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 A long time ago, we used to have a mother

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MessageSujet: A long time ago, we used to have a mother   A long time ago, we used to have a mother EmptyJeu 30 Mar - 10:36

7 ans plus tôt. Un soir d’apocalypse comme un autre

Les premiers jours avaient été rudes. Des rôdeurs, des morts qui sortaient de leur tombe. Un scénario à la con pour un film de série Z. Cependant, la réalité comme dans beaucoup de cas dépassait largement la fiction. Reclus comme ils étaient les Rhodes avaient été un peu épargnés par la situation mais ils savaient tous que ça n’était qu’une question de temps. Pour l’instant, ils profitaient d’un moment de répit dans un de ces rares instants où ils ressemblaient à une famille unie. Abel Caden et Melina (ndlr je sais pas si maman a un nom) leur mère se trouvaient dans le salon à profiter de la chaleur du feu. Le père était encore suffisamment vaillant pour faire une balade autour du ranch alors. Tout se passait dans un calme irréel. La langueur commençait à s’installer à mesure que chacun profitait de cet instant de quiétude. Caden s’était installé dans le canapé. Il consultait un livre scientifique sur les pathologies équines. Revenir à la réalité dure et implacable de son travail lui permet d’arrêter de penser à cette situation qui intellectuellement ne pouvait que le perturber. Caden avait une vie plutôt tranquille et bien qu’il ait grandi à la campagne il était loin d’être un homme d’action. La situation l’angoissait plus qu’il ne l’aurait admis. Il n’avait pas de nouvelles de son épouse. Elle se trouvait en déplacement au moment de l’apocalypse comme disaient les gens sans un peu trop mélodramatiquement. Abel se trouvait un peu loin à discuter avec sa mère. Le vétérinaire leur jetait parfois des coup d’œil distraits car il n’écoutait qu’à moitié leur conversation. Il lui semblait que leur mère racontait sa matinée au marché et ce qu’elle avait acheté. Il venait d’attaquer le chapitre trois sur les troubles liés au sabot. Il était si obnubilé par le schéma qu’il ne réalisa pas que l’élocution de sa mère devenait plus difficile à mesure que le temps passait. Ni qu’elle paraissait de plus en plus confuse. S’il avait vu ces signes précurseurs peut-être que sa réaction à ce qui allait suivre aurait été plus rapide mais il était un intellectuel et pas un homme d’action. C’était une chose qui ne risquait pas de changer que les morts décident de venir les bouffer ou pas.

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MessageSujet: Re: A long time ago, we used to have a mother   A long time ago, we used to have a mother EmptyVen 31 Mar - 0:58



Caden & Abel
« A long time ago, we used to have a mother


Avec tout ce qui se passait à l’extérieur, ces moments de quiétude se faisaient de plus en plus rares, d’abord parce que plus personne n’avait vraiment encore la tête à ça, bien trop préoccupé et soucieux d’autres raisons pour s’accorder ce droit à la détente, à un rire léger au détour d’une conversation ou une blague jetée par-dessus la table. Aujourd’hui, pourtant, semblait vouloirs se faire exception, ou bien tout le monde prétendait que c’était le cas et pas simplement un vague simulacre de leur vie telle qu’elle était avant l’épidémie ; le soleil se coulait paresseusement à travers les grandes fenêtres du salon, inondant celui-ci d’une lumière chaude incitant à la détente et les trois Rhodes présents dans la pièce semblaient décidés à en profiter.
Pourtant sous les apparences, les faits étaient tout autres. Et si la conversation qui se tenait entre deux des protagonistes présents avait d’abord semblé légère, dénuée de la moindre importance, c’était là un fait qui risquait bien vite de changer. Alors que rien, sur le visage de la mère, ne trahissait la gravité du sujet qu’elle était en train d’aborder, quelqu’un observant les deux interlocuteurs aurait pu soupçonner un problème rien qu’à voir la mine d’Abel qui s’allongeait au fur et à mesure qu’elle avançait dans ses explications. Caden, quant à lui, ne risquait pas de s’en rendre compte, absorbé comme il semblait l’être par son bouquin. S’il avait, au début, pris part à la conversation avec son frère et sa mère, il avait fini par s’en échapper au bout de quelques minutes, alors que les paroles mouraient naturellement et que les échanges s’étaient éteint.
Sauf que Louise (nldr le VRAI nom de maman) semblait avoir attendu cet instant précis pour aborder ses inquiétudes avec son aîné, comme si elle n’avait pas voulu mêler l’autre de ses fils à cette révélation, et tout en préservant ce même ton tranquille, un peu insouciant, qui ne risquait pas d’alerter qui que ce soit. Volontairement, elle avait baissé la voix comme dans une volonté de ne pas le tirer hors de sa lecture et Abel avait suivi le mouvement par pur mimétisme, du moins jusqu’à ce qu’il comprenne de quoi il retournait. Il se leva après quelques longues minutes, et traversa le salon pour s’arrêter à côté de son frère. « Viens avec moi deux minutes. » La voix ne s’était faite ni urgente, ni autoritaire, une simple demande à première vue banale que Caden n’avait aucune raison de ne pas satisfaire. Les deux hommes sortirent du salon et, la porte refermée derrière eux, l’aîné s’arrêta dans le couloir. A ce stade, l’inquiétude naissante sur ses traits ne devait sûrement plus passer inaperçue. « Elle n’est pas bien » commença-t-il sans s’embarrasser de préciser, il saurait forcément de qui il retournait. « Soit disant que c’est pas important et qu’elle veut pas t’inquiéter avec ça mais je partage pas son avis. » Et en quelques mots rapides, il résuma la situation, le petit campement de fortune, sorte de marché improvisé du coin, dans lequel elle avait pris l’habitude se rendre depuis quelque temps afin de troquer quelques-unes de leurs ressources en échange d’autres dont ils manquaient au ranch, la voiture qui avait crevé sur le chemin du retour… et le rôdeur qui était arrivé, qu’elle n’avait pas vu à temps. Tout ça devait remonter tout au plus à deux heures et pourtant, déjà, elle ne semblait plus bien dans son assiette. Elle avait tenté de minimiser le problème, assurant que la blessure était superficielle, qu’elle ne risquait rien, mais son regard ne lui avait pas raconté tout à fait la même histoire.

