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 (I) les fantômes du passé + scar & mufasa

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Jenna Rhodes
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MessageSujet: (I) les fantômes du passé + scar & mufasa   (I) les fantômes du passé + scar & mufasa EmptyMar 25 Juil - 19:01



(time flies) we're not friends, we're not enemies. we're just strangers with some memories.
+++

Elle traine des pieds, Jenna, pas vraiment persuadée de l’ingéniosité de son idée, de son escapade. Mais, la curiosité la taraude, elle a besoin de savoir, de voir de ses propres yeux, de s’assurer de la sureté d’Archer et Arianna. L’évasion de mini Diggs n’a pas été une mince affaire, c’était cependant le moins qu’elle puisse faire après la pagaille engendrée par une succession de choix totalement dépendants de sa volonté. Elle assume ses actes, ne les nie pas, ne les regrette pas non plus. C’était nécessaire, un mal pour un bien. Elle reste humaine cependant, comme quoi les Rhodes ont un cœur, parfois, sous la couche de glace. L’évasion d’Archer n’étant qu’un moyen de se racheter, de soulager sa conscience tout de même ébréchée. Peut-être qu’il s’agit également d’un moyen non avoué visant à faire pénitence auprès d’Aaren. Elle besoin de le voir, lui aussi, d’avouer éventuellement. Chaque chose en son temps. D’abord le fils, ensuite le père. « Tu peux m’attendre ici, je m’en sortirai. » Le ton ne laisse pas réellement place à la contestation, déjà qu’elle se doit de supporter la présence d’un cavalier savamment soudoyé, pas assez manifestement afin qu’il daigne lui accorder une sortie sans escorte. Trop peur des représailles, trop effrayé de ce qui pourrait lui tomber sur le coin de la figure s’il arrivait malheur à la cadette Rhodes. Pour sûr, Abel ne serait pas des plus compréhensifs. Rien qu’à l’idée qu’il puisse être au courant de son escapade non autorisée lui dresse déjà l’échine. Peut-être que ça lui mettrait la puce à l’oreille, peut-être qu’il la soupçonnerait, découvrirait son implication dans la fuite d’Archer. Connaissant son aîné et sa paranoïa sans failles – paranoïa justifiée en l’occurrence-, il ne mettrait pas longtemps à l’accuser, la pointer du doigt. Ou, peut-être qu’il se contenterait d’un sermon acide, concernant les risques qu’elle encourt délibérément en quittant le ranch, risques décuplés par son état actuel. Enceinte et impotente, telle est la vision du ranch vis-à-vis de sa grossesse. Ça l’agace, ça l’enrage. Même si, dans le fond, Abel n’a pas totalement tort. Elle n’en fait qu’à sa tête, s’obstine, comme toujours, n’est qu’une inconsciente butée. Mais ça, ce n’est pas nouveau. C’est du Jenna Rhodes tout craché, du Jenna Rhodes que les hormones n’adoucissent pas le moins du monde.

Elle est plutôt déçue, de ne trouver aucune âme qui vive, tandis qu’elle foule le sol boueux du chenil improvisé, repaire d’Archer. Même pas un chien, rien. Ils doivent être de sortie. La poisse. Le karma éventuellement. Elle soupire, frustrée, pas le moins du monde soulagée ni même apaisée. Elle hésite, rentrer illico ou patienter quelques instants au risque que sa présence ne soit remarquée. Elle n’hésite pas longtemps en réalité, pas le temps, pas l’occasion. Des bruissements distincts lui parviennent, agitent les battements de son cœur. Nombreuses possibilités en vigueur. Archer, Arianna, Zed, un chef de zone, un carrière anti-rider… Elle fait volte-face, les phalanges pressant instinctivement le manche de son couteau de chasse, rencontrant sans tarder les iris indéchiffrables de Billie Trager. Souvenir du passé, bon et mauvais souvenir à la fois, même s’il ne reste plus que l’amertume et l’aigreur désormais. C’est tout ce qui les lie. Elle l’inspecte un court instant, laissant traîner ses prunelles émeraude sur les traits pincés, coléreux, de la jeune femme. « Billie. » Le ton est froid, sans émotion. La présence de la mineuse au sein de la carrière l’étonne, surtout maintenant, surtout depuis que les hostilités ont été presque officiellement lancées entre la carrière et la mine. « Donc, ma présence n’est pas passée aussi inaperçue que ce que je l’imaginais. » Elle tente, avec un certain brio, de conserver sa condescendance habituelle, lui étant si caractéristique, même si elle est presque certaine d’entendre la déception percer son timbre de voix. Ce n’est pas aujourd’hui qu’elle adoucira sa conscience, qu’elle éclaircira les zones d’ombre auprès du roi des lieux. « Comment va Archer ? » s’enquit-elle avec flegme, peu importe que sa question puisse sembler déplacée, elle l’est, d’ailleurs. Elle a mis sa vie en danger, entre les mains d’Abel, sans y réfléchir à deux fois. Elle a beau avoir orchestré son évasion avec l’aide d’Arianna, elle reste tout aussi coupable. Mais, elle veut savoir, c’est impératif, entendre de la bouche de quelqu'un  qu’il va bien, qu’il est intact. Elle en a besoin. De plus, elle sait Billie proche du gamin, en tout cas elle l’a été. Alors, peut-être trouvera-t-elle ses réponses.

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Billie Trager
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MessageSujet: Re: (I) les fantômes du passé + scar & mufasa   (I) les fantômes du passé + scar & mufasa EmptyVen 4 Aoû - 14:55




jenna-scar & billie-mufasa
« les fantômes du passé»

15 juillet 2017.

