Sujet: The freaks come out to play (maxime) Sam 24 Juin - 19:57
ft. Ryan Havener & Maxime Ashford
« Et un coup de couteau pour la dame avec le très beau paréo violet, un ! » Oui, Ryan aimait s’amuser. Tant qu’à faire, s’il avait à tuer des rôdeurs sur son chemin, autant le faire avec humour et panache pour se divertir. Il avançait à pas assuré et confiant dans la zone désaffecté. Ses différentes pérégrinations l’avaient amené ici, pour récolter quelques vivres. Surtout, la rumeur disait que Lazare était passé par ici, donc autant fouiller le coin pour occuper sa journée à la recherche de quelque chose. Si un vaccin existait vraiment, il le voulait, quitte à en priver tous les autres. Affrontant le danger en permanence vu qu’il passait quelques convois pour la carrière, s’il pouvait être immunisé, ça augmenterait non seulement la valeur ajoutée de son service, mais tout simplement aussi de sa personne. Ryan n’espérait pas véritablement trouver le vaccin ici, mais plutôt quelque chose qui pourrait le mettre sur la piste, ou simplement quelques vivres. Il faut dire qu’il commençait également un peu à s’ennuyer au centre commercial, ou les choses étaient devenus ternes et un peu pesantes depuis la récente purge. Rien d’intéressant et de croustillant à se mettre sous la dent, donc il fallait qu’il bouge, venir à l’aventure. La feu rôdeur avec le paréo violet gisait à côté de lui tandis qu’il avançait. Se munissant de son paréo entre les mains, il examina la fabrique. Ce paréo était d’une bonne qualité, il hésitait presque à le prendre, si ce n’est pour toutes les tâches de sang probablement infectées qui traînaient dessus. Dommage. Il continua son chemin lorsqu’il vit des traces de pas à terre, elles semblaient fraîches. Ryan suivit discrètement les pas jusqu’à arriver à une espèce de petite fête foraine évidemment abandonné. Se glissant entre les différentes attractions à pas de loup, guettant sa proie. A côté de l’attraction des auto-tamponneuses il tomba sur un homme plutôt robuste, en proie à un rôdeur. Il semblait avoir sur lui un sac assez bien remplie, de quoi ? Ryan ne le savait pas et c’est justement ce qu’il convoitait. Allongé sur le tapis de glisse des auto-tamponneuses, il regardait l’homme se débattre puis neutraliser le rôdeur. Jetant un oeil un peu plus loin, il vit le cubicule d’une attraction remplie de rôdeurs qui se débattaient pour sortir à la vue de l’homme. Avant que l’homme ne s’éloigne, Ryan se jeta en avant, pointant son pistolet sur l’homme devant lui. « Bien le bonjour à vous Monsieur, vous venez faire un tour de manège ? Je suis désolé de vous l’apprendre mais il est fermé et vous n’aurez pas la chance d’attraper le pompon Mickey aujourd’hui. » Ryan avait son sourire malicieux légèrement vicieux. Il adorait être en situation de pouvoir et avoir l’ascendance pour pouvoir se permettre de balancer des phrases comme celle-ci sans la moindre crainte. Jetant un coup d’oeil au sac-à-dos porté par sa victime, il ajouta : « En revanche, si vous voulez faire les auto-tamponneuses, elles glissent encore un peu, si vous me donnez votre sac, on peut s’arranger car je cerne bien votre déception suite à la nouvelle que je viens de vous apporter. » L’homme en face, évidemment, semblait réticent à la proposition de Ryan, qui feigna à son tour la déception. « Vous n’êtes pas intéressé ? Si vous voulez, j’ai aussi une superbe attraction qui fait fureur en ce moment : je vous enferme dans le cubicule que vous pouvez voir à côté de moi, et si vous ramassez le pompon à l’intérieur, vous gagnez le droit de vivre ? Amusant n’est-ce pas ? » Ryan encore une fois prenait plaisir à se faire maître des lieux et inventer une fausse situation, il espérait que l’homme allait jouer le jeu, même si la chose semblait mal partie…
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Sujet: Re: The freaks come out to play (maxime) Lun 26 Juin - 14:49
The freaks come out to play Ryan & Maxime
Plusieurs heures qu'il rôdait dans ce parc d'attraction dépeuplé. L'endroit regorgeait d'une ambiance mélancolique qui plongeait Max dans des souvenirs d'enfance. Dans leur pauvre monde dévasté, rares étaient les enfants et encore plus rares ceux qui avaient le luxe de garder une âme enfantine. Maxime n'avait plus vu un manège depuis des années et en avait presque oublié la sensation de liberté et de sérénité que l'on pouvait ressentir en tourbillonnant dans les airs. L'homme n'avait pas eu le privilège de tester les attractions, le bruit et les lumières auraient littéralement alertés tous les rôdeurs à des kilomètres à la ronde. Cependant, le simple fait de se tenir debout à côté de ces chevaux de bois dessinait un sourire sur son visage.
