Sujet: 2. Threaten me in russian | Wyattimir Jeu 26 Oct - 23:44
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Octobre 2017
Le soleil s’était levé sur un ranch en désolation. Les plus grands bâtiments, le manoir, l’écurie, une partie de la grange avaient tenus bons, mais pour le reste c’était un champ désolé. La caravane de Wyatt qui s’était transformé en bureau de la sécurité était particulièrement visible, l’une des rares choses au-dessus du sol du côté du campement – seulement voisine de quelques autres chanceux à avoir eu le même genre de logement, ou des cabanes de bois construites plus solidement que la moyenne – et encore. La vitre explosée avait été rafistolée avec du scotch, et pour le reste on verra. Il n’était pas à plaindre lui, chien, petite sœur et son propre postérieur pouvaient dormir au sec. Ce n’était pas le cas de tout le monde. Des mineurs. Des olympiens. L’aide était la bienvenue, mais au niveau de la sécurité et de l’organisation c’était un cauchemar, parfaitement visible au teint blafard du chef de la sécurité du ranch, pourtant tanné par les journées de raid au soleil. Ils avaient largement de quoi tous s’occuper pendant les jours à venir, et il fallait et multiplier les raids, toujours plus loin, et reconstruire de quoi dormir et se loger, le tout avant l’hiver. Wyatt discute à voix basse avec l’un de ses gardes, organisant la répartition des olympiens sous ordres d’Abel. Il ne relève pas les yeux sur eux jusqu’à ce que Bullett lève une oreille, et jappe doucement, attirant son attention. Le chef de la sécurité fronça les sourcils, venant caresser son flanc machinalement. Qu’est-ce qui pouvait bien l’intéresser comme ça ? Gardant ses distances, il observe les olympiens qui viennent prendre de quoi dégager les débris, trier tout ça et remonter les baraquements. Vladimir. Il avait dû débarquer lors de l’arrivage précédent, car il est déjà au travail, en débardeur blanc, salis par les travaux et les cheveux ébouriffés par le vent léger. Il est… une certaine vision, entre le t-shirt qui colle à son torse et son pantalon qui semble s’être fait la malle sur ses hanches ( certaines ceintures sont au-delà de toute réparation et si en général c’est un risque sécuritaire, actuellement Wyatt en est relativement reconnaissant ). L’apocalypse a peut-être fait fondre la chair sur ses muscles, mais ceux-ci sont toujours présents et peut-être que Wyatt s’autorise à le mater discrètement, les yeux pétillants. Pas longtemps pourtant – il joue à un jeu dangereux depuis qu’il connait Vladimir. Et il a un job à faire. Wyatt retourne à son travail, donnant des ordres, prêtant main forte là où il peut, Bullett geignant à sa jambe qu’il veut s’aventurer près de Vladimir, mais ne désobéissant pas aux regards de son maître. Il est presque midi lorsque Wyatt se faufile derrière Vladimir pour lui filer une tape sur les fesses, en passant. Il ne s’arrête pas pour autant, et lui adresse un simple signe de tête et souffle en russe : « - Viens par là. », la cigarette entre les lèvres. Encore une des nombreuses raisons pour lesquelles ils doivent partir en raid, mais pour l’instant, Wyatt tient deux mugs pas trop ébréchés avec du café encore chaud dedans et une lichette de whisky incluse. Il n’attend pas Vladimir, et continue jusqu’à derrière la grange, le petit coin où lui et Winona se réfugient lorsque Abel est intenable. Depuis l’ouragan a déjà été réinstallé un tabouret contre le mur, et une pile de restes de clopes – les derniers jours ont été durs pour les nerfs.
Vladimir Stanković
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Sujet: Re: 2. Threaten me in russian | Wyattimir Ven 27 Oct - 19:31
Wyatt & Vladimir
« Threaten me in russian »
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La maison dans laquelle il vivait avait bien tenu le coup avec l'ouragan. Il y avait toujours un toit sur sa tête, tout le monde allait à peu près bien. Il y avait du travail, mais pas autant que sur le terrain des Riders. De plus, il pouvait sentir un sentiment commun aux Olympiens : voilà la chance qu'ils attendaient pour rembourser leur dette qu'ils avaient envers les cavaliers avec l'attaque des Jackals. Malgré son rôle en tant que gardien de la paix intra-muros à la ville, il s'était proposé comme volontaire pour aller donner un coup de main du côté du ranch. Il avait embarqué le matin même, assez tôt avec d'autres dans des voitures afin de s'y rendre, le soleil étant levé depuis à peine une bonne heure, ils étaient déjà sur la route. Et il n'eut presque pas le temps de sortir de la voiture que certains Riders expliquaient le plan prévu et combien de personnes il fallait à tel ou tel endroit. Rapidement, on lui donnait un rôle à jouer : principalement déblayage du terrain et tri de ce qu'il ramassait, si ça pouvait encore être utilisé une nouvelle fois ou non pour construire quelque chose.
Il était un peu surpris de ne pas apercevoir Wyatt, sachant qu'il était chef de la sécurité. Il devait certainement être en train de courir partout et à prendre des cheveux blancs en voyant le bordel monstre que créer ce mouvement de foule sur son territoire. Cette image lui arrachait un sourire alors qu'il déblaye le premier morceau de taule traînant devant ses pieds. Et fit à peu près la même chose une bonne partie de la matinée, s'arrêtant seulement quelques instants pour reprendre son souffle et de l'autre pour boire quelques gorgées d'eau, histoire de ne pas faire un malaise. Bien trop plongé dans son travail d'ailleurs pour remarquer un regard insistant sur sa personne. Ne voyant pas le temps passer, alors qu'il jetait un morceau de tissu déchiré, il ne vit pas non plus la main venant lui taper le postérieur. Il se retourne, un peu étonné pour voir la silhouette de Wyatt qui passe tout contre lui. Il suit sa silhouette, seulement du regard pendant quelques instants. Un peu abasourdi... vu de l'extérieur, c'était un geste de gros beauf. Vu par Wyatt et Vladimir, c'était... particulier. C'était un geste affectif -bien que cela avait tendance à irrité parfois le blond-.
