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 weed of limits (Andrea/Andy)

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MessageSujet: weed of limits (Andrea/Andy)   weed of limits (Andrea/Andy) EmptyMar 22 Jan - 13:35

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andrea & andy
T’es devenu un putain de hippie. Avant tout ce bordel, avant l’apocalypse, on te qualifiait de punk, de rockeux et yavait ton attitude, ta guitare et ta musique pour le prouver. Mais maintenant, avec tes passes temps, t’avais plutôt l’air d’un véritable amoureux de la nature. Faut dire que ton boulot à Olympia, c’est de cultiver des patates. Tu passes ton temps à chouchouter la bouffe qui pousse tranquillement dans la terre et tu vas même jusqu’à lui parler parfois. Ça te fait penser aux sims, en vrai. À ces tarés de sims qui se sentent tellement seuls qu’ils en parlent à leurs plantes. Ouais t’y jouais avant. Avant. Faut dire que cette bouffe, vous en avez besoin aussi. Sans elle, vous alliez tous finir par crever comme des merdes. C’est pas chouette. Tu veux pas trop que ça arrive. Alors cultiver, c’est devenu ton métier, ton truc à toi. Pis faut dire que t’as fini par y trouver de bons côtés : maintenant, t’es capable de cultiver ta propre weed dans ton propre jardin, like a boss.

Ta weed, c’est devenu ta fierté. Ta plantation n’est certes plus très secrète, mais tu fais ce que tu peux pour la protéger. T’as conscience que certains cherchent à profiter de ton précieux bien et bordel ça te rend même parano parfois, alors tu fais de ton mieux pour surveiller ta culture un maximum.

Aujourd’hui, t’avais soigneusement coupé les mauvaises herbes. T’avais pas eu à arroser avec la pluie qui était tombée récemment. Et quand t’avais eu fini, tu t’étais soigneusement roulé un joint. Il te restait encore quelques feuilles dans un coin de ton garage/chambre pis quelques allumettes. T’arrivais bientôt à la fin de ta réserve mais tu cherchais pas spécialement à les préserver. Tu te connais. Tu trouverais une solution quand la dèche arriverait. En attendant, tu poses ton derrière dans l’herbe et tu glisses ton joint entre tes lèvres. Tu profites. Tu profites un max. Et tu souris comme un con en sentant la drogue faire son effet. It’s a good day. Sauf que ya un bruit qui te sort de tes pensées, qui te force à réfléchir, à penser au lieu de vider ton esprit. Tu arques un sourcil et tu te regardes autour de toi, tes sens en alerte tandis que ta main libre vient se saisir de la pelle qui se trouve à tes côtés. « C’est qui ? J’te préviens, j’suis armé ! »
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MessageSujet: Re: weed of limits (Andrea/Andy)   weed of limits (Andrea/Andy) EmptyMar 22 Jan - 21:48

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« Andy et Andy »

Pour moi, Olympia est semblable à une tombe. Un caveau, une prison dans laquelle sont enfermés princes et princesses, pauvres êtres naïfs et vulnérables attendant la mort dans leur tour d’ivoire. Ils me font pitié et malgré les sourires qu’affiches tous les gamins du quartier, je ne leur envie rien. Sans les épreuves traversées, je ne serais pas aussi forte. Je n’aurais aucune chance à l’extérieur. Ils sont malchanceux, au fond. Ils ne sont simplement pas encore au courant. Néanmoins, certains d’eux possèdent de véritables cagnottes. De vraies mines d’or qui n’attendent qu’à être échangées contre des richesses moindres, mais pourtant inestimables à leurs yeux. C’est d’ailleurs la raison de ma présence aujourd’hui. Après une rencontre fortuite à l’extérieur, j’ai appris que mes dessins pouvaient valoir plus, surtout dans un monde où la technologie est obsolète. Une dame perdue dans la forêt, ayant échappé au semblant de sécurité prodigué par Olympia pour une raison quelconque, m’avait demandé de venir la rencontrer en ville pour peindre le portrait de ses petits enfants. Elle voulait des souvenirs d’eux, de leur jeunesse qui s’envolerait bien assez rapidement. S’ils survivaient. Je m’étais prêtée au jeu en échange d’une cueillette abondante dans le vieux cellier qu’ils gardaient au sous-sol. Des grands crus datant de plusieurs décennies, autrefois conservées pour les événements précieux.

C’est donc complètement lessivée, le crâne bourré de vieilles histoires ennuyantes, mais avec une bouteille d’un vieux rouge de Toscane au fond de mon sac à dos que je retourne dans les rues d’Olympia une fois ma tâche effectuée. Normalement, je devrais rentrer directement. Retourner à la grille pour quitter cet endroit dans lequel je ne suis pas forcément la bienvenue. C’est ce que je m’apprêtais à faire jusqu’à ce qu’une odeur vienne titiller ma conscience. Un souvenir d’autrefois qui me pousse à briser les règles. Plutôt que de quitter les lieux comme convenu, je prends un détour. Je laisse l’effluve guider mes pas, atterrissant ainsi au milieu d’un jardin. Mais qu’est-ce que c’est que ce bordel. Si on m’avait dit que les gens d’Oly cultivaient du pot, j’aurais peut-être gonflé leurs rangs. Enchantée par ma découverte, j’accélère un peu la cadence, ne m’arrêtant qu’au moment où la voix d’un blond au regard rougit retentisse à mes oreilles. Avoir eu Winnie sur moi, j’aurais pu répliquer, me lancer dans un bon vieux combat de qui a le plus de couilles. « Oh pitié, épargnez moi. » Je lâche d’un ton monotone, le regard rivé vers les nuages. Puis, sans plus de cérémonie, je laisse mon sac retomber doucement sur le sol, désireuse de ne pas casser la merveille qui s’y trouve. « Je m’appelle Andrea et je me déclare officiellement ta nouvelle meilleure amie. Alors, qu’est-ce que t’as là? » Je demande en pointant le joint dans ses mains. Peu importe ce qui y est roulé, j’en veux une part. Qu’importe si j’ai du chemin à faire.

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Andy Hepburn
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MessageSujet: Re: weed of limits (Andrea/Andy)   weed of limits (Andrea/Andy) EmptyJeu 24 Jan - 11:50

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andrea & andy
Putain ça fait un bien fou de fumer un coup. C’est le genre de luxe que tu peux pas te payer si souvent que ça. Faut dire que les feuilles se font rare et que tu dois trouver une solution au plus vite pour remédier ça. Et pis le reste du temps, tu bosses, tu te rends utile. T’es pas un mec qui se laisse porter par la vie sans rien y faire - tu l’es plus du moins. Avant tout ça, quand tu étais avec ton groupe et que vous pensiez percer, vous ne foutiez rien à part jouer de la musique, vous enfumer et vous enfiler des bouteilles d’alcool. Un putain de déchet de la société. T’es guère mieux maintenant mais t’es quand même un peu utile. C’est toujours mieux que rien. Mais quand t’entends quelqu’un s’approcher, quelqu’un devenir un peu plus proche de ta précieuse weed, t’hésites pas et tu empoignes une pelle - aussi rapidement que ton esprit embrumé te le permet. « Oh pitié, épargnez moi. » qu’une voix féminine te répond et tu te sens légèrement insulté. Faut dire que vu son ton, elle se sent franchement pas menacé par ta force et ton arme de prédilection. Tu fronces les sourcils. « Tu pourrais au moins faire semblant d’avoir peur. Par respect, tu vois. » Tu marmonnes à moitié entre tes dents, visiblement touché dans ton égo. Bah. Tu l’auras oublié dans cinq minutes, cette histoire, et pas seulement parce que ta bonne weed te fait te sentir drôlement bien.

