Sujet: Re: Shoot to thrill, play to kill. (Romandel) Jeu 1 Fév - 12:12
Roman & Adel
« I got my gun at the ready, gonna fire at will »
Est-ce que Roman insulte vraiment Adel ? Non c'est plus des jurons qu'autre chose, plus du putain de merde lancé en l'air que des propos ciblant Adel. Même si se connaissant, ça aurait pu être ça mais il a encore l'esprit lucide et sait que ce n'est pas de la faute du blond. Qu'il fait ce qu'il peut avec les moyens du bord, c'est à dire pas grand chose. Sans compter que ce n'est pas de la faute d'Adel s'il a pris une balle, c'est pour lui certes, pour le protéger mais ce n'est pas de sa faute. Il n'a strictement rien fait de mal. Bon au moins dans tout ça, Adel est conscient que Roman ne va pas pouvoir se reposer tout de suite. Pas tant qu'il ne se sera pas assuré qu'ils ne risquent rien, que le bâtiment dans lequel ils sont, est fermé et que rien ne pourra rentrer. Ou du moins pas facilement, pas sans les alerter. Là après il pourra se permettre de souffler et de se reposer.
- Oui.
Oui je veux bien essayer de me reposer. C'est tout ce que Roman est en mesure de lui répondre un simple oui, parce que clairement il ne peut pas lui promettre qu'il va y arriver. Mais oui il peut au moins essayer, tenter de ne plus être sur la brèche en permanence. Tenter de baisser la garde suffisamment pour lui permettre de souffler et de récupérer un peu. Au lieu d'attendre de ne plus tenir debout. Le pire, il l'a déjà dit, mais il a confiance en Adel, une parfaite confiance même sinon il ne le laisserait pas du tout le toucher pour le soigner. Ou il ne dormirait carrément pas du tout, toutes ces nuits où ils ont été dehors. Enfin, Roman sait qu'il finira par arriver à se poser quand il sera sûr que tout est sous contrôle. Quand Adel et lui seront barricadés dans ce bâtiment. Quand son arme sera rechargée. Quand il aura pu voir s'ils ont de quoi boire et se nourrir suffisamment. Roman se reprend à rêver d'une douche, tiens, il faudra qu'il fasse le tour des points d'eaux de l'endroit avec un peu de chance...Mais surtout quand il sera sûr qu'Adel va à peu près bien avec ce qu'il s'est passé plus tôt. Parce qu'il le voit bien que son compagnon agit plus de manière automatique qu'en étant présent avec lui. Un mec normal dirait que ça lui fait mal au coeur mais pour Roman c'est plus qu'il déteste le voir comme ça. Ce n'est pas le mode de fonctionnement logique d'Adel et ça ne lui va pas du tout au russe.
Enfin pour le moment, c'est surtout répondre à cette question que le blond lui a posé et lui en donné la réponse. Simple et logique, du moins selon sa logique à lui. Même si en parlant, il doit agripper le matelas et que sa respiration se fait un peu sifflante selon certains mouvements d'Adel. Pourquoi le Sud et pas le Nord. C'est assez simple oui et la réponse de son compagnon ne tarde pas à arriver.
- Tu vas me dire que peut-être ça aurait été différent mais regarde là on a déjà du mal à trouver de quoi manger plusieurs jours d'affilés alors plusieurs mois. C'était trop aléatoire chaton, je ne pouvais pas prendre ce risque, nous le faire prendre.
Ah, encore ce surnom qui ressort et auquel il ne fait pas attention, trop occupé à essayer de répondre sans gueuler de douleur. Ou sans défaillir oui. Et puis le Canada, les hivers sont presque dignes de ceux de sa Russie natale et Roman avait beau être petit, il se souvient ce que ça fait que de manquer de crever de froid quand tu poses un pied à l'extérieur. Et encore, il était en plein Moscou, la ville n'était jamais paralysée par la neige ou la glace mais ils n'auraient jamais pu se risquer à approcher d'une ville dans leur situation. Oui bref, le Sud était le mieux selon Roman.
- Oui, on trouvera.
Oui Adel, on le trouvera cet endroit un jour ou l'autre. Même si là encore Roman ne pourrait pas lui promettre quoi que ce soit mais l'idée y est et puis ça se sent qu'il a confiance en ce qu'il dit non ? Bien qu'il n'avait pas prévu de sortir ça, de montrer qu'il peut penser à ce genre de choses. Ce tous les deux, au calme quelque part. Au moins Adel en arrive à terminer ce qu'il faisait et Roman de laisser échapper un soupir de soulagement. Enfin on ne lui triture plus la cuisse.
C'est plus fort que lui mais le russe se secoue pour tenter de chasser tout ça alors qu'il doit encore faire avec la douleur. Il n'est pas douillet mais par moment ça lui manque le confort d'avant, comme là il pourrait prendre un anti-douleur. Quoi que les connards de tout à l'heure en aurait peut-être dans leurs affaires. Pour savoir, il faut bouger et regarder, à commencer par ce qui se trouve dans cette chambre. Oui ça attendra encore un peu alors que son regard reste sur Adel et qu'il se rapproche de lui. Roman glisse une main sur sa joue pour ensuite venir l'embrasser, un baiser presque tendre. Sa manière de dire merci à son compagnon. Il se recule ensuite, lui caressant la joue une seconde ou deux avant d'ôter sa main.