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MessageSujet: Re: A long time ago, we used to have a mother   A long time ago, we used to have a mother EmptyVen 31 Mar - 9:48


Caden se morigéna une fois de plus d’avoir été trop obnubilé par son livre une fois de plus. Son père le lui avait fréquemment reproché. Il avait jeté un regard curieux à Abel quand celui-ci l’avait enjoint à le suivre. N’ayant aucune raison de ne pas le faire, il lui avait emboité le pas. On ne pouvait pas dire que cela l’avait rendu extatique. Il écoutait les propos d’Abel en hochant la tête légèrement horrifié. Toutefois, il ne paniqua pas autant qu’il aurait pensé le faire de prime abord. Il s’était focalisé sur lui analysant chacun de ses mots. Il a l’air profondément plongé dans ses réflexions. Son esprit carbure plus rapidement qu’il ne l’a jamais fait auparavant.  Il réfléchit à voix haute «La blessure est superficielle ? » demanda-t-il. Il avait besoin de cet élément pour être certain, n’attendant pas forcément la réponse de suite, il poursuivit dans sa lancée ajoutant. « Dans tous les cas, il faut l’isoler. On la mettra dans sa chambre, et on surveillera l’évolution. En attendant, on la blinde de médocs. » Il n’avait pas compris d’où lui était venue cette soudaine épiphanie mais il était soulagé. En disant ces informations qu’Abel connaissait bien aussi, il avait eu l’impression pendant un bref instant d’avoir un léger contrôle sur la situation. Bien évidemment, c’était complètement faux et ça ne servait au mieux qu’à le rassurer. Ils ne connaissaient pas grand-chose et le vétérinaire ne voulait même pas penser à ce qu’ils seraient peut-être obligés de faire dans le cas ù elle ne guérissait pas. Ce n’était pas possible qu’elle ne se remette pas. « Et dire qu’on a aucun putain de médecin. » L’homme ne jurait pas souvent mais c’était toujours quand la situation allait être un bordel inextricable. Il soupira un long moment attendant l’avis implicite de son frère sur le sujet. Il se rendit compte qu’il allait falloir en parler à leur père aussi. Même si ça n’était pas le plus urgent, il méritait également de savoir. Même si leur relation n’était pas au beau fixe, Caden savait quel était le minimum de la convenance. Il savait que ça serait la suite logique de cette conversation alors il ne prit pas la peine de poser la question. Abel en était probablement déjà venu  à cette conclusion. Il y avait fort à parier que ça n’allait pas rendre leur paternel très heureux et qu’il risquait de reporter la faute sur eux.