Elle laisse tomber son sac à côté de toi et tu la considères quelques secondes. Elle a pas l’air méchante. Elle a pas l’air d’être de ceux qui te demanderait de cramer ta culture immorale, ou de tout lui donner sous peine de perdre tes couilles. Elle a juste l’air intéressée, la meuf. Du coup, tu lâches ta pelle. T’es un peu moins sur tes gardes. « Je m’appelle Andrea et je me déclare officiellement ta nouvelle meilleure amie. Alors, qu’est-ce que t’as là? » Andrequoi ? Andrequi ? What ? Tu arques un sourcil. Elle se fout de ta gueule, la meuf ? Enfin bon, t’es pas non plus assez nombriliste pour croire que t’es la seule personne au monde à porter ce prénom - mais quand même. C’est une sacré coïncidence. « Sérieusement ? » que tu balances avec un léger rire amusé, tandis que tu lui tends le joint pour qu’elle en prenne une taffe. Ouais, t’es généreux comme ça, toi. Un putain de bon samaritain de sa môman. « Je m’appelle Andrea aussi. Enfin Andy, plutôt. Je préfère la version courte. »
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MessageSujet: Re: weed of limits (Andrea/Andy)   weed of limits (Andrea/Andy) EmptyJeu 24 Jan - 20:41

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« Andy et Andy »

Un jardin de weed au milieu d’Olympia et une bouteille de vin qui sera probablement horriblement mauvaise, mais qui me permettra tout de même d’atteindre l’ivresse. Une journée si productive que pendant un instant, j’ai pratiquement l’impression d’avoir touché le gros lot. La chance me sourit visiblement, alors qu’habituellement, c’est plutôt l’inverse. Satisfaite de mes deux trouvailles, je prends place sur le sol, m’imposant au blond, un immense sourire aux lèvres. Ce n’est pas dans mes habitudes d’être aussi expressive, mais vu le contexte, je ne peux m’en empêcher. Et, lorsque j’apprends que le cultivateur un peu particulier porte le même prénom que moi, je ne peux m’empêcher de pouffer. Avant l’apocalypse, ça m’arrivait de porter le même pseudonyme que mes camarades de classe. C’était rare, mais possible. Aujourd’hui, j’ai l’impression qu’il s’agit de mon troisième coup de chance. Avec plus de 90% de la population mondiale crevée, mais probablement aussi 90% des Andrea de la terre décédée, les chances étaient faibles. Pourtant, nous voilà face à face. À moins qu’il ne plaisante, je ne peux que m’amuser d’à quel point la chance semble être de mon côté alors qu’elle ne l’avait jamais réellement été. « Je suis pas douée pour faire semblant. T’sais que c’est un prénom de gonzesse, non? » Je lance en attrapant le joint qu’il me tend, un peu curieuse. Je me demande quels parents auraient pu avoir l’idée d’affubler leur gosse d’un prénom aussi douteux. Le pauvre, il a du endurer de nombreuses vannes lorsqu’il était gamin, à moins de n’avoir utilisé que son surnom. Je meurs d’envie d’en apprendre plus. Je tire une latte que j’expire doucement, relâchant un peu de fumée. Je ferme momentanément les yeux, savourant cette sensation que je n’avais pas connu depuis un moment déjà. Lorsque je les ouvre à nouveau, c’est pour observer le ciel. C’est étrange, les nuages ici sont les mêmes que ceux au-dessus de chez les Rhodes. Pourtant, on est si éloigné de mon campement. Je fronce les sourcils tout en essayant de placer mon sac à dos pour pouvoir m’adosser contre lui. On est bien ici. « Avoir su qu’Olympia était aussi ouverte, j’aurais peut-être pas rejoint les Crimsons y’a quatre ans. » J’observe un peu les alentours, m’imprégnant du paysage autant que je le peux. C’est la toute première fois que je me retrouve ici, alors j’essaie de tout enregistrer au cas où ça se reproduirait. Je ferai peut-être même un plan dans mon cahier de dessin. Ça pourrait être utile. Mais plus tard, parce que mon esprit commence déjà à s’embrumer. « Je veux savoir c’est quoi la blague la plus pourrie qu’on t’ait jamais fait. Et épargne-moi les trucs débiles concernant Toy Story. » Je demande, un sourire encore collé aux lèvres. Avec lui, ça devient déjà une habitude.

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MessageSujet: Re: weed of limits (Andrea/Andy)   weed of limits (Andrea/Andy) EmptyMer 6 Fév - 13:18

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C’est peut être un peu con de ta part, un peu trop naïf aussi, mais t’as envie de lui faire confiance. Faut dire que t’as tendance à ne pas te méfier de ceux qui portent ton prénom. T’aimes à penser que les Andreas font partie d’une race différente des autres êtres humains - de mecs (et meufs aussi visiblement) qui étaient au delà de la plupart des failles de la race humaine. Bon, vous n’êtes pas des robots non plus, faut pas déconner, et t’as pas l’impression d’être meilleur que qui ce soit. « Je suis pas douée pour faire semblant. T’sais que c’est un prénom de gonzesse, non? » Un prénom de gonzesse ? Vous ne venez définitivement pas du même pays. En Angleterre, c’est un prénom mixte. T’étais même persuadé que c’est le même cas en Amérique. Peut-être que t’as tord ; ou peut-être que c’est elle qui se plante royalement. C’est sûrement elle, ouais. « J’suis certain que c’est un prénom mixte. Pis même si ça l’était pas, on s’en bats les couilles au fond, non ? » Tu hausses les épaules alors que tu prends une autre taffe de ton joint. T’es pas le genre de personne qui accorde de l’importance à ces choses là, bien au contraire. Les différences forcées entre les hommes et les femmes, tu te torches le cul avec.

Elle a prit sa place à côté de toi et ça ne te déplaît pas. T’es quand même un peu méfiant au cas où elle pique une bonne partie de ta weed avant de se barrer avec, mais faut dire que fumer participe grandement à te relaxer. « Avoir su qu’Olympia était aussi ouverte, j’aurais peut-être pas rejoint les Crimsons y’a quatre ans. » Ouais, ben qu’elle vole pas tes plantes pour les chevaucheurs d’étalons à grandes queues. Ça risque de te foutre vachement en rogne. « Ils sont ouverts, quand on leur dit pas certains trucs. » Tu marques une légère pause. « Ou quand ils baisent aussi. Mais là, c’est littéralement. » Classe, Andy. Très classe. Mais tu vas pas mentir, t’es fier de ton jeu de mot douteux.