- Bon maintenant que tu t'es assuré que je vais bien, toi comment tu vas ? Comment tu vas vraiment.
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Sujet: Re: Shoot to thrill, play to kill. (Romandel) Lun 5 Fév - 22:42
Roman & Adel
« I got my gun at the ready, gonna fire at will »
C'était bête à dire mais soigner la jambe de Roman, c'était un peu comme faire un truc habituel, rappeler ce qu'il se passait avant toute cette apocalypse. C'était quelque chose de familier et presque réconfortant, dans le sens où il se sentait utile - même s'il aurait aimé ne pas l'être plutôt que voir son homme être blessé - et dans le sens où c'était une notion familière, quelque chose qu'il savait faire au lieu d'être inutile à leur survie comme... Bah comme il y a quelque minutes encore où il avait manqué de les faire tuer à rester inactif puis finalement, à tuer un homme de sang-froid. Parce que c'était ce qu'il avait fait en pressant la détente si rapidement, il avait tué de sang froid. Comment il avait fait pour ne pas gerber, déjà ? Ah, oui, Roman lui avait directement changer les idées, à sa façon.
Le faire parler fonctionnait et relancer la conversation aussi, surtout qu'il entendait de nouveau Roman l'appeler chaton . Etait-ce là le nouveau surnom utilisé par le russe pour l'appeler ? Chaton ? Il s'y ferait vite. Il captait. Vraiment. Chaton. Roman qui lui donnait un surnom affectueux et qui se montrait affectueux, à sa façon. Ca n'échappait pas à l'anglais. Ca montait au cerveau. Dommage qu'il n'ait pas le coeur à sourire à un moment pareil.
Quand tout a commencé, je me suis dis que l'idéal aurait été une petite cabane en forêt, pas loin d'une rivière.
Histoire de parler un peu et continuer à se changer les idées pendant qu'il s'occupait de Roman. Cette idée de cabane en forêt ou maison en forêt, ça lui avait plus d'une fois traversé l'esprit. On trouvait toujours de tout en forêt et ils n'auraient pas été embêtés, ça aurait été le meilleur plan, à ses yeux. Mais Roman en avait décidé autrement et il se contentait de suivre sans rien dire, que pouvait-il dire de toute façon ? Roman semblait tellement sûr de lui dans ce qu'il faisait. Ca l'impressionnait toujours d'ailleurs, cette confiance qu'il avait en lui même à un moment pareil où n'importe qui péterait les plombs. Même avec cette idée de se trouver un lieu calme où vivre, il lui semblait si sûr de lui, c'était réconfortant. S'il ne pétait pas les plombs, c'était aussi à cause de Roman, de toute façon. Grâce à Roman. Il lui devait beaucoup et ne pas pouvoir lui rendre la pareille, ça l'embêtait prodigieusement. D'une manière ou d'une autre il aurait aimé lui rendre, lui dire que lui aussi pouvait se reposer, après tout il n'était pas un sur-homme. Mais rien qu'à voir tout à l'heure où il n'était pas capable de grand chose à part presque abandonner son compagnon et se barrer... Sauf qu'il lui était impensable d'abandonner Roman, donc. Mais le russe vivait tellement sur le fil du rasoir qu'il avait chaque jour peur qu'il lui arrive quelque chose, qu'il soit gravement blessé, qu'il finisse par ne plus pouvoir se relever... Ca le hantait.
Roman l'attirait à nouveau à lui quand il eût fini de le recoudre et il se laissait faire, comme toujours. Appréciant ce baiser qui lui était offert, cherchant peut-être même à faire durer ce baiser en lui rendant. Sauf qu'Adel ne cachait pas sa tendresse, il était toujours ainsi de toute façon, tendre. Ca lui faisait du bien tout de même, ce baiser puis cette caresse sur sa joue, dieu seul savait comme il avait besoin de ça. C'était nouveau entre eux mais, oui, il en avait bien besoin. Il était comme ça, même s'il s'évertuait à se dire qu'il pouvait donner sans recevoir, c'était toujours une nouvelle bouffée d'air quand Roman agissait ainsi avec lui. Comme lorsqu'il avait fini par l'embrasser pour la première fois, ce baiser tant attendu pendant trop d'années. Sauf que trop vite à son goût, Roman retirait sa main, le laissant frustré. Non, recommence, Roman, repose ta main. La détresse d'Adel était largement visible dans son regard. Roman avait hérité d'un bisounours. Il recevait peu d'attention physique et les seules qu'il avait de Roman, c'était dans un lit, enfin, de façon imagée. Donc quand dans ces moments, comme là, il recevait un baiser, une caresse sur la joue, forcément, il était frustré que cela dure à peine une ou deux secondes.