Il fait une chaleur à crever en ce nouvel été Texan. Pourtant, ce n'est pas ce qui a poussé Billie a quitter les couloirs étroits de la Mine. L'air n'est pas franchement plus frais dehors, seulement plus respirable. Et, au-dessus de la surface, elle n'a pas a souffrir le regard de ses con-citoyens, leurs yeux suspicieux et leur fausse sympathie. A la surface, et dans le bordel qu'est la Carrière, elle ne souffre de pas grand chose. Si ce n'est les regards assassins. Mais ça, pour une raison ou une autre, ça ne la gêne pas. Ça ne la gêne plus. Elle accepte. C'est peut-être ça le plus triste. Cette façon de se foutre de tout, de passer au-dessus, de ne plus s'en faire. Elle n'a plus le temps, encore moins l'énergie, de se battre contre ces individus. Plus ou moins libre de ses mouvements, elle préfère affronter la Carrière plutôt que la Mine. Peut-être devrait-elle songer à déménager. Au moins aurait-elle tout le loisir de se balader dans le coin et de surveiller d'un peu plus près les Jackals qui ont élu domicile dans ce foutoir. Elle serre les dents en déambulant dans les allées, s'approchant au plus près de l'endroit où s'était amassé ces rébus de la société que seul Ren tolérait. Ren qui, soit dit en passant, n'avait nullement prit par aux récents assauts contre le centre commercial. Il en profitait. Nouveaux alliés, nouvelle alliance. Un nouveau monde qui s'offre à lui et aux siens. Il n'a rien perdu dans cette histoire. Pas comme la Mine, le Ranch ou Olympia. Eux ont payé le prix fort. Billie elle-même a subit les conséquences de cette bataille gagnée. Son bras en écharpe l'empêche de porter une arme à feu plus lourde que son Beretta et ça la rend complètement folle. Ren, lui, peut continuer à se pavaner et à jouer au roi du monde. Il en oublierait presque que son fils a failli y rester. Ou aurait pu. Peu importe. La vérité c'est qu'Archer a encore fait l'enfant gâté et qu'elle a dû veiller sur sa petite personne. Mais ça, le Roi de la Carrière s'en contre fout comme de l'épidémie de grippe. Le sait-il seulement ? Elle en doute. Archer doit faire profil bas sur cette histoire, même si son absence a forcément été remarquée. Elle n'ira pas voir Ren pour balancer son petit protégé. Elle n'y voit aucun intérêt là-dedans. Tout est soigneusement conservé dans sa mémoire pour le jour où ces informations seront utiles. Pour le moment, elle observe, écoute. Patiente. Le moment viendra.

Machinalement, ses pas la conduise du côté du chenil où elle espère voir Archer et lui remonter les bretelles. Une fois n'est pas coutume. Malheureusement, ce n'est pas la petite tête blonde qu'elle trouve, ni les aboiements familiers des chiens qui l'accueille. Les yeux de Jenna la sonde, sa voix froide et dénuée d'émotions résonne, claque dans l'air. Elle serre les dents Billie, à défaut de trouver les mots. Qu'est-ce qu'on peut bien dire à un fantôme ? Surtout après tout ce temps, ces silences et cette haine qui a grandi pour finir étouffer dans un coin encore vivant de son cœur. Rien ne vient. Elle la regarde bêtement, s'attarde sur son ventre prêt à exploser. Et puis finalement elle parle Jenna, vient presque à son secours. Presque comme avant. Sauf que rien n'est comme avant. « Non en effet. » Évidemment que non ! Difficile de manquer la présence de quelqu'un d'étranger. Surtout quand ce quelqu'un ressemble à Jenna Rhodes. Elle soupire, à moitié agacée, à moitié fatiguée. « Tu ne devrais pas être là. » C'est dangereux. qu'elle a envie d'ajouter. Mais non. Elle se retient, lèvres pincées, regard de glace. Archer. Décidément, c'est à croire que tout le monde cherche le petit prince aujourd'hui. Elle sait bien qu'ils ont tissé des liens depuis le passage du petit Diggs au ranch. Même avant ça. Mais le fait que Jenna ait fait tout ce chemin juste pour s'enquérir du bien être d'Archer ne tient pas debout. Abel n'a certainement pas autorisé ça, ce qui veut dire qu'elle prend des risques inconsidérés pour... Pour quoi ? Pas grand chose si c'est vraiment Archer qui l'intéresse. Elle fronce les sourcils, incapable de détecter la vérité sur le visage de ce fantôme. « Bien. Occupé. » Elle ne construit pas ses phrases parce que le fond du problème ce n'est pas Archer. Il est déjà loin dans sa tête. « Ne me dis pas que t'as fais tout ce chemin pour t'occuper d'un gamin ? » C'est irresponsable compte tenu de sa situation actuelle. C'est même complètement crétin.

