Fermeture définitive de Influenza ! this is as good a place to fall as any  (ft almazing) 1614057932 Un grand merci à tous pour ces moments de partage I love you
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MessageSujet: this is as good a place to fall as any (ft almazing)   this is as good a place to fall as any  (ft almazing) EmptyLun 6 Nov - 12:31

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" You know what I always say...


- Life sucks and then you die ?"
Novembre 2017

Compter les moutons, les minutes, les marches du Lincoln Memorial, les fils qui dépassent de son pull ou encore les grincements dans le dortoir et ne pas réussir à dormir. Chaque nuit, le même manège reprend, la même lutte acharnée contre l'insomnie, à écorner les pages des mêmes livres à force les lire, à sortir faire des tractions et des pompes jusqu'à se sentir épuisée, à se concentrer sur les meilleurs moments de sa vie pour l'apaiser... Autant de solutions inefficaces qui la laisseront finalement shootée au fond du lit à profiter de deux malheureuses heures de sommeil avant de passer une journée dans un état de nervosité intense causé par sa nuit plus que courte.
Ça ne pouvait plus durer. La peur de fermer les yeux n'était quand même pas insurmontable, si ? A force de faire les mêmes cauchemars, elle devrait y être habituée et les chérir comme des compagnons plutôt que les craindre comme la peste. Si seulement il n'était pas dans ses cauchemars... Mais c'était peine perdue. Il est partout. Sur sa peau, dans ses veines, à l'arrière de son esprit, dans la silhouette de chaque homme... Partout. Une ombre effrayante qui grossit dès qu'elle détourne le regard.

Une femme à la Carrière lui avait proposé un remède un peu plus radical pour se débarrasser de "tout ce qui pouvait encombrer son esprit." Elle avait roulé de ses hanches généreuses dans sa tête avant de lui présenter un plateau rempli de têtes, de feuilles et de graines de cannabis séchés. Ses longs doigts roulaient sous ses yeux des joints dans des feuilles de maïs et elle promettait un résultat presque magique. Une solution qui se déclinait aussi sous forme d'infusion pour les plus réticents. Victoria avait gentiment décliné la proposition avant de rentrer tout droit à la Mine. La drogue ? Très peu pour elle. Elle ne prenait même pas un cachet de Xanax à l'époque, quand bien même tout Washington D.C ne jurait que par ça. Sa seule expérience, c'était de l'ecstasy dans un acte pur de rébellion qu'elle a regretté le lendemain. Piètre rebelle me direz-vous, mais on ne peut pas être la parfaite désinvolte tout en étant fille de soldat et de politicienne.
Et puis, quitte à essayer quelque chose de magique, elle préférait consulter sa propre sorcière au regard hypnotique. Almaze. Amie de toujours et accessoirement voisine de couchette. Mais la jeune femme n'est pas encore dans son lit. Sûrement est-elle quelque part à monter un mauvais plan, à moitié shootée par ses expérimentations avec de l'alcool et des vipères.
Jusqu'à maintenant, Vicky s'était tenue plutôt éloignée des mixtures préparée par son amie. Pas par manque de confiance, mais parce qu'elle craignait de perdre le contrôle trop longtemps sur elle-même. Lâcher du lest, ça ne lui ressemblait pas. Il suffisait d'une minute d'inattention pour qu'il la retrouve...

Mais cette nuit. Cette nuit elle aimerait ingurgiter n'importe quoi capable de l'assomer jusqu'au lendemain matin. Elle a besoin de recharger les batteries, elle a besoin d'un coma bénéfique, d'un sort efficace...
Alors la Spellman balance ses pieds hors de son lit, enfile ses Rangers et part en quête de sa prêtresse. Et depuis plusieurs mois qu'elles vivent ensemble, elle commence à connaître les habitudes de l'intriguante et n'écume pas bien longtemps les couloirs jusqu'au coin condamné de la Mine car jugé instable. Pourtant, c'est bien là que la géologue traffique ses brevages et potions. Aurait-elle volontairement déclaré le coin comme impraticable justement pour qu'on la laisse tranquille ? C'est une possibilité que Victoria considère avec un sourire en coin : son amie a toujours réussi à magouiller en sa faveur.
La brune passe les barrières en vois pour trouver Almaze, concentrée à elle ne savait quoi, miraculeusement lucide pour cette heure bien tardive. Vicky s'installe sans s'annoncer, pas de ça entre elles. Et puis, les traits tirés par la fatigue veulent bien dire qu'elle n'a pas le temps, ni la force et encore moins l'envie de prendre gentiment des nouvelles avant de déclarer tout de go : "J'ai besoin du premier truc que t'as qui pourrait dégommer un éléphant. J'ai beaucoup trop de nuit de sommeil à rattraper."