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MessageSujet: Re: A long time ago, we used to have a mother   A long time ago, we used to have a mother EmptyVen 31 Mar - 16:32



Caden & Abel
« A long time ago, we used to have a mother


Pas de médecin oui, et pour en trouver un maintenant ça paraissait un peu compliqué vu comme ils étaient complètement isolés du reste du monde. Mais de toute façon, personne ne se serait risqué à en chercher un dans un lieu un peu plus peuplé : même s’ils ne savaient pas vraiment comment se portaient les villes et villages à proximité, ça restait dangereux, et rester cloîtré en attendant que le mal passe semblait, pour l’heure, une meilleure stratégie. Sauf dans le cas où quelqu’un de la famille se trouvait blessé…
« Elle n’a pas voulu me montrer », il répondit après coup la première question de son frère. Abel n’avait pas insisté non plus, sur le coup, voulant avoir le détail des évènements d’abord. Et puis, s’il fallait se disputer avec elle, autant que Caden soit également dans la combine plutôt que forcé d’assister à la scène avec toutes les informations jetées sur le tas. C’était évidemment la raison qui avait poussé l’aîné à le prendre à part afin de lui expliquer le problème : à eux deux, ils arriveraient probablement à convaincre Louise, qui n’aurait de toute façon pas d’autre choix que de se résigner devant l’insistance combinée que ses fils n’hésiteraient pas à manifester si cela s'avérait nécessaire. « Mais avec toi, elle cèdera. Viens, on va la faire monter dans sa chambre. » Il était d’accord avec son frère, il fallait impérativement l’isoler jusqu’à tant qu’ils soient sûrs qu’elle soit tirée d’affaire, et à ce stade là c'était une évidence, après tout s'ils s'y prenaient tôt cela devait être possible, d'éradiquer le mal à la racine. Non ?
Abel retourna au salon sur ces entrefaites, Caden sur ses talons. Louise leva la tête de son livre à leur retour dans la pièce et les regards se croisèrent sans qu’aucun mot ne s’échange. Fatalement, elle savait d’ores et déjà pourquoi ses deux fils s’étaient éclipsés et si on pouvait discerner au fond de ses yeux une vague lueur de reproche destinée à Abel, elle ne fit pas le moindre commentaire à ce sujet. Elle avait eu beau assurer, tout à l’heure, que tout allait parfaitement bien, elle semblait déjà la proie d’une montée de fièvre qui lui pâlissait le teint et rendait ses gestes un peu tremblants. « Tu devrais aller te reposer maman, Cad va t’aider à gravir les escaliers. » Ce n’était pas une question mais une décision, Louise était têtue (un truc de famille sans doute) et demander de l’aide était tout aussi exclu que d’accepter une proposition à ce sujet, aussi était-il plus simple de ne pas lui laisser le choix. Une fois seuls dans la chambre, son frère pourrait l’examiner pendant qu’Abel se chargeait de piller l’armoire à pharmacie. C’était plus simple comme ça, il savait qu’elle serait moins réticente avec Caden, le fait qu’elle n’ait rien eu besoin de lui dire en face aiderait aussi, probablement.


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MessageSujet: Re: A long time ago, we used to have a mother   A long time ago, we used to have a mother EmptyDim 14 Mai - 13:24


Ni une ni deux, Caden avait pris le contrepied de la phrase de son frère. Il était sorti de la relative pénombre dans laquelle il se trouvait pour accrocher le bras de sa mère d'autorité et la tirer un peu vers les marches. La femme n'avait pas la force physique en temps de normal de résister alors avec sa fièvre montante, nul besoin de dire qu'elle était aussi malléable qu'une poupée de chiffon. Le chemin jusqu'à la chambre de sa mère lui parait interminable d'une part parce qu'il est plus long à faire que d'ordinaire d'autre part parce qu'il sait qu'il va devoir l'examiner en arrivant là-haut. Or, il n'est pas docteur, il est vétérinaire. Les humains ça n'est pas véritablement son rayon, de plus il s'agit de sa mère. S'il était plus ouvert sur ses sentiments, il admettrait qu'il est terrifié. Terrifié comme la fois où il avait cru qu'un monstre allait sortir de son placard pour venir le manger et qu'il avait couru pour se réfugier dans les bras de sa mère. Il  ravala un peu sa salive et installa sa mère sur le lit. Il savait ce qu'il devait trouver sur le corps de la mère mais il ne se voyait pas tellement lui soulever la jupe et triompher d'un haha  je savais que tu étais blessée c'est pour ça que j'ai soulevé ta jupe comme ça. Au lieu de cela, il lui intima de se mettre en pyjama et de porter une tenue plus adéquate que cette robe qui était sale et tâchée.  Devant son refus, il fronça les sourcils signe évident de son mécontentement. Il se sentait un peu au pied du mur, il n'arrivait pas à imaginer une manière subtile de demander ou d'obtenir ça. Il aurait aimé que son frère soit là, lui ne se serait sans doute pas autant gêné. Il décida une autre approche plus fourbe que la précédente. Il constata qu'en l'aidant à se coucher, il pouvait apercevoir le début de la rougeur et de la blessure sur l'intérieur de la cuisse. Il se tourna vers sa mère la questionnant sur cette blessure. Elle répondit comme c'était attendu que c'était une simple coupure.