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Jenna Rhodes
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MessageSujet: Re: (I) les fantômes du passé + scar & mufasa   (I) les fantômes du passé + scar & mufasa EmptyMar 5 Sep - 16:29



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+++

Non, elle ne devrait pas être là, c’est un fait. Elle s’en rend compte, elle en a parfaitement conscience, elle est tout simplement aussi têtue qu’une mule. À cet instant précis, elle se moque du danger, elle s’en contre fiche. Peut-être parce que les remords sont trop présents, qu’ils refont surface au fil des jours, qu’ils la rongent de l’intérieur. Elle est aussi perdue qu’une brebis égarée, prête à se faire avaler tout cru par le grand méchant loup. Ce n’est pas dans ses habitudes pourtant. Elle a toujours été impulsive, pour autant elle n’a jamais été dénuée de tout bon sens ou même d’un certain pragmatisme. Elle se contente d’hausser les épaules. « C’est vrai, je ne devrais pas être là, surtout par les temps qui courent, ça ne m’empêche pas de me tenir bien droite face à toi. » qu’elle rétorque simplement, bien consciente de sa bêtise. Téméraire et stupide, elle est les deux cette fois-ci. Elle admet sans rechigner, rien ne sert de nier. Instinctivement, elle pose une main sur son ventre sur le point d’imploser, s’adossant par la même occasion contre une vieille clôture en bois défraîchi. Elle soupire, sans quitter des yeux la mineuse et son regard indéchiffrable encadré de quelques mèches noires jais. Elle lui semble si stricte, si froide, bien loin de l’adolescente avec laquelle elle partageait presque tout. Elle se doute qu’elle ne doit pas être totalement morte, cette fameuse adolescente, simplement cachée ou même enterrée tout au fond de son être. Elle ne connait que trop bien ce cas de figure, puisqu’elle s’obstine à en faire de même avec certaines parties d’elle-même. C’est plus facile de dissimuler ses faiblesses, d’enfouir son humanité.

Lorsqu’elle consent enfin à lui répondre, à lui accorde quelques mots, son cœur s’allège presque instantanément. Il est vivant. C’est tout ce qui compte, peu importe les propos délibérément flous de Billie, il respire, il est revenu parmi les siens, c’est le principal. « Parfait. » Elle hoche la tête, la mine plus douce rien qu’à songer à l’adolescent. Le poids des remords aurait été trop douloureux à supporter s’il lui était arrivé malheur après sa fuite du ranch. Après tout, elle est en partie responsable de sa situation précaire. Mais désormais, c’est du passé, une affaire classée. « Aussi fou que cela puisse paraître, c’est bien le cas. » Ce n’est ni un acte réfléchi, ni même un acte sensé, aucune logique là-dedans. Elle ne sait plus quoi dire maintenant. Billie n’est plus qu’une étrangère, rien d’autre. Peut-être qu’elle a également son lot de remords concernant la jeune femme, pour autant elle n’est pas prête pour les excuses, ce n’est tout bonnement pas son genre. À l’époque, l’abandon de Billie lui semblait nécessaire, peut-être qu’elle s’est montrée trop radicale, peut-être qu’elle n’aurait pas dû écouter aveuglément Cirilla, il est trop tard maintenant. « Il me reste un semblant de cœur et d’humanité, tu sais. » Elle ne sait pas exactement pourquoi elle se justifie. Peut-être à cause de l’expression déformant les traits de son ancienne amie. Elle n’arrive pas totalement à l’interpréter, un savant mélange de surprise, d’incompréhension et d’autres notes qu’elle ne saisit pas. « Bien que cela soit étonnant à concevoir, il m’arrive de m’inquiéter pour d’autres personnes que moi-même. » Parait que l’égoïsme est propre aux Rhodes, ce n’est pas faux, pas totalement véridique non plus. Ils ne sont pas des monstres. Du moins, c’est ce qu’elle se répète en boucle. Peut-être que ce n’est qu’un moyen pour mieux fermer les yeux, pour mieux dormir. Elle n’en sait trop rien. Mais, de toute évidence, depuis sa grossesse surprise, sa morale et sa culpabilité la travaillent un peu trop, beaucoup trop même.

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MessageSujet: Re: (I) les fantômes du passé + scar & mufasa   (I) les fantômes du passé + scar & mufasa EmptyLun 25 Sep - 19:22




jenna-scar & billie-mufasa
« les fantômes du passé»

15 juillet 2017.

