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 get one thing straight : this isn’t a democracy. (rayna)

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Amalia Ortiz
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MessageSujet: get one thing straight : this isn’t a democracy. (rayna)   get one thing straight : this isn’t a democracy. (rayna) EmptyJeu 22 Nov - 11:43


rayna malone amalia ortiz
« this isn't a democracy. »
Depuis quelques temps, Amalia rechigne de plus en plus à quitter Plovers et son nid douillet. Le calme de sa zone est confortable et tout le monde s'accorde à dire qu'il y fait bon vivre. Rien d'étonnant quand on voit ce que le reste de la Carrière donne. Il s'y passe toujours quelque chose, quelqu'un a toujours une plainte à faire, une bagarre a lancé, un compte à régler. A Plovers, les règles étaient simples et respectées. Et de toute façon, Amalia n'acceptait pas les troubles fêtes dans sa zone à dominance familiale. La matriarche Ortiz, la Veuve, était claire et n'acceptait aucun faux pas. Plovers était l'endroit parfait pour élever son enfant et Amalia voyait son petit Leandro s'épanouir de jour en jour, passant lentement d'enfant à petit homme. Et plus il grandissait, plus elle lui trouvait des ressemblances avec son défunt père. Occupés à changer le moteur d'un quad, Amalia souriait avec une sincérité déconcertante. Elle ne s'était pas sentie aussi heureuse depuis un bon moment et passer du temps avec son fils y était pour beaucoup. Elle prenait le temps de lui enseigner la mécanique, comme son père l'avait fait pour elle en des temps plus heureux et prospères. Emilio avait commencé l'enseignement de leur fils et aujourd'hui Amalia promettait à Leandro de lui apprendre tout ce qu'elle savait sur la mécanique. Penchée au-dessus de l'enfant, regardant ses mains bricoler l'engin, elle hoche la tête. « Si. Maintenant coupe l'alternateur. » Concentré, l'enfant s'exécute et retire enfin le moteur, l'exposant avec fierté. « Muy bien ! » Elle ébouriffe ses cheveux dans un geste affectueux. Et tandis que son regard s'égare quelques secondes, elle remarque la figure plus que féminine qui s'approche. Bien malgré elle, un soupir échappe à Amalia. Rayna Malone se dirige droit sur eux ce qui ne peut qu'annoncer une mauvaise nouvelle. Il n'y avait aucune raison pour que les partenaires se voient aujourd'hui. « Essaie de trouver ce qu'il cloche et si besoin, va au cimetière chercher du matériel. Demande à Enzo de t'accompagner. » Le garçon hoche simplement de la tête, déjà tout occupé à son travail. Amalia, elle, s'essuie les mains sur un morceau de tissu déjà bien usé, enlevant le plus gros de la crasse qui s'était accumulée. Elle avance vers Rayna, s'éloignant autant que possible des oreilles de son fils.

« Hijo de puta ! » Il suffit d'une minute pour que le sourire d'Amalia disparaisse et quand Rayna a terminé de lui exposer la situation, la chef de zone soupire, exaspérée, plaçant ses mains derrière sa tête. « Tu sais où il est en ce moment ? » Difficile de rester discret et de ne pas faire de vagues. Tout se sait bien trop vite à la Carrière, même si Amalia met tout en œuvre pour rester dans l'ombre. « Bien. On va lui rendre une petite visite. » Ce n'est pas un sourire qui déforme son visage mais plutôt un rictus malfaisant. Elle n'a pas de temps à perdre avec des distributeurs à la langue trop pendue. « Il est temps de t'apprendre une ou deux choses, bonita. » Elle détache sa casquette qui pend à sa ceinture pour la visser sur sa tête. « J'compte sur toi. Sors tes crocs, acère tes ongles et surtout sert toi de ta langue de vipère. » Pas question de laisser couler, encore moins de passer pour faibles. Elle avise Enzo, le garde du corps de son fils, de son absence et s'éclipse rapidement en compagnie de Rayna. Il n'y a pas de temps à perdre. Elles doivent rattraper le coup, se faire entendre. Les deux jeunes femmes traversent le Bûcher d'un pas décidé, passant rapidement par la grande place avant de rejoindre le marché à la recherche de leur homme. Sur ses gardes, les yeux balayant les quelques âmes se baladant ici et là, Amalia cherche leur fameux Billy. Bientôt, Rayna le repère à côté d'un étalage minable de légumes, un homme riant à pleins poumons lui faisant face. En quelques enjambées les deux jeunes femmes lui tombe dessus. « Bouge. » Qu'elle lance à l'autre qui hésite quelques secondes, pas bien certain de la marche à suivre. Amalia, elle, ne quitte pas Billy des yeux. Elle attend aussi que Rayna s'impose, montre ce qu'elle a dans les tripes.
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MessageSujet: Re: get one thing straight : this isn’t a democracy. (rayna)   get one thing straight : this isn’t a democracy. (rayna) EmptyMer 28 Nov - 17:43