« Je veux savoir c’est quoi la blague la plus pourrie qu’on t’ait jamais fait. Et épargne-moi les trucs débiles concernant Toy Story. » Honnêtement, t’en a aucune idée. Tu ne sais pas du tout. Faut dire que la blague la plus pourrie que tu ais entendue devait surement venir de toi plutôt que de quelqu’un d’autre. Néanmoins, yen a une qui te vient à l’esprit. Tu prends une taffe. « C’est un pingouin qui respire par le cul. Il s'assoit. Il meurt. » Et tu souffles la fumée entre tes lèvres.
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MessageSujet: Re: weed of limits (Andrea/Andy)   weed of limits (Andrea/Andy) EmptyVen 8 Fév - 4:22

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« Andy et Andy »

C’est trop l’éclate. Je sens mon esprit s’alléger, libéré des fardeaux qui la hantaient. Je suis bien, encore plus que toutes ces fois où j’ai laissé l’alcool m’enivrer. Mon acolyte facilite la tâche. Il n’a pas l’air du genre de mec à trop se prendre la tête ou à s’en faire pour la moindre petite chose. Il a l’air plutôt cool. Pas le genre de type avec qui je me serais tenue au lycée, cette époque extrêmement lointaine, mais le genre avec lequel j’aurais pu m’éclater de temps à autre. Celui chez qui on traine de temps à autre pour exposer toutes nos théories loufoques sur l’univers et le sens de la vie. Un cliché que je n’aurais jamais cru revoir après l’apocalypse. Sauf qu’au fond, je ne le connais pas vraiment. Ma vision de lui est peut-être complètement décalée ou seulement partiellement vraie. Mais elle me plait et me suffit. J’aime bien cet Andy définit par mon imagination. Un personnage en 2D, plat. Assez intéressant pour que je passe du bon temps avec lui, mais pas assez pour m’attacher et le regretter lorsqu’il rejoindra les mordus. Le meilleur des deux mondes, quoi.

« T’as raison. Je m’en bats les couilles en fait. » Je souris, me calant contre mon sac. Je n’en ai pas de couilles, mais je me les bats quand même. C’est marrant . Ou pas. Mais bon, de nos jours les sujets de rigolades sont rares, alors autant sauter sur tous ceux que je vois ou entends, aussi petits soient-ils. L’expression s’en battre les couilles me fait sourire. Soit. Je me remets à papoter comme une pie, infatigable. Ce n’est pas mon genre. Si ma tante Ginny me voyait ainsi, elle serait fière de moi. Je suis enfin bavarde, sociale et même sympa. Tout ce qu’elle attendait de moi pendant mon adolescence. Par contre, elle n’aurait pas été d’accord avec les propos de l’autre Andy. Lui, il est un peu trop direct. Sympa, mais ses propos sont bien trop colorés pour cette vieille dame. « Arrêtes ça, Ginny elle serait pas contente. C’est peut-être parce qu’elle baisait pas assez? Mais après, je le fais souvent et je suis malcommode. » Peut-être que c’est relatif. Peut-être que, même si je baise beaucoup, ce n’est pas suffisant pour me dérider et me mettre de bonne humeur? Peu importe. Je change de sujet assez abruptement. J’exige une blague et je suis servie. Je mets un instant à analyser la chose, fronçant les sourcils comme une gamine face à son premier problème de math. Puis je réalise qu’en fait, le pingouin ne pouvait pas respirer. J’éclate de rire. Je rejette la tête par en arrière, mais je reste là plutôt que de me redresser, le regard rivé vers le ciel, le crâne aussi léger que les nuages. «Je rois qu’en fait dans la vie… C’est pas les idées qui nous manquent, c'est la conviction de devoir les réaliser! Entre ce qu’on pense et ce qu’on fait… Y’a toujours une marge, non? » Nouveau froncement, cette fois accompagné d’un pincement au cœur. Je me suis souvent imaginée être plus gentille, lâcher la boisson et un tas d’autres trucs, mais au final, je n’ai pas accompli grand-chose.
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MessageSujet: Re: weed of limits (Andrea/Andy)   weed of limits (Andrea/Andy) EmptyMer 13 Fév - 17:25

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T’as plus l’occasion de fumer aussi souvent qu’avant. Faut dire que les feuilles se font rare, déjà. Et puis il n’y a pas que les feuilles, ya toi qui change. En même temps, si t’avais passé presque dix ans en plein milieu d’une apocalypse sans grandir un peu, sans gagner en maturité. Tu passes plus de temps en dehors de ton sous-sol maintenant. Tu restes moins seul ou accompagné de ta meilleure amie. Tu sors. Tu aides. Tu te rends utile et tu te portes volontaire. Faut aussi dire que t’es en pleine remise en question, un peu - que tu te rends seulement compte que t’es un boulet, que t’en as toujours été un et que maintenant, maintenant que le monde d’avant était terminé, fini, presque enterré, tu n’avais plus de raison de vivre si tu ne sers à rien. Ça défonce, ce genre de réalisation. Toi, ça t’a niqué grave. Tu te l’es pris en pleine gueule un jour et t’avais accusé le coup. C’était ya pas si longtemps, alors que t’étais entrain d’aider aux plantations, de faire en sorte que yest de quoi manger pour tes paires. Putain mec. T’es inutile. Un boulet. Si tu te bouges pas, tu vas plus leur coûter que leur donner. Une putain de claque.

Alors tu fumais quand même de temps en temps. Et si avant c’était pour le plaisir, maintenant, il y a le besoin qui se rajoute. Parce que c’est la fin du monde, parce que t’es en pleine crise de conscience. T’as besoin de sentir la weed rendre tes pensées plus légères, calmer ton coeur qui bat parfois bien trop vite. Alors personne ne touche à ta weed - ta précieuse, celle dont tu as tellement besoin - mais t’es quand même prêt à la partager ; à partage le bien qu’elle te fait et qu’elle peut faire aux autres.

« Arrêtes ça, Ginny elle serait pas contente. C’est peut-être parce qu’elle baisait pas assez? Mais après, je le fais souvent et je suis malcommode. » Tu arques un sourcil sans comprendre. C’est qui Ginny et elle fout quoi dans votre conversation, en fait ? Pourtant, tu te doutes que ouais, elle devait pas baiser assez. Personne ne baise assez, à ton goût, et encore moins les Olympiens. Tu les choques souvent avec tes phrases crues, toi. Faut dire qu’on planque souvent les enfants quand tu arrives, ou que l’on te demande de t’en éloigner pour ne pas qu’ils apprennent à dire de vilaines choses. Ça t’arrange. T’aimes pas les mômes. « Bah ça dépend. On parle de quel tôt de baisage environs ? »

Elle se marre à la blague. Tu t’y attendais franchement pas. Mais d’un autre côté, toi aussi tu t’es marré comme un abruti quand tu l’as entendue pour la première fois. Depuis, à chaque fois que tu la racontes, les gens te regardent - avec ce regard du jugement là : celui qui perce ton âme jusqu’à la moelle et qui te fait regretter d’être né, avoir honte d’être même venu au monde. « Je rois qu’en fait dans la vie… C’est pas les idées qui nous manquent, c'est la conviction de devoir les réaliser! Entre ce qu’on pense et ce qu’on fait… Y’a toujours une marge, non? » Hein. Hein ? Ah. Elle a la weed philosophique, la dame, faut croire. Toi, ça te rend plus calme, plus réfléchit, plus… détendu. Mais de là, à refaire le monde… T’es pas encore là. Pourtant, elle a pas tord, Andy. « Une sacré putain de marge, ouais. »
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MessageSujet: Re: weed of limits (Andrea/Andy)   weed of limits (Andrea/Andy) EmptyVen 22 Fév - 20:40

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« Andy et Andy »

C’est trop l’éclate. Je sens mon esprit s’alléger, libéré des fardeaux qui la hantaient. Je suis bien, encore plus que toutes ces fois où j’ai laissé l’alcool m’enivrer. Mon acolyte facilite la tâche. Il n’a pas l’air du genre de mec à trop se prendre la tête ou à s’en faire pour la moindre petite chose. Il a l’air plutôt cool. Pas le genre de type avec qui je me serais tenue au lycée, cette époque extrêmement lointaine, mais le genre avec lequel j’aurais pu m’éclater de temps à autre. Celui chez qui on traine de temps à autre pour exposer toutes nos théories loufoques sur l’univers et le sens de la vie. Un cliché que je n’aurais jamais cru revoir après l’apocalypse. Sauf qu’au fond, je ne le connais pas vraiment. Ma vision de lui est peut-être complètement décalée ou seulement partiellement vraie. Mais elle me plait et me suffit. J’aime bien cet Andy définit par mon imagination. Un personnage en 2D, plat. Assez intéressant pour que je passe du bon temps avec lui, mais pas assez pour m’attacher et le regretter lorsqu’il rejoindra les mordus. Le meilleur des deux mondes, quoi.