Elle reconnaît bien Jenna. Si différente et pourtant toujours aussi téméraire, spontanée et têtue. La Jenna Rhodes qui s'est fait une place de choix à ses côtés. Cette gamine qu'elle aurait dû détester dès la naissance mais avec qui elle a plutôt tout partager, le bon comme le mauvais. Et aujourd'hui ne restait que le mauvais. Triste constat d'une amitié jetée aux ordures en un claquement de doigts. C'est bien vrai ce qu'on dit : la fin du monde ça vous change. Ça avait en tout cas changer Jenna en une espèce de garce égocentrique prête à tout pour survivre. Même à vendre ses amis. Billie le sait. Elle en a fait les frais. Vous comprenez donc pourquoi elle n'a pas envie de sourire, encore moins de converser avec cette demoiselle prête à exploser à tout moment. Le pire serait qu'elle ouvre les valves maintenant. Mais ne parlons pas de malheurs. Elle observe les traits tirés de son ancienne amie, ne décèle rien de plus que ce qu'elle veut bien montrer. Typique. On se protège comme on peut. Elle ne répond rien, se contente d'un hochement de tête plus ou moins significatifs, attendant presque que Jenna disparaisse pour aller vaquer à ses occupations. Peu importe lesquelles. Peu importe, tant qu'elle ne met pas bat ici. Ça ferait désordre et puis Billie n'est pas sage femme. Elle ne connaît rien aux enfants. La fibre maternelle ? Elle a raté cet épisode au moment de la diffusion. Alors non, pour le bien de Jenna et du futur bébé, mieux vaut qu'elle aille accoucher ailleurs. Loin, très loin d'ici. Elle détend son corps mais ne peut pas s'empêcher de croiser les bras sous sa poitrine dans une position d'attente et de jugement, les yeux braqués dans ceux de sa vielle amie. Impossible d'y déceler quoique ce soit. La vérité, ce n'est pas de la voix de Jenna qu'elle l'aura. Elle est pourtant certaine qu'il y a plus derrière cette visite que la petite brune veut bien le laisser croire. Archer. Une excuse bidon à laquelle il est pourtant facile de croire. Elle refoule un rire mais ne peut s'empêcher de soupirer et de sourire. Un cœur. Qu'est-ce qu'il faut pas entendre ! « T'as raison. Plutôt difficile à croire quand on sait quel genre de personne tu es devenu. » Elle n'a pas pu s'en empêcher. Il a fallu que ça sorte. Ça la démange de continuer, de lancer à la tête de Jenna tout ce qu'elle a sur le cœur. Au lieu de ça, elle va à l'essentiel, jette un œil sur son ventre. « Mais bon, je suppose que t'as pu trop le choix. T'es pu toute seule. » Elle doit mettre son égoïsme de côté et penser à ce petit être avant tout. Elle ne doute pas que Jenna fera une bonne mère. En d'autres temps, d'autres circonstances, elle aurait été ravie de cet événement. Elles auraient tout préparées, ensemble, pour l'heureux événement. Billie aurait peut-être développé un semblant de fibre maternelle. Mais non. Elles ne sont plus rien l'une pour l'autre et la Miner ne verra jamais le petit trésor. « Peut-être que tu vas enfin développer des qualités et arrêter de te comporter comme la dernière des garces. » Ou peut-être pas. Elle s'en fout. Elle veut que Jenna dégage d'ici et vite. Elle soupire en décroisant les bras, une main posée sur sa hance. « Bon, Archer n'est pas là. Je ne sais pas ce qu'il fait. Si tu veux l'attendre ici, soit. » Elle s'apprête à repartir, bien décidée à ne pas poursuivre cette conversation. C'était sans compter sur Mère Nature...

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MessageSujet: Re: (I) les fantômes du passé + scar & mufasa   (I) les fantômes du passé + scar & mufasa EmptyMer 18 Oct - 15:05



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Ça ne la touche pas, ou du moins plus, ce genre de remarques, ce genre de reproches. Et puis, venant de la part de Billie, ce n’est pas supposé la surprendre ni même la prendre de court. Elle n’a pas été correcte avec cette dernière. Mais, c’est trop tard. Elle a pensé à elle, à sa propre survie, avant toute chose, tant pis pour l’amitié, tant pis pour les liens du passé. Peut-être qu’elle regrette un peu, mais on ne change pas le passé, il est trop tard et, elle n’a pas le temps de rattraper ses erreurs, encore faudrait-il qu’elle le souhaite. Alors, elle hausse les épaules tout simplement, encaisse distraitement les propos, sans piper mot. Elle pourrait rétorquer mais, a-t-elle réellement envie de perdre son temps et son énergie ? Elle a d’autres choses à faire, d’autres choses à penser, elle ne veut pas se battre. Parce que, ça ne peut mener qu’à une dispute, ce type de conversation. Elles vont rester camper sur leurs positions respectives, se braquer et elles n’auront rien gagné. Donc, elle la laisse dire, elle la laisse vider son sac, ou du moins, une toute petite partie de ce dernier. Elle est certaine qu’elle ne lui a pas jeté en plein visage la moitié de ce qu’elle a sur le cœur. Tant mieux d’ailleurs, ce sera pour une autre fois, ou pour jamais. Jamais, c’est bien. Il faut avouer qu’elle n’a pas totalement tort, la mineuse, en effet elle n’est plus toute seule, elle n’a plus vraiment le droit de se montrer égoïste. Pour ce qui est de la garce qui sommeille en elle, nul doute qu’elle n’est pas prête à tirer sa révérence, c’est sa carapace après tout, elle ne peut pas la troquer. Pour autant, elle ne se dirait pas dénuée de sentiments, c’est ce qu’elle s’obstine à montrer, cette image de femme froide, à faire paraître et ça fonctionne on dirait. C’est plus facile d’être prise pour une connasse sans cœur, elle a l’habitude. Au moins, on ne s’attend à rien venant de sa part. Au moins, les autres ne sont pas désillusionnés.

Ce qu’elle veut, c’est que Billie parte, ensuite elle avisera. Est-ce qu’elle veut attendre Archer ? Est-ce qu’elle veut parler à Aaren ? Elle a besoin d’un temps de réflexion, un temps de réflexion en solitaire. Billie s’apprête à tourner les talons et elle en a le cœur tout de suite plus léger, ses muscles se détendent presque instantanément. Elle accumule déjà bien assez de stress comme ça. Et là, le drame, le coup du sort, appelez cela comme vous le voulez. « Billie. » Le ton est… tendu, pour ne pas dire paniqué. Elle baisse les yeux, fixant son jean trempé. C’est impossible, ça ne peut pas être ça, elle n’a encore aucune contraction, le travail ne peut tout simplement pas avoir commencé. Mais… quoi d’autre sinon ? « Je… Il… Le ranch, Arte est là-bas. » Son médecin. Putain, la poisse. Elle se triture l’esprit, réfléchi ou du moins essaye, elle a lu quelques bouquins, à Olympia. Qu’est-ce que ça disait encore ? Rupture de la poche des eaux, synonyme de début du travail, accouchement dans les vingt-quatre heures. D’accord, calme-toi, tu as encore vingt-quatre heures devant toi… ou une demi-heure. D’accord, c’est le moment de paniquer. « Il faut que je rentre, il faut que tu m’aides. Y’a mon cheval et le rider… quelque part… Il faudrait une voiture. Putain de merde. » Respire, Jenna. Inspire, expire, concentre-toi, tu ne fais qu’empirer les choses à t’agiter, tu ne veux tout de même pas accoucher dans un chenil ! Mais, comment est-ce qu’elle peut ne pas paniquer au juste ? COMMENT ?