"Comment tu t'es fait ça ?" questionna-t-il.
" Je me suis coupé " mentit-elle.
"Laisse-moi voir."
"Non ça va."
"Maman, ça suffit, j'ai dit laisse-moi voir." rajouta-t-il avec plus de fermeté cette fois.


Elle se mordit la lèvre signe d'une intense réflexion et d'une certaine confusion quant à l'attitude à adopter.  Finalement, elle obtempéra sentant que son fils allait sans doute continuer d'insister tant qu'elle se permettrait de lui résister. Elle remonta un peu sa jupe alors qu'il observait la blessure. C'était une coupure suffisamment profonde pour avoir touché un peu l'artère fémoral mais sans provoquer une hémorragie. La blessure était déjà enflammée, de plus la chair autour avait commencé à devenir légèrement noire. Caden retint de justesse son air dégoutée face à l'amplitude du dégât. Cette blessure en temps normal n'aurait pas été grand-chose mais elle avait l'air d'être tout sauf bénigne. La chair se nécrosait autour. A La vitesse où cela allait, il ne restait plus comme seule solution que l'amputation d'un membre. Or le vétérinaire était le seul avec une formation plus ou moins médicale mais ça ne voulait pas dire qu'il se sentait capable de performer l'amputation de toute une cuisse sur un être humain encore moins sur sa mère. De plus, même en l'amputant, au vue de la position de la blessure, il avait la sensation que ça serait trop tard de toute manière. Elle avait déjà une forte fièvre et son état n'allait pas en s'améliorant. Après avoir couché sa mère, en lui intimant de se reposer, il sortir de la pièce. Son frère se trouvait de l'autre côté. Il l'informa de toutes les informations qu'il avait pu  glaner lors de sa consultation. Il n'y avait qu'un seul mot pour résumer ce qu'il venait de voir : inéluctable. Pourtant, il avait tellement envie de croire que ça ne le transformerait pas. Qu'elle allait s'en sortir après la fièvre, ce qui était possible avec une griffure. Il en fit également part à son frère. Il avait déjà vu des hommes parvenir à ne pas se transformer. Ils avaient soufferts comme des chiens mais ils avaient finis par être sur pied. Un peu d'espoir dans ce monde de merde ça aidait à passer les moments difficiles.

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MessageSujet: Re: A long time ago, we used to have a mother   A long time ago, we used to have a mother EmptyLun 22 Mai - 20:08



