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 mama said don't give up | andrea

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Portia Meadows
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MessageSujet: mama said don't give up | andrea   mama said don't give up | andrea EmptyMer 2 Jan - 22:46



andrea portia
« shooting for the stars when i couldn't make a killing »
Tout avait commencé par la chasse. Portia n’avait pas vraiment pensé croiser de connaissance dans son périple ; c’était sur Andrea qu’elle était tombée cependant. Rapidement elles s’étaient mises d’accord pour joindre leurs forces et ainsi espérer dégoter du gibier plus gros et plus nourrissant. Une logique quelque peu dénuée d’empathie pour les bestioles environnantes mais qui ne manquait pas de pragmatisme.

De bonne compagnie, la cavalière était une présence que Portia appréciait. Pour l’avoir rencontrée la première fois lors de l’incident du puff ayant eu lieu au Ranch il y a quelques mois, la blonde avait conservé d’elle une image familière qui lui rappelait ces amies perdues d’il y a des années. Etre avec elle revenait à retourner dix ans plus tôt, quand tout était simple, léger et excessivement futile. Pour l’heure ni la brune ni la blonde n’avaient touché le moindre animal et à défaut de repérer un marcassin mal en point ou une biche maigrichonne, la miner donna un coup de coude à sa comparse. « Regarde là-bas, ça a l’air vide. » Du doigt elle pointa l’entrée d’un bâtiment intrigant par sa taille et son air incroyablement perdu au milieu de l’engloutissement de la végétation brûlée et desséchée. L’endroit pouvait être un vrai nid à rôdeurs comme il pouvait aussi regorger de ressources ou abriter des animaux. L’invitation à s’y aventurer était on ne peut plus tentante, Portia le lut dans les yeux de la Crimson.

Prudence était mère de sûreté. Elles n’étaient pas des guerrières mais savaient se défendre ; cela étant, le plus sage était de d’abord inspecter les lieux avant toute chose – au moins pour esquiver toute attaque de rôdeur-surprise. Ce qu’elles firent chacune de leur côté, approchant la bâtisse armes aux poings. « Ca me paraît ok … On y va, mais au moindre bruit, on se cache. » D’un signe de la main, elle envoya le signal à Andrea qu’elles pouvaient se lancer à l’assaut du building aux grandes vitrines explosées et recouvertes par des pans entiers de végétation morte. L’endroit était tellement méconnaissable à cause de l’invasion par le lierre, les ronces et autres mauvaises herbes qu’un texan pur souche aurait eu du mal à s’y reconnaître. Portia, pour sa part, ne savait pas vraiment ce que ces lieux avaient été autrefois – mais elle pouvait bien imaginer la bizarrerie de la vision d’un Chrysler Building complètement éventré, recouvert de mousse et saccagé sur chaque mètre carré.

A coups de lance, elles se faufilèrent à travers les racines noueuses et les branches, et il faisait une pénombre plutôt prononcée à l’intérieur – les plantes avaient obstrué les ouvertures et ne laissaient filtrer que bien peu de lumière. La blonde fouilla dans sa poche pour dénicher sa lampe qu’elle activa et braqua lentement devant elle. Pas de vision d’horreur d’un mordu à deux centimètres de son nez, c’était déjà ça. Moins impressionnant qu’un jumpscare mais pas moins saisissant, les yeux de l’éclaireuse se concentrèrent pour distinguer au mieux ce qu’elle croyait apercevoir au fur et à mesure qu’elles avançaient dans ces entrailles. « La vache. Tu vois ce que je vois ? » La vision d’Andrea devait être forcément meilleure que la sienne, donc oui, elle avait du elle aussi apercevoir ce rideau métallique rouillé et à moitié défoncé qui laissait entrapercevoir à l’intérieur un carnage de vêtements chiffonnés, froissés et sens-dessus-dessous – une caverne d’Ali Baba pour le moins aussi inattendue que dangereuse, cependant. Mieux valait rester sur ses gardes, et en même temps, il était incroyablement tentant d’aller voir ce qui se passait.
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MessageSujet: Re: mama said don't give up | andrea   mama said don't give up | andrea EmptyMar 8 Jan - 17:58



andrea portia
« shooting for the stars when i couldn't make a killing »
Une autre journée merdique, peu profitable. Depuis que les rôdeurs ont saccagé mes pièges, je cherche, en vain, un terrain propice à l’installation de nouvelles trappes. Mais ça prends du temps et je m’éloigne de plus en plus sans trouver de zone assez déserte. Je commence à désespérer. Toutes ses journées gâchées, non-productives sont sur le point de me rendre folle. Si je m’écoutais, je pourrais passer une semaine complète à l’extérieur sans arrêter mes recherches. Mais je suis absente depuis déjà deux journées. Il faut que je rentre si je ne veux pas inquiéter le peu de gens à qui je parle réellement. J’attrape les bretelles de mon sac à dos pour mieux les caller sur mes épaules et je me remets à marcher, me guidant du soleil. J’ai aucune idée d’où je me trouve, ni d’à quelle distance je suis des Crimsons, de chez moi. Mais peu importe. Je continue d’avancer pendant une heure, puis deux avant de prendre une pause bien méritée. Je m’arrête dans une minuscule clairière. Je m’adosse contre un tronc, face à la minuscule plaine, de sorte à pouvoir voir et entendre toute menace en approche. Mais, avant que je ne puisse entamer mon diner, une présence se fait sentir à proximité. Mes muscles se tendent et je recule en vitesse, me cachant dans les buissons. Finalement, je reconnais la tête sable de Portia. Je sors de ma planque et, d’un accord commun, nous continuons nos recherches ensembles. Avec un peu de chances, nous arriverons à trouver assez de viande pour la séparer. Un minimum pour ne pas repartir les mains complètement vides.

Après un moment, nous finissons par tomber sur un immense bâtiment qui tombait en ruine, à moitié dévoré par les plantes grimpantes. Bien que d’apparence hostile, je le trouvais magnifique. L’amas de ciment se distinguait des alentours, ressemblait presque à une forteresse secrète. Enfin un peu d’action, de plaisir dans une journée qui avait pourtant mal débutée. Je suis la miner sans la moindre hésitation, impatiente d’en découvrir davantage sur cet endroit déserté, néanmoins prête à courir au moindre signe de danger. Je ne suis plus comme avant. Je ne prends aucun risque inutile et avec le temps, j’ai pris l’habitude de me cacher ou de courir plutôt que d’attaquer et de foncer dans le tas. Mais cet endroit pourrait être une véritable mine d’or. Une opportunité à ne pas rater. Mais, toutes deux de nature prudente, nous inspectons les alentours. Ne trouvant rien d’inquiétant outre la quantité impressionnante de sable et de poussière, nous finissons par franchir l’ouverture pour nous retrouver dans une véritable caverne d’Ali Baba. Sans trop oser m’avancer, je crois que nous sommes entrés par l’arrière boutique d’un magasin de vêtements, à en voir les rideaux qui masquent les cabines et la marre de tissus qui traine un peu partout. De véritables trésors qui ne semblent, pourtant, pas avoir attiré l’attention de quiconque. Mon sourire s’étire, se transforme en un éclat de rire. Refaire ma garderobe n’était pas du tout dans mes plans, mais pourquoi pas?

« Manquerait juste un peu de musique, un bon éclairage et une glace au chocolat! » Je m’avance dans le fouillis, promenant ma lampe-torche sur les piles. Pour l’instant, rien n’attire mon œil. Je crois qu’il faudra fouiller, mais pour ne pas me donner inutilement, je pars aussitôt à la recherche de ce qui ressemblerait plutôt au rayon pour femmes. Je finis par le dénicher, perdu parmi le reste. Les vieilles affiches montrant des  modèles probablement mortes ornent le mur du fond et, là-bas, les vêtements me paraissent plus adaptés pour moi et Portia. « Small? Médium? » Je demande en commençant à fouiner un peu partout. Je tasse les cintres un à un, baissant complètement ma garde. De toute façon si je meurs ici, je serai heureuse. « Tu crois que ça m’irait bien? » Je me retourne vers mon amie, le sourire toujours collé aux lèvres, une robe rose pastel à froufrous entre les mains. J’ai du mal à la tenir face à moi tellement la crinoline est omniprésente dans sa jupe. Puis je prends la pose, essayant maladroitement de mouler l’horrible bout de tissus à mon corps. Franchement, je ne sais pas qui aurait acheté ça, à moins d’avoir un amour un peu trop prononcé pour les pâtisseries ou la barbe-à-papa. Je l'éloigne un peu pour l'observé, hésitant entre le dégoût ou l'hilarité. « Tiens, esssaies là! » Je lance ma trouvaille à Portia, curieuse de la voir se transformer en chou à la crème.  