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MessageSujet: Re: (I) les fantômes du passé + scar & mufasa   (I) les fantômes du passé + scar & mufasa EmptyMer 25 Oct - 11:45




jenna-scar & billie-mufasa
« les fantômes du passé»

15 juillet 2017.

L'apocalypse vous change. Quelqu'un a dit ça un jour quelque part. On apprend à évoluer. On devient quelqu'un d'autre, quelqu'un capable de survivre dans les pires situations. Plus le temps pour la niaiserie. Pas le temps d'être gentil et bon envers son prochain. Chacun pour soi. Billie l'a appris à ses dépends. Des erreurs comme celle-là elle n'en a plus fait ensuite. Elle a appris à ne plus faire confiance, à se méfier des amis d'hier. Triste constat d'une réalité tordue. Elle crache son venin, devient la pire des garces, pas par choix mais par nécessité. Elle n'a plus le luxe d'être gentille. Elle n'est plus l'adolescente un peu paumée qui se raccrochait à ses amis pour avancer. Finalement, au bout de la route, on est toujours tout seul. Elle a bien appris sa leçon. Merci Jenna. Merci Cirilla. Merci cette chienne de vie ! Mais c'est sans remerciements, sans un mot de plus qu'elle se détourne pour peut-être ne plus jamais revoir le visage de la petite princesse Rhodes. Elles n'ont plus rien à se dire. Depuis longtemps. Quelque chose s'est définitivement brisé cette nuit, sur les routes malfamés d'Amérique. Quelque chose que rien ne saurait réparer. Rien sauf, peut-être... Elle se stoppe dans son élan, les yeux écarquillés, pas bien sûre d'avoir envie de se retourner, comprenant déjà ce qui l'attend quand ses yeux se reposeront sur Jenna. « Merde ! » siffle-t-elle, entre ses dents. Elle panique sans pour autant le montrer. Elle a tout vécu, ou presque. Elle a l'habitude des situations d'urgence, sait gérer l’inattendu. Mais un accouchement ? C'est du jamais vu. C'est l'inconnu et elle déteste ça. Elle analyse rapidement les faits. Arte. Oui. Mais le Ranch est à des kilomètres d'ici. Comment savoir si Jenna et le bébé tiendront ? D'un autre côté, elle doute que la rider accepte d'accoucher ailleurs. La Carrière n'est pas une option. La Mine ? Peut-être. Mais ça n'a rien de réjouissant. Et vu l'état de Jenna, elle n'a pas l'air de vouloir discuter de ça. Jenna panique. Quoi de plus normal ? Billie elle-même n'a aucune idée de comment réagir. Elle sait seulement qu'elle ne peut plus faire demi-tour, que laisser Jenna toute seule ici n'est pas une option. Elle s'avance assez pour prendre la main de sa vielle amie dans la sienne. Un geste tout simple d'humain à humain. « Okay okay, calme toi ! Ca va aller d'accord ? » Non ça ne va pas aller. Parce que ni l'une ni l'autre n'a aucune idée de ce qu'elle fait. « Jenna, regarde moi. » Les yeux dans les yeux, Billie essaie de rester calme, concentrer sur une Jenna complètement paumée et flippée. Elle respire en même temps qu'elle, lui instaure un rythme cardiaque qui ne mettra ni la mère, ni le bébé en danger. On ne sait jamais. « Je vais nous trouver un véhicule okay ? J'en ai pas pour longtemps. Je veux que tu reste là. Assis-toi et continue de respirer calmement. » Elle la force à s'asseoir sur un vieux baril et finit par la lâcher pour partir vers la Mine où elle trouvera forcément un véhicule. D'abord sans se presser pour ne pas alerter Jenna et la faire paniquer un peu plus. Et puis, quand elle se sait hors de sa portée, elle accélère. Comme prévu, son véhicule de raid habituel est là et son mécanicien préféré (doux euphémisme) est là aussi. « Je prend ma caisse. J'en ai pas pour longtemps. Si quelqu'un te demande, dis que je suis partie en reconnaissance. » Ca fera l'affaire. Elle n'attend pas, elle ne répond pas aux protestations. Elle fonce, s'approche autant que possible de l'endroit où elle a laissé Jenna. Jenna qui est toujours là, paniquée, seule, la main posée sur son ventre encore rebondie. Plus pour longtemps. « Prête ? » Elle lui sourit, se veut rassurante. Malgré toute cette rancœur et cette haine, malgré les années et la distance, elle ne peut tout simplement pas lâcher Jenna maintenant.