« T’as raison. Je m’en bats les couilles en fait. » Je souris, me calant contre mon sac. Je n’en ai pas de couilles, mais je me les bats quand même. C’est marrant . Ou pas. Mais bon, de nos jours les sujets de rigolades sont rares, alors autant sauter sur tous ceux que je vois ou entends, aussi petits soient-ils. L’expression s’en battre les couilles me fait sourire. Soit. Je me remets à papoter comme une pie, infatigable. Ce n’est pas mon genre. Si ma tante Ginny me voyait ainsi, elle serait fière de moi. Je suis enfin bavarde, sociale et même sympa. Tout ce qu’elle attendait de moi pendant mon adolescence. Par contre, elle n’aurait pas été d’accord avec les propos de l’autre Andy. Lui, il est un peu trop direct. Sympa, mais ses propos sont bien trop colorés pour cette vieille dame.   « Arrêtes ça, Ginny elle serait pas contente. C’est peut-être parce qu’elle baisait pas assez? Mais après, je le fais souvent et je suis malcommode. » Peut-être que c’est relatif. Peut-être que, même si je baise beaucoup, ce n’est pas suffisant pour me dérider et me mettre de bonne humeur? Peu importe. Je change de sujet assez abruptement. J’exige une blague et je suis servie. Je mets un instant à analyser la chose, fronçant les sourcils comme une gamine face à son premier problème de math. Puis je réalise qu’en fait, le pingouin ne pouvait pas respirer. J’éclate de rire. Je rejette la tête par en arrière, mais je reste là plutôt que de me redresser, le regard rivé vers le ciel, le crâne aussi léger que les nuages. «Je rois qu’en fait dans la vie…  C’est pas les idées qui nous manquent, c'est la conviction de devoir les réaliser! Entre ce qu’on pense et ce qu’on fait… Y’a toujours une marge, non? » Nouveau froncement, cette fois accompagné d’un pincement au cœur. Je me suis souvent imaginée être plus gentille, lâcher la boisson et un tas d’autres trucs, mais au final, je n’ai pas accompli grand-chose.

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MessageSujet: Re: weed of limits (Andrea/Andy)   weed of limits (Andrea/Andy) EmptyVen 22 Fév - 20:42

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« Andy et Andy »

Quel taux de baisage? Franchement, je n’en ai aucune idée. Faut dire que je n’ai aucune échelle de comparaison aussi. J’ai l’impression de le faire souvent, que ce soit avec Mikh ou toute autre personne. Quelques fois semaines, d’autres fois une seule lorsque je m’absente trop longtemps pour chasser. Ce n’est rien en comparaison à avant, mais avec l’apocalypse, est-ce que c’est beaucoup? Est-ce qu’il en faudrait plus pour que je sois moins chiante avec tout le monde? Faudrait que je teste la théorie pour voir. « Je sais pas trop. Pas assez? Après, ça doit être relatif à chacun. » Relatif à chacun... Je fronce les sourcils, un peu perdue. Je connais des gens qui baisent pas du tout et qui sont aimables. Whilelmina, par exemple. Qu’est-ce qui explique qu’une personne ait besoin de sexe pour se défendre, alors que d’autres vivent parfaitement sans? Et qu’est-ce qui est mieux entre les deux? Tant de questions, si peu de réponses. Je pourrais faire un exposé sur le sujet que je serais toujours autant dans le néant. Faudrait que je questionne d’autres personnes. Ou pas. Ça pourrait créer des malaises, surtout que je ne suis pas la personne la plus apprécie chez les Crimsons. Mais Abel, ce serait drôle de savoir. Il est toujours si rigide, si stricte... Pourtant, si je me fie aux rumeurs que j’ai entendu et au fait qu’il ait un gosse, il arrive à tirer son pied un minimum. Faudrait peut-être qu’il le fasse plusieurs fois par jour pour sortir enfin le bâton qu’il a dans le cul? C’est parce qu’il est vieux qu’il n’y a pas le droit. Mais ce n’est pas important. Ce qu’il fait de ses temps libre m’importe peu en fait.

Ainsi, je change de sujet de manière assez abrupte, laissant mes pensées divaguer, emportées par l’effet de la mari. Putain, j’avais oublié à quel point l’effet était saisissant les premières fois. Certes, c’est loin de l’être pour moi. Mais depuis le temps, c’est tout comme. J’ai perdu toute ma résistance. Au moins, je ne me suis pas trop étouffée lorsque la fumée s’est engouffrée dans mon corps. « Une sacrée putain de marge... » Je répète, toujours aussi pensive. Avant, je défendais mes idées. Je me battais pour mes convictions. J’essayais de rendre le monde meilleur à ma manière, même si mes gestes étaient parfois un peu trop extrêmes. Aujourd’hui, je ne fais plus rien. Ça fait pratiquement dix ans que je n’ai absolument rien fait pour aider l’humanité. Je n’ai plus aucune cause, plus rien à quoi me raccrocher. C’est triste et plus je pense à cette tristesse, plus je m’enfonce dans un gouffre de nostalgie et de regrets mélangés, déformés. « J'ai soudain la sensation limpide d'avoir gaspillé ma jeunesse... L'avoir vue s'échapper de mes mains comme l'anguille effrayée et m'appeler à présent sur le lierre du tombeau, où patiente depuis toujours le chant des enfants, les raisins volés… » Je donne un coup de coude sur mon sac à dos, oubliant le contenu aussi précieux que fragile qui s’y trouve, puis je me laisse retomber complètement sur le sol, la tête dans les nuages. Je ne réalise même pas que j’ai prononcé ces dernières paroles à voix haute. « Putain, ça frappe. J’ai perdu la main, je crois. Pourtant j’suis pas si vieille. » Une vraie débutante. J’en serais gênée si je n’étais pas aussi pétée.


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MessageSujet: Re: weed of limits (Andrea/Andy)   weed of limits (Andrea/Andy) EmptyMar 5 Mar - 15:47

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Tu penses au taux de baisage et tu te dis que le tiens, il laisse à désirer en ce moment. En même temps, Olympia croule pas sous les mecs attirés par les autres mecs. Tu crois bien que t’en as fait le tour de ceux là. Et c’est pas ton genre de coucher deux fois avec la même personne. Mais c’est la fin du monde, mec. T’as pas trop l’choix. Sauf que t’as tellement peur de t’attacher, encore plus maintenant que tout le monde risque de crever toutes les cinq minutes, que tu préfères pas. T’as pas baisé depuis plusieurs semaines, putain. Tu vas finir avec une crampe au poignet. « Je sais pas trop. Pas assez? Après, ça doit être relatif à chacun. » Elle a pas tord. Et vaut mieux que tu la fermes, toi, avant qu’elle ne se rende compte d’à quel point t’es un putain de queutard qu’a aucun contrôle sur sa bite. Parce que c’est ce que t’es, au fond. T’es incapable de penser avec autre chose que cette saleté entre tes jambes. Pardon mini Andy. T’es pas une saleté. Tu l’aimes, mini Andy, après tout.