Désolée j'avais pas vu mama said don't give up | andrea 2602256651
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Portia Meadows
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MessageSujet: Re: mama said don't give up | andrea   mama said don't give up | andrea EmptyDim 13 Jan - 17:52



andrea portia
« shooting for the stars when i couldn't make a killing »
Il était incroyable de trouver un endroit visiblement aussi peu touché par les pillages et les envahisseurs. A bien y réfléchir, plus les deux jeunes femmes observaient et exploraient les rayonnages, mieux elles comprenaient le délaissement de l’ancienne boutique délabrée : non seulement le bordel ambiant pouvait cacher de vieux restes de rôdeurs mal exterminés ou des rats – difficiles à distinguer à travers les tas d’étoffes moisies qui traînaient à terre. Mais de surcroît, les tenues autrefois vendues ici n’étaient clairement pas le genre de marchandises recherché par le moindre survivaliste.

Des robes colorées aux coupes vulgaires d’un autre âge côtoyaient des vestes qui n’en avaient que le nom tant le manque de tissu sur certaines faisaient douter de leur utilisation. Les yeux de Portia furent retenus par un bout de linge violet aussi court que recouvert de sequins brillants – l’idéal pour passer incognito en pleine mission, songea t-elle avec un rire retenu. Malgré tout, Andrea avait raison : dans cette ambiance à mi-chemin entre le passé et le présent, elles auraient pu se croire revenues dans une après-midi type de leur jeunesse à faire du lèche-vitrine.

Et la blonde ne pouvait que se prêter au jeu, étrangement emballée par cette sensation de revivre pendant quelques minutes une vieille habitude qu’elle affectionnait il y a des années sur les avenues de la grande pomme. Bien sûr les magasins qu’elle fréquentait n’étaient pas les mêmes – et peut-être que la mode texane avait ce côté revival et vintage des armoires de grand-mère qu’elle ne connaissait pas en bonne citadine pleine de préjugés qu’elle avait été. Devinant que la brune était déjà partie pour leur faire un relooking complet digne des feu stylistes les plus reconnus, la miner accepta de répondre avec un brin d’amusement. « Small … Oh mon dieu, qu’est-ce que c’est que ça ? » Un rayon entier de vieux chiffons aux motifs pailletés, léopard et zébrés la narguait. Elle le passa instantanément, animée par l’espoir fou que peut-être parmi tout cet amas, elles pourraient dénicher quelque chose de réellement utile à leurs vies.

Mais alors qu’Andy débarquait comme une furie avec une sorte d’épaisseur rose bourrée de froufrous et de fanfreluches qui engloutissaient l’entièreté de sa fine silhouette. « Oh ouais, magnifique. » Elle finit par éclater de rire, regrettant de ne pas disposer d’un appareil photo quelconque en état de marche pour immortaliser la dégaine de la cavalière. Son rire s’effaça bien vite lorsque cette dernière lui envoya à la volée la robe – il y avait visiblement malentendu, là. « Tu te fous de moi là, c’est ça ? Tu pouvais pas trouver plus adapté pour survivre, j’imagine ? » Ainsi tendue à bout de bras devant elle, il ne pouvait que s’agir d’un déguisement pur et simple. Et Portia aurait pu rester sérieuse et jeter la chose bien loin d’elle. Pourtant elle se débarrassa de sa veste, passant la robe par-dessus le reste de sa tenue. Elle n’allait pas non plus sérieusement envisager de se changer intégralement pour une connerie pareille … Surtout que les cabines d’essayage complètement défoncées à l’autre bout de la pièce n’avaient pas un aspect des plus engageants. « C’est vraiment n’importe quoi. » grogna la blonde en tirant sur le bas d’une des couches de jupettes avant de lever les bras pour dévoiler le résultat – soit une affreuse meringue d’un rose vieilli.

Son majeur se dressa aussitôt en direction de l’autre pour stopper le fou rire nerveux en approche. « Tu vas me le payer, Andrea ! » Elle ne comptait pas la laisser vierge de tout essayage foireux, ça non. Et la blonde de repartir en quête d’une vieillerie à lui faire porter, non sans jouer la légère rabat-joie. « Fais gaffe quand même, on sait jamais, y a peut-être des mordus dans le coin. » Précaution un peu tardive et futile vu le calme apparent de l’endroit, mais on ne savait jamais ce qui pouvait arriver.
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MessageSujet: Re: mama said don't give up | andrea   mama said don't give up | andrea EmptyDim 13 Jan - 20:45



andrea portia
« shooting for the stars when i couldn't make a killing »
La journée s’annonce plaisante et c’est exactement ce dont j’avais besoin en ce moment. Après les événements récents, mes retrouvailles avec Erin et Whil, sans compter toute la merde avec le virus Lazare, rien n’aurait pu me faire plus grand bien qu’une journée avec une amie. Un moment de répit, de simplicité et de naïveté. Une pause bien méritée pour l’esprit. Je me lance donc sans la moindre hésitation et sans la moindre méfiance dans ce tas de vêtement, prête à affronter ces piles de tissus dignes du mont Everest. C’est magnifique, presque merveilleux malgré la laideur accablante des vêtements. Ce n’est définitivement pas le genre de boutique dans laquelle je me serais habillée auparavant. Mais ça ira et c’est déjà plus amusant que si nous étions tombées sur une horde. Je commence à farfouiller avec entrain, m’emparant rapidement d’une chose immonde. Fière de ma trouvaille, je retourne auprès de Portia qui semble un peu plus inquiète que moi. Elle est toujours à observer les parages, scrutant le moindre recoin sombre avec sa lampe torche. Je parade tout de même dans l’affreuse meringue avant de la lui lancer, insouciante. Ce genre de moment est tellement rare, voir inexistant, que je ne peux m’empêcher d’en profiter à fond. « T’inquiètes, les rôdeurs vont carrément te fuir avec ça sur le dos! » Un grand sourire se trace sur mon visage alors qu’elle se démène pour enfiler la monstrueuse création. Franchement, je me demande qui aurait bien pu acheter ça. Puis, lorsque la robe redescend le long de son corps, un éclat de rire s’échappe d’entre mes lèvres, aussitôt coupé lorsque la blonde reprend la parole. Elle a raison. Ce serait bête de mourir pour un peu de shopping. Je vérifie, plutôt par réflexe, que mon couteau de chasse est toujours accroché à ma ceinture. Je sens, par son poids, que Winnie est toujours sur mon dos, bien qu’il ne me sera pas d’une grande utilité ici. « Je te jure, si tu me sors une robe assortie je vais sauter de la première falaise que je croise. » Je proteste avant de me remettre à fouiner. Tout est complètement désorganisé et j’ai un peu de mal à m’y retrouver. Je crois, vu la décoration sur les murs, que je suis dans le bon rayon. Seulement, tout a été lancé un peu n’importe où, au point où j’arrive à trouver quelques morceaux pour hommes ou pour enfant dans le tas. C’est à ce demandé quel genre de magasin c’était vu la variété de la gamme. De ce que je peux voir, ils vendaient autant des robes de soirées que des tenues affriolantes. Je suis sur le point de revenir vers Portia, lorsqu’un débardeur me tombe dessus, littéralement. En voulant tasser quelque chose sur une tablette, une pile de vêtement s’abat sur moi et le haut reste coincé sur ma tête, complètement noir et à ma taille. Parfait. Je le fourre dans mon sac sans plus d’égard avant de retourner vers ma camarade, toujours si bien vêtue. Je pouffe à nouveau en l’apercevant. « Alors, tu trouves quelque chose? »


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MessageSujet: Re: mama said don't give up | andrea   mama said don't give up | andrea EmptyMar 15 Jan - 23:04



andrea portia
« shooting for the stars when i couldn't make a killing »
La cavalière était toujours au comble de l’hilarité quand la miner était déjà repartie creuser son petit tunnel dans tout ce bazar en quête d’une nouvelle pépite vestimentaire. Ronchonne, elle n’avait néanmoins pas songé à ôter l’épaisse couche de mousseline bouffante qui l’étouffait – et mine de rien, lui tenait un peu chaud en dépit de son absence de praticité totale. « Tu mériterais que je te fasse porter le pire, ouais … » Oh elle trouverait bien un truc immonde à lui faire endosser. Il fallait se montrer patiente et minutieuse dans sa recherche, ce que Portia pouvait être justement – comme là, quand elle se prêtait au jeu de fouiller, retourner chaque article pouvant en cacher un autre encore plus laid, tous les vêtements présents participant de toute façon sans conteste à la compétition de la fringue la moins portable du siècle ; périodes pré-et-post-Influenza confondues.

