Sujet: "Somewhere over the rainbow" ♠ Andrew Ven 13 Oct - 19:12
Somewhere over the rainbow Andrew & Alex
Environ une semaine après l'ouragan, ou la tornade (elle n'est pas Miss Météo, alors elle ne peut pas dire la différence entre les deux, mais dans tous les cas c'était de bien gros coups de vent qu'il y a eu), Alex a commencé à faire le tour des environs afin de vérifier ce qui reste, ce qui est arrivé, là où il n'y a pas de groupes. Les zones urbaines. Après tout, peut-être qu'un endroit à éviter est maintenant disponible car tous les rôdeurs se sont envolés ou bien le contraire. Ou certaines places ne sont plus disponibles ou encore vraiment dangereuses. Elle va bien voir, mais elle ne s'attend pas à aucun dégât. Elle ne sait pas plus la portée d'un ouragan (tornade), mais elle ne pense pas que la ville ait été épargnée comme cela n'a pas été le cas des autres groupes. Cette tempête n'a pas dû que cibler les zones où il y avait que des humains.
C'est moins dévasté qu'elle ne l'aurait pensé. Peut-être car ce l'était déjà beaucoup. Il restait peu de fenêtres avec des vitres, alors le vent n'a pas pu les briser. Tout comme il y a bien des murs et des toits commençant à tomber un peu partout, ils ont eu un peu d'aide pour compléter leur destruction. À moins que ce ne soit parce qu'elle s'attendait à bien pire en réalité. Dans tous les cas, elle va faire attention, comme toujours, et ne pas se laisser atteindre par le calme qu'il y a en ce moment. Il n'y a aucun bruit, pas même le vent. Il a dû prendre congé après l'effort qu'il a fait. Elle n'entend aucun rôdeur, ce qui est étrange, ni rien qui pend et qui veut tomber. Il est vrai qu'ils ont amplement eu l'occasion de le faire. Elle fait ce qu'elle peut pour éviter de briser cette quiétude. C'est la ville, alors elle n'a pas pris de cheval, c'est plus prudent avec tout le bruit que ses fers peuvent faire contre l'asphalte, ou ce qui en reste à certains endroits. Elle a donc utilisé son huile de coudes et de genoux : elle a pris une bicyclette, tout simplement. Ça va plus vite qu'à pied et ça fait moins de bruit qu'un cheval. Ce n'est pas ce qu'il y a de plus impressionnant, mais c'est utile. Les deux types d'huile qu'elle utilise sont renouvelables, et elle contrôle assez bien leurs énergies.
Après quelques semaines, elle a décidé d'aller y refaire un tour, vérifier ce qui a tenu bon après tout ce temps, voir s'il n'y avait pas quelques affaires récupérables à présent que c'est moins instable, elle va tenter d'entrer dans certains bâtiments. C'est ce qu'elle pensait faire à la base, avant d'entendre pas très loin d'elle, quelque chose qui se casse. Elle n'est plus seule. Elle s'arrête et va se réfugier entre deux maisons qui sont rapprochées l'une de l'autre pour pouvoir observer et évaluer la situation. Ce qu'elle ne peut pas faire car cet endroit est déjà occupé par un rôdeur qui se fait entendre et qui arrive ensuite, une seconde à peine après qu'elle ait cogné contre le mur avec son pied-de-biche. Elle recule rapidement pour l'éviter lorsqu'il s'approche. Un instant plus tard, elle enlève son arme de la boîte crânienne de celui qui fut un homme, espérant ne pas s'être fait repérer. Si elle, elle a été plutôt silencieuse, cela n'a pas vraiment été le cas de celui qu'elle a éliminé. Elle se retourne donc, prête à affronter l'autre en cas de besoin, s'il y en a un.
