Invité
| Sujet: behind these castle walls (arte) Jeu 5 Oct - 21:15 | |
| ✰ ✰ ✰ - Andrew Lawson & Arte McMahon - L’attente de la fin de l’ouragan avait été insupportable. Coincé dans cette mine avec tous ces gens. Andrew n’avait qu’une envie : celle de partir, prendre l’air frais. S’il se plaisait à la mine, la sensation d’étouffement sous-terre finissait toujours par lui peser un peu et il devait sans cesse sortir. Gamin, il ne faisait que ça, des longues balades à vélo en forêt, avec toujours cette sensation de liberté et sécurité qu’il n’avait malheureusement aujourd’hui plus. Et puis même, rester à la mine trop longtemps lui donnait l’impression d’être enfermé, comme il avait été enfermé chez les Orphans, cette secte qui l’avais mis en esclavage il y a bientôt cinq ans. Il supportait pas. Ainsi, l’attente et la panique générale dans la mine avaient été insupportables pour lui et dès que la sécurité décréta qu’ils pouvaient à nouveau sortir, il se précipita dehors avec son sac à dos et quelques outils. Comme un chien resté dans la maison pendant que ses maîtres sont partis en vacances. Dehors, c’est le carnage. Des arbres renversés, des feuilles dans tous les sens, des maisons abandonnées depuis longtemps complètement retournées. Il avance à pied vers les zones urbaines désaffectées. Normalement, sa cave a été épargnée. Elle est bien protégée, le plus embêtant serait qu’un gros bout de toit ou un arbre soit tombé sur l’entrée de la cave souterraine. Après environ une demie-heure de marche, il arrive enfin devant. Visiblement, quelques morceaux de bois qui ne semblent pas trop lourds sont tombés dessus. Andrew commence à déblayer tout ce qui traîne sur l’entrée et rentre ensuite dans la cave. Heureusement, ses différentes seringues et fioles sont intactes, elles auraient pu tomber et se casser par terre. Il faudra qu’il pense à les mettre dans un carton à l’avenir, pour être sûr. Il ramasse les quelques conserves et matériels tombés des étagères, puis ressort. Il est rassuré. Le vent souffle encore un peu. Bon, l’ouragan a peut-être décimé quelques rôdeurs dans les environs qui seront du coup plus faciles à attraper. Il sort son lasso de son sac à dos ainsi que sa batte de baseball. Il se déplacer autour de son emplacement, dans un périmètre à cinq minutes de sa cave pour chercher quelques rôdeurs. Après environ dix minutes, il tombe sur un rôdeur isolé qui s’approche de lui. Son crâne est complètement dégarni. C’était pas mal, ça permettrait à Andrew de lui ouvrir le crâne de façon assez propre. Andrew lance son lasso alors vers sa proie qui s’avance vers lui. Merde. Raté. Il récupère la corde du lasso et la relance, réussissant à entourer la cible dans la boucle. Il tire alors sèchement en se reculant sur la corde afin de faire chuter le rôdeur qui tient mollement sur ses appuis. Ce dernier tombe à terre, perdant au passage un bras visiblement peu fixé au reste de son corps. Il commence à le traîner sur quelques mètres pour essayer de le ramener dans sa cave ou il pourra le fixer sur une vieux siège de dentiste auquel il a placé des sangles et mis dans sa cave. Restait juste à effectuer le petit trajet sans accroches et ça devrait aller. Il semblait bien conservé, il pourrait probablement s’en servir sur deux-trois expériences différentes. Alors qu’il arrive bientôt à sa cave, il entend derrière lui des grognements et lorsqu’il se retourne, voit deux rôdeurs biens plus costauds que celui qu’il a chopé s’approcher dangereusement de lui. Il a tout juste le temps de sortir la batte accrochée à sa hanche pour se débarrasser de celui sur sa gauche mais le temps d’écraser le crâne du premier, le second débarqua juste derrière et Andrew tomba littéralement à terre, sa batte comme seul rempart au costaud rôdeur qui voulait n’en faire qu’une bouchée. Il n’avait jamais été si près d’un rôdeur dans le feu de l’action et il paniquait. Il ne trouvait ni la force ni le moyen de dégager le rôdeur sur lui. Il était désemparé. Il serrait les dents. Allez Andrew, c’est ça ou la mort. Il avait juste besoin d’un coup de pouce. Mais les rôdeurs n’avaient pas de moment de faiblesse…
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