Max n'était pas venu uniquement pour se rappeler le bon temps, il était aussi là pour récupérer un maximum de choses utiles. Un parc d'attraction, ce n'est pas l'endroit auquel on pense en premier quand il s'agit de trouver des vivres ou des objets utiles. C'est sans doute pour cette raison que Maxime était tombé sur quelques biens intéressants pas encore dérobés par d'autres survivants. Des armes, quelques boîtes de conserves, quelques médicaments par-ci par-là. Son sac à dos lui sembla bien plus lourd lorsqu'il le passa à nouveau sur ses épaules.
Le rider repartit ensuite, traversant le parc abandonné. Son regard était attiré par ces manèges, titans oubliés et inutilisés depuis des années. C'était d'une tristesse. Maxime repéra les auto-tamponeuses, sans doute l'une de ses attractions préférées dans le temps. Incapable de résister à l'appel du souvenir, l'homme se dirigea dans cette direction. Face à cette attraction, il revivait des tas de moments privilégiés de son enfance. Des instants heureux avec ses amis, sa famille. Le vent dans les cheveux, les rires des autres gamins autour de lui, la musique énervante de la fête foraine et l'odeur de barbe-à-papa qui emplissait ses narines. Pourtant, un bruit l'arracha à sa contemplation. Un grognement significatif. Max avait baissé sa garde. Foutus tas de char en putréfaction. Même pas capables de lui laisser cinq minutes pour profiter d'un passé perdu.
- Saloperie, je vais t'éclater tu vas voir ...
Maxime extirpa une lame de sa chaussure et s'approcha du rôdeur qui s'avançait dans sa direction. Il lui administra un magistral coup de pied dans le torse qui eut pour effet de le faire tomber. D'un bond, Max se rua auprès de la créature devenue inhumaine et lui planta la lame dans l'orbite assez profondément pour percer le cerveau. Unique méthode connue à ce jour se débarrasser de ces foutus zombies. Le rider se redressa ensuite et voulut essuyer la lame dégoulinante sur son pantalon mais fut interpelé par une voix inconnue. C'était décidément son jour de chance.
Son regard se redressa alors sur un homme. Grand, blond, la trentaine et un sourire de petit connard aux lèvres. Vu sa répartie, celui-là avait envie de s'amuser. Ce n'était pas forcément bon signe car cela voulait peut-être dire qu'il ferait du mal à Maxime juste pour le plaisir. Autrement dit, il lui fallait un plan. Heureusement, le blond était loquace et tandis qu'il vannait son interlocuteur, celui-ci analysait la situation et tentait de trouver une solution. L'ennemi avait une arme et le menaçait ouvertement, il lui indiqua aussi qu'un tas de rôdeurs se trouvait tout près dans un cubicule. Max se pinça la lèvre inférieure quand l'individu lui demanda son sac.
- Enchanté Blondie, je m'appelle Max. C'est ça que tu veux ?
Il ôta son sac de ses épaules par des mouvements lents pour éviter d'exciter l'inconnu. Maxime désigna du doigt son sac. Rien ne lui assurait que le blond le laisserait filer s'il lui donnait ce qu'il voulait ! A vrai dire, Maxime était plutôt persuadé du contraire. Ce gars-là avait une sale tête, la tête d'un mec qui prendrait plaisir à le voir se faire dévorer. Il ne lui laisserait donc pas cette chance.
D'un mouvement brutal, Max lança le sac vers l'inconnu sans l'en avertir. La nature humaine est dotée d'un instinct de protection qu'on peut sans doute qualifier de primitif. Maxime misait donc sur la biologie : lorsqu'on vous jette un projectile à la tronche, votre corps réagit en vous protégeant le visage avec les mains. Cela lui laisserait donc une poignée de seconde pour se dépêtrer de la situation. Maxime se rua juste après son sac, se jetant littéralement sur l'individu pour le projeter au sol en même temps de lui. Son premier réflexe fut de prendre de l'élan pour lui claquer son front dans le nez. Un bon vieux coup de boule en guise de bise de salutation !
- Tu voulais t'amuser ma jolie ?