Ela a contaminé Bibi:
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MessageSujet: Re: (I) les fantômes du passé + scar & mufasa   (I) les fantômes du passé + scar & mufasa EmptyDim 29 Oct - 20:38



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+++

Elle doute Jenna, elle est submergée par l’incertitude. Quoi de plus normal dans le cas présent ? Après tout, elle ne mérite rien venant de la part de Billie, aucune compassion, aucune aide, aucune gentillesse, strictement rien de tout ça. Peut-être qu’elle va l’abandonner à son sort, qu’elle ne va pas faire volte-face, qu’elle va se contenter de garder le dos tourné, d’ignorer son appel à l’aide. Elle pourrait. C’est possible, tout est possible, surtout maintenant, surtout après ce qu’il s’est produit entre elles. On ne peut pas effacer le passé et si elle le souhaite, c’est un timing idéal pour la vengeance, une sacrée vengeance. Au fond d’elle, tout au fond d’elle, elle sait que c’est impossible. Billie n’est pas ce genre de personne, Billie n’est pas un monstre, Billie n’est pas une garce sans nom. Elle la connait, elle la connaissait plutôt, mais ce qui est certain c'est qu’elle ne peut pas avoir autant changé, pas au point de laisser une femme enceinte sur le point d’accoucher toute seule et livrée à elle-même. Sa conscience lui pèserait beaucoup trop, elle ne pourrait pas l’assumer, ne pourrait pas vivre avec cet acte. Parce que Billie n’est pas elle. Billie est encore assez humaine pour ne pas s’abaisser à ça, s’abaisser à ce type de comportement. Rien que pour ça, elle est plus que satisfaite d’être tombée nez à nez avec cette dernière aujourd’hui. Peut-être est-ce mieux ainsi.

La mineuse se retourne, l’expression d’abord angoissée, le juron au bout de lèvres, avant de reprendre un semblant de contenance que Jenna suppose surjoué. Mais, elle est rassurée, elle n’est pas toute seule. Elle peine à se calmer, à apaiser les battements de son cœur, à contrôler sa respiration. Elle se focalise sur Billie, sur sa voix, ses yeux, le contact de sa main contre la sienne. Elle doit se détendre, elle le sait, c’est vital. Sincèrement, elle est au bord des larmes, à moitié paniquée, jamais elle n’aurait dû quitter le ranch. Elle s’en veut. Elle s’en veut d’être aussi imprudente, aussi stupide et téméraire. Elle aurait dû écouter Abel. À cet instant précis, elle est totalement vulnérable. Elle hoche simplement la tête face aux paroles de son alliée improvisée. Inspire, expire, inspire, expire. Elle fixe son attention sur sa respiration, s’asseyant sur un vieux baril suite à l’impulsion de son ancienne amie et ferme les paupières. Tout va bien se passer, il ne peut en être autrement. Billie va revenir, avec une voiture. Elle peut gérer, elle en a conscience, elle doit simplement se reprendre. Ça n’a rien d’évident. Elle revient à peine quelques minutes plus tard, aussi rapide que l’éclair. Plutôt efficace, elle ne peut demander mieux. « Prête, je crois que je n’ai pas le choix. » C’est même certain, le travail a commencé, plus de marche arrière possible. Elle se relève, s’agrippant à Billie alors qu’une vive douleur lui parcourt l’abdomen, elle serre les dents, ne peut retenir un grognement suivit d’un cri étouffé. « Contraction, c’est une contraction. » qu’elle articule difficilement tout en grimaçant sous le coup de la douleur, alignant un pas devant l’autre tout en priant pour que la voiture soit proche. Heureusement, son vœu est rapidement exaucé. Alléluia. Elle prend place du côté passager, un peu plus rassurée désormais, main sur le ventre, toujours focalisée sur sa respiration, subissant les contractions. « Merci, Billie, merci. » qu’elle lâche sincèrement et ça vient du cœur, du fond du cœur. La voiture démarre, elle prie encore, cette fois-ci pour ne pas accoucher sur le siège passager du véhicule. « Putain, je crois que je tuerais pour une péridurale. » Et bien plus encore. Sur cette plainte, elle serre les dents, avisant déjà la prochaine contraction.

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MessageSujet: Re: (I) les fantômes du passé + scar & mufasa   (I) les fantômes du passé + scar & mufasa EmptyMer 1 Nov - 14:01




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« les fantômes du passé»

15 juillet 2017.