Au bout d’un moment passé à arpenter ce que les cintres supportaient encore sous une couche de poussière, Portia avait enlevé la robe et l’avait jetée bien loin d’elle pour se concentrer dans sa quête. Au sol, son regard fut attiré par un monticule un peu plus épais et chatoyant que les autres – du bout de la botte, elle vérifia que rien de vivant ne pouvait se terrer là-dessous. Elle se pencha alors pour écarter les morceaux de tissus et dégager ce qui se cachait, mais faillit hurler en apercevant une main émerger mais fut instantanément soulagée de constater qu’il s’agissait de plastique et non de chair humaine – ou infectée. En jetant un furtif coup d’œil autour d’elle, l’éclaireuse nota que par chance Andrea ne l’avait pas vue paniquer et sursauter, auquel cas elle serait repartie dans un fou rire. Mais pour le coup, ce qu’elle venait de dégoter sur le mannequin gisant à terre valait toutes les robes roses à froufrous de la boutique abandonnée.

Avec soin l’éclaireuse défit la robe aux motifs psychédéliques que la silhouette inanimée arborait pour la récupérer. D’un coup d’œil elle sut que c’était la bonne, jaugeant l’association couleur et forme aussi inappropriée que propice aux nausées. « Quand on parle du loup ! » Un sourire victorieux éclaira son visage et la blondinette de marquer un temps d’arrêt volontaire, histoire d’ajouter du suspens à la révélation. « Ca, c’est tout à fait ton style. » Son bras droit brandit le trophée sous le nez de la Crimson avant de le lui fourrer dans les pattes avec autorité.

Trêve de plaisanterie, il fallait maintenant réellement réussir à tirer de cette caverne autre chose que des trouvailles inutiles. Une veste épaisse, un pantalon solide, même une paire de chaussettes aurait fait son bonheur. Si on lui avait dit dix ans plus tôt qu’elle en serait à racler les fonds de tiroirs de friperies d’un autre temps …Elle ne l’aurait pas vraiment cru. « C’était ça, la mode au Texas, alors ? » interrogea t-elle avec une pointe d’espièglerie dans la voix. Oh elle savait bien qu’elle exagérait mais pour une fois qu’elles pouvaient rire un peu, autant en profiter. « Quel sens du style. » Au moins, maintenant ils étaient tranquilles avec la notion d’esthétique : tout ce qu’ils pouvaient mettre sur leur dos et qui les protégeait du froid, de la pluie ou de la chaleur était perçu comme une denrée de valeur rare.
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MessageSujet: Re: mama said don't give up | andrea   mama said don't give up | andrea EmptyJeu 17 Jan - 3:12



andrea portia
« shooting for the stars when i couldn't make a killing »
Décidemment, je ne m’attendais pas à ça. Plus le temps passe, plus la journée devient folle. Après avoir trouvé un débardeur qui sera parfait pour l’été et les canicules à venir, la miner revient vers moi, une tenue plus que ridicule entre les mains. Je jauge la robe d’un regard horrifié. C’est bien pire que le cupcake. Le tissus psychédélique, presque délirant semble atrocement cheap. Le genre de truc dont on se sert pour fabriquer des costumes d’halloween. Oui. C’est forcément ça. Une vilaine blague. Un déguisement se voulant rétro que quelqu’un a accidentellement placé dans la catégorie des vêtements pour femmes. C’est, de loin, la seule explication logique à la présence de cette chose ici plutôt que dans un container à ordure ou, encore mieux, au milieu des cendres d’un incendie criminel pour cause de mauvais goût. Je grimace d’incompréhension. Elle ne veut pas que je porte ça, quand même? Si?

« C’est bon, je l’ai cherché. » Je lève les yeux au ciel lorsqu’elle me force à m’emparer de la chose. Je tends les bras devant moi, laissant la supposée robe s’étaler jusqu’au sol. Je jette un dernier coup d’œil aux motifs horrible et, expirant un bon coup, je passe le tout par-dessus ma tête, tirant négligemment sur le tissu pour qu’il redescende. Une fois la tenue enfilée, je m’éloigne un peu pour aller m’observer dans un miroir. Un énième éclat de rire s’échappe d’entre mes lèvres. Avec mes vêtements en-dessous, l’ensemble est loin d’être flatteur. « Je crois que ma grand-mère avait plus de style que ça… » Si elle n’était pas morte et enterrée depuis une éternité, elle n’aurait pas manqué de critiquer mes choix vestimentaires. Je frissonne juste d’y penser. Que mon aînée désapprouve mes vêtements était une raison suffisante pour que je me tire de cet accoutrement ridicule. J’attrape donc l’ourlet du bas pour le hisser vers le haut. Seul hic, le tissu se coince au niveau de mes bras. Je suis incapable de le repasser par-dessus ma tête. « Roh, j’espère que t’es contente. » Je grommelle à l’adresse de celle qui m’accompagne, un peu frustrée de ne pas arriver à me sortir de ce fashion faux-pas.

« Oh et puis merde. » Après quelques secondes à peine, j’arrête de me débattre, refusant de laisser la robe diabolique me vider de toute mon énergie. J’adresse un doigt d’honneur bien senti à la blonde, puis je reprends ma fouille, cette fois avec un peu plus d’ardeur. Cet endroit commence à me donner la chair de poule avec toutes ces piles qui pourraient abriter absolument n’importe quoi. Et c’est sans compter les portes qui n’ont pas encore été ouvertes, derrière lesquelles des armées entières pourraient se terrer. Je m’attaque donc à l’amas le plus près, donnant quelques coups de pied dedans. Les vêtements revolent sans rien ne s’échappe pour venir me dévorer. Soulagée, je me penche vers mon butin, fouillant avec minutie. Au bout d’un moment, je finis par trouver un gros manteau de fourrure. De la vraie. Le genre de chose que j’aurais aspergé de peinture en cannette avant l’épidémie, mais qui sera forcément utile dans ma tente-roulotte peu étanche au vent.



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MessageSujet: Re: mama said don't give up | andrea   mama said don't give up | andrea EmptyMar 22 Jan - 16:33



andrea portia
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A en juger par la tête que tirait Andrea, elle avait réussi à frapper fort. La blonde eut bien du mal à contenir son envie de rire, observant le spectacle de l’essayage haut en couleur – un peu à l’image du vêtement, en somme. La cavalière ne masquait pas sa désapprobation, ce qui rendait l’ensemble on ne peut plus drôle, un peu comme si on avait affublé d’un chapeau d’anniversaire un chat particulièrement grincheux. « Très. Je suis même ravie. » qu’elle avoua le plus sincèrement du monde avant de partir à son tour à rire.

Rhabillées pour l’hiver à venir, les deux demoiselles finirent par continuer plus calmement leur exploration. La brune avait l’air de dénicher quelques vieilles frusques intéressantes, ce qui n’était pas le cas de la new-yorkaise visiblement peu chanceuse. Elle alla même jusqu’à jeter un coup d’œil à ce qui traînait au sol sans résultat. Ce qui aurait pu valoir la peine avait été soit déchiré jusqu’à la couture ou complètement souillé d’un drôle de mélange qui n’était pas de l’eau – mais qui, en séchant, avait répandu de grosses traces peu ragoûtantes. « Tu trouves de quoi te rhabiller, plus sérieusement ? » finit-elle par demander à la cantonnade, relevant la tête quelques secondes. « Parce que moi … » Il n’y avait strictement rien qui puisse lui tenir chaud, la couvrir assez ou au moins lui permettre d’être protégée sans être repérée. Du moins le pensait-elle jusqu’à ce que ses yeux finissent par remarquer, coincé dans le fond d’un portant à moitié renversé, ce qui s’apparentait à un pantalon de sport gris – certes un peu moulant mais qui était idéal pour la période froide qui arriverait. Elle se ramassa pour l’attraper et l’enfouir dans son sac quand un bruit sourd dans son dos retentit.