rayna malone amalia ortiz
« this isn't a democracy. »
Les affaires vont bien. La pensée lui traverse l'esprit alors qu'elle se prélasse au soleil dans un carré d'herbes devant son cabanon. Les affaires vont bien et elle n'en revient pas d'avoir réussi à monter ce coup-là et de s'en sortir surtout. Aaren a détourné le regard et la guerre lancée contre le puff n'a pas l'air de se répercuter sur son affaire à elle. Sa belle angélique ramène toujours du monde, fait danser la foule et transcende les âmes en peine, elle multiplie les artifices et la vie prend du sens quand elle entre en scène. Son empire, Rayna en est plus que fière. C'est bien la seule chose de sa vie qu'elle a monté de ses mains, sans avoir eu besoin de le voler, de le baiser ou de l'épouser et pour une femme trophée, c'est un exploit. Oh bien sûr, elle avait eu un petit commerce autrefois, avait commencé sa propre gamme de produits, mais cela n'aurait pas été possible sans l'argent de Silver Malone, sans l'intervention d'un homme. Or, son trafic est le fruit d'un labeur féminin et c'est peut-être pour cela qu'il fonctionne et qu'il prospère. Amalia et elle y ont travaillé dur, ont posé les pierres les unes après les autres et jusqu'à maintenant, il n'y avait pas eu de problème. Jusqu'à maintenant...
L'ombre qui lui bloque soudainement le soleil appartient à un homme qu'elle ne connaît pas et dont elle apprécie la silhouette à travers ses lunettes de soleil. Il n'est pas là par hasard, à en juger par le regard qu'il laisse courir sur ses jambes exposées et sa poitrine débordante. Tous les mêmes. « C'est toi Amalia ? » La Mexicaine hausse les sourcils et la courbure dépasse largement la monture des lunettes alors elle se rattrape pour contenir sa surprise. « Non, mais c'est flatteur de me trouver aussi jeune. » Le sourire qui traîne sur les lèvres de la quadragénaire s'évanouit dès lors qu'il demande : « Mais c'est toi qui fabrique la drogue alors ? » L'idée même de séduire disparaît complètement de ses entrailles et elle rabat les pans de son kimono sur son corps puis se relève. « Ici on ne fabrique pas de drogue monsieur, je fais des onguents, des crèmes et des tisanes entre autres, mais pas ce que vous recherchez. » Il affiche un air renfrogné, pas du tout impressionnée par la madone qu'il dépasse d'une tête. « Me raconte pas de bobards, Billy m'a dit que je pouvais en trouver ici. » Elle serre des dents à la mention du nom d'un de ses distributeurs. Quelle enflure à la langue bien pendue... Et l'urgence lui dicte qu'elle doit immédiatement en référer à Amalia, tuer le problème dans l'oeuf pour ne pas laisser plus de personnes instables donner des informations aussi sensibles. « Et vous croyez les paroles d'un homme sous l'influence de stupéfiants ? » Il paraît finalement hésiter, commence légèrement à se tasser sur lui-même et à rentrer sa musculature censée être intimidante. À d'autres. Et si Rayna a bel et bien le cœur qui bat à toute vitesse dans sa poitrine, ça ne l'empêche pas d'enfoncer le clou. « Écoutez, si vous avez des problèmes à la lever tout seul, je peux vous donner un bon remède, mais c'est tout ce qu'il y a chez moi. En revanche, j'ai un peu de savon en échantillon, ça vous ferait pas de mal tiens. » Et cette fois il se ratatine sous ses yeux, maugrée qu'il a dû se tromper. Elle a juste le temps de lui conseiller d'aller au caveau s'il veut se la coller avant qu'il ne s'éclipse. C'est leur problème maintenant. Alors ni une ni deux, elle s'habille, enfile une tenue sobre avant de filer à la rencontre de sa partenaire.
Les ennuis commencent.