Tu veux vraiment que je te réponde, Roman ...?
L'air de dire ; ça ne se voit pas sur mon visage ? Il venait de tuer quelqu'un, déjà. Comment pouvait-il aller après avoir fait ça, au juste ? Pour autant, son ton n'était pas agressif ou sarcastique, juste... las. L'air de dire, j'ai pas envie d'en parler, ça sert à rien. Le mal était fait et il l'avait fait pour sauver Roman, il ne regrettait pas de l'avoir défendu, juste de ne pas avoir trouvé un moyen moins radicale pour ça.
J'ai cru qu'il allait te tuer ou te blesser. J'ai paniqué. J'ai pas réfléchi. J'ai pas su réfléchir. C'est comme si c'était la seule chose à faire, à ce moment là... C'est horrible.
Ou comment dire sans le dire directement qu'il avait fais le choix de tuer un homme plutôt que le sien soit blessé. Choix des plus terribles, qu'il aurait préféré ne jamais avoir à faire, parce que dans le fond, qui était-il pour se permettre de juger la valeur d'une vie ? Il avait juste fais ça sur la pulsion du moment, il culpabilisait d'avoir été jusqu'à tuer quelqu'un.
Il commençait à ranger ses affaires dans son sac, quitte à réorganiser son sac s'il le fallait, si ça lui permettait de se changer les pensées. Nerveux, le Adel, forcément.
Je ne supporte pas l'idée qu'on puisse vouloir te faire du mal, Roman. C'est si simple que ça. J'ai paniqué à l'idée que ça puisse t'arriver et j'ai tiré. J'ai tué quelqu'un, c'est ... Je ne peux pas revenir en arrière de toute façon et quelque chose me dit que j'aurai réagi de la même façon, ce qui me fait encore plus culpabiliser de me dire ça.
C'était lui, cette fois, qui était venu caresser la joue de Roman, reposant une fesse dans le lit, à côté de lui.
Tu prends tous ces risques constamment et ça me fait peur, Roman. J'ai peur de te perdre, tu comprends ?
Déjà qu'il avait mis des années à pouvoir l'avoir, hors de question de se la jouer Roméo et Juliette où ils meurent alors qu'ils s'étaient trouvés. C'était lui, cette fois, qui était venu chercher un baiser. Déposant un baiser tendre contre les lèvres de Roman, sûrement pour se rassurer aussi. C'était dans ces moments là où il détestait cette partie de la personnalité de Roman, cette froideur, cette distance qu'il imposait entre eux. Dieu seul sait comme il aurait eu besoin d'un câlin, là, tout en sachant qu'il ne pouvait pas en espérer autant de Roman, déjà qu'il l'avait embrassé et lui avait caressé la joue, l'avait même enlacé tout à l'heure, il savait qu'il ne fallait pas trop en demander. Mais c'était Adel, il était comme ça, il tentait, au moins.
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Sujet: Re: Shoot to thrill, play to kill. (Romandel) Mar 6 Fév - 18:25
Roman & Adel
« I got my gun at the ready, gonna fire at will »
Ce surnom qui revient, trois fois déjà que Roman s'en sert, trois fois qu'il l'appelle chaton sans même s'en rendre compte, sans y prêter attention sur le moment. Peut-être que ça viendra plus tard la compréhension mais pas maintenant, pas tout de suite. Cela sort comme ça tout simplement. Il lui faudra du temps au russe pour percuter de la chose, peut-être quand il n'aura pas l'esprit saturé de choses et d'autres. Surtout quand il ne luttera plus contre la douleur de sa cuisse, parce qu'il fait le fier et essaye de broncher le moins possible mais sans doute que c'est lisible sur son visage cette souffrance. Son masque d'indifférence a volé en éclat tout à l'heure et pour le moment il n'arrive pas à le recomposer quand bien même ce n'est pas une attitude consciente que d'agir ainsi.
Puis c'est cette conversation qui vient comme ça, Roman comprend que c'est un moyen comme un autre pour Adel de détourner son attention de ce qu'il fait, de la douleur physique. Même s'il garde son regard sur les mouvements de son compagnon, il a baissé sa garde assez pour se laisser soigner mais il ne faut pas lui demander de ne pas tout surveiller. En tout cas cette diversion fonctionne et garde l'esprit de Roman assez focalisé sur leur échange pour ne pas gueuler de douleur ou gueuler sur Adel.
- Cela serait amusant de te voir avec le style bûcheron ou pêcheur.