Elle pivota sur elle-même brusquement, lance pointée vers le vide. Il n’y avait absolument rien, à part ce petit bout de rideau dont le bas avait à peine été agité par un bref courant d’air. Ce n’était pas qu’une sensation, quelque chose venait de passer derrière elles. Précisément vers l’endroit où les murs de la boutique s’étrécissaient pour amener aux cabines d’essayage plongées dans une semi-pénombre. « J’ai vu un truc bouger là. » Le corps tendu et les sens aux aguets, la blonde jeta un coup d’œil circulaire autour d’elles. Rien, strictement rien. Elle n’avait pas rêvé et à sentir la circonspection de sa camarade, l’éclaireuse de rajouter aussitôt avec tout le sérieux que l’on pouvait espérer dans une telle situation. « Je te jure, c’est pas une blague. » La paranoïa n’était pas symptomatique chez elle et si elle décrétait qu’elles n’étaient certainement pas seules, ce n’était pas juste un effet de peur ou un fruit passager de son imagination. Portia n’en avait de toute manière pas énormément.

La bonne humeur était descendue de quelques degrés, les deux jeunes filles tout à coup sur le qui-vive et à présent bien moins bavardes. « On fait quoi ? » articula l’éclaireuse du bout des lèvres par volonté de ne pas être entendue par la personne ou la chose qui se planquait très probablement non loin d’elles. Plus si sûre de vouloir fouiller dans les tas de fringues comme deux adolescentes insouciantes en manque de shopping, Portia se demandait si le plus intelligent – mais aussi le plus téméraire - n’était pas d’aller réellement vérifier que rien ne se planquait derrière les cabines d’essayages et les rayons apparemment vides. Tant qu’elles n’en auraient pas le cœur net, elles ne pouvaient que surveiller leurs arrières en permanence sans certitude de ne courir aucun danger.
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MessageSujet: Re: mama said don't give up | andrea   mama said don't give up | andrea EmptyJeu 24 Jan - 20:13



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Coincée dans l’horreur dénichée par la miner, je continue de fouiner malgré ma trouvaille déjà idéale. Elle me tiendra au chaud à coup sur pendant les mois un peu plus frais. Avec ça, les nuits dans la tente-roulotte ne seront plus si désagréables. Ravie, j’ouvre mon sac en vitesse pour y balancer la veste. Je referme le tout, puis je me relève pour aller rejoindre ma camarade que je retrouve tétanisée à l’opposée des cabines d’essayage. Lorsqu’elle m’explique les raisons de son comportement plus tendu qu’il y a quelques secondes à peine, je me tais aussi. Je m’immobilise complètement, jaugeant les paravents de tissus qui ne bougent pas d’un poil. J’essaie de voir quelque chose, un détail ou un indice qui pourrait nous indiquer si c’est le temps de mettre les voiles en courant ou si on peut s’attarder un peu plus. Mais je ne vois rien du tout. Tout est parfaitement immobile et pendant un instant, j’ai pratiquement l’impression que Portia a hallucinée. Sur les nerfs comme nous l’étions et vu l’ambiance lugubre dégagée par les lieux, ça ne serait pas étonnant. Néanmoins, je lui fais confiance. Je n’ai surtout pas envie de jouer les idiotes. D’ignorer son avertissement et de recommencer mon shopping en me balançant complètement des risques. Si je suis toujours en vie, c’est justement parce que je prends mes précautions en tout temps. En silence, pour ne pas attirer davantage l’attention, je fais signe à la blonde de se cacher avant de faire de même. J’attrape un sac à main qui trainait sur une pile, puis je m’accroupis derrière cette dernière, ne tirant que ma tête vers l’extérieur pour observer la scène. Puis, d’un mouvement précis, je jette l’objet jusqu’à la cabine. Ce dernier atterrit dans un bruit sourd, mais assez léger vu sa composition. De quoi alerter ce qui se trouve derrière, sans attirer autre chose. Une fois que c’est fait, j’attends pendant que les battements de mon cœur accélèrent légèrement. Je fais ce genre de chose pratiquement quotidiennement. Pourtant, je ressens toujours un stress. Comme si au final, je ne m’habituais toujours pas aux horreurs qui rôdent à l’extérieur. Il accélère encore un petit peu, presque imperceptiblement lorsque le bout de tissus dissimulant le cubicule remue à nouveau. Elle avait raison. Je me tourne vers Portia, pour m’assurer qu’elle est cachée, avant de me concentrer à nouveau sur les cabines. Seulement, même si le tissu s’agite quelques fois, rien n’en sort. Je m’approche donc doucement, très doucement, de la salle d’essayage. Lorsque je l’atteins, je sors mon couteau de chasse de ma ceinture, puis je tire sur le rideau qui dégage l’ouverture dans un léger grincement. Les nerfs tendus, le corps aux aguets, j’attends qu’un truc m’agrippe les épaules pour me tirer à l’intérieur et me dévorer. Mais il n’y a rien. Étonnée, je me retourne vers la Miner, hochant les épaules. Finalement, peut-être que notre imagination nous a toutes les deux jouées des tours. Je m’apprête à retourner à ses côtés lorsqu’un long râle se fait entendre, faisant dresser les poils sur ma nuque.
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Portia Meadows
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MessageSujet: Re: mama said don't give up | andrea   mama said don't give up | andrea EmptyDim 27 Jan - 22:04



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Fait avéré ou simple paranoïa, dans le doute, Andrea fit signe de se replier. Ce que la blonde approuva sans hésiter ni attendre. En silence, elle s’avança jusqu’au mur qui longeait le couloir des cabines. Dos contre la cloison, Portia retint son souffle et observa la brune agir. Balancer son appât sous la forme d’un vieux sac à main aux motifs reptiliens avant de se carapater, disparaissant du champ de vision de la chose qu’elle essayait d’attirer à elles. L’objet atterrit dans un bruit mou et puis plus un son ne retentit. L’atmosphère était presque irrespirable tant l’attente qu’il se passait quelque chose était interminable. L’éclaireuse sentit une douleur légère lui tirer les mains et constata que ses doigts étaient tellement crispés sur sa lance que ses jointures en blanchissaient dangereusement – elle relâcha la pression physique, néanmoins pas épargnée par celle mentale que sa posture aux aguets impliquait.

Comme le suspens s’éternisait, Andy sortit de sa cachette pour se risquer à aller titiller le loup dans la tanière d’elle-même. La blonde voulut esquisser un geste, prononcer un mot pour la retenir et lui dire de ne pas y aller mais elle comprenait trop le besoin de tirer au clair cette présence possible qui ne voulait pas se révéler. La mineur n’attendit que peu de temps avant d’à son tour s’écarter de l’ombre dans laquelle elle s’était fondue pour seconder la cavalière, arme au poing et prudence en guise de bouclier.

Il n’y avait toujours rien, et pourtant la blonde ne cessait de jeter des coups d’œil en arrière, comme si elle pressentait que quelque chose allait leur tomber dessus – ce n’était pas un hasard complet si ce magasin était si vide, si tous ces vêtements étaient éparpillés au sol et encore si nombreux, et puis qu’est-ce que c’était que toutes ces tâches suspicieuses qui souillaient certains tissus sinon du sang ou un fluide vital quelconque ? La jeune femme en était là de ses interrogations, la tension cavalant dans tout son corps lorsqu’Andrea tira brusquement le rideau.

Absolument pas le moindre infecté. Même pas un animal. Elle s’était donc trompée ? L’éclaireuse aurait pu libérer son anxiété par un rire nerveux et Andy se moquer de son angoisse, mais au même moment dans le dos de son amie, un visage était sorti de l’obscurité. Un faciès partiellement brûlé, à vif, déformé par le cri qu’il poussait. Portia aurait pu hurler, à se croire dans un film d’horreur face à un de ces screamers trop bien faits pour être faux. Là, il s’agissait bien d’un vrai monstre. « Derrière toi ! » Saisie par l’urgence du moment, Portia n’hésita pas avant de planter de toutes ses forces sa lance dans le crâne du mordu. Un long grognement guttural accompagna le bruit de succion infâme que sa lance rentrée puis ôtée de la chair en décomposition, mais le mort-vivant semblait encore capable de se relever dans un soubressaut. « Saloperie ! » cracha t-elle, l’adrénaline augmentant sa nervosité et sa colère dégoûtée tandis qu’elle lui envoyait un coup cette fois dans le poitrail. Celui-là fit basculer le cadavre en arrière, et Portia de planter encore frénétiquement plusieurs fois le torse de sa victime pour s’assurer qu’il ne bougerait plus. Les mains tremblantes et les nerfs hérissés, elle releva la lampe de poche qu’elle alluma instinctivement pour confirmer que ce truc n’était pas le seul locataire des lieux.