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Almaze Talisker
Hamiltons + les rois de la décharge
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MessageSujet: Re: this is as good a place to fall as any (ft almazing)   this is as good a place to fall as any  (ft almazing) EmptySam 18 Nov - 14:06

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" You know what I always say...


- Life sucks and then you die ?"
Novembre 2017

Les couloirs de la mine sont très éloignés d’une véritable mine, maintenant qu’une vie quotidienne s’est creusé un chemin sous terre, divisant les couloirs du terrier en zones d’habitations et les salles en zones de réunion. Pourtant certains coins de la mine sont toujours passablement déserts, et je ne parle pas uniquement du toboggan gigantesque, du puits d’horreur s’enfonçant dans les profondeurs, ou parfois, des guedins tombent par inadvertance et/ou sélection naturelle. Non juste des secteurs instables, des culs de sac terreux dont personne ne veut, qui suintent la moisissure ou dont les poutres de bois semblent particulièrement peu amènes de vous accorder un baldaquin pour la nuit. Dans l’imbroglio de couloirs et de tunnels, on aboutit à un moment à un cul de sac – le tunnel devient bas de plafond à une intersection, et sol caillouteux qui s’enfoncent dans un couloir non éclairé est défendu par un panneau à l’air officiel, indiquant « No trespassing, danger ». Une main y a rajouté, à la bombe de peinture et au pochoir, dans un jaune fluo de mauvais goût, une tête de mort, et derrière des planches de bois qui barrent l’endroit un peu n’importe comment. La géologue préposée à la mine à décréter il y a des années déjà ce secteur instable, et trop risqué pour faire l’objet de l’occupation par les mineurs – ce n’est pas le seul bien sûr, dans une mine abandonnée depuis des années, les impasses et les éboulis sont similaires aux crottes de chien en ville. Bien sûr, ce  n’est pas tout à fait un hasard si la personne qui aime faire joujou avec des bombes de peinture et la même personne que celle habilitée à distinguer zones instables de zones sécurisées.

Après le petit goulot d’étranglement on tombe sur une partie éclairée à l’électricité, bien que spartiate, et si les poutres semblent effectivement relativement fragiles et renforcées de part et d’autres, l’endroit est habitable. Habité. Par intermittences. Des trésors, issus d’une cleptomanie assidue et des poches de l’ensemble de la mine étaient soigneusement rangés dans leurs boîtes de part d’autres. Des livres principalement techniques sur des choses à apprendre à faire. Un matelas défoncé, au cas où elle oublie de rentrer dans les pénates partagées avec Victoria, ivre morte ou ivre d’expérimentations qui l’entraînent trop loin. Et un tabouret qui tourne sur lequel est jugé la jeune femme, les chevilles dans le vide, concentrée qu’elle est, la nuque inclinée sur son plan de travail. « -If I had a shot gun, you'd fall down on your knees…And you'd start begging please…. And don't you run now….» Elle se rappelle encore la mélodie, inscrite dans son cerveau à trop souvent chantonner les mêmes chansons en boucle. Son ton est aussi joyeux que la musique originale le demandait et en opposition totale aux paroles, qui évoquaient un ravissement évident le meurtre au fusil à pompe d’un mari abusif. Les petites joies de la nature.

Un truc capable de dégommer un éléphant. Le premier « truc » que Almaze saisit, c’est le fusil à canon scié appuyé contre le plan de travail. Sans se retourner, dire bonjour ( la politesse, c’était surfait ), ou regarder Victoria, elle lui tendit le fusil sans la moindre hésitation ou question. Si son amie avait besoin de dégommer un éléphant… « - Tu peux aussi attendre que j’ai fini ça. » Elle repose tranquillement ses pinces et fer à souder dans le petit brasero où ils se réchauffent pour la suite des installations. Elle relève ses lunettes de soudeuse sur le haut de son crâne pour se relever et placer une casserole d’eau à chauffer avec. « - If I was a big girl, I would have you hung in a tree…» Murmure-t-elle doucement, avec beaucoup moins de joie dans l’air, fourrageant dans ses affaires toujours sans regarder l’une de ses plus vieilles amies. Elle récupère deux bouteilles – l’une une petite fiole, l’autre une bouteille d’alcool. Précautionneusement, elle verse quelques gouttes du premier mélange – pavot, épices, alcool, semblable à la recette traditionnelle du laudanum, puissant analgésique et somnifère… parfois trop et avec certains effets néfastes à haute dose, certes, mais Almaze n’avait rien d’une infirmière, je vous signale et le vœu d’Hippocrate elle se torcherait avec – dans un mug, avant de rajouter l’alcool pour diluer. Elle tend enfin solennellement la tasse à Victoria, rivant son regard au sien tandis qu’elle commence narquoise, pour finir dans un soupire « - Il y a également le « parler pour apaiser ses soucis ». Personnellement je déconseille en général, mais ce serait gratuit pour toi. Assied-toi, je vais rajouter une tisane. »
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MessageSujet: Re: this is as good a place to fall as any (ft almazing)   this is as good a place to fall as any  (ft almazing) EmptyMer 27 Déc - 17:57