Caden & Abel
« A long time ago, we used to have a mother


Il ne prétendrait pas être surpris par toutes les informations que Caden venait de lui donner, mais il avait osé espérer que ce serait moins grave, que Louise avait eu raison de relativiser, qu'il s'était inquiété pour rien.
Force était d'admettre que c'était parfaitement faux.
Mais à l'image de son frère, Abel refusait de croire qu'il fallait n'y voir là qu'une fin tragique et impossible à éviter. Ils avaient des médicaments, ils en avaient d'ailleurs encore un stock important, et il avait déjà été prouvé que certaines personnes avaient réussi à se tirer d'une passe aussi critique que celle-ci paraissait l'être pour peu qu'elles puisse bénéficier d'un suivi permanent et d'une sacrée dose de médication. Alors non, c'était tout bonnement impossible de se laisser abattre, pas maintenant, pas si tôt en tout cas. La blessure était encore récente et leur mère semblait avoir encore toute sa tête, c'était à peine si la fièvre avait commencé à s'inviter, tout était encore possible... n'est-ce pas ?
« Il faut qu'elle se repose, on va faire des tours de garde et la veiller afin de surveiller l'évolution de son état. » Il n'y avait pas le temps pour se perdre en considérations inutiles, il ne fallait pas traîner, si ils voulaient qu'elle s'en tire il fallait qu'ils agissent au plus vite et du mieux qu'ils le pouvaient. D'autorité, Abel plaça entre les mains de son frère la mallette qu'il était allé récupérer et continua : « Tu prends le premier tour. » Caden serait plus à même de s'occuper de la griffure et choisir le dosage qu'il convenait d'administrer à Louise alors le choix lui paraissait évident, non ouvert à la contestation. « Et je vais prévenir papa. » Parce qu'il valait mieux que ce soit lui qui s'en charge, pour des raisons évidentes liées à la relation qu'ils avaient tous les deux avec leur père. Abel serait plus à même de gérer la réaction du patriarche, savoir les mots qu'il aurait besoin d'entendre.
Il ne demanda à voir la blessure, faisant confiance au jugement de son frère, pas plus qu'il n'exprima le souhait de rentrer dans la chambre où leur mère était allongée. Il savait, présentement, qu'il n'aurait pas su s'empêcher de l'engueuler, lui reprocher qu'elle n'ait pas jugé utile de les prévenir dès son retour, mais la faire culpabiliser maintenant était tout sauf une bonne idée et il en restait conscient malgré tout. Ça ne l'empêcha pas, une fois hors de vue et d'entente de son frère, de décharger sa colère et toute son inquiétude dans un coup de poing qui vint s'écraser contre un mur, déchirant la peau et blessant salement les phalanges tandis qu'il échouait à étouffer le cri de douleur qui suivit fatalement la manœuvre.

***

Il avait tout de même fallu terminer la journée et les différentes tâches qui n'allaient pas s'effectuer toutes seules, mais la soirée avait fini par arriver et l'absence de Louise à la table avait eu cet effet coup de poing, comme s'il avait fallu ce chamboulement dans une des habitudes de leur quotidien pour qu'ils puissent enfin pleinement réaliser ce qui menaçait d'arriver. Leur père étant trop vieux pour veiller la nuit, les deux frères s'étaient partagés les heures entre eux, préférant laisser les quelques membres du personnel qui avaient élu domicile sur les terres du ranch en dehors de tout ça.
Le silence était terriblement traître, pour qui n'avait jamais vraiment eu l'habitude de rester éveillé en pleine nuit. Assommée par les cachets, la blessée dormait d'un sommeil agité alors que la fièvre n'avait cessé de monter tout au long de la journée, et avec elle l'inquiétude de sa famille. Les heures avaient filé et ils s'étaient échangés la place au chevet de leur mère en ne pouvant que constater la dégradation permanente de son état. Au final, il semblait que la médication n'avait pas grand effet sinon peut être l'empêcher de souffrir trop mais abandonner maintenant semblait tout bonnement impossible, et personne au sein de la demeure n'en aurait été capable tant qu'il subsistait une once d'espoir.
Et cet espoir, il s'était incarné dans l'accalmie qu'il y avait semblé avoir quelques heures avant que le ciel commence à pâlir, tandis que Louise semblait se calmer. Elle avait même repris conscience, brièvement, et Abel aurait pu jurer que sa fièvre avait baissé de quelques crans, mais peut-être était-ce sa propre fatigue qui parlait pour lui, ou l'envie folle que ce soit réellement le cas. Il s'était détendu un peu. Et, forcément, était arrivée celle qui, sournoisement, avait patiemment attendu cette relâche d'attention pour s'inviter dans la pièce : la somnolence.


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MessageSujet: Re: A long time ago, we used to have a mother   A long time ago, we used to have a mother EmptyLun 5 Juin - 12:21