Si elle savait. Derrière elle, il n’y avait pas rien. Il n’y avait pas que cet homme – à en juger par la tenue qu’il portait, il était mort en humain peu de temps avant. D’autres cadavres gisaient. Certains décapités, d’autres entiers mais tous portaient des marques de brûlures avérées à plusieurs degrés. Quelque chose ou quelqu’un avait voulu consciencieusement les brûler – mais visiblement certains n’avaient pas eu la chance de voir leur calvaire s’arrêter là et vivaient encore. Parce que maintenant qu’elle avait éclairé le restant du couloir d’essayage, la mineur distinguait clairement une silhouette s’avancer vers elles. « Il y en a un autre ! » Dans la panique, Portia voulut s’emparer de sa lance encore fichée dans le mort pour rattaquer mais celle-ci était coincée dans le corps sanguinolent de l’autre. Avec toute l’énergie du désespoir, la blonde se débattit pour récupérer son arme, refusant catégoriquement de laisser là la seule chose qui assurait sa sécurité.
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MessageSujet: Re: mama said don't give up | andrea   mama said don't give up | andrea EmptyMer 30 Jan - 2:43



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Idée de merde, idée de merde. Toujours vêtue de l’horrible robe, mes mouvements limités par le lycra étrangement peu extensible, je peine à me pencher lorsque la blonde hurle. Un avertissement tout simple auquel j’obtempère sans réfléchir, me maudissant intérieurement de m’être montrée si insouciante. Puis la lance se plante dans le crâne du corps qui pousse un long râle, s’accrochant encore à sa misérable existence. Je me relève en vitesse, pivotant juste à temps pour voir la miner s’occuper de lui. Un coup dans le thorax, puis d’autres dans le crâne, jusqu’à ce qu’il soit méconnaissable. La chose finit par s’effondrer. Ce serait le moment de foutre le camp en courant, mais lorsque nous nous retournons, nous faisons face à d’autres de ces créatures horribles. Certaines sont affalées au sol, incapables de redresser leurs corps carbonisés. Mais qu’est-ce que c’est que cette merde. Comment ces rôdeurs peuvent être à moitié cramés sans qu’aucune odeur n’émane de l’endroit outre l’humidité horrible. Et comment ont-ils atterri là? L’immeuble ne présente aucune trace d’incendie. Aucun signe pouvant indiquer leur présence. Alors si leur existence ne s’est pas achevée en ces lieux, comment se sont-ils retrouvés dans ce couloir?

Perplexe, mon regard se promène de Portia qui se débat toujours pour récupérer son arme au cadavre ambulant sur le point de se joindre à nous, butant dans les corps de ses semblables sans pourtant s’arrêter. Infatigable, l’homme se dirige vers nous, claquant des dents et tendant ses mains frêles dans notre direction, vision d’horreur qui suffit à me sortir de cet état de choc. Je n’ai pas envie de finir comme lui, d’abord déchiquetée, puis prisonnière d’un corps dont les seuls instincts me poussent à reproduire les mêmes atrocités. J’attends encore un peu, resserrant ma poigne sur ma lame. Lorsque la chose est enfin à ma portée, je pousse son épaule de la main gauche tandis que la droite prend son élan pour venir planter le couteau dans sa tempe. Un coup direct, efficace. Je retire aussitôt l’arme, reculant d’un pas pour que l’homme ne s’écroule pas sur moi. Je relève la tête en vitesse, jetant des regards devant et derrière moi. Rien en vu. Toutefois, des râles se font entendre, sans que je ne puisse identifier leur provenance. Je sais seulement qu’ils n’émanent pas uniquement des rôdeurs figés au sol. Il faut qu’on parte au plus vite si on ne veut pas que la situation ne dégénère. Je m’approche de la blonde sans lui adresser un seul regard, trop occupée à observer les alentours, attentive au moindre changement, au moindre mouvement.

« On y va? » Je demande d’un ton peu audible, mais autoritaire. La question relève plutôt de l’ordre. Si ce n’était que de moi, j’aurais déjà fichu le camp. Mais depuis Danny, je refuse de laisser qui que ce soit derrière. Si seule j’ai tendance à prendre la fuite plutôt que de me battre, accompagnée je deviens plus farouche, plus assurée. Plutôt mourir que d’abandonner celle qui m’accompagne et devoir ainsi vivre avec les remords.
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MessageSujet: Re: mama said don't give up | andrea   mama said don't give up | andrea EmptyDim 3 Fév - 19:29



andrea portia
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Tout ça commençait sérieusement à avoir l’air d’un vrai cauchemar. « Putain, allez, allez, allez … » Avec l’énergie du désespoir Portia tirait sur le manche de la lance, telle Arthur délogeant un simulacre d’épée d‘un solide rocher fait de viande nécrosée. Mais celle-ci était accrochée fermement dans le cadavre du mordu et comme un malheureux hasard n’arrivait jamais seul, les autres compagnons décédés de l’infecté au sol semblaient vouloir s’inviter à la fête. La blonde les entendait de plus en plus proches, de plus en plus près, et alors qu’elle s’apprêtait à abandonner son arme pour finalement battre en retraite et abandonner son seul moyen de défense et d’attaque, Andrea bondit pour planter l’infecté qui n’était déjà plus qu’à un mètre d’elles. Au même moment, la lance s’arracha des chairs labourées du rôdeur et l’éclaireuse s’en déséquilibra de quelques pas en arrière sous le recul de l’effort.

Une giclée de sang presque noir et poisseux avait tâché le sol, une autre provenant de l’assaut de la cavalière les aspergeant toutes deux. Mais elle avait récupéré son butin le plus important en un seul morceau intact, voilà tout ce qui comptait. Et maintenant que les mordus commençaient à abonder, la cavalière eut la brillante suggestion de se barrer d’ici à toute vitesse. « Et comment qu’on y va. » Elle ne se fit pas prier deux fois ; à la suite de la brune, elle se mit à courir comme une dératée pour sortir du magasin au plus vite. S’ils n’étaient pas rapides, ils étaient nombreux, ce qui était bien plus dangereux qu’il n’y paraissait si elles se mettaient à les sous-estimer.

Portia se retourna furtivement pour tenter d’apercevoir si d’autres cadavres ambulants s’étaient risqués à sortir de leur cachette pour les poursuivre. A part les gargouillis qu’elle entendait encore au loin, aucun mort-vivant n’avait eu l’air d’avoir la condition physique pour leur coller aux basques. « Je crois qu’on les a rameutés. » haleta t-elle. Quelles débiles, comment elles avaient pu croire une seule minute qu’elles pourraient être tranquilles dans ce faux-semblant de havre de paix tellement surréaliste qu’il était forcément trop beau pour être vrai ?