Autre qui se met à appeler à l'aide. Ce qui n'est pas un mort qui fait ça, plus un futur si elle ne s'en mêle pas. Elle va voir prend son pied-de-biche encore une fois, il y a quelqu'un de coincé sous la galerie d'une maison et un rôdeur qui tente de l'attraper. Heureusement pour celui sous la galerie, son attaquant devait être un footballeur vu son gabarit, car il ne passe pas Ce qui n'est plus un problème quelques secondes plus tard, la tête dépassait juste assez pour qu'elle puisse l'éliminer. « Andrew ?! » s'exclame-t-elle lorsque celui sous la galerie en sort et révèle le jeune homme.
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Sujet: Re: "Somewhere over the rainbow" ♠ Andrew Lun 8 Jan - 19:10
Andrew Lawson & Alexandra Wright
« Somewhere over the rainbow »
L’attente de la fin de l’ouragan avait été insupportable. Coincé dans cette mine avec tous ces gens. Andrew n’avait qu’une envie : celle de partir, prendre l’air frais. S’il se plaisait à la mine, la sensation d’étouffement sous-terre finissait toujours par lui peser un peu et il devait sans cesse sortir. Gamin, il ne faisait que ça, des longues balades à vélo en forêt, avec toujours cette sensation de liberté et sécurité qu’il n’avait malheureusement aujourd’hui plus. Et puis même, rester à la mine trop longtemps lui donnait l’impression d’être enfermé, comme il avait été enfermé chez les Orphans, cette secte qui l’avais mis en esclavage il y a bientôt cinq ans. Il supportait pas. Ainsi, l’attente et la panique générale dans la mine avaient été insupportables pour lui et dès que la sécurité décréta qu’ils pouvaient à nouveau sortir, il se précipita dehors avec son sac à dos et quelques outils. Comme un chien resté dans la maison pendant que ses maîtres sont partis en vacances. Dehors, c’est le carnage. Des arbres renversés, des feuilles dans tous les sens, des maisons abandonnées depuis longtemps complètement retournées. Il avance à pied vers les zones urbaines désaffectées. Normalement, sa cave a été épargnée. Elle est bien protégée, le plus embêtant serait qu’un gros bout de toit ou un arbre soit tombé sur l’entrée de la cave souterraine. Après environ une demie-heure de marche, il arrive enfin devant. Visiblement, quelques morceaux de bois qui ne semblent pas trop lourds sont tombés dessus. Andrew commence à déblayer tout ce qui traîne sur l’entrée et rentre ensuite dans la cave. Heureusement, ses différentes seringues et fioles sont intactes, elles auraient pu tomber et se casser par terre. Il faudra qu’il pense à les mettre dans un carton à l’avenir, pour être sûr. Il ramasse les quelques conserves et matériels tombés des étagères, puis ressort. Il est rassuré. Le vent souffle encore un peu. Bon, l’ouragan a peut-être décimé quelques rôdeurs dans les environs qui seront du coup plus faciles à attraper. Il sort son lasso de son sac à dos ainsi que sa batte de baseball. Il se déplacer autour de son emplacement, dans un périmètre à cinq minutes de sa cave pour chercher quelques rôdeurs. Après environ dix minutes, il tombe sur un rôdeur isolé qui s’approche de lui. Son crâne est complètement dégarni. C’était pas mal, ça permettrait à Andrew de lui ouvrir le crâne de façon assez propre. Andrew lance son lasso alors vers sa proie qui s’avance vers lui. Merde. Raté. Il récupère la corde du lasso et la relance, réussissant à entourer la cible dans la boucle. Il tire alors sèchement en se reculant sur la corde afin de faire chuter le rôdeur qui tient mollement sur ses appuis. Ce dernier tombe à terre, perdant au passage un bras visiblement peu fixé au reste de son corps. Il commence à le traîner sur quelques mètres pour essayer de le ramener dans sa cave ou il pourra le fixer sur une vieux siège de dentiste auquel il a placé des sangles et mis dans sa cave. Restait juste à effectuer le petit