Néanmoins, le russe vient titiller agréablement l’oreille du serbe, bien que l’accent de Wyatt fût toujours aussi hilarant à entendre en tout cas. Il se tapotait les mains pour faire disparaitre la poussière, suivant l’homme remontant son pantalon par la même occasion lui tombant un peu trop sur les hanches. « Je suppose que l’invitation ne pouvait pas se passer d’une claque ? » Grogne Vladimir, faussement ennuyé par le geste de son ami. Observant les clopes puis le tabouret, il se penchait d’abord pour attraper une cigarette puis prendre son dû -une tasse de café- et boire directement une gorgée. Ça, c’était délicieux… « Whisky ? » Il arquait un sourcil -bien que ce soit un peu douloureux à cause du bleu encore visible sur son visage- en lui jetant un regard et un sourire entendu, visiblement satisfait par la petite surprise que venait de lui tendre Wyatt. Il lève légèrement son verre pour le remercier avant de reprendre une gorgée, plus doucement cette fois pour profiter du goût de l’alcool subtilement mélangé. Il coince finalement la cigarette entre ses lèvres avant de tendre la main vers lui. « Il va nous falloir un petit moment pour bien nettoyer votre campement… » Il fait une pause, sa main toujours tendue. « Je sais que c’est toi qui l’a. » Son zippo. Celui offert par son père. Ou en tout cas, il espérait qu’il l’avait toujours.
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Sujet: Re: 2. Threaten me in russian | Wyattimir Dim 29 Oct - 11:48
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Octobre 2017 C’est difficile de résister au sourire qui veut ourler ses lèvres, et de mimer l’indifférence lorsqu’il entend Vladimir protester de la « claque » adressée à son postérieur. Tout au plus une tape affectueuse, une caresse en passant. Et non, l’invitation ne pouvait pas s’en passer – cela l’avait tenté depuis qu’il avait aperçu Vladimir ce matin, et si Wyatt l’aurait toujours aimé même avec moins de muscles et de popotins…C’était un atout important. Et surtout cela invoquait l’écho de leur complicité d’autrefois. Après leurs retrouvailles sincères et maladroites, cela lui faisait du bien, cela le rassurait, de décoder le faux ennui sur les traits de son ami. Il était très loin d’être capable à nouveau de faire le premier pas, de croire à une quelconque tension entre eux, mais… cela au moins ne sonnait pas faux et cela réveillait les souvenirs et la tendresse en lui. « - Cul tendu mérite son dû, » convient tranquillement le digne chef de la sécurité – une excuse entendue des dizaines de fois. Il laisse le temps à Vladimir de souffler un peu. Lui-même avait besoin d’un break après cette journée à essayer de se faire entendre et à prendre sa grosse voix. Sa voix était épuisée dans sa gorge, les muscles de son dos tendus en diable – comme chaque jour depuis qu’Abel s’était fait tiré dessus. Pourtant, aujourd’hui, Wyatt refuse de penser à son chef. Il est en pause, en vacances, un bref intermède caché derrière l’écurie, et cela lui appartient à lui seul – à lui, et à Vladimir. Wyatt s’adosse tranquillement au mur qui tient encore debout – un véritable miracle dans l’ambiance générale du ranch. Bien qu’une petite part de lui s’attend à ce que la paroi craque et s’effondre sous son appui – mais rien ne se passe, à part la surprise de Vladimir. Et le rire mal contenu de Wyatt, qui s’étrangle un peu sur sa cigarette, allumée pendant que Vladimir le suivait. Lorsqu’il se reprend, il prétend l’innocence parfaite, non monsieur l’officier je ne sais pas de quoi vous voulez parlez pendant une demi-seconde, puis acquiesce d’un air entendu ; « - Réserve personnelle. » Il ne boit pas souvent, juste le matin, dans son café, pour se donner le courage de sortir de sa caravane et affronter le monde extérieur. Ouvrir la porte pour que Bullet fasse ses besoins était une nécessité, c’était facile – le suivre et communiquer avec les cavaliers, ça nécessitait une lampée de whisky pour réchauffer et adoucir le whisky dégueulasse. Boire fun n’a aucun attrait. Wyatt ignore la main tendue de Vladimir, concentré sur son regard, l’observant, encore et encore, comme s’il parvenait à savoir à quoi pense le slave. C’est facile pourtant, il l’a, il sait qu’il l’a, il sait que l’objet est important pour Vladimir, alors même qu’il n’a pas hésité une seule seconde à l’empocher des années auparavant. Il sait chacune des rayures, le son particulier de l’ouverture du Zippo, le tracé des initiales de Vladimir pour les avoir observés pendant sept ans quand il était seul. Comme si ouvrir le briquet permettrait d’invoquer Vladimir hors de la lampe et au milieu des vivants. « - Oui, je l’ai. » Presque un regret dans son murmure. Il se décolle du mur, et puisse dans la poche de sa chemise le petit objet d’un doré presque bronze. Il se rapproche de lui et passe à côté de son bras pour actionner le mécanisme du Zippo proche de ses lèvres pour allumer la cigarette de Vladimir. Contre lui presque, son regard à toutes les occasions du monde dévorer ses traits avec une minutie presque professionnelle. Sa barbe blonde qui mange sa mâchoire, le contour de ses lèvres d’où émane une légère odeur de café et d’alcool, ses cils et son regard si clair et jamais froid, le bleu assorti à la couleur de sa pommette. L’ancien flic plisse légèrement le nez, effleurant, sans toucher sa peau. « - Qu’est-ce qui s’est passé ? » Il combat l’assaut protecteur dans sa poitrine – Vladimir sait se défendre, il lui a sauvé la peau par le passé, et les coups sont courants dans leurs nouveaux mondes. N’empêche que ça ne lui plait pas de le voir comme ça. Sans s’écarter, il remet le Zippo, qu’il n’a pas lâché à sa place, contre son cœur, et sourit un peu moqueur, dissipant l’inquiétude dans sa poitrine. « - Tu sais où le trouver. » Il ne comptait pas lui rendre nah, il avait passé sept ans sans aucun autre souvenir de son ami, et il y tenait. Juste au cas où.