Ya la drogue qui te monte au cerveau et les paroles de ton interlocutrice qui te font un peu plus plâner. Tu souffles la fumée une énième fois et cette fois, ya un sourire niais qui vient se dessiner au coin de tes lèvres. Vous êtes bien là, en fait - tranquille, au calme. « T’es chouette, toi. » Tu balances sur un ton égal alors que tu viens poser ton regard sur elle. « T’es chouette et j’t’aime bien. »

Elle se lance dans un petit monologue et tu la fermes pour écouter - pour une fois dans ta vie. « J'ai soudain la sensation limpide d'avoir gaspillé ma jeunesse... L'avoir vue s'échapper de mes mains comme l'anguille effrayée et m'appeler à présent sur le lierre du tombeau, où patiente depuis toujours le chant des enfants, les raisins volés…  » T’as du mal à suivre. Elle parle bien, elle. On dirait une poète. Sauf que t’es pas un poète toi et t’as bien du mal à piger ce qu’elle veut bien dire par là. Elle est complètement déchirée, comme toi, et tu peux pas t’empêcher de te marrer doucement à ses mots. « Putain, ça frappe. J’ai perdu la main, je crois. Pourtant j’suis pas si vieille. » Tu pouffes doucement, moqueur. Sauf que t’es pas loin d’être pareil - t’as juste un peu plus l’habitude. « Tu veux un câlin ? » que tu demandes ensuite en ouvrant tes bras. Tu sais pas. T’as l’impression qu’elle en a bien besoin, d’un câlin. Alors tu l’offres. Tu l’aimes bien, après tout. Mais bon, avec un joint à la main, t’aimes tout le monde toi.
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MessageSujet: Re: weed of limits (Andrea/Andy)   weed of limits (Andrea/Andy) EmptyMar 12 Mar - 19:30

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« Andy et Andy »

Lorsque le compliment parvient à mes oreilles, un grand sourire idiot se trace sur mon visage sans que je n’y puisse quoi que ce soit. Ça me fait drôle aussi, parce que chouette est loin d’être le terme le plus utilisé pour me décrire. Chipie, peste et connasse sont plutôt ce qu’on entend au Ranch. Des qualificatifs bien mieux choisis, si on me demande mon avis. Faut dire aussi que je ne suis pas la personne la plus sympathique dans le coin. Il y a pire, bien pire, mais jamais je n’oserais penser que je suis une personne chouette. S’il le dit, c’est uniquement parce qu’il ne me connait pas ou à cause de la drogue qui circule dans son corps. Il ne me connait pas, mais s’il apprend à le faire, il finira par changer d’avis. Ils le font tous. J’ai envie de lui dire, d’ailleurs, pour qu’il ne se fasse pas trop d’espoir à mon sujet, mais plutôt que de m’aventurer davantage sur ce sujet glissant, je me mets à réfléchir. Mon esprit part dans le vague, emporté par la nostalgie et les regrets. Une tournante dangereuse vu ce que j’ai pris. Don’t say it, don’t think it. Je me répète un moment, sachant que mon high peut rapidement virer en down si je me concentre sur le négatif autour de moi. Faut dire qu’avant, j’avais beaucoup plus de retenu, beaucoup plus de contrôle. J’ai perdu la main et je ne manque pas de m’en plaindre.

Je pousse un long soupire, complètement découragée par mon pessimisme accaparant, lorsque le blond finit par me proposer un câlin. Mon visage s’illumine, mon sourire revient embellir mes traits. Un câlin, putain. Après toute la merde qui vient de s’échapper d’entre mes lèvres, c’est tout ce à quoi il a pu penser. Je me relève un peu, prenant appui sur mes coudes pour le détailler de haut en bas. Il a l’air sincère et c’est tout ce que ça me prend pour me ramener à l’instant présent, là où tout est à la fois simple et merveilleux. C’est la fin du monde, oui, mais les gens baisent toujours, fument toujours et il y a tout de même des gens pour m’offrir des câlins. Je me rapproche donc un peu, maladroitement, pour aller le serrer dans mes bras. J’appuie ma joue contre son épaule. « T’es une fichue belle personne, Andy numéro deux. » Ma voix un peu étouffée me semble floue, distante. Je me recule, les sourcils froncés. Je viens vraiment de dire ça, moi? Avoir su que la beuh aidait autant, j’en aurais fumé avec Erin ou même avec Mikh. D’ailleurs, il n’est peut-être pas trop tard pour le faire avec la première, surtout vu tout ce qu’elle a traversé. Ça pourrait peut-être l’aider à se délier un peu et surtout, à se changer les idées. Faudra que je lui propose un de ses quatre. « Franchement, je te souhaite un taux de baise proportionnel à tes besoins. » Je lui adresse un énième sourire, aussi sincère que les siens.


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MessageSujet: Re: weed of limits (Andrea/Andy)   weed of limits (Andrea/Andy) EmptyMar 19 Mar - 14:34

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Tu souris comme un con alors que tu viens l’entourer de tes bras. T’as toujours été un mec sociable, toi. T’en as toujours eu un truc à foutre, des autres. T’avais toujours pensé que c’était habituel, que c’était le cas chez tout l’monde mais il avait fallu une apocalypse pour que tu piges que t’avais parfaitement tord. T’as pas changé pour autant. Tu refiles des câlins, tu remontes les morals. Du moins, t’essaies. T’en es pas moins maladroit pour autant - autant physiquement que verbalement. Mettre les pieds dans le plat est ta spécialité et tu dois avouer l’avoir fait énormément de fois. Mais là, t’es cuit comme une merguez sur un barbecue et tout ce que tu peux faire est d’offrir un câlin quand tu vois qu’elle en a besoin. « T’es une fichue belle personne, Andy numéro deux. » T’as pas l’habitude qu’on te dise des trucs du genre. Au contraire. On a tendance à te voir uniquement comme le mec qui drague tous les mecs qu’il croise pourvu qu’il attire l’attention d’un. T’es bien plus que ça. Mais ils ont pas l’air de le remarquer. Ils préfèrent te juger sur tes meurs bien trop légères pour eux. Classique. « Personne m’a jamais dit un truc aussi gentil. » que tu rhétorques avant de renifler. Oh waou. T’es à deux de chialer de joie, en fait. « Mais j’suis quand même certain que c’est toi, Andy numéro deux. J’sais on dirait pas, mais j’crois que j’suis plus vieux. » Éviter de pleurer, d’être un peu trop humain ne serait-ce que quelques secondes, c’est bien facile quand on fait des blagues - surtout quand on s’appelle Andrea Hepburn. C’est ton échappatoire, ces blagues là. Pis bon, pour le coup, t’es un peu sûr d’avoir raison. C’est pas une blague du coup.. Si ? Tu sais pas. Tu sais plus. T’es cuit comme la putain de merguez dont tu parlais un peu plus tôt. « Franchement, je te souhaite un taux de baise proportionnel à tes besoins. » T’en reviens pas de ce que tu entends. Tu laisses échapper un bruit de surprise, une sorte de hoquet, avant de finalement reprendre ta phase d’un peu plus tôt. « Je retire ce que j’ai dis. Ça, c’est le chose la plus gentille qu’on m’est jamais dite. » Tu marques une légère pause. « Je te souhaite tout pareil. Tu mérites vraiment de t’appeler Andrea. » T’aimerais avoir un tampon à porter de main, histoire de pouvoir tamponner son épaule d’un Andrea approuvée. Si seulement t’avais un tampon.
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MessageSujet: Re: weed of limits (Andrea/Andy)   weed of limits (Andrea/Andy) EmptySam 30 Mar - 1:55