La journée avait été très éprouvante. Il avait accepté les termes de son frère tant en ce qui concernait de se relayer pour faire des tours de garde que le fait que ça soit lui qui aille parler à son père. Personne ne voulait qu'il y ait en plus une énième dispute entre lui et son patriarche. La situation était trop préoccupante pour relâcher ses nerfs à la première excuse venue. Caden était très préoccupé par la situation. Il avait toujours eu du mal à cultiver un espoir digne de son nom. Même s'il espérait que les médicaments pourraient servir à quelque chose, il avait des doutes. Croire ou ne pas croire ne changerait rien du tout à l'issue alors il se permettait de se contenter de taire ses doutes. Abel en avait besoin de ce mince espoir. Au fond, Caden avait véritablement envie qu'il ait raison. Il espérait au plus profond de son cœur avoir tort. Il n'y connaissait rien en zombie après tout, il aurait pu faire une erreur d'estimations.  Ils 'étaient relayés toute la nuit. Le vétérinaire n'avait pas réussi à trouver le sommeil lorsqu'il avait fallu passer le tour de garde à son frère. Il s'était couché dans le canapé mais même s'il avait les yeux fermés, c'était exactement la même chose que de les avoir ouvert. Il n'arrivait pas à calmer sa nervosité. La fièvre de sa mère avait baissé un peu mais il ne pouvait pas s'autoriser à se laisser aller à vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Il savait d'expérience que l'accalmie représentait parfois simplement l'œil du cyclope avant le déferlement. Il réalise à cet instant qu'il n'avait même pas pris la peine de bander la main de son frère. Il avait évidemment entendu le coup et le juron mais était tout simplement trop dans un état second pour ne serait-ce qu'y avoir pensé. Il se redressa subitement. Il n'avait pas de contrôle sur grand-chose. Pouvoir bander et soigner la main de son frère représentait une action qui pourrait le donner l'impression que tout ira mieux, que tout était aussi simple à soigner que des égratignures sur les jointures. Il partit chercher la gaze et le désinfectant. Il se trouvait devant la porte quand un grand bruit  s'y fit entendre le figeant pendant un instant avant qu'il ouvre la porte pour découvrir la triste scène qui s'y déroulait.

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MessageSujet: Re: A long time ago, we used to have a mother   A long time ago, we used to have a mother EmptyDim 11 Juin - 19:00



Caden & Abel
« A long time ago, we used to have a mother


D’abord, il n’avait pas compris tout de suite ce qui était en train de se passer, Abel. On aurait pu le lui reprocher, évidemment, mais tout cela était bien trop nouveau pour que les réflexes soient déjà là, qu’il devine au premier coup d’œil ce qui se produisait juste sous son nez. Ce n’était pas comme s’il n’avait jamais eu à affronter des rôdeurs, car c’était faux : l’occasion était arrivée déjà, bien que rarement (heureusement), lors des excursions qu’ils étaient bien obligés de faire hors des terres du ranch afin d’essayer de mettre la main sur quelques denrées nécessaires. Assister à une transformation, en revanche, c’était autre chose. Surtout quand le sommeil avait pris le pas sur la conscience et que, sa garde totalement baissée, le cavalier ne s’attendait pas à ce que cela arrive (ou plutôt, qu’il avait enfoui cette possibilité sous l’espoir fragile et un peu fou que tout revienne dans l’ordre).
L’agitation de Louise ne le tira pas tout de suite de ce sommeil précaire dans lequel son inactivité et sa fatigue l’avaient plongées, et ce fut là la première erreur, la dernière chance qu’il aurait pu avoir de voir les choses venir et d’être en mesure d'y apporter une solution par lui-même. Avachi sur sa chaise, Abel ne releva la tête dans un sursaut que quand il sentit une poigne ferme se resserrer sur son poignet et même là, il lui fallut quelques précieuses secondes pour redevenir pleinement actif, chasser de devant ses yeux et de ses pensées la brume de sa sieste et enfin accorder son attention à cette main qui l’enserrait d’une force contrastant avec l’état de santé actuel de sa mère. Dans la pénombre de la chambre, que seule l’ampoule faiblarde de la lampe de chevet éclairait d’une lueur jaunâtre, il ne discernait pas bien les expressions de son visage, pensa d’abord qu’elle avait besoin de quelque chose, mais sa question resta sans réponse tandis que la pression autour de son articulation s’accentuait et qu’elle cherchait clairement à l’attirer vers lui. Tout cela n’avait été l’affaire que d’un instant, une poignée de secondes tout au plus avant que le doute ne commence enfin à percer et qu’une méfiance subite le pousse à tenter de se libérer de sa prise.
En vain.
Il se releva brusquement, envoyant dans le mouvement sa chaise valser derrière lui tandis qu’il essayait encore de s’extirper de là et que tous ses soupçons se voyaient balayés d’un geste quand l’ampoule jeta sur le visage de Louise un éclat qui ne laissait plus de place au doute, révélant ses yeux morts et la mimique qui déformait sa bouche. L’horreur le fit reculer de quelques pas et il ne fallut pas beaucoup plus que ça pour qu’ils chutent tous les deux lourdement au sol, elle entraîné par la volonté qu’elle avait à ne pas le laisser filer et lui déstabilisé, déséquilibré par son poignet prisonnier, par la force Louise.
Abel ne réalisa pas la porte qui s’était ouverte, trop occupé à lutter pour sa propre survie, à tenter de s’éloigner de celle qui n’était plus guère sa mère et repousser ses assauts. Incapable de vouloir volontairement la blesser, il cherchait juste à se sauver de cette situation périlleuse par tous les moyens qui n’impliquaient pas un coup mortel (quoique de toute manière il n’avait pas les moyens d’attraper son flingue) et cria le nom de son frère en espérant que celui-ci l’entende, qu’il soit en mesure d’intervenir avant qu’elle ne vienne à bout de sa résistance désespérée.