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Sujet: Re: 2. Threaten me in russian | Wyattimir Lun 30 Oct - 17:07
Wyatt & Vladimir
« Threaten me in russian »
Octobre 2017
L’expression remplie de tendresse et de sous-entendus de Wyatt n’a que pour effet de faire lever les yeux au ciel au blond. C’est vrai que ça faisait longtemps qu’il n’avait pas entendu quelque chose d’aussi ridicule que cette expression, mais qui avait la qualité d’être un pur produit de son interlocuteur. Il était plus que certain qu’il lui avait déjà sorti une fois ou deux alors qu’il rentrait du taf et qu’il ne désirait que mourir dans son lit ou sur le canapé. Alors que Wyatt lui indique la provenance du whisky magiquement apparut au fond de son café, il se permet enfin de poser son postérieur récemment maltraité sur le tabouret qui semblait à peu près solide. Se détendant légèrement en prenant une gorgée venant brûler tout son œsophage. C’était vraiment agréable d’avoir un petit moment de pause… Avec lui. Il avait presque l’impression d’être en salle de repos, chez les flics, à tenir à coup de caféine et de donuts en échangeant quelques blagues vaseuses avec son ami. Avant de reprendre le service et les dossiers entassés dans une salle en essayant de rester insensible devant les photos sur laquelle ils pouvaient tomber. Enfin, surtout Wyatt. Vladimir avait l’habitude de ça comparé à l’américain.
« These lips are sealed. » Promet tranquillement le serbe. Il savait où aller chercher l’alcool dans ce cas-là. Quitte a mourir un jour, autant que ce soit après avoir bu un peu de whisky. Il devait demander à Bass de lui en ramener lors d’un raid. Ça ne pourrait jamais leur faire du mal. La main toujours tendue, il attendait qu’il lui donne son zippo, tout du moins un briquet. Le cœur battant un peu dans sa poitrine. Il adorait ce maudit zippo qui avait disparu le même jour que Wyatt et Bullet, par la fenêtre et l’escalier de secours de son appartement. Avec la chevalière toujours accrochée à son index, cela formait le duo d’objets saints que Vladimir aimait constamment avoir sur lui. Bien qu’un troisième s’y soit ajouté avec les années, qui n’était pas à son père : le médaillon de Wyatt. En tout cas, ses yeux brillent un peu plus quand il voit le zippo à l’allure familière apparaître sous ses yeux. Visiblement rassuré de voir qu’il était toujours là. Et pas perdu dans son ancien appartement ou dieu sait où. « Thief. » Murmure-t-il alors qu’il ne le lâche pas des yeux en le voyant s’approcher de lui pour lui allumer.
Il tirait longuement sur la cigarette en même temps pour laisser ses poumons inspirer le poison avant de le recracher par son nez. Alors qu’il pince ses lèvres quand il approche ses doigts de son visage. Avant de gronder quand il le voit reprendre ce qui lui appartenait. Vladimir tire de nouveau sur la cigarette avant de secouer la tête, visiblement peu perturbé par ce qu’il avait au visage. « Hum… Des intrus sont rentrés pendant l’ouragan. » Il suit le chemin du briquet à la poitrine de Wyatt pour le voir disparaître dans une de ses poches. Au moins il était avec quelqu’un qu’il aimait. Il tape discrètement la cigarette tout en buvant une nouvelle gorgée de son café. « Il a manqué de tuer Bass et il ne s’est pas trop mal débattu. Il m’a bousillé l’oreille interne pendant 24h je dirais. Mais lui, il est mort et tout le monde va bien. » Il finit par hausser un peu les épaules, pas tant perturbé que ça. Il relève son regard vers lui, tenant de deux de ses doigts la cigarette tout en inspirant.
Rien de grave donc. C’était juste un bleu. Rien de plus rien de moins. Il ne savait pas encore si c’était vraiment des dangers ou juste des pauvres gars cherchant un abri. Mais l’agressivité de Bass envers les intrus et la leur, ça ne pouvait pas donner un bon résultat sur la fin. Discrètement, Vladimir se m’y à jouer avec la chaîne dorée autour de son cou, sans dévoiler le médaillon, un sourire amusé, un poil provocateur sans jamais regarder son ancien coéquipier. Se mordillant légèrement l’intérieur de la joue avant d’enchainer, sans sembler plus préoccuper que ça. « Vous n’avez pas eu de pillards pour votre part ? » Il relève son regard bleuté -trop- sur le visage bronzé de son ami. Il laissait toujours la fumée ressortir un peu avant de la respirer immédiatement, vieux tic avec laquelle il s’amusait pour s’occuper. Avant de recracher la vapeur blanche et épaisse.
Wyatt E. Wooding
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Sujet: Re: 2. Threaten me in russian | Wyattimir Mar 31 Oct - 13:42
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Octobre 2017 « Flic. » Se moque gentiment Wyatt sous l’accusation. Cela faisait bien longtemps qu’il n’était plus flic et encore plus longtemps (ses huit ans ?) qu’il s’accrochait à tout ce qu’il pouvait pour rester un homme droit dans ses bottes et avec des principes. Ce n’était pas du vol s’il était là pour lui allumer chacune de ses cigarettes, n’est-ce pas ? Comme des couples pouvaient partager le même mug, le même sweat, le même parapluie, l’objet passant de l’un à l’autre sans problèmes. Comme l’ex jaloux et hystérique conserve la collection d’éditions dédicacées du petit-ami en sachant pertinemment que l’autre devrait venir les récupérer et tout à fait prêt à s’avilir jusque-là pour le revoir. Pathétique. Amoureux. Wyatt ne lâche pas Vladimir des yeux, amusé à son grognement et se privant sciemment de fixer son cou pour savoir si Vladimir portait bien un de ses médaillons. – Il savait que l’un d’entre eux avait disparu, puisqu’on n’oublie pas quels saints votre mère vous a passé autour du cou, lors d’une unique sortie scolaire. Lui, est mort, et tout le monde va bien. Wyatt hoche la tête, buvant une gorgée de café. Un bleu n’était jamais vraiment grave, plus maintenant, mais il était rassuré que Vladimir n’ait rien eu de plus grave. Défendre ce qui était à eux pouvait largement pousser aux dernières extrémités. L’idée de Vladimir au combat avait toujours été légèrement attrayante, mais il voulait pas le perdre, pas après tout ce temps. Encore moins face à quelques pillards, au milieu d’un ouragan. Des dizaines de missions dans la brigade, six ans d’apocalypse, pour mourir sous un orage ? Wyatt n’était pas sûr de bien le supporter. Le regard de Wyatt, curieux, presque tendre se pose sur Vladimir qui regarde ailleurs, jouant avec une chaîne dans son cou, qui se perdait sous son haut en même temps que le regard du cavalier. Il ne se rappelait pas que Vladimir porte un collier, et sa mémoire ne souffrait d’aucune erreur de jugement au sujet de serbe. Les souvenirs sont toujours vifs, lorsqu’on les repasse chaque soir dans son esprit, dans son lit, dans une caravane délabrée par les éléments, l’immobilisme et les accidents de parcours.
