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 Recuerdos oscuros | Ft.Abel

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MessageSujet: Recuerdos oscuros | Ft.Abel   Recuerdos oscuros | Ft.Abel EmptySam 12 Jan - 15:59


Ana Abel
« recuerdos oscuros»


Previously, on Influenza :

Abel Rhodes a écrit:

Heureusement pour l’humeur d’Abel – et donc pour Ana –, nulle embûche ne se mit en travers de leur route jusqu’à ce qu’ils atteignent l’endroit décidé pour établir leur première halte, rien pour les retarder sinon un ou deux infectés de temps à autre, et dont le sort était réglé en un temps record.  L’avant-garde de l’expédition avait déjà commencé à préparer le terrain, établi quelques pièges basiques qui seraient aussitôt renforcés une fois tout le monde ayant pénétré à l’intérieur du périmètre de sécurité – une vieille grange en bordure de route. Le campement fut monté avec la rapidité de l’habitude, les tours de garde décidés et mis en place dans la foulée et puis la distribution des vivres, quelques éclats de conversations rapidement menées à leur terme une fois les repas finis avant que le calme ne prenne finalement ses aises : ils avaient encore du chemin à courir demain, alors mieux valait s’éviter de trop rogner sur ce qui leur était accordé de repos. Bientôt, le silence ne fut rompu que par  le bruit des bêtes et quelques ronflements, les heures passant simplement rythmées par la relève régulière des gardes.
Jusqu’à ce que l’un d’entre eux lâche, depuis le toit où il était grimpé, le signal d’alarme convenu en cas de présence humaine : ils n’étaient pas seuls. Hostiles ou pas, cela restait encore à déterminer, mais cela signifiait au moins qu’il fallait se tenir sur ses gardes. Et en silence.

Bien trop curieuse pour ne pas jeter un œil, Ana s’était avancée près de la grande porte pour observer plus en détail cette présence humaine. Ensuite, tout s’enchaina très vite : d’abord, une grenade, ensuite des cocktails molotovs. L’entrée de la grange explosa, plusieurs incendies se déclarèrent : les chevaux qui n’étaient plus attachés à cause des dégâts hennissaient de panique et obeissaient à leurs instincs de survie. Il était clair qu’il s’agissait là d’un groupe de bandits, et surtout, d’un groupe terriblement bien équipé : qui possédait encore des grenades ? La Mexicaine qui s’était jetée à terre tantôt se relevait péniblement, constant au passage qu’un morceau de bois d’une dizaine de centimètres s’était logé dans son épaule. Les Crimson Riders ripostèrent : c’était la guerre. Elle put enfin voir clairement les assaillants qui se tenaient-là dehors : l’uniforme… l’équipement… toutes des femmes… C’était les gardiennes de fer…

Ana s’empara de son matériel médical en toute hâte et cherchait Abel. Elle le trouva au fond de la grange, il n’était pas blessé, il avait juste l’air d’être en train de planifier la retraite de ses hommes, ce à quoi objecta Ana. « Non, on peut pas fuir Abel… On doit toutes les tuer, sinon on en verra pas le bout… » dit-elle en grinçant des dents : quand elle aurait deux minutes pour elle, elle arracherait ce bout de bois qui la gênait plus qu’autre chose. Il y avait à quelques mètres de la grange, un bâtiment qui servait autrefois à garer des machines agricoles, tout du moins, c’était ce que pensait un des hommes, qui suggérait d’ailleurs de s’y rendre pour préparer une contre-offensive : en effet, avec un peu de chance, les gardiennes ne verraient même pas qu’un petit groupe s’y était déplacé.

Ainsi, Abel, Ana et quelques autres se faufilèrent vers cet entrepôt. Ana en profitait pour jeter quelques coups d’œil à l’avancée des gardiennes : elle reconnait bien-là leur technique, elles étaient en train d’encercler la grange pour mieux coincer vivants ses occupants ; ils avaient bien fait de la quitter et d’aller se mettre à l’écart. Qu’est-ce qu’elles foutaient aussi loin ? Qu’est-ce qui leur avait poussé à traverser la frontière ? Ana en était certaine : il était arrivé quelque chose à la prison, les gardiennes, si elles ne cherchaient pas une nouvelle base où s’établir étaient devenues nomade. Ce petit groupe avait été envoyé en éclaireur : ils ne devaient repartir avec aucune information… En fait, il ne devait pas repartir du tout. Comme prévu, Ana s’arracha le bout de bois et se soigna elle-même… Adossée contre un tracteur, elle reprenait peu à peu son souffle. « Ce sont les gardiennes de fer… On doit… on peut pas les laisser filer, faut les tuer. Si elles nous attrapent, elles vont nous torturer, nous violer jusqu’à la mort, nous arracher notre peau pour en faire des trophées, et nous bouffer… Et si on est vraiment chanceux, elles le feront dans cet ordre-là… » affirma-t-elle essoufflée.
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