_______________


Amalia sait reconnaître le caractère urgent d'une situation et c'est un soulagement pour la madone qui pensait pouvoir lui refiler le bébé et retourner se prélasser. Mais sa partenaire ne l'entend pas de cette oreille alors qu'elle énonce qu'il est temps pour Rayna de sortir les poings. Mine renfrognée, la Mexicaine obtempère et la suit mais elle ne parvient pas à se sortir de la tête que c'était pas dans le contrat, ça. Jouer les gros bras, c'était le domaine d'Amalia, certainement pas celui de la seule personne aux ongles encore limés malgré la fin du monde. S'il y a bien une chose qui joue en sa faveur en temps d'apocalypse, c'est que personne ne s'intéresse aux produits de beauté, ça laisse plus de choix pour elle.
Trouver Billy n'est pas la partie la plus compliquée. Maintenant, il faut le faire parler ou plutôt, le pousser à la fermer et ça fout un peu les chocottes à Rayna qui s'était toujours contentée d'assister aux scène d'intimidation. Quand elle était mariée à Vicente, vingt ans auparavant, c'était lui qui donnait le coup de poing final, elle n'avait été là que pour l'atout charme, celui qui distrait la victime  ou endort sa méfiance.
« La drogue t'a complètement bousillé le cerveau ou quoi ? T'as entendu Amalia : bouge. » Bon, c'était peut-être plus facile que ce à quoi elle s'attendait. Elle se réjouit de l'air penaud qui se dessine sur Billy, de son corps qui se met soudain en branle sans vraiment savoir où aller. Et justement, où aller ? L'assurance de l'aînée se fissure légèrement en se disant qu'elle n'a pas vraiment cette situation en main. Il profite d'ailleurs de cette brèche pour demander : « Qu'est-ce que j'ai fait ? » Et c'est suffisant pour réveiller à nouveau un peu de fougue chez Rayna. « C'est pas le moment de parler, t'en as déjà trop dit. On va faire un tour chez toi, Billy. » Elle se remplume alors qu'ils prennent la direction opposée pour retourner vers le bûcher où il habite un reste de caravane qui tient encore debout malgré le passage de l'incendie deux ans auparavant.

Rayna passe en première, ne veut pas prendre le risque qu'il les devance et s'empare de quelque chose qui pourrait les blesser. On ne sait jamais de quoi les hommes sont capables quand ils sont poussés au pied du mur. Elle s'installe contre un meuble, bras croisés contre sa poitrine et interroge Amalia du regard. Maintenant quoi ?
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MessageSujet: Re: get one thing straight : this isn’t a democracy. (rayna)   get one thing straight : this isn’t a democracy. (rayna) EmptyVen 30 Nov - 13:26


rayna malone amalia ortiz
« this isn't a democracy. »
Amalia se demande à quel moment la situation lui a échappé. Elle a peut-être trop baissé sa garde en pensant que tout allait pour le mieux, qu'elle maîtrisait tout dans l'ombre quand en vérité elle ne maîtrisait rien du tout. Son business si juteux qui glissait entre les doigts et elle ne s'en rendait même pas compte. Elle savait pourtant qu'il suffisait d'un seul faux pas, de quelques enjambées dans la mauvaise direction, d'un coup de vent trop fort pour que le chapiteau de cartes s'effondre. Elle avait beau le savoir, ça ne l'a pas empêché de se laisser aller. Il n'était pas encore trop tard pour se reprendre, remettre les choses en ordre et les idées de Billy en place. Il n'y avait que deux issues possibles à cet entretien et Amalia savait que la seule chose logique à faire était d'éliminer le problème. Purement et simplement. On ne s'encombre pas d'un rat. Jamais. Son père n'aurais pas hésité. Ses frères et Emilio non plus. Mais Amalia était différente. Elle voulait encore faire entendre raison à son homme, lui faire peur, le secouer un bon coup. Une première et dernière chance. Si Billy voyait la chose autrement, elle serait prompt à lui offrir la mort. Amalia n'avait pas de temps à perdre. Elle avait sa famille à prendre en considération et une zone entière qui comptait sur elle. Pas question de tout bousiller à cause d'un homme incapable de tenir sa langue. Ce genre de rumeur n'est jamais bon et il est plus que probable qu'elle se disperse, prenant très vite des proportions hors de contrôle. Hors jusqu'à présent, Amalia et Rayna contrôlaient parfaitement la situation. Même maintenant, alors que la mexicaine s'était attendu à ne pas entendre le son de la voix de Rayna, elle maîtrisait parfaitement sa rhétorique, donnant à Amalia l'occasion de sourire. Un sourire qu'elle fait bien vite disparaître quand enfin l'ami de Billy fout le camp, les laissant en tête à tête avec leur traître.