Bah oui si Adel lui parle d'une rivière c'est bien pour ça aussi, pas que pour avoir de l'eau en permanence. Idée clairement amusante parce que des deux c'est Roman qui aurait plus pu avoir ce style de vie qu'Adel. Il en fait jamais mention, ni pense jamais parce que pour lui ce n'est pas important mais ils ont cette sacré différence d'éducation, de milieu dans lequel ils ont pu grandir. Le russe presque un gamin des rues et l'anglais un gamin de la haute. Pourtant tous les deux ont fait de belles études, reflets de leur nature profonde on pourrait dire. Un médecin pour aider les autres, le cœur sur la main, trop gentil voir naïf. Un avocat qui ne voyait que le moyen de réussir, de se faire un nom même si au début il a voulu devenir avocat pour toute cette histoire de justice. Avant de comprendre qu'il trouvait bien plus drôle de défendre des criminels plutôt que des innocents, plus d'adrénaline et montrant clairement qu'il n'est pas un mec bien. Oui, Roman n'est pas un mec bien, il est égoïste, une vraie enflure. Pourtant son compagnon lui a appris à partager, à ne pas penser qu'à sa gueule, à penser à eux deux. Qui est entrain de se transformer en un je pense à Adel avant de penser à moi.
Pour penser à Adel avant lui, il y pense le russe, rien que dans sa manière de se rapprocher de lui une fois qu'il a terminé. Pour l'embrasser, le remercier oui mais aussi essayer de l'apaiser, lui caressant la joue quelques instants pour les mêmes raisons. Des gestes tendres qui ne sont pas naturels, auxquels il doit penser mais qui ne sont pas forcés pourtant, un mélange étonnant peut-être. Mais justement, Roman doit penser à être affectueux et arrive à l'être sauf qu'il ne se force pas à faire durer le moment. Malgré tout, il la lit la détresse dans le regard de son compagnon, il en aurait presque un désolé chaton sur le bout des lèvres, il ne peut juste pas faire plus, Adel le sentirait directement s'il s'obligeait à le faire et ça ne serait pas agréable pour le blond. N'est-ce pas ?
Au lieu de répondre à sa question, le russe roule des yeux parce que oui s'il lui a posé la question c'est bien pour savoir. Lui n'a pas ce problème de morale d'avoir tué quelqu'un, il ne peut qu'essayer d'imaginer comment Adel vit réellement la chose. Hors si Adel ne pose pas des mots sur ce qu'il ressent, ça va pas aider Roman à comprendre et à savoir. Pour autant, il le laisse parler, lui laisse dire ce qu'il peut ressentir. Adel lui dit avoir paniqué parce que Roman était en danger. Tu es trop naïf chaton, je m'en serais sorti. Non, ce n'est pas horrible et oui c'était une bonne chose à faire. Même si Roman aurait voulu qu'Adel n'en arrive jamais là, le protégeant de ce genre d'actes également, prenant encore plus les emmerdes sur lui pour préserver son compagnon. Ah. Roman le regarde ranger ses affaires mais surtout il l'écoute. Ainsi donc Adel ne supporterait pas qu'il lui arrive quelque chose, comment dire que c'est réciproque.
Roman le laisse lui caresser la joue, venir se poser près de lui, lui dire qu'il a peur de le perdre. Ah. C'est réciproque ça aussi, Adel est à lui et à personne d'autre, personne n'a le droit d'essayer de lui enlever le blond. S'il doit tuer une centaine ou plus de vivants, qu'il en soit ainsi, ça ne le dérange pas le russe, il le fera et sans sourciller. Un baiser maintenant, que Roman lui rend sans chercher à le faire durer. Il lui rend son baiser tout simplement, là où un mec normal prendrait Adel dans ses bras pour le câliner, le réconforter Roman n'y pense pas sur ce coup là. Cela ne risque pas alors qu'il lutte contre lui même intérieurement, une partie de lui ayant envie de baisser la garde, de répondre à Adel et l'autre le lui interdisant. Lui susurrant qu'il ne doit jamais se faire avoir. Sauf qu'il le voit bien que son compagnon attend une réaction, quelque chose de tangible.
- Je comprends.
Bon. Roman prend aussi délicatement que possible le visage d'Adel dans ses mains pour bien qu'il le regarde et comprenne les mots qui vont sortir ensuite.
- Tu ne me perdras pas, d'accord ? Je suis désolé, vraiment, pour ce qu'il s'est passé. Je comprends que tu l'as fait sans réfléchir pour me protéger mais je ne voulais pas qu'un jour tu en viennes là, jamais. Tu n'es pas comme moi, tu es pas fait pour tout ça. Je voulais pas que ça t'arrive, je veux pas que tu changes, faut que tu restes toi. Je supporterais pas que tu sois plus comme moi et je déteste te voir dans l'état dans lequel tu es maintenant. C'est pour ça que je prend toujours les devants comme ça, je ne peux juste pas faire autrement. Je peux juste pas laisser quoi que ce soit t'arriver.
Comme quoi il n'y a pas que quand il s'énerve que son accent russe ressort et que ses tournures de phrases deviennent bancales. Parce que là à essayer de dire à Adel ce que lui peut ressentir, c'est ce qu'il se passe. Tenter de lui dire que s'il perd Adel un jour, bah il va se perdre lui même sur le chemin. Idiot qui ne voit pas les sentiments qui ne demandant qu'à sortir, faisant encore passer ça juste pour de l'égoïsme. Ou peut-être qu'Adel comprendra les non-dits.