Du sang dégoulinait déjà de son front. Le sien ? Celui de l'autre mec ? Aucune idée. Max se retrouva au sol, emportant l'inconnu avec lui dans sa chute. Avait-il perdu son arme ? Maxime ne l'avait pas bien vu. Cependant, les grognements des rôdeurs se faisaient plus féroces. Deux repas gigotaient juste devant eux et cela devait attiser leur appétit vorace. Quoi qu'il en soit, Max n'était pas au bout de ses surprises ...
Sujet: Re: The freaks come out to play (maxime) Ven 30 Juin - 16:21
ft. Ryan Havener & Maxime Ashford
Ryan n’arrivait pas trop à cerner le robuste homme en face de lui. Avait-il peur ? Ou alors semblait-il nonchalant ? Il ne semblait pas très réceptif à ses vannes au début et cela agaçait encore plus Ryan. S’il ne semblait pas se chier dessus sans écouter pour autant ce que Ryan avait à lui dire. Mais alors, que pouvait-il bien faire sans sembler se soucier de Ryan. A bout de patience, voyant que ses blagues ne faisant pas effet, il agita son arme devant l’homme en haussant la voix. « Hé ho ! T’es attardé quoi, tu vois pas que je te parle, moi te parler, moi avoir flingue tu comprends ça ? » Jouant un peu l’imbécile à lui parler comme s’il avait vécu avec des suricates pendant toute sa vie, ce n’est qu’alors que l’homme se décida à lui répondre en l’appelant Blondie. Ryan grogna comme un animal en colère. Ce Maxime ne payerait rien pour attendre. S’il ne lui donnait pas son sac dans la seconde qui suivait, ça allait barder pour ce petit attardé insolent. Ce que Ryan n’avait pas vu venir, c’est qu’il lui balance le sac à la figure. Projetant son bras devant lui pour empêcher que le sac lui arrive dans la figure, Maxime se jeta alors sur lui par la même occasion en lui assénant un coup de boule il est vrai magistrale. Il était désormais sur lui, il avait le pouvoir et se foutait bien de sa gueule. L’arme du jeune homme était tombé à quelques mètres, à deux-trois doigts à peine de Ryan, mais pour le moment inaccessible. Cependant Maxime ne semblait pas avoir d’armes de poing de son côté non plus, donc déjà la mort du blond n’était pas pour tout de suite. Il devait trouver un truc à faire, avant que ce dernier qui avait un peu d’ascendant sur lui se mette à l’étrangler pour l’achever. Regardant droit dans les yeux l’homme qui était sur lui, Ryan finit par répondre : « Mon nom c’est Ryan abruti, et t’es pas au bout de tes peines enfoiré. » Il cracha alors un gros glaire sur Maxime afin de potentiellement l’aveugler ou le dégoûter, ou peut-être un peu des deux, afin qu’il lâche son emprise sur lui. Dans le même temps il mordit à pleine dents l’un des bras de son adversaire afin qu’il dégage définitivement son bras du torse de Ryan. Effectuant une roulade afin de se diriger vers son arme, il l’attrapa rapidement afin d’en finir avec Maxime. Seulement, aveuglé par le soleil, il visa l’arme et son coup de feu toucha le cubicule juste à côté d’eux, pétant la poignée de la porte, fermée à clé, qui était désormais ouverte. C’était un coup de feu précis et parfait, seulement ce n’est pas ce que Ryan avait voulu viser. La quinzaine de rôdeurs tous compactés qui grouillaient à l’intérieur de cet espace contigu sortirent alors en trombes. Merde. Fallait bouger. Ryan n’eut pas le temps d’embarquer le sac de sa victime, qui détalait avec. Putain. Il s’était pas pris un coup de boule pour se retrouver avec des rôdeurs au cul et sans se sac. Il courut alors après Maxime, alors que lui-même était poursuivi par des rôdeurs, alors que d’autres devaient s’éparpiller dans le parc d’attractions, en plus de ceux déjà présents dans le parc qui devaient être définitivement éveillés à présents. « Je sens qu’on va s’amuser finalement Maxime, petit enfoiré reviens-ici ! » criait-il en haleine à celui qu’il pourchassait. Seulement, après un croisement, Ryan ne le vit plus en ligne de mire. Merde, il avait disparu. Ou était-il ? Il s’était aventuré dans l’enceinte profonde du parc, une chose était sûre, il n’était pas parti et était toujours dans les parages. Rechargeant son arme qu’il portait en l’air, à l’affût, Ryan avançait doucement dans les différentes attractions, prêt à tuer tout ce qui bouge : rôdeurs comme Maxime.