Vladimir recroise son regard, et la fumée qu’il exhale entre ses lèvres percute directement le cœur de Wyatt. Il détestait quand il faisait ça, son regard provocateur et séducteur alors même que 75% de Wyatt était persuadé que cette façon de fumer lui était inconsciente et machinale. Ce n’était simplement de recracher une fumée blanche et vaporeuse qui le troublait – il savait le faire, avait appris lors des heures interminables de planque. Juste… L’attitude générale de Vladimir était indécente, et le brun était convaincu de ne pas être le seul à le percevoir : lorsque le serbe était silencieux et timide, il était proprement terrifiant. Lorsqu’il prenait une dose d’assurance et souriait, pire provoquait, il devenait difficile de se concentrer. Wyatt n’était qu’une victime. Okay. Respire Wyatt. Wyatt s’écarta, ayant rangé le Zippo en sécurité, et fait quelques pas. Apparemment pour se dégourdir les jambes, aussi pour détourner les yeux. Il avait résisté à trois ans de ce petit manège sans l’embrasser, et cela ne faisait que quelques mois qu’il l’avait retrouvé : il pouvait résister. Malgré la sensation toujours flottante sur ses lèvres, de la bouche du serbe contre la sienne. « - Uuh-uh. » Il secoue la tête en dénégation et brûle sa bouche à sa cigarette artisanale, inspirant trop vite, trop profondément. Expirer. Mieux. Il se racle la gorge pour chasser la dernière sensation de cendres et reprends : « - Je serais un très mauvais chef de la sécurité, si oui. » L’amusement dans sa voix dilue son trouble et se moque de la charité, puisque la ville d’Olympia est entourée de palissades de tôles immenses.
Il poursuit, examinant la cigarette artisanale entre ses doigts, la fumée tournée vers le ciel. Réfléchit à ce qu’il peut dire à Vladimir. « - Des rôdeurs, quand les nôtres sont morts là où les cavaliers avaient trouvé refuge. Et… » Il a un léger signe de tête vers l’animation, hors de leur vue, loin d’eux, si facile à oublier si ce n’était les traces de terre et de sueur sur Vladimir. « - 80% de SDF. » et la seule raison pour laquelle ce n’était pas 98%, était que les Rhodes étaient une dynastique et que le nombre d’enfants du manoir faisait une bonne partie de la population. Il poursuit, sans lâcher des yeux sa clope à la verticale. « - Je suis content que tu sois là, quand je suis au camp. Je passe mes journées en raid depuis, et… » Il hausse les épaules. Il n’était pas sûr que Vladimir soit des volontaires olympiens. Bientôt, il n’aurait plus de raison pour Olympia d’être là. Bientôt : non, la reconstruction prendrait encore des semaines, mais ensuite, ils seraient quittes. Il se posait des questions sur les relations entre les deux campements dans le futur. Depuis l’année dernière, les flux d’un camp à l’autre étaient étrangement réguliers pour une situation d’apocalypse, presque comme une ALENA post-apo, irréelle après tant d’années à s’entre-dévorer. Mais les rapports entre Peyton et Abel n’étaient plus cordiaux, ni même d’angry sexy depuis quelques temps et…Rhodes avait depuis longtemps cherché d’autres alliés. Dommage, Wyatt aimait beaucoup avoir Vladimir en ville – même si la venue de temps de main d’œuvre dans son camp lui mettait les nerfs en pelote, les cheveux blancs, et la barbe trop longue.
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Sujet: Re: 2. Threaten me in russian | Wyattimir Mar 31 Oct - 22:45
Wyatt & Vladimir
« Threaten me in russian »
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Sa langue vient claquer contre son palais au commentaire de Wyatt. C’est vrai, peut-être que la sécurité avait un peu foiré la nuit de l’ouragan. Mais au final, hormis quelques morts-vivants dans les rues et deux intrus chez eux, rien d’alarmant. Il n’allait pas les plaindre, mais tomber sur la baraque habitée par le paranoïaque de la ville et par un ancien flic, il fallait le faire, karma de merde pour eux. Et surtout pour l’un. Il recrachait tranquillement la fumée de cigarette, celle-ci déjà à moitié consumé. Il fallait vraiment qu’il pense à ralentir le rythme un jour. Il ne remarquait qu’avec un temps de retard l’étincelle dans le regard de Wyatt qui était resté à ces côtés. Le laissant se retirer sans un commentaire particulier, d’un mouvement agile des doigts, il fait tomber les cendres entre ses pieds. Les coudes légèrement appuyés sur ses genoux, il murmure assez fort pour que son ami puisse l’entendre, détachant bien les syllabes pour être sûr qu’il comprenne. « Fuck you. » Magnifique accent russe, moqueur d’avance de la réponse de Wyatt, car elle serait hilare dans tous les cas. Qu’est-ce que cet accent foireux et dans un sens, mignon avait pu lui manquer.
Son regard se perdait finalement avec celui de Wyatt sur les gens beaucoup plus loin, qui n’avait sûrement pas fait très attention à la disparition d’un Olympien avec le chef de la sécurité des Riders. Il y avait trop de monde sans toit sur la tête, trop peu de matériel pour recréer des habitats convenables et surtout trop peu de temps avant que le froid ne vienne s’incruster dans leurs chairs et leurs os. Il secouait doucement la tête dans un soupire. C’était la même partout. Si ce n’était pas les rôdeurs, c’était des humains et enfin, ça ne pouvait être que Mère Nature qui faisait un lancer de dés sur le prochain coup qu’elle allait jouer. Le jour où elle avait tiré l’apocalypse et les morts qui se relèvent, ça devait être une magnifique réussite critique avec un cent tout pile avec une confirmation par un second jet. Au moins, il devait y avoir quelqu’un qui s’amusait de cette situation, aux dépends des derniers survivants des leurs espèces. Il inspirait une nouvelle fois sur la cigarette artisanale. Sans s’étouffer. Pourtant, c’était de la bonne, plus nature que nature, pas de goudron ou de cyanure là-dedans. Vive le bio.