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Sujet: Re: Shoot to thrill, play to kill. (Romandel) Jeu 8 Fév - 1:33
Roman & Adel
« I got my gun at the ready, gonna fire at will »
Quand il réalise pleinement que Roman lui donne un surnom affectueux, il manquerait de sourire. C'était à un cheveu en tout cas. C'était réconfortant, de voir comme Roman pouvait réagir. Il devait s'adapter à lui, Adel n'avait pas vraiment l'habitude de personnes si peu démonstratives mais il se montrait patient avec lui.
Pousserai-je le cliché avec une chemise à carreau ?
Un sourire très léger sur ses lèvres à cette idée. Roman qui voulait lui changer les idées, il y arrivait, lentement mais il y arrivait. L'amour rendait Adel plus niais qu'en temps normal, ça devait jouer aussi. Puisque lui ne se cachait pas ces choses là et les vivait même, il assumait pleinement ses sentiments pour le russe, même si ce n'était pas forcément réciproque, qu'importait.
Il finissait juste ce qu'il avait à faire, ce qui signifiait aussi pour lui qu'il allait revenir à ses pensées morbides et ce qu'il avait du faire, s'occuper c'était bref, ça durait quelque minutes et là, bam, ça lui revenait en plein visage. Comme ce combat intérieur, entre le "j'ai fais ce que je devais faire" et "j'aurais pas du le faire, j'ai tué quelqu'un, j'aurais du trouver un autre moyen que celui-là". Il lui confiait finalement ce qu'il avait sur le coeur, ça ne l'amusait pas de lui avouer tout ceci alors que c'était Roman qui prenait les vrais risques jusqu'ici, c'était comme se plaindre de s'être fait mal au genou en tombant à un homme qui venait juste de se faire brûler sur tout le corps. La comparaison était douteuse, certes, mais il avait cette impression quand même avec Roman et en se plaignant, il se sentait encore plus ridicule.
Pourtant, Roman lui rendait son baiser, même si c'était bref, il lui rendait. Et il prenait son visage entre ses mains. Ce qu'il aimait sentir ces mains chaudes contre ses joues. Ces mains chaudes qui le rassuraient à leur façon. Roman en avait-il conscience, de ça ? Adel en était venu à poser une main sur un des poignet de son compagnon, comme une demande muette de laisser cette main là contre sa joue. Il en avait besoin, ce n'était pas une envie, ce n'était pas un caprice que le chirurgien faisait ; il en avait besoin. Même s'il avait chaud et que les mains chaudes de Roman contre ses joues lui donnaient plus chaud encore, ça lui était bien égal. Il le regardait, aussi. Détaillant sa fatigue et la douleur qui avait tiré ses traits. Regardant la sueur qui manquait de couler sur son visage, regardant ses cernes. Attends. Quoi ? Roman s'excusait ? Attends attends, quoi ? Il aimerait prendre l'excuse de "c'est l'accent, je comprends pas", sauf qu'il comprenait parfaitement ce que Roman lui disait mais qu'il ne comprenait plutôt pas comment Roman venait à lui dire tout ça. L'accent russe qui ressortait dans les moments où Roman était bouleversé, énervé. Adel comprenait à travers ces mots maladroits que Roman tenait à lui plus qu'il ne voulait bien l'avouer, qu'il l'aimait tel qu'il était. Ah, vraiment ? Le préserver, c'était pour ça qu'il faisait tous ces efforts depuis que ce bordel avait commencé ? Je peux juste pas laisser quoi que ce soit t'arriver. Adel... Et bien Adel fondait en larmes. Une fois encore. Il était émotif de base mais là, ce que Roman venait de lui confier... Oui, il fondait en larmes. Au pire, Roman se moquerait, il s'en fichait, ça n'effaçait pas ce qu'il venait de lui avouer.
Et je ne veux pas que quoi que ce soit t'arrives, Roman. Pas juste pour la question de survie, mais parce que je tiens trop à toi pour ça. Je ne peux pas sans toi, Roman, je ne peux plus.
Autre souci avec Adel : il s'attachait vite. Très vite. Mais ils avaient l'avantage de se connaître depuis quelque années et la dernière année de normalité qu'ils avaient passés, Roman l'avait ignoré et il s'était senti tellement... Vide. Tellement... Bizarre. Pas mal mais... Oui, vide. Mais à cette époque encore il s'était protégé suffisamment pour ne pas s'attacher à Roman de cette façon. Sauf que depuis qu'ils ne vivaient qu'à deux sur les routes, il s'était attaché à lui et avait baissé sa garde, il avait laissé Roman pleinement rentrer dans sa vie et dans son coeur. D'où son rapprochement avec un homme d'un autre groupe quand il songeait que Roman n'en serait jamais à ce niveau là et que du coup, il voulait lui-même essayer autre chose. Mais le baiser, Adel était foutu de chez foutu depuis. Il y avait pris goût et il s'était accroché avec un tel désespoir à Roman qu'il n'y avait aucune marche arrière possible.