trajet sans accroches et ça devrait aller. Il semblait bien conservé, il pourrait probablement s’en servir sur deux-trois expériences différentes. Alors qu’il arrive bientôt à sa cave, il entend derrière lui des grognements et lorsqu’il se retourne, voit deux rôdeurs biens plus costauds que celui qu’il a chopé s’approcher dangereusement de lui. Il a tout juste le temps de sortir la batte accrochée à sa hanche pour se débarrasser de celui sur sa gauche mais le temps d’écraser le crâne du premier, le second débarqua juste derrière et Andrew tomba littéralement à terre, sa batte comme seul rempart au costaud rôdeur qui voulait n’en faire qu’une bouchée. Il n’avait jamais été si près d’un rôdeur dans le feu de l’action et il paniquait. Dans son instinct de survie, il trouva la force de lancer un coup sec pour se dégager de l’emprise du rôdeur et ne sachant pas où se rendre dans l’immédiat, rampa en-dessous d’une galerie qui se trouvait juste derrière là. Son corps athlétique mais assez fin passait tout juste dans le maigre espace entre la galerie et le sol. Ce qui n’était pas le cas de son assaillant mort-vivant, trop baraqué pour passer malgré ses tentatives. Génial. Maintenant il était bloqué. Il pourrait essayer de ramper vers une autre sortie mais la plupart des autres issues étaient bouchées ou se resserraient trop pour qu’il puisse passer. « Au secours ! » finit-il par lâcher avant de réaliser que c’est une idée nulle. Il attire au mieux d’autres rôdeurs autour de lui. Alors que l’air vient à lui manquer car il commence à paniquer, il entend un bruit de broiement avant de voir le rôdeur en face de lui définitivement mort. Il sort alors rapidement pour éviter de se retrouver coincé plus longtemps. C’est donc plein de terre sur le visage et le corps qu’il fait soudainement face à un visage du passé. Alexandra. Son corps se crispe. « Alexandra… comment est… que fais-tu… » Il cherche ses mots, destabilisé par sa présence, son existence, sa personne. Il reprend ses esprits et commence à enlever la terre sur son corps. « Merci pour ton aide. Je… je suis heureux de voir que tu vas bien. Tu es toute seule ? Qu’est-ce que tu fais ici ? Tu vagabondes ? Désolé, je pose probablement trop de questions. » Il est nerveux et son ton est froid. Il se tient à l’écart d’elle. Ils se sont quittés en mauvais termes. Il est difficile de reprendre contact, surtout avec elle vu leur historique. Même une apocalypse ne peut pas supprimer la gêne de deux brefs amants qui ont gardé des griefs l’un contre l’autre.
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Sujet: Re: "Somewhere over the rainbow" ♠ Andrew Lun 22 Jan - 3:29
Andrew. Alexandra n'avait pas repensé à lui depuis un moment. Ce qui n'est pas très surprenant en fait, elle pense rarement au passé, surtout à celui avant l'épidémie. Ça ne sert à rien de s’apitoyer. Elle pense parfois à avant qu'elle rejoigne les Cavaliers, mais cela non plus elle ne le fait pas souvent. Il y a des mauvais souvenirs et des très mauvais souvenirs. Alors, pour elle, le passé n'est pas très important. Le présent l'est, survivre, voir si les humains vont pouvoir reprendre le contrôle, ou si les rôdeurs vont gagner. Elle ne pense pas trop au futur non plus, il est trop incertain et n'importe quoi peut le faire changer, n'importe quoi peut le faire arrêter. Le présent et c'est tout. De toute façon, même en pensant au passé et au futur régulièrement, elle n'aurait probablement jamais pensé revoir Andrew. Un pan de son passé qu'elle pensait oublié revient, un passé heureux en réalité. Quelques années qui l'ont été pour la première fois depuis ses cinq ans. C'est presque improbable qu'il soit là devant elle, à lui rappeler ses meilleures années qu'elle a enterrées, sûre de ne plus en ravoir, ne voulant pas tomber dans une nostalgie inutile.