Ils allaient tenter de réduire au maximum le nombre de ces SDF. Mais cela prendrait encore du temps et il ne savait pas combien de temps encore Olympia allait pouvoir aider les Riders avant que le chef en décide autrement. La dette serait belle et bien payé un jour ou l’autre de toute manière. Il jetait un regard a sa cigarette, bientôt terminé. Encore une longue inspiration alors qu’il écoute Wyatt, toujours au-dessus de lui. Calme, sans expression particulière. Avant de jeter le reste de cigarette pour venir l’écraser de son talon. Tenant toujours d’une main son café alcoolisé refroidissant très lentement. Sans hésitation, il lève son bras libre pour venir attraper le bras de Wyatt de ses doigts, au niveau de l’avant-bras. Il le tenait assez fermement, sans que cela soit agressif. Une pointe de douceur dans cette fermeté. Il avait cru sentir son cœur partir en vrille dans sa poitrine quand il avait aperçu sa silhouette au coin de sa rue. Comme un foutu rêve avec un ralenti à la con comme dans les films romantiques. Il pouvait encore sentir l’odeur de Wyatt après une demi-journée de cheval, sa poitrine contre la sienne, sa présence, l’impression de réapprendre à respirer contre lui alors que ses yeux le brûlaient à cause des larmes.
« Tu crois que j’allais manquer une occasion pour venir te donner un coup de main ? » Avant d’être plus que des amis, ils avaient d’abord été coéquipier dans une des affaires les plus sales qu’il avait eu à traiter. Et il avait été heureux de pouvoir compter sur un mec comme Wyatt pendant toute cette période, qui l’avait guidé dans le système de l’ordre et judiciaire de la première puissance mondiale. Lui, venant d’un petit pays presque inconnu pour le géant américain, bien que très fier. « I got you back, as always. » Promesse qu’il lui avait faite il y a longtemps. Tout comme il attendait de lui d’être lui-même, même quand il tirait cette sale tronche de mec de l’Est, aussi aimable qu’une porte de prison et qu’il ne décrochait pas un mot alors que Wyatt venait lui faire un compliment sur son postérieur. Il attrape une gorgée, très longue de caféine avant de se relever pour lui faire face, lui coupant la vue sur le reste du monde. Tirant sur la chaîne autour de son cou, venant faire pendre le médaillon si cher au cœur de Wyatt. « Tu sais que j’crois en rien. Regarde ce que tu me fais porter. » Il avait aimé ce bout de métal, seul souvenir qu’il avait de Wyatt. Au lieu d’y voir l’espoir d’une survie, il y voyait son sourire et sa présence envahissante qu’il chérissait toujours autant.
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Sujet: Re: 2. Threaten me in russian | Wyattimir Mer 1 Nov - 19:28
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“- Fuck me .” Son russe est rauque, bancal et pourtant c’est sans doute la phrase où l’accent de Wyatt est le meilleur. Comme s’il avait répété encore et encore cette phrase devant un miroir, dans son lit, jour et nuit jusqu’à ce qu’elle roule dans sa gorge et sur ses lèvres comme une promesse d’amour, sans qu’il ait besoin d’y penser, d’y être concentré. Il n’a pas pu s’empêcher de réagir au russe de Vladimir, il n’a pu retenir le frisson dans sa colonne vertébrale. Vladimir n’a pas l’air de le regarder, mais Wyatt ne détourne pas les yeux vers lui. La provocation moqueuse, trop sincère passe entre ses lèvres sans qu’il y pense, jeu de va-et-vient entre deux complices. Combien de fois s'insultaient-ils gentiment par le passé ? Texans et serbes n’étaient pas des hommes connus pour leur facilité à exprimer leurs émotions de manière franche. Mais fuck you après autant de temps à rêver de leur baiser volé, cela ne laisse qu’un léger amusement dans sa voix.
Il tire une nouvelle latte, changeant le fil de ses pensées pour échapper à la nostalgie. Ils avaient trop à faire, et il y avait trop de temps entre lui et Vladimir pour simplement reprendre là où ils ( Wyatt ) s’étaient quittés. Wyatt n’était pas sûr de le vouloir. Sûr, il voulait d’une relation avec Vladimir, mais poser des mots sur son action, savoir ce que ressentait Vladimir une bonne fois pour toute...cela ravivait en lui l’orphelin ballotté de famille en famille. Il tourne à demi la tête en sentant la main de Vladimir sur son bras, et pivote légèrement pour lui faire face. La clope agonise le long de sa cuisse et un instant le visage du chef de la sécurité exprime une fragilité que personne ici ne lui a jamais vu, à part sa soeur. Son regard s’adoucit et il convient d’un signe de tête. ”- Certaines choses ne changent pas.” Le fait qu’il puisse compter sur son partenaire, pour l’aider à bosser un dossier, le protéger des tirs ennemis, ou lui offrir un réconfort muet alors que les journées ne pouvaient se faire sans whisky dans le café. Cette amitié lui était si précieuse qu’il avait mis des années, et la certitude de mourir en service pour se déclarer. Cette amitié qui les protégeait tous les deux du monde, cocon autrefois constitué d’un appartement de célibataire de quelques pièces et de souvenirs de Serbie, aujourd’hui d’un tabouret et de deux mugs qui avaient fait la guerre. Certaines choses ne changent pas. La confiance née entre eux d’avoir à affronter le mal à visage humain, l’amitié, les souvenirs. L’amour qu’il ressentait pour le blond. ”- I’ve got lov’.” Il promet avec la sérénité calme d’un flic, juste avant de boire une lampée de café, sans le quitter des yeux.
Wyatt le regarde sortir le médaillon et malgré lui un sourire satisfait éclaire ses traits par-dessus les bords de sa tasse. Je dirais même : suffisant. Il l’avait toujours. Mieux, il le portait, et la chaînette dorée allait remarquablement bien au slave. ”- J’y crois pas non plus.” Il rectifie, presque un peu trop assuré. Il y croyait un peu. Il n’arrivait pas à croire en rien, reste délabré d’une éducation catholique dans le pur jus texan fermier. Mais une adolescence difficile, un coming-out dans des centres d’accueils sur-peuplés, trop de coups, puis trop d’affaires lui avait ôté le secours de Dieu. Il reconnaîtrait les siens, et d’après ses fidèles, Wyatt n’en ferait pas partie. Il s’en fichait, il préférait de loin assurer sa propre survie. Il pouffe légèrement et dépose sa tasse à la place des fesses de Vladimir, avant de se redresser. Il se hisse sur la pointe des pieds et glisse ses mains derrière le cou de Vladimir - tranquillement, sans aucun concept d’espace personnel, clope au bec pour avoir les mains libres, il sort tout à fait la chaîne du t-shirt de Vladimir, désentortille les maillons d’or et remet en place plus correctement la médaille sur sa poitrine tout en parlant ”- Tu sais qui est ce vieux type ?” Une fois le petit morceau de métal rond en place il pose ses doigts dessus; sa main appuyée sur le torse de Vladimir, il effleure le médaillon du bout des doigts, et le saint qu’il reconnaît à ses heures interminables de catéchisme. Il récupère sa cigarette de sa main libre pour expliquer: ”- Antoine de Padoue. Saint patron des têtes en l’air. L’homme qu’on implore lorsqu’on veut retrouver les choses que l’on a perdu. Ou les êtres.” Une étincelle d’amusement fuse dans ses yeux alors qu’il le fixe, droit dans les yeux.