C'est pas à cause de la route, Roman. Je tiens vraiment à toi. Tu comprends ? Je ne peux pas laisser quoi que ce soit t'arriver non plus, je ne supporterai pas qu'il t'arrive quelque chose. Je ne le supporte pas.
Là, il ne le supportait pas. La preuve. Il pleurait. Il cherchait les bras du russe. Il cherchait ses baisers. Parce qu'il avait eu peur et qu'il ne supportait pas l'idée qu'il puisse lui être enlever, par un groupe ou par la vie. Ce monde était devenu complètement fou et c'était son seul point d'accroche, ce qui était aussi égoïste que se dire ça mais l'amour avait sa part d'égoïsme. Mais il connaissait Roman et lui dire de but en blanc un "je t'aime", il n'avait pas envie de l'effrayer et le faire fuir. Alors il se contentait juste de dire qu'il tenait à lui, il se contentait de lui dire ce qu'il venait de lui dire sans aller plus loin, même s'il le pensait, le ressentait. Il essuyait ses joues avec ses bras, à défaut de son t-shirt qu'il n'avait plus. Il trouverait bien un autre dans les sacs abandonnés, ce n'était pas comme s'ils serviraient encore à d'autres, après tout. Mais ce que Roman lui avait dit, ça tournait dans son esprit, c'était plus que ce à quoi il s'était attendu et ça le bouleversait, comme s'il ne l'était pas déjà assez. Il comptait pour Roman, il voyait les choses ainsi, il comptait pour lui et Roman s'efforçait de le préserver, quitte à prendre tout sur lui, pour lui. Admirable, cet homme, en fin de compte. Adel avait raison depuis le début, il n'était pas le connard qu'il s'amusait à montrer à tout le monde, Roman était bien plus que ça.
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Sujet: Re: Shoot to thrill, play to kill. (Romandel) Jeu 8 Fév - 21:40
Roman & Adel
« I got my gun at the ready, gonna fire at will »
La mention de la chemise à carreaux lui tire un sourire et même un léger rire, c'est vrai que ça ferait cliché mais après tout Adel a une barbe et il est plus que bien battit. Donc oui pourquoi pas pousser jusqu'à ce cliché là et justement c'est un « pourquoi pas » qu'il souffle en réponse à son compagnon.
Puis c'est Roman qui a besoin qu'Adel pose des mots sur ce qu'il ressent pour essayer de le comprendre, savoir ce qu'il a en tête. Et en fait, il peine à saisir cette notion de culpabilité qui peut envahir le blond, sans regret, sans remord pour lui donc comment pourrait-il y arriver réellement. Pour autant, le russe n'envoie pas Adel bouler alors qu'avant oui il l'aurait sans doute fait, lui dire que c'est comme ça et pas autrement. Qu'il n'a pas à culpabiliser ou autre connerie du genre. Non, Roman reste à l'écouter, à essayer de comprendre si bien qu'il en touche du doigt ses propres sentiments mais toujours sans vraiment les voir. Qu'il en laisse Adel faire et que finalement il parvient à lui dire ce que lui ressent et ce n'est pas facile. Loin s'en faut même, il a conscience que son accent ressort et que plus ça va moins ses phrases sont vraiment construites correctement. Et ça le frustre d'ailleurs parce qu'il ne pige pas vraiment pourquoi, en général quand quelque chose le frustre bah il s'énerve et là ce n'est pas le cas. Mais le pourquoi lui échappe, beaucoup de choses lui échappent sur ce coup là.
Adel lui tient le poignet et Roman accepte de laisser sa main contre la joue de son compagnon même une fois qu'il a terminé de parler et qu'il lui aurait relâché le visage. Mais. Adel fond en larmes et le russe ne sait plus quoi faire, comment réagir, déjà parce qu'il ne voit pas ce qu'il a pu dire qui fait cet effet là. Mais aussi parce qu'on y revient au fait que le réconforter par un câlin n'est pas naturel, ne vient pas tout seul. Au moins cela lui permet de se secouer lui même, de faire passer le fait qu'il est bouleversé par ce qu'il a lui même dit. Oh. Il est pas débile, il comprend ce que lui dit Adel ou plutôt ce qu'il cherche à lui dire, les sentiments qui vont au delà de faire la route ensemble. Sauf que toute cette notion d'amour, ça le fait se tendre légèrement parce que lui n'aime pas Adel comme ça, il tient à lui oui mais pas comme ça. Aveugle qu'on vous dit. Enfin aveugle sur ses propres sentiments, parce qu'il voit très bien par contre qu'Adel cherche ses bras, du réconfort dans un câlin ou un baiser.
- Je te l'ai dit, tu ne me perdras pas chaton.
Wait. Roman percute du surnom au moment où il le dit -comme quoi ça a été plus rapide que prévu- et heu maintenant il doit faire quoi ? Il est censé réagir comment ? Ah oui comme si de rien était, comme il le fait toujours. Sauf que pour lui c'est plus facile de s'allonger sur le lit, de tendre son bras vers Adel pour qu'il vienne se blottir contre lui. Accompagnant son geste d'un :
- Viens.