Non. Pas le choix. Mais les femmes accouchent depuis la nuit des temps donc tout ira bien. Pas vrai ? Elle se rassure comme elle peut Billie. Elle sourit alors que dans son for intérieur c'est la panique totale. Les situations de stresse en pleine guerre, elle gère, pas de soucis. Mais un accouchement ? C'est trop lui en demander. Sans parler du fait que ladite femme n'est autre que Jenna Rhodes. Elle s'était imaginé des tas de façon de revoir Jenna mais ce scénario là n'en faisait clairement pas parti. A croire que des forces supérieures se sont mises en marche pour les réunir dans cette situation. Elle espère seulement que Jenna réussira à attendre. Elle espère que le bébé ne va pas naître au beau milieu du trajet. Elle doute sincèrement être capable de mettre au monde un enfant. A peine relevée, Jenna grimace et laisse échapper des grognements, résidus de cris qu'elle préfère étouffer. Billie, elle, sent que ça n'annonce rien de bon. Elle n'ose plus bouger alors que la main de sa vielle amie serre la sienne fort, toujours plus fort. Contraction. D'accord. On fait quoi ? Elle n'en sait rien alors elle garde le silence en observant son amie se débattre avec sa douleur. Et puis elles reprennent leur petite marche. Lentement, un pas après l'autre. Pas de brusqueries. Billie ne veut pas voir poindre la tête de mini Rhodes dans sa voiture. Pas question. Une fois Jenna installée, elle se fige un instant en entendant ces petits mots tout simple sortant de sa bouche. Elle s'attendait à tout sauf à ça. Quoique, la situation étant déjà assez inédite, ces remerciements ne sont pas si surprenant. Elle lui sourit, pour la rassurer. « Tu me remerciera quand on sera au Ranch. » Sain et sauf. Quand Arte sera avec toi pour t'aider. Quand tu seras dans un lit avec ton bébé dans les bras. Parce que pour l'instant tout peut encore arriver. Il y a beaucoup trop d'inconnu dans cette équation à commencer par l'accouchement en lui-même. Si le travail a bel et bien commencé, le bébé pourrait arriver d'une minute à l'autre. Ou dans plusieurs heures. Tout dépend de ce que l'univers leur réserve. Elle ne s'attarde pas, fait le tour du véhicule, prend possession du volant et démarre. Elle fait de son mieux pour éviter les trous béant dans le chemin un peu boueux et surtout elle n'appuie pas trop sur l'accélérateur. Pas de mouvements brusques. Du coin de l’œil, elle surveille Jenna. Un nouveau sourire et elle distingue enfin le bout de la Carrière, la sortie. De là, les routes seront plus stables et elle pourra filer droit sur le Ranch. « T'es pas la première à accoucher sans. » Elle est un peu dure mais c'est la vérité. Est-ce que deux minutes se sont écoulées ? Plus ? Elle n'en sait rien mais elle juge les contractions drôlement rapprochées ce qui logiquement annonce un accouchement tout proche. « Tu te débrouilles bien. Je crois. » Elle grimace parce qu'elle n'est pas si sûre que ça et finalement ça se voit. Enfin, la Carrière est derrière elles et la route stable. « La douleur c'est juste ton corps qui te dis que t'es en vie. » Une phrase toute faite qu'elle sort d'on ne sait où. Un truc qu'elle a dû entendre une fois par le passé. Une connerie comme une autre. « C'est bon signe non ? »

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MessageSujet: Re: (I) les fantômes du passé + scar & mufasa   (I) les fantômes du passé + scar & mufasa EmptyMer 15 Nov - 0:29



(time flies) we're not friends, we're not enemies. we're just strangers with some memories.
+++

La douleur, elle n’aurait pas pu l’appréhender, pas jusqu’à maintenant. Elle est omniprésente, constante. Tout à coup, elle doute, elle a cette horrible impression de ne pas en être capable, de ne pas être à la hauteur. Elle n’a pas le choix pourtant. Tête reposée contre le siège de la vieille voiture, paupières closes, la plus grande partie de son attention est focalisée sur sa respiration, sur les contractions. Elle ne saurait dire exactement combien de minutes séparent ces dernières, elle n’a pas vraiment envie de savoir, ça rendrait la chose trop réelle alors qu’elle est encore bien loin d’être en sûreté, saine et sauve. Tout ce qu’elle sait c’est qu’elles sont proches, trop proches. Et, ça n’a rien de rassurant, alors elle n’y pense pas, c’est préférable. « Pas la première, non, mais figure-toi que je ne sais pas comment elles ont bien pu réussir. » Les mots sont lâchés entre deux contractions. Elle sera bien obligée, de réussir à son tour, à moins de ne perdre son bébé, à moins de ne perdre sa propre vie, ou les deux. Alors, il le faut, c’est tout. Elle ne peut pas se permettre d’être défaitiste, de se laisser submerger par la douleur, d’abandonner. Ce n’est pas son genre de toute manière, n’est-ce-pas ? Jenna Rhodes est coriace, elle ne baisse pas les bras. C’est ce qui tourne en boucle dans son esprit. « Espérons. » Même si Billie ne fait que la rassurer sans réellement savoir de quoi elle parle, ou savoir si elle est dans le vrai, ça l’apaise. Elle se débrouille bien, elle doit continuer sur cette voie, c’est tout. Ne surtout pas paniquer, quatre mots clefs. L’angoisse, ça ne ferait qu’accélérer le travail, loin d’elle cette idée, loin d’elle l’envie d’accoucher dans cette voiture au beau milieu de la route. C’est trop risqué, elle ne peut pas, elle doit tenir le coup. « En tout cas, je peux te confirmer qu’à cet instant précis, je suis bel et bien vivante, même plus que vivante ! » Elle lâche un grognement, réprime un hurlement de douleur ou du moins tente de réprimer ce dernier. Elle a bien envie d’extirper de ses propres mains ce bébé de son ventre tellement la douleur est importante. Bon, d’accord, l’image est crue, mais sincèrement, elle a le sentiment d’être sur le point d’imploser. C’est une véritable horreur. « Donc oui, disons que c’est bon signe. » ajoute-t-elle quelques minutes plus tard. Enfin, disons simplement qu’il s’agit là d’une technique supplémentaire visant à l’apaiser encore un peu plus.

Les minutes s’étiolent et la route menant au ranch semble interminable. Heureusement, son alliée improvisée prend soin d’éviter les bosses et trous dans le bitume vieilli et défraîchi. « Je pense que ça va mieux. » à moins que ce ne soit qu’une simple impression, qu’elle arrive plus aisément à gérer la douleur et appréhender les contractions. Ou alors, ce n’est qu’un moment de répit aussi agréable que bref. En tout cas, elle l’accueille bien volontiers, profitant de cet instant de soulagement. « Ou pas, non, pas, je confirme. » Les mains crispées agrippant le vieux siège en cuir, elle soupire lourdement, encaissant la nouvelle foulée de contractions. Le calme avant la tempête donc ? C’est la seule et unique conclusion qui lui vient à l’esprit. « Putain de merde. » Il faut qu’elle extériorise, c’est vital. Alors, soit, ce n’est pas franchement classe, mais tant pis ! « On arrive ? Dis-moi qu’on arrive bientôt ? Je ne sais pas à combien de centimètres d’ouverture j’en suis mais… » Mais, pour sûr, l’accouchement est tout de même assez imminent, elles n’ont pas jusqu’à la nuit tombée en somme, sans hésitation que l’enfant naîtra avant ce soir.


