombe, elle peut définitivement en conclure à leur similarité. Faut avouer que si ça se confirme, Leigh a toutes les chances de le voir reculer à mesure qu’elle insiste. Réaction qu’elle aurait elle-même dans cette situation. Alors, la chef de zone lâche prise pour le moment, décide de se concentrer sur ces fameux autres chats qu’il lui reste à fouetter. Une image tout à fait répugnante d’ailleurs qu’elle se retiendra à l’avenir de formuler, même en pensées.

La colère de son hôte ne la surprend pas vraiment mais ça ne la réjouit pas pour autant. Les pieds s’enfoncent dans les baskets lentement. Les doigts calent l’arrière de la godasse contre la cheville tout aussi paresseusement. « Je pensais pas que t’étais sensible comme ça. » Qu’elle lui délie le plus calmement du monde en reprenant de la hauteur. « Je rigolais, vieux. C'était pour se marrer. Je voulais pas te foutre en pétard, tu peux m’envoyer chier plus rapidement la prochaine fois avant de m’expulser de façon mélodrama. » Après tout, elle tolère beaucoup plus qu’il n’y parait. Accepte les retours de flamme qu’elle mérite généralement. Loin d’être une belliqueuse dans l’âme, simplement une enquiquineuse assumée mais le furieux l’ignore sans doute encore. Peu importe. Elle coopère, la trentenaire sans plus la ramener. De toute évidence, aucun dialogue ne pourra apaiser l’excédé. « Enfin, je m’arrache. Fais gaffe de pas te prendre une balle en te fracassant la tronche un jour. » Décidée à ne pas envenimer cette situation, d’amplifier une effronterie qui a été un pas trop loin de toute évidence. Les mains dans les poches, le t-shirt roulé en boule sous le bras, elle s’oriente ainsi vers l’entrée qu’il lui a délivrée et à côté de laquelle, il attend de sa posture solennelle. Arrivée à sa hauteur, elle se permet de lui donner un léger coup de coude amical. « Fais pas cette tronche, je me ferai pardonner va. » Un soupir et elle se retrouve dehors. « Je rapporterai un truc comestible en signe de paix. » Qu’elle lui promet avant de filer. Décidément où qu’elle aille, les prises de tête se multiplient. Mais il est vrai que trop souvent, elle les crée toute seule comme une grande. Ah cette sale gosse qu’il dirait le paternel. On ne change pas une équipe qui gagne, il faut croire. Mais qui gagne quoi au juste ? Leigh en a définitivement terminé avec les expressions toutes faites.


 
 

 
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