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« Andy et Andy »

Ça frappe un grand coup, tellement que j’ai à peine le temps d’être surprise. Je suis bien, tout est simple, tout est drôle. Même les nuages, j’ai l’impression qu’ils me narguent de là-haut, avec leurs formes ridicules. C’est comme s’ils profitaient de ce moment de faiblesse pour me faire rigoler et me rappeler que je suis humaine. C’est drôle, mais c’est pas drôle en même temps. Si je m’attarde sur cette pensée contradictoire, je sais que je risque de m’enfoncer dans une spirale, un tourbillon d’émotions et de souvenirs malsains. Je préfère ne pas y songer davantage. Ne plus penser du tout, en fait. Je reporte mon attention sur le second Andy, envoyant valser le fantôme d’Erin qui venait fréquemment hanter mon esprit. Adieu les tracas quotidiens, bonjour les plaisanteries débiles. Ça n’en a pas l’air, mais notre moment est merveilleux, libérateur pour moi. Et ça, ce n’est pas uniquement grâce à l’herbe. C’est en partie grâce à lui, à sa personnalité je-m’en-foutisme malgré la fin du putain de monde et à sa générosité surprenante. Il est beau, l’autre moi. Beaucoup plus que je ne le suis moi-même et ça, je ne rate pas de lui mentionner. Le compliment s’échappe tout seul d’entre mes lèvres, probablement aidé par la petite quantité de drogue qui circule dans mon corps. Petite, c’est le mot. J’étais tellement prise dans mes observations et mes constatations que j’en avais oublié ce petit miracle, ce joint thérapeutique et empli de nostalgie. Je m’en empare en vitesse, mais délicatement pour ne pas brusquer le blond. Je le pose au bord de mes lèvres et prend une grande inspiration, comme si j’avalais une goulée d’air avant de plonger en apnée. Puis j’attends quelques secondes avant de relâcher la fumée dans les airs, évitant soigneusement de me brûler les pupilles. C’est tellement bon que c’en est presque orgasmique, petite pensée qui amène un second compliment à s’échapper d’entre mes lèvres. Et là, c’en est trop pour le second -ou premier- Andy. À voir à quel point il est ému, j’ai l’impression que les gens d’ici ne le comprennent pas ou qu’ils ne s’en donnent pas la peine. Je connais ça. Mais je ne peux pas râler, puisque je ne fais rien pour leur donner envie. « C’est triste, ça. Les gens savent pas ce qu’ils ratent. » Je pousse un long soupire, étonnée d’encore arriver à être surprise par la bêtise humaine. « Je dois manquer un tas d’occasions moi aussi. Faudrait que je m’ouvre un peu aux autres, tu crois pas? » Je demande comme s’il me connaissait bien, ce qui n’est pas réellement le cas. Pourtant, en ce moment, j’ai l’impression que nous nous comprenons. Qu’il me comprend et que, pour cette raison, il me connait mieux que quiconque. J’ignore si ça fait du sens. Peu importe. « Peu importe. T’as quel âge en fait? T’as l’air vieux, enfin, plus vieux que moi, mais ça t’empêche pas d’être beau gosse. C’est peut-être à cause de nos noms? Je suis jolie, moi aussi. Voilà. C’est établi, les Andy sont tous canons. » C’est marrant, ça aussi. Presque autant que les nuages. Un rire léger m’échappe sans que je ne puisse le retenir, autre effet secondaire de cette plante miraculeuse.
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MessageSujet: Re: weed of limits (Andrea/Andy)   weed of limits (Andrea/Andy) EmptyVen 5 Avr - 13:34

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Ça te frappe en pleine figure, sa gentillesse. Tu te le prends en pleine gueule le fait que t’as l’impression de pas avoir ta place ici, parce qu’ils disent pas des trucs gentils les autres, pas comme Andrea. C’est là que tu comprends. C’est là que c’est l’illumination. Pis t’as jamais pu parler de ça avant. T’as jamais pu dire à voix haute que t’avais l’impression d’être à côté de la plaque. T’osais pas le dire à Avery. Tu voyais bien qu’elle avait trouvé sa place, elle, qu’elle se sentait bien ici. T’avais pas envie qu’elle s’en fasse pour toi encore plus d’habitude. Elle s’inquiète déjà bien assez pour toi et le fait que tu sois pas doué. « C’est triste, ça. Les gens savent pas ce qu’ils ratent. » Tu souris doucement. T’es touché. T’es putain de touché par ce qu’elle te dit. Ça te va droit au coeur et tu te doutes que ça ne le fait pas uniquement parce que t’es complètement déchiré. Certes, tu ne sais pas si elle le dirait, pire si elle le penserait, si elle n’avait pas fumé mais ça, tu t’en moques bien. Tu sais juste que ces mots là ne sont pas prêts de te quitter. T’as trop pas l’habitude de les entendre. « Je dois manquer un tas d’occasions moi aussi. Faudrait que je m’ouvre un peu aux autres, tu crois pas? » Tu ne sais pas. Tu ne la connais pas. En la voyant comme ça, tu te demandes en quoi elle ne s’ouvre pas aux autres habituellement. Parce qu’elle a l’air de le faire là, tout de suite. Où alors, s’ouvre-t-elle uniquement à ceux qui lui proposent de fumer ? Dans ce cas, vous ne devez pas être beaucoup. « Pourquoi ? Tu parles pas aux gens d’habitude ? » que tu t’enquis, véritablement curieux d’avoir la réponse. Elle semble malgré tout chasser sa propre réflection, vouloir passer à autre chose dans la conversation. Toi, tu voles, tu flottes dans ton état mental actuel et tu laisses ton esprit surfer sur les questions qu’elle te pose. Après quelques secondes, t’as complètement oublié la question précédente pour que ton cerveau puisse se concentrer sur l’actuelle. « Peu importe. T’as quel âge en fait? T’as l’air vieux, enfin, plus vieux que moi, mais ça t’empêche pas d’être beau gosse. C’est peut-être à cause de nos noms? Je suis jolie, moi aussi. Voilà. C’est établi, les Andy sont tous canons. » Avalanche. Trop d’informations. T’essaies de te souvenir de tout dans ton esprit embrumé mais ce n’est pas si simple. « Vingt... » que tu commences, sourcils froncés. T’as un doute. Tu fêtes plus vraiment ton anniversaire depuis le début de cette merde. Ça t’fout des trous de mémoire. « Sept. Vingt-sept ans. » Et puis ya le compliment qui te revient et tu te marres, clairement. « Un Andy, c’est obligatoirement sexy. Même si c’est une Andy des fois. Les Andy, ils sont sexys. Ça rime donc c’est vrai. »
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MessageSujet: Re: weed of limits (Andrea/Andy)   weed of limits (Andrea/Andy) EmptyMer 10 Avr - 17:33