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MessageSujet: Re: (I) les fantômes du passé + scar & mufasa   (I) les fantômes du passé + scar & mufasa EmptySam 18 Nov - 17:32




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« les fantômes du passé»

15 juillet 2017.

Elle essaie de garder son calme parce qu'elle sent bien que Jenna panique complètement. C'est bien normal. Billie elle-même ne sait pas d'où elle sort ce semblant de calme. Elle se concentre sur la route, évite au maximum les nids de poule et autres trous en formation. Son regard s'égare sur Jenna de temps en temps, vérifiant qu'elle va plus ou moins bien. Elle l'écoute, entend sa respiration et ses longs soupirs douloureux. Il paraît que les femmes accouchent depuis la nuit des temps. Il paraît qu'il n'y a rien de plus naturel. Rien de plus beau aussi. Tout ce que Billie voit, c'est que ça a l'air douloureux et franchement pas drôle. Mieux vaut que cette épreuve soit pour Jenna. Billie se sent bien mieux dans ce rôle de spectatrice, d'aide. A supposer que l'aide se résume à conduire Jenna jusqu'au ranch. Elle préfère ne pas penser à ce qu'il se passerait si elles n'y parvenaient pas à temps. Ce serait un désastre. D'abord parce qu'elle n'a aucune idée de comment s'y prendre, ensuite parce que Jenna et son bébé risquaient fort de ne pas s'en sortir vivants. Ces pensées là, Billie les repoussent dans un coin de son esprit. Ce n'est vraiment pas le moment de paniquer, encore moins de perdre son sang-froid. « Oui, c'est bon signe. » Il le faut. Elles ont besoin d'y croire, de positiver au maximum pour traverser cette épreuve naturelle de la vie. Surtout que ni l'une, ni l'autre, n'avait songé la vivre ensemble dans ces circonstances.

Le temps passe et le ranch se rapproche. C'est évident. Pourtant, Billie a la sensation qu'elles n'y arriveront jamais. Comme si le temps s'allongeait, que la route ne finissait pas. C'est une sensation horrible qui fait monter la pression chez Billie tandis qu'à côté d'elle Jenna a l'air d'enfin se détendre un peu. Rien qu'un peu. Elle la regarde et très vite ce un peu se change en pas du tout. Pieds sur l'accélérateur, Billie prie pour que ce ne soit pas la délivrance. « Extériorise. Hurle si il le faut mais garde les jambes fermées ! » Pour ne pas dire autre chose. Elle fait tout son possible pour à la fois accélérer et ne pas trop bousculer Jenna. On ne sait jamais : trop de chocs sur la route et BAM ! un bébé ! Ce serait le pompon ! « On arrive. » Elle en est sûre. Le paysage a bien changé depuis toutes ces années. Elle ne se souvient même pas de la dernière fois où elle a parcouru le chemin menant de sa propre maison jusqu'au ranch Rhodes. Néanmoins, elle se souvient de la route et du chemin caillouteux. Elle se souvient aussi des années passées dans les parages, à rire, jouer, se moquer. « On arrive. » Qu'elle répète, plus pour se rassurer elle que Jenna. Et en effet, devant elles les contours du ranch se profilent, encore loin mais assez proche pour que les deux jeunes femmes respirent un peu plus librement. Finalement, Jenna n'accouchera pas dans une Jeep minable accompagnée d'une vielle amie qui n'a plus aucun statut aujourd'hui. Contrainte de s'arrêter devant les portes, Billie se redresse dans la voiture, une main encore fermement accroché au volant. Un des gardes, sourcils froncés, l'air suspicieux, ordonne qu'elles fassent demi-tour sur le champ. « Putain mais ouvrez les yeux ! Jenna Rhodes est sur le point d'accoucher, là, maintenant ! » Et même avec les yeux écarquillés ces idiots ne bougent pas, l'air indécis, pétrifiés. « Vous voulez qu'on attende sagement votre patron ? » Elle se rassoit, pied sur l'accélérateur alors qu'enfin ils daignent se bouger. Billie fonce tout droit sur la maison familiale, klaxonne pour attirer l'attention. Tant pis pour les rôdeurs. Pas le temps de niaiser. « Allez chercher Arte, vite ! » Y a vraiment pas le temps de niaiser. Elle descend de son véhicule juste à temps pour voir qu'on aide déjà Jenna. Enfin prise en charge par les siens, elle est dirigée vers la grande maison. Billie respire un grand coup, adresse un sourire à son amie-ennemie qui la remercie en silence d'un regard. Après tout ce temps, leur capacité unique à se partager des informations toutes simples par un regard, un sourire, n'a rien perdu de sa puissance.

Finalement, Jenna Rhodes n'accouchera pas au beau milieu de nulle part sur les sièges d'une vielle voiture. Enfin entre de bonnes mains, Billie respire, un peu plus sereine quant à cet événement. Assise sur le capot de son véhicule, elle attends qu'on lui apporte la nouvelle. Elle attends qu'on lui dise que tout va bien pour la maman et son petit. Après, et seulement après, pourra-t-elle repartir plus légère.

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