Elles ne s’arrêtèrent que lorsqu’elles furent sorties de la bâtisse, s’extirpant de l’ouverture avant de s’en éloigner comme si le lieu était pestiféré. A la lumière du jour, elles purent observer leurs habits maculés des coups infligés aux saloperies rencontrées dans ce magasin de malheur. « Ca va ? T’as rien ? » Du regard, elle inspecta brièvement l’allure de son amie, plus en état de choc et secouée par cette rencontre désagréable que réellement blessée physiquement. Portia prit le soin de vérifier que son propre corps ne comportait aucune griffure ou morsure avortée, confirmant ainsi qu’elles étaient saines et sauves, avant de finalement poser la question qui l’interpellait le plus sur l’instant. « Qu’est-ce qu’ils faisaient là ? Tu crois qu’ils ont été tués après avoir été brûlés ? » Cet endroit était bizarre, bien plus bizarre qu’il n’y paraissait et Portia n’avait soudainement plus l’once d’une envie d’y remettre les pieds. Pour que des infectés brûlés au troisième degré s’y soient réfugiés en masse, ça ne devait pas être le coin le plus accueillant et le plus peuplé du Texas.
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MessageSujet: Re: mama said don't give up | andrea   mama said don't give up | andrea EmptyMer 6 Fév - 19:43



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« shooting for the stars when i couldn't make a killing »
Ça aura été présent le temps que ça aura duré. Un moment d’innocence éphémère qui est parti en fumé aussi rapidement qu’il avait débuté. Ça finit toujours par arriver. Dès qu’on s’attache, dès qu’on se laisse aller et qu’on se permet d’être heureux ne serait-ce qu’un instant, la réalité nous met une baffe en plein visage. Un réveil brutal, douloureux. Je reste sous le choc un moment avant de plonger tête première vers le danger. J’abats ce corps qui est venu troubler ma sérénité d’un coup de couteau efficace, n’ayant pas le temps de décrocher ma machette. Puis je concentre mon attention sur Portia qui tente de récupérer son arme. Je couvre ses arrières, observant les alentours. Rien à l’horizon si ce n’est les cadavres carbonisés qui peinent à venir dans notre direction. Pourtant, la menace pèse toujours. Les râles qui se font entendre ne proviennent pas tous de ceux étendus à nos pieds. Je crois qu’il y en a d’autres, mais je ne sais pas où ils sont et pour être honnête, je n’ai pas envie de rester ici pour le découvrir. Je propose donc à la blonde de foutre le camp, proposition qu’elle accepte évidemment. Nous partons toutes les deux à la hâtes, pressées de quitter ce lieu de malheur.

« Non, sans blague. » Je lâche entre deux respirations laborieuses, n’arrêtant pas ma course pour autant. Je continue d’avancer, un pied devant l’autre, sans même regarder en arrière. Je ne m’immobilise qu’une fois à l’extérieur, mais seulement momentanément. J’inspecte mon corps, à la recherche d’une blessure que l’adrénaline aurait masquée. Je fais de même en vitesse pour Portia, mais tout semble en ordre. Nous sommes toutes saines et sauves. « Ça va. On a eu de la chance. » Pour cette fois, notre idiotie ne nous a rien coûté. Mais il faudra redoubler de prudence les prochaines fois, car on ne peut savoir quand notre chance tournera. Je me suis montrée naïve une fois, je ne me laisserai pas prendre deux fois. Sinon, il y a des chances que je connaisse un sort aussi atroce que les rôdeurs de la bâtisse. « Aucune idée. Peut-être quelqu’un qui a voulu les brûler pour s’en débarasser? Il se serait ensuite réfugié dans le magasin, mais les autres l’auraient suivi? » Ma théorie comporte des failles. En étant aussi mal en point, ils auraient eu du mal à rattraper leur proie. Mais c’est la seule à laquelle je peux penser pour l’instant. « Mais c’est pas important. Vaut mieux s’éloigner. » Je lâche en me remettant en marche, réalisant par le fait même que je porte encore l’horrible robe aux motifs psychédéliques. Dans l’intensité du moment, je n’avais pas sentie le tissu serré entraver mes mouvements. Je me mets à pouffer comme une idiote. Faudra que je m’arrête pour la retirer avant d’arriver chez les Rhodes, sinon je risque de devenir la risée des Crimsons.
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MessageSujet: Re: mama said don't give up | andrea   mama said don't give up | andrea EmptyDim 17 Fév - 22:38



andrea portia
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L’essentiel était là : Andy et elle étaient en vie et ne risquaient rien pour l’instant. Ce qui n’empêchait pas la Miner de passer directement aux faits plus alarmants et de s’interroger sur ce qu’elles venaient de vivre. La théorie de la brune n’était pas improbable mais elle paraissait incohérente aux yeux de l’autre, ou lui donnait plutôt un goût d’inexpliqué. « … Je sais pas, peut-être … Mais c’est comme s’ils avaient été attaqués par des humains avant de s’être transformés … » Des infectés brûlés n’auraient jamais survécu au feu. Ces pauvres hères avaient du ipso facto souffrir de leur vivant et s’être transformés des suites de leurs tortures. Sur quels cinglés humains étaient-ils tombés pour finir torturés de la sorte, Portia ne saurait le dire mais espérait juste que les auteurs de ce genre de barbaries n’étaient plus dans les parages actuellement.

Le mystère resterait complet pour aujourd’hui. Portia examina pensivement les traces de sang et de viscères qui souillaient toujours la pointe de sa lance. Elle détacha finalement son regard de ces impuretés pour appuyer l’avis de son acolyte avec vigueur. « Oui, ça vaut mieux. On sait jamais sur qui on peut tomber. » Comme elle le songeait précédemment, l’endroit n’était pas aussi sûr qu’il n’y paraissait. De toute manière les deux jeunes femmes n’avaient plus rien à faire ici : elles n’allaient pas écumer plus que nécessaire ce trou à rôdeurs et étaient bien plus raisonnables à choisir de rentrer chez elles.

Qui plus est, elles n’avaient pas tout perdu dans cette escapade. Leurs sacs alourdis de quelques vêtements plus ou moins laids – mais néanmoins pratiques -, elles venaient d’expérimenter la nouvelle forme de shopping de ce siècle, celle qui consistait à payer possiblement de sa vie pour pouvoir se vêtir d’autre chose que des frusques pleines de poussières et usées jusqu’à la couture. Reparties à un rythme correct de marche, la new-yorkaise se mordit la lèvre pour retenir un rire tandis que sa camarade pestait, les pieds pris dans la traîne de sa robe. Le rire nerveux et libérateur de la Crimson éclata, bientôt suivi du sien. « Tu peux la garder. C’est comme un trésor de guerre, après tout. » Elle continuait de plaisanter et pas uniquement parce que la vision de la robe restait une intarissable source d’hilarité : par ce biais absurde, l’éclaireuse arrivait tant bien que mal à détendre une atmosphère rendue urgente et électrique. Huit ans après l’apparition des premiers « morts-vivants », la blonde ne s’accoutumait toujours pas totalement aux horreurs que pouvaient encore abriter les coins les plus reculés de la région. Quelque part, son être refusait en bloc de s’habituer à cela. Ce monde n’était pas une normalité ; seulement un état de transition en attendant de trouver un remède et une solution à tout ça.
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MessageSujet: Re: mama said don't give up | andrea   mama said don't give up | andrea EmptyMar 26 Fév - 19:26



andrea portia
« shooting for the stars when i couldn't make a killing »
L’hypothèse de la blonde, je l’avais envisagée aussi. Vu l’état des corps et le lieu dans lequel il se trouvait, c’était ce qui était le plus logique. S’ils avaient été trainés là en feu, il y aurait forcément eu des ravages dans les locaux et pas seulement des corps mutilés pour témoigner du drame. Seulement, j’avais préféré ne pas la mentionner, ne plus y penser. Que nos semblables aient pu commettre une telle atrocité ne m’étonne pas. L’humanité est réputée pour sa cruauté après tout. Ce qui me glace le sang, c’est notre proximité présente avec les restants de ces supposés bourreaux. S’ils sont toujours dans les parages, je préfère ne pas m’attarder. Vaut mieux ne pas faire leur connaissance. Je propose donc de mettre les voiles, ce à quoi Portia ne montre aucune opposition. Au contraire, elle semble tout aussi impatiente de déguerpir que moi. Nous nous remettons donc en route d’un pas rapide malgré l’adrénaline qui retombe. Pour une fois, j’ai atrocement hâte de rentrer au campement, même si je sais que rien ne m’attend réellement là-bas. Au moins, j’aurai un toit sur ma tête, un endroit où me reposer sans avoir à être constamment sur mes gardes. Face à cette pensée, je me retrouve un peu plus détendue, jusqu’à ce que je réalise que mes mouvements ne sont pas aussi libres qu’à l’habitude, comme si quelque chose les entravait. C’est là que je réalise avec amusement que je porte encore la tenue rétro dégotée par Portia. Je rigole un peu, nerveuse. « T’as raison, autant me pavaner dedans. Ça fera une histoire à raconter autour du feu. » Ces moments-là sont probablement mes préférés au Ranch. Lorsque quelques cavaliers se réunissent pour papoter en se passant une bouteille de fort, j’ai l’impression que tout est normal, que tout va bien. Comme si nous n’étions qu’un groupe lambda se racontant des histoires pour se faire peur. Un peu comme en colo, mais avec des lendemains matins beaucoup plus pénibles. Fini les réveils par les comptines et les déjeunes en cantines. « En plus, ça ne risque pas de plaire à Mikh. Tu crois qu'il aura envie de me l'arracher? » Je lui jette un regard malicieux, sans me douter que la blonde le connait. Pour moi, tirer mon coup avec le garde serait une belle manière de célébrer notre victoire et les quelques trouvailles que nous pouvons toutes les deux ramener dans nos foyers respectifs. Reste à espérer que le brun ne soit pas de garde ce soir ou cette nuit, car maintenant que j’y ai pensé, une déception amère m’envahirait si on m’empêchait de combler ainsi mes envies. Surtout qu’après cette journée finalement assez cauchemardesque, j’estimais le mériter amplement.
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MessageSujet: Re: mama said don't give up | andrea   mama said don't give up | andrea EmptyDim 17 Mar - 22:43