Il semble tout aussi surpris qu'elle de la voir, il ne sait pas quoi dire. Ses phrases ne sont pas complètes. Elle reste sans ne rien dire, elle ne sait pas quoi dire de toute façon. Ce n'est pas nouveau, les mots n'ont jamais été sa plus grande force. Après quelques secondes, il se remet à parler, il a retrouvé ses esprits. Ou pas... il est heureux de voir qu'elle va bien. Elle se demande pourquoi, ils se sont quittés en mauvais termes, peut-être pas jusqu'à souhaiter sa mort, il est vrai. Ce n'était qu'un malentendu après tout. Et les années ont dû l'effacer. Elle est une survivante de plus, lui aussi, c'est peut-être tout ce qui compte au final. Ou pas. Son ton est plus froid que celui qu'il utilisait par le passé, sauf lors de leur dernière discussion en réalité. Il n'est peut-être pas si heureux que ça au final, mais trop poli pour le lui dire. Elle ne bouge pas, elle se contente de le regarder, de l'étudier, d'essayer de deviner ses prochains mouvements. Peu importe si elle l'a connu avant. C'était avant justement, peut-être qu'il a changé et tout ce qu'il voit c'est de la chair fraiche.
« J'suis avec les Riders. » lui répond-elle. C'est plus prudent de le dire, si elle ne revient pas, on va partir à sa recherche. Enfin, elle l'espère. Elle n'a pas vraiment d'amis là-bas, mais elle est connue. Son absence prolongée serait remarquée, c'est ce qu'elle veut lui faire comprendre. « Je suis éclaireuse. » continue-t-elle, dans la même optique que son autre réponse : elle doit revenir indiquer ce qu'elle a trouvé. Elle ne sait pas s'il pose trop de questions, il en a posé des normales selon la situation. Elle a en tête les mêmes en ce qui le concerne. « Et toi ? » Son ton montre bien qu'elle est surprise que lui soit en vie. Il est intelligent, mais il faut plus que de l'intelligence pour vivre à cette époque. Il a peut-être eu de l'aide pour s'en sortir.
Elle ne sait pas comment réagir. Ils ne se sont pas séparés en bons termes, même s'ils n'ont jamais vraiment été ensemble (pour elle) mais c'était il y a plusieurs années. Avant que l'apocalypse ne commence. De l'eau a coulé sous les ponts. Beaucoup. Elle ne comprend toujours pas la réaction qu'il a eue. N'empêche, elle n'a aucune idée de la manière dont elle devrait se comporter. Elle se le redit encore une fois, mais c'est la vérité. Elle n'est pas très douée en général avec les autres, c'est encore pire depuis l'apocalypse et la mort de sa coloc (elle va devoir le lui dire, suppose-t-elle), du coup elle trouve ces retrouvailles bien compliquées. D'autant plus qu'elle ne comprend pas du tout le sentiment de soulagement qu'elle commence à ressentir de le voir vivant. Elle pensait être immunisée contre ça, les sentiments depuis quelques années. Cela la rend encore plus prudente envers le jeune homme, bien qu'elle sait qu'il n'y peut rien s'il réveille ceci chez elle. Le soulagement n'est rien, face à ce qui est encore enterré et pas oublié, enfoui très profond dans son cœur pas complètement (encore) éteint.
Un bruit se fait entendre et elle se retourne, sur ses gardes, dans la direction d'où il provient. Elle ne voit rien, mais un son a toujours une cause. Il ne se produit pas tout seul. Elle fait un tour sur elle-même, pour vérifier qu'ils sont seuls et qu'il n'y a rien qui va les attaquer ou les prendre par surprise. Ou l'attaquer et la prendre par surprise. Peut-être que c'est un plan. Il fait semblant d'être dans la merde, un passant l'aide et le dit passant se fait attaquer par plus nombreux. Ce ne serait pas la première fois. Elle serre un peu plus son pied-de-biche, se préparant au pire.