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MessageSujet: Re: A long time ago, we used to have a mother   A long time ago, we used to have a mother EmptyVen 16 Juin - 10:26


Caden avait bien entendu son nom crié. Tétanisé un court instant, il observait à la porte comme un idiot. Comprenant que ses doutes se révélaient vérifiés. C'était difficile de trouver quoi faire à cet instant. Pourtant, alors qu'en temps normal il aurait été incapable de réagir, il sentit son corps bouger à sa place comme s'il avait sa propre volonté. Il courut pour attraper la carabine qui trônait fièrement dans le salon. Ce fut sa première idée, il y en avait sans doute de meilleures et il ne savait pas véritablement ce qu'il comptait faire de son arme mais il sentait que c'était la bonne chose à faire. Ses mains se crispèrent alors qu'il remontait à toute vitesse pour se retrouver face à son frère en mauvaise situation. Il regarda successivement et sa mère. Elle faisait des bruits de grognement et se jetait toujours avec plus de vigueur sur son frère.  Il eut malgré tout une seconde d'hésitation et se mit à parler d'une voix tremblante.

"Ecarte-toi de lui maman. Ecarte toi !" Il n'aurait sans doute pas fait peur à un enfant mais il avait senti le besoin de vérifier si une once d'humanité restait encore dans ce qu'il le comprit finalement n'avait de sa mère que l'apparence physique. Il resserra sa prise sur l'arme en serrant les dents. Il devait se montrer fort et le savait. Le temps pressait. Le stress faisait battre le sang à ses tempes et l'empêchait de réfléchir. "Arrête !" Cria-t-il finalement alors qu'elle parvenait à briser un peu la défense de ses frère manquant de le mordre. Il n'eut plus besoin de réfléchir, son doigt appuya sur la détente. Il visa parfaitement à son grand étonnement ne touchant pas son frère. La balle éclata le crâne de sa mère éclaboussant la pièce. Ce qui fut le plus horrible fut le silence morbide qui suivit cette agitation. Il  laissa ses bras tomber sur ses flancs. L'arme semblait peser une tonne à son bras. Il la posa contre le chambranle de la porte avant de s'approcher encore tremblant d'Abel. Ses yeux restaient obstinément tournés vers son frère. Il savait que s'il regardait de plus près le cadavre de sa mère, il n'arriverait pas à s'enlever l'image de sa mère. "Tu n'es pas blessé ?" finit-il par demander en s'agenouillant avec lui et le dévisageant avec inquiétude. Il venait de perdre un membre de sa famille, i n'avait pas envie d'en perdre un second aujourd'hui.


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Abel Rhodes
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Abel Rhodes
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MessageSujet: Re: A long time ago, we used to have a mother   A long time ago, we used to have a mother EmptyDim 25 Juin - 19:23