andrea portia
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Un véritable trophée portable qui lui allait comme un gant. La brune allait faire fureur de retour chez les Rhodes. « C’est clair. » D’un coup d’œil vers la longueur épatante de la robe pour appuyer ses propos, Portia se permit un petit conseil de prudence. Il était préférable d’éviter un incident à cause de cette saleté de chiffon. « Méfie-toi juste qu’elle ne se prenne pas dans les flammes, par contre, ça brûle vite ce machin. » L’éclaireuse ponctua sa plaisanterie d’un sourire farceur. Ce genre d’amitiés lui manquait parfois à la Mine. Non pas qu’elle manquait de piliers et de personnes de confiance là-bas, mais en fin de compte, elle n’avait jamais vraiment trouvé de personnalité similaire à celle d’Andrea – un caractère proche du sien, avec lequel elle se serait tout aussi bien entendue sans tous ces morts-vivants et ces histoires d’apocalypse.

Comme si rien d’autre ne pouvait venir perturber cette petite partie de chasse à l’infecté improvisée, Andrea balança une mini-grenade qui allait faire plus de bruit qu’elle ne le pensait. L’éclaireuse écarquilla les yeux, prête à se pincer pour vérifier qu’elle se trompait. « … Mikh ? » répéta t-elle avec lenteur et un air légèrement déconcerté. La température venait de chuter d'une dizaine de degrés rien qu'à voir la grimace affichée sur le visage de Portia. Incroyable. Est-ce qu’elle venait d’avoir un problème de surdité aigu qui lui avait fait comprendre ce prénom sorti des enfers ? Peut-être qu’elle avait pris un coup dans cette bagarre, finalement. N’importe quel choc minime à la tête qui aurait pu justifier qu’elle comprenne ce qu’elle venait véritablement d’entendre.

Son regard se tourna lentement vers Andrea pour finalement demander, complètement incrédule. « Tu connais Mikh, mh ? » La pauvre. Elle avait donc affaire au crétin de garde et pire encore, le connaissait bien. A vrai dire, la blonde aurait du faire le lien plus rapidement que ça entre son amie et l’autre : partager le même Ranch les obligeait à devoir se côtoyer et elle ne pouvait pas faire autrement. En revanche, la partie où elle mentionnait se faire déshabiller par lui avec son consentement ne relevait pas tant d’une pratique spécifique à leur clan que d’une relation toute particulière entre elle et l’arnaqueur. Donc, ils couchaient ensemble. « Intéressant. » commença t-elle à marmonner les dents serrées, en ayant à vrai dire l’air de trouver ça tout sauf intéressant. « Toi aussi il t’a pigeonné mais tu lui as pardonné, ou bien il en est encore à la phase où il te fait croire qu’il est charmant ? » Sceptique et un brin déçue, elle n’avait pu s’empêcher de teinter sa question d’une pointe d’ironie mordante. Oh, bien sûr qu’elle ne reprochait rien à Andy. Son indignation montante était plutôt dirigée vers l’absent du trio – il était tellement doué pour mentir et embobiner les autres. Mais Andrea était une cavalière maline et dotée de raison, elle ne pouvait décemment pas se laisser avoir par cet enfoiré et accepter joyeusement son sort. Et encore moins envisager d’aller fricoter avec cet abruti.
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MessageSujet: Re: mama said don't give up | andrea   mama said don't give up | andrea EmptyDim 24 Mar - 1:56



andrea portia
« shooting for the stars when i couldn't make a killing »
Franchement, les flammes étaient le dernier de mes soucis, même après ce que nous venions de voir. Je n’y aurais même pas pensé si la blonde ne l’avait pas mentionné. Mais l’allusion m’amuse, assez pour qu’un sourire s’étire sur mon visage. « Comme ça, je ferai une entrée encore plus flamboyante. » Je lâche en notant toutefois qu’il vaudra mieux éviter de la porter lors des feux de camp, ce qui n’était pas dans mes intentions de toute manière. Déjà que je devrai arriver affublée ainsi, je n’ai pas envie de me ridiculiser davantage. Quoi que... Je pourrai m’en servir pour raconter mon histoire de manière grandiose, avec les gestes et le look pour accompagner le tout. Ça ferait changement des vieilles aventures qui sont sans cesse répétées par les plus vieux cavaliers. Je me demande si Mikh me trouvera aussi séduisante après m’avoir vu m’improviser conteuse dans une telle tenue. Je ne manque pas de le mentionner à Portia. Les propos me viennent naturellement, car avec elle, je me sens à nouveau jeune. Elle est la seule avec qui j’ai envie de m’adonner à des futilités comme la séance shopping infernale que nous venons de vivre et de radoter de tout et de rien, n’importe quoi qui n’ait aucun lien avec la survie, en fait.

Seulement, lorsque je mentionne le nom du garde, le visage de mon amie change du tout au tout. Je ralentis un peu le pas, incertaine. Les chances qu’elle le connaisse sont assez minces, mais ce ne serait pas la première réunion étrange à se produire dans les environs. J’observe attentivement ses réactions, cherchant à comprendre la nature de leur connexion. J’hoche la tête lorsqu’elle s’assure d’avoir bien compris le prénom, puis je fronce les sourcils lorsqu’elle qualifie l’information d’intéressante. Je tique davantage lorsque le mot charmant s’échappe d’entre ses lèvres. « Charmant... Déjà, Mikh est tout sauf charmant. » Un rire s’échappe de mon corps raqué, moitié sincère, moitié jaune. Outre les nuits que nous passons ensembles, les moments que je partage avec lui sont loin d’être agréables. Vu nos caractères assez forts, nous passons le plus clair de notre temps à coucher ou à nous prendre la tête. Ce n’est pas très sain, mais comme nous avons tous les deux des besoins à assouvir, ça nous convient. C’est mieux que rien. « S’il essaie de faire quoi que ce soit, je vais lui botter le cul. » Ce serait dommage, car c’est de loin le plus beau du Ranch. Mais si je peux en même temps me venger d’un truc qu’il a fait subir à Portia par le passé, ça fera d’une pierre deux coups. L’idéal serait qu’il ne me fasse pas chier, mais je sais qu’on ne peut pas tout avoir. « Il t’a fait quoi à toi? » Je demande, me souvenant soudainement qu’il m’avait parlé d’une histoire de coffre. Mais ça ne peut pas être Portia, non?
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Portia Meadows
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MessageSujet: Re: mama said don't give up | andrea   mama said don't give up | andrea EmptyDim 14 Avr - 23:37



andrea portia
« shooting for the stars when i couldn't make a killing »
Andrea ne donnait pas l’impression de porter Mikh dans son cœur et cela rassurait quelque peu la survivante. A mieux l’écouter, on aurait d’ailleurs pu presque penser qu’elle non plus ne pouvait pas l’encadrer comme si elle collectionnait quelques griefs contre lui. La chasseuse ne parlait pas de lui comme d’un garçon agréable, plaisant ou même séduisant. Andy n’avait de toute façon pas pour manie de mâcher ses mots et le garde ne faisait pas exception à son honnêteté tranchante. Pour autant, il persistait une zone d’ombre que Portia ne s’expliquait pas – et son amie était apparemment dans le même cas, intriguée par ce qui poussait la jeune éclaireuse à se montrer aussi agressive et négative à l’encontre de quelqu’un. « Laisse tomber. C’est vraiment pas important. » Oh, évidemment que ça l’était. C’était même tellement important et tellement frais dans ses souvenirs que la virulence avec laquelle elle parlait du jeune homme à son amie la trahissait. Mais Portia ne comptait pas reparler du passé, et Andy n’avait pas vraiment besoin de connaître les détails de cette histoire de vol. Tout ce qu’elle avait à faire, c’était retenir la conclusion finale : il ne fallait pas compter sur Mikh Sloan, quelque soit la circonstance dans laquelle elle se trouvait. Le fuir comme la peste au mieux, au pire s’en protéger comme du choléra. « Retiens juste que ce type n’est pas digne de confiance, ok ? Un jour, il finira par te planter. » Le sérieux dont elle faisait subitement preuve alors qu’elle parlait d’un jeune garde d’à peine vingt-sept ans et qui n’avait sûrement pas commis de crime majeur à part celui d’agir en enflure notoire pouvait surprendre. Peut-être que la brune allait lui rire au nez et ne pas l’écouter. Alors Portia insista lourdement, la scrutant avec insistance. « Je déconne pas, Andrea. Tiens-toi éloignée de lui, ça vaut mieux pour toi. » La new-yorkaise ne pouvait pas veiller au grain sur son amie, elle ne pouvait donc que lui prodiguer ses conseils en espérant qu’elle les suive. Une intuition lui murmurait pourtant qu’elle arrivait déjà un peu trop tard.

Un souffle lassé s’échappa de ses lèvres. « J’y crois pas que vous vous connaissiez. » Ce n’était pas que le Texas fut une terre de proximité qui la dérangeait, mais qu’elle ne puisse jamais totalement se défaire de l’existence du brun partout où qu’elle aille. Comme un refrain agaçant d’une chanson entraînante qui restait en tête, il finissait inlassablement par refaire surface. « C’est logique, tu me diras. Vous êtes dans le même clan, j’aurais du m’en douter un peu. » Tout comme elle connaissait bien du monde à la Mine, aucun visage du Ranch ne devait être étranger au regard de la cavalière. Alors qu’elle réfléchissait à cette étrange connexion qui liait les deux Crimson, la blonde finit par relever la tête, piquée par une information qui lui revint en pleine figure. « Pourquoi tu couches avec ce mec, au fait ? » La blonde avait naturellement fait le lien avec la réflexion de sa comparse sans avoir besoin de trop creuser. La seule raison valable pour laquelle un type comme lui aurait débarrassé Andrea de sa robe n’était certainement pas d’y faire quelques retouches de couture ou un lavage en bonne et due forme.
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MessageSujet: Re: mama said don't give up | andrea   mama said don't give up | andrea EmptyMar 16 Avr - 21:43



andrea portia
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Malgré la menace qui subsiste en arrière, bien loin derrière, je m’arrête un moment face à ses mises en garde. Je sais que Mikh n’est pas un enfant de cœur. Peut-être même un salaud vu l’usage qu’il fait des femmes. Je sais, entre autres, que je suis loin d’être son seul plan cul. Ça ne m’embête pas trop puisque je me sers également de lui. Mais malgré tout, il n’a pas l’air hyper monstrueux. Malgré les cris lors de nos disputes et la force que nous employons parfois, je ne me suis jamais sentie en danger auprès de lui. Je reste donc perplexe, ne sachant pas trop quoi lui dire. J’essaie de comprendre d’où les mises en garde viennent, sans toutefois oser la questionner. Ça se voit à son visage qu’elle n’a pas envie de s’étaler sur le sujet, que le simple fait d’entendre ce prénom l’insupporte au plus haut point. Je me demande ce qu’il a bien pu faire pour attiser autant de rage chez Portia. Je préfère me taire pour espérer tenter un changement de sujet plus ou moins subtil, mais je n’ai pas le temps que l’interrogatoire se retourne contre moi. Elle vient de capter à quel genre d’activité je m’adonne avec lui. Le rouge me monte légèrement aux joues, ce qui n’est pas du tout dans mes habitudes. Seulement, vu la tirade qui a précédé, je me sens pratiquement honteuse d’avoir laissé le garde se faufiler sous mes draps, sans pour autant connaître la raison. Je me remets en marche, d’un pas un peu plus empressé. Je joue avec les ourlets de mes manches, ne sachant pas trop quoi répondre à ça. « Ça nous arrive parfois. » Je détourne le regard, accélérant encore imperceptiblement. Je commence à avoir hâte d’arriver au camp. « Souvent. Mais qu’est-ce que ça change? » Je finis par demander, curieuse d’en apprendre davantage. Si elle ne veut pas répondre, ce ne sera pas la fin du monde. Je risque de poursuivre mes activités avec lui, simplement parce que j’ai des besoins à combler et que jusqu’à présent, il ne semble pas m’avoir refilé d’ITS. Puis, peu importe ce qu’il est, son corps n’en est pas moins beau et il n’est pas un moins bon coup pour autant. Et de ce côté, ce n’est pas comme si j’avais beaucoup de choix chez les cavaliers. « Si ça peut te rassurer, c’est strictement physique. On se prend tellement souvent la tête que je n’ai pas du tout envie d’approfondir ça. » À lui révéler tout ça, j’ai l’impression de me retrouver dans la cour de mon lycée, à potiner avec ma meilleure amie.
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Portia Meadows
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MessageSujet: Re: mama said don't give up | andrea   mama said don't give up | andrea EmptyDim 12 Mai - 23:48



andrea portia
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La brune la scrutait, un mélange d’incompréhension et de curiosité plaqué sur le visage. Evidemment que la virulence de ses paroles alertait Andrea. Forcément que son timbre de voix en disait trop pour ne pas vouloir connaître les raisons de cette tension. Logique qu’elle s’inquiète, ou qu’au moins elle interroge. Il t’a fait quoi ? « Rien, rien. » coupa t-elle un peu violemment, peu désireuse de faire tourner le sujet autour d’elle alors qu’elle n’avait aucunement envie d’avouer qu’elle s’était faite berner comme une débutante. A ce sentiment de déni total s’ajoutait la peur d’avoir braqué Andy, de laisser croire qu’elle pouvait la juger pour ce qu’elle faisait de sa vie avec autrui. « Désolée, tu fais ce que tu veux et ça me regarde pas. » Ca la chiffonnait plus qu’elle ne s’y attendait. Et en y réfléchissant bien, Portia savait qu’elle n’avait pas de droit de regard sur les agissements de son amie mais rien n’y faisait. Elle se souciait d’elle et elle ne pouvait pas faire autrement que de ronger son frein à la savoir proche de ce connard fini.

Pourtant Andy était bien plus habile à se défendre qu’elle. Elle était forte, elle avait son indépendance et sa force de caractère pour elle. Ce n’était certainement pas un nuisible du genre de Mikh qui allait lui faire du mal. Voilà, autant se rassurer ainsi : en lui faisant confiance à elle plutôt qu’à la mauvaise personne. Malgré tout elle ne put retenir sa dernière mise en garde lourde de sens et de non-dits qu’un jour peut-être elle lui raconterait. « Mais méfie-toi de ce mec, quand même. Je le connais un peu et pas comme toi tu penses le voir. Il joue très bien la comédie. » Ses yeux parlaient pour elle, brillants du souvenir vif et cuisant de leur dernier échange. Il avait laissé des traces dont elle avait eu du mal à se défaire, peut-être parce que quelque part Portia n’avait toujours pas trouvé le moyen de tirer un trait sur cette petite histoire en se vengeant à sa façon.

Ce sentiment était puéril et il y avait bien plus urgent à se soucier que de régler des querelles de dix ans d’âge. Elle ne souhaitait plus s’éterniser sur lui, Nino lui avait permis de le comprendre et maintenant Andrea participait quelque peu à cette avancée. Pour ce que ça valait, la Miner savait qu’elle n’avait rien à dire de plus et qu’Andrea était une grande fille capable de faire ses propres choix en toute connaissance de cause. Qui plus est, Portia ne désirait guère instiller une ambiance tendue entre elles, encore moins à cause d’une tierce personne qu’elle ne portait pas dans son cœur. « Changeons de sujet, ça vaut pas le coup de parler de lui de toute manière. » L’éclaireuse aurait bien voulu s’excuser mais elle ne voulait pas non plus dramatiser la chose. La blonde accorda une petite tape amicale sur l’épaule de la brune et désigna avec un sourire un peu plus espiègle et léger l’accoutrement de cette dernière. « Rentrons montrer ta magnifique tenue de bal. »
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