Elle laisse Rayna conduire, s'approprier un bout de territoire. Son temps à elle viendra. Les festivités ne font que commencer et malheureusement pour Billy, il est la cible privilégiée des deux jeunes femmes. Jetant un œil aux alentours, s'assurant que personne ne s'attarde trop sur eux, Amalia pousse Billy dans la bonne direction, restant toujours deux pas derrière lui afin de l'empêcher d'avoir l'idée crétine de s'écarter du droit chemin. Rayna mène la danse, entrant la première dans la petite et minable cabane qui sert de maison à Billy. Amalia referme derrière elle, jette un œil circulaire à la pièce. Pas de doute : ils sont seuls dans ce trou à rats. « Assis toi. » qu'elle ordonne à leur pion tandis qu'elle-même viens s'adosser à une table branlante. Elle prend son temps, trouvant le silence reposant et surtout inquiétant pour Billy qui jette des coups d’œil alarmés du côté de Rayna à l'air plus doux. Le visage d'Amalia n'a plus rien d'amical. Il n'y a plus de sourire sur ses lèvres, aucune étincelle dans ses yeux. Elle sort son couteau de étui qui pend à sa ceinture, amenant la lame devant ses yeux, l'observant un moment avant de reprendre la parole. « Je n'ai pas encore essayé de couper de langues avec. » Elle lève les yeux vers Rayna, sérieuse, calme. « Qu'est-ce que t'en penses ? » Rayna a plutôt intérêt à suivre. Ce n'est pas le moment de flancher.
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MessageSujet: Re: get one thing straight : this isn’t a democracy. (rayna)   get one thing straight : this isn’t a democracy. (rayna) EmptyJeu 3 Jan - 18:46


rayna malone amalia ortiz
« this isn't a democracy. »
Et maintenant, on égrène des menaces. Droites comme la justice alors même qu'elles répandent le vice, le fuel se déverse contre Billy qui est bien penaud pour quelqu'un qui avait la langue si bien pendue. Amalia arbore un air dur, alors que la lame danse devant ses yeux et que ses mots énoncés calmement envoient un colonne de frisson dans le dos de la Mexicaine. En quelques secondes, la voilà transportée plus de vingt ans en arrière, à une époque où elle était jeune et impressionnable et sentait son estomac fondre quand son mari de l'époque proférait ce même type de menace. La violence est parfois un aphrodisiaque. Vicente lui aurait coupé la langue aussi, à n'en pas douter. Un élément indiscret, très peu pour lui. Et si Rayna a en tête les enseignements de son ex-mari, la réalité lui semble pourtant bien lointaine, vacillante devant elle alors qu'elle enfonce encore une fois le clou dans sa morale. D'habitude, elle laisse tomber deux gouttes de poison et s'en va avant de voir les dégâts, comme si ça pouvait la dédouaner, comme si ça pouvait l'exempter de tous ces crimes. Mais torturer ? L'acte lui paraît encore plus extrême, tout droit tiré d'une fiction alors que sa vie est plus irréaliste encore. « Hmm. » Mais ça n'a rien de convaincant et elle l'entend elle-même, elle le voit au visage de Billy qui la scrute avec une moue, sûrement pour évoquer de la pitié. Oserait-il la sous-estimer ? Alors même qu'il a bientôt un couteau sous la gorge ? Elle n'est pas venue pour jouer au bon flic.

Ressaisis-toi. Ce n'est pas quelqu'un d'indispensable et il pourrait tout faire capoter. Son imprudence aurait pu coûter son exil. Rayna n'est pas sourde aux paroles de Diggs qui se rappellent   à sa mémoire : une peine de mort pourrait l'attendre. A cause de ce ramassis encore vivant, de ce sac à emmerdes, elle pourrait crever. Alors elle lève les yeux au ciel devant la moue suppliante de Billy. Les hommes sont faibles, mais pas elle. Comment faisait-elle, vingt ans auparavant, quand elle battait le pavé et que la mort claquait derrière chaque coup de talon sur le bitume ? Elle claquait des doigts et on butait les premiers qui se mettaient sur son chemin. Mais maintenant, il n'y avait plus de cartel pour faire son boulot à sa place, il y avait ses dix doigts et ceux plus mortels d'Amalia. « J'ajouterai même qu'en trempant la lame dans un poison, on peut dérégler quelques fonctions cognitives. Ça te tente d'avoir ton bras droit qui répond à la place de tes jambes ? » Et tout espoir quitte le regard de Billy alors qu'il proteste. « C'est quoi votre problème ? J'ai rien fait ! »
Rayna secoue lentement la tête et ses ongles qui tapotent sur le meuble derrière elle trahissent son début d'impatience. La situation n'est pas confortable pour elle non plus et elle aurait préféré ne pas être là, mais elle doit faire preuve de présence. « Et tes copains qui viennent taper chez moi pour avoir de l'angélus, ça te dit rien ? T'es censé passer par nous avant d'en parler à qui que ce soit. C'était pas clair ? » Il est prudent Billy, il sait très bien de quoi la madone parle et il réfléchit avant de répondre. « C'est quelqu'un de fiable. » Mais la grimace sur le visage de la Mexicaine ne laisse aucune négociation en place. « Personne n'est fiable jusqu'à ce qu'on dise le contraire. » Elle ne reconnaît pas sa voix, qui se laisse peu à peu contaminer par la colère. « On n'est pas obligés d'en arriver là... Rayna... Amalia... Vous me connaissez. »
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MessageSujet: Re: get one thing straight : this isn’t a democracy. (rayna)   get one thing straight : this isn’t a democracy. (rayna) EmptyMar 22 Jan - 12:57