Caden & Abel
« A long time ago, we used to have a mother


Le coup de feu lui éclata les tympans, l’abrutissant complètement l’espace de quelques secondes atrocement longues alors que Louise cessait subitement tout mouvement et s’effondrait enfin au sol, inerte. Hébété, il se redressa à grand peine en position assise et ne s’écarta guère plus de l’endroit de la lutte, ne réalisant qu’en arrière plan l’approche de son frère à côté de lui. Sa question lui parvint à travers un voile épais, ses oreilles sifflant encore de la détonation qui l’avait assourdi et il regardait Caden sans vraiment le voir, digérant après coup tout ce qui venait de se passer dans la chambre à coucher. Il balbutia une suite de quelques mots sans queue ni tête et ses doigts se refermèrent autour des draps et du matelas, s’agrippant à cette prise avec toute la force qui lui restait encore alors qu’il faisait ce qui lui semblait être un effort terrible pour se dresser sur ses guibolles, faire quelques pas indécis et attraper la bassine qui avait été posée sur la table de chevet à l’intention de leur mère.
Vomir l’intégralité du contenu de son estomac sembla lui remettre les pieds dans la réalité et, tandis qu’il restait encore quelques instants supplémentaires penché au dessus de la cuvette en plastique, Abel s’employa à rassembler les fragments éparpillés de son esprit pour se reconstruire un semblant de contenance, récupérer un peu de souffle, et finalement se redresser. S’essuyant la bouche, il se retourna vers son frère avec un air peu piteux dont il voyait l'echo sur son visage, s’essaya de nouveau à la parole. « Je crois que non… c’est bon. » Clairement, il ne faisait pas le fier à l’heure actuelle, et sa voix n’était guère plus qu’un souffle un peu faiblard. Il accusait durement le contrecoup, le choc, la mort brutale de leur mère, le cadavre qui jonchait le sol à leurs pieds. Ceci étant, il entreprit tout de même de se soumettre à un examen rapide, guettant toute éventuelle trace de griffure (il savait qu’elle ne l’aurait pas mordu, il avait l’image imprimée dans ses rétines de l’air affamé de Louise qu’il avait eu le “loisir” de contempler pendant tout le temps qu’avait duré cette brève lutte) et examinant tout particulièrement les endroits où son sang l’avait éclaboussé des suites de l’usage de l’arme. Écœuré, ce ne fut d’ailleurs qu’une question de secondes avant qu’il ne se débarrasse de sa chemise souillée et l’envoie en boule à l’autre bout de la pièce, arrachant les boutons de ses doigts un peu tremblants dans sa hâte de se débarrasser du vêtement sur lequel gisaient encore des morceaux de matière grise de leur génitrice. « Je suis désolé, je… » Il se laissa choir sur le lit, aussi incapable de fuir cette pièce qu’il l’était de contempler franchement le cadavre. « Je me suis assoupi. J’aurais pas dû... j’ai rien vu venir. » Est-ce que cela aurait pu être empêché ? Est-ce qu’il avait raté les derniers moments de lucidité de leur mère ? Est-ce que s’il avait su lui donner à temps une nouvelle dose de médicaments, elle aurait pu ne pas finir par succomber ? trop de questions, aucune réponse. Il ne savait pas quoi dire à son frère, il ne savait pas comment lui faire face. Caden avait tué Louise. Mais Louise était déjà morte. Caden lui avait sauvé la vie. Un remerciement se bloqua dans sa gorge face à cet acte dont il ne percevait pas encore l’entière ampleur, encore moins les répercussions que cela allait avoir sur lui, sur eux. Seuls ses yeux cherchaient encore le contact, envoyant un appel à l’aide distant face à cette situation qui brusquement était devenue ingérable.


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MessageSujet: Re: A long time ago, we used to have a mother   A long time ago, we used to have a mother EmptyMer 16 Aoû - 17:47

Caden observait son frère pas bien certain encore de ce qu'il contemplait. Lui-même avait la cruelle impression de se mouvoir dans une sorte de brume cotoneuse. Ses jambes flagellaient comme si elle allait bientôt le lâcher. Ses bras restaient pendant le long de son corps. Inerte au milieu de la pièce comme une statue de pierre, il s'interdisait de regarder de nouveau dans la direction de la chair sanguinolente. Il serait parti si son frère avait décidé de partir ailleurs mais il restait là tout aussi hébété que lui face à la scène d'une extrême violence qui venait de se passer. Comme toutes les scènes les plus traumatisantes, cela n'avait duré qu'une poignée de secondes mais ça avait donné l'impression d'être considérablement plus. Finalement les mots de son frère parvinrent à ses oreilles et sans un bruit pour le moment, il se tourna en direction du lit et s'assied à ses côtés.  Une main maladroite se pose lourdement sur l'épaule qui se trouve à côté de la sienne. Il étreint l'épaule, ce qui reste de loin la plus grosse marque d'affection dont deux Rhodes sauvages sont capables l'un envers l'autre. " Personne n'aurait rien pu faire. C'est ça notre vie maintenant" rajouta-t-il avec fatalisme. L'idée l'avait heurtée de plein fouet quand la balle avait trouvé son chemin jusqu'au crâne de leur mère. L'existence serait pavée de pertes et de merde, l'existence serait toujours entre la vie et la mort. Cette idée lui fit mal sans qu'il sut bien pourquoi mais il ne pouvait s'empêcher de ressentir une tristesse infinie. Il constatait lentement mais sûrement qu'ils allaient devoir expliquer à leur estimé père la situation. Il n'était pas prêt pour cela et Abel ne semblait pas non plus en état de parler pour l'instant. Le cadet sentit qu'il devait se comporter comme le plus âgé des deux et prendre un peu en main son frère. Il se redressa, jeta un coup d'oeil à son frère et lui asséna lentement. "Allons-nous en d'ici pour le moment. On s'en occupera plus tard.
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