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- Life sucks and then you die ?"
Novembre 2017

Son bras se saisit du fusil plus par réflexe qu'autre chose. Perplexe, elle observe l'arme en se disant qu'effectivement, une balle dans la tête règlerait à jamais ses problèmes de sommeil, mais la brune n'avait jamais été suicidaire et n'avait jamais envisagé cette échappatoire. Même dans les pires moments, en captivité, les membres douloureux, le dos en sang, elle n'y avait jamais pensé. Elle trouvait plutôt son réconfort dans l'idée de vengeance, dans les plans qu'elle montait dans sa tête pour anéantir à jamais Simon. Le fusil, ce serait pour LUI coller une balle dans la tête pendant qu'elle rirait à gorges déployées, savourant l'idée d'être enfin libre. Libre... Quelle drôle d'idée néanmoins. Une part d'elle se doute bien qu'elle ne le sera jamais, il y aura toujours les traumatismes et les cicatrices pour lui rappeler le bourreau.
"Meh.." Elle commente simplement attendant qu'Almaze lui offre un de ses remèdes magiques dont elle ne préfère pas connaître la composition. Elle fait suffisamment confiance à son amie pour lui confier ses soucis, mais elle préfère tout de même fermer les yeux sur certaines choses. Après tout, sa sorcière bien aimée ne manipulait-elle pas des serpents pour en faire de l'alcool ? L'idée lui arrachait un frisson.

C'est à peine si elle renifle le contenu du brevage qu'Almaze lui colle dans les mains. Aucun doute, ça assomerait un éléphant, peut-être même plus gros. Elle hésite entre le boire d'un coup et en finir avec l'insomnie, ou siroter du bout des lèvres. Mais sa compagne l'arrête presque avec ses paroles. Vicky a un sourire mutin. Parler ? Parler n'apaiserait pas ses soucis. Taillader Simon apaiserait ses soucis. Partir à l'autre bout du monde apaiserait ses soucis. Retrouver son père apaiserait ses soucis. Mais parler... C'est qu'elle n'était pas familière avec ce concept. Son père était un ancien soldat, plutôt laconique, jamais un mot à propos de ses sentiments, jamais un commentaire sur son vécu. Et sa mère... Oh, sa mère n'était pas un exemple non plus en termes d'émotions. En avait-elle seulement ? Parler... Victoria n'avait pas vraiment grandi dans un environnement où on favorisait ce genre d'attitude. Oh, elle savait très bien parler, baratiner, envoûter, elle connaissait la langue de bois, le sarcasme, la langue des promesses non tenues... Mais ce n'est pas à ça que faisait référence la brune face à elle. Ce qu'attendait son acolyte de toujours, c'était des confessions de divan de psychologue.
Alors elle s'installe, soupire, avale une gorgée pour repousser l'échéance avant de grimacer. "Ah ouais d'accord. Si tu cherches un nom pour ce "cocktail", L'Assommoir me semble approprié." Elle tourne le verre entre ses doigts, regarde le fond, se pince les lèvres et bascule finalement la tête en arrière. "Parler."  Ça lui arrache un rire amer. "Parler. J'sais pas faire ça." Elle prend une nouvelle gorgée pour le courage. Pour essayer de faire sortir les mots tapis au fond de son estomac, coincés sous ses tripes. "J'arrive plus à dormir. A chaque fois que je ferme les yeux je fais des cauchemars." Elle sait très bien à propos de quoi. Ses cauchemars s'étendent dans les sillons creusés dans son dos.  "Il est là à chaque fois." Un fantôme, un frisson sous la peau, un arrière goût dans la bouche... Celui du sang.

Elle n'a pas besoin de préciser qui non plus. Almaze est bien familière du personnage que représente Simon. Combien de fois sa vieille amie lui avait dit qu'il ne lui plaisait pas du tout ? Combien de fois l'avait-elle même dit à l'homme lui même ? Entre eux, ce n'était pas l'amour fou. Elle avait déjà vu l'air malsain dans son regard, avant qu'il ne laisse toute la violence éclater. Peut-être n'avait-elle pas été surprise quand Victoria lui avait expliqué qu'il était devenu fou. Elle avait vu dans le regard de son amie la réplique : "Il l'était déjà." "Quand est-ce que les gens trouvent la paix ?" Ou comment ?