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« Andy et Andy »

Le ciel est tellement immense. C’est fou quand j’y pense, tellement fou que j’ai du mal à y réfléchir davantage. Mes pensées s’enfilent sans trop de sens et chaque fois que j’essaie d’en attraper une au vol, elle me glisse entre les doigts. C’est comme si mon cerveau était une passoire ou un vieux filet décousu dans lequel toute chose cohérente s’échappe par les trous. Je commence sérieusement à perdre le fil de la conversation. Tout ce que je peux faire, c’est couvrir l’autre Andy de compliments, parce qu’il le mérite. Après, j’essaie d’enchainer plus de deux mots comme je peux, mais le résultat n’est pas forcément optimal. Je passe du coq à l’âne sans trop m’en rendre compte et après un moment fort en émotion, me voilà repartie dans les nuages ou plutôt, dans mes problèmes qui n’en sont pas vraiment. J’en suis consciente. La seule chose compliquée présentement, c’est mon entêtement et mon caractère de merde. Sans quoi, la moitié de mes problèmes n’en seraient même pas. Je me plains pour un rien en fait, mais ça fait du bien. Surtout que j’ai l’impression que l’autre Andy ne me jugera pas. J’ignore si c’est seulement à cause de la beuh, mais je me sens déjà à l’aise avec lui.

« Je sais pas. J’ai peur de m’attacher et de les perdre. Tout le monde finit par disparaitre. » J’ignore si le blond est au courant de cette réalité. Je sais que les choses sont un peu plus faciles à Olympia, mais j’ignore jusqu’à quel point. Je ne sais pas depuis quand il est ici non plus. Peut-être qu’il a vécu l’horreur avant de trouver refuge ici. Ou peut-être que pas. Si ça se trouve, il a été chanceux. « 27 ans c’est vieux ça. Je suis déjà surprise de m’être rendue à 24. » Un long soupire s’échappe d’entre mes lèvres. Aujourd’hui, je devrais graduer de l’université, pas fuir sans arrêt et dégommer des zombies. Je devrais être défoncée tous les vendredi soir, pas l’être pour la première fois depuis des années. Les temps changent et parfois, je me demande si je me suis réellement adaptée. « Ça me fait penser à mes cours de philo, tiens. Qu’est-ce qu’il disait déjà... » Ah oui. « La banane est jaune et la banane se mange. Le mur est jaune, donc le mur se mange. » Le mur, la banane, même combat. Un rire plus léger s’échappe d’entre mes lèvres lorsque je repense à mon vieux professeur. Probablement mort à l’heure qu’il est. C’est peut-être lui qui est chanceux et pas l’autre Andy.

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MessageSujet: Re: weed of limits (Andrea/Andy)   weed of limits (Andrea/Andy) EmptyJeu 18 Avr - 11:47

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T’es assez bon pour écouter les gens, toi. C’est pas qu’un effet de la drogue. T’aimes bien quand on se confie à toi et que tu peux aider. T’es pas toujours de bon conseil, certes, mais tu essaies. Tu sais pas pourquoi mais les gens ont tendance à se confier à toi. Sans doute parce que t’es pas tellement du genre à juger, sans doute parce que t’es un mec plutôt ouvert d’esprit. Enfin ça, c’était avant tout ce bordel. Maintenant, tu n’entends plus trop de confessions. Parce que ce nouveau monde, tu ne le maîtrises pas des masses. Du coup, t’as pas ta science à ramener, ou ton opinion à donner. T’es bien trop à côté d’la plaque. « Je sais pas. J’ai peur de m’attacher et de les perdre. Tout le monde finit par disparaître. » Tu comprends parfaitement. T’as beau ne pas trop mettre les pieds dehors, tu flippes toujours qu’Avery ne revienne pas. Tu flippes qu’un jour, elle fasse un faux pas et que l’on vienne t’annoncer que t’as perdu ta meilleure amie. T’as jamais su vivre sans elle depuis que t’as été adopté. T’as pas envie d’avoir à apprendre à le faire. « Ouais. Mais continuer de vivre sans s’attacher, ça enlève toutes les raisons de continuer de vivre, nan ? » Ta réflexion te file un peu mal au crâne à trop y penser, mais tu penses clairement ce que tu dis. Après tout, t’es en pleine crise existentielle, toi. Tu sais même plus pourquoi t’es là, en quoi tu mérites de l’être alors que d’autres sont bien plus capables de survivre et d’aider à la race humaine que toi.

« 27 ans c’est vieux ça. Je suis déjà surprise de m’être rendue à 24. » qu’elle dit avant de soupirer. Tu te contentes d’hausser les épaules. C’est pas si vieux quand t’es à Olympia. T’as conscience de ta sécurité, ici. T’as conscience que t’as l’cul bordé de nouilles, aussi. «  Ça me fait penser à mes cours de philo, tiens. Qu’est-ce qu’il disait déjà… » Tu fronces les sourcils en t’attendant au pire. T’aimais vraiment pas la philo. T’étais sacrément nul en philo. Tu comprenais que dalle en philo. « La banane est jaune et la banane se mange. Le mur est jaune, donc le mur se mange. » Ouais. Tu comprends toujours rien à part un rapport de couleur et de similarité, peut-être ? « Hein ? » que tu laisses échapper, gros bêta, tandis que tu clignes des yeux en la regardant.
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MessageSujet: Re: weed of limits (Andrea/Andy)   weed of limits (Andrea/Andy) EmptyMar 23 Avr - 17:31

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« Andy et Andy »

Ma discussion avec l’autre Andy, malgré qu’elle risque d’être embrumée lorsque j’y songerai demain matin, vaut mieux qu’un rendez-vous avec n’importe quel psychologue. Il est brillant même s’il ne doit pas le voir. Il donne de bons conseils et je sais que ça ne peut pas être que l’herbe qui le fait parler ainsi. Il a beau s’estimer mauvaisement, il n’en reste pas moins une putain de belle personne. Faudrait seulement qu’il arrive à se voir par mes yeux ou par ceux de n’importe qui l’appréciant. Il le mérite, car même si ses conseils sont douloureux à accepter, ils aident. Et s’il m’aide, j’aimerais lui rendre la pareille. Le seul hic, c’est que je suis aussi peu douée que lui en interactions sociales. J’ignore quoi dire sans trop tomber dans le cliché ou le surfait. Je pourrais me contenter d’une étreinte, laisser mes gestes parler pour moi, mais je suis tellement bien, étendue dans le champ improvisé, que je peinerais à me lever à nouveau. Alors j’hoche la tête, culpabilisant à moitié de ne pas faire plus d’efforts alors que lui m’écoute si attentivement. Au pire, j’essaierai de revenir. Je pourrais lui apporter une offrande, quelque chose pour le remercier d’avoir partagé ce qui semble être son bien le plus précieux avec moi, alors que je n’étais qu’une inconnue. Les gens comme ça dans l’Influenza, ça se fait rare. Andy, c’est un trésor national. Nous sommes chanceux qu’il ait survécu si longtemps. J’aimerais le lui dire, mais mon esprit divague. Je me perds dans des souvenirs flous d’une époque lointaine, à un moment où mes principaux problèmes étaient de ne pas me faire prendre lorsque je séchais un cours et comment j’allais me rendre à mes différentes manifestations. Je repense à mon professeur de philo, probablement l’un des seuls qui a su capter mon attention. Je sors quelques bêtises qui, sur le coup, semblent faire du sens. Mais hors contexte et sans ce bon vieux monsieur, je sais que je risque de perdre mon interlocuteur. J’ai moi-même du mal à me souvenir où je voulais en venir avec ça. De toute façon, c’est trop compliqué. Pourquoi se compliquer la vie alors que tout est si merveilleusement simple?