Vladimir Stanković
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Sujet: Re: 2. Threaten me in russian | Wyattimir Jeu 2 Nov - 17:19
Wyatt & Vladimir
« Threaten me in russian »
Octobre 2017
Les mots d’amour de Wyatt et les insultes de Vladimir, c’était comme si rien n’avait changé en sept ans de séparation. C’était ce genre de relation où l’un disait « I love you » pour se prendre un grondement sourd, suivi d’un « Fuck you ». On vous laisse deviner qui disait quoi dans le duo présenté ici. Plus il y pensait, plus ses traits se tiraient. Il revoyait Wyatt dans son canapé, le chiot sur le ventre avec un reste de pizza, lui qui gronde en essayant de rendre son appartement vivable pendant que le brun fait un commentaire sur son postérieur ou sur ses pommettes trop hautes qui lui dessinent un sourire quasi naturel. Il revoyait Wyatt sur la pointe des pieds, devant lui, Bullet a attendre devant la fenêtre pendant que le flic lui offrait un baiser qu’en sept ans il n’a jamais oublié. Pas une explication, pas un mot, pas un souffle qu’il avait déjà disparu. Sans un commentaire, il avait été incapable de réagir et quand il s’était précipité à la fenêtre pour dire à Wyatt de revenir, l’autre ne l’avait pas écouté. Préférant fuir une certaine honte, une peur, quelque chose qui hantait le serbe depuis sept longues années.
Ce médaillon qu’il lui avait laissé -ou oublié ?- n’avait plus quitté son cou. Dans le froid, dans la chaleur, sous la pluie ou en se défendant contre un autre, le médaillon restait là, avec lui. Il mourrait avec et n’était visiblement pas décidé à lui rendre. Un peu comme ce briquet que le brun ne voulait pas lui rendre. Cours toujours. Il savait que Wyatt n’y croyait pas non plus. Il savait seulement qu’il avait une valeur sentimentale pour lui. Concernant la croyance ou non, Vladimir s’était montré d’une grande franchise dans un pays qui était à quatre-vingt-dix pourcent croyant (qu’importe celle-ci) et toute forme d’athéisme semblait plus qu’étrange. Son père n’était pas un grand croyant pour sa part, bien qu’il se souvienne l’avoir vu avec un chapelet, une fois. Vladimir avait préféré prendre sa chevalière plutôt que ça. Et le peu de gifles qu’il s’était pris de son père, il n’était pas homme à enlever les bagues pour faire moins mal. Alors, il laissait faire Wyatt, une moue inscrite sur le visage sans quitter son visage du regard. Plus intéressé par les rides, la couleur de sa peau et sa barbe de trois jours.
Il ne savait pas qui était le saint et il s’en foutait. C’était Wyatt, un point c’est tout. Le saint patron des objets perdus et des êtres que l’on veut voir revenir. Il la voit, cette étincelle amusée dans son regard. Vladimir claque simplement sa langue contre son palais, têtu comme une mule. « Alors, c’est qu’il sait à peu près faire son boulot… Je devrais peut-être l’en remercier un jour. » Coïncidence. Non, il n’allait toujours pas croire en quelqu’un. Absolument hors de question. Il pouvait parfois avoir une certaine fierté à la con. Son regard ne quitte pas celui de son interlocuteur, tout comme l’autre main ne quitte pas sa poitrine qui se soulève calmement. Bien qu’il se rend compte tardivement, que dans sa poitrine, c’était un tambour qui résonnait et non pas un cœur sans expression ni sentiment. « Mais comment tu te démerdes… » Vladimir ricane un peu, observant des cendres collées dans la barbe. Un vrai pay attention to me hein ? Il approche sa main, venant frotter de ses doigts pour lui décoller et les faire disparaître. Vieille caresse remontant à si longtemps, lorsque Wyatt en peine avait véritablement besoin de réconfort ; Vladimir le garder contre lui pour grattouiller ses cheveux et sa barbe en silence.
Son mouvement s’arrête, mais sa main ne bouge pas, quelques doigts restants collés à cette barbe trop longue, plus que celle de trois jours. « T’as vraiment besoin d’un coup de rasoir. » Il attrape quelques mèches de sa barbe, tirant un peu dessus, visiblement amusé avant de le relâcher doucement. « Tout comme moi d’ailleurs. » Il se passait son autre main sur sa barbe, un peu trop longue ces derniers temps, subissant ainsi les moqueries de Jézabel bien que celle-ci ne soit pas vraiment sérieuse à ce propos.
Wyatt E. Wooding
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Sujet: Re: 2. Threaten me in russian | Wyattimir Dim 5 Nov - 22:14
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Octobre 2017 Wyatt remercierait saint Antoine de Padoue. Peut-être que c’était un signe de faiblesse, peut-être que c’était pitoyable. Peut-être même que c’était un signe de croyance envers un Dieu qui ne l’aimait certainement pas, mais il refusait de jouer avec la chance. C’était son secret ; que quelque part, dans cet homme pragmatique aux pieds sur terre, qui voyait chaque jour d’apocalypse une liste de chose à faire, patient et incapable de se décourager parce qu’il était maître mot de « une chose après l’autre », quelque part dans son sérieux et son professionnalisme, même si Rhodes ne lui versait aucun salaire, il y avait quelqu’un qui croyait à la chance. Demandez-lui, il n’y croit pas. Il croit aux bonnes actions accomplies. Mais il remercierait Antoine de Padoue et tous les autres, parce que dans son cœur il y a encore une petite place folle pour l’espoir, et on lui a rendu Vladimir. Avec une gamine, une communauté dont Wyatt ne fait pas partie, et des histoires, des blessures dont l’ancien flic ne connaissait pas la moitié. Mais Wyatt était reconnaissant pour les petits miracles et lorsque le destin ne décidait pas de lui mordre le cul en passant – il avait retrouvé Vladimir, après sept ans d’apocalypse, et un départ qui avait un goût d’adieu suicidaire pour lui. Cela suffisait à faire de lui un croyant.