Un simple mot soufflé à demi voix mais une invitation quand même. Il l'a dit qu'il n'y a que dans un lit qu'il peut se montrer tendre et même s'il ne s'agit pas d'acte physique là, le russe a commencé à prendre l'habitude qu'Adel vienne se blottir dans ses bras après. Ou pendant qu'ils dorment, quand ils arrivent à dormir dans un endroit sécurisé. C'est juste la première fois que Roman l'invite ouvertement à venir ainsi contre lui mais c'est plus facile pour Roman d'agir ainsi. Plus naturel presque.
- Tiens moi compagnie pendant que je me repose tu veux.
Et qu'Adel se dépêche de venir contre lui ou Roman est tout à fait capable de l'attirer et le faire tomber sur lui, tant pis le reste. Pour le moment il doit s'occuper de son compagnon, il verra tout après, ce ne sont pas cinq ou dix minutes de pause qui font changer quelque chose. Et ça ne l'empêche pas d'écouter ce qu'il se passe autour de lui, le moindre bruit. Enfin oui le connaissant dans cinq minutes cette phase « je daigne faire croire que je me repose alors que je le fais pour toi » sera plus que terminée et Roman va repartir. Lentement à cause de sa jambe mais repartir quand même. Quand Adel sera contre lui, il n'aura pas besoin de réfléchir pour refermer son bras autour de lui. En tout cas c'est tout ce dont il est capable pour le moment, peut-être que ça suffira à son compagnon, peut-être pas mais il ne peut pas faire plus. Il en a même déjà fait énormément aujourd'hui et ça parce que la situation est extraordinaire et qu'il l'a dit, il veut protéger Adel de tout, prendre tous les risques, prendre les devants.
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Sujet: Re: Shoot to thrill, play to kill. (Romandel) Jeu 8 Fév - 23:43
Roman & Adel
« I got my gun at the ready, gonna fire at will »
C'est sans mot qu'il remerciait Roman de laisser sa main sur sa joue même après avoir parlé. Il avait besoin de ce contact, Adel. Besoin d'être rassuré de cette façon, pas juste par des mots mais physiquement aussi. Oui, même s'il faisait super chauds, qu'ils étaient tout deux en sueur, même s'il était autrefois très tatillon sur l'hygiène corporelle, disons que maintenant, il ne faisait plus la fine bouche. Quand avant il aurait dit à Roman d'aller se doucher s'il était en sueur et espérait un câlin - ou disons pour parler le langage Roman, s'amuser dans un lit - maintenant il passait outre ce détail. C'était pour ça aussi qu'il crevait d'envie que Roman le prenne dans ses bras et le sert si fort que nécessaire.
En temps normal, que Roman ne soit pas affectueux, il laisserait tomber, il s'accommoderait de ce fait. Mais là ? Impossible pour lui de s'y faire, c'était un besoin pressant qu'être soutenu physiquement, qu'être rassuré, qu'il était bien là.
Pleurer, il ne saurait dire pourquoi, parce que ce n'était pas juste à cause des mots de son compagnon mais aussi parce qu'il craquait avec ce qu'il avait fait, ce qu'il se passait aussi plus largement depuis des mois, il n'avait jamais pris le temps de s'arrêter pour pleurer, à tout bien y réfléchir. Il n'avait jamais pris le temps de regarder en arrière. Sauf là, bah, tout y passait. Il craquait complètement parce qu'en faisant comme si un jour tout irait mieux, il se rendait compte que pour avoir tuer un homme de sang-froid, non, tout n'irait pas mieux, ça ne pouvait pas aller mieux. Il regardait Roman s'allonger et se sentait presque comme un enfant en bas âge en crise. Il pleurait sans pouvoir s'arrêter, c'était plus fort que lui. Alors il ne réfléchissait pas à deux fois quand Roman l'invitait à le rejoindre en lui tendant le bras, il aurait été fou de refuser pareille invitation. Oui, même si Roman dégoulinait de sueur, même si lui-même dégoulinait de sueurs, même s'ils sentaient mauvais. Jamais il n'aurait pu refusé pareille invitation de Roman. Alors il allait contre lui aussitôt, il se blottissait dans ses bras, se blottissait contre lui en essayant de ne pas toucher sa jambe d'une des sienne tout de même. Tiens moi compagnie pendant que je me repose tu veux. Il hochait la tête. Où pouvait-il aller de toute façon ? Sangloter dans les bras de Roman... C'était particuliers. Il se sentait plus bête que jamais mais il continuait à sangloter quand même. C'était plus fort que lui, même après quelque minutes. Il en avait gros sur le coeur et tout sortait maintenant, tout ce qu'il avait contenu ces derniers mois. La fois où il avait craqué à propos de son ancien compagnon n'avait rien de semblable, en soi. Là, il nichait son visage dans le cou de Roman, il fermait les yeux, serrant comme il pouvait son compagnon contre lui. Comment Roman pouvait rester si froid et stoïque, il ne le saurait sûrement jamais, comme tout ceci pouvait lui être égal, aucune idée. Lui, il paniquait, c'était n'importe quoi dans sa tête. Enfin là, il ne paniquait plus vraiment, il craquait juste, en profitant de l'étreinte et du fait que Roman allait se reposer un peu.