« Tu sais Andy, ce n'est pas en t'enfermant dans ta coquille comme une huître que tu deviendras une perle. » Ou quelque chose du genre. Voilà que je passe encore du coq à l’âne, mais cette fois, c’est pour une bonne raison. Il m’a si bien conseillée. J’estime que c’est à mon tour de le faire. « Tu devrais montrer aux gens d’ici à quel point t’es un type bien, parce qu’ils passent à côté de quelque chose de beaucoup trop beau. » Je relève un peu la tête pour lui adresser un grand sourire avant de me recoucher tout de suite, anéantie par l’effort. Mon corps est alourdi et pourtant, j’ai l’impression que je flotte sur la terre, que je m’envolerai bientôt vers les nuages aux formes indéfinies. Putain que j’ai perdu la main. « Bon. Je crois qu’y faut que j’arrête, sinon je vais me faire bouffer en revenant chez moi. » Quelques minutes plus tôt, je n’aurais pas vu ça comme une fatalité, au contraire. Mais, après cette brève discussion avec l’Olympien, ce n’est plus exactement ce à quoi j’aspire. Pas avant d’avoir un peu redressé ma situation.


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MessageSujet: Re: weed of limits (Andrea/Andy)   weed of limits (Andrea/Andy) EmptyLun 29 Avr - 15:52

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« Tu sais Andy, ce n'est pas en t'enfermant dans ta coquille comme une huître que tu deviendras une perle. » Elle a franchement raison, Andrea. C’est pas en restant dans ton coin à te morfondre que tu vas réussir à faire quoique ce soit. Ce n’est certainement pas comme ça que tu vas prouver, à toi et aux autres, que t’es un membre utile de la société même si t’es un peu à côté de la plaque. C’est pas comme ça que tu vas arrêter de faire honte à ta meilleure amie, au passage, qui commence de plus en plus à s’éloigner de toi… et tu la comprends parfaitement. Mais merde. Elle a raison, Andy numéro deux. « Tu devrais montrer aux gens d’ici à quel point t’es un type bien, parce qu’ils passent à côté de quelque chose de beaucoup trop beau. » Ce qu’elle te dit, ça te va droit au coeur. Ça te motive à te bouger l’fion. Enfin. Quand l’effet de la drogue se sera un peu dissipé et que tu ne passeras pas pour le drogué de service. Elle te donne envie d’aller chercher à faire quelque chose au lieu de l’attendre, les bras ballants, comme si ça allait tomber du ciel et te rendre soudainement utile. Bordel. Elle a bien trop raison. Tu le sais. Tu le sens. « T’sais quoi ? On fait un pacte. » que tu souffles en te tournant vers elle, tendant ta main dans sa direction. « J’arrête de faire l’huître et toi, tu essaies de moins repousser les gens. Deal ? »

« Bon. Je crois qu’y faut que j’arrête, sinon je vais me faire bouffer en revenant chez moi. » qu’elle balance ensuite et tu fronces les sourcils. Ouais. Tu préférerais qu’elle meurt pas. Tu l’aimes bien, Andy numéro deux. Tu l’as décidé. Alors t’as pas tellement envie qu’elle se fasse bouffer, surtout par ta faute et celle de ta weed. « Si tu te fais tuer, j’te tue. » que tu lâches en guise de blague, avant de réaliser que… en fait, c’est un truc qui risquerait d’arriver. Enfin, si un jour il te poussait de véritables couilles qui te donneraient le courage de tuer un zombie. C’est arrivé qu’une fois. C’était un accident. Autant dire que t’es pas prêt pour ça, surtout s’il a la tronche de quelqu’un que t’aime bien. « Tu f’ras gaffe, hein ? »
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MessageSujet: Re: weed of limits (Andrea/Andy)   weed of limits (Andrea/Andy) EmptyMer 5 Juin - 3:56

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« Andy et Andy »

Retour à la maison signifie aussi retour à la réalité. Un choc qui, je l’espère, ne sera pas trop brutal. Je croise les doigts discrètement, geste qui peut paraître hors contexte pour quiconque n’étant pas dans ma tête. Autrement dit, pour le second Andy. Mon nouvel ami, mon nouvel allié. Il ne le sait pas encore, mais il risque d’être coincé avec moi un moment, surtout maintenant que j’ai découvert son petit coin de paradis. Avec la minuscule dose que j’ai pris je ne risque pas d’oublier de si peu. Pas seulement à cause de la came qu’il m’a si gentiment partagé, mais à cause de sa gentillesse, de son ouverture et de ses conseils étrangement sages pour un mec complètement cramé. Il m’a aidé sans même me connaître, sans même chercher quelque chose en retour. C’est beau, surtout à une époque pareille.

« Marché conclu. » Je lâche, une moue à la fois sérieuse et boudeuse ornant mon visage. Sérieuse, parce que toute promesse l’est. Boudeuse, parce que celle-là risque d’être difficile à tenir. Surtout que ça commence à l’instant. Je crois que j’irai voir Mikh en revenant, ça me fera déjà une étape en moins. Oui, c’est ce que je vais faire. J’informe mon nouvel ami de ma décision plus que raisonnable, puis je me lève en passant une main sur mes fesses pour en retirer tous les brins d’herbes et les traces de terre. Je suis interrompue dans ma tâche lorsque le blond reprend la parole, encore plus émouvant que l’instant précédent. J’ai un peu de mal à comprendre pourquoi il me dit tant de belles choses, surtout que je suis loin de le mériter, mais ça fait du bien à entendre. J’hoche la tête et reste plantée là un instant, à le fixer sans gêne. Mon cerveau tourne au ralentit et j’hésite un peu par rapport au comportement à adopter dans l’immédiat. Habituellement, je serais du genre à me pousser sans demander mon reste, à quitter l’autre sans cérémonie. Parce qu’il est plus facile de disparaitre sans prévenir que de dire aurevoir sans savoir s’il y aura une autre rencontre. Mais je n’ai pas envie de lui faire ce coup, surtout après la promesse que je viens de lui faire.

Alors, je m’approche d’un pas pour le serrer dans mes bras. Je le serre le plus fort que je peux et, collé contre lui, je murmure : « C’est promis. » juste avant de m’éloigner. Je lui adresse un dernier regard, puis je m’éclipse sans lui laisser la chance d’ajouter quoi que ce soit. Si ça s’éternise, je risque de véritablement chiâler et même s’il n’est pas au courant, j’ai tout de même une réputation à préserver.

@Andy Hepburn Si tu vux on put s lanc un scond p weed of limits (Andrea/Andy) 182548059 (Mon t mon (j t laiss dvin d qulls touches j parle Arrow ) sont smi-mots, du coup padon pou le mssag incompréhnsible) weed of limits (Andrea/Andy) 2602256651 (ET T'AS PAS IDÉ À QUEL POINT J'AI MIS DU TEMPS À ÉCRIRE L P weed of limits (Andrea/Andy) 2542821373
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