« Hm ? » Sa main et le regard sur la petite plaque de métal, Wyatt observait la chance inouïe qui lui collait au basque alors même qu’il se coltinait l’apocalypse et Rhodes. Vladimir le tire de ses pensées, sans faire sens pour autant : Comment il se démerdait ? De… ? Wyatt retient un geste de recul en le voyant lever sa main vers son visage pour la passer dans sa barbe, écarter de cendres imaginaires. Passé l’instant de surprise pour un geste oublié, Wyatt expire doucement la fumée, colonne drue et fine entre ses lèvres, lentement. Ce sont ce genre de moments qui lui font mal, qui lui font douter, prier Saint Antoine, atténuer l’arsenic des insultes imagées du serbe. Qui le font s’accrocher à Vladimir comme un chien errant court après la bagnole qui l’a abandonné. A force d’être censé considéré comme une nuisance, de voir ses compliments et câlins accueillis par un soupire, et un sourire presque imaginé tant il était invisible…
L’une des nombreuses raisons pour lesquelles il ne s’était pas attardé. Pourquoi il avait attendu d’aller à la mort, le dégoût au cœur pour lui voler le dernier baiser sur lequel sa mémoire s’appesantit depuis des années. L’incertitude d’être autorisé à l’aimer, alors que Vladimir envoyait tellement de signaux contraires qu’ils auraient pu être en russe ancien que ça n’aurait pas fait la moindre différence. Mais pour ces moments où Vladmir l’attirait contre lui, lui gratouillait la barbe et trouvait les moyens d’apaiser son découragement sans avoir besoin d’un seul mot…Cela valait le coup. Et puis, cela fait longtemps que l’on ne l’a pas touché là. Cela fait longtemps que l’on n’a pas touché, caressé son visage, à part les léchouilles baveuses de Bullet chaque matin : c’est un constat passablement déprimant pour un homme adulte. La tendresse lui est inconnue dans ce monde froid. Alors pour un contact intime, on repassera. Wyatt s’en veut du manque d’affection, d’attention qui s’imprime à sa peau, à son ventre, au poids de son corps qui lentement dodeline vers Vladimir, alors que la main du blond reste contre sa joue. « - Si tu as besoin de toutes ces conneries.. » Le murmure échappe ses lèvres avant qu’il ait pu s’en empêcher, presque inaudible, le cœur avarié à l’idée que Vladimir ait besoin d’imaginer des cendres, de parler d’entretien de la barbe pour le toucher alors qu’il donnerait tout pour fondre contre lui à tout moment.
Wyatt se redresse un peu, les yeux trop vifs sous ses sourcils froncés, la voix plus claire soudain : « - Arrête. J’ai l’air d’un sdf, tu as l’air d’un dieu scandinave. » Il se frotte, non se gratte un peu la barbe, sous le menton tandis que ses lèvres se tordent dans une grimace dans laquelle se coule une bonne dose d’humour moqueur : « - Tu n’as pas visité le spa du ranch ? Cinq étoiles, sans miroir inclus. » Comme s'il avait le temps de s'occuper de sa barbe, de la gueule qu'il tirait, de séduire quoi que ce soit, entre ses premiers cheveux blancs, ses cernes de trois pieds de long et la liste des catastrophes et réparations à faire avant que Rhodes ait tourné le dos. Il inspire une dernière bouffée avant d’écraser reste de sa cigarette sous sa boot éraflée, avant d’étirer souplement son dos, avec un clin d’œil : « - On a pas vraiment l’eau courante ici, si tu n’as pas remarqué. »
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Sujet: Re: 2. Threaten me in russian | Wyattimir Lun 6 Nov - 12:23
Wyatt & Vladimir
« Threaten me in russian »
Octobre 2017 Un geste tendre, un geste oublié depuis longtemps, mais un geste qui semblait tout aussi naturel entre les deux hommes. Personne ne pouvait les voir d’ici, mais ce n’était pas vraiment ce qui inquiétait Vladimir. La pudeur du serbe avait commencé à disparaître depuis pas mal de temps, bien qu’il ne sache pas exactement où elle se situait à présent. Un peu ici, un peu par là, rien de très voyant. Celle-ci remplaçait par de la méfiance envers et contre tous à son arrivée au Texas. Prêt a mordre n’importe qui s’approchant trop près de la môme ou de lui. Les gestes d’affections, il n’en n’avait que rarement pour les gens, hormis pour la plus jeune. Mais petit à petit, il laissait son corps et son esprit se détendre pour apprendre, pour faire comprendre aux gens qu’il n’était pas qu’un bloc de glace. Hormis quelques cas dont il continuait à se méfier. Au compliment de Wyatt avec la comparaison d’un dieu scandinave, le serbe ne peut s’empêcher de rire très légèrement, amusé malgré lui alors que ses doigts se séparent de la peau du cavalier pour frotter sa propre barbe lui mangeant le menton et le haut des lèvres. « Tu parles… ».
Les compliments et lui, ça faisait trois. Il ne savait jamais comment réagir. Comme quand il était au poste en Serbie et qu’on lui demandait pourquoi il n’avait pas de copine alors qu’il ressemblait à une sorte de chanteur ou d’acteur américain, qu’il pourrait avoir n’importe quelle fille. Le boulot était l’excuse qu’il sortait la plupart du temps, l’autre excuse était que les femmes, ce n’était pas vraiment sa tasse de thé non plus. Mais ça, il ne l’avait jamais dit. Il voulait éviter de se retrouver un jour coincé dans les vestiaires du poste de police pour se faire passer à tabac. Il savait se défendre peut-être, mais contre plus de cinq personnes, il ne fallait pas non plus rêver, il n’était pas un super agent du KGB non plus. Donc il se taisait, seulement ses plus proches amis et son paternel était au courant. Le pire, c’était que son père le sache sans avoir besoin de le dire. Mais au grand soulagement du Serbe, celui-ci n’avait jamais fait de commentaires sur le sujet. Quand il avait voulu en parler, son père avait seulement dit « Est-ce que ça change qui tu es vraiment ? » Non, bien sûr que non. Alors Mr.Stanković avait haussé les épaules et était retourné à son journal.