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MessageSujet: Re: this is as good a place to fall as any (ft almazing)   this is as good a place to fall as any  (ft almazing) EmptySam 27 Jan - 20:09

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- Life sucks and then you die ?"
Novembre 2017

Almaze pose le bout de son postérieur sur son plan de travail, et croise les bras. Pendant ce temps Victoria fait sa mijaurée à renifler le breuvage miracle qu’elle lui a concocté avec amour… sous le jugement peu tendre de sa meilleure amie. Avec elle, et sa dope, il valait mieux boire cul sans se poser de questions, en se pinçant le nez, plutôt que réfléchir à ce qu’on fait et ce qui baigne dans la tasse. Cul sec et ne réfléchis pas trop avant de le regretter. Mais ce n’est pas pour cette hésitation ( / manque de confiance ) qu’Almaze l’observe d’un regard blasé. La brune, elle tapote sa lèvre inférieure du bout du doigt, et un sourire malicieux naît sur ses lèvres en la regardant.
Le rire amer de Victoria attire une moue boudeuse sur son visage. Bien sûr l’inciter à parler était à double tranchant. Mais la voir repousser l’inéluctable et regarder le fond de sa tasse comme si un caractère ouvert, expansif, et confiant s’y trouvait sous la forme d’un sachet de thé moisi… c’était amusant. Non, Almaze n’y tenait pas tant que ça… écouter les malheurs de son amie, les opérations confessions à cœur ouvert et lui prêter une oreille compatissante n’était pas dans ses hobbys préférés. Vous avez vu la gueule qu’elle tirait ? Désabusée et désenchantée d’avance, Almaze se prépara à prêter toute son attention à son amie de longue date. Ce n’était pas qu’elle y mettait de la bonne volonté, mais … c’était dur.  

L’assommoir. Almaze glousse par le nez et secoue la tête, agitant ses courtes boucles sombres au-dessus de son front. « - Tu crois qu’il y a beaucoup de gens qui lisent Zola à la mine, à part nous ? » Elle se moque gentiment, même si c’est faux… Douglas, Maxine… Suzy dehors…Elles gagnent du temps, toutes les deux, mais Almaze patiente sagement malgré son sourire en coin, l’étincelle dans ses yeux s’adoucissant. Elle détourne les yeux, laissant un peu de temps à Victoria. Pour un peu, elle serait en train de chantonner dans un coin.
Mais la pudeur se prend un mur. Simon. Almaze devenait vraiment insensible et stupide au fil du temps, qu’elle ne l’avait pas vu venir. Elle s’en doutait, inconscient mais l’entendre à nouveau dans la bouche de son ami lui révulse l’estomac. Elle pouvait bien passer pour une garce et une chienne à bien des égards, mais parfois son indignation contre le monde entier se transformait en agressivité protectrice contre les deux personnes dont elle avait pu avoir quelque chose à foutre dans sa vie. Et cela la faisait passablement chier de pas avoir bouger à temps. Elle avait passé des mois à grogner à la mention de cet enfoiré, à lui dire de le quitter quand elle aurait dû le planter sans sommation pour débarrasser son cadavre dans le type de damage-control typique de Vic’.  L’alcoolique lève un doigt en l’air pour inciter à un instant de silence tandis qu’elle se décale, lasse. « - Je suis trop sobre pour cet enculé. » Almaze attrape la vodka qui traîne et en avale au goulot une suite de gorgées, tendance sportif en bout de courses assoiffé. Elle tend le reste de la bouteille sans un mot avant de s’asseoir sur son lit de camp dont le grincement semble de mauvais augure. La vodka essuyait tous les sales goûts dans la bouche, comme le napalm et le calibre 32.

« - Tu me demandes à moi ?! » Elle rit légèrement, ébahie. La paix. Concept merdique auquel Almaze ne croit pas. La stupéfaction moqueuse passe vers le cynisme et le rire jaune. Almaze secoue la tête et hausse les épaules, comme si les gueux seuls se posaient la question qui tue. « - Quand ils sont morts, ou ivres morts. Personne ne trouve la paix Vicky, ils trouvent des excuses. » Tout le monde est un salopard. Almaze se redresse , le torse bombe et elle tapote la tasse de Victoria du bout des doigts. « -Déjà tu vas dormir. » Elle énonce calmement cette vérité et cherche le regard de sa camarade pour asséner avec une fermeté folle. « - Il n’est pas là. Il n’est pas à la mine et si tous les gens qui me détestent disent vrai, le karma a fait qu’il s’est déjà fait bouffé les couilles. » Elle ne croit pas au karma, elle croit aux décisions, mais on ne sait jamais.   « - Et s’il était là, je me ferais un plaisir de l’éviscérer à coup de stylet dans l’œsophage pour en ressortir ses tripes. Et cette fois tu ne pourrais pas m’en empêcher. Ce serait presque mieux pour toi. » conclut-elle à mi-voix, une moue pensive sur ses traits de poupée partie en guerre. Trouver cet enfoiré, montrer son cadavre à Victoria, la laisser se venger sur lui et retrouver un semblant de sourire…
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