Tu as raison, tu dois te reposer un peu.
C'était ce qu'il bredouillait. Ce qu'il murmurait. Déposant ensuite un baiser contre le cou de son compagnon. C'était toujours des petits gestes comme ça avec Adel, des petites marques affectueuses. Des petits baisers de temps à autre, des câlins surprises, des petits mots gentils. Si ça lui venait là, il se disait que peut-être il n'était pas encore une cause perdu et qu'il n'avait pas encore totalement perdu l'esprit. Parce que ça lui venait aussi en tête, ça. Est-ce que j'ai perdu l'esprit ?
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Sujet: Re: Shoot to thrill, play to kill. (Romandel) Ven 9 Fév - 16:54
Roman & Adel
« I got my gun at the ready, gonna fire at will »
Voir Adel fondre ainsi en larmes, ça perturbe Roman, déjà parce qu'il ne voit pas ce qu'il a pu dire qui produise un tel effet mais aussi parce qu'il ne sait pas vraiment comment y réagir. Enfin il voit bien ce que son compagnon attend de lui, finir dans ses bras pour un câlin mais faut-il encore qu'il trouve le bon moyen de faire cela. Il le sait, le voit parce qu'il commence à connaître Adel, ce n'est pas parfait encore mais c'est quand même présent. Roman pourrait résumer cela à : il a une putain de princesse avec lui. Il le savait sensible, prompt à réagir sur ce qui les entoure, un peu trop gentil et naïf, mais visiblement le russe avait sous-estimé l'étendu des faits. Oh oui bien sûr des fois ça l'agace prodigieusement qu'Adel soit ainsi, tous les moments où il tire trop sur la corde et qu'il aimerait quelqu'un de plus débrouillard. Mais en même temps un homme qui serait trop comme lui, Roman ne le supporterait pas plus d'une semaine et là ça fait déjà plus d'une année qu'ils sont sur les routes à deux. Même si l'évolution de leur relation reste récente, le temps passé sur les route est bel et bien là. Roman l'a dit mais il aime qu'Adel soit comme il est, il ne veut pas le voir changer, il veut qu'il puisse garder ce côté trop gentil.
Finalement il trouve comment avoir Adel dans ses bras sans que ça ne puisse l'étouffer ou le faire se sentir mal à l'aise. Et bien évidemment le blond répond à son invitation et vient se coller dans ses bras, tant pis si du coup Roman en a encore plus chaud. Le russe voulait faire passer pour un « tu reste avec moi le temps que je me repose », pour un « je veux savoir où tu es ». Ne pas donner l'air de se soucier réellement que son compagnon craque. Et pour craquer, Adel craque complètement, Roman en comprend alors que ce n'est pas que pour ce qu'il s'est passé aujourd'hui, que c'est un trop plein et que ça a besoin de sortir. Soit. Si Adel en a besoin, qu'il craque, Roman ne comprend pas tout ça, parce que lui la seule chose qui arrive à l'atteindre c'est l'état d'Adel. Le reste lui importe plus que moins du tout. Il referme encore plus son bras autour de son compagnon, le tenant fermement, l'air de lui dire « je suis là », « je te tiens », c'est plus possessif que tendre mais ça reste une étreinte malgré tout.
Au moins d'être allongé, la douleur dans sa cuisse diminue petit à petit, il le sent tout autant qu'il sent les larmes d'Adel dans son cou. En plus de crever de chaud et d'être trempé de sueur, il va être trempé des larmes de son compagnon. Bof, il en est plus à ça près de toute manière. Et oui bien sûr que oui il a raison, il doit se reposer...Bon au moins son excuse semble être passée, parce que clairement se reposer n'était pas au programme. Il reste sur le lit à se tenir tranquille uniquement pour Adel, pour le réconforter, pour tenter de l'apaiser. Sa deuxième main vient se poser sur Adel, l'ayant réellement dans les bras cette fois, il regarde au plafond, partant dans ses pensées, ne faisant pas attention qu'il laisse ses doigts se promener sur la peau de son compagnon. Des arabesques abstraites pendant qu'il réfléchit, ne voyant pas les minutes passer, ne gardant son attention que sur Adel pour voir s'il se calme ou non, s'il finit par s'apaiser. Il ne fait pas non plus attention à sa peau qui frémit aux baisers dans son cou.
Même quand ça le démange de bouger, de sortir de ce lit, d'aller boucler le bâtiment et voir ce qu'ils peuvent trouver, Roman reste tranquille. S'il avait vraiment voulu se reposer et non réconforter Adel sans en avoir l'air, cela aurait été impossible, son esprit est loin de pouvoir baisser assez sa garde pour ça. Il attend juste de sentir que son compagnon est assez calmé pour pouvoir bouger, pour mettre en action la liste mentale de choses à faire.
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Sujet: Re: Shoot to thrill, play to kill. (Romandel)