Fermeture définitive de Influenza ! Une boîte de conserve, deux rats et une racine. | Livaï 1614057932 Un grand merci à tous pour ces moments de partage I love you

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 Une boîte de conserve, deux rats et une racine. | Livaï

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MessageSujet: Une boîte de conserve, deux rats et une racine. | Livaï   Une boîte de conserve, deux rats et une racine. | Livaï EmptyDim 30 Oct - 22:02

Ce rp se situe début octobre


Ils s’étaient donnés deux jours avant de se retrouver. De prime abord on ne pouvait pas comprendre ce qui liait Livaï et Clayton. Leurs caractères si différents, le jour et la nuit et pourtant, cela contrebalançait parfaitement ensemble. Clayton n’appréciait pas travailler en groupe, mais Livaï ne l’embêtait pas trop et le vieil homme le tolérait. Le brun avait l’impression d’être un fossile dans ce monde rempli de jeunes. Il ne croisait que des jeunes en ce moment. Oh de toute manière, il n’aurait pas été plus sympathique avec quelqu’un de son âge. Il ne fallait pas rêver non plus. Il comptait ses emplettes. Il avait une boîte de conserve, deux rats qu’il avait tués. On ne faisait plus la fine bouche dans ce monde, dès qu’on trouvait des vivants, on les mangeait, point à la ligne. Il avait aussi trouvé une racine dans la forêt à force de creuser la terre. Il avait appris à reconnaître les racines mangeables et les prendre. On pouvait soit les cuire, soit les manger ainsi pour certaines. Clayton s’était levé particulièrement de mauvaise humeur. Un début de migraine martelait sa tempe gauche et descendait doucement le long de sa mâchoire. Il avait la bouche pâteuse et les sens étrangement lents. Il n’aimait pas être dans cet état, cet état qui le rendait vulnérable.

L’homme s’était réveillé avec une voix de femme dans sa tête. S’il commençait à entendre des voix, cela allait mal. Peut-être la solitude faisait-elle qu’elle provoquait des hallucinations auditives. Connerie, depuis le début de l’épidémie il était seul, cela ne l’avait jamais rendu fou et pourtant cela durait depuis longtemps. Un bref soupir franchit ses lèvres. Il avait donné rendez-vous dans ce vieux magasin de chaussures éventré à Livaï. Quand le soleil serait haut et la lumière vive, ils se retrouveraient. Il n’avait pas de montre, alors il utilisait son environnement pour établir le temps, comme ses ancêtres très loitain. Son regard clair parcourut la zone, il regarda ce magasin étrangement vide. Il restait quelques chaussures, mais beaucoup de chaussures seules, sans sa jumelle. Des gens étaient aussi venus jeter des chaussures usées. Clayton ne comprenait pas pourquoi ils avaient fait cela. La connerie humaine n’avait pas de limite visiblement. Il n’allait pas chercher plus longtemps. L’homme avait faim, mais il ne mangeait que ce qu’il avait établi être pour lui en attendant de voir Livaï, ensuite ils partageraient leurs courses. En plus du maigre butin, Clayton avait trouvé des sachets périmés de pâtes lyophilisées. Il avait suffisamment confiance en son estomac pour digérer un tel butin.

Depuis le nombre d’années, il s’était habitué à manger et digérer des choses qui autrefois, n’auraient pas passé. Le temps avait fait son œuvre. Quand on voulait survivre, on mangeait ce qui était mangeable, mais risqué. Soit on s’habituait, soit on devenait malade, au choix. Mais au bout d’un moment il fallait serrer les dents et faire avec. Clayton était très exactement à ce stade-là. Il serrait les dents et attendait. Ce n’était pas super, mais il survivait jour après jour. L’homme était affalé sur une vieille chaise qui tenait encore debout, usée et couverte de poussière, mais qui soutenait ses fesses maigres. L’homme jouait avec sa hache avec une tranquillité étonnante. Il était arrivé avec une journée d’avance sur le lieu de rendez-vous, le temps de nettoyer le magasin, quelques rues autour et de surveiller le coin. Il ne voudrait pas tomber sur quelqu’un qui n’était pas Livaï. Une cigarette, cela n’aurait pas été de refus. Mais il refusait toujours d’en griller une des trois dernières qu’il avait. Non, jamais. Il espérait en trouver. Dès qu’il en aurait, il fumerait. Pensif, il attendait Livaï quand un bruit léger se fit entendre. Tout en légèreté, étonnant pour son âge, Clayton se redressa et se cacha derrière une armoire vide.

Il voyait quelqu’un s’approcher et vu le rythme, c’était un vivant. Hache prête à briser un crâne, un soulagement évident l’envahit en voyant Livaï. « Bordel j’aurai pu te tuer. » C’était sa manière très polie de dire bonjour, comment tu vas. Mais il ne dit pas cela. A la place, il sortit de sa cachette et scanna le corps de Livaï pour voir s’il était blessé. C’était toujours la crainte, qu’une sortie finisse avec une morsure. De prime abord, son cadet semblait aller bien. « Ça été les courses ? » Une conversation banale, frivole. Un peu comme si on était retourné dans l’ancien temps.
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