Il reniflait un peu à se souvenir, avant de reprendre le cours de la conversation en cours. Il n’était plus ce gamin terrifié d’annoncer sa préférence a son père, ancien mafieux. Un rictus apparaît, visible et non pas caché derrière une couche d’insensibilité apparente. « Tu sais que la maison est ouverte. Ce n’est peut-être pas votre hôtel cinq étoiles, mais si tu veux te refaire une beauté. » Comme si tout était normal pendant l'apocalypse. Son regard se perd quelques instants sur la cigarette que Wyatt écrase sous son talon, avant d’enfoncer une main dans son pantalon sale de poussière par les travaux de la matinée. « A la fin du mois… » Il s’éclaircissait un petit peu la voix, avant de continuer. « Olympia fait une sorte de… soirée. Pour se souvenir et pour fêter Halloween envers et contre tout. » Il se frottait la nuque, un peu mal à l’aise de nouveau. Pas à cause de ce qu’il allait demander, plutôt que le concept échappait totalement à Vladimir en fait. « J’aimerais bien que tu viennes, je sais que tu as pas mal de boulot avec le ranch. Et puis, si ça devient vraiment gênant, on aura qu’à rentrer à la maison. » Il lui sourit un peu, il avait envie de voir Wyatt. D’être avec lui, de parler ou juste de sentir sa présence contre la sienne « I missed you. ». Oui, Wyatt lui avait manqué. Un trou dans la poitrine pendant sept ans qu'il avait tenté de combler par un espoir fou ou une folie douce de le revoir un jour, au bord d'un chemin désert.
Wyatt E. Wooding
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Sujet: Re: 2. Threaten me in russian | Wyattimir Mer 8 Nov - 23:20
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Octobre 2017”- Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire.” Remarque Wyatt calmement, avec un sérieux qui n'apparaissait que peu sur son visage dans l’intimité. Un peu grave. Pourtant, en théorie les propos de Vladimir lui rappelait des souvenirs anciens, mais familiers. La sensation d’avoir sa place quelque part, et d’être le bienvenu, l’appartement du slave ouvert pour lui à toutes heures du jour ou de la nuit. Le cavalier qui débarquait de nuit comme de jour, par la porte ou par la fenêtre, sans la moindre gêne. Que ce soit pour fouiner dans son frigo, voler ses chaussettes ou larguer son équipement sur le canapé avant d’aller prendre une douche après une journée sur le terrain particulièrement merdique. La seule différence était qu’aujourd’hui, Wyatt devrait d’abord se taper une demi-journée à cheval, puis des discussions avec les gardes pour convaincre les Olympiens d’ouvrir les portes. Enfin, la perspective de croiser l’homme avec qui vivait Vladimir, alors qu’il sortait de sa douche n’était pas vraiment agréable. Wyatt connaissait la vie à la dure, les foyers sociaux, et les vestiaires du poste de police, pas plus qu’il n’était pudique de nature. Mais ce n’était pas l’idée qu’il se faisait d’un foyer, d’être chez lui. Il squattait chez Vladimir pour deux raisons très simples : Vladimir était là, et il s’y sentait chez lui. Certainement pas pour se refaire une beauté.
Mais le noeud qu’il avait à la place du coeur, alors qu’il frottait machinalement sa poitrine lui rappelait qu’il saisissait évidemment l’occasion. C’était idiot, tarabiscoté mais tout à fait du type pudique de Vladimir de l’invitait chez lui pour prendre une douche alors qu’il voulait dire discuter sur le canapé et laisser Jézabel jouer avec Bullet. Il se rapproche un peu de Vladimir, pour l’observer avec attention en le voyant trébucher sur les mots. C’était rare pour lui de le voir mal à l’aise, bien qu’un défi personnel. La surprise pris le dessus, et Wyatt écarquilla les yeux, pour demander sur la défensive : “- Vous allez commémorer ça ?” Fêter la date à laquelle sa population a été massacrée. Wyatt n’y avait pas été, ni pour défendre, ni pour aider, tournant le dos à ceux qu’il ne pouvait sans la moindre hésitation. Mais il savait que les Olympiens avaient failli mourir, disparaître ce jour-là, sous le sadisme des jackals, et leurs idées de persécutions abjectes. Près d’un an plus tard, Vladimir bossait toute la journée au ranch à cause de ça. Et ils faisaient une soirée ? ”- Foutus olympiens…” Il n’y avait qu’eux pour faire ça. C’était sans touchant, mais c’était aussi particulièrement stupides, et Wyatt embraye aussitôt sur le suite, articulant soigneusement : “- Non. Nope. Hors de question.” Hell no. Ce n’était pas sa place, et il avait soupé de la place d’observateurs de familles en deuil. Il n’avait aucune idée de ce qui était passé par la tête des olympiens, et s’en fichait - il n’y avait qu’un malaise rampant dans sa poitrine, anxiété de quitter le ranch en pleine tourmente, anxiété de jouer à la pièce rapportée au milieu des émotions balbutiantes. Il était hors de question qu’il s’y rende et son ton était catégorique : pas même pour les beaux yeux de Vladimir.
Sauf pour les beaux yeux de Vladimir. Sauf pour son sourire. Il avait manqué à cet idiot, il était censé faire quoi ? Vladimir lui avait manqué, aussi, bien qu’il s’était efforcé de le cacher dans un recoin de sa mémoire, dans un placard où il ne pourrait lui manquer que lorsqu’il était seul. Savoir qu’il avait manqué au serbe ravivait à sa mémoire la force avec laquelle il l’avait serré contre lui en le retrouvant et une douce chaleur remplissait sa poitrine. C’était déloyal. Wyatt soupira lourdement, exagérément et lui enfonce son index dans la poitrine. “- Je viens pas. Il récupère les tasses vides d’un geste leste, et les cogne doucement la hanche du serbe, avec un sifflement. ”- Va bosser, you pain in the ass.” Il lui jette un coup d’oeil, un sourire en coin tandis qu’il le frôle pour quitter le petit coin de paradis et remettre les pieds dans le purin. Bien sûr qu’il viendrait, mais il ne comptait pas le lui dire avant le jour J, ne comptait pas non plus passer à côté d’une occasion de passer du temps avec lui ou lui filer du café de mauvaise qualité lorsqu’il le voyait s’échiner trop dur au ranch.
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