rayna malone amalia ortiz
« this isn't a democracy. »
Elle est plutôt fière de Rayna et contente de voir qu'elle s'affirme enfin, assume son rôle. Ce serait mentir que de dire qu'elle avait toujours cru en les capacités de sa partenaire. Si Rayna était intraitable en affaires douée pour la parlotte, elle n'avait rien d'une femme de terrain. Du moins, c'est ce qu'elle semblait vouloir faire croire à tout le monde. Une manière comme une autre de survivre. Amalia n'aurait jamais pu être comme elle. Femme fatale au caractère bien trempée qui se cache derrière une apparence de pin up parfaite. Talons aiguilles, jupes affriolantes et un sourire carnassier. Tout ce qu'Amalia n'était pas. Elle n'était que fer et sang, froncement de sourcils et insultes. Elle ne sait pas être douce, encore moins faire semblant d'être faible pour qu'on s'occupe d'elle. Amalia s'était toujours prise en main, prouvant de quoi elle était capable au monde entier, à commencer par sa famille et les hommes qui gravitaient tout autour. Elle n'aurait jamais pu supporter la vie de Rayna. Mais en cet instant, Amalia oublie cette image flatteuse de sa partenaire. Elle se rapproche dangereusement de la personnalité de la chef de zone et c'est exactement ce dont elles ont besoin pour intimider Billy. « Voyez-vous ça... » qu'elle lâche dans un murmure glaçant qui fini d'achever le pauvre jeune homme. Mais si la tête de Billy se décompose, il parvient encore à maintenir les apparences en essayant de s'enfuir verbalement. Tentative vaine et inutile mais qu'Amalia trouve malgré tout amusante. Elle laisse volontiers Rayna poursuivre cette conversation. Ça vaut sans doute mieux. Elle est d'un calme remarquable, jamais un mot plus haut que l'autre. Et c'est peut-être ça qui fait angoisser Billy d'avantage que la menace du couteau. Malgré tout, la chef de zone plaque la lame contre sa gorge quand les excuses tombent, que le pauvre diable se défend avec des mots vides de sens. Elle ricane, reprenant le mot fiable seulement pour lui cracher à la figure. C'est à peine croyable. Amalia glisse un regard vers Rayna, impassible, le regard vissé sur Billy. Sa voix claque dans les airs et la chef de zone ne peut s'empêcher d'esquisser un vague sourire. « T'as entendu ça Bill ? Jcrois que t'as perdu toutes tes cartes avec Rayray. » Elle appuie sur sa gorge jusqu'à y faire perler une goutte de sang, jusqu'à ce que la panique s'entende enfin dans la voix de Billy. Elle savoure ce moment, l'adrénaline pulsant dans ses veines. Il y avait bien longtemps que ce genre de situations n'existaient plus vraiment pour elle. Longtemps qu'elle ne gérait plus des petites crapules ridicules. Longtemps qu'elle n'avait pas eu ce genre de pouvoir sur quelqu'un. « Toi tu nous connais pas cabrón. Tu t'es dis que tu pouvais passer au-dessus de nos têtes parce qu'on est deux nanas, huh ? Ouais, les bonitas de Plovers te feront rien, elles viendront même te remercier de leur amener un nouveau client. Mauvaise pioche Billy ! » Et elle joins la parole au geste, son poing venant s'écraser contre le nez du pauvre